Adult Time - no spoilers

J’adore comme d’hab !! J’ai bien le fait

Spoiler:

parce qu’il est pas très logique celui là !!! lol pour le cliff sinon, rien pigé…hate de comprendre !!!

La suite vite, j’en peux plus moi !!!

Kissouille

Patate

marchiiiiiiiiiii mon benichou ^^

=>Ouais bah je crois que tu vas être explosée quand tu vas voir la réaction d'Ally !! ça fait des jours que je l'ai dans la tête !! c'est trop excellent.

Le chap suivant est pas super super mais y'a un secret qui va exploser dans les prochains !! encore une idée tordue. ^^

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Chapitre 22

K : C’est quoi cette salade sur Bryan ?!!

?: Bonjour Karine…

K : Elise va droit au but !! j’ai pas le temps pour les civilités !!

El : Tu m’en dira tant !! (silence) Il habite 5 maisons plus loin que la sienne. Je l’ai croisé dans la semaine, c’est comme ça que j’ai su… (silence) mais il est différent-

K : (fronçant les sourcils) Différent ??

El : (la fixant) Il a un enfant et une femme.

K : Bryan ?!!!!

* * * * * *

E : (doucement) Alors tu t’es finalement décidée.

A : Oui. Après ce qu’il s’est passé avec Bryan… enfin je crois qu’il est temps que je tourne la page. (silence) Et puis Keith qui espère toujours quelque chose-

E : (murmurant) Il est amoureux de toi-

A : Je sais… (soupirant) mais je suis pas prête-

E : (la fixant) T’as rien voulu dire mais-

A : (silence, murmurant) Keith est vraiment quelqu’un de génial… mais nous deux ça colle pas-

E : (murmurant) Il vous faut peut être du temps-

A : (soupirant) Non. J’ai trahi Bryan et… (silence) j’ai fait beaucoup de mal à Keith.

E : Tu vas nous manquer-

A : Mon vol a été avancé. Je pars dans deux heures-

E : T’as vu Karine ?

A : Oui. (silence) Elle s’est disputé avec Chris-

E : Encore !! (silence) je vais faire en sorte de recoller les morceaux entre eux… (silence) Tu m’appelles dans la semaine, ok ?

A : (souriant) Oui, maman !!

Emma enlaça son amie et elle la conduisit jusqu’à l’aéroport. Emma regarda l’avion décoller, un pincement au cœur. Son amie partait pour l’Europe alors que ses amis se déchiraient entre eux.
Elle s’engouffra dans sa voiture et roula en direction de chez Chris. Elle entra après avoir frappé. Elle avait vu la voiture de Karine devant la maison.
Elle la salua alors que cette dernière était perdue dans ses pensées.

E : Ally m’a dit que t’avais encore fait fort avec Chris.

K : Ouais. (silence) il ne veut pas me dire pourquoi, il est si distant-

E : (la fixant) Tu dois être patiente. Tu sais qu’il t’aime… il ferait n’importe quoi pour toi-

K : Je sais mais… (silence) bref… j’ai vu Elise tout à l’heure. Je dois absolument voir Ally-

E : Trop tard. Son vol a été avancé, elle est partie-

K : (consternée) Quoi ???!!!!

* * * * * *

Il ressortait du bar par l’arrière. Les infos de son contact le menait à rien. Aucune Allyssa Aderby. Pourtant il était persuadé que ce nom avait un rapport avec lui. Il n’avait pas pu l’inventer. Il déambula dans les rues, réfléchissant à cet énigme. Il soupira. Il n’avait plus qu’une seule alternative. Toutefois, il était conscient que ça envenimerait ses rapports avec Maya. Il décrocha son portable et composa un numéro.

Cr : C’est donnant donnant !! tu me donnes ce que je veux savoir et je collabore !!

?: J’en demandais pas moins. Retrouves moi au pub McCormack’s dans 30 minutes.

* * * * * *

K : (énervée) Et tu l’as laissé partir !!

E : Qu’est ce que tu voulais que je fasse !! elle a besoin de faire le point… et elle a du boulot là bas-

K : (énervée) Bryan serait à Los Angeles et elle, elle part au même moment-

E : (suspicieuse) Depuis quand tu crois Elise toi ! je te rappelle que c’est toi qui l’a éjecté la dernière fois-

K : Merci de me rappeler ce détail !! (silence) je pense pas qu’elle mente… et puis, je vois pas qu’elle intérêt, elle aurait eu à me dire ça…

E : (la fixant) Tu devrais en parler à Sydney ou Vaughn-

K : C’est ce que je comptais faire après l’avoir dit à Ally…

Emma l’observa sans ajouter un mot. La révélation sur le probable retour de Bryan l’avait secoué. Toutefois, elle restait dubitative.

E : Et ton boulot… à Genève-

K : J’ai accepté. Je pars dans deux mois.

E : (la fixant) Chris a dit oui ?

K : Je ne pense pas qu’il soit contre-

E : (réalisant) Il ne sait toujours pas. (soupirant) Karine, tu va gâcher votre histoire en agissant-

K : T’as pas de me leçon à me donner !! J’aime Chris, c’est un fait… mais apparemment mes sentiments ne sont pas partagés de la même façon-

E : Donne lui du temps-

K : ça fait des mois que ça dure !! j’en peux plus !! j’ai fait un choix et je l’assume !! (silence) Je pars avec ou sans son approbation !!

Il était rentré sans faire de bruit. Il avait entendu une partie de leur conversation. Il déglutit difficilement. Elle comptait partir une fois de plus.
Il s’avança jusqu’à elles, leurs faisant remarquer sa présence.

C : (fixant Karine) Notre séparation n’a eu pour fait que de renforcer nos sentiments… tu crois que partir à nouveau changera quelque chose à ça ?!!

Emma qui se sentait de trop dans leur conversation qui s’avérait de plus en plus intime, en profita pour s’éclipser. Karine le fixait, réfléchissant à ce qu’il venait de dire.

K : Pourquoi tu refuse de voir la vérité en face ?!! Ça fait des mois qu’il n’y a plus rien entre nous. On n’a pas passé une seule soirée ou week end ensemble-

C : (la fixant et s’asseyant à coté d’elle) Je sais… (silence) je me suis éloigné de toi et j’en complètement conscience… mais c’était uniquement pour que ce jour reste gravé dans ta mémoire. (silence) Je n’ai jamais compté me séparer de toi, te tromper ou autre. (silence) Je t’aime Karine… je t’ai négligé et ça me fait mal… très mal même… (silence) Si j’ai agit comme ça, c’était uniquement… pour qu’on puisse passer du temps ensemble par la suite-

K : (suspicieuse) Je comprends pas tout, là-

Il sortit une enveloppe de la poche arrière de son jean et la lui tendit.

C : (doucement) Tu sais ce qu’il y a dans deux semaines… en France ?

K : On est au mois de mai. Ça peut être n’importe quoi-

C : (murmurant) A Cannes…

Karine ouvrait l’enveloppe. Elle fit des yeux tout ronds. Deux billets d’avion pour Cannes, en France, ainsi que la réservation dans un des hôtels les plus prestigieux de la ville, en pleine période du festival de Cannes. Elle le fixa subitement, un grand sourire sur les lèvres.

K : (gênée et surprise) Je… Je… Chris… c’est de la folie-

C : (la fixant) Tu as toujours rêvé d’y aller… je ne veux pas que ça reste un rêve de petite fille…

Karine ne savait plus quoi lui dire. Elle lui chuchota un « merci » en l’embrassant fougueusement. Ses bras s’étaient naturellement noués autour de son cou. Il répondait sensuellement à ses baisers et caresses. Toutefois, il trouva le courage de s’écarter légèrement.

C : (la fixant) On a un mois de vacances à compter d’aujourd’hui… on part demain-

K : (le fixant, souriant) Un mois… rien que toi et moi…

C : (souriant) Oui… et j’ai des tas de propositions pour occuper tes journées-

Karine ne parvenait plus à arrêter de sourire. Elle glissa une main dans ses cheveux avant de fondre dans ses bras.

K : (murmurant) C’est bien plus qu’un rêve qui se réalise.

Chris sourit. Jamais il ne l’avait vu aussi heureuse. Elle qui était si réservée dans l’intimité et exubérante en société, elle s’accordait enfin à se montrer naturelle. Il savait qu’il avait fait plus que la toucher. Il ferait tout pour que ce séjour se passe dans la joie. Il se persuada qu’à un moment il devrait lui parler de son travail, toutefois il ne savait pas encore comment il devrait l’aborder.
Elle se détacha doucement.

K : (murmurant) Ils t’ont donné un mois de vacances-

C : (souriant) Oui… un mois, rien qu’avec toi…

Il lui souriait. Elle releva les yeux vers lui, puis se passa une main sur le visage.

K : (murmurant) Pour tout ce que j’ai dit-

C : (la fixant) C’est pas nécessaire d’en parler. Tu avais peur… et moi aussi. (silence) Te perdre à nouveau aurait été le coup fatal. J’ai jamais souhaité te blessé… mais tu es si imprévisible dans tes réactions que j’ai du improviser à chaque fois. Je suis désolé.

Elle lui sourit, se blottissant un peu plus dans ses bras. Elle ressentait le besoin de sentir son cœur battre sous sa tête. Savoir qu’il était en vie et qu’il était présent pour elle, était un preuve de son amour qu’elle ne pourrait jamais oublier.

C : (doucement) J’ai pensé qu’on pourrait passer voir tes parents.

K : (murmurant) Tu sais ce qu’ils pensent de toi-

C : (doucement) Si tu n’y tiens pas, je comprendrais… mais ça fait plus de 2 ans que tu ne les as pas vu, j’ai pensé-

K : Non, tu as raison… (murmurant) On passera…

Il avait entrelacé leurs doigts et son pouce caressait lentement le dessus de sa main. Il avait le sentiment de la retrouver. Elle était en osmose avec lui, répondait à la moindre de ses caresses ou baisers. Elle releva légèrement la tête et déposa quelques longs baisers dans son cou. L’espace d’un instant il croisa son regard malicieux. Il se laissa faire. Elle prit place sur ses hanches et l’embrassa voluptueusement tandis que les mains de Chris descendait le long de sa taille jusqu’à trouver un espace de peau nu. Il caressa doucement sa peau avant que ses mains se glissent sous son court tee shirt.

* * * * * *

Elle passait devant différent bureau quand elle aperçut la grande porte vitré. Elle échappa un léger soupir et s’avança lentement. Elle entra après avoir entendu sa voix.
Elle se dirigea vers lui, le fixant dans les yeux.

E : Jason m’a dit que tu me cherchais-

B : (murmurant) Ouais. Je voulais te parler de… (silence) de… (soupirant, la fixant) Je suis désolé. J’aurais pas dû te parler comme ça hier…

E : (le fixant) Si au moins je savais de quoi tu me parlais hier… (silence) Je veux juste que tu me dises ce qui te tracasse. (murmurant) Je suis pas dans ta tête Ben. Je peux seulement noter les moments ou tu vas mal.

B : (doucement) Tu connais un certain Richard Bayley ?

E : (le fixant) De Bayley et fils ?

B : Oui. Richard est le fils de Charles, un ami de mon père. Nos sociétés travaillent ensemble. (murmurant) Le mois dernier, j’ai vu Rick. On a bu un verre et il m’a parlé d’un jeune femme brune, aux yeux verts… avec qui il avait eu une aventure… à Baltimore-

E : (fermant les yeux) Ben-

B : (murmurant) Je ne lui ais pas dit pour nous mais… il veut qu’on dine tous ensemble. mon père lui a dit que j’avais quelqu’un dans ma vie-

E : (le fixant) Vas à ce dîner-

B : (la fixant) Je refuse de me cacher Emma. (silence) je me fous de perdre des contrats par rapports à ce que peut être notre passé. Je reconnais que perdre les contrats avec Richard risquerait d’avoir de nombreuses conséquences… mais le pire serait que je te perde toi !

E : (murmurant) Je ne veux pas compliquer les choses-

B : (se levant et s’approchant) Tu te rappelles que j’ai dit à mon père que s’il s’avisait rien qu’une seule fois de te faire du mal à travers moi ou Joyce, il pourrait dire adieu à certains contrats ?!

E : Oui mais-

B : (doucement) Le contrat avec Wuang est signé depuis 2 semaines. Je ne lui ais pas remit parce qu’une fois qu’il l’aurait dans les mains, il en oublierait sa promesse. Ce contrat est mon contrat. Je ne lui remettrais pas tant qu’il ne t’auras pas officiellement accepté dans la famille. (silence) Tu es la mère de ma fille et la femme que j’aime. Tu mérites beaucoup mieux que toutes les insanités qu’il peut colporter sur toi. (long silence) Entre nous c’est compliqué pour l’instant… mais je te jure que dans quelques semaines, tout changera…

Emma s’avança et passa une main sur sa joue.

E : J’ai jamais douté de toi. Tu as toujours agit au mieux pour nous et Joyce. (silence) Il serait peut être temps, qu’on se décide à avancer, non ?

B : (fronçant les sourcils) Avancer ?

E : (murmurant) Y’a quelques semaines, Joyce t’a posé une question…

B : (murmurant) Je ne suis pas le seul à décider…

E : (le fixant) Je ne te caches pas qu’élever Joyce loin de toi, a été une épreuve difficile… mais cette fois, on sera là tous les deux. On est un couple… une famille… tout est différent. (murmurant) Je sais que ce bébé consolidera notre famille-

B : (murmurant) Un bébé, c’est beaucoup de responsabilité-

E : (le fixant) Ben, on élève Joyce… (silence) je comprends que ça t’effraye… mais c’est moi qui vais porter ce bébé…

Elle se rapprocha, glissant ses bras autour de son cou et déposant quelques baisers sur sa joue avant de se diriger vers ses lèvres.

E : (l’embrassant) Tu es un père merveilleux… et je suis persuadé que voir grandir ce bébé, ça sera ta plus grande fierté…

B : (l’embrassant) Oui… mais je ne me suis jamais occupé de bébé.

Emma se détacha légèrement et le fixa en souriant.

E : Il suffit simplement de laisser parler son instinct et son cœur…

Ben lui sourit et l’embrassa fougueusement. Il réalisa qu’elle était la femme la plus convaincante qu’il connaissait. Il se détacha de ses lèvres, enfouissant sa tête dans son cou, la serrant contre lui et respirant son parfum sucré.

* * * * * *

Il attendait au bar depuis une dizaine de minutes. Le barman lui avait précisé que son contact ne tarderait pas. Julian était un habitué des lieux. Il buvait son 2ème whisky quand il s’installa à ses cotés.

J : (petit sourire) Alors finalement tu reconnais que je te suis indispensable !

Cr : (agacé) Si j’avais réellement le choix, je n’aurais jamais accepté !

J : C’est évident. (silence) Ta mission est de voler un objet au centre des opérations de la CIA. C’est un cube qui aurait un rapport avec Rambaldi, que nos supérieurs veulent récupérer. (lui tendant une pochette) Là dedans tu as tous les détails pour infiltrer la CIA.

Cr : Ok. (silence) Qu’est ce que tu sais sur moi ?

J : (petit sourire) Tu découvriras ce que tu cherches au cours de la mission.

Cr : (pointant un doigt sur lui) Julian !! c’est maintenant que je veux savoir !! qui est Allyssa Aderby ?!!

J : (petit sourire) Allyssa… hummm… C’est vraiment pas de chance. Elle vient juste de partir pour Londres… avec ton remplaçant !

Julian quitta le bar sur ses mots tandis que Craig accusait le coup. Il avait accepté une mission pensant en découvrir plus sur lui, résultait, il en revenait au point de départ. Il devait maintenant parler à Maya, et à vrai dire, il n’était pas très pressé de lui avouer.
Il sortit du bar, glissa ses lunettes de soleil sur son nez et marcha pendant plusieurs heures. Il se retrouva devant l’immeuble de la CIA. Il avait regardé ce que contenait la pochette. Une identité avec un pass pour entrer dans la CIA, ainsi que plusieurs gadgets afin de passer inaperçu. Il vit plusieurs agents sortir de l’agence dont une femme tenant un petit garçon dans ses bras. Un homme les suivait de près. Il glissa un bras autour de la taille de la femme tandis que le petit garçon tendait ses bras vers l’homme.

?: Bryan mon bonhomme…

Il prit l’enfant dans ses bras tandis que la jeune femme, l’embrassait tendrement.

A quelques mètres d’eux, il murmurait ce prénom pour lui-même.

Cr : Bryan… Bryan…

Soudain il se sentit partir et des images défilèrent devant lui. Un sourire, une poignée de main, un visage sérieux, une voix rassurante et compatissante. Il murmurait toujours ce prénom quand soudain il dériva dans l’inconscience. Etendu sur le trottoir, un petit groupe se forma autour de lui alors que Syd et Vaughn roulaient direction de leur maison.

Trop excellent ,pour changer!mdr Noooon!!!

Spoiler:

Bref encore bravo ma sydney!!!

Kissouillleeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee, la suite pleaseeeeeeeuh

patate


Edit de Miss_Vaughn
Toujours pour les codes spoilers, il faut prendre le bon code, sinon les spoilers apparaissent quand même et dans ce post tu avais encore oublié de masquer une partie de ton message.
Comme Gjc te l'a déjà dit, au prochain code spoiler oublié ou erroné c'est la supression du message!!

marchiiiiiiiiii

T'as vu ça, comme j'étais inspirée !!

=> Attends, les retrouvailles ça va être quelque chose et puis y'a aussi Ally/Keith !! c'est trop excellent le bordel que j'ai mit !!

Spoiler :

L : Bonjour Karine…

K : (souriant) Salut p’tit monstre !

L : Je suis pas un monstre !! papa dit que je suis un ange… comme ma maman…

Maintenant, le chap 23

Edit de Miss_Vaughn:
Bravo pour l'effort du code couleur pour les spoilers, mais utilise le bon sinon les phrases apparaissent quand même. Jette un oeil à ton message après l'avoir posté.

**********

Chapitre 23

Il était près de minuit quand ils passèrent la porte de la maison. Sa journée avait mal commencée mais elle devait avouer qu’elle finissait en beauté. Il était là, la serrant contre lui. Ses mains glissant sur sa taille puis son ventre, alors que sa bouche déposait de longs baisers dans son cou. Elle posa son sac sur le comptoir, se retournant elle sentit ses bras la soulever doucement. Elle noua ses jambes autour de sa taille puis l’embrassa langoureusement. Elle se détacha de quelques millimètres, et fit glisser ses doigts le long de son visage.

K : (murmurant) C’est mon plus bel anniversaire-

C : (l’embrassant) La soirée est pas fini ma puce…

K : (souriant) J’espère bien…

Il se détacha légèrement et s’écarta après qu’elle ait reprit pied. Il sortit une petite boite de sa poche, lui tendant, un sourire scotché sur les lèvres.

Karine le fixa, appréhendant un peu. Une petit boite qui ressemblait à un écrin, ça l’effrayait. Elle voulait bien s’engager avec lui mais pas comme ça. Pas pour le mariage. Elle voulait prendre son temps et vivre avec lui avant de penser à une union.

K : Chris-

C : Ouvre là…

Karine l’ouvrit, jetant un coup d’œil à la réaction de Chris. Elle était magnifique. Une bague en or blanc, avec un diamant au centre. A l’intérieur de l’anneau, elle vit plusieurs initiales. Elle le regarda, surprise et suspicieuse à la fois.

K : Chris, elle est vraiment magnifique mais… je ne peux pas accepter-

C : (la fixant, murmurant) Karine, c’est un cadeau… (silence) ça n’est ni une bague de fiançailles, ni une alliance… (silence) cette bague est dans ma famille depuis des générations. Elle me vient de mon père… elle appartenait à sa mère. Il voulait que je la donne à ma future femme, la mère de mes enfants-

K : Chris, c’est beaucoup trop tôt. On arrive à peine à vivre ensemble-

C : (la fixant) Je suis sûr de mes sentiments… tu ne veux peut être pas encore le reconnaître ou l’admettre… (silence) je ne te demande pas de la porter tel une bague de fiançailles. C’est simplement un gage de mon amour pour toi… j’ai toujours voulu que tu l’ais. (lui passant la bague à l’annulaire droit) quand tu sera prête, tu la mettra sur ta main gauche… et alors je saurais. (silence) j’ai fait graver nos initiales parce que c’est éternel… (silence) j’ai jamais été très doué pour parler de ça-

Karine lui sourit et murmura un « merci » contre ses lèvres avant que ce baiser s’intensifie. Elle le fit reculer jusqu’à leur chambre avant de s’écrouler sur le lit où elle commença lentement à le dévêtir.

* * * * * *

Ally avait été embauché comme photographe pour la collection d’un grand créateur londonien. Elle finissait juste sa journée quand elle le vit sur le pas de sa porte. Elle resta un instant surprise, puis baissa la tête en s’avançant vers lui.

A : (ouvrant sa porte et entrant avec lui) Si j’ai accepté ce travail, c’était pas pour que tu viennes au bout de 2 jours-

?: Tu me manques Ally-

A : (soupirant) Keith, je t’ai déjà dit que c’était une erreur. Ça n’aurait jamais du se produire… et tu sais que je n’éprouve pas les mêmes sentiments que toi…

Ke : (la fixant) J’ai besoin de toi… (murmurant) Laisses moi une chance de te rendre heureuse…

Il s’approcha dangereusement d’elle. Son regard planté dans le sien, elle ne parvenait plus à y échapper. Elle aimait Bryan et elle n’envisageait pas sa vie sans lui mais lui… il était là. Même si leur relation était spéciale, elle savait que jamais il ne la blesserait. Il glissa une main sur sa joue puis rapprocha son visage du sien avant de capturer intensément ses lèvres. Ses mains glissant sur sa taille, elle ne pouvait plus se refuser à lui. C’était la deuxième fois depuis presque deux ans qu’elle se sentait aimée. Elle s’accrocha à lui et sans même se rendre compte, elle le dirigea directement vers la chambre. Ses pensées étaient embrouillées entre Bryan et Keith. Ses sentiments pour Bryan étaient profondément ancrés et rien ne pourrait changer ça. Toutefois, Keith était là. Il la faisait se sentir vivante, lui apportait de l’amour et elle éprouvait quelque chose d’intense. Bien que ça n’était rien comparé à ses moments avec Bryan. Keith était plus doux, plus patient. Il se tenait au dessus d’elle, son regard ancré dans le sien.

Ke : (murmurant) Juste une chance Ally… juste une…

Elle lui sourit légèrement, remontant une main le long de son échine. Il frissonna sous ses doigts alors qu’elle entoura sa taille de ses jambes. Elle posa ses lèvres sur les siennes alors que son désir se faisait ressentir. Elle l’attira à elle et lentement elle le sentit se fondre en elle. Elle aimait cette sensation. Il la couvrait d’attention, l’embrassait, lui murmurait des mots doux jusqu’à l’explosion de son désir. Il n’avait jamais rien vécu d’aussi intense et même s’il était conscient que ses sentiments n’étaient pas complètement réciproques, il sourit réalisant qu’elle avait crié son nom lorsqu’elle toucha au summum du plaisir. C’était son nom et pas celui de Bryan. Il s’écroula légèrement sur elle alors que son plaisir se faisait de nouveau ressentir. Il ne bougea pas, et croisa son regard amusé.

A : (murmurant et souriant) Une seule chance… (silence, murmurant et l’embrassant) Je crois que la nuit va être très longue…

* * * * * *

2 semaines plus tard,

Ils avaient assistés au défilé des célébrités. Pas que Chris fut spécialement intéressé mais voir Karine si excité de voir autant de personnalité, l’émouvait et le rendait simplement heureux. Ils passaient leurs journées ensemble, se découvraient et se redécouvraient en même temps. Il ne lâchait pas sa main. Il aimait tellement l’avoir dans ses bras que c’était devenu un besoin. Ils avaient toujours besoin de ce contact. Il tourna la tête vers elle, en sentant son bras autour de sa taille.

K : On fait quoi ce soir ?

C : J’ai une idée. (souriant) Y’a un restau pas loin où il passe de la bonne musique-

K : (murmurant) De la bonne musique ??

C : (souriant) Oui…

K : (murmurant) Elle a intérêt à être bonne…

Chris lui sourit et se pencha vers elle, saisissant ses lèvres dans un chaste baiser.

Il était près de 20 heures quand ils arrivèrent au restaurant. Chris avait réservé et leur table était prête. Ils dînèrent en tête à tête, ne se lâchant pas du regard.

C : (souriant) ça ira pour demain ?

K : (rigolant) C’est pas moi qui vais flipper de rencontrer mes « beaux parents » ! (silence) Mon père t’a toujours apprécié-

C : (doucement) Ta mère ?

K : (murmurant) Disons qu’elle n’a toujours pas digéré ma décision de l’époque-

C : (la fixant) Elle voulait que tu le gardes-

K : (murmurant) Chris, je veux pas revenir dessus. (silence) J’ai fait un choix en pensant à ce que risquait d’être notre vie, si on le gardait. (silence) J’en ai souffert par la suite… (le fixant) mais je sais que ce temps est révolu. Tu es avec moi et je compte tout faire pour qu’on soit heureux ensemble…

C : (murmurant) J’ai pas l’intention de te quitter de toute manière…

Il se leva et lui tendit sa main alors qu’un slow retentissait. Elle glissa sa main dans la sienne et le suivit près de la petite piste de danse improvisée.

Find me here,
And speak to me,
I want to feel you,
I need to hear you,
You are the light,
That’s leading me,
To the place,
Where I find peace again,

You are the strength,
That keeps me walking,
You are the hope,
That keeps me trusting,
You are the light,
To my soul,
You are my purpose,
You’ re everything,

Il n’y avait qu’eux sur la piste, leurs regards s’accrochaient et une certaine tension s’élevait. Karine se rapprocha doucement, passant ses bras autour de son cou avant de poser sa tête sur son épaule. Il rapprocha lentement leurs deux corps, profitant de cette proximité. Leurs corps bougeaient en rythme, il déposa quelques légers baisers dans son cou.


And how can I stand here with you,
And not be moved by you,
Would you tell me,
I could it be,
Any better than this,

You calm the storms,
And you give me rest,
You hold me in you hands,
You won’t let me fall,
You steal my heart,
And you take my breath, away,
Would you take me in,
Take me deeper now,

L’avoir dans ses bras était une chose dont il ne pourrait jamais se passer. Il l’aimait tel qu’elle était, douce et féline à la fois. Jamais il ne se lasserait d’elle. Elle ne montrait jamais sa vulnérabilité, sauf avec lui. Il aimait pouvoir la rassurer, la cajoler. Elle se montrait toujours forte mais depuis peu, elle lui montrait une autre facette. Elle se blottissait dans ses bras comme si sa vie en dépendait. Il embrassa de nouveau son cou, lui prouvant qu’il était bien là.

And how can I stand here with you,
And not be moved by you,
Would you tell me,
I could it be,
Any better than this,

And how can I stand here with you,
And not be moved by you,
Would you tell me,
I could it be,
Any better than this,


Caus’ you’ re all I want,
You’ re all I need,
You’ re everything ... everything,
You’ re all I want,
You’ re all I need,
You’ re everything ... everything,
You’ re all I want,
You’ re all I need,
You’ re everything ... everything,
You’ re all I want,
You’ re all I need,
Everything ... everything,

Son esprit vagabondait, elle repensait à eux. Leur vie ou du moins sa vie, depuis qu’elle l’avait rencontré. Il avait suffit un regard pour qu’il la séduise. Derrière son apparence de fille dévergondée, elle avait toujours été très réservée et timide. Ses mains sur ses hanches, elle jurerait qu’il souriait. Certes les disputes, ils connaissaient bien ça, mais elle ne pourrait jamais se passer de lui. Elle était dépendante de lui jusqu’au sang. Elle releva doucement la tête et croisa son regard amusé.

C : (souriant) Aurais je dompté ma petite tigresse ?

Karine lui sourit et l’embrassa tendrement puis murmura contre ses lèvres.

K : (souriant) Je suis pas petite !

Il lui sourit et l’embrassa langoureusement.

And how can I stand here with you,
And not be moved by you,
Would you tell me,
I could it be,
Any better than this,

And how can I stand here with you,
And not be moved by you,
Would you tell me,
I could it be,
Any better,
Any better this you,

And how can I stand here with you,
And not be moved by you,
Would you tell me,
I could it be,
Any better than this,

Would you tell me,
How could it be,
Any better than this.

Ils étaient toujours au milieu de la piste de danse quand les dernières notes retentirent. Sa main toujours dans la sienne, ils se dirigèrent jusqu’à leur table. Ils finirent de dîner puis rentrèrent à l’hôtel où ils s’endormirent dans les bras l’un de l’autre.

J'ai oublié de précisé que c'était une chanson de Lifehouse : Everything

* * * * * *

K : Papa, tu te souviens de Chris… Chris, mon père, Patrick-

P : (souriant) Ravi de te revoir Chris-

C : (souriant) Moi aussi monsieur Landys-

P : Appelle moi Patrick.

Patrick prit sa fille dans ses bras, l’enlaçant fortement.

P : Tu m’as manqué… (se détachant) Tu es magnifique chérie…

K : Tu m’as aussi manqué-

P : (petit sourire) Tu étais bien trop occupé pour penser à moi !!

K : (souriant) Non !! (regardant Chris qui souriait) T’as pas intérêt à en rajouter !!

P : (à sa fille) Laisse le tranquille !! (silence) Surtout qu’il a bien du courage de parvenir à te supporter-

K : (roulant des yeux) C’est l’hôpital qui se fout de la charité !! juste au cas ou tu serais atteint d’Alzeihmer, je suis TA fille !!

P : (petit sourire) J’ai vraiment pas de chance !!

K : Papa !!

Patrick et Chris souriaient devant la moue de Karine. Chris s’approcha doucement et murmura quelques mots à son oreille, en l’enlaçant. Elle se détendit à son contact, se retournant dans ses bras en s’y blottissant, puis savoura l’instant en fermant les yeux quelques secondes. Il glissa ses bras autour de sa taille, et lentement il la sentit se détendre.

P : (souriant) Alors ça !! ça relève de l’exploit !! tu t’es même pas énervée-

K : Papa, je te jure que si je m’énerve vraiment… tu prendras tes jambes à ton cou !

C : (murmurant à son oreille) Comme avec Manue ?

K : (se retournant, suspicieuse) Qui t’as parlé de ça ?!!!

C : (doucement) Calme toi… (petit sourire) Tu sais bien que t’as aucun secret pour moi !

K : (souriant) Oh vraiment !! je suis pourtant certaine que je peux te surprendre !!

C : Vas y !! je t’écoute.

K : (petit sourire) Chaque chose en son temps mon cher !

Patrick sourit de les voir si complice. Il n’avait que très peu de souvenir où il pouvait voir l’épanouissement de sa fille. Il l’adorait. C’était une joie de vivre à elle toute seule, bien qu’il savait qu’elle pouvait être très butée quand elle le voulait. Il était rassuré de la voir heureuse avec Chris. Il se souvenait très bien de leur séparation, suite à son interruption de grossesse. Il avait passé beaucoup de temps avec elle, afin qu’elle puisse tourner la page.

K : Papa !! la terre à la lune !!

P : (souriant) Désolé. J’étais ailleurs-

K : J’avais à peine remarqué !! d’ailleurs t’a perdu ta combinaison dans l’espace !!

P : (à Chris) C’est pas possible, tu me la changé en clown depuis son retour à LA !!

C : (petit sourire) J’aurais bien voulu… mais elle rentre pas dans le costume !!

K : Eh toi !! (le tapant à l’épaule) je sais que je suis pas une Barbie mais quand même !! (murmurant pour elle-même) Non mais je suis pas aidé avec vous deux !

P : (rigolant) Pauvre de toi… c’est vrai que t’es à plaindre ma chérie.

K : C’est toi qui va souffrir… surtout si je reste ici plusieurs jours !!

P : (rigolant) je te paierais ton billet de retour, si j’en peux plus !

?: Oui et une fois qu’elle serait dans l’avion, tu prieras pour qu’elle revienne illico !!

K : (souriant) Maman…

Karine s’avança vers sa mère, Florence. Elle l’enlaça longuement, tandis que sa mère lui murmurait quelques mots à l’oreille. Elles se détachèrent et Karine lui rappela le souvenir de Chris. Ce dernier la salua poliment. Florence traîna rapidement sa fille dans la cuisine tandis que Patrick et Chris restaient au salon à discuter.

F : (doucement) Tu m’avais dit que tu voulais plus le voir. Qu’est ce qu’i’ s’est passé ?

K : C’est compliqué… (silence) j’ai fait des erreurs et… j’ai comprit qu’où que je j’aille, je l’aimerai éternellement… (silence) je sais que tu as toujours des doutes sur lui-

F : Je suis ta mère et je m’inquiète pour toi-

K : Maman, Chris ne me blessera jamais. Il préfèrerait mourir que de me blesser. (silence) Mon avortement, c’était MA décision… il ne l’a su qu’après et il m’en a énormément voulu. (silence) Je l’aime maman… je voudrais que tu lui fasses confiance-

F : Il t’a faite souffrir-

K : C’était involontaire. On était tous les deux perdus. (silence) Tout ça c’est terminé. On vit ensemble depuis plus d’un an et tout va bien-

F : (la fixant) Vous pensez à fondez une famille-

K : On a le temps… (silence) si je tombe enceinte, il sera le premier à me couver, me protéger… (silence) on a eu des hauts et des bas… mais une chose est sûr, je ne me marierais qu’une fois !

F : (murmurant) Tu y penses ?

K : Je sais que ça sera lui… (silence) mais je suis pas encore prête. (silence) J’ai d’autres choses à régler avant.

F : Tu lui as parlé de Frédéric ?

K : Non. (silence) Je lui dirais quand je serais prête.

F : Ne tardes pas trop non plus-

K : C’est mon problème maman !!

F : Sauf que Lucas sera là, dès demain.

K : (murmurant, évitant son regard) Vous le voyez souvent ?

F : Il nous l’amène au moins 2 fois par mois…

Karine soupira en pensant à Lucas et Frédéric. C’était une partie de sa vie qu’elle avait voulu oublier. Elle était pourtant pleinement consciente que si elle passait chez ses parents, ils en parleraient. Elle fixa sa mère un instant.

K : (murmurant) Fred voit quelqu’un en ce moment ?

F : Il m’a dit que non. Qu’il ne pouvait pas avec Lucas… (silence) Et puis, tu sais comme moi, qu’il a toujours eu des sentiments pour-

K : Maman !!

F : (doucement) Il s’est sacrifié pour toi-

K : Je sais parfaitement ce qu’il a fait !! (silence) je le verrais demain…

Karine sortit en trombe de la cuisine et quitta la maison, avant même que Chris parvienne à la rattraper.

oh my god!!! ça sent pas bon tout ça!!

Spoiler:

Bref j'ai beaucoup aimé!!!

Poutoux

T'as vu ça, comme mon coté sadique revient en courant !! mdrrrrrr

Alors vu que mon coté vicieux est au summum, prépares toi !! au fait Fred est pas blond !!

************

Chapitre 24



Grâce aux nouvelles technologies, il s’était fait un nouveau visage pour ne pas être reconnu par les agents. Il passa divers tests d’identité avant de pénétrer au cœur de la Rotonde. On le mena jusqu’à la salle de briefing où il vit plusieurs personnes.

K : Agent Andy McCallaway, je vous présente les agents Sydney et Michael Vaughn, Marshall Flinkmann, Marcus Dixon, Rachel Gibson, Thomas Grace et Eric Weiss.

Tous : Bonjour…

An : Bonjour.

Ke : Je crois savoir que c’est le DSR qui vous envoie pour nous prendre le cube-

An : Oui. Ils ont toute une batterie de tests à faire dessus et-

Ke : Vous devrez attendre que Marshall en ait fini.

An : Je doute que mon supérieur voit ça-

Ke : Il n’y a pas à discuter-

An : Agent Kendall, je ne crois pas que vous compreniez !! je prends le cube et je pars !! Appelez mon supérieur et voyez ça avec lui !!

Ke : Il y a des protocoles ici-

An : Je me fous des protocoles !! Je prends le cube et je rentre à Langley !!

Son regard se porta sur Sydney et Vaughn. Tous deux le regardaient suspicieusement. Il détestait ce genre de regard. Il les foudroya tous du regard et sortit de la salle prestement. Syd échangea un long regard avec Vaughn.

Quelques minutes plus tard, Syd entrait dans le bureau de Vaughn. Il fixait la photo de Bryan sur son bureau. Il se passa une main sur le visage, sentant Sydney s’asseoir sur le bord du bureau.

V : Je suis sûr qu’il n’est pas loin-

S : (doucement) T’as déjà entendu parler de … l’agent McCallaway ?

V : Non… (la fixant) Pourquoi ?

S : J’en sais rien. Quelque chose me dérange chez lui… (silence) Son énervement, ça sonnait faux et…

V : (murmurant) Il t’a fait pensez à Bryan…

S : (le fixant) Je sais que c’est invraisemblable-

V : Pas tant que ça… on a toujours pas retrouvé son corps. (silence) C’est cette phrase qui me gêne. Cette même intonation sur « je me fous des protocoles »-

S : (réfléchissant) je vais me renseigner sur lui à Langley.

Syd décrocha le téléphone et composa le numéro d’un contact de Langley, tandis que Vaughn l’observait.

* * * * * *

Il avait bien attendu avant de rentrer. Il avait vérifié qu’il n’était pas suivit puis après un long moment, il passa la porte de la maison. Il remarqua rapidement que celle-ci était trop calme. Arrivant au salon, il vit Julian qui l’attendait et qui pointait son arme sur Maya et Adam.

Cr : (soupirant) Julian, range cette arme !

J : (petit sourire) Je t’attendais associé !! (silence) Alors tu as le cube ?

Cr : Non… mais ne t’en fais pas, je l’aurais !

M : Craig-

Craig jeta un regard noir à Julian et ce dernier finit par baisser son arme. Julian était vraiment amusé de voir Craig avec une femme et un enfant. Lui qui connaissait son passé, allait s’amuser de le lui révéler au compte goutte. Il quitta leur maison, en lui donnant rendez vous pour le lendemain. Craig se tourna vers Maya et lui prit Adam des bras. Il alla le coucher et revint 5 minutes plus tard.

M : Pourquoi tu ne me l’as pas dit !

Cr : Je savais pas comment te le dire… (silence) J’allais te décevoir encore une fois-

M : (énervée) T’imagine pas la peur que j’ai eu quand je l’ai vu !! j’ai cru qu’il allait le faire Craig !!

Cr : (doucement) Je suis désolé… (silence) il m’a dit qu’il m’aiderait sur mon passé si je m’associait…

M : (soupirant) Je vois… et le contrat sur toi ?

Cr : (la fixant) Il a maquillé ma mort. Pour ton père, je n’existe plus… (silence) Maya, je suis vraiment désolé-

Elle ne résista plus et fondit dans ses bras.

M : Qu’est ce que je serais devenu sans toi !! ça me tuerait de vivre sans toi !!

Cr : Je vais arranger ça…

Maya releva les yeux vers lui. Elle détestait lorsqu’on s’en prenait à son fils. Elle avait vraiment l’impression qu’il ne comprenait pas.

M : Je te jure que si tu ne le fais pas, tu t’en mordras les doigts !!

Cr : (murmurant) Chérie, je te l’ai promit…

Elle soupira puis se blottit de nouveau dans ses bras. Il la serra plus fort contre lui, puis ses mains trouvèrent rapidement le chemin sur le corps de sa femme. Il l’embrassa dans le cou puis elle se détacha de lui un bref instant avant de capturer ses lèvres.


* * * * * *

Il l’observait. Calée dans ses bras, elle ne bougeait pas, respirait régulièrement. Il avait l’impression que leur relation s’approfondissait de jour en jour. Il attendit une bonne dizaine de minutes avant de lentement la sentir se réveiller. Ses yeux s’ouvrirent difficilement, puis la lumière l’aveuglant momentanément, elle se blottit un peu plus dans ses bras. Il fit glisser ses mains sur son corps, ce qui eut pour effet de la réveiller complètement.

A : Keith…

Ke : Oui mon cœur…

Ally ouvrit les yeux et se plongea dans son regard. Il était assit sur ses hanches, torse nu.

A : (murmurant) Tu vas bientôt rentrer à Los Angeles-

Keith lui sourit et se pencha sur son corps. Elle l’avait toujours attiré et il aimait son corps plus que tout. Elle était belle, la caresser, l’embrasser et embraser son corps était une des choses qu’il prenait un malin plaisir à faire. Il l’embrassa dans le cou tandis qu’elle continuait de parler.

A : Keith, je-

Elle s’arrêta soudainement, sentant que son corps se mettait à réagir aux caresses de Keith. Il ne lui laissa même pas l’opportunité de parler qu’il posa ses lèvres sur les siennes avant de lentement pénétrer sa bouche. Son corps était déjà en feu avant qu’il ne la sente se mouvoir lentement en elle. Un long râle s’échappa de sa gorge, alors que son orgasme explosait en elle. Il accéléra la cadence, lui faisant toucher au nirvana en quelques minutes. Leurs respirations étaient saccadées, ils étaient moites de sueur alors qu’une nouvelle onde de plaisir la submergea à l’instant même ou il se libéra une première fois en elle. Il s’affaissa légèrement sur elle, reprenant une respiration plus lente.
Il releva légèrement la tête et croisa son regard dilaté. Elle lui sourit alors qu’il l’embrassait fougueusement. Elle décala alors légèrement son corps, ce qui attisa de nouveau le désir de Keith.

Ke : (souriant) Désolé…

A : (murmurant) Keith… j’ai prit une décision. (silence) J’aimerais toujours Bryan… mais je crois qu’il est temps que j’avance…

Ke : (la fixant, murmurant) J’ai trouvé un cabinet ici… je vais rester.

A : (surprise) Je pensais que… Tu aurais dû me le dire-

Ke : Je te mettais suffisamment la pression. Il te fallait du temps et… (silence) Bref, je voulais pas que tu te décide sur un coup de tête… mais si tu veux rentrer à Los Angeles-

A : (doucement) Je veux encore rester un peu…

Ke : (souriant) C’est toi qui décides princesse…

* * * * * *

Elle était rentrer dans l’après midi et n’avait adressé qu’un long regard à sa mère. Elle regardait par la fenêtre, perdue dans ses pensées. Elle se raidit en sentant une main sur sa taille. Elle tourna légèrement la tête et vit son inquiétude.

C : Je commençais à m’inquiéter. Où est ce que t’avais disparue ?

K : (murmurant) J’ai marché… j’avais besoin de prendre l’air.

C : (murmurant et l’enlaçant) Je sais écouter, chérie… (silence) tu n’as pas à tout garder pour toi-

K : (le fixant) ça va aller. C’était juste un petit coup de blues…


Patrick les observait de loin. Il savait qu’elle était forte. Il la connaissait tellement bien. Il se doutait bien qu’elle n’en avait jamais parlé. Au fond, il était heureux qu’elle ait retrouvé la paix et sa joie de vivre avec Chris. C’était un garçon très bien. Il l’avait toujours su. Il savait que le lendemain risquerait d’être un jour particulièrement difficile pour elle, mais il espérait que Chris parviendrait à l’aider dans cette épreuve.

* * * * * *

Le lendemain,

Ils arrivaient main dans la main. Ben redoutait un peu la réaction de son ami. Emma fit une pression sur ses doigts pour le rassurer, puis ils suivirent le maître d’hôtel qui les conduisit à leur table. Rick était déjà là. La silhouette d’Emma était cachée par le maître d’hôtel. Il resta stupéfait en la reconnaissant. Il jeta un regard à Ben.

B : Rick-

R : (le fixant) Je comprends mieux pourquoi tu refusais toutes mes invitations !!

B : Tu voulais que je te dises quoi ?!

E : Richard-

R : Tout ce que je t’ai dit sur elle… et maintenant tu ose t’exhiber avec elle-

B : Tu va me laisser parler oui !!! (silence) Je vis avec Emma et ma fille depuis plus de 2 ans !!

R : (fronçant les sourcils) Ta fille… je-

E : Quand je vous ai rencontré à… Baltimore… Joyce avait 6 mois.

B : Je connais Emma depuis 8 ans !! C’est une histoire compliquée… je comprendrais que tu ne veuilles plus travailler avec notre société-

R : (ayant du mal à réaliser) Vous vous connaissez depuis la fac-

E : Le lycée en fait. (silence) je comprends que vous soyez choqué-

R : Tu savais que c’était elle quand je te l’ai raconté ?

B : Oui.

R : Si j’avais su…

B : Je peux te dire une chose. J’aime Emma et Joyce plus que n’importe quoi sur cette Terre et, si une personne s’avisait de les blesser, ils sauront ce que ça leur coûtera !

R : Tu aurais du me le dire-

E : (murmurant) Richard, je comprends votre gêne… mais vous n’avez rien fait de mal-

R : ça c’est vous qui le dites !

E : C’est la vérité. Vous ne saviez pas qui j’étais-

R : Parce que maintenant, je devrais me sentir soulagé de savoir qu’un de mes meilleurs amis couche avec une-

B : (agacé) Emma n’est pas comme tu la décrit. Elle est une femme et une mère avant tout.

R : Je vais rentrer ! je t’appelerais demain Ben !

Rick se dirigea directement vers la sortie du restaurant tandis que Ben soupira et jeta un regard perdu à Emma.

* * * * * *

Karine descendit les escaliers quand elle entendit sa voix. Elle déglutit difficilement et continua sa descente en baissant la tête. Elle respira un bon coup et se composa un nouveau visage en relevant la tête. Elle croisa immédiatement ses yeux. Il s’approcha d’elle et l’enlaça naturellement. Elle lui rendit son étreinte et ils se détachèrent lentement après quelques minutes. Elle sentait son regard et faisait en sorte de ne pas le croiser. Elle le prolongea alors sur Lucas qui s’avançait vers elle.

L : Bonjour Karine…

K : (souriant) Salut p’tit monstre !

L : Je suis pas un monstre !! papa dit que je suis un ange… comme ma maman…

K : (souriant) Il dit ça papa ?!

L : Oui. Et même que je lui ressemble beaucoup…

Karine lui sourit et embrassa le petit garçon. Plus de 2 ans qu’elle ne l’avait pas vu. Ça lui avait paru une éternité. Elle jeta un regard à Fred qui lui souriait tendrement.
Il partit jouer quelques minutes plus tard. Elle l’observait à la dérober tout en écoutant Frédéric.

K : Merci de prendre soin de lui-

Fr : (murmurant) C’est normal… (silence) Il est fantastique… enfin, il a de qui tenir pour ça !

K : Tu ne lui as encore rien dit ?

Fr : Je ne suis pas le seul à décider.

K : C’est toi qui prend soin de lui tous les jours. Pas moi…

Fr : (doucement) Je ne verrais aucun mal à ce que tu passes du temps-

K : (murmurant) Je ne peux pas rentrer dans sa vie comme ça-

Fr : (doucement) Je vois… (silence, murmurant) il a besoin de sa mère, Karine…

K : (soupirant, le fixant subitement) Je ne suis rien pour lui !! je l’ai abandonné-

Fr : (la fixant) Tu ne l’as pas abandonné ! Moi, je le sais. (silence) Tu as eu peur ! tu étais effrayé à l’idée d’être mère si jeune. Tu étais traumatisé par ce qu’il t’est arrivé… (silence) je te connais et je sais que Lucas est ton rêve le plus précieux. Je me trompe ?

K : (murmurant) J’ai quelqu’un dans ma vie Fred…

Fr : Je sais. Papa me l’a dit.

Karine soupira et posa sa tête sur son épaule.

Fr : Profites qu’il soit ici pour passer du temps avec lui-

K : pour que je souffre encore plus de la séparation !! Non merci !!

Fr : Ohh pitié Karine !! Tu vas pas commencer !! (silence) Tu détruis sa vie et la tienne en l’éloignant de toi comme ça !!

K : (le fixant) T’as pas de leçon à me donner !!

C : Karine ?

K : Chris…

Chris s’avança doucement, et regarda suspicieusement Frédéric.

K : Je te présente Fred… Fred – Chris, mon petit ami-

Fr : (léger sourire) Enchanté-

C : (lui serrant la main) Ravi de te connaître. (fixant Karine) T’es sûr que ça va ?

K : (jetant un bref regard à Fred) Oui. J’ai… j’ai besoin de prendre l’air…

Chris la regarda partir. Il ne supportait pas quand elle agissait ainsi. En même temps, il pouvait rien faire tant qu’elle ne serait pas prête à lui parler. Il la regarda sortir puis s’avança doucement de Lucas.

Frédéric le regardait faire. Il semblait être à l’aise avec les enfants. Il parlait doucement, avec sérénité. Puis lentement il sortit de sa rêverie, en entendant Lucas rigoler. Il réalisa que Lucas qui était un garçon très réservé et méfiant avait vite noué un lien avec Chris. Une crainte naquit au creux de son estomac en pensant qu’il était en train de lui prendre son rôle. Il sentit un regard sur sa nuque. Il ne se retourna pas puis, il la vit se rapprocher de Chris et Lucas.

K : Alors p’tit monstre !! tu t’amuses bien ?

L : Ouais !! Chris, il est génial !! il connaît plein de tour de magie.

C : Et oui, je sais faire des tas de choses avec mes 10 doigts…

K : (souriant) J’en ai jamais douté !

Karine les observa un instant tous les deux puis quelques minutes plus tard, Karine et Chris se retrouvèrent seul dans le jardin. Un long silence s’installa puis, alors qu’elle s’avançait près d’un chêne, il lui murmura quelques mots.

C : Il a ton sourire et cette même peur… que toi.

K : (se stoppant) De quoi tu parles ?

C : Karine, je suis pas aveugle. Lucas est ton fils, non ?

J'aime pas Keith!!! mdr nan c'est vrai ? moi je te dis

Spoiler:

mais je suis encore dans le mystère total là!!! help me!

La suiteeeeeeeuh

Patate

Voui comme d'hab' j'ai eu une idée de génie ^^

donc la suite

**********

Chapitre 25

Elle ne savait pas comment lui parler de ça. Tout était encore si confus dans son esprit. A chaque fois qu’elle y pensait, son cœur se déchirait et les larmes envahissaient son visage. Elle se tourna lentement vers lui. Il fit les quelques pas restant et la prit rapidement dans ses bras, sans ajouter un mot de plus.

C : (murmurant) Shttt… tout va bien… chérie, ne pleure plus… tu es en sécurité…

Elle explosa en sanglot dans ses bras. Il espérait qu’elle lui parlerait dès qu’elle sera prête. Sa main glissa dans son dos dans un va et vient régulier, la rassurant lentement. Elle parvint à se calmer, une dizaine de minutes plus tard.

K : (murmurant, entre deux sanglots) Chris…

C : Hummm…

K : Pardonnes moi…

C : (murmurant) Tu as vécu avant de me rencontrer… et c’est normal. Ne t’excuses pas.

K : J’ai tué notre enfant-

Chris se détacha et la força à le regarder.

C : Si tu n’avais pas fait ça, nos vies seraient différentes… tu n’aurais pas fait les Beaux Arts et je ne travaillerais pas à l’hôpital. (silence) je suis fier de toi, Karine… je t’aime…

K : (murmurant) T’as tout de suite su pour Lucas, non ?

C : (doucement) Oui. Il a suffit que je le vois sourire et que je vois son regard pétillant.

Un long silence s’installa. Elle voulait lui dire mais ne savait comment faire. Elle soupira longuement puis se jeta à l’eau, toujours blottit dans ses bras.

K : (murmurant) Ma mère a adopté Fred quand j’avais 5 ans. Il avait 2 ans de plus que moi. (silence) On s’est toujours très bien entendu. A 15 ans, j’ai eu une adolescence un peu difficile. J’avais toujours été très proche de Fred… voir trop proche pour certain. (silence) un soir, j’avais décidé de rentrer avant lui et j’ai prit un raccourci. Je le prenais tout le temps avec lui alors j’ai pas fait attention… un groupe de jeunes m’a suivit jusque dans une ruelle. Ils étaient 4 et ils m’ont… enfin… (silence) ils ont abusé de moi… (silence) C’est Fred qui m’a trouvé dans la ruelle, 2 heures plus tard.

Chris l’enlaçait un peu plus fort, se doutant qu’elle avait besoin de faire une pause.

C : (murmurant) T’es pas obligé de tout me raconter maintenant-

K : (ne l’écoutant pas) J’étais tétanisée. Je ne l’ai même pas reconnu quand il s’est approché de moi. (silence) J’ai eu peur, je me suis débattu. C’est seulement quand j’ai reconnu sa voix, un long moment plus tard, que je suis parvenu à me calmer. (silence) Il m’a aidé pour rentrer à la maison. Il m’a fait prendre une douche. Il m’a protégé, il s’est occupé de moi comme l’aurait fait un frère… (silence) Du moins c’est ce que je pensais… deux mois plus tard, je me rendais compte que mes sentiments pour lui se développaient. J’étais amoureuse de mon frère. (silence) On a essayé de repoussé nos sentiments mais… un jour que nos parents étaient sortis… on n’a pas pu résister… (dans un souffle) Lucas est son fils.

C : (murmurant) Il ne sait pas que tu es sa mère ?

K : Non. A partir de ce jour, j’ai pété les plombs. (silence) J’ai fait beaucoup de conneries… après la naissance de Lucas, j’ai eu la trouille de ma vie. Je devenais mère et je ne savais pas comment m’y prendre. (silence) Ça empirait de jour en jour… alors pour la sécurité de Lucas, Frédéric a quitté la maison avec lui. Ainsi je me retrouvais seule avec mes parents… (silence) jusqu’à ce que je te rencontre et que j’avorte… j’avais complètement oublié Lucas et Fred…

C : Ton esprit était resté bloqué sur eux et tu les avais inconsciemment rayé de ta mémoire. (silence) Mais ensuite, pourquoi tu m’en a jamais parlé ?

K : Je ne savais pas comment tu réagirais. Je t’avais déjà enlevé le droit d’être père une fois. Je craignais que tu me repousses.

C : (murmurant) Chérie… je suis incapable de te repousser. Plus j’essaye, moins j’y arrive. (silence) Tu veux pas lui dire ?

K : (relevant la tête et le fixant) je ne sais pas quoi lui dire… c’est un enfant et…

C : (murmurant) Et tu es sa mère. (silence) Laisses ton cœur parler. Il est une partie de toi…

K : (le fixant) Tu restes ?

C : (souriant) Bien sur…

Ils se levèrent ensemble puis, un bras autour de sa taille, ils rentrèrent dans la maison tandis que Lucas et Fred jouaient aux cartes.

10 minutes plus tard,

Il était dans ses bras. Elle ne parvenait plus à se résoudre, de le lâcher. Fred sourit en la voyant avec leur fils. Il avait toujours craint ce jour précis. Il savait qu’elle aimait profondément Lucas mais elle était bloquée par ce passé. Entre son agression et leur histoire. Il réalisa que Chris avait dû être très convaincant et patient pour parvenir à un tel résultat. Il s’approcha doucement de lui.

Fr : (murmurant) Merci beaucoup…

C : (souriant) De rien. Ça faisait trop longtemps qu’elle supportait un poids trop lourd pour elle… (silence) Lucas est son portrait craché… j’espère juste qu’il a pas hérité de son caractère-

Fr : (petit sourire) Je suis au regret de vous décevoir… (silence) je suis étonné que vous le preniez aussi bien, surtout avec ce qui s’est passé entre vous-

C : Karine est exceptionnelle. (silence) je suis persuadé que c’est son agression qui est la source de sa réaction post natale.

Fr : Les médecins n’ont jamais voulu se prononcer sur ce sujet.

C : Elle a toujours été fragile… (silence) il m’a fallut du temps pour la comprendre. Il y a certains détails qui ne trompent pas. (silence) J’ai fait 6 mois de coma suite à un accident. Elle passait ses jours et ses nuits à mes cotés, de peur que je disparaisse… en sachant qu’elle a les hôpitaux en horreur.

Fr : Oui… c’est depuis son accouchement. Elle a toujours refusé de remettre les pieds dans un hôpital…(murmurant) Je suis vraiment heureux pour elle… pour vous deux… (silence) elle mérite d’être heureuse-

C : (murmurant) Merci.

Elle les vit discuter. A vrai dire, elle n’aimait pas trop ça. Elle se leva alors que Lucas partait jouer au salon. Elle les regarda tous les deux puis fixa Chris.

K : (le fixant) Vous parliez de moi, non ?

C : (petit sourire) Où tu vas chercher ça !!

K : Chris ??? (il ne répondit pas, elle se tourna vers son frère) Fred ??

Il s’approcha, l’embrassa sur la joue, lui murmura quelque mots puis elle regarda Chris suspicieusement alors que Frédéric s’éclipsait.

C : (étonné) Quoi ??

K : (murmurant) Rien… (silence) enfin… il t’a dit quoi ??

C : (souriant) Rien que je ne sache déjà… (silence) quand je vois Lucas, ça me donne des idées-

K : (murmurant) Chris… (silence) T’as pas peur que j’ai la même réaction, si je tombe enceinte ?

C : (doucement) Non.

K : je risque de te blesser et de tout détruire entre nous-

C : (murmurant) je suis certainement celui qui te connaît le mieux… je sais que si on avait un enfant aujourd’hui, tout serait différent. Tu ferais n’importe quoi pour cet enfant. (silence) Ton instinct maternel parlera de lui-même et tu ne te posera même pas la question si tu fais ce qu’il faut ou non… (silence) je t’aime Karine et ce bébé on l’aura… peut être pas tout de suite, mais on l’aura…

Elle se blottit dans ses bras. Il resserra son étreinte. Elle avait juste besoin d’être rassuré. Il cernait beaucoup mieux ses craintes et il savait qu’elles prenaient souvent le contrôle. Il lui murmura quelques mots rassurant puis déposa un baiser dans ses cheveux avant qu’une petite voix le surprenne.

Il passa une main sur le visage de Karine et tout deux s’accroupirent à la hauteur de Lucas.

L : Pourquoi tu pleures maman ?

K : (effaçant ses larmes et souriant) C’est rien mon cœur… maman est heureuse que tu sois là-

L : Je pourrais aller avec toi-

Fr : (s’approchant) Tu sais que maman ne vit pas ici. (silence) mais si tu veux… tu peux rentrer avec elle-

K : (le fixant) Fred-

Fr : C’est la fin de l’année Karine. Il n’y a aucun risque… et puis tu es sa mère… vous avez besoin de passer du temps ensemble.

K : Tu n’es pas obligé-

Fr : (souriant) Je le veux… (silence) je pensais rentrer à LA en septembre-

K : Oh… donc-

Fr : Garde le avec toi. Je vais m’occuper du déménagement… et si tout va bien, on se retrouve dans quelques semaines là bas-

K : Mais je-

Fr : (la fixant) J’ai confiance en toi. Je sais que tu prendrais très bien soin de lui…

Son regard se posa sur son fils. Il lui expliqua comment ça allait se passer puis Fred partit et enlaça longuement sa sœur et son fils avant de rentrer chez lui. Il échangea quelques mots avec Chris puis quitta la maison après un dernier regard avec Karine.

* * * * * *

Il se repassait une nouvelle fois toutes les images qu’il avait récemment vu. Son esprit tournait à plein régime, il y avait plusieurs personnes dont un visage qui revenait sans cesse. Il était persuadé que cette personne avait une grande importance dans sa vie.
Il soupira et tourna la tête quand il sentit Adam s’accrocher à son jean. Il le prit dans ses bras en souriant.

Cr : Et toi, mon grand… Tu pourrais pas m’aider un peu…

M : Tu fais quoi aujourd’hui ?

Il tourna la tête et vit Maya se rapprocher.

Cr : Je dois retourner à la CIA et aller voir Julian-

M : (agacée) Donc je vais rester enfermée ici à t’attendre-

Cr : (murmurant) Chérie-

M : Arrête Craig !! tu sais que ça m’énerve de devoir rester à rien faire comme ça !! je veux qu’on passe du temps ensemble… (silence) j’ai le sentiment qu’il n’y a que TA vie qui compte !!

Cr : C’est faux et tu le sais. Je dois le faire…

M : (soupirant) De toute façon, peu importe ce que je dirais, tu feras ce que tu veux !!

Elle prit Adam des bras de Craig et se dirigea dans la cuisine pour faire manger Adam, tandis que Craig se passait une main nerveuse dans les cheveux en soupirant.

* * * * * *

Elle était dans la cuisine avec sa fille et Lucas, qui prenait son petit déjeuner.

F : (timidement) Tu as parlé avec ton frère ?

K : (murmurant) Ouais… (silence) il compte emménager à Los Angeles.

F : Ah bon ?

K : Il ne m’a rien dit de plus… à part le fait qu’il me laisse Lucas jusqu’à ce qu’il vienne…

F : (silence) Chris à l’air de bien le prendre-

K : Maman, je veux pas en parler.

F : Tu dois en parler avec quelqu’un-

K : Je le fais… (silence) je veux pas que tu crois que je ne tiens pas à tout te raconter mais… ma relation avec Chris est beaucoup plus profonde qu’auparavant. Certaines choses nous ont endurcis. (silence) j’ai une confiance aveugle en lui maintenant… et il me comprend.

F : Même moi j’ai du mal à comprendre ton lien avec ton frère alors ça m’étonnerait que Chris-

K : (la fixant, agacée) Tu n’as aucun droit de juger Chris !! (silence) Mon histoire avec Fred est du passé… il sait que j’aime Chris-

F : (doucement) Certes… mais je ne l’ai vu avec aucune femme-

K : (murmurant) Je l’ai privé de sa jeunesse !! il a été père à 18 ans !! on n’avait jamais imaginé qu’on puisse tomber amoureux l’un de l’autre…

F : Je sais tout ça chérie mais-

K : La discussion est close maman !!

* * * * * *

2 semaines plus tard,

Elle lui tenait la main comme tout parent le ferait. Ils sortaient tous les 3 de la salle d’embarquement quand elle l’aperçut au loin. Elles se sourirent et Karine s’avança vers elle avec Chris et Lucas.

Emma la regarda suspicieusement avant de s’accroupir à la hauteur de Lucas, qui était devenu méfiant soudainement. Il resserra la main de sa mère qui se mit également à sa hauteur.

K : Chéri, je te présente Emma… c’est mon amie. Tu verras elle est gentille et elle a une petite fille-

L : (fixant Karine) J’aime pas les filles !!

K : (souriant) ça m’étonnerait que tu restes longtemps de cet avis…

Lucas observa sa mère un instant puis se tourna vers Emma.

L : Bonjour Emma-

Emma lui sourit et déposa un baiser sur sa joue. Elle jeta un coup d’œil à Karine qui restait silencieuse. Chris arriva au même moment alors qu’il était partit chercher leurs bagages. Il enlaça Emma en souriant.

E : (petit sourire) Vous êtes une vraie petite famille maintenant !

K : (la foudroyant du regard) Emma, tu tiens à te faire égorger tout de suite ?

E : (souriant) T’oserais jamais !

Chris sourit de les voir de nouveau se chamailler. Il appela Lucas et tous les 4 se dirigèrent vers la sortie de l’aéroport.

E : Toi, t’as des tas de choses à me raconter !!

K : (souriant) Pas spécialement-

E : Tu vas pas me dire qu’en un mois, tu es tombé enceinte, que ce petit bonhomme est né et que maintenant c’est un petit garçon de 8 ans-

K : 9… il a 9 ans.

E : Karine !

K : je t’expliquera ça… plus tard…

Chris souriait de les entendre parler. Ça faisait déjà un moment qu’il n’avait pas vu Karine aussi détendu avec Emma. Une dizaine de minutes plus tard, ils arrivaient chez eux. Lucas ne lâchait pas Karine, ce qui faisait sourire Emma. Elle lui fit visiter la maison tandis qu’Emma déchargeait la voiture avec Chris.

E : (petit sourire) Tu me l’a transformé en mère au foyer !!

C : (souriant) si seulement… (silence) T’as des nouvelles d’Ally ?

E : (murmurant) Euh… oui… (silence) Keith l’a rejoint à Londres.

C : Oh… (murmurant) Je savais pas qu’entre eux-

E : T’es pas le seul… (silence) elle n’a pas complètement tort. Bryan est présumé mort maintenant… elle doit recommencer à vivre… sans lui.

C : (soupirant) Ouais… ils méritaient d’être heureux ensemble-

E : Hummm… (silence) Donc Lucas-

C : (souriant) Emma je t’adore… mais ce sujet… c’est à Karine de t’en parler. (silence puis la fixant) Ne te braque pas si elle décide de ne rien te dire… c’est encore douloureux pour elle.

E : (murmurant) Mais elle va bien, non ?

C : Oui… (silence) Tu la connais, elle a ses coups de cafards.

E : (doucement) Je sais ce que c’est…

Ils déposèrent les valises dans l’entrée puis se rendirent dans la cuisine pour boire un verre. Chris s’éclipsa une heure plus tard, laissant Emma seule avec Karine.
Elles étaient sur la plage, Lucas jouait devant elles. Karine ne le lâchait pas des yeux tandis qu’Emma observait son amie.

E : Je doute que Chris soit son père…

K : (baissant la tête) Il ne l’est pas… (silence) J’ai eu Lucas, je venais juste d’avoir 16 ans…

E : (fronçant les sourcils) Pourtant je t’ai pas vu enceinte-

K : J’ai prit peu de poids pendant ma grossesse et puis… j’ai accouché fin août…

E : (réalisant) C’est l’année où t’as reprit les cours en retard… t’avais parlé d’un séjour en hôpital-

K : Ouais… je l’ai abandonné.

E : (fixant Lucas) Il semble bien aimer Chris.

K : (souriant) Ouais… Chris fera un père exceptionnel-

E : Tu lui en as reparlé ?

K : Maintenant que j’ai Lucas… (silence) j’ai besoin de me rapprocher de lui… mais avoir un autre enfant, qui plus est avec Chris… je sais pas… je crois que ça se passera bien.

E : Je l’espère pour vous. (silence) Et… son père ?

Karine ne répondit pas et baissa la tête. Emma comprit que c’était beaucoup trop tôt. Elle passa un bras autour des épaules de son amie en lui murmurant quelques mots.

* * * * * *

Le cube avait disparu de la CIA avant que Craig puisse le voler. Il ne revint plus à la CIA. Syd qui s’était renseignée sur lui avait découvert, qu’il n’existait aucun agent Andy McCallaway. Avec Vaughn, ils étaient au point mort. Les recherches sur le cube stagnaient et à vrai dire cette enquête ne les intéressait pas vraiment. Ils étaient toujours intrigués par cet agent fantôme.
Vaughn était partit en mission tandis que Syd était à la coordination. Vaughn devait récupérer une puce dans le coffre fort d’un musée italien. Seulement, visionnant une caméra, il s’aperçut qu’il n’était pas seul. A deux dans un bureau pour une seule puce, un combat s’engagea rapidement. Vaughn était à visage découvert tandis que son adversaire portait juste une cagoule où l’on ne pouvait voir que ses yeux. Vaughn était de plus en plus intrigué. Après quelques minutes, il parvint à lui retirer sa cagoule et instantanément il se figea quelques secondes. Temps suffisant à son adversaire pour le mettre à terre. Ce dernier récupéra la puce et disparut dans la nature.

Sur les nerfs, il rentra à Los Angeles. Il avait inventé une histoire à Kendall afin d’expliquer l’échec de la mission. Syd l’attendait dans son bureau. Elle n’avait pas été dupe et savait que l’échec de la mission était dû à autre chose. Elle observait les photos de leur couple ainsi que de leur fils quand elle l’entendit refermer la porte. Elle n’avait pas bougé et sentait son regard insistant.

V : Je pensais que tu serais rentrée.

S : Non. (le fixant) Tu as été inconscient pendant presque 10 minutes-

V : (murmurant) je l’ai vu-

S : Qui ??

V : C’était Bryan…

S : Bryan ?? tu es sur ?? parce que-

V : Syd, il avait changé mais c’était lui !! (soupirant) je dois le retrouver-

S : (murmurant) Si tu dis vrai… ça signifie qu’il a été reconditionné. (silence) Le retrouver va être une mission impossible-

V : Je sais… (murmurant) Sauf si… (silence) visiblement ses employeurs sont intéressé par Rambaldi… il faudrait faire circuler une fausse info et-

S : Et on l’enlèverait…

V : Oui-

S : Pour que ça fonctionne, on va devoir en parler à Kendall.

V : (la fixant) Hummm…

S : Ne me regardes pas comme ça !! (soupirant) Pourquoi tu me refiles toujours le sale boulot !

V : (souriant) Parce que tu es la personne la plus convaincante que je connaisse !

Il s’approcha doucement d’elle et l’embrassa tendrement puis un moment plus tard, ils se rendirent dans le bureau de Kendall pour mettre leur plan à exécution.

* * * * * *

3 semaines plus tard,

Karine était assise sur la véranda. Lucas dessinait à coté d’elle. Elle pensait à sa vie avec Chris et leurs projets ainsi qu’aux vacances qu’elle venait de passer avec lui. Elle fut distraite par la sonnerie de l’entrée. Elle jeta un coup d’œil à Lucas qui dessinait toujours. Elle se leva et partit ouvrir. Elle resta un instant surprise par sa visite. Toutefois, elle se doutait bien qu’il finirait par venir. Elle le fit entrer et quelques minutes plus tard, il se retrouvait avec Lucas sur ses genoux. Il l’observait à la dérobée tout en parlant avec son fils.

Fr : (doucement) ça se passe bien entre vous, on dirait…

K : (le fixant) Où tu veux en venir ?

Fr : Détends toi… je veux juste dire que vous sembler bien vous entendre.

K : Oui…

Un long silence s’installa et Karine partit se réfugier dans la cuisine. Fred échangea quelques mots avec son fils puis la rejoignit.

Fr : Je suis toujours ton frère. Tu peux me parler-

K : (le fixant) Arrête tu veux !

Fr : (fronçant les sourcils) Quoi ?

K : Arrête d’être aussi gentil !! compréhensif !! protecteur !!

Fr : Je vois… T’as parlé avec maman-

K : Non. Maman m’a parlé, c’est différent !

Fr : Ecoutes… je sais que cette séparation a été douloureuse pour toi-

K : (soupirant) Je sais comme moi qu’il n’y avait aucune autre solution… mais (silence) maman dit que tu n’as eu personne-

Fr : (murmurant) Maman ne sait pas tout. (silence) je t’aime plus que comme un frère et on sait tous les deux que nos sentiments ne disparaîtront jamais… mais en aucun cas, je veux te rendre malheureuse. (silence) Chris est un type formidable. Tu n’as pas à culpabiliser par rapport à notre histoire. Je suis ton frère et je t’aimerai toujours… (silence) Ne t’inquiètes pas pour moi. Je m’en sortirais.

K : (murmurant) Tu es sûr que ça ira-

Fr : sois heureuse… c’est mon souhait le plus cher, Karine.

Il lui sourit et l’enlaça naturellement. Elle se raccrocha à lui pendant plusieurs secondes puis une voix les força à se détacher.

E : je vais finir par croire que tu les collectionnes !

Elle se détacha de Fred puis baissa la tête un instant avant de jeter un coup d’œil à Emma qui s’approchait.

K : Fred – Emma… Emma – Fred-

F : (souriant) Enchanté-

E : (petit sourire) Salut…

F : (à Karine) Je vais vous laisser… je t’appelle plus tard pour-

K : (murmurant) Ouais…

Karine le regarda partir, tandis qu’elle sentait le regard insistant d’Emma.

E : (petit sourire) T’as toujours bon goût !

K : (soupirant) Emma, fermes là !!

Karine sortit sur la véranda où était toujours Lucas. Elle s’installa à coté de lui et quelques secondes plus tard, Emma la rejoignit.

E : Tu vas pas me dire que je t’ai vexé ?!!

K : Il ne s’agit pas de ça. Je ne veux pas entendre parler de Fred comme ça-

E : Fred… (silence) J’en conclu que vous vous connaissez depuis longtemps et-

K : (énervée) Et rien Emma !! (la fixant) J’aimerais assez que tu arrêtes de jouer les fouineuses sur ma vie privée !! surtout quand je te dis que j’ai pas envie d’en parler !!

E : (murmurant) Au moins c’est clair… (se levant) Quand tu te seras calmée et que tu voudras parler, tu sauras où me trouver !

Emma la planta ainsi et quitta la maison. Karine se mordit la lèvre inférieure et soupira d’avoir été si directe avec Emma. Elle observa son fils qui dessinait tranquillement.

L : Maman… Pourquoi papa, il vient pas vivre avec nous ?

oulalala!! je me demande

Spoiler:

j'ai peur j'avoue! je le sens pas, désolée!mdr

J'ai beaucoup aimé ce chap!! très bien écrit!!!

J'aime tjs autant Lucas! Il est trop so cute!!

Spoiler:

Kissouille mon emma d'amour!

Je savais que tu adorerais !! d'abord tu m'aimes tout court!! mdr

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Chapitre 26

Chris marchait dans la rue quand il aperçut Emma au loin qui sortait de chez lui. Elle lui parut immédiatement en colère et il en fut assuré en la voyant shooter dans une poubelle sur le bord du trottoir. Il s’avança vers elle.

C : Elle t’a envoyé promener, à ce que je devine.

E : Ouais… elle a un sérieux problème ta copine !! C’est tout juste si elle m’a pas foutu à la porte !!

C : Emma, laisses lui du temps. (silence) je ne dis pas ça pour la défendre mais… elle commence juste à faire face à la réalité. Elle est encore effrayée à l’idée d’être mère…

E : (agacée) Justement !! s’il y a bien quelqu’un qui peut la comprendre-

C : (la fixant) Je suis d’accord avec toi… mais tu la connais… (silence) je lui parlerais. Je sais que tu seras toujours là pour elle.

E : (murmurant) Dis lui bien de m’appeler si-

C : (la fixant) Elle t’appellera.

Chris lui sourit et enlaça son amie qui s’inquiétait de plus en plus pour Karine. Emma se détacha puis sourit à Chris avant de se rentre à la société où Ben avait une réunion avec son père.

* * * * * *

Craig avait pensé à la possibilité qu’Allyssa se soit mariée. Cette hypothèse le dérangeait fortement car ça débouchait sur une voie sans issue. Il repensa alors à la CIA. Elle devait trouver un moyen d’y pénétrer. Y étant déjà parvenu une fois, il supposa qu’y retourner ne serait pas difficile. Il devait toujours ramener le cube mais ce dernier avait été récupéré par une organisation terroriste connu mais qui se révélait invisible. Son téléphone à la main, il l’observait. Il ne connaissait qu’une seule personne capable de l’aider dans sa quête. Néanmoins il savait que cette dernière ne ferait rien tant qu’il n’y aurait pas de récompense au bout.
Il n’en pouvait plus, cette enquête le menait à bout. Il soupira et marmonna des mots incompréhensibles avant de finalement reprendre son téléphone et composer le numéro. Il patienta 2 sonneries avant d’entendre le déclic.

Cr : C’est moi. Retrouves moi à l’endroit habituel dans 15 minutes.

* * * * * *

Ally rentrait d’une séance photo. Elle était parvenue à finir tôt mais c’était en compensation de dîner avec un des modèles. Elle se doutait bien que ça n’enchanterait pas Keith mais elle n’était pas non plus mariée avec lui. Elle pensa alors qu’il devra accepter ses choix que ça lui plaise ou non. Elle discutait avec le top model, Rafe Connor, en passant la porte de chez elle.

R : Je te jure, il était tout béat quand je lui ais dit qu’on faisait les prises de vues que tous les deux.

A : (souriant) Jason est un photographe talentueux-

R : Mais il t’arrive pas à la cheville !!

A : (léger sourire) C’est gentil… (silence) On ne travaille pas de la même façon. Il a tendance à se focaliser sur le mannequin… et pas sur l’ensemble !

R : (rigolant) Tu m’en diras tant ! (silence) Toi, t’aimes ton boulot… on peut pas le nier.

A : Oui… (souriant) la photo, c’est capturer l’instant et l’émotion à l’instant parfait.

Ils avancèrent dans le salon. Ally s’éloigna quelques peut pour leurs servir à boire.

R : (petit sourire) je suis sûr que t’aurais fait un mannequin parfait-

Ally baissa la tête à ses mots. Cette légère remarque fit remonter un souvenir douloureux. Elle repensa un instant à sa discussion avec Bryan, sur le job de mannequin qu’elle avait trouvé.
Elle releva lentement la tête et s’avança vers Rafe avec un gin à la main. Il réalisa qu’il avait fait une gaffe en voyant ses yeux brillants.

R : (murmurant) Je suis désolé si je t’ai blessé ou-

A : (léger sourire) C’est rien… ne t’en fait pas…

R : (doucement) Je sais qu’on se connaît peu mais… si t’as besoin de parler… je t’écouterais-

A : (léger sourire) Merci… c’est gentil.

Ils s’installèrent tous les deux dans le canapé.

R : Une rumeur circule… il paraît que tu vas rentrer à Los Angeles-

A : (soupirant) Je savais bien qu’Angie ne pourrait pas se taire éternellement-

R : (murmurant) Alors c’est vrai ?

A : Oui… (évitant son regard) C’est pas que je n’aime pas ma vie ici… mais c’est pas chez moi. (silence) Je rentre à LA dans 2 semaines.

R : (doucement) Mais t’as pas de boulot là bas, alors qu’ici-

A : Rafe… (silence) Ma famille est là bas… et… (silence) j’ai des choses à régler.

R : (souriant) Je suis sûr que tu vas aller recoller les morceaux avec un beau surfeur blond californien-

A : (rigolant) Non… j’aime pas les blond !

R : (petit sourire) Alors je suis dans le bon lot !

Ally lui sourit et posa sa main sur son bras.

R : (souriant) C’est du gâchis qu’une femme comme toi, soit encore célibataire !

A : Rafe-

Elle entendit soudainement la porte claquer et croisa le regard de Keith. Ce dernier avait le regard braqué sur la main d’Ally qui était toujours sur le bras de Rafe. Il était abasourdi et la colère s’empara de lui, s’apercevant qu’Ally lui renvoyait un regard des plus innocent.

Ke : (énervé) Surtout ne vous gênez pas pour moi !!

Ally retira sa main, soupira et se rendit dans la chambre alors que Keith avait claqué la porte en y pénétrant.

A : (agacée) ça te prends souvent ?!

Ke : (énervé) Parce que je devrais rester de marbre en te voyant fricoter avec un top model !!

A : C’est un ami !!

Ke : (énervé) Oui et après on sait comment ça fini !!

A : ça veut dire quoi ça !! Je suis pas une marie couche toi là !! (le fixant, énervée) Je ne t’ai jamais rien promis Keith !! C’est toi qui es venu !! Pour moi tout était clair depuis le départ !! Je t’avais dit de rester à LA !! Mais tu es venu !! Alors si tu ne supportes pas de me voir avec d’autres hommes, tu peux partir !! Je ne te retiens pas !!

Elle finit son monologue et inspira longuement. Elle le fixait alors que ce dernier serrait les mâchoires. Il prit son sac et le remplit de quelques vêtements. Il l’empoigna et sortit en trombe de l’appartement, toujours énervé.

Elle soupira et se passa une main sur le visage avant de retourner au salon. Elle vit alors Rafe qui paraissait plus que gêné. Elle s’avança vers lui, mal à l’aise.

R : (doucement) Je suis désolé si… (silence) Je vais y aller-

A : (le fixant) Tu peux rester si tu veux. Je pense pas qu’il revienne ce soir… ou même demain…

R : Je te croyais pourtant célibataire-

A : Je le suis… (silence) Tu veux bien m’aider à préparer le dîner ?

R : (la fixant) Bien sûr…

Ils préparèrent le dîner tout en parlant de leur travail. Ils passèrent à table. Rafe voulait vraiment en savoir plus sur elle. Elle était si secrète que ça l’intriguait.

R : (doucement) Si j’ai tout comprit plus rien… ne te retiens ici…

A : (murmurant) Ouais… (silence) je veux rentrer à LA… mais en même temps je sais que je ne devrais pas.

R : Ah bon… Pourquoi ?? tout à l’heure tu me disais que ta famille était là bas-

A : (petit rire nerveux) ma famille… ma famille ça se résume à mon cousin, mes deux meilleures amies et au cousin de mon ex ainsi que sa femme-

R : Et tes parents ? tu ne les vois plus ?

A : Ma mère est morte d’un cancer quand j’étais petite et mon père… ça fait des années qu’on ne se parle plus.

R : (murmurant) Je suis désolé pour ta mère… (silence) C’est quand même bizarre que tu sois restée proche de la famille de ton ex-

A : (murmurant) Ouais… enfin ils ont plus été une famille pour moi que mon père !

R : Et si on voyait les cotés positif ?

A : (souriant) Je reverrais Chris, Karine et Emma… et (murmurant) Ben…

R : (doucement) Il t’a fait quoi… ce Ben ?

A : (le fixant) Pourquoi toutes ces questions ??

R : Je veux juste te connaître un peu mieux-

A : Il n’y a rien à savoir sur moi, à part que j’attire les ennuis et que les personnes que j’aime le plus finissent toutes par disparaître !

R : Je suis désolé. Je voulais pas-

A : (se levant) C’est pas de ta faute.

Elle se leva et partit machinalement se réfugier dans la cuisine. Elle se passa une main sur le visage et naturellement l’image de Bryan se composa devant ses yeux.

Rafe se sentait mal. Il avait réalisé qu’il l’avait blessé et ne savait pas ce qu’il devait faire. La rejoindre et tenter de la réconforter ou alors la laisser se calmer seule et attendre ? Il patienta quelques minutes, puis ne la voyant toujours pas revenir, il s’avança dans la cuisine. Il la vit alors appuyé contre la table de travail, perdue dans ses pensées.

R : (doucement) Ally ??

A : (songeuse) Bryan ???

R : Allyssa ?

Entendant son prénom en entier, elle sortie de ses pensées et surprit le regard interrogatif de Rafe.

A : Désolée… j’étais ailleurs.

R : J’ai remarqué. C’est pas grave… (silence) Je vais peut être y aller-

A : (murmurant) Si tu veux-

R : (la fixant) T’es sure que ça va aller ??

A : (léger sourire) T’en fait pas. J’en ai vu d’autres…

Rafe lui sourit et l’embrassa sur la joue avant de quitter l’appartement. La porte se refermant, elle pu enfin laisser son chagrin l’envahir. L’image de Bryan ne l’avait pas quitté depuis le début de la soirée. Elle avait tenté de passer une soirée agréable avec Rafe mais elle était hantée par Bryan. Ne pouvant plus se retenir, elle se rendit dans sa chambre, prit le cadre sur la table de nuit avant de le serrer contre elle et d’exploser en sanglot. Après plusieurs heures, la fatigue eu raison d’elle et elle s’endormit habillée, tenant le cadre contre cœur.

* * * * * *

Il l’attendait près d’une crique, sur la plage. C’était un coin près des rochers où peut de gens auraient prit de le risque de venir. Il le vit arriver avec sa démarche nonchalante et ce petit sourire cynique sur les lèvres.

?: Besoin de mes services ?

Cr : Je veux tout savoir !!

?: Tout savoir ??? tout savoir sur quoi ??

Cr : (agacé) Ne joues pas à ça avec moi Julian !! Tu sais parfaitement ce que je recherche !! Alors dis moi tout maintenant-

J : Et en échange j’aurais quoi ??

Cr : (le fixant) Je peux te fournir le corps de Lauren… ainsi que te révéler où se trouve… ton fils !

J : Mon quoi ?? (le fixant) Tu bluffes !! Je l’aurais su si Lauren-

Cr : Vraiment ?!! (silence, le fixant) Lauren ne t’aurait jamais permit de le voir… elle aurait préféré mourir-

J : (sourire sadique) C’était bien essayé Craig !! (silence) Lauren n’aurait jamais fait ça-

Cr : Tu es trop sûr de toi Julian !! Elle t’a trompé et trahit à multiple reprise !! Tu veux peut être que je te rafraîchisse la mémoire… (silence) Tu te souviens qu’elle t’avait doublé avec McKennas-

Julian serrait les dents. Il détestait quand on salissait la mémoire de Lauren.

Cr : C’était une garce… d’ailleurs, elle est très bien où elle est !!

J : Je t’interdis de parler d’elle comme ça devant moi !!

Cr : Ah bon !! Et tu me feras quoi ?? Pour moi, ça ne changera strictement rien, je ne saurais toujours rien de mon passé… mais moi, j’ai des informations sur… Seth !

J : (agacé) Très bien t’as gagné !! Il est où ??

Cr : (avec un rire nerveux) Tu pensais vraiment que j’allais tomber dans ton piège minable. (silence) Dit moi d’abord ce que je veux savoir et après tu sauras où le trouver… ainsi que ta blonde !

J : (le fixant) Tu ne t’appelles pas Craig Stevens… mais Bryan Vaughn…

* * * * * *

Il était rentré depuis presque une heure. Il l’observait s’occuper de Lucas. Tout semblait bien se passer entre eux. Il était heureux de la voir sourire et créer un lien avec Lucas. Elle avait besoin de lui. Ils rigolaient ensemble en jouant à un jeu vidéo puis naturellement, il vint s’asseoir à coté de Lucas. Il passa une main dans ses cheveux, les ébouriffants puis sa main vint lentement frôler la nuque de Karine. Elle tourna la tête et lui sourit. Elle avait les yeux brillants. Il n’avait pas besoin d’autre chose pour savoir qu’elle était heureuse. Il lui fit un clin d’œil et murmura quelques mots à Lucas. Ce dernier lui sourit et vint s’asseoir sur ses genoux.

Karine l’observa un instant, suspicieuse.

K : Qu’est ce que vous trafiquez ?

C : (souriant) Rien… je vais juste… te mettre la raclée de ta vie à ce jeu débile !

Karine lui sourit et l’observa méticuleusement.

K : Pour ça, faudrait déjà que tu saches utiliser la manette !

C : (souriant) Chérie ! je jouais déjà au jeux vidéos comme un pro alors que tu inventais encore tes histoires de Barbie et Ken !!

K : (le fixant) Chris, c’était les Bisounours !!

C : (rigolant) C’est pareil !! (silence) Tu vas quand même te prendre une raclée !

K : (souriant) Tu peux toujours t’aligner pour m’attraper, petit coq !!

C : (la fixant) Comment tu m’as appelé ?? je crois que j’ai mal entendu, mon hystérique !

K : Chris !!!

C : (souriant) J’étais sur que tu réagirais !!

Karine le fixa puis rigola en voyant la moue de Chris, qui était des plus comiques. Lucas avait quitté le canapé en les voyant se chamailler. En fin de compte, elle s’était blottit dans ses bras, tandis que Chris jouait tout seul. Il l’embrassa sur la joue. Elle passa lentement sa main sur son torse tout en surveillant Lucas d’un œil.

K : (murmurant) T’es bien silencieux…

C : (doucement) Non… (silence) En rentrant, j’ai croisé Emma…

K : (se détachant) Je vois… c’est pas la peine de continuer ! Tu es de son avis, que je devrais tout lui dire-

C : Oui. (silence) Si quelqu’un peut te comprendre c’est bien elle !

K : Je ne veux pas lui dire !! Après elle me jugera et… (silence) Et qui me dit qu’elle voudra toujours être mon amie après ?!

C : (la fixant) Karine, Emma sait ce qu’elle perdra si elle fait ça ! (silence) C’est ton amie… ta meilleure amie… je serais toi, je ne me poserais même pas la question.

K : Elle va me mépriser-

C : Non. (silence) Elle s’inquiète pour toi. Appelles là…

Karine soupira et mit sa tête dans ses mains. Chris qui l’observait, passa une main dans son dos et murmura quelques mots à son oreille.

C : (murmurant) Tu as toujours pu compter sur elle. Laisses la t’aider… (silence, murmurant) je lui donnerais ma vie sans hésiter…

Karine se tourna subitement vers lui, suspicieuse.

K : (suspicieuse) Qu’est ce que tu sous entends ?

C : Rien… (silence) seulement que j’ai confiance en elle…

Karine baissa un instant les yeux et naturellement, elle laissa tomber sa tête sur l’épaule de Chris.

C : Tu crois vraiment qu’elle serait restée à Los Angeles, si tu ne comptais pas pour elle ?

Karine resta silencieuse. Elle réalisa qu’elle était plus liée avec Emma, qu’elle ne l’avait jamais imaginé. Elle était sa meilleure amie et même si elle était toujours sur ses gardes vis-à-vis de Ben, elle avait une confiance aveugle en Emma. Elle ne le reconnaîtra jamais en public mais pourtant, elle avait plus partagé avec Emma qu’avec n’importe laquelle de ses amies.
Elle se redressa et se leva.

K : (murmurant) Je reviens.

Elle revint une dizaine de minutes plus tard. Elle s’affala sur le canapé en souriant, alors que Chris gémissait parce qu’elle le faisait perdre au jeu.

K : C’est pas toi qui disait que c’était un jeu débile ?

C : (petit sourire) On a tous nos instants de débilité profonde chérie !

K : (souriant) « nos instants » ?? ça fait ½ heure que tu joues !! ça fait plus qu’un instant !

C : (la fixant) Pourquoi tu fais tout le temps ça ?

K : ça quoi ??

C : Me répondre, pour me contrarier et… pour qu’à chaque fois, je finisse par m’occuper de toi ?

K : (souriant) Parce que je suis ton passe temps favoris, mon cœur !

C : (souriant) Comme tu peux pas non plus t’empêcher d’avoir le dernier mot !

K : (souriant) Ça, c’est pas une découverte… d’ailleurs c’est une des choses qui te plait le plus chez moi !

C : (rigolant) ça c’est faux !! (silence) Ce que je préfère chez toi… c’est ta sincérité, ton regard qui ferait tomber n’importe quel quidam à tes pieds… ton humour parfois… débile et morbide… ta répartie, ta façon de foncer dans le tas quand t’es énervée… enfin tout… je t’aime tout simplement pour tout un tas de raison… mais je t’aime par-dessus tout, parce que tu sais rester toi… en toutes circonstances.

K : (murmurant, le fixant) T’es le premier à me dire ça…

Elle était vraiment touchée par sa déclaration. Blottit dans ses bras, elle ne voulait en aucun cas en sortir. Elle avait entrelacé leurs doigts et elle les caressait doucement. Tout était calme. Elle adorait ses instants où elle se délectait de sa présence. C’était tellement rare qu’elle voulait en profiter au maximum.

K : (murmurant) J’arrive toujours pas à réaliser… qu’il va vivre avec nous…

C : (murmurant) C’est pourtant réel… c’est ton fils. (silence) Et un enfant a toujours besoin de ses parents…

K : (relevant la tête) Ils te manquent…

Chris ne répondit pas et déposa un léger baiser sur ses lèvres.

C : (la fixant) Oui… mais grâce à toi, j’arrive à avancer et à imaginer un futur où je sais qu’ils seraient fier de nous.

K : (murmurant) Je ne t’abandonnerais jamais… je t’aime Chris.

Elle reposa sa tête sur son torse alors qu’il resserrait quelque peu son étreinte. Elle l’embrassa dans le cou quand leur moment fut interrompu par la sonnerie de l’entrée.

K : (murmurant) Pourquoi faut il toujours que y’ait un clampin pour venir nous déranger !!

Chris sourit sous la remarque de Karine après qu’elle se soit redressée pour qu’il aille ouvrir. Elle le rejoignit quelques secondes plus tard.

K : Fred ?? Qu’est ce que tu fiches ici ?

Fr : (souriant) Je savais bien que je te manquais !

C : (à Karine) C’est moi qui l’ait appelé-

K : Pour quoi faire ?

C : (petit sourire) Surprise… (à Fred) T’es sûr que ça te dérange pas ?

Fr : Non. Allez y, je le garde.

Karine les regarda, exaspérée.

K : (à Chris) De quoi il parle ??

C : (souriant) Je t’enlèves… Fred garde Lucas ce soir… et nous, on va aller faire un tour…

K : Chris-

C : (souriant) Fais pas ta rabat joie et suis moi !

Il la tira par le bras en récupérant son sac et ils sortirent de la maison.
Tout le long du chemin, elle le questionna tandis qu’il éludait parfaitement ses questions.
Ils arrivait à un endroit qu’elle reconnaissait par le style des maisons. Elles étaient uniques par leurs jardins somptueux et les façades toutes identiques.
Il la mena jusque devant une maison bien précise. Ils sortirent de la voiture et il se planta devant elle.

C : (la fixant) Tu sais où on est ?

K : Bien sur. On est sur Manchester Avenue !

C : Karine joue pas sur les mots… (silence) Tu sais ce qu’i’ s’est passé ici ?

K : Parfaitement. Je suis pas encore sénile, ni atteinte d’Alzeihmer !

C : (souriant) J’avais cru…

K : (le fixant) C’est ici qu’on s’est rencontré… (silence) Emma et moi, on s’était fait de fausses cartes d’identités et on avait fait croire qu’on était à l’université. (silence) Et c’est à cet endroit même que 3 semaines plus tard, je t’embrassais ! (le fixant) Tu veux plus de détails ?

C : (souriant) ça ira. (silence) Tu sais que je t’aime… et je voudrais te demander quelque chose.

K : (le fixant, petit sourire) Pour la demande en mariage c’est non !

C : (souriant) Tu peux pas rester sérieuse 30 secondes ! (silence) J’ai eu un message de Frank.

K : (baissant la tête, murmurant) Et ?

C : Son père est malade… (murmurant) il veut me voir. (silence) Je voudrais que tu m’accompagnes.

K : (le fixant soudainement) Dis moi que je rêve !

C : Non. Je veux que tu viennes-

K : Tu peux pas me demander ça !! pas après ce qu’il s’est passé-

C : Je croyais que t’avais tourné la page et que cette nuit n’avait pas compté !

K : C’est le cas ! (silence) mais je ne veux pas le blesser encore plus…

C : (murmurant) Je comprends… (silence) je pensais pas que tu le prendrais comme ça-

K : Tu voulais que je le prenne comment ?!

Spoiler:

Kissouille ma Sydney, chapter géniale!

Chapitre 27

Elle fixa, le jaugeant, espérant qu’il finirait par comprendre sans qu’elle ait à tout lui expliquer en détails.

K : (silence, le fixant) Cette nuit avec Frank je voudrais la rayer de ma vie mais c’est impossible. Je sais que si je t’accompagne, il y aura une énorme tension entre vous deux et je ne veux pas que vous vous détestiez à cause de moi-

C : (silence, la fixant) Je voulais juste… ne pas être seul pour rencontrer… mon géniteur !

K : (soupirant) J’aimerais t’accompagner mais… (silence) c’est ton frère et je ne veux pas être le sujet de discorde entre vous. J’ai toujours adoré Frank et tu le sais… (silence) je voudrais t’aider mais… j’ai peur d’être de trop.

C : (la fixant) Je ne me vois pas rencontrer mon père… seul à seul. (murmurant) Karine, je t’en prie.

Karine le fixait. Elle n’avait pas besoin de le regarder pour s’assurer de sa sincérité. Elle savait que c’était difficile pour lui de parler de ce sujet. Ses parents, il les avait toujours admirés et avoir du faire face seul au fait qu’il était le fruit d’une relation consentante entre sa mère et son oncle, le dépassait. Il n’était pas d’un naturel à montrer ses sentiments mais les larmes qu’elle devinait dans ses yeux, n’était pas une illusion. Elle s’approcha doucement et l’enlaça.

K : (murmurant) D’accord… mais ne pleures pas, parce que sinon on sera deux !

Elle l’embrassa dans le cou, tentant de le réconforter au mieux mais l’instant fut écourter par la sonnerie de son portable. Elle se détacha et décrocha.

K : Oui… Quoi ?? Comment c’est arrivé ?? qu’est ce… on se retrouve là bas…

Elle raccrocha nerveusement et son regard rencontra celui de Chris.

C : Quoi ?

K : (abasourdit) Lucas est à l’hôpital !

C : Quoi ??!! mais… Viens, on y va.

* * * * * *

Elle passait dans un couloir quand elle vit Ben entrer dans son bureau et fermer la porte en claquant. Elle l’observa au loin quelques secondes avant de se diriger vers lui. elle frappa un coup et rentra directement. Elle se dirigea vers lui après avoir fermé la porte.

E : Hé…

B : (léger sourire) Hé toi…

E : (doucement) Ta réunion, ça a été ?

B : Ouais… (silence) Je croyais que t’étais avec Karine-

E : On s’est disputé…

B : Ohh… je vois-

E : (le fixant) Oublie ça. (silence) Qu’est ce qu’il a encore dit ?

B : (suspicieux) De quoi tu parles ?

E : Qu’est ce que ton père a dit sur moi ?!

B : Où tu vas chercher ça ?

E : Ne joues pas à ce jeu avec moi. On sait tous les deux qu’on sera perdant à ce jeu ! (le fixant) Qu’est ce qu’il a dit ?

B : Absolument rien. (silence) Il pense qu’on pourrait se servir de tes contacts à Baltimore-

E : (énervée) Quoi ??!!! Mais ça va pas !! il est hors de question que je renoue avec des personnes-

B : (la fixant) Je sais ça ! et je lui ais dit non ! (silence) je dois voir le directeur de ma succursale française. Il devrait pouvoir m’aider à décrocher de nouveaux contrats.

E : Alors pourquoi tu fais cette tête ?

B : Je connais mon père et… il a sous entendu que tu n’étais pas complètement honnête avec moi.

E : Comment ça ?

B : Il m’a dit que tu étais toujours en contact avec un certain Sébastien Béjart…

E : (le fixant) Et alors ?

B : (agacé) Et alors ??? mais c’est un de tes clients-

E : C’était !!

B : Et tu me demandes ce qu’il y a ??

E : Je ne vois pas ce que je fais de mal. Je l’ai de temps en temps au téléphone.

B : (la fixant) Et c’est… tout ?

Emma le fixa. Non ça n’était pas tout, mais elle n’était pas prête à lui révéler la vérité. Elle avait trop peur de le perdre en le lui révélant. Pourtant, elle était consciente qu’elle devrait lui avouer un jour.

E : (murmurant) Oui…

B : (la fixant) Je sais que tu ne me ferais jamais de mal volontairement mais… s’il y a quelque chose que je dois savoir… j’aimerais que tu me le dises-

E : (le fixant) Il n’y a rien Ben !

Elle le fixait toujours quand elle sentit une présence dans son dos. Elle se retourna et vit Theresa qui la fixait, gênée.
Ben se leva et vint embrasser sa sœur tandis que cette dernière observait Emma.

T : (doucement) J’aimerais te parler Emma-

E : Ok… j’arrive-

B : Emma-

E : On en reparlera plus tard.

Elle sortit sur ses mots avec Theresa. Cette dernière était très silencieuse. Pas que ça soit étonnant avec elle, mais ça attira l’attention d’Emma.

E : (doucement) Un problème ?

T : Oui… enfin je sais pas encore. (silence) Tu sais que j’ai beaucoup d’amies… surtout que les seules que j’ai me trouve trop sérieuses-

E : Je sais ce que c’est… on passe tous par là-

T : J’ai rencontré un garçon sur le campus.

E : (petit sourire) Ah… ça c’est mon rayon !

Theresa lui sourit et elles sortirent de la société. Elles se dirigeaient dans un parc puis s’installèrent sur un banc.

T : ça fait 3 semaines qu’on est ensemble et… (silence) Tu connais ma mère. Si elle apprend-

E : (la fixant) Où tu veux en venir ?

T : J’ai fait un test… et je crois que je suis enceinte.

E : (la fixant) Ouais… c’est sur que si tu dis ça à ta mère, elle t’égorge ! (silence) Je suppose que tu voudrais être sûre.

T : Oui. Je savais pas vers qui me tourner-

E : (souriant) Tu as bien fait. (silence) On va aller à l’hôpital et tu passera une prise de sang sans que ta mère soit au courant.

T : T’as des relations à l’hôpital ?

E : (souriant) J’ai des relations partout !

* * * * * *

Ils étaient arrivés depuis une vingtaine de minutes. Lucas avait été emmené en chirurgie. Karine n’avait même pas pu le voir. Elle s’était prostré dans un silence tandis que Fred se reprochait de ne pas avoir comprit plus tôt ce qu’il s’était passé. Elle était adossé à un mur, les yeux rivés vers le sol quand elle sentit une main sur son épaule. Sentant une pression plus forte sur son épaule, elle parvint enfin à faire face à la personne. Elle releva les yeux vers elle.

K : (les larmes aux yeux) Dis moi que t’as du nouveau ?!!

?: Pas encore. Ils sont toujours en train de l’opérer-

K : Tout est de ma faute !! j’aurais dû être là !!

?: Ne dis pas ça. Tu n’es pas responsable-

K : Sam !! il s’agit de mon fils !! si j’avais été une bonne mère, je ne serais-

Sa : (doucement) Tu es sous le choc. (silence) Il est entre de bonnes mains. Je ne peux pas te dire, de ne pas t’inquiéter mais… tu peux faire confiance aux médecins-

Karine se sentit soudain oppressée. Elle porta une main à sa bouche. Sam qui avait tout de suite réalisé, la mena jusqu’à une salle d’eau. Elle la fit asseoir sur une chaise, et lui passa un gant de toilette frais sur le visage.

Sa : (doucement) Respire lentement. Ça va passer… (doucement) le jeune homme dans le couloir, c’est son père ?

K : (murmurant) Oui… (silence) C’est aussi mon frère.

Sam fronça légèrement les sourcils, n’étant pas sûre d’avoir tout comprit.

K : Mes parents l’ont adoptés quand j’étais petite…

Sa : Je comprends mieux… (silence) Tu devrais essayer de parler avec lui… ça vous ferait du bien-

K : (la fixant) je vais très bien !! j’ai pas besoin de séances de psy !!

Sa : (doucement) Pourquoi faut il toujours que tu te braques quand on essaye de t’aider !!

Elle planta Karine sur ses mots, espérant que ça la ferait réfléchir. Sam retourna à l’accueil quand elle vit arriver Emma avec une jeune fille. Elles échangèrent quelques mots puis Sam mena Theresa dans une salle à l’écart. Emma aperçut Fred, ce qui l’inquiéta immédiatement.

E : (surprise) Fred ?? où est Karine ?? elle a encore fait une connerie-

Fr : (murmurant) C’est pas Karine. C’est Lucas. Il est en salle d’opération-

E : Qu’est ce qu’i’ s’est passé ?

Fr : Il a fait une crise d’angoisse… et le temps que j’arrive ici, il a fait un arrêt cardiaque…

E : (murmurant) Mon dieu !!... (silence) Où est Karine ?? et Chris-

Fr : Chris est partit se renseigner pour savoir où ils en sont… Karine, elle… elle est dans la salle de bains (lui montrant avec sa main) de cette chambre.

E : Je reviens-

Elle s’avança dans la chambre puis dans la salle de bains mais s’éclipsa rapidement en la voyant avec Chris. Il la berçait dans ses bras. Elle détestait voir son amie dans cet état mais, elle était consciente que ça n’était pas sa place pour l’instant. Seul Chris pouvait parvenir à l’aider. Elle retourna dans le couloir où Fred attendait toujours.

Fr : Comment elle va ?

E : (doucement) Elle s’en sortira. Chris est avec elle.

Fr : (murmurant) C’est vraiment un chic type.

E : Oui… (silence) Tu croyais qu’elle sortirait avec un bad boy ?!

Fr : Non… enfin… après ce qu’il s’est passé entre eux… j’avais pensé-

E : (doucement) Tu sais ?? (silence, Fred hochant la tête) Tu connais Karine depuis quand ?

Fr : (la fixant) Elle ne t’a jamais parlé de moi ?

E : Non. Elle a toujours été très discrète sur sa vie privée.

Fr : (doucement) Je suis son frère-

E : (le fixant, les yeux ronds) Son frère ??? mais depuis quand elle a un frère ?!!

Fr : Ses parents m’ont adopté quand elle avait 5 ans.

E : Oh… je comprends mieux… enfin un peu mieux…

Fred n’ajouta rien, se doutant que sa sœur n’avait rien révélé de son histoire avec lui. il se leva quand il vit au loin un médecin s’avancer. Un boule se créa dans son estomac mais le médecin passa tout droit, sans même lui jeter un regard. Il soupira, réalisant que ce dernier ne lui annoncerait pas de mauvaise nouvelle.


K : J’aurais dû être avec Lucas-

C : (murmurant) Il était entre de bonnes mains. Fred s’est toujours occupé de lui-

K : (agacée) Merci de me le rappeler !! j’avais presque oublier que j’avais abandonné mon fils !!

C : (doucement) C’est pas ce que je voulais dire. (silence) S’il y a bien une personne en qui tu peux avoir confiance, c’est lui !! petit 1) parce que c’est ton frère et petit 2) il est le père de Lucas.

K : Je refuse de le perdre Chris !!

C : (murmurant) Il est costaud. Il va s’en sortir.

Après un long moment, il parvint à la faire sortir de la pièce et ils retournèrent dans le couloir où Karine aperçut Emma pour la première fois depuis leur dispute. En un regard tout fut oublier. Karine alla l’enlacer, cherchant le soutien de son amie. L’instant suivant, elle croisa le regard de Fred. Elle se détacha d’Emma et s’installa à coté de lui avant de lui prendre la main.
Chris entraîna Emma vers la cafétéria, se doutant que Karine voulait parler à Fred, seul à seul.

Fr : (murmurant) Je suis désolé. J’aurais dû être plus attentif-

K : (doucement) Il n’y avait aucune chance que tu puisses prévoir ce qui allait arriver. Tu n’es pas responsable-

Fr : J’aurais dû le savoir !! (silence) je t’avais déjà vu faire des crises d’angoisses !! c’est de ma faute-

K : (le fixant) J’ai fait des crises d’angoisses ?

Fr : Oui… tu ne t’en souviens peut être pas… (silence) Suite à l’accident de la ruelle et… ta séparation avec Chris, quand tu as avorté…

K : (murmurant) Alors c’est de ma faute, c’est moi qui lui aie transmit ça-

Fr : C’est pas génétique. (silence) je veux que tu me pardonnes-

K : (murmurant) C’est à toi de me pardonner pour tout le mal que j’ai répandu à sa naissance…

Fr : (murmurant) Tu m’as donné une raison de vivre… (silence) vivre loin de toi était un vrai calvaire mais… j’avais Lucas pour me rappeler que tu étais toujours près de moi.

K : (le fixant) Merci de t’avoir si bien prit soin de lui.

Fr : (murmurant) C’est normal.

Il passa un bras autour de ses épaules et l’attira dans ses bras où ils restèrent de longues minutes en silence.
Emma et Chris réapparurent quelques minutes plus tard. Chris s’accroupit devant eux

C : J’ai croisé Sam. L’opération est terminée. (silence) Lucas va bien. Il est toujours sous anesthésie et il ne se réveillera pas avant plusieurs heures.

K : Alors tout va bien-

C : (soupirant) Non… (silence, les fixant) Il a un problème cardiaque. Lorsqu’il y a un afflux de sang trop important dans ses veines, la gaine éclate et il fait une hémorragie interne.

Spoiler:

j'aime toujours Bryan, disons que depuis qu'il a une abeille dans sa vie et qu'il fait des choses avec j'ai du mal, n'est ce pas?

Kissouille ma sydney

Voui je sais tu es en manque d'un certain apollon !! t'inquiètes pas il arrive ! ça te détraumatisera !! mdr

********

Chapitre 28


K : Non non non !!! pas mon fils-

C : (lui prenant la main) Chérie, Lucas va bien. (silence) il va avoir un traitement pour le renforcement de son système cardiaque. Ça va être très long. C’est un long traitement mais avec le temps et sa croissance, son état se stabilisera et ça ne l’empêchera pas d’avoir une vie normale, comme tous les jeunes de son age-

Fr : (murmurant) C’est irréversible-

C : (doucement) Ce genre de problème est… génétique-

K : ce qui signifie que l’un de nous deux-

C : (la fixant) Lors de tes hospitalisations, les médecins avaient fait des tests complets. Tu n’as rien… (fixant Fred) on doit te faire passer les tests… par précaution-

Fr : Ok-

K : (à Chris) On peut voir Lucas ?

Sam qui s’était approché, attendit quelques secondes puis Fred la suivit. Il échangea un dernier regard avec Karine, tandis qu’elle écoutait Chris.

2 jours plus tard,

Ally descendait les escaliers avec ses sacoches renfermant son matériel photo. Elle poussa la porte d’entrée du hall quand elle se retrouva face à Keith. Elle se figea soudainement.

Ke : Tu ne répondais pas au téléphone, je commençais à m’inquiéter-

A : (le fixant, froidement) Je vais très bien ! T’as pas à t’en faire pour moi !!

Ke : (soupirant) Je suis désolé, j’aurais pas dû réagir comme ça l’autre jour-

A : (le fixant) Keith, je t’aime beaucoup mais… (silence) je ne suis pas amoureuse de toi. On était bien ensemble… seulement, on est trop différents.

Ke : On peut réessayer-

A : Non Keith. Je ne pourrais jamais t’aimer. Tu ne peux avoir que mon amitié… (silence) je suis désolée. Je dois y aller, je suis déjà en retard au studio.

Il se dégagea de l’entrée et la laissa partir. Il resta là, planté comme un con. Il avait comprit qu’elle ne reviendrait pas sur sa décision. Il soupira et sortit en faisant claquer la porte.

Elle installait son matériel quand elle entendit la voix de Rafe derrière elle. Elle esquissa un léger sourire et se concentra sur sa discussion qu’il entretenait avec Jason.

J : Tu vas pas me le cacher !! tout le monde vous a vu !! tu lui tenais la main-

R : Et quoi ?? c’est pas parce qu’on se tient la main qu’on sort ensemble ! (silence) Jason, je te jure qu’il n’y a rien entre elle et moi !!

J : Shannon dit le contraire !

R : (roulant des yeux) Si je sortais avec elle, je le saurais non ?!!

J : Oui mais-

A : (se retournant, souriant) Mais quoi ??

J : Vous avez passés la soirée d’avant-hier ensemble-

A : (fixant Rafe, à Jason) Je crois que tu devrais vérifier tes sources. Rafe n’était pas avec Shannon.

R : (petit sourire) Merci Ally ! (à Jason) J’avoue que Shannon est belle, attirante… mais c’est pas mon style.

J : Pourtant… et t’étais avec qui y’a deux jours alors ??

R : (le fixant) Jason stop !!

A : (à Jason) Tu pourrais aller me chercher le filtre dans la chambre noire ?

J : Ouais…

Jason échangea un dernier regard avec Rafe et il disparut en bougonnant.
Rafe se tourna vers Ally et se rapprocha, glissant ses bras autour de sa taille.

A : Rafe…

R : Hummm…

A : (murmurant) Je pars plus tôt que prévu.

R : (se raidissant) Où ? à Los Angeles ?

A : Oui. Je rentre demain.

Rafe se détacha d’elle et planta son regard dans le sien.

R : (la fixant) Pourquoi ?? tu m’as dit que tu étais bien ici ?? tu n’as aucune raison de rentrer-

A : (le fixant) Je le dois-

R : Je pensais qu’entre nous-

A : (le fixant) Tu es un ami précieux Rafe… et tu seras toujours le bienvenu à la maison… mais j’ai une vie là bas, de la famille et des amis-

R : Tu préfères retourner dans l’anonymat !

A : Non. On m’a proposé du boulot… et là bas, c’est chez moi-

R : Et nous dans tout ça ?? et moi, tu vas me laisser-

A : (le fixant) J’ai jamais dit que tu devais rester ici.

R : (la fixant, petit sourire) Je viens avec toi.

Il la serra un peu plus dans ses bras et lui murmura quelques mots à l’oreille avant que Jason revienne.

* * * * * *

Les résultats étaient négatifs. Fred n’était pas atteint du même problème cardiaque que Lucas. Toutefois, Chris voulait trouver la provenance du problème. Après divers tests, ils comprirent que cette maladie descendait des parents biologiques de Fred. Ils étaient tous les 3 dans la chambre de Lucas, discutant. Lucas s’était réveillé la veille et il se sentait bien. Il dessinait tranquillement, ses parents l’encadrant. Chris les observa un instant tous les trois, un pincement au cœur.

Karine avait passé des heures à parler avec Lucas. Elle lui avait expliqué que d’ici quelques temps, elle partirait avec Chris, mais qu’en aucun cas, ça remettrait en cause ses sentiments pour lui et qu’elle ne l’abandonnerait jamais plus.
En fin d’après midi, Lucas s’endormit dans les bras de Karine. Chris sourit de les voir si proches.
Il s’approcha lentement d’elle et déposa un baiser sur sa tempe.

C : (murmurant) Je vais y aller. Mon service reprend dans 5 minutes-

K : (doucement) Ok… fais attention à toi-

C : (souriant) Ouais…

Il esquissa un sourire et l’embrassa tendrement. Il se détacha à regrets et quitta la chambre. Il aperçut alors Fred et Sam qui discutaient en souriant.

Fr : J’ai emménagé, y’a quelques semaines.

Sa : T’as du travail ici ?

Fr : Oui. Mon patron m’a proposé un poste ici. Et puis Lucas a besoin de voir ses parents…

Sa : Oui, ça se comprend. C’est même difficilement imaginable que Lucas soit parvenu à vivre sans Karine si longtemps.

Fr : Ouais… (la fixant) Tu travailles demain soir ?

Sa : Non-

Fr : (doucement) ça te dirait de dîner avec moi ?

Sa : Fred… je-

Fr : (petit sourire) Attends c’est pas une demande en mariage ! (silence) t’as le droit de refuser mais… ça me ferait plaisir de mieux te connaître.

Sa : (le fixant) Bon... (petit sourire) Si c’est pour mieux me connaître… c’est d’accord-

Fr : (souriant) Demain, 20 heures. Je passe te chercher chez toi-

Sa : Attends je te donne mon adresse-

Fr : (souriant) Je l’ai déjà !

Sam leva les yeux au ciel. Bien sur qu’il l’avait, Karine lui avait donné la veille. Elle sortit de la chambre et sourit en voyant le sourire éclatant de Fred, pour la première fois depuis des années. Elle s’avança vers Sam tandis que Fred passait à coté d’elle en lui murmurant un « merci ».

Sa : (la fixant) Tu files mon adresse à tous les mecs ou quoi ?

K : (souriant) Non. (silence) Il est amoureux de toi-

Sa : Dis pas n’importe quoi, on se connaît à peine-

K : Sam, c’est mon frère ! je sais ce que je dis… et il est la personne la plus douce, patiente, tolérante-

Sa : (murmurant) Tu pourras me vanter toutes ses qualités… ça n’est pas pour autant que je sortirais avec lui-

K : (petit sourire) Si tu le dis… mais tu ne le connais pas. Il a toujours ce qu’il veut.

Sam était dubitative. Elle aimait bien Fred mais de là à tomber amoureuse de lui, y’avait une marge.

K : Tu sais, Fred est quelqu’un de droit-

Sa : c’est bien ce qui me fait peur… (silence) j’ai tendance à m’enticher des bad boys… alors ça m’angoisse un peu.

K : (souriant) Je l’imagine bien en bad boy ! Il ferait un tabac en combinaison de cuir et parlant tel les zonards !!

Sa : (rigolant) T’es pas drôle !! Sérieux, t’arrives jamais à rester sérieuse-

K : je sais… que veux tu, ça a toujours été comme ça ! je dois être l’artiste la plus fantaisiste qui existe aux Etats-Unis !

* * * * * *

Il était à l’infirmerie. Ces 2 derniers jours, tout avait changé. La révélation de Julian y était évidemment pour quelque chose. A peine avait il tout apprit qu’il rentrait chez lui et l’expliquait à Maya, enfin en partie. Il avait longuement hésité à retrouver sa vie mais au fond, il savait qu’il devait le faire. Il rentra alors à la CIA, à visage découvert puis on le mena jusqu’au bureau de Kendall où Syd et Vaughn étaient présent. Ç’en suivit une très longue discussion puis il passa divers tests cliniques afin que l’agence s’assure qu’il s’agissait bien de lui. Il était toujours allongé sur le lit quand on toqua à sa porte. Il reconnut inévitablement la stature de Vaughn. Les mains dans les poches, il s’avança vers lui.

V : Je me doute que je suis une des dernières personnes que tu veux voir-

Br : Non. (silence) J’ai des tas de questions sur qui j’étais… Je suis juste… perdu. (silence) Vous écouter me raconter la vie que j’ai eu depuis la mort de mes parents… c’est pas vraiment votre travail-

V : (doucement) Rien n’a jamais été normal dans ma vie… et ça l’est encore moins depuis que j’ai rencontré Sydney puis que tu sois venu vivre avec moi-

Br : Vous disiez que j’étais à l’origine d’un changement important dans votre vie-

V : (souriant) ça me fait bizarre de t’entendre me vouvoyer à nouveau. (silence) je suis ton cousin et ton père était un homme merveilleux. (silence) Tu as su me montrer certaines choses essentielles dans la vie… comme renforcer les liens familiaux quels qu’ils soient, aspirer à un futur plus calme…

Br : (murmurant) Avoir une famille et des enfants…

V : Oui… (silence) Tu as des souvenirs-

Br : Juste des bribes. (silence) Une jeune femme répondant au prénom d’Allyssa et deux autres femmes-

V : (souriant) Oui… Allyssa, ta meilleure amie et petite amie… Karine, ta meilleure amie et la plus dévergondée, qui ne passe pas par 4 chemins pour dire ses 4 vérités… et Emma, la plus douce. Elle reste dans l’ombre des autres mais tu as toujours pu compter sur elle en cas de coups durs…

Br : (doucement) Je vivais où ?

V : Dans la maison de tes parents, sur Long Beach… tu vivais avec Ally.

Bryan se passa une main sur le visage. Ce qu’il avait toujours redouté, se trouva être la vérité.

V : (suspicieux) ça va pas ?

Br : Non… Elle va me haïr-

V : Elle t’aime trop pour parvenir à te détester.

Br : (le fixant) même en lui disant que je suis marié et que j’ai un fils ?!

V : Tu-

Br : Adam, va avoir 1 ans et demi-

V : (murmurant) Adam… comme ton père.

Bryan fixa Vaughn un instant et comprit. Même s’il avait oublié son passé, une partie de lui était toujours présente. Aussi loin qu’il se souvienne, il avait toujours voulu appeler son fils Adam, maintenant il savait pourquoi.

Br : Vous allez me garder combien de temps ici ?

V : Je pense que tu devrais pouvoir sortir d’ici quelques heures.

Br : (le fixant) Je voudrais pouvoir voir mon… ancienne maison-

V : Je… si tu veux… enfin… je pense qu’avant tu devrais voir Karine ou Emma-

Br : (le fixant) Elle ne pourront rien changer à ma vie-

S : (arrivant) Non… mais elle pourront t’aider à te reintégrer dans ta vie… et à annoncer la nouvelle à Ally.

Bryan les fixa tour à tour. Il se sentait étranger, toutefois il ressentait un sentiment étrange. Il avait confiance en eux.

Br : Je suis désolé d’avoir causé autant de soucis-

S : (doucement) Ne te tracasse pas pour ça. (silence) Et ta mémoire, elle devrait revenir d’elle-même d’ici quelques temps… mais tu devras être patient-

V : (petit sourire) Ça, ça a jamais été ton fort…

Br : (souriant) Au moins y’a certaines choses qui changent pas… (silence) j’aimerais que vous rencontriez Maya et Adam-

S : (souriant) Bien sur… (silence) Viens à la maison avec eux…

V : (souriant) Excellente idée-

Br : (murmurant) Merci…

2 jours plus tard,

Elle sortait de la voiture, remontant l’allée d’un pas sûr. Un sac à la main, elle inséra la clef dans la serrure. Elle y pénétra comme à l’accoutumée et se figea soudainement, sa gorge s’asséchant et son estomac secoué de spasme. Dans un souffle elle parvint à prononcer un mot avant de s’effondrer sur le carrelage après avoir croisé son regard.

troooooooooooooooooooop bien ce dernier énorme chapitre!!! je suis méga fan!!!

Spoiler:

Kissouille, la suite bientôt!

Ton bennichou

Excellent le cliff! je suppose que c'est moi qui tombe comme une truie sur le carrelage! ptdr!

Je vois pas qui d'autre ça pourrait être ! mdrrrrr j'adore l'expression ! ptdrrrrrr

donc j'ai la suite que je viens otut juste de finir. ^^

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Chapitre 29

K : T’as eu Ally au téléphone ?

E : Non. J’arrive pas à la joindre. (silence) J’arrive toujours pas à le croire.

K : Sydney pense qu’il peut être différent du Bryan qu’on connaissait. (silence) J’ai envie de le revoir mais en même temps-

E : (murmurant) ça te fait peur…

K : Ouais… il s’est passé tellement de choses. (silence) Et s’il ne nous reconnaît pas ??

E : Il ne peut pas… pas après tout ce qu’il a partagé avec nous.

K : (murmurant) J’en sais rien. (silence) T’as reçu l’invitation de l’université ?

E : Oui. Je sais pas encore si je vais y aller… (silence) Revoir ces personnes qui nous jugeaient si immature à l’époque… qui disait que quitter la ville c’était foutre notre vie en l’air-

K : (murmurant et fixant Lucas qui se reposait dans le canapé) On a tous réussi Emma. (silence) Tu travailles avec Ben, tu as une fille… Ally est devenue photographe, Bryan agent pour le gouvernement, Chris est médecin et même moi, la plus feignante j’ai réussi dans l’artistique !

E : (murmurant) Si on veut… sauf que moi, j’ai rien fait-

K : Qu’est ce que tu racontes !! tu bossais dans un bar, tu as une fille géniale et maintenant t’es vice présidente d’une société-

E : (murmurant) Je ne parlais pas de ça… (silence) je dois t’avouer quelque chose…

Karine l’écouta lui narrer son histoire depuis son départ de Los Angeles pour Baltimore ainsi que la vie qu’elle avait eu là bas. Sa rencontre avec Tom, leur histoire et son retour ici. Karine la fixa, surprise. Emma s’impatientait. Le regard de Karine l’insupportait et d’ailleurs elle avait toujours craint cet instant précis.

K : On a tous nos secrets… (silence) On n’est pas toujours fier de nos actions… mais moi, je suis fière de toi.

E : (troublée) Comment tu peux dire ça ?!! je me prostituais Karine !! personne ne devrait avoir à faire ça !!

K : C’est vrai… mais avec ta force, et ton envie de donner la meilleure vie qui puisse exister à Joyce, tu t’en es sortit ! (silence) Beaucoup se serait enfoncer… mais non, toi tu as relevé la tête et tu as prit un nouveau départ. (silence) Tu es modèle pour moi.

E : Arrêtes tes conneries !!

K : (la fixant) Je suis sérieuse Emma. (silence) Je suis heureuse que tu me l’ais dit. (silence) Comment l’as prit Ben ?

E : Il a été surprit… et par la suite, il a comprit. Il sait que pour rien au monde, je le quitterais… mais parfois je me sens sale d’avoir eu cette attitude envers lui.

K : Tu sais qu’en ce qui concerne Ben, je reste dubitative mais… tant qu’il te rendra heureuse, je ne m’opposerais pas à lui.

E : (souriant) Merci…

K : (souriant) C’est pas à ça que servent les meilleurs amies ??

Emma lui sourit et enlaça sa meilleure amie. Elles se détachèrent quelques minutes plus tard. Les yeux d’Emma se posèrent sur Lucas qui dormait paisiblement. Emma n’avait jamais interrogé Karine au sujet de Lucas et Fred. Elle avait toujours pensé que son amie se confierait lorsqu’elle serait prête. La chose dont elle était persuadée, était qu’elle était passée par des épreuves difficiles et en aucun cas, elle voulait remuer ses mauvais souvenirs.

Karine s’aperçut du regard qu’Emma portait sur Lucas. Emma réalisa qu’elle fixait Lucas et dévia son regard.

K : (doucement) Je sais que tu veux des réponses-

E : C’est pas mes affaires et j’ai pas à te mettre la pression pour que tu me parles-

K : (léger soupir) J’aime mon fils, quoi que j’ai pu faire depuis sa naissance-

E : J’en ai jamais douté… (silence) Je me demandais juste comment tu étais parvenu à rester loin de lui aussi longtemps. (silence) Je n’aurais jamais pu faire ça-

K : (murmurant) Une partie de moi l’avait oublié… et l’autre partie savait qu’il était en sécurité avec Fred. (silence) Il est un père fantastique… un homme merveilleux et un frère… c’est mon frère… un frère exceptionnel-

Avec de longs silences, Karine lui révéla son histoire avec Fred. L’amour qu’ils avaient partagé pendant plus d’un an. La présence de Fred ainsi que son affection, sa protection, sa patience…

Emma était surprise par son histoire avec Fred. Toutefois, elle comprenait mieux leurs attitudes et leur proximité.

E : On a tous nos secrets comme tu le disais… (silence) je crois qu’en finalité, on est chanceuse. (silence) Tu as eu une histoire compliqué avec Chris mais il t’accepte comme tu es avec ton passé. (silence) Je me demande comment réagira Bryan en nous voyant si différente.

K : (souriant) Il va se demander s’il se trouve pas dans une dimension alternative !!

E : (rigolant) Je vais dire à Chris de te supprimer les DVD de Stargate ! ça te rends encore plus dingue !

K : Non !! j’adore O’Neill !!

E : Tu m’en diras tant !! je comprends d’où tu tires ton humour tordu !

Elles continuaient de se chamailler quand Lucas qui se réveilla, vint naturellement se blottir dans les bras de Karine. Elle lui caressait lentement le visage dans une caresse rassurante quand elle l’entendit marmonner.

L : Il vient quand papa ?

K : Bientôt mon cœur… il est partit voir pour son travail.

L : Et Chris ?

K : (surprise) Chris ?

L : Oui… il m’a promit de m’apprendre le Basket, le hockey et le base ball-

K : Vraiment ??

L : Bah oui !! Chris, il est super. (silence) Dis maman, tu vas avoir un bébé avec Chris ??

* * * * * *

B : Ouais, ça te dérange pas de t’occuper du département marketing, le temps que je mette les nouvelles procédures pour la création de ton département de publication ?

Fr : Non, pas de soucis.

B : (souriant) Tu comptes rester à LA-

Fr : Oui. J’avais longuement pensé rester à Paris mais… Lucas a des besoins-

B : (murmurant) Je sais ce que c’est. (silence) je savais pas pour toi et Karine. C’est une fille bien… enfin hormis son caractère-

Fr : (souriant) C’est ce qui la rend si exceptionnelle-

B : (petit sourire) Tu l’aimes toujours ?!!

Fr : (le fixant) C’est ma sœur. C’est normal que je l’aime-

B : C’est pas ce que je voulais dire.

Fr : (le fixant) Elle est heureuse… et pour rien au monde, je voudrais qu’il en soit autrement.

B : On dit ça…

Fred lui sourit et ils sortirent du bureau pour aller déjeuner.

* * * * * *

Elle ouvrit les yeux, essayant de se rappeler les derniers évènements. Elle se redressa soudainement et ce qu’elle avait cru être un mirage, n’en était pas un. Il était là, assis dans un fauteuil, la fixant de son regard penaud. Elle ferma les yeux quelques secondes puis les rouvrant, elle se noya dans son regard vert.

A : (le fixant) Je suis en train d’halluciner, c’est ça ?!!

Br : (doucement et se rapprochant) Je sais que tout doit être confus dans… votre tête-

A : Depuis quand tu me vouvoies Bryan !!

Br : Je… (silence) Je voulais juste revoir la maison. Je pensais pas qu’elle serait occupé-

A : Je comprends rien ! Explique moi-

Br : (la fixant) j’ai été reconditionné par une organisation terroriste. Ils ont fait en sorte que j’oublie ma vie… mon passé… (silence) Et ils y sont parvenus…

A : (murmurant) C’est pas vrai… donc tu ne te souviens de rien-

Br : Si… (silence) Je me souviens de toi… de ton regard…

Ally le fixait sans trop savoir quoi en penser. La seule chose qui intégrait son cerveau, était qu’il était à coté d’elle et qu’il la regardait comme un précieux trésor. Sentir sa présence, son doux regard, ses yeux interrogatifs, lui fit monter les larmes aux yeux et sans plus attendre, elle glissa une main dans ses cheveux, savourant ce contact qui lui avait tant manqué. Elle ne put s’empêcher que toute autre partie de son corps soit en contact avec lui. Elle avait besoin de lui. Elle se promit un chose, plus jamais elle ne le laisserait sortir de sa vie.

Sous le coup de la surprise, il n’avait effectué aucun geste. Elle l’embrassait à en défaillir. Il sentait ses longues mains sur sa taille, qui s’immisçait lentement sous son tee shirt. Le contact de ses lèvres avec les siennes avait réveillés des sensations et souvenirs mais il les refoula. Ses mains sur son torse, le fit frissonner tandis que sa langue entrait en communion avec la sienne.

Par manque d’oxygène, ils se séparèrent. Elle lui avait retiré son tee shirt et il ne parvenait pas à la repousser. Son regard le hantait. Un regard emplit d’amour et blessé à la fois. Allongée sur lui, sur le canapé, elle ne voulait plus qu’il s’échappe. Elle le voulait maintenant et pour toute sa vie. Elle le caressait et l’embrassait quand ils furent interrompus par la sonnerie de l’entrée. Elle se détacha légèrement, le fixant dans les yeux.

A : (murmurant et l’embrassant) Bouges pas, je reviens…

Elle déposa un long baiser sur ses lèvres avant de partir ouvrir.
Elle fut surprise en les voyant devant elle. Elle leurs sourit et les enlaça, heureuse de les revoir. Elle les fit entrer sans un mot et alors que Bryan se rhabillait, Karine se tourna vers Ally.

K : (souriant) Je vois que t’as pas perdu de temps !

Ally la fixa un instant puis dévia le regard vers Bryan. Il s’approcha doucement, mal à l’aise.

Br : (les regardant tour à tour) Karine, la tigresse, je présume… (fixant Emma) Et Emma, l’amie fidèle qui ferait n’importe quoi pour ceux qu’elle aime…

K : Oho… j’aime pas quand ça commence comme ça ! (silence) Emma, tu prends le relais ?!

E : (doucement, fixant Bryan) Tu ne te rappelles de rien. (silence) Bon, alors je sens que la journée va être longue !

Ally se tourna vers Karine tandis qu’ils s’installaient au salon.

A : Depuis quand tu sais que-

K : ça fait 2 jours qu’on essaye de te joindre. Syd m’avait prévenu qu’il a réapparu à la CIA, y’a 2 jours. (petit sourire) Je t’imagine déjà en train de lui sauter dessus !!

A : Karine !!

K : (rigolant) Franchement c’est trop amusant !! Toi qui est si réservée… tu lui sautes dessus !! J’aurais bien voulu être une petite souris !!

A : Toi, tu vas pas vivre longtemps !!

K : (rigolant) Chris me ressuscitera et me vengera, si tu me fais du mal !!

A : (rigolant) ça fait du bien d’être à la maison. (silence) Vous m’avez manqué.

K : (silence) Pas à moi ! (souriant) je déconne…

Tandis qu’Emma expliquait en détail leurs vies à tous les 4 à Bryan, Ally et Karine continuaient de se chamailler.
Bryan se sentait de plus en plus mal. Il avait été si proche d’elle mais il ne se souvenait de rien. Il soupira puis les fixa tour à tour.

Br : (doucement) je suis désolé. Je ne me rappelle de rien… j’aimerais vraiment mais… j’ai un gros trou noir.

A : (murmurant, le fixant) Il te faut du temps. Ça finira par revenir…

Br : (murmurant) peut être…

K : (tout bas) ça a intérêt à revenir…

A : (la fixant) Quoi ?

K : Rien… je disais qu’il fallait que j’aille chercher Chris à l’hôpital.

A : Ouais, c’est ça…

Emma n’avait émit aucun commentaire. Elle connaissait Bryan et se doutait qu’il se torturait pour tenter de se souvenir. Elle le prit à part quelques minutes.

E : (le fixant) Je sais que c’est insupportable mais… (silence) Ally a toujours été là… (posant sa main sur son cœur) Tu dois passer du temps avec elle. Vous en avez besoin… tous les deux.

Br : (murmurant) Je ne vais pas pouvoir-

E : (le fixant) Si tu veux retrouver ton passé, tu n’as pas le choix.

Ally les observait de loin. Elle avait honte de l’attitude qu’elle avait eue avec lui. Elle lui avait littéralement sauté dessus. Elle ne pouvait plus se sortir de la tête son besoin d’être près de lui, contre lui. Quelques minutes plus tard, Emma les laissa, esquissant un sourire malicieux à Ally. Cette dernière roula des yeux puis elle sentit qu’il était derrière elle, elle se retourna.

A : Ecoute pour tout à l’heure-

Elle s’arrêta subitement, reconnaissant ce regard qu’elle détestait par-dessus tout. Il la regardait avec ses yeux interrogatifs et toutes les facette de son caractère. Elle était persuadée qu’au fond, rien n’avait changé entre eux. Elle lisait sa détresse dans son regard. Il était effrayé et il n’avait pas besoin de mot pour qu’elle le comprenne. Elle lui prit doucement les mains et l’enlaça. Elle s’enivrait de son odeur. Dieu qu’elle l’aimait et que ça lui avait manqué. Elle se détacha légèrement pour rencontrer son regard.

A : (murmurant) Je serais toujours là Bryan. (silence) Si tu veux qu’on parle-

Br : (le fixant) Raconte moi… ma famille… et nous…

Toujours mains dans la main, elle le mena jusqu’au canapé avant de s’y installer.

A : (doucement) Ta mère est morte quand tu étais jeune. Je l’ai pas beaucoup connu… mais ton père… (silence) il était fantastique. Vous étiez complices, très proches. Vous partagiez les mêmes idéaux. Tu lui avais dit de refaire sa vie mais, il avait dit qu’on avait qu’une seule âme sœur et que maintenant son devoir était de veiller à ce que toi tu le rencontre et que tu vives…

Br : Tu l’aimais bien ?

A : (souriant) Je l’adorais. Tous les week end, j’étais chez toi. On passait nos journées à rigoler, jouer, faire des bêtises… généralement, le samedi soir… ton père faisait un barbecue et il nous racontait des anecdotes sur son adolescence et sur ta mère. (silence) Un jour, il m’a fait promettre de toujours veiller sur toi… mais j’ai échoué. Tu as disparu-

Br : (la fixant) Je suis là maintenant-

A : (léger sourire) Ouais…

Br : (doucement) Emma disait qu’entre nous, ça a été compliqué.

A : Oui. Je m’étais marié à Ben et toi… par amour, tu t’es éloigné de moi. Et quand tu as fini par apprendre mes problèmes avec Ben, tu es venu me sauver… (souriant) Tu es mon Superman de Los Angeles ! (silence, Bryan lui souriant) On s’est mit ensemble un peu plus tard, on vivait ici… et au cours d’une mission tu as disparu…

Br : (murmurant) Tu as souffert à cause de moi…

A : C’est le destin… (silence) je suis prête à tout recommencer pour toi. La vie nous offre un nouveau départ ensemble.

Bryan la fixa quelques secondes et s’apprêta à lui répondre alors que son portable sonnait au même moment. Il évita son regard et décrocha.

Br : Allo ?... ouais, ouais… j’arrive tout de suite…

Il referma son portable et se tourna vers Ally, mal à l’aise.

A : (doucement) Un problème ??

Br : Non… non… une urgence, je dois y aller.

A : Oh… bon, alors on se revoit bientôt-

Br : Ouais… (lui donnant une carte) C’est mon adresse avec mes numéros de téléphone…

A : Bien… (les prenant) merci.

Ils étaient maladroits et ne savaient pas comment agir l’un envers l’autre. Après un dernier regard, Ally le vit disparaître par la porte d’entrée. Elle soupira en se laissant tomber sur le canapé.

* * * * * *

Elles marchaient sur un trottoir quand Karine jeta un coup d’œil à Emma.

K : Il a l’air bizarre.

E : Il est surtout perdu. (silence) Il a besoin d’être entouré et-

K : Et d’Ally.

E : (malicieusement) Tu crois qu’entre eux-

K : (rigolant) J’en sais rien… mais j’aurais bien voulu voir leurs retrouvailles !!

E : (rigolant) Je vais finir par croire que t’es en manque avec ton Chris chéri !!

K : (souriant) J’ai pas à me plaindre !

E : Pour Lucas-

K : (doucement) Il a un traitement. Si y’a pas de complication et qu’il supporte le traitement alors tout rentrera dans l’ordre d’ici quelques mois…

E : (la fixant) S’il est comme toi, je sais qu’il s’en sortira…

K : (rigolant) ça m’aurait plut qu’il hérite du caractère de Fred.

E : (rigolant) Je veux bien te croire !! parce supporter 2 Karine à la fois, ça doit pas être drôle tous les jours !!

K : (rigolant) Oui mais tu t’ennuierais si t’avais pas quelqu’un comme moi dans ta vie !

Emma leva les yeux au ciel puis regarda son amie avant de sourire. Elles continuèrent de marcher jusqu’à leur voiture puis Karine partit pour l’hôpital.

* * * * * *

Karine l’avait déposé devant l’immeuble. Elle se rendit directement au bureau de Ben. Dans les couloirs elle fut étonnée de croiser Fred. Ils échangèrent quelques mots puis elle entra dans le bureau de Ben après avoir frappé.

E : Tu m’avais pas dit que tu connaissais Fred-

B : Ouais… en fait je savais pas que c’était le frère de ta meilleure amie.

E : Qu’est ce qu’il faisait ici ?

B : C’était le directeur de la succursale de Paris.

E : Oh… donc, il va rester à LA-

B : Oui…

Il se leva et s’approcha d’Emma qui s’était assise dans un des fauteuils.

B : Emma… (silence) j’aimerais te parler de… Sébastien-

E : (soupirant) Ben, je suis pas d’humeur-

B : Et moi, j’ai le droit de savoir !!

E : Très bien ! (agacée) Qu’est ce que tu veux savoir ?

B : (la fixant) Vous deux, ça fait combien de temps ?

E : (le fixant, suspicieuse) Comment ça, combien de temps ?? il ne se passe rien entre Seb et moi ! c’est un ami-

B : (énervé) Vous ne pouvez pas être ami après avoir couché ensemble !!!

E : C’est pourtant le cas !

B : Pourtant c’est le seul avec qui tu es toujours en contact !

E : Oui… (silence, le fixant) Pourquoi tu ne me fais pas confiance ?

B : Il ne s’agit pas de confiance… je t’aime Emma. Je ne veux pas qu’on souffre-

E : (le fixant) Tu me crois assez stupide pour te tromper et ruiner notre couple ?? Ben… (silence) Tu es ce que j’ai toujours désiré !

Il était à genoux devant elle, glissant ses mains dans les siennes.

B : (la fixant) Il y a cette histoire de bébé et… (silence) j’ai trouvé qu’une solution pour que mon père t’accepte dans la famille-

E : (murmurant) On en a déjà parlé pour le bébé-

B : Oui, je sais… (la fixant, angoissé) Emma, épouses moi.

Emma l’observa. Un court instant, elle avait cru qu’il plaisantait mais la lueur qu’elle vit dans son regard, ne la rassura pas. Il était effrayé à l’idée de faire sa demande. Elle retira sa main droite de la sienne et la passa sur son visage.

E : Ben, je t’aime… (silence) mais on devrait encore attendre-

B : Pourquoi ?? Si j’ai attendu si longtemps, c’est uniquement parce que tu ne semblais pas sûr pour notre couple… (silence) mais avec cette idée de bébé, je me suis dit qu’il était temps qu’on avance-

Emma se passa une main sur le visage, fatiguée.

E : Il ne s’agit pas de nous… ou de notre amour.

Elle le regarda longuement. Réalisant qu’il ne comprenait toujours pas. Elle prit une longue inspiration puis le fixa, honteuse.

E : Je suis déjà mariée… (silence) avec Sébastien.

MON DIEU!!!! pan pan pan!! et me dis pas que tu es pas morte!!! méchanteuuuuuuuuuuuuuuuh!!!

Déjà d'une:

Spoiler:

mdrrrr c'est ça oui!!!

Bon sinon, chapter magnifique!!! kissouilleeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee je t'aimeeeeeeeeeeee (un peu)

Je le savais depuis un moment, je te l'ai déjà dit mais après avoir lu tous ces chapitres je me dis que je ne peux que le réaffirmer :



On te laisse toute seule pendant un mois et voilà ce qu'on récolte ! On devrait engager un super héro intérimaire pendant l'été pour te surveiller parce que dès que Wonder Myki et Super Clairette ont le dos tourné, Batchoupi reprend le dessus. Remarque, je m'en plein pas, c'est de l'or en barre ces chaps !!

Spoiler:

Tout ça pour dire : great chapy comme d'habituuuuuuuuuuuuuuuuuuude

Enormissime poutou ma choupi d'amour, j'ai énormément penser à toi pendant mes vacances.

chou

Dommage, t'y étais presque! mais c'était l'autre code spoiler.
La prévisualisation se faisant toujours sur fond clair, il faut relire ton message quand il est en ligne pour vérifier
Désolée.

Et j'ai modifié la couleur, vu que je me sers du bleu pour "modérer"
Gjc