Adult Time - no spoilers

bien donc jai rattrappé ma semaine de retard ! ke de rebondissements !

Spoiler:

Atention aux spoilers... Miss_Vaughn

merci Tia . T'aimes pas Ben ?? pas grave !! parce que moi je l'aimeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee et chris aussi et vaughn et... pîtètre bien bryan... (quoi que j'en aurais surement une qui me coursera pour pas que j'ai Bryan!! mdrrrrrrrr) et les petites amies... j'ai pas dit qu'elles étaient éjectées définitivement. (je sens que mes oreilles vont siffler bientôt) lol. encore merciiiiiiiiiiiiiii

à toi mon benichou d'amouuuuuuuuuuuuuuuuur ! alors déjà t'es pas sur msn et là je suis seuleeeeeeeeeeeeeeee au mondeeeeeeeeeeeeeeeeeee !!

1) Je te jure que si tu l'appeles nouveau départ 2, tu peux faire une croix sur Bryan.

2) je suis obs, tu es obs, on est obs !! ça c'est pas la découverte de l'année et d'abord, on ne l'est jamais trop !!

3) j'adooooooooooooooooore Joyce... d'ailleurs avec le com de Tia, j'ai eu une grande idée sadique... mdrrrrrrrr (je vais me faire lyncher ça va pas être long!! ) ^^

et pour finir, j'ai un chap tout chaud...

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Chapitre 14



A : (le fixant) Ecoutes… si ça te gêne ou… je sais pas, si tu veux pas… je dirais non-

Br : (la fixant) Ally, il s’agit de ta vie. Je n’ai pas le droit de t’empêcher de faire ce que tu veux parce que 1) ça serait égoïste de ma part et 2) tu as besoin de retrouver une vie normale. (silence) Alors si tu te sens capable de le faire, je ne t’en empêcherais pas.

A : (murmurant) Il est bien là, le problème… j’ai peur de ne pas y arriver.

Bryan se rapprocha et l’enlaça, déposant un baiser dans son cou.

Br : (murmurant) Tu sais quoi ?? je vais me renseigner. Je peux toujours voir si je peux te trouver un boulot honnête où tu pourras t’épanouir, ok ?

A : (se retournant dans ses bras, souriant) Merci…

Br : (murmurant) C’est rien… C’est toujours avec plaisir que je le fais… (^^ hein ma patate que j’ai raison !! mdrr)

* * * * * *

Joyce était devant les chimpanzés. Elles les observaient tandis qu’Emma et Ben étaient à quelques mètres derrière elle. Quelques minutes après qu’ils soient arrivés au zoo, leurs mains s’étaient frôler à plusieurs reprises et naturellement Emma glissa sa main dans la sienne. Elle évita son regard tandis que Ben souriait de l’initiative d’Emma. Il resserra ses doigts autour de ceux d’Emma et se rapprocha lentement d’elle.

Il observait Joyce attentivement. Il l’adorait déjà. Elle était vive d’esprit et n’avait pas sa langue dans sa poche. Il avait vite remarqué la complicité entre la mère et la fille. Il sourit puis il lâcha la main d’Emma. Il lui jeta un regard furtif et s’avança vers Joyce avant de la mettre sur ses épaules. Joyce se laissa faire, rigolant et posant ses petites mains sur les yeux de Ben. Ils s’amusèrent ainsi quelques minutes plus continuèrent de se balader dans le zoo.

Pour terminer leur journée, Ben les avait emmené sur la fête où Joyce avait pu faire des tours de manèges ainsi que manger des glaces, barbe à papa et autres. Emma et Ben ne s’étaient pas lâchés, trop heureux de pouvoir être ensemble, proches et en famille, du moins pour Emma, Ben ne sachant toujours pas pour sa fille. Ben réalisa que cette gamine était montée sur pile électrique, ils avaient passés une journée éreintante mais non, Joyce n’était toujours pas fatigué. Ils dînèrent rapidement dans un fast food puis rentrèrent.

Emma avait fait prendre une douche à Joyce puis la coucha. Elle avait pensée qu’avec la journée qu’elle avait passée, elle dormirait tout de suite mais une fois de plus, sa fille la surprit. Elle voulait que Ben lui raconte une histoire. Emma alla alors chercher Ben.

Ils étaient tous les trois dans la chambre, Ben tentant de trouver les mots pour que son histoire tienne la route. Emma souriait à le voir faire. Il se torturait les méninges pour que l’histoire plaise à la petite fille, celle-ci ne se gênant pas lorsqu’il faisait des erreurs entre les noms des personnages qu’il avait intervertit. Emma remarqua que sa fille était en adoration devant Ben. Aucun deux ne se doutait de leur lien de parenté mais sur leurs visages on pouvait lire la complicité qui était née en quelques heures.

Il termina son histoire avec un Joyce riant aux éclats et Emma qui rigolait de l’ingéniosité de Ben. Il les observa toutes les deux quelques secondes et il réalisa que toutes deux avaient le même sourire ainsi que cette lueur de bonheur dans les yeux. Il était heureux. Heureux parce que c’était grâce à lui qu’elles étaient dans cette état. Après quelques minutes, Emma et Ben embrassèrent Joyce alors que cette dernière commençait à tomber de sommeil.

Ils sortirent doucement de la chambre pour le salon. Emma s’installa dans le canapé, fixant un point invisible tandis que Ben revenait avec deux cafés. Il s’assit à coté d’elle et la fit sortir de ses pensées, posant sa main sur son bras.

B : (soucieux) Ça va pas ?

E : (léger sourire) Si si… tout va bien.

Elle pensa un instant lui révéler le contenu de ses pensées mais elle réalisa que lui avouer son lien avec Joyce risquerait d’être un choc énorme. Elle dissimula alors son malaise derrière un sourire et posa doucement sa tête sur son épaule.

E : (murmurant) Je pensais à demain…

B : (doucement) Un problème ?

E : Non. Je dois inscrire Joyce à l’école et… je dois trouver du travail-

B : (murmurant) Tu n’es pas obligée de travailler-

E : Ben-

B : Non, écoutes moi… je gagne très bien ma vie. La société familiale est en pleine expansion… (silence) Et si tu veux vraiment travailler, je peux te faire rentrer dans l’entreprise-

E : Non !! je ne veux pas de favoritisme. Ça serait du piston et-

B : Non, tu as tort. (silence) Je sais que tu ne peux pas rester à rien à faire mais… l’entreprise pourrait avoir besoin de personnes comme toi-

E : (le fixant, suspicieuse) Comme moi ??

B : (la fixant, murmurant) Belle, talentueuse, diplomate… tu as un vrai don pour les relations humaines… (silence) je ne dis pas ça pour te faire plaisir. Je le pense vraiment. (silence) On a quelques soucis avec le département publicité. Ils sont incapable de travailler sans se crier dessus… résultat, on arrive à rien… je pense que peux être tu pourrais-

E : (le fixant) Ben, j’y connais strictement rien-

B : (la fixant, murmurant) Tu es très observatrice, intelligente… Tu es LA personne qu’il faut pour ce poste. (silence) Acceptes s’il te plaît-

E : (le fixant) Et si je ne conviens pas ?

B : (souriant) Je pourrais toujours te trouver autre chose… (murmurant) N’oublies pas que j’ai 50 % des parts de la société et je suis vice président. Laisses moi t’aider…

E : (murmurant) Je voudrais pas que ça te causes des ennuis-

B : (souriant) Je te le propose… et puis, je pourrais te voir toute la journée, ce qui un élément non négligeable...

E : Mais si ton père est contre le fait que tu me fasses rentrer dans la société-

B : (souriant) Ne t’inquiètes pas pour lui. Je lui en parlerais…

E : (murmurant) D’accord… mais si ça va pas, je veux que tu me le dises. Je veux que tu sois franc-

B : (souriant) Je sais que ça marchera. (silence) Tu as réfléchi à ma proposition ??... pour habiter ici…

E : (soupirant) Je sais que tu le fais avec une bonne intention-

B : (murmurant) Mais ? parce qu’il y a un « mais », non ?

E : (murmurant) Mais… j’ai peur de gâcher ce qu’il se passe entre nous…

B : (doucement) Emma… (silence) on peut très bien vivre ensemble sous le même toit sans qu’il se passe quoi que ce soit entre nous-

E : (le fixant) Parce que tu crois qu’on peut arriver à faire ça ?

B : Je… Non… enfin, si toi, c’est ce que tu veux, je l’accepterais.

E : (murmurant) Tu as changé Ben…

B : (petit sourire) Oui je sais, je suis moins beau qu’avant !

Emma la fixa subitement avant d’exploser de rire et de lui taper à l’épaule.

E : (rigolant) T’as très bien comprit ce que je voulais dire.

B : (petit sourire) Non. Explique moi !

E : T’es un cas désespéré. (silence) J’aime beaucoup ce nouveau Ben…

B : (souriant) Alors j’ai remplit ma mission…

E : (le fixant, petit sourire) Et tu es prêt à aller jusqu’où pour ta mission ?

B : (souriant) Jusqu’où il le faudra…

Ben pencha doucement sa tête atteignant enfin ses lèvres. Il les caressa doucement des siennes. Elle ne répondit pas à ce frôlement mais ne s’en détacha pas non plus. Emma lui sourit timidement et l’instant suivant, elle capturait ses lèvres dans un baiser passionné qui s’intensifia au fil des secondes. Lentement, elle se retrouva allongée sur le canapé, sous lui. Ses mains parcouraient son dos tandis qu’il l’embrassait à la base de la gorge. Il glissa ses larges mains sous son débardeur. Elle entoura sa taille de ses jambes et le laissa prendre le contrôle de leur étreinte qui se fit de plus en plus fiévreuse. Le moment où leur désir prendrait le contrôle risquait de bientôt arriver si aucun d’eux, n’y mettait fin. Elle glissa ses mains sous son polo tandis qu’il relevait le débardeur déposant des baisers sur son ventre nu. Elle avait la respiration coupé par l’intensité de ses baiser et de l’effet qu’il provoquait sur elle. Elle murmura son prénom alors que son cœur s’emballait.

E : (murmurant) Ben…

Il releva doucement la tête, et croisa son regard troublé.

B : Oui ??

E : (doucement) On va trop vite, je crois.

B : (la fixant) Tu veux pas-

E : (le fixant) Dis pas de bêtises… bien sûr que je le veux… mais pas comme ça.

Ben se redressa, et tenta de cacher sa déception. Emma l’observa un instant et glissa sa main dans la sienne.

E : Je veux pas que ça tourne au cauchemar entre nous. (silence) Je veux y aller en douceur-

B : Ouais… (murmurant) ça fait si longtemps que j’attends que tu reviennes vers moi que… (silence) j’ai peur que tu m’échappes encore.

E : (posant son front contre le sien) Où veux tu que j’ailles ?? Tu nous héberges et-

B : (la fixant) Je ne t’héberges pas Emma… Tu es chez toi, ici.

E : (murmurant) Merci… (silence) J’aimerais juste qu’on prenne notre temps… pour nous… (le fixant) Je sais que tu ne me brusquera pas et… même si je crève d’envie de faire l’amour avec toi, je préfère attendre-

B : (la fixant) Pourquoi ?? nous deux, ça a toujours été passionnel et fusionnel-

E : (le fixant) Parce que c’est différent… parce que je crois que tu m’aimes comme une femme… et parce que je peux presque dire que tu m’aimes moi, Emma… et pas celle que j’ai put être auparavant. Tu m’aimes comme je suis maintenant… enfin je suppose-

B : (murmurant) Tu veux en parler ?

E : (évitant son regard) J’en ai jamais parlé… même pas à Karine ou Bryan.

B : (doucement) Si tu veux attendre-

E : Non. (silence) si je n’en parle pas maintenant, je n’aurais plus jamais le courage de le faire…

Ben l’observa un instant alors qu’il la voyait lentement s’angoisser. Il passa un bras autour de sa taille et l’attira dans ses bras. Leurs doigts se retrouvèrent et s’enlacèrent naturellement tandis qu’elle cherchait ses mots pour lui expliquer son passé.

E : (murmurant) Je devais à tout prix trouver du travail. Ça faisait 4 mois que j’étais là bas. Toutes les portes se fermaient devant moi. Soit j’étais trop jeune, soit j’avais pas assez d’expérience… et puis y’a un soir où je me suis dit que j’avais plus le choix. (silence) Alors je me suis rendue dans cette maison…

B : (doucement) C’est là que t’as rencontré Tom ?

E : Non. Tom est arrivé bien plus tard. (silence) J’ai commencé à travailler avec d’autres filles. J’étais à ranger dans le tiroir des filles faciles ! (silence) Je gagnais pas des milles et cents mais ça me suffisait pour payer mes factures et manger… et puis Joyce est née. J’ai dû me serrer la ceinture mais… elle était plus importante que le reste alors j’ai pas hésité. (silence) Et j’ai rencontré Tom… c’était un soir et il est repassé plusieurs fois… Après on s’est revu en dehors de la maison et lentement il m’a aidé à m’en sortir. Il m’avait trouvé un boulot dans un bar assez bien fréquenté et puis je suis revenue ici…

Ben était resté silencieux tout le temps de son récit. Les rares fois où il l’avait vu avec Emma, il l’avait détesté immédiatement. Certes, il était jaloux et maintenant qu’il savait la vérité, il le haïssait. Il n’était plus question qu’il l’approche.

E : (murmurant) Il ne compte pas partir. Il a quitté son travail pour moi… (silence) j’ai peur pour Joyce. Il serait capable de l’approcher et-

Ben posa sa main sur la joue d’Emma, et la força à le regarder.

B : (la fixant, doucement) Il ne l’approchera jamais, tu m’entends !! jamais Emma !!

Emma laissa tomber sa tête sur son torse. Il resserra son étreinte alors qu’il la sentait pleurer silencieusement dans ses bras. Il lui murmura quelques mots à l’oreille, jusqu’à ce qu’il réalise qu’elle s’était endormie dans ses bras.
Il sourit. Il passa ses bras sous son corps et la porta jusqu’à une chambre. Il la déposa sur le lit et étendit une couverture sur elle avant de sortir à reculons de la chambre et de tirer la porte. Il se rendit directement dans la sienne, se dévêtit et se coucha. Un peu moins d’une heure plus tard, il s’endormit avec l’image d’Emma dans ses bras.

* * * * * *

Bryan revenait de l’agence. Dans la journée, avec Ally, ils étaient passés Chris, dont l’état était toujours stationnaire. Les médecins tardaient toujours à se prononcer. Toutefois ceux-ci confièrent qu’il se remettait bien de ses blessures et que vu son dossier, et sa résistance, il avait toutes les chances de s’en sortir sans trop de séquelles. Les médecins autorisèrent également la sortie de Karine mais celle-ci décida de rester à l’hôpital. Elle avait si bien sympathisé avec Sam, qu’elle les avait présenter à Ally et Bryan. Ceux-ci était rester assez distant l’un de l’autre, si bien que ça attisa la curiosité maladive de Karine. Toutefois, elle avait évité de poser trop de questions. Bryan avait du repartir en urgence à l’agence après un appel de Vaughn. Il était partit, esquissant un sourire à Ally, tout en s’excusant de devoir y aller.
Il rentrait juste dans la maison quand il entendit leurs voix au salon.

K : (souriant) Allez dis moi !!

A : Non. Je ne peux pas-

K : C’est plutôt que tu VEUX pas !

A : Karine !! (silence) Bryan et moi c’est-

K : (petit sourire) Torride ??

A : (rigolant) On peut pas avoir une conversation sérieuse 5 minutes avec toi ! (silence) Je veux prendre mon temps.

K : (la fixant) Si vous continuez à vous tourner autour, il craquera pour une autre !

A : (murmurant) Il s’est passé quelque chose… entre nous…

K : (avec des yeux tout rond) Quoi ?!! Vas-y !! Racontes !!

Bryan sourit, en voyant la réaction de Karine. Il n’échangerait son amie pour rien au monde. Elle était toujours aussi curieuse même si son petit amie allait mal. Elle s’intéressait à tout, et savoir que leur histoire la touchait autant, il en était heureux. Ils avaient toujours eu une relation de franchise et d’amitié, qui d’ailleurs était à l’origine de son évolution. S’il était devenu celui qu’il est, c’était en grande partie grâce à l’amitié de Karine.
Il s’avança doucement dans le salon et Ally baissa légèrement la tête, réalisant qu’il était là. Karine tourna la tête et le vit. Elle lui sourit avec un regard malicieux.

K : Tiens tiens… on parlait de toi, justement.

Br : (petit sourire) Ah oui ?? (silence) Et qu’est ce que t’as encore inventé pour me faire sortir de mes gonds aujourd’hui ?

K : (petit sourire) Comme si c’était mon genre… le tien c’est plutôt Ally…

Cette dernière releva les yeux vers Karine. Si ses yeux avaient été des mitraillettes, Karine serait morte sur le coup. Karine sourit et observa Bryan.

Br : Qu’est ce qui te fait dire ça ?

K : Elise a miraculeusement disparu du paysage… et vous avez l’air beaucoup plus… proches même si vous vous évertuez à le cacher tous les deux !

A : Qu’est ce que tu racontes !!

K : (les fixant) Hey !! c’est moi Karine !! celle qui joue les entremetteuse entre vous depuis des années !! (silence) Et je vous connais… et je sais qu’il s’est passé quelque chose-

Br : (murmurant, partant dans la cuisine) S’il s’en était passé qu’une encore… mais c’était-

K : (ayant entendu) C’était ??? (voyant qu’il ne répond pas) Bryan !!!!

* * * * * *

Elle s’était réveillé, il y a un moment et elle ne parvenait plus à trouver le sommeil. Elle se sentait mieux maintenant qu’elle lui avait tout dit. Cependant, il n’avait fait aucun commentaire et c’est ce qui la troublait. Elle voulait savoir ce qu’il en pensait ou du moins ce qu’il pensait d’elle. Ça n’était sûrement ni l’heure, ni le lieu mais elle ne put se résoudre à se lever et quitter sa chambre pour la sienne.
Elle entra sans bruit et s’avança jusqu’au lit. Il semblait dormir profondément. Maintenant qu’elle était sur place, elle hésitait. Devait elle rester ou retourner dans sa chambre ?? Dans un élan de courage, elle entra dans le lit et se rapprocha doucement de lui. elle détailla son visage pendant quelques minutes puis se tourna, lui faisant dos.
Il avait sentit sa présence et l’essence de son parfum et naturellement, il se déplaça vers elle, passant son bras autour de sa taille et la ramenant contre lui. à moitié endormi, il lui murmura quelques mots.

B : (murmurant) J’ai cru que tu viendrais jamais…

Il enfouit sa tête dans son cou, y déposa quelques baisers brûlants quand il la sentit se tourner vers lui.

E : (murmurant) J’ai quelque chose à te dire…

B : (murmurant) Et je suppose que c’est ce qui t’empêche de trouver le sommeil ?

E : (murmurant) Ouais…

Ben était parfaitement réveillé maintenant. Malgré la pénombre de la pièce, dû aux nuages devant la lune, il parvint à distingué son angoisse naissante. Il prit les devant, passant une main sur son visage pour la rassurer.

B : (murmurant) Tu n’as pas à avoir peur… pas de moi. Je te le promets.

E : (murmurant) Je sais… (silence, murmurant) Tu sais que je t’aime… où du moins tu t’en doutes… (silence) Il y a une chose que je te caches depuis trop longtemps… et je veux que tu saches tout… de moi et de ma famille.

B : (doucement) Oui-

E : (le fixant, murmurant) Joyce est ta fille.

kikoooooooooooooooooooo mon grand amour!!^^

donc chapitre merveilleux comme d'hab!!!

pour commencer moi j'aimeeeeeeeeeeeeeeeee ben!! mais si je suis amoureuseeeeeeeeeeeee de mon bryan!!!mdr ( et pas touche vipère brune!!mdr)
Ils sont mimi avec emma!! mais elle est troppppppppp zarbe elle! elle fait des galipettes dans l'ascenseur et là...je veux y aller en douceur!! na na na na!!! mdr

Spoiler:

Karine, elle m'éclate, c'est trop excellent son comportement!!! on dirait moi!!!mdrrrrrrrrrrr

Gros kissssssssssssssssssssouillle!!! je t'aimeeeeeeeeeeee ma folle dingue d'amour!!

Patateeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee


Attention aux spoilers de la fic. Miss_Vaughn

Karine, elle m'éclate, c'est trop excellent son comportement!!! on dirait moi!!!mdrrrrrrrrrr

ptdrrrrrrr !! là ça crains parce que vu ton état de démence quotidienne, je sens que tu vas me démonter bientôt !! mdrrrrr quoique... pas avant le 31 au moins !! mdrrrrrrrrr

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Chapitre 15


Ben se redressa subitement, alluma la lumière et fixa Emma après s’être retourner vers elle.

B : (la fixant) Joyce est ma fille ??

E : (murmurant) Oui…

Elle eut à peine le temps de lui répondre qu’il sortait furieux de la chambre. Il n’avait eu aucune réaction ou du moins, il avait préféré sortir que d’affronter Emma. Elle était toujours dans le lit, allongée sur le dos, fixant le plafond et soupira.

E : (pour elle-même) Qu’est ce que j’aurais dû faire ?? le laisser dans l’ignorance jusqu’à ce que Joyce décide de trouver son père… non, j’avais pas le droit de lui mentir plus longtemps… que ça soit pour lui ou même moi…

Elle formulait depuis bien 30 minutes ses pensées à voix haute quand elle sentit une présence sur le pas de la porte. Elle attendit, en silence. Puis il se rapprocha, s’asseyant sans bruit sur le lit.

B : Je suis désolé. (la fixant) J’aurais pas dû réagir comme ça-

E : (murmurant) T’as rien à te reprocher. Ta réaction est normale… vu les circonstances. Je suis responsable de la situation. (silence) Si je t’avais dit la vérité dès le début, on en serait pas là !

B : (hésitant, murmurant) Joyce est… vraiment ma fille ?

E : Oui. (murmurant) Il n’y a aucun doute. J’ai découvert que j’étais enceinte, 2 mois après mon arrivée à Baltimore. (silence) Je comprendrais que tu ne veuilles plus-

B : (la fixant) Je t’arrête tout de suite. Il est hors de question que vous alliez ailleurs. (silence) Je te l’ai dit et redit, ici tu es chez toi-

E : (le fixant) C’est bien plus compliqué que ça-

B : (la fixant) Non. C’est très simple. (silence) Demain on parlera à Joyce et tout rentrera dans l’ordre.

E : Si tu le dis…

Ben la fixa un instant et se rapprocha, prenant ses mains dans les siennes.

B : Emma, si tu ne veux pas, dis le moi et on trouvera une autre solution-

E : Je suis un monstre-

B : (murmurant) Ne dis pas ça. Tu es la femme la plus merveilleuse que je connaisse… (silence, murmurant, petit sourire) hormis ma mère bien sur !

Emma releva les yeux vers lui et lui sourit.

E : Tu peux pas être sérieux plus de 2 minutes… T’es bien comme Karine… (silence, murmurant) D’ailleurs, je vais devoir leur annoncer-

B : (la fixant) Tu veux que je vienne ?

E : (murmurant) Je suis pas persuadé que ça soit une bonne idée… surtout avec Bryan pas loin…

B : (murmurant) Je sais… mais si tu as besoin-

E : (le fixant) ça ira… enfin je pense…

B : Je redoute la réaction de Karine-

E : (le fixant) C’est pas de Karine qu’il faut avoir peur… mais de Bryan…

Ben ne fit aucun commentaire et se rapprocha d’Emma. Il s’assit à cote d’elle et quelques secondes plus tard, elle laissa tomber sa tête sur son épaule. Il la rapprocha de lui glissant un bras autour de sa taille.

B : (murmurant) parle moi de Joyce quand elle était bébé…

E : (murmurant) Joyce… (souriant) Elle était magnifique. Elle a beaucoup d’expression de ton visage. Elle a marché très tôt. Elle avait 7 mois et demi et elle a commencé à parler à 10 mois. Elle était très calme comme bébé, toujours souriante…

* * * * * *

Bryan rangeait quelque chose dans la cuisine quand il sentit un regard sur lui. Un petit sourire naquit sur ses lèvres, réalisant que c’était Karine.

Br : (petit sourire) Pourquoi j’ai l’impression que tu as une idée derrière la tête en me regardant ?!

K : (souriant) Je vois pas de quoi tu parles. (silence) Tu veux pas non plus me le dire ?

Br : (la fixant) Te dire quoi ?

K : Me dit pas qu’on t’a apprit à mentir à la CIA ?!! parce que franchement t’es pas convaincant !

Br : (souriant) Et si on parlait plutôt de tes retrouvailles avec Chris !!

K : Change pas de conversation. (silence) Tu vas lui dire quand ?

Br : (se passant une main sur le visage) Je sais pas… je crains sa réaction. Elle va avoir l’impression que je l’abandonne… et je ne veux surtout pas ça.

K : (doucement) Rassures moi, tu lui as parlé de tes sentiments ?

Br : Oui… enfin, on est resté évasif sur ce sujet-

K : (le fixant) Tu pars dans une semaine et elle n’est même pas au courant… elle va te tuer si elle le découvre par elle-même !!

Br : (la fixant) C’est bon Karine !! Pas la peine de remuer le couteau dans la plaie !! Ok elle va souffrir mais elle ne sera pas la seule !!

K : (soupirant) Je veux pas avoir à lui dire moi-même !!

Br : Je vais le faire… demain… (silence) Au fait, tu sais où est Emma ?

K : Tu veux plutôt dire avec qui, non ? (silence) Tom a décidé de prendre une chambre en ville-

Br : (surprit) Ils ont rompus ?

K : (murmurant) Tu connais Emma… ça a forcément dû exploser. D’ailleurs ça ne pouvait pas marcher entre eux.

Br : (souriant) Et depuis quand tu es une experte en la matière ?

K : (le fixant) Je te rappelle que je fais des portrait donc je connais par cœurs les expressions du visage. Et en l’occurrence, la façon dont elle regardait Tom n’avait rien à voir à celle qu’elle avait lorsqu’elle regardait… Ben…

Br : (la fixant) Tu crois qu’eux deux-

K : J’en suis presque sûre…

Br : Mais enfin elle est inconsciente !! Elle ne peut pas-

K : (le fixant) Tu n’as aucun droit de la juger. Tu la connais aussi bien que moi et… (soupirant) Tu as bien vu son attitude vis-à-vis de Ben… elle était loin d’être normale-

Br : Elle lui cache la vérité sur sa fille. C’est normale qu’elle se sente mal-

K : Certes… mais je reste persuadée qu’il y a autre chose…

Br : (soupirant) En gros je dois accepter et la fermer, c’est ça ?!!

K : (le fixant) Oui… Si tu veux son bonheur tu le feras-

Br : Je te promets que si effectivement, il se passe quelque chose entre eux… et qu’il la blesse, je le tue de mes propres mains !!

K : (murmurant, petit sourire) Je sais… mais pour l’instant occupes toi dont d’Ally…

Br : (soupirant) Et c’est reparti !

K : (rigolant) C’est ce qui fait que tu m’aimes !! Tu adores quand je joue les entremetteuse-

Br : (souriant) J’ai jamais demandé à ce que tu le fasse !

K : (souriant) Je sais… (silence) Demain y’a le cousin de Chris qui arrive. Il va rester plusieurs jour et je pensais qu’il pourrait peut être… venir ici… (silence) ça te dérange ?

Br : Non. Tu as raison. (silence) Et puis de toute façon, dans une semaine tout sera différent…

Bryan et Karine échangèrent un long regard puis Ben quitta la cuisine en baissant la tête. Karine l’observa et partit se coucher quelques minutes plus tard.

* * * * * *

3 jours plus tard,

Frank, le cousin de Chris était arrivé quelques jours plus tôt afin de s’occuper des obsèques de son oncle et de sa tante. Karine l’avait invité à rester chez Bryan. Quand à ce dernier, il retardait toujours l’échéance pour parler à Ally. Il ne savait pas trop comment s’y prendre. Il devait quitter Los Angeles dans quelques jours et ce pour une durée indéterminée. Il soupira en y pensant. Elle était allongée à ses cotés, profondément endormie. Son regard se perdit quelques minutes sur son corps qu’il affectionnait tant. Il se pencha doucement, l’embrassant dans le cou alors que sa main caressait tendrement sa hanche.

A : (murmurant) Et dire que bientôt j’y aurais plus droit…

Br : (se redressant) Quoi ??

A : (se tournant vers lui) J’ai parlé à Sydney hier…

Br : (soupirant) Je vois… alors tu sais pour-

A : (le fixant) Oui. (silence) J’aurais aimé que tu me le dises… mais visiblement, tu ne voulais pas-

Br : (soupirant) ça fait des semaines que j’y réfléchis et je ne savais pas comment m’y prendre… je suis désolé-

A : (murmurant) Tu as choisi ta patrie bien avant qu’on soit un couple. Je ne t’en veux pas…

Br : (la fixant) Il s’agit d’une de mes anciennes infiltrations… je suis obligé d’y retourner. Si on m’avait donné le choix, je t’aurais choisi sans même y réfléchir-

A : (murmurant) Ouais…

Br : (murmurant) Je te promets d’être de retour le plus rapidement possible…

A : (doucement, le fixant) Je veux juste que tu fasses attention à toi.

Br : (souriant) Je te le jure…

Ally lui sourit et l’embrassa doucement tandis qu’il approffondissait ce baiser. Il roula sur elle et rapidement leur étreinte se fit de plus en plus passionné, laissant libre court à leurs désirs.

* * * * * *

6 mois plus tard,

Bryan était donc parti en mission. L’état de Chris était toujours stationnaire et personne ne savait s’il s’en sortirait. Karine continuait de travailler et passait le plus de temps possible auprès de Chris. Frank était resté plusieurs semaines pour régler la succession ainsi que les affaires de Chris. Il avait gardé la maison des parents de Chris, pensant que ce dernier désirerait certainement la récupérer lorsqu’il se réveillerait. Syd et Vaughn s’étaient mariés 2 mois plus tôt et Bryan avait pu y assister. Il avait fait un aller retour express et profita de ses quelques heures pour les passer avec sa famille et ses amis. Peu avant de prendre son avion, il avait passé un long moment avec Ally. Cette situation était insupportable pour tous les deux mais il avait besoin de lui dire qu’il l’aimait et que malgré la distance, rien n’avait changé pour lui. à peine furent ils éloignés du reste de la famille, qu’ils se jetèrent l’un sur l’autre, rattrapant ainsi les quelques mois de séparation.
Bryan avait difficilement accepter qu’Emma retourne avec Ben mais il lui promit que s’il lui faisait le moindre mal, il l’étranglerait à mains nues. Ben n’avait rien dit, se doutant que Bryan ne plaisantait pas. Ally voyait plus fréquemment Ben et Emma. Après plusieurs semaines, elle avait accepté de le revoir malgré que l’angoisse la tiraillait souvent, surtout en repensant à ce qu’il lui avait fait subir.
Ben avait tenu parole et Emma travaillait au service publicité de l’entreprise familiale. Elle avait rencontré le père de Ben, qui à première vu semblait quelqu’un de très froid mais au fil du temps, elle apprit à le connaître. Ils vivaient donc tous les trois dans la grande maison, avec Joyce qui avait découvert que Ben était son père.

Karine était dans la chambre avec Sam, elles discutaient tranquillement. Karine tenait la main de Chris comme à l’accoutumée. Elle s’arrêta de parler et se tourna vers Chris lorsqu’elle ressentit une légère pression sur ses doigts.

K : (murmurant) Il a bougé…

Sa : Tu es sûre que tu-

K : (la fixant) J’en suis certaine !! (regardant Chris) Chris, mon cœur…

* * * * * *

Elle avançait vers la maison avec Vaughn. Elle était enceinte de plus de 6 mois et elle en avait encore pour quelques semaines avant qu’on lui donne son congé maternité. Il lui tenait la main, se doutant qu’elle angoissait sur la façon d’annoncer la nouvelle à Ally.

V : (la forçant à se tourner vers lui) Hey !! ça va aller. (silence) On sait tous les deux qu’elle va vivre un enfer pendant un certain temps… mais elle s’en sortira-

S : (le fixant) On devrait même pas à avoir à lui dire ça. Bon sang Vaughn !! j’ai l’impression de vivre un cauchemar !! ils étaient enfin heureux et ils l’ont obligé à partir loin et maintenant-

V : Je sais chérie… (murmurant) On l’aidera-

S : ça ne changera rien !! Il ne sera plus là… peut être même plus jamais !!

Vaughn se contenta de baisser la tête alors qu’ils arrivaient sur le pas de la porte. Ils sonnèrent et quelques secondes plus tard, Ally leur ouvrit. Elle fronça les sourcils en les voyant.
Elle les salua et les fit entrer, ils s’installèrent au salon. Ally les voyait s’échanger de curieux regards.

A : Qu’est ce qu’i’ se passe ?

S : (murmurant) On a eu des nouvelles de Bryan…

A : Comment il va ??

Vaughn regarda Syd, gêné.

V : (murmurant) En fait c’est pour ça qu’on est là… (silence) Il y a 3 semaines, il s’est fait capturé par les yakusas… la mafia japonaise…

***********

Roooooooooooh le méchant cliff !! mdrrrrrrr

Sur ce je fais de grooooooooooooooooooooooooooos poutouuuuuuuuuuuuuuux à mon benichou d'amouuuuuuuuuuuuuuuuur que j'aimeeeeeeeeeeeeeeee ^^ et je te souhaite de trèèèèèèèèèès bonne vacances !!

ps: Oublies pas les photos de mon chéri !!!

sydneyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy!! so amazing ce chapitre!!! tu dis n'importe quoi, comme d'hab!

Bon, pas beaucoup de hot mais des petits passages trognons!!!^^

Bryan!!! nan mais j'hallucine!!! il s'est fait rapté!! et moi, je suis toute seule!!! j'espère que tu vas pas me faire tomber enceinte et tout et tout!!mdr!!!

pffffffffffffffffffff!!! trop sadik tu es! mais je te l'apprends pas!!looooooooool!!!

Spoiler:

tu va venir jeter ton venin, je suis sure!!mdrrrrrrrrr

Sur ce, merci mon ange pour ce chap et tout et tout!!!

Je t'aimeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee, au 31 pour de news aventures chocolatées!!mdr


Attention aux spoilers. Miss_Vaughn

Salut les filles....

A ce que je vois ici c'est tjs la super éclate et c'est génial...
On ressort tjs d'ici avec le sourir...

Juste une tite remarque: quand vous mettez des spoilers dans vos com, il faudrait en changer la couleur:
* pour un fond clair: #efefef
* pour un fond foncé: #dee3e7

J'ai déjà fais les changements pour les précédants commentaires...


Merci à toutes.

Gros bisous.

Hello ! Bon alors super chapitre.

Spoiler:

<
La suite au 31 juillet c ca ????? ca va etre supramega long a attendre

bisouuu

@ Tia :->

Spoiler:

secundo : Ally... Alors là, j'en ai une bien bonne sur elle. D'ailleurs, elle va me décapiter le 31 quand elle verra ce que je vais lui faire endurer!!

Pour l'instant j'ai... 5 chap d'avance et je posterai le 31 quand benichouuuuuuuuuuuuuu sera de retour !!

Sorry Tia

@ Miss_Vaughn: Oui je sais, ma fic est trop délire et si tu veux te taper un trip, rien de tel que de passer par là ! mdrrrrr

@ mon benichouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu !! voui tes new aventures chocolatées ptdrrrrr, tu va me détruire avec celui que je vais te mettre dans les pattes !! et puis j'ai eu des idées tordus depuis ton post... je vais bientôt mourrir mais bien sur... Chriiiiiiiiiiiiiiiiisssssssss me ressussitera ! mdrrrrr

Donc la suite le 31 ou ptètre avant si vous êtes tous bien sage !!

merciiiiiiiiiii pour les com's


Fais attention aux spoilers Choupi
Message édité par Miss_Vaughn

kissssssssssss (et j'ai décidée que j'étais pas tarée) mdr

yoooooooooooooooo tout le monde

Donc comme j'ai été lâchement abandonnée par mon benichouuuuuuuuuuu et ma renéeeeeeeeeeee, je suis partie en live toute seule dans ma fic. Donc pas taper l'auteur en cas de gros énervement et aussi mon coté obs s'est amplifié vu que j'avais personne sous la main pour me calmer. JE SUIS DESOLEE !!

sur ce, la suite.

***********

Chapitre 16


Karine s’était rapproché attendant un geste de Chris. Elle lui murmurait quelques mots, Sam les observait, attentive à la moindre réaction de Chris. Elles durent patienter quelques secondes avant de voir la main de Chris resserrer les doigts de Karine. Sam sortit immédiatement, recherchant le médecin de Chris. Karine souriait tout en lui parlant. Quelques minutes plus tard, il commença à bouger la tête à droit et à gauche. Karine s’était levée, passant une main dans les cheveux de son petit ami. Il parvint lentement à ouvrir les yeux après que ceux-ci aient papillonnés pendant plusieurs minutes. Sa vue était floue puis au fil des minutes, elle se stabilisa et il la vit près de lui avec cette inquiétude dans le regard. Il tenta de lever une main à son visage mais ne put effectuer ce geste. Elle savoura la caresse de son regard sur elle et ferma les yeux un instant. Rouvrant les yeux, elle vit qu’il la dévorait des yeux. Après quelques secondes, il lui murmura un « soif », elle attrapa alors un verre d’eau et le vit doucement boire.

L’avoir réveillé et si près de lui fit renaître cette angoisse stupide qu’elle ressentait dès qu’ils étaient ensemble. Elle n’osait plus rien faire de peur de commettre une erreur ou de le blesser.

C : (murmurant) Qu’est ce qu’i’ s’est passé ?

K : (doucement) Tu ne te rappelles pas ? (silence) On a eu un accident, on s’est fait renverser par une voiture…

C : (inquiet) Tu n’as rien ?? tu es blessée-

K : (souriant) Je vais bien. C’est toi le plus touché…

C : (murmurant) Je suppose qu’il s’est passé quelques jours depuis-

K : (évitant son regard) ça fait 6 mois-

C : (choqué) 6 mois ?? on a eu cet accident y’a 6 mois ??

K : (murmurant) Oui… On s’est tous relayé à ton chevet. Frank est venu aussi…

Un silence s’installa et Chris resserra ses doigts autour de ceux de Karine, qui évitait toujours son regard.

C : (murmurant) Tu es restée…

K : (le fixant) Tu pensais quoi ??!! que je te quitterais et que je referais ma vie ??!! Comment tu peux penser ça après tout ce qu’on a enduré ??!! (silence) Je suis jamais parvenu à me dire que tu ne t’en sortirais pas !! Pour moi, c’était impossible que tu meurs… pas maintenant qu’on pouvait être heureux…

C : (murmurant) Je suis désolé. Je voulais pas te blesser… (silence) Tu veux bien me raconter ce qu’il s’est passé depuis…

Karine lui sourit puis après un regard apaisant, elle fondit dans ses bras, évacuant la pression de ses 6 derniers mois. Il entoura son corps de ses bras lourds. Il avait encore du mal à faire certains gestes mais malgré la douleur qui naissait dans son corps, il se préoccupa plutôt de Karine, qui sanglotait dans ses bras.

* * * * * *

Ally ne parvenait toujours pas à intégrer leurs mots. Bryan avait disparu. Il s’était fait capturer par la mafia japonaise. Elle qui avait espéré le revoir bientôt. Tous ces rêves s’évanouissaient. Sydney et Vaughn se tenaient de chaque coté d’elle, la réconfortant de leur mieux.

A : Mais vous pouvez aller le chercher-

S : (doucement) Ils ont trouvé son traceur… (silence) On n’a aucune idée d’où il se trouve-

A : (pleurant) C’est pas possible !! pas Bryan !! Noon !! Je peux pas le perdre lui aussi !!

V : (la prenant dans ses bras, murmurant) Je te promets de le retrouver… et je te le ramènerais…

A : J’arriverais pas à vivre sans lui… c’est trop dur depuis qu’il est parti-

S : (doucement) On fera tout pour te le ramener…

* * * * * *

Emma avait déposée Joyce à l’école et elle se rendait à l’entreprise avec Ben. Ils entrèrent dans l’ascenseur en souriant, puis à peine eut elle appuyé sur le bouton de l’étage que Ben la plaquait contre la paroi, parcourant son cou de baisers brûlants.

E : (troublée) Ben-

B : (l’embrassant) Ce voyage m’a tué… on n’a même pas pu se voir depuis une semaine…

Emma l’avait inconsciemment ramené encore plus près d’elle. Il passa ses mains sous sa jupe, lui releva une jambe, puis la caressant longuement tandis que sa bouche s’attardait sur le cou et la gorge d’Emma.

E : C’est pas raisonnable-

B : Mauvais argument chérie !

E : (entre deux baisers) Ben, on peut pas. J’ai un rendez vous important-

B : (l’embrassant) J’ai envie de toi…

E : On pourrait nous surprendre et-

B : M’en fiche…

Ben tendit un bras sur sa gauche, appuyant sur un bouton, mettant l’ascenseur à l’arrêt. Il releva les yeux vers Emma qui lui souriait d’un regard espiègle.
Il l’embrassa de nouveau et ses mains glissèrent sous ses vêtements.

B : Alors on peut toujours pas ?

Emma se contenta de l’embrasser fougueusement, amplifiant son désir qui ne tarderait pas à exploser. Ils ne tardèrent pas à ne faire qu’un. Il s’insinua en elle, encore et encore, et de plus en plus intensément jusqu’à ce que tout deux laissent leur plaisir exploser. Il la sentait soumise, exaltée de ressentir ce plaisir. Egalement submergé de plaisir, il plongea encore plus profond en elle, se vidant à plusieurs reprises. Il voulait qu’elle sache combien il l’aimait ainsi que tout ce qu’il projetait pour leur famille. Il la voulait elle, sans fin. Il se détacha légèrement avant de l’embrasser passionnément. Leur baiser se fit de plus en plus sensuel et il savait que s’il n’y mettait pas fin, ça attiserait son désir. Il se détacha avec un sourire éclatant sur les lèvres.

B : (souriant) Je crois pas qu’on puisse immobiliser l’ascenseur toute la journée…

E : (murmurant) Dommage…

Emma lui sourit alors qu’elle l’aidait à remettre sa veste correctement. Elle noua ses bras autour de son cou et glissa ses mains dans ses cheveux. Il l’observa, passant ses mains sur sa taille.

B : J’ai une idée-

E : Quoi ?

Il appuya sur le bouton, l’ascenseur repartant.

B : (souriant) Tu verras tout à l’heure…

Emma le regarda suspicieusement puis les portes s’ouvrirent alors qu’elle s’apprêtait à l’interroger. Il lui fit un clin d’œil alors qu’elle observait les portes se refermer. Elle soupira et rejoignit son bureau.
Il fit de même et travailla une partie de la matinée. Il avait reçu l’appel de Karine concernant le réveil de Chris. Il lui avait dit qu’il passerait dans la journée avec Emma. Il venait de raccrocher quand son père, James, débarqua dans son bureau. Il embrassa son père puis ce dernier s’installa dans un des fauteuils observant son fils assis derrière son bureau.

J : J’ai apprit des choses concernant Emma…

B : Et bien ?

J : Des choses peu reluisantes… qu’elle a fait à Baltimore-

B : Je t’arrête tout de suite. Si tu lui fais ne serais ce qu’une remarque à ce sujet, tu peux dire adieu au contrat asiatique !!

J : Tu me fais du chantage ?!!

B : Je veux que ça soit clair !! Tu touches à Emma, tu ne me revois plus jamais de ta vie !!

J : Ben-

B : Non papa !! Emma m’a tout raconté. Elle a vécu un enfer par ma faute alors je ne te laisserais pas la détruire. (silence) Et tu n’as aucun droit de la juger pour son passé… parce que le tien n’est pas mieux !! Tu veux peut être que je te rappelles certains faits ?!!

J : C’est une prostituée-

B : Papa !! Elle a fait des choix qu’elle regrette et tu n’as aucun droit de la juger !! Elle n’avait personne pour l’aider !! le moins qu’on puisse faire c’est de la féliciter pour s’en être sortit et d’avoir élevée Joyce de la meilleure façon qui soit !!

J : Elle n’est pas une femme pour toi-

B : Ah oui, parce que t’es le mieux placé pour le savoir !! Toi qui a trompé maman des dizaines de fois avec toutes les gouvernantes qui sont passées à la maison !! C’est vrai que t’es l’exemple à suivre de l’homme parfait !!

J : Je t’interdis de me parler de la sorte-

B : Je me contrefous de ce que tu penses !! (se levant) Passe une bonne journée, moi je rentre !!

Ben était furieux. Il ne voulait pas laisser Emma aux prises de son père. Il passa directement à son bureau et après quelques mots, ils quittèrent l’immeuble main dans la main.
Il avait défait les premiers boutons de sa chemise et sa veste était restée dans la voiture. Il était toujours énervé par les propos de son père. Il savait où il avait voulu en venir et il était résolu à lui tenir tête. Il n’avait pas dit un mot de cette conversation à Emma. Il savait que ça risquerait de tourner en dispute et qu’elle finirait par se sacrifier, encore une fois et il ne voulait pas de ça.
Ils étaient rentrés depuis une heure quand elle le vit s’enfiler un 3ème whisky consécutif. Elle prit une inspiration et s’avança vers lui. Arrivée à sa hauteur, elle lui retira le verre des mains.

E : Tu vas mal et je peux le comprendre. Maintenant tu m’expliques pourquoi.

Ben la sondait du regard. Elle avait toujours eu ce don de lire en lui. Il avait pourtant tout fait pour masquer son malaise mais avec elle, ça se finissait toujours comme ça. Il devait s’expliquer. Il ne pouvait pas lui dire de but en blanc le sujet de discorde avec son père.

Il fit glisser ses mains sur le visage de la jeune femme puis après quelques secondes, il l’enlaça fortement. Ils restèrent de longues minutes ainsi, il pouvait alors retarder le moment des confessions. Elle s’écarta doucement et lui prit la main.

E : Ok, c’est grave, j’ai comprit. (silence) Ben, je peux pas comprendre si tu ne me parles pas…

B : (la fixant) Ce que je vais te dire va te faire du mal… et je ne le veux pas.

E : (doucement) Ben… tu te souviens… un jour je t’ai dit que le plus important pour moi dans un couple, c’était qu’on ne devait pas avoir de secrets. Tu m’as fait la promesse de toujours être honnête et de me parler si un jour, tu allais mal.

B : Oui… (soupirant) C’est mon père. On s’est disputé. Il a découvert ton passé à Baltimore.

Emma blêmît subitement, et se détourna de lui.

E : (murmurant) Alors c’est à cause de moi. (silence) Il veut que je sorte de ta vie, c’est ça ?

Ben posa sa main sur son épaule, la forçant à se retourner.

B : (doucement) Certainement… mais il en est hors de question. Je ne commettrais pas cette erreur à nouveau. (silence) Je t’aime Emma… peu importe ce que tu as fait dans le passé. J’en ai rien à faire que tu ais eu des centaines d’amants… je te veux toi, parce que tu m’as donné une fille… parce que tu es intelligente, spontanée, têtue, drôle, espiègle, magnifique, tu as un cœur d’or… parce que tu es toi…

Emma le fixa, les larmes aux yeux, troublée de sa déclaration.

E : Ben… (silence) Je… je ferais mieux de quitter la société si-

B : (la fixant) Non. Il finira par comprendre-

E : (s’énervant) Je me prostituais Ben !! personne ne peut le comprendre !! je gagnais ma vie en couchant avec des mecs !! me dit pas que tu comprends ça !! je savais que ça finirais par m’exploser à la figure !!

B : (se rapprochant) Je me fous de ça… le plus important c’est que tu ais eu la dignité et la force d’en sortir. Tu pourrais être un modèle de force et de caractère pour toutes les femmes qui font ça… (silence) Je ne le laisserais pas nous démolir… et puis, il n’est pas tout blanc non plus…

E : (le fixant) Comment ça ?

B : (murmurant) J’ai un demi frère et une demie soeur…

* * * * * *

Les médecins avaient rassurés Karine et Chris. Son état irait en s’améliorant. Son corps était encore en partie ankylosé et il lui faudrait de la rééducation pour remusclé une partie de ses muscles. Aucune séquelle n’était apparue jusqu’alors. Les médecins étaient partis depuis quelques minutes. Karine s’était alors assise sur le bord du lit, plongeant son regard dans celui de Chris. Ils étaient seuls au monde, il lui prit la main et la tira à lui. Il put alors l’embrasser langoureusement. Il attendait ce moment depuis son réveil. L’embrasser et l’avoir dans ses bras. Son corps se réveillait doucement, au contact du corps de celle qu’il chérissait. Il sentait ses mains glisser dans ses cheveux ce qui avait toujours le dont de le faire sourire. Ils se détachèrent légèrement, reprenant leurs souffles. Il la tira de nouveau à lui mais elle résista et plongea son regard dans le sien. Il se faisait plus dur, plus inquiet, voir même angoissant.

K : (le fixant) On doit parler Chris-

C : (petit sourire) C’est ce qu’on faisait-

K : (le fixant) Je suis sérieuse. J’ai des choses à te dire et… je ne sais pas comment te l’annoncer.

C : Vas y-

Karine soupira, puis se passa une main sur le visage. Elle planta son regard dans le sien.

K : Tu te rappelles de notre conversation dans la chambre… juste avant l’accident ?

C : Sur nous ?? Tu as rencontré quelqu’un-

K : (doucement) Tu te rappelles que tu as reçu un appel sur ton portable ?

C : (se remémorant difficilement) Non.

Karine soupira. La première fois avait été difficile mais là, elle imaginait déjà le pire.

K : (doucement) Ce matin là, tu as reçu un appel de ton oncle Kirk… C’est lui qui t’as prévenu du tsunami en Thaïlande…

C : (réalisant) Mes parents… ils étaient là bas…

Karine l’observa un instant et sans plus échanger un mot, elle l’enlaça, se doutant que s’il ne s’effondrait pas à cet instant, il ne ferait jamais sortir son chagrin.
Au fil des minutes, elle sentit son corps secoués de tremblement puis elle réalisa que son chemisier s’humidifiait. Elle resserra son étreinte, lui murmurant quelques mots à l’oreille et l’embrassant dans le cou.

Il se détacha après quelques minutes, puis se détourna de Karine. Elle comprit qu’il voulait être seul avec son chagrin. En aucun cas, elle ne voulait le laisser. Elle fit le tour du lit pour se trouver face à lui.

K : (murmurant) Je vais demander pour rester cette nuit-

C : (les larmes coulant sur son visage) Rentres chez toi. Tu peux rien pour moi !

K : (murmurant, blessée) Je vais te laisser te reposer…

Elle déposa un léger baiser au coin de ses lèvres et sortit de la chambre. Elle s’adossa à la porte, les larmes coulant librement sur son visage. Elle se rendit à la banque des infirmières et vit Sam. Elle lui parla quelques minutes, puis elle eut l’autorisation de rester cette nuit.

* * * * * *

Un homme arrivait dans une grande pièce. Un lit, une chaise ainsi qu’une table et une bibliothèque meublait cette salle.

??: Bonjour Craig.

Cr : Bonjour Jin.

Ji : Tu sembles bien te remettre de tes blessures. Où en est ton entraînement ?

Cr : ça avance… (silence) j’ai apprit que si je continuais comme ça, on m’enverrait bientôt sur le terrain.

Ji : C’est possible… (silence) As-tu déjà entendu parler de Sydney Bristow et de Michael Vaughn ?

Craig sembla réfléchir un long moment avant de finalement répondre par la négative. Son entrevue avec son maître s’acheva ainsi.
Il partit se reposer sur son lit. Sydney Bristow et Michael Vaughn… qui étaient ils ?? Ses noms ne lui étaient pas inconnus en vérité. Pourquoi alors avait il eu l’instinct de mentir ?? Il se remuait les méninges depuis des semaines. Il n’avait aucun souvenir de sa rencontre avec Jin, ni de son passé… à part les initiales d’un nom… A A. Il lâcha prise quelques secondes, temps suffisant pour qu’il sombre dans un sommeil perturbé.

holaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa beautiful girl!!

Me revoilà en pleine forme mais très crevette!!! en tout cas rien de plus bon que de lire un tit chap à toi en arrivant, bref je suis toujours aussi méga fan! you're the best pour la 100000 ème fois!mdr

Spoiler:

bref, ça m'avait manqué tout ça!!!! good chapter miss Sydney!

I you

Bennichouuuuuuuu forever!mdr

Message édité
Attention aux spoilers
Gjc

mdrrrrrrr mon benichouuuuuuuuuuuuu

Et pour ton super retour t'as même droit à un autre chap !!

Ah oui et pour le cliff, je suis so sorry !! mon coté sadique l'a emporté une fois de plus !

****************

Chapitre 17

E : (doucement) Et… tu les connais ?

B : Non. (soupirant) Ils habitent au Mexique. Miguel et Theresa sont jumeaux. Mon père a eu une liaison avec Maria, la gouvernante et lorsqu’il a apprit sa grossesse, il l’a viré. (long silence) Je le déteste-

E : Tu dis ça parce que tu es en colère-

B : Non. (soupirant) Avec moi, il a été un père génial… mais Miguel et Theresa méritaient également d’avoir un père aimant et présent. (silence) Je le déteste pour avoir cette attitude. Il les ignore complètement… comme s’ils n’existaient pas. (silence) J’ai eu plusieurs fois envie d’aller les voir-

E : Pourquoi tu n’y vas pas ? ils sont de ta famille-

B : (la fixant) Franchement, tu me vois arriver et leur dire « salut, je suis Ben, le fils de votre père qui vous ignore depuis près de 20 ans !! » ! (silence) C’est pathétique…

E : (murmurant) Tu sais… si j’avais la chance d’avoir encore de la famille en vie, j’hésiterais pas…

B : Je ne veux pas être jugé comme la copie conforme de mon père ! Tout le monde ne voit que ça !! Et je déteste cette étiquette que tout le monde me met-

E : (murmurant) Je ne t’ai jamais considéré comme tel…

B : (la fixant, souriant) Tu n’es pas comme les autres Emma… Tu mérites bien mieux qu’un fils de bourge-

E : (le fixant, murmurant) J’aime le fils de bourge… parce qu’en plus d’être intelligent, sexy, protecteur et patient… il sait être lui-même et il est même capable d’affronter son père lorsqu’il n’est pas d’accord avec lui…

B : (la fixant) Tu penses que… je devrais aller les voir ?

E : (doucement) Si tu te sens prêt, oui… (silence) Et je pourrais même t’accompagner… enfin si tu veux que je vienne-

B : (souriant) Merci…

Il se rapprocha et l’enlaça naturellement. Il réalisait que sa vie n’avait jamais été aussi compliquée depuis qu’ils étaient ensemble, toutefois elle n’avait pas non plus été aussi belle. Il ne cessait de sourire. Emma le comblait de jour en jour et il se rendait compte qu’il ne pourrait plus être séparé d’elle. Il l’embrassa dans le cou, exprimant sa joie qu’elle soit toujours à ses cotés.

* * * * * *

Karine patientait dans le couloir. La réaction de Chris ne l’avait pas vraiment surprise. Elle aurait aimé qu’il se confie à elle, au lieu de se renfermer dans sa coquille et de l’exclure de sa vie. Elle se retourna en soupirant et aperçut Emma, accompagnée de Ben, se dirigeant vers elle main dans la main. Elle les enlaça puis Emma fixa Karine.

E : Qu’est ce que tu fais dans le couloir ?

K : Je… (murmurant) je prenais l’air-

Emma lui jeta un regard suspicieux, émettant un léger soupir puis la fixa de nouveau.

E : Comment il va ?

K : (murmurant) On peut pas dire que c’est la grande forme… (silence) En même temps, il sort de 6 mois de coma…

B : Il est réveillé ?

K : (évitant le regard pesant d’Emma) Je sais pas… (ils la fixèrent tous les deux) Je crois qu’il veut être un peu seul-

E : (la fixant et réalisant) Tu lui as dit pour ses parents, à ce que je vois… (silence) Y’a qu’un électrochoc qui peut l’aider à s’en sortir… ou toi-

K : Emma-

B : (la fixant) Tu sais qu’elle a raison. (silence) Tu vas devoir encaisser et… tu vas en baver. Toutefois, il y a une chose qui est évidente… tu es la seule à pouvoir l’aider.

K : Vous avez tort… (murmurant) J’aimerais que Bryan soit là… il sait toujours quoi faire dans les moments de crises…

Elle évita leurs regards, laissant quelques larmes s’échapper. Emma se rapprocha, l’enlaça et lui murmura quelques mots. Aux paroles de son amie, Karine hocha la tête et se détacha doucement. Elle essuya les traces de larmes sur son visage.

B : (doucement) On peut le voir ?

K : Oui… (silence) Allez y-

E : Tu viens avec nous et… (la fixant) tu discutes pas !

Emma la poussa légèrement pour qu’elle entre la première. Elle s’avança sans bruit jusqu’au lit tandis que Ben refermait la porte derrière eux. Karine fit le tour du lit, fit glisser une main sur le visage de Chris. Ce dernier ouvrit légèrement les yeux. Karine déposa un léger baiser sur son front puis elle rencontra son regard.

K : (doucement) Emma et Ben voulaient te faire un petit coucou…

Chris se retourna et les vit au pied du lit. Il leurs sourit légèrement puis Emma s’approcha. Instinctivement elle l’enlaça.

E : (petit sourire) Comme ça, la belle au bois dormant a fini par se réveiller ?!!

C : (léger sourire) Sauf que j’ai pas eu droit au baiser du prince !

K : (souriant) Ah bon ?? t’es sûr ?? Il m’avait pourtant semblé que si…

C : (fixant Emma et Ben) J’ai apprit pour vous deux… (silence) l’essentiel, c’est que vous soyez heureux-

E : (souriant) Ouais… Comme toi avec Karine-

C : (gêné) Je… (regardant Karine) Ouais…

Karine évitait son regard. Depuis son réveil, elle s’était contentée d’être à ses cotés, supportant ses moments de cafards et la distance qu’ils mettaient entre eux. Ils n’avaient pas encore évoqué ce sujet et Karine le redoutait comme la peste.

E : (à Karine) Tu lui as dit pour Ally et Bryan ?

C : (Karine hochant la tête) Que Bryan est en infiltration et qu’ils ont fini par se mettre ensemble ?

E : (souriant) Oui. (silence) Je les ais jamais vu aussi heureux qu’ensemble.

B : Ils méritent d’être heureux… surtout après ce que j’ai fait-

C : Bryan est passé au dessus ça. Il n’a toujours vu que le bonheur d’Ally… et il fera toujours tout pour ça le reste.

E : (petit sourire) T’as prit des cours chez les psy, ses 6 derniers mois ?!!

C : (souriant, puis fixant un instant Karine) J’ai pas eu besoin de cours… la vie, ça endurcit… tu sais ce que c’est.

E : Ouais… (silence) On va te laisser, tu as besoin de repos.

Elle s’approcha, déposa un baiser sur sa joue et lui murmura quelques mots. Il la regarda s’éloigner, suspicieux. Les quelques paroles qu’elle lui avait susurrées, avaient eu l’effet de l’interroger. Son regard se posa sur Karine qui s’était assise sur la chaise à coté du lit. Elle avait les yeux dans le vide, visiblement perdue dans ses pensées.

C : (doucement) Tu crois pas que t’as des choses à me dire ?

* * * * * *

Il était allongé sur son lit, les mains derrière la tête, fixant ce plafond à la peinture écaillée. Pour lui, tout ça n’avait aucun sens. Il ne comprenait pas comment il avait atterrit ici. Pour la énième fois depuis des jours, il tentait de réfléchir à tout ce que lui avait inculqué Jin. Il semblait tout savoir de lui. La seule chose dont il était sur c’était de son nom, il s’appelait Craig. Craig Stevens, il avait 22 ans et était un tueur à gages. Seul ses initiales, A A, l’intimait que quelque clochait. Sydney Bristow et Michael Vaughn. Ses deux noms investissaient son esprit, pourquoi lui avait on posé cette question ? Ils ne les connaissaient pas personnellement, pourtant il avait déjà entendu ses deux noms quelque part. Il en était sûr. Celait aurait il un rapport avec le fait qu’il n’arrive pas à se souvenir de ce qu’il faisait quelques semaines plus tôt ? Il n’avait aucun souvenir fixe de son enfance. Tous ses souvenirs étaient embrouillés, flous. Il était perdu. Il avait une vie de rêve. Il passait son temps à s’entraîner et bientôt, il serait de nouveau sur le terrain. Pour lui c’est tout ce qu’il comptait. Son instinct lui disait qu’il se passait quelque chose de louche et qu’il devait rester sur ses gardes. Il soupira et réfléchi un instant.

Cr : (pour lui-même) Je dois retourner sur le terrain… (silence) je dois découvrir la vérité…

Il ne savait rien de ses employeurs, hormis que c’était une organisation gouvernementale asiatique. Il avait demandé à Jin, pourquoi ils l’avaient choisi et il avait simplement répondu qu’il était le meilleur dans son domaine. Craig n’avait pas posé plus de question, mais au fil des semaines, il réalisait que les apparences étaient trompeuses. Il avait vite comprit, que s’il voulait sortir de cette pièce il devrait les convaincre. Il s’acharna alors sur leurs divers exercices et entraînements.

??: Tu parles tout seul maintenant ?

Il ne l’avait pas entendu arriver. Il lui fit un léger sourire alors qu’elle s’asseyait sur le lit. Il se redressa et la fixa un instant.

Cr : (la fixant) Maya… on t’a déjà laissé sortir… dehors ?

M : (le fixant) Pourquoi cette question ?

Cr : Je me demande juste pourquoi, ils me gardent encore ici. (silence) Je pense plutôt que je me débrouille bien en combat, et en tir. Je ne vois pas pourquoi, il ne m’envoie pas en mission-

M : (murmurant) A vrai dire… j’y suis un peu pour quelque chose-

Cr : (surprit) Quoi ?

M : Tu sais que mon père fait partit de l’organisation et qu’il… est plutôt bien placé… (évitant son regard) Je voulais te garder près de moi-

Cr : (la fixant) Maya, on en a déjà parlé. (silence) Même si j’ai des sentiments pour toi, je pense qu’on ferait une erreur-

M : Non, tu te trompes. (silence) Je sais que j’ai raison. Tu ne m’as jamais vu comme une petite fille mais comme une femme-

C : (la fixant) Normal, tu es une femme ! J’allais pas te voir comme un mec !

M : (le fixant) Je suis sérieuse Craig ! (silence) Tu es le premier… j’ai l’impression de compter pour quelqu’un… et c’est toi.

Craig lui sourit et passa une main sur sa joue.

Cr : Tu es fantastique Maya… et j’aimerais beaucoup que tu sois heureuse-

M : (le fixant) Restes avec moi, et je le serais…

Il ne voulait pas la décevoir. Cette fille était la gentillesse et l’innocence même. Il aimait être avec elle. Elle était belle, avec ses yeux bleus et ses traits asiatiques. Il savait qu’elle venait toujours le voir en cachette. Il avait tout de suite flashé sur elle en la croisant dans un couloir, alors qu’il se rendait dans une salle d’entraînement. Son regard bleu avait un pouvoir hypnotisant et il devait avouer qu’il aimait ce perdre dans ses yeux.
Il lui sourit et elle se rapprocha légèrement. Son regard allait de ses yeux à ses lèvres. Dieu qu’il aimait quand elle était là. Il pouvait enfin penser à autre chose que le fait d’être enfermé ici. Quoique l’idée d’être enfermé n’était pas si déplaisante que ça… surtout lorsqu’il est enfermé avec elle dans une même pièce.
Il se pencha légèrement, saisissant ses lèvres dans un baiser de plus en plus sensuel. Il la sentit passer ses bras autour de son cou, puis dans ses cheveux. Lentement, elle s’allongea sur lui, à califourchon sur ses hanches. D’un coup de rein, il la retourna sous lui. Quelque chose lui disait qu’il faisait une connerie mais sa raison l’avait quitté depuis longtemps. Il l’embrassa langoureusement puis descendit le long de sa gorge tandis que ses mains s’évertuaient à la déshabiller.

* * * * * *

La révélation n’était toujours pas passée. Elle regardait le lumineux de l’ascenseur indiquant l’étage, quand elle réalisait qu’il serait temps qu’elle sorte avant que les portes se referment. Elle passa devant la banque d’accueil des infirmières et s’avança jusqu’à la chambre 258. Elle se recomposa un visage plus souriant et frappa un coup avant d’entrer. Il était là, avec Karine, qui semblait très gênée tout à coup.

A : (doucement) Je dérange ??

Elle posa son regard sur son cousin qui lui souriait. Elle avait tant rêvé de le revoir souriant. Elle s’avança naturellement vers lui et l’enlaça longuement, tandis que Karine qui était restée silencieuse, quittait la chambre de nouveau.

Ils se détachèrent quelques secondes plus tard, et elle s’assit au bord du lit. Elle ne quittait plus son regard. Elle glissa sa main dans la sienne.

A : (doucement) Tu nous as vraiment fait peur.

C : C’est ce que j’ai cru comprendre… je suis désolé-

A : (doucement) C’était un accident… (silence) Qu’est ce qu’i’ se passe avec Karine ?

C : (murmurant, évitant son regard) Rien… rien d’important…

A : (le fixant) C’est pas mes affaires mais… (silence) ménage la. Elle a beaucoup souffert-

C : (la fixant) Comme tu l’as dit, c’est pas tes affaires !

A : (le fixant) Te braques pas. (silence) Mets toi à sa place. Elle a cru ne jamais te revoir… et en même temps, elle n’a jamais abandonné l’idée que tu te réveilles. Elle veillait sur toi jours et nuits…

C : Tu n’es pas à ma place Ally !! je suis cloué dans ce lit, sans rien pouvoir faire-

A : C’est vrai, je suis pas à ta place !! Mais je connais peu de femmes qui aurait eu la force d’attendre son petit ami alors que tout le corps médical disait que tu étais comme mort et que tu ne pourrais jamais te réveiller !!! (silence) Elle est encore sous le choc… ça fait plus de 6 mois qu’elle mange presque plus !! (silence) Encore quand Bryan était là, on parvenait à la forcer et à lui changer les idées mais plus maintenant !!

C : (murmurant) Elle m’a dit pour… vous deux…

A : (hochant légèrement la tête) Ouais… (silence) Il est porté disparut…

Chris la regarda avec des yeux effarés.

A : (baissant la tête, murmurant) Il était en infiltration en Asie. La CIA le recherche mais ils ont aucune piste…

C : (murmurant) On peut pas disparaître comme ça-

A : Ils ont retrouvé le traceur qui avait été implanté dans sa mâchoire… (silence) Michael m’a promit de ne pas arrêter les recherches…

C : (la fixant, murmurant) Et toi… (silence) Comment tu… l’acceptes ?

A : (doucement) Comment tu veux que je fasse ?! j’ai pas vraiment le choix. J’attends… espérant qu’on vienne pas me voir pour me dire qu’ils ont retrouvé son corps. (silence) Je le supporterais pas, si on m’annonce sa mort…

Chris la fixa un instant et l’enlaça. Il savait combien Bryan avait toujours compté dans sa vie. C’était déjà lui qui avait été là, lorsque la mère d’Ally était morte. Il l’avait épaulé pour remonté la pente… et c’était encore lui qui l’avait sauvé et fait sortir de cet hôpital. Il savait que tous les deux s’aimaient mais il avaient sous estimé le lien qu’ils partageaient. Il la serra un peu plus fort quand il la sentit soudainement explosé en sanglot dans le creux de son épaule. Ally avait toujours été très méfiante et ne donnait que rarement son amitié. Là, il comprit beaucoup de chose et réalisait que si Karine avait été là pour lui, il devrait se montrer présent pour Ally. Elle n’avait plus que lui, même s’il savait que son père était toujours vivant.
Lentement, il la sentit se reprendre et se détacher de lui. Il remonta une main à son visage et lui effaça les traces de larmes restantes.

C : (murmurant) Je serais toujours là, Ally.

A : (murmurant) Je sais… mais pas moi…

C : (la fixant, abasourdi) Quoi ?

A : (le fixant) J’en ai plus que pour 6 mois-

C : Qu’est ce que tu racontes ?

A : (murmurant) Je suis malade… les médecins me donnent encore 6 mois à vivre…

Spoiler:

je le hais...qui? fais pas celle qui sait pas!! ok, bryan ou craig c'est pareil!!! c'est un con!!!

PAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAF BOUMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMM à terre --> je charge le fusil et paf je tire!!!!! inutile de te dire que là Maya l'abeille est morte!!

hummm quoi d'autre, chris!! il m'énerve!!! i lui arrive quoi à lui!!!

décidemment ils sont tous zarbe dans cette fic!!! bon sinon, les idées sont excellentes c'est ce qui fait que j'adore quand même!mdr

La suite!!! merci sydney

paix à mon âme!

patateeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

Message édité
SPOILERS !!
Gjc

Patate a écrit: paix à mon âme!

ptdrrrrrrrrr mais j'y ais pensé !! d'ailleurs mes oreilles vont encore sifflés dans pas longtemps. Quand j'ai dit qui fallait pas m'abandonnée !! si maintenant la fic est comme ça, c'est de ta faute !! Donc la suite... Attends d'abord je regarde mon cliff !! mdrrrrr moi sadique ?? naaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan !!

Sinon j'arrive à la fin du chap 29, où j'ai encore trouvé un cliff grave !! mdrrrrrr mais où je vais chercher tout ça !!

********

Chapitre 18

3 semaines plus tard,

Le kiné venait de partir. Il avait temporairement accepté de vivre avec Karine et Ally chez Bryan. La mort de ses parents était toujours un sujet tabou. Il ne voulait surtout pas en parler. Karine avait respecté son silence. Ils étaient heureux de vivre ensemble malgré qu’un malaise persiste entre eux. Karine ne savait pas comment aborder Chris et ce dernier évitait le sujet, de peur qu’ils en souffrent tous les deux. Il ne doutait pas de ses sentiments mais il craignait que maintenant qu’il était réveillé et sur la voie de la guérison, leur relation change.
Ally arriva dans le salon quand elle le vit perdu dans ses pensées. Elle s’assit sur le canapé, l’observant.

A : (murmurant) Tu veux qu’on aille faire un tour ?

C : J’ai pas envie de bouger.

A : Un jour, tu devras sortir de la maison, tu sais ?

C : (soupirant) Oui… mais pas aujourd’hui, ni demain, ni après demain-

A : (baissant la tête, doucement) Quand maman est partie… je voulais pas non plus en parler… et puis Bryan est arrivé. (repensant à un instant précis, souriant) Il m’a fait comprendre qu’en parler me libérerais et que ça prouverais à quiconque je le révèlerais, à quel point je l’aimais…

C : (soupirant) quelques jours avant l’accident, j’ai découvert quelques choses sur Frank…

A : (doucement) Et ?

C : (murmurant) En réalité, ma famille nous a caché ça depuis notre naissance. Tu te rappelles quand il habitait encore LA ?

A : Bien sur.

C : (murmurant) Tu te rappelles qu’il avait flashé sur Karine. (Ally hocha la tête) Quand je suis allé le voir, avant ma séparation avec Manue, il m’a dit qu’il voulait lui parler… (silence) Quand je l’ai su, je suis devenu jaloux alors qu’il s’était rien passé entre Karine et moi…

A : (le fixant) C’est normal que tu sois jaloux… Tu l’aimes, ça crève les yeux.

C : (murmurant) J’ai peur de tout gâché entre nous et surtout… je sais pas comment lui dire que c’est en parlant avec Frank que j’ai réalisé à quel point, je l’aime…

A : (le fixant) Tu la connais bien mieux que moi et… (silence) je suis persuadée qu’elle serait heureuse de l’entendre…

C : J’ai peur qu’elle le prenne mal-

A : (le fixant) Moi, je sais de quoi elle a le plus peur… (silence, le fixant) Je connais pas beaucoup de petite amie, qui squatterait jour et nuit une chambre d’hôpital à attendre que son petit ami se réveille… (silence) Sans compter qu’elle a éjecté Manue de ta chambre à plusieurs reprises.

C : (murmurant) Manue… (silence) Et si elle réalisait que finalement, elle ne m’aime pas-

A : Alors là tu divagues-

C : Je sais qu’elle m’a trompé pendant mon hospitalisation-

A : Répètes moi ça !!! je serais curieuse de savoir avec qui !!

C : J’ai vu un mot d’homme dans son sac-

A : Et ? (le fixant) Me dis pas que tu penses ça sérieusement ?!!

C : Je me souviens plus tellement du mot… ça finissait par « je t’embrasse, je t’aime » et c’était signé de 2 petites croix-

A : (petit sourire) Deux petites croix… C’était Bryan-

C : (surprit) Et ça te fait sourire !!

A : (souriant) Oui, parce que cette carte, il me l’avait adressé et Karine me l’a volé pour me faire enrager.

C : Ohhh… j’ai cru que-

A : (murmurant) Tu devrais mettre les choses à plat avec elle. (silence) vous en avez besoin…

C : (murmurant) Ouais… T’as vu le médecin dont je t’ai parlé ?

A : Oui… (silence) Le verdict est le même…

C : (murmurant) Je suis désolé…

A : (doucement) Tu n’es pas responsable Chris !! (silence) S’ils ne m’avaient pas bourrée de médicaments, on n’en serait pas là…

C : Il doit forcément y avoir un traitement pour ça-

A : C’est une réaction de mon corps. (silence) Ils disent que c’est une maladie qui évolue très rapidement.

C : (doucement) Tu l’as découvert quand ?

A : Y’a 2 mois…

C : (la fixant) Après le départ de Bryan…

A : Ouais… tu penses que ça aurait un rapport ??

C : Oui. Beaucoup de maladies ont un rapport avec le psychique. Je pense que ton corps réagit à son éloignement. Tes peurs, angoisses, tes pensées négatives… pour moi tout est lié. Tu devrais peut être voir un psy-

A : Tout ce qui est médecin, très peu pour moi !!

C : Ally… il s’agit de ta vie. Tu imagines un instant que Bryan revienne ?? je lui dirais quoi quand je devrais lui annoncer que tu es morte de chagrin ??? parce que c’est exactement ce qu’il se passe !!

A : (soupirant) Très bien, j’irais voir un psy…

C : (doucement) Je t’accompagnerais si tu veux.

Ally lui sourit pour le remercier. Parler avec son cousin lui avait toujours permis de se libérer d’un certain poids de sa vie. Elle l’embrassa sur la joue et s’éclipsa quand elle vit Karine s’approcher doucement avec deux cartons à dessins.

* * * * * *

Il garait la voiture à une trentaine de mètre de la maison. Il sentait son regard. Il soupira silencieusement et ferma les yeux en coupant le contact.

B : Et s’ils me ferment la porte au nez ?

E : Tu feras ce que tu sais le mieux faire… les convaincre.

Il rouvrit les yeux, plantant son regard dans celui d’Emma.

B : Je suis persuadé qu’ils me détestent-

E : Tu ne pourras en être sur qu’en y allant. (silence) Ils sont ton frère et ta sœur, il y a forcément une part d’eux qui verra la douleur d’avoir été séparé de toi. Ce sont des humains comme toi et moi ! Tu dois juste les forcer à t’écouter… j’ai confiance…

B : (soupirant) Ouais… (silence) Joyce-

E : Ne t’inquiètes pas pour elle. Karine s’en occupe-

B : Karine ?? c’est pas prêt de me rassurer-

E : J’ai confiance en elle. Elle est formidable avec Joyce…

Emma glissa doucement sa main dans la sienne.

E : (doucement) On y va ?

B : (soupirant un bon coup) Ouais.

Ils sortirent de la voiture, puis s’avancèrent jusqu’au perron. Il leva la main jusqu’à la sonnette, d’un geste tremblant. Emma resserra sa main dans la sienne, d’un geste rassurant. La porte s’ouvrit quelques instants plus tard.

B : (gêné) Bonjour Maria…

Ma : Ben ?!! qu’est ce que tu fais ici ?!!

* * * * * *

Il allait enfin sortir. Une mission était prévue pour lui. Il souffla un coup pensant enfin pouvoir respirer l’oxygène ailleurs que dans ses bâtiments gris. Il préparait son sac pour sa mission quand il surprit sa présence. Elle était la seule à entrer de cette façon dans son antre. Elle s’approcha et glissa ses bras autour de sa taille, sans même qu’il bouge d’un pouce.

M : Tu pars longtemps ?

Cr : J’en sais rien. Ça dépendra de la mission… (se retournant et passant ses mains sur son visage) Tu vas me manquer…

M : (le fixant) Tu peux toujours dire non-

Cr : (doucement) Maya… (silence) je veux vraiment le faire… mais ça ne m’empêchera pas de penser à toi, jours et nuits…

M : (le fixant) Hummm… (murmurant) J’aimerais une chose avant que tu partes…

Cr : (fronçant les sourcils) Quoi ?

M : (se collant à lui, murmurant à son oreille) Fait moi l’amour…

Cr : (se détachant et la fixant) Je n’ai pas le droit-

M : Craig, je ne sais même pas si je te reverrais un jour-

Cr : Maya, même si je tiens à toi… je ne suis pas celui-

M : J’ai toujours voulu que ça soit toi. Craig, je t’en prie-

Cr : (soupirant) Ton père me tuerait pour ça ! (silence) tu es une jeune femme magnifique, intelligente, sensée… tu ne dois pas t’attacher à quelqu’un comme moi.

Maya se rapprocha encore plus, déposant de long baiser dans son cou et le long de sa gorge tandis que ses mains se trouvaient à la hauteur de sa ceinture et la débouclait rapidement. Craig posait ses mains sur ses épaules, s’apprêtant à la repousser quand un râle de plaisir s’échappa de sa gorge. Ils échangèrent un court regard rempli de désir. Elle savait qu’elle avait gagné. Elle ôta rapidement sa jupe et son débardeur tandis qu’il faisait de même avec son pantalon et sa chemise. Ils se trouvaient tous deux en sous vêtements et il la fit lentement reculer jusqu’au lit. Il se tenait au dessus d’elle, assis sur ses hanches. Ses mains glissaient le long de ses bras jusqu’à ce que leurs doigts s’entrelacent. Leurs regards étaient remplis de désir retenu depuis plusieurs semaines. Ils avaient toujours été au bord de le faire mais, au moment ultime, elle le repoussait par peur. Mais là, tout était différent, il le savait. Il aurait préféré parvenir à la repousser mais son désir se faisait trop important et puis, personne n’avait à lui dicter sa conduite. Il était célibataire et sans attache. Il lui sourit et l’embrassa tendrement. Leurs langues se rencontrèrent sensuellement, ce qui attisa encore plus ce désir fulgurant. D’une main experte, il défit l’attache de son soutien gorge puis il délaissa ses lèvres pour le reste de son corps, ses seins, son ventre, ses bras, puis il revint à ses lèvres. Il sentait ses ongles rayer légèrement son dos, sensation provoquant des frissons dans tous son corps. Leurs corps étaient déjà enflammés de désir, quand à lui, il savait qu’il ne pourrait plus résister longtemps. Ses mains descendirent jusqu’à sa culotte qu’il retira d’un geste doux avant de lentement s’allonger de nouveau sur elle. Il inséra son genou entre ses jambes. Ses parcouraient ses cheveux, alors qu’il l’embrassait sauvagement. Ce baiser attisait ce feu en eux. Il ne voulait surtout pas la brusquer mais il devait le faire maintenant ou alors, il serait bon pour une très longue douche froide.

Elle l’attira encore plus à elle tandis qu’elle réalisait qu’elle ne l’avait pas vu de se délester de son boxer. Elle avait eu le temps de voir son regard hésitant. Elle l’embrassa fougueusement, murmurant contre ses lèvres.

M : Viens à moi…

Il l’observa le temps d’une seconde avant de lentement se plonger en elle. Elle s’accrochait à lui, elle perdait son innocence et tout tournoyait autour d’elle. Elle ressentait pour la première fois, l’amour d’un homme. Secouées de violents spasmes, des plaintes s’échappant de ses lèvres qu’elle ne pouvait contrôler, elle le sentait se mouvoir en elle violemment, encore et encore, jusqu’à l’explosion de son désir réciproque. L’angoisse qui l’avait tenaillé durant des semaines s’évacuait. Elle n’avait jamais ressentit un désir aussi intense. Le sentir en elle, secoués également par ce désir ardent, elle réalisa une chose. Elle le voulait encore et encore, elle désirait ressentir une fois de plus ce torrent d’émotion en elle. Le sentant se déverser en elle, avait été une expérience inédite mais la plus intense qu’elle avait vécu jusque là. Alors qu’il se détachait légèrement, elle réalisa qu’elle ne voulait surtout pas qu’il parte. Elle bascula sur lui rapidement, ne souhaitant qu’il coupe court à leur étreinte.

M : (murmurant) Je t’aime Craig… ne pars pas…

Cr : (lui caressant le visage) Je n’ai pas le choix. Je dois le faire.

M : (le fixant) Très bien. Alors je pars avec toi-

Cr : (la fixant, sérieux) C’est de la folie !! Tu risques de te faire tuer à chaque coin de rue !! Et ton père n’acceptera jamais !!

M : J’en ai rien à faire de mon père. Tout ce qui importe c’est nous…

Cr : (soupirant) Je savais qu’on aurait pas du…

M : (murmurant) J’ai besoin de toi…

Cr : (murmurant) Moi aussi, je t’aime Maya… mais je dois régler des choses seul… tu ne peux pas venir avec moi. Je suis désolé.

Il se détacha d’elle, se rhabilla rapidement et quitta sa chambre avec ses affaires après avoir jeté un dernier coup d’œil vers elle, pleurant dans les draps défaits où elle s’était donnée pour la première fois à un homme.

* * * * * *

C : Où tu vas ?

K : Chercher Joyce à l’école.

C : Ohh… c’est vrai, j’avais oublié.

K : Tu veux venir ?

C : Je… voir des enfants se ruer vers leurs parents en se chamaillant, très peu pour moi !

Evoquer le sujet des parents ou des enfants avaient toujours tendance à faire naître une tension entre eux. Elle avait comprit le message et sortit de la maison en claquant la porte.

Il était dans son coin, encore à se sermonner pour avoir été si froid. Elle ne lui avait rien fait, et il n’avait pas pu s’empêcher d’être méchant. Il ne voulait pas ça. Il voulait juste qu’elle lui parle, qu’elle lui raconte ce qu’il s’était passé dans sa vie ses 6 derniers mois mais elle restait fermée. Il ne savait pas ce qu’il devait faire. Il soupira et y réfléchi encore 30 minutes, moment du retour de Karine avec Joyce. Elles se dirigèrent directement dans la cuisine pour le goûter de cette dernière. Elle mangeait tranquillement à la table quand Chris se décida enfin à se montrer. Il embrassa Joyce sur la tête et s’avança vers Karine.

C : (doucement) Pardonnes moi…

K : (évitant son regard) Pourquoi je devrais le faire ?

C : Parce que je suis un idiot doublé d’un abruti ! (silence) j’ai eu peur. Peur de nous, peur de te faire mal, peur de ce qu’a été ta vie pendant ses 6 mois, peur que tu m’ais oublié et que tu ais refait ta vie avec un fils à papa blond et que tu sois heureuse avec lui-

K : (le fixant) T’es bien un idiot…

C : (soupirant) J’aimerais que tu me racontes tout… et que tu arrêtes de dévier la discussion sur Ally et Bryan ou Emma et Ben. (silence) Je veux tout savoir de ce que t’as ressentit… et de ce que tu éprouves encore-

K : (le fixant) C’est compliqué…

C : (murmurant) On peut commencer par le début… (silence) je veux qu’on se retrouve Karine.

Karine le fixa un instant. Elle se passa un main sur le visage puis, lentement ils se dirigèrent vers le canapé.

K : (soupirant, doucement) Tu sais que c’est Frank qui s’est occupé des obsèques de tes parents…

C : Hummm…

K : Lorsqu’il a été là, j’ai eu l’impression de revivre… un peu comme si on me ramenait à la vie. (silence) je sais pas comment te l’expliquer. Un soir j’étais tellement mal, qu’il est venu et… une chose en entraînant une autre… (silence) on a passé la nuit ensemble…

Elle releva un regard inquiet vers lui. Elle voyait sa rage dans son regard. Elle n’avait jamais voulu le faire souffrir, et même si elle avait fait l’amour avec Frank, ses pensées s’étaient toutes dirigées vers Chris et non Frank. Il le savait d’ailleurs et ne lui en avait jamais voulu. Ils en avaient parlé et pour eux, c’était clair mais ce qu’elle lisait dans le regard de Chris l’effraya plus que tout autre chose.

C : J’aurais du le savoir.

K : (murmurant) C’était un accident de parcours Chris… (silence) Tu m’en veux et je le conçois très bien-

C : Il aura suffit que j’ai disparut du paysage pendant un laps de temps pour qu’il profite de l’occasion-

K : Tu te trompes. Frank n’est pas comme ça… (silence) Tu peux me haïr, si ça peut te soulager… mais je n’ai jamais pensé à Frank en couchant avec lui. Jamais.

Karine se leva brutalement et partit s’enfermer dans sa chambre. Il soupira. Ses derniers mots défilaient encore dans sa tête. Elle avait fait l’amour avec Frank en pensant à lui. Encore une fois, il avait mal jugé la situation. Il détestait lui faire du mal, mais ça devenait répétitif. Il se leva lentement et s’avança jusqu’à sa chambre après avoir vérifié que Joyce était occupée. Il frappa un coup à la porte et entra. Elle était face à la fenêtre, ses épaules tressautaient à intervalles réguliers. Il se dirigea vers elle et posa une main maladroite sur son épaule. Elle ne voulait pas se retourner et il l’avait comprit. Il resta alors un moment dans son dos à quelques centimètres de son corps. Puis lentement et dans un geste qu’il ne pouvait contrôler, il encercla sa taille, collant son corps au sien. Au bout de quelques minutes, elle fit glisser ses doigts le long de ses mains finement dessinés. Elle sentait son souffle dans son cou. Ce souffle chaud, qu’elle avait si longtemps rêvé de sentir sur sa peau. Elle attendit encore puis elle sentit une main déserter sa taille.

D’une main, il écartait ses longs cheveux de son cou. Sans même attendre, ses lèvres trouvèrent immédiatement le chemin de son cou. Il était en manque du contact de sa peau. Il avait besoin d’elle comme jamais, ça n’avait été le cas.
Elle était toujours immobile dans ses bras. Toutefois, il sentit que leurs doigts se filetait lentement. Il ne dit rien continuant l’exploration de son cou fin puis ne pouvant plus résister elle se retourna dans ses bras.

K : (petit sourire) T’appelles ça des excuses réglementaires ?

C : (souriant) Tu sais bien que je suis pas doué avec les mots… mais plutôt avec la langue…

K : (souriant) Je confirme… (silence, le fixant) Tu dois juste savoir que pour moi… cette histoire avec Frank est du passé et qu’aucun de nous deux n’avaient prévu ça-

C : Toi, j’en suis sûr… mais j’ai un doute pour Frank-

Karine fronça les sourcils attendant la suite des explications.

C : (doucement) Quand je suis partit à Philadelphie… on a parlé et il m’a avoué être amoureux de toi depuis des années. (silence) Il voulait venir ici et tout te dire. Quand je l’ai réalisé… j’ai très mal réagit. Je lui ais mit mon poing dans la figure… (la fixant) j’étais jaloux… (silence) je voulais pas le montrer mais j’étais jaloux rien qu’à l’idée qu’un autre homme que moi t’approches…

Il baissa la tête et se détourna doucement d’elle. Elle l’observa. Il avait mit une correction à son cousin parce qu’il était amoureux d’elle. Cette simple pensée la ravie. Elle le rejoignit sur le lit où il s’était assit. Elle glissa sa main dans la sienne.

K : (petit sourire) On dit que c’est pas beau d’être jaloux…

C : (murmurant) Je sais… mais j’ai pas pu m’en empêcher… (silence) Et puis… j’avais découvert quelque chose sur notre famille. (silence) L’autre jour j’ai vu un message sur une petit carte dans ton sac-

K : (souriant) Tu t’es monté tout un film… (le fixant) Chris, quand je te dis qu’il n’y aura jamais que toi, c’est la vérité…

C : Pourquoi tu restes avec un idiot comme moi ?

K : (souriant) Parce que tu es un idiot sexy et qui plus est tu es très doué au lit !

C : (rigolant) Très doué au lit… je ne l’oublierais pas ça !

K : Même si parfois tu t’emportes pour presque rien… (silence) je sais que notre attirance et nos sentiments ne pourront jamais disparaître. J’aime tout en toi, ta fragilité, ton entêtement, ta patience, ton coté bougon-

C : Et tu m’aimera toujours autant si je te dis que Frank n’est pas mon cousin mais mon frère ?

oulalalalaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!!! je connais personne d'aussi taré et déjanté que toi!!!! tu es folle, folle, folle!!!

Spoiler:

tu me verrais, je suis sciée!!! tu es une ouf!!! la plus énorme des oufs de cette planète!!

La maya abeille, comment je te jure que je vais la killer celle là!!!!

en tout cas, c'est pas juste moi j'attends comme une abrutie bryan et l'autre il couche avec une pouff!! bah voyons! et pour le bouquet final! JE SUIS MORTE!! op op op!!!

je ne peux que me prosterner devant toi!!!! tu es barje!!

Edit par Miss_Vaughn: Attention aux spoilers... On arrête pas d'éditer tes messages!!

ptdrrrrrrr tu sais la taramania ça existe !! Donc comme je sais que tu m'aimes (bah oui tu peux pas me détester et me hair !!) je poste la suite... mdrrrrrrr je vais faire que ça ce soir ! ^^

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Chapitre 19

C : Et tu m’aimera toujours autant si je te dis que Frank n’est pas mon cousin mais mon frère ?

Karine était abasourdis, néanmoins ça ne changeait rien à sa vision de sa vie avec Chris.

K : En quoi le fait que Frank soit ton cousin ou même ton frère changerait mes sentiments pour toi ? (silence, Chris ne répondant pas) Je suis tombé amoureuse de toi, bien avant de voir Frank pour la première fois. Je reconnais que je l’apprécie mais… ça n’est rien comparé à ce que je ressens pour toi.

C : (la fixant) Donc tu n’envisages pas de me quitter-

K : (le fixant, choquée) Quoi ?!! Mais t’es tombé sur la tête ou quoi ?!! Il est hors de question que je te quitte !!! (silence) j’ai assez ramé pour te récupérer il me semble… sans compter que Manue avait tendance à s’accrocher…

C : (petit sourire) J’ai entendu dire… que toi et Manue…

K : (le fixant) Ne t’avises plus de me tromper avec une fille qui a un cerveau de blonde !!

C : (souriant) Alors j’ai le droit de te tromper ?!!

K : NOOOONNN !! Arrête de te foutre de moi !! (silence) C’était invivable sans toi…

C : (la fixant) Ally m’a dit que tu campais dans ma chambre…

K : (murmurant) J’avais peur… que si je revenais le lendemain, tu ne sois plus là…

Chris plongea son regard dans le sien puis passa son bras autour de ses épaules, la ramenant à lui, avant de s’allonger sur le lit. Elle était dans ses bras. Sa tête dans son cou, respirant son parfum. Elle avait fini par vider son sac. Et visiblement, lui aussi en avait eu besoin. Elle se sentait calme et sereine dans ses bras. Sa main caressait doucement son torse depuis une dizaine de minutes quand elle releva les yeux vers lui. Il s’était endormit avec un sourire sur les lèvres. Elle resta quelques minutes avec lui et s’échappa pour rejoindre Joyce.

* * * * * *

B : Je… Je sais que ma présence n’est pas la bienvenue mais… j’aimerais vous voir tous les trois-

M : Tu as fait tout ce chemin pour rien. Rentres chez toi !

B : Je comprends ta réticence… et je serais à ta place j’aurais la même réaction. (silence) Il ne sait pas que je suis ici… sinon on serait certainement encore à se taper dessus… (silence) je veux simplement leurs parler et vous expliquer…

M : (le fixant) Si tu fais ça pour ton père, tu me le payeras très cher !! si tu leur fais du mal, je te ferais la peau Mallens !!

B : (petit sourire) J’en attendais pas moins de toi… (silence) je te présente Emma, ma fiancée. Emma – Maria… Maria – Emma.

Les deux femmes se sourirent et Maria s’effaça, les laissant entrer. Elle les guida jusqu’au salon avant de revenir quelques minutes plus tard avec des boissons fraîches.

M : Ils ne vont pas tarder. Ils sont à l’université. (souriant, à Emma) Comment vous avez pu tomber dans ses filets ?

E : (souriant, petit regard à Ben) Il sait se faire convainquant quand il veut… Et puis, il est différent des autres hommes…

B : (fixant Maria) Ahh tu vois !! Je suis une exception !! Je sais que tu m’as toujours aimé, même si tu l’avoueras jamais !

M : (souriant) Je suis heureuse de te revoir…

B : Vu l’accueil que tu m’as réservé, je dois dire que tu m’as refroidit !

E : (souriant) Comme si ça t’aurait arrêté !

M : (le fixant) J’ai cru que ton père-

B : (la fixant) Lui, il a pas changé… mais je suis définitivement différent de lui… Emma peut en attester. C’est elle qui m’a changé du jour au lendemain… (silence) Je veux juste connaître mon frère et ma sœur, et vous aider tous les trois…

M : On n’a pas besoin de ta charité-

B : Il ne s’agit pas de ça. (silence) Pour moi, il n’y aucune différence même si on n’a pas la même mère. Ils ont les mêmes droit que moi et… je serais prêts à faire modifier les statuts de l’entreprise… ils ont aussi leurs parts-

M : Ton père-

B : Je ne suis pas là pour parler de lui ! (silence) Je crois qu’il devrait être le premier à faire le premier pas. Ce qu’il a fait est ignoble et si je dois l’affronter sur ce sujet je le ferais. (silence) j’avais dans le projet de monter une affaire en mon nom… mais je voulais le faire au nom de Miguel, Theresa et moi…

M : (murmurant) Tu veux les associer-

B : Je connais papa et il va me faire la guerre jusqu’à la fin de ma vie avec ce que j’ai fait dernièrement… mais je l’ai fait parce que c’était juste. Parce qu’il a jugé une personne que j’aime sur son passé… alors que lui-même a un passé peu glorieux ! (silence) je fais ça dans votre intérêt à tous les trois et de ma famille…

M : (le fixant) Tu veux qu’on te suive à Los Angeles ?

B : Je ne te le caches pas… tu vivras aisément. Tu ne sera pas obliger de travailler. S’il te plait, écoutes moi… (regardant Emma) Fait pas comme ma « fiancée », elle s’évertue à travailler alors qu’elle n’en a pas besoin-

M : Ton offre est alléchante mais je me doute qu’il doit y avoir des contraintes-

B : (petit sourire) Tu pourras garder notre fille ?

E : Ben-

B : (regardant Emma) Je sais ce que tu vas me dire-

M : (surprise) Vous avez un enfant ???

E : (souriant) Oui. Joyce va avoir 4 ans dans 2 semaines-

M : (souriant) Vous avez une photo ?

E : Oui…

Emma chercha la photo dans son sac et la tendit à Maria tandis que Ben se retournait vers l’entrée, entendant la porte claquer.

Mi : Maman ?? Qu’est ce qu’il fous là, lui ?!!

T : Tu devrais rentrer chez toi avec ta pimbêche, le bourge de mes deux !!

* * * * * *

1 an et demi plus tard,

Sydney avait accouché d’un petit garçon. Elle avait insisté pour l’appeler Bryan. Vaughn avait comprit son geste. Elle le fit pour eux. Elle avait toujours été proche de Bryan, d’ailleurs ils enquêtaient toujours pour le retrouver, hors ils n’y avait aucune trace de lui, comme s’il était mort. Sydney était persuadé qu’il était vivant, s’il était vraiment mort, ils auraient retrouvé son corps. Vaughn s’acharnait sur cette enquête ce qui lui valait souvent des disputes avec Sydney. Elle voulait juste qu’il ne se tue pas à l’enquête et qu’il réalise qu’ils étaient une famille avec un enfant en bas âge. Avec de la patience, elle le convainc sans pour autant se délester de l’enquête.

Depuis la révélation de sa maladie à Chris, Ally voyait régulièrement un thérapeute, 3 fois par semaine. Il était de l’avis de Chris et que c’est l’absence de Bryan qui avait chamboulé son organisme. Son thérapeute, Keith était un homme très à l’écoute. Elle l’avait surprit plusieurs fois à la regarder avec une lueur qu’elle connaissait et ça n’avait rien à voir avec un regard professionnel. Toutefois, ses séances l’aidaient beaucoup. Elle revivait par hypnose des instants avec Bryan puis elle décrivait ses sensations à Keith. Un jour, il l’avait invité à dîner et elle déclina volontairement l’invitation. Il avait comprit qu’elle ne s’autoriserait pas d’aventures mêmes si lui, crevait rien que pouvoir la tenir dans ses bras. Il avait flashé sur elle, à leur première rencontre. Il n’était pas coutumier des relations entre patient – thérapeutes mais elle, c’était différent. Elle était l’oiseau blessé qu’on recueille et qu’on veut sauver. Il était tombé amoureux sans même s’en rendre compte. Il lui laissait alors du temps pensant qu’un jour peut être, elle se laisserait tenter.

Karine et Chris vivaient ensemble dans la maison des parents de Chris. Ils avaient longuement hésité avant de s’y installer, ne voulant pas laisser Ally seule. Elle les convainc que s’il y avait le moindre souci, elle les appellerait. Leur couple allait bien. Après plusieurs mois de rééducation, Chris pu reprendre son internat à l’hôpital tandis que Karine travaillait toujours pour des touristes, des publicitaires ou encore des peoples d’Hollywood qui voulaient leur portrait. Elle avait su se faire une renommée en quelques mois. Chris avait fini par accepter la mort de ses parents et sa filiation avec Frank, sans oublier l’histoire de Karine avec ce dernier. Depuis quelques jours, elle le trouvait étrange mais ne releva pas, pensant que c’était dû à la fatigue accumulée des derniers mois. Il avait trimé comme un malade pour rattraper tout son retard à la fac, depuis leur accident.

Ben travaillait dorénavant à mi-temps dans la société familiale depuis son retour du Mexique. Il avait prit son temps et avait monté une société avec pour associés Emma, Miguel et Theresa. Ces deux derniers avaient été plutôt rigides avec lui. Toutefois après plusieurs heures de discussion, ils parvinrent enfin à s’entendre même si les deux jeunes, restaient encore sur leurs gardes. Quelques mois plus tard, ils emménageaient à Los Angeles avec Maria. Ben s’était arrangé pour les faire transférer à l’UCLA. Ils se fréquentèrent plus souvent, créant enfin ce lien fraternel. Joyce allait avoir 6 ans dans quelques mois et elle ne cessait d’embêter ses parents pour savoir si un jour elle aurait un petit frère. Emma n’avait émit aucune protestation tandis que Ben restait plutôt songeur. Ils n’avaient pas de problèmes de couple, quelques disputes de temps à autre mais rien d’insurmontable. Ils passaient beaucoup de temps ensemble ce qui comblait Ben. Il suffisait qu’elle soit là pour qu’il soit sur son nuage.


Du jour où Craig avait quitté sa planque en Asie sa vie avait radicalement changée. Il effectuait des missions au gré de son humeur. Il vivait aisément tout en s’abrutissant à chercher la vérité sur son passé. Il avait beaucoup d’aventures et lors d’un passage à Tokyo, il revit Maya.

Ils avaient parlés et malgré le choc de la revoir, il lui demanda de vivre sa vie sans se préoccuper de lui. Il aurait du se douter que ça ne suffirait pas à Maya. Alors qu’il repartait le lendemain en Europe, elle le suivit et embarqua dans le même avion que lui. Lorsqu’il réalisa qu’elle ne le lâchait plus, ils eurent une discussion ou plutôt une explication plutôt explosive. Toutefois, il fut obligé d’accepter que maintenant qu’elle était là, il ne pourrait plus l’exclure. Il avait acheté une maison en France près de Toulon.

Ils vivaient ensemble et Maya avait accepté, bien qu’elle était contre au départ, qu’elle devait rester à la maison lorsque Craig partait en mission. Il faisait toujours ses recherches sur son passé et n’en avait jamais parlé à Maya. Il avait apprit que son père l’avait renié suite au fait qu’elle s’était donné à Craig et ça il ne le tolérait pas avant le mariage. D’autant plus qu’elle avait été promise à un gros investisseur chinois. Elle avait alors coupé les ponts avec son père, tout en espérant retrouver Craig. Elle n’avait jamais été aussi heureuse qu’avec lui.

Il était crevé, il rentrait d’une mission qui avait tourné à la catastrophe. Il avait vu cette femme. Son regard bleu acier, se sourire sadique ne lui étaient pas inconnu. Certes il connaissait du monde dans le milieu mais cette femme c’était autre chose. Elle lui avait parlé de ses études, de la perte de son père. Ça faisait des heures qu’il remuait ses paroles. Elle savait quelque chose et il avait du l’éliminer comme le contrat l’avait exigé. Ça le répugnait de devoir passer son temps à tuer. Il ne le faisait pas toujours. Lorsqu’il découvrait que les contrats étaient louches ou qu’il s’agissait de tuer des innocents, il se débrouillait pour maquiller la mort puis laissait filer le contrat.
Il passa à coté de la piscine en soupirant.

Cr : Bon Dieu !! Elle savait quelque chose et moi comme un con, je l’ai liquidé !! Pourquoi ?!! Pourquoi bordel !!

Il soupira et regarda l’eau de la piscine. Il avait une vie de rêve, une petite amie magnifique mais sa vie ne lui plaisait pas. Tout lui semblait superficiel. Il lui semblait impensable qu’on ait pu le manipuler pour devenir un tueur de sang froid. Pendant quelques mois, il avait décidé de mettre ces idées de cotés mais il avait fallu qu’il rencontre un terroriste notoire pour qu’il se remette à y réfléchir. Il lui fallait des réponses maintenant. Il tourna la tête, sentant une main sur sa taille.

M : Hé… je savais pas que t’étais rentré.

Cr : Ouais… je suis arrivé y’a 10 minutes.

M : (passant une main sur son visage) T’as pas l’air dans ton assiette-

Cr : (petit sourire) Je vais bien. Où est mon fils ?

Maya ne lui répondit pas, l’embrassant fougueusement. Il chancela sous la surprise et la tenant fermement, il bascula en arrière et l’entraîna dans sa chute. Ils finirent tous les deux dans la piscine tout habillé en rigolant.
Ses abdominaux ses dessinaient sous sa chemise, elle se rapprocha et fit glisser ses mains sur son torse musclé.

M : Tu m’as manqué…

Elle l’embrassa fiévreusement, s’accrochant à lui et nouant ses jambes autour de sa taille. Il la soutint légèrement, répondant à son baiser, puis la ramena au bord de la piscine. Elle s’évertuait déjà à le déshabiller. Une semaine sans lui et elle était en manque. Il ne lui résista pas et à vrai dire, il ne voulait surtout pas.

Il aimait l’avoir dans ses bras, sentir sa peau frissonner lorsqu’elle rentrait en contact avec la sienne. L’entendre gémir son nom en plein orgasme, il l’aimait comme elle était. Avec cette innocence qui la caractérisait si bien, ce petit coté dévergondé qui ne la quittait jamais. Il mit du temps avant d’accepter l’idée qu’il était amoureux d’elle mais c’était bien le cas. Même si leurs retrouvailles avaient été explosives, il détestait la savoir loin de lui et surtout sans protection.

Protection, c’est vrai qu’ils avaient été négligent sur ce point. D’ailleurs lors de leurs retrouvailles à Tokyo, lorsqu’elle lui annonça qu’il était le père de son bébé, il avait eu du mal à l’encaisser. Pas qu’il ne la croyait pas, mais il avait toujours envisagé l’idée de construire une famille uniquement lorsqu’il aurait découvert qui il était. Ce bébé avait changé beaucoup de chose pour lui et c’est ainsi qu’il avait décidé d’avoir un pied à terre à Toulon. Il se décida également à vivre pleinement son histoire avec Maya.

Leurs vêtements se trouvaient au fond de la piscine quand ils ne firent plus qu’un et que tout deux touchaient au summum du plaisir. Elle le serra encore plus fort contre elle, le sentant se déverser et provoquant une nouvelle onde de désir en elle. Il butinait encore son cou quand elle fut de nouveau secouée par le plaisir intense qu’il provoquait en elle. Elle resserra encore ses jambes autour de sa taille. Une seule chose comptait pour elle. Lui en elle et elle en lui. Lorsque le plaisir la submergeait, elle était à chaque fois presque en larmes, tellement cette intensité la surprenait à chaque fois. Elle s’offrait à lui sans complexe. Il avait été son premier amant et elle comptait bien qu’il le reste pour toute sa vie. Ses lèvres remontèrent jusqu’à sa bouche, il ne parvenait plus à se défaire. Il était bien avec elle, en elle. Il savait qu’il encourait certain risque à lui faire l’amour aussi abruptement mais elle aimait les étreintes sauvages, bien qu’elle appréciait également leurs ébats plus doux et sensuels. Il ne se détachait plus de ses lèvres. Sa langue contre la sienne, se caressant sensuellement, provoquait quelque chose en lui. Il se détacha à contrecoeur avant de ne pouvoir contrôler son corps qui, repartirait dans une autre étreinte encore plus intense. Il se plongea dans son regard azur.

Cr : Comment s’est passée ta semaine ?

M : (le fixant, choquée) On fait l’amour et tu me demandes comment était ma semaine ?? dis moi que je rêve ?!!!

Cr : (lui caressant la joue) Ma puce… je te demandais juste… (silence) tu sais bien que quand on commence ça… (silence, petit sourire) Je voudrais pas que tu t’endormes à table, en dînant-

M : T’es pas drôle Craig !! (silence) je déteste quand tu pars en mission… j’avais envie de toi. Envie que tu sois là, que je puisse sentir ton cœur battre, sentir que mes sentiments sont partagés… mon amour pour toi va au-delà du sexe !!! (silence) j’ai besoin de savoir que je compte pour toi… même si tu es loin.

Cr : Maya… tu sais que je t’aime-

M : Tu ne me le dis jamais. 8 fois sur 10, on fait l’amour et tu disparais le lendemain parce que tu as une mission.

Cr : (la fixant) Je suis désolé… je voyais pas les choses sous cet angle. Je te promets de faire des efforts… (silence, murmurant) Tu veux quoi maintenant ?

Maya le fixa, fit glisser ses mains de ses épaules et se blottit dans ses bras naturellement. Il l’enlaça et déposa un baiser dans ses cheveux.

Cr : (doucement) Tu veux parler, mon cœur ?

M : (murmurant) Si tu veux…

Cr : T’as fait quoi cette semaine ?

M : Je me suis ennuyé de toi… encore et encore… sinon, je me suis occupé d’Adam.

Cr : (doucement) Il est où ?

M : Il fait sa sieste… (silence) et toi ?

Cr : La routine… (murmurant) J’ai l’impression que t’ose pas me dire quelque chose.

M : (murmurant) J’aimerais que tu quittes ce boulot-

Cr : Et qu’est ce que je ferais ?? Je ne sais rien faire d’autre…

M : J’aimerais qu’on soit une famille normale et qu’on puisse faire tout ce qu’on veut sans avoir à réfléchir aux conséquences…

Cr : Je sais… mais pas pour l’instant. Par contre, je te jure qu’un jour ça s’arrêtera… on vivra où tu voudras avec nos enfants sans que les agences gouvernementales me poursuive…

M : (murmurant) Merci…

Le soir même, ils dînaient en tête à tête sur la terrasse. Du moins, au début c’était un tête à tête mais elle ne put s’empêcher de s’installer sur ses genoux et de partager son repas avec lui. Elle avait besoin de lui, de sa présence. Le seul endroit où elle se sentait en sécurité, était dans l’enceinte de ses bras. Si elle pouvait vivre éternellement dans ses bras, elle le ferait. Elle avait passé une magnifique journée surtout après leurs ébats dans la piscine puis bien plus tard dans leur lit où il lui prouva son amour de nouveau. Ils étaient toujours emmêlés, elle dormait à moitié sur lui quand il se réveilla en sursaut, moite de sueur. Il avait revu des images. Elles n’avaient jamais été aussi nettes. Il avait la soudaine sensation que c’était des images de son véritable passé. Il savait enfin à qui correspondaient ses initiales. Allyssa Aberdy. Qui était elle ?? Le connaissait elle ?? Était elle de sa famille ?? Amie, ennemie ?? Il était toujours dans ses réflexions quand il sentit Maya remuer sur lui. Il déposa un baiser dans ses cheveux. Sa main remonta sur son torse et il la sentit relever les yeux vers lui.

M : (endormie) Chéri… ça va pas ??

Cr : Si… si… j’ai quelque chose à t’avouer…

M : Quoi ?? T’as une maîtresse ?!!!

et repaf dans la tronche...c'est bon comme je l'ai dit je suis méga chaude!!!! bon les scènes hot c'est clair que tu devais être dans un état complétement chaud quand tu les as écris!

Spoiler:

la suiteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeuh

Edit par Miss_Vaughn: J'aurais juste voulu savoir si tu relis tes posts et tes mp, parce que 4 erreurs d'affilées, j'ai du mal!!!
Il y a des codes couleurs pour les spoilers... Et il faut les utiliser sous peine de sanction...

j'ai toujours dit que c'était une fic de malade !! mdrrrrrr c'est vrai que pour celle là, j'ai atteinds des sommets !!

***********

Chapitre 20

E : Alors Monsieur le PDG, comment étais cette matinée ?

B : (soupirant alors qu’Emma faisait le tour du bureau) Frustrante…

Elle lui sourit, s’avança vers lui, posa ses mains sur ses accoudoirs et mit sa tête à quelques centimètres de lui, le tentant à l’embrasser.

B : (murmurant, fixant ses lèvres) Je t’ai même pas vu 5 minutes… (silence) J’espère que l’après midi sera mieux…

Emma lui sourit déposa un léger baiser sur ses lèvres. Il sourit, se levant en même temps qu’elle se redressait. Il la tint fermement contre lui, savourant enfin de l’avoir dans ses bras.

E : Je suis pas là cet après midi-

B : Non… Emma-

E : Karine veut me voir, on va passer voir Ally aussi.

B : Tu me l’avais dit en plus… (silence) Tu sais qu’on doit parler…

E : (le fixant) J’ai rien contre chéri… (silence) si ça peut répondre à ta question…

B : (doucement) Et depuis quand, tu réponds avant que je la pose ?

E : (souriant) à partir de maintenant… je t’aime…

Ils s’embrassèrent langoureusement quand on frappa à la porte du bureau. Emma se détacha légèrement alors que Miguel entrait dans le bureau. Il les salua.

Mi : (à Emma) Je te cherchais-

B : Héé Don Juan !! tu cours pas après ma fiancée, ok ??!!

Mi : Ne t’inquiète pas l’Apollon !

Emma rigolait de les voir se chamailler. Depuis quelques mois, elle les avait vu se rapprocher. Les tensions avaient disparus et elle sentait Ben plus serein.

E : L’écoutes pas… je peux t’aider ?

Mi : C’est vrai que tu connais Karine Landys ?

E : (souriant) Bien sur… d’ailleurs ton frère aussi-

B : (le fixant) Pourquoi tu veux la voir ?

Mi : On m’a parlé de son travail. Il paraît qu’elle fait des portraits fabuleux… c’est une vrai légende pour les profs des Beaux Arts-

B : (regardant Miguel puis Emma) Karine ?? Une légende ?? (silence) J’aurais tout entendu sur elle… pour moi, elle est pas une légende c’est plutôt-

E : Ben !! Tu dis un mot de travers et je t’égorge !!

B : … une fille adorable…

Il ajouta les trois derniers avec un petit sourire pour Emma.

E : (rigolant) Elle va pas en revenir quand je vais lui raconter ça !

B : (la fixant) Tu vas pas me faire ça !

E : Je vais me gêner tiens !!!

Miguel sourit devant leur complicité. Il devait avouer qu’ils formaient un beau couple tous les deux.

Mi : (à Emma) ça te dérangerait de me la présenter ?

E : Non. T’as qu’à venir avec moi, je vais la voir cet après midi.

Mi : Génial. J’ai un compte rendu à faire sur un artiste contemporain-

B : (étonné) Tu vas interviewer la tigresse ?!! (silence) Je serais toi, je prendrais une bonne combinaison… (à Emma) Quand à toi, je me préparerais à appeler une ambulance-

E : (rigolant) Je me débrouillerait pour que Chris ne soit pas loin…

B : (souriant) T’as plutôt intérêt je crois… (silence) Et si on déjeunait ensemble ? (à Miguel) Theresa est pas avec toi ?

Mi : Elle a cours. (silence) Dire qu’elle veut faire prof… enfin c’est son choix.

B : Tu l’appelles et tu lui dis de nous rejoindre, au Tyler’s ?

Mi : ça marche…

Miguel sortit quelques secondes plus tard pour appeler sa sœur. Ben et Emma étaient de nouveau seul.

B : ça me fait bizarre d’entendre parler de Karine en tant que légende-

E : (souriant) Elle le mérite.

B : Oui… mais ça fait quand même bizarre. (silence) Moi, je me souviens très bien de la Karine qui m’engueulait parce que je faisais du mal à Ally-

E : Ouais… elle a eu de mauvaises périodes. Je pense toujours que sa séparation avec Chris était la source de son agressivité.

B : Ouais… bah pourvu qu’ils se séparent plus… parce que la tigresse, elle est dangereuse-

E : Oui mais tu l’as vu comme moi quand Chris était dans le coma-

B : (murmurant) On se demandait même si elle retrouverait sa langue-

E : T’as pas le droit d’être aussi dur ! (silence) Ils en ont bavé.

B : (la fixant) Je suis désolé… je disais ça en rigolant. J’aime beaucoup Karine… même si j’ai souvent du mal à la comprendre.

E : (souriant) Je vais te confier un secret… les artistes sont toujours incompris !

B : (petit sourire) Alors c’est normal que des fois, je te comprenne pas ?

Emma lui sourit et l’embrassa tendrement. Ils sortirent du bureau quelques minutes plus tard, avant de se rendre au restaurant avec Miguel.

* * * * * *

M : Quoi ?? T’as une maîtresse ?!!!

Craig lui sourit, lui faisant non de la tête.

Cr : Avant mon départ de la cellule à Tokyo, j’ai découvert que je ne savais rien de mon passé… ou du moins que je n’avais pas d’images précises et nettes. Les seuls souvenirs que j’ai, ce sont ceux que Jin m’a fournit.

M : Qu’est ce que tu veux me dire ?

Cr : (la fixant) Je ne sais pas qui je suis… si ça se trouve, j’ai une famille, une femme et des enfants-

M : (le fixant) Je rêve ou t’es en train de rompre ??

Cr : (souriant) Non… je t’aime et je ne me séparerais plus jamais de toi… mais j’ai besoin de savoir qui je suis.

M : Qu’est ce que tu comptes faire ?

Cr : Partir-

M : Encore ??

Cr : Oui-

M : (soupirant) Craig, tu ne peux pas-

Cr : Mais cette fois, vous m’accompagnez.

M : (surprise) Je… nous… avec Adam ?

Cr : (souriant) Oui… en famille…

M : On ira où ?

Cr : Qu’est ce que tu dirais de Los Angeles ?

M : (souriant) La ville des anges ??

Cr : Oui… mais avant, je veux régler un détail-

M : (fronçant les sourcils) Un détail ??

Cr : (la fixant) Epouses moi.

Maya ne détachait plus son regard du sien. Déjà qu’il lui demande de l’accompagner la ravissait mais sa demande plus qu’explicite, la chamboulait. Elle savait qu’il n’était pas coutumier des grandes déclarations mais ses deux mots qu’il avait prononcé à son égard, l’émouvait au plus au point. Elle murmura un léger « oui » contre ses lèvres alors que sa langue pénétrait sauvagement dans sa bouche. Elle sentit rapidement, une partie du corps de son fiancé se réveiller alors qu’il la faisait rouler sous lui.

* * * * * *

E : Je te présente Karine. Karine voici Miguel, le frère de Ben-

K : (souriant) Oui, le Ricky Martin !!

Mi : Enchanté de vous rencontrer-

K : Pitié pas ça !! Déjà pas question que tu me vouvoies !! Je suis à peine plus âgée que toi. Ensuite, je suis pas encore entrée au musée donc tu me parles comme tu le fais avec Emma ou même Ben-

Mi : Oui mais vous êtes une artiste-

K : (rigolant) ça va pas le faire si tu continues à me vouvoyer ! (silence, à Emma) Il a dit que j’étais une artiste ??

E : (rigolant) Tu vas pas en revenir… à la fac, les profs parlent de toi comme une légende !

K : Nooooooon !! (fixant Miguel) Sérieux ??

Mi : Oui. Selon eux, vous… tu serais l’artiste qui révolutionnerait le travail sur les portraits. (silence) J’ai toujours était un admirateur de tes travaux-

K : Pourtant j’ai jamais exposé-

Mi : Sur Internet, il y a beaucoup de sites qui parle de toi. Il y a diverses esquisses que tu as faites pour de grandes personnalités-

E : (à Miguel) T’as de la chance, ici, c’est la maison où elle expose-

K : (à Emma, petit sourire) Interromps pas mon fan, s’il te plait !

Miguel sourit à leurs chamailleries. Jamais il avait envisagé qu’il pourrait rencontrer Karine. Pour lui, elle était un exemple de carrière. Avec son talent, elle avait su décrocher des contrats et rapidement se faire un nom. Elle était son exemple.

Mi : Tu es un exemple pour beaucoup de jeunes artistes… j’ai un compte rendu à faire sur un artiste contemporain. Je pourrais t’interviewer ?

K : (surprise) C’est une blague ??

Mi : Non, pas du tout…

Karine n’en revenait pas. En moins de 5 minutes, elle avait un fan et maintenant, il voulait l’interroger. Emma explosa de rire. Il voulait interroger Karine, il ne savait pas à quoi il s’attendait. S’il parvenait à avoir des réponses à ses questions, ça serait un vrai miracle. C’était sa meilleure amie, elle la connaissait si bien qu’elle pouvait déjà imaginer les réponses qu’elle lui donnerait. Toutefois, elle put un instant éviter l’interrogatoire, permettant à Miguel de voir ses esquisses.
Elle revint vers Emma qui rigolait toujours.

E : T’as déjà la célébrité !!

K : Ahhhh, je suis morte de rire. (silence) Y’a un truc qui cloche avec Chris.

E : (sérieuse) Raconte.

K : Je sais pas… tu vas me dire que je suis parano… mais je me demande s’il voit pas quelqu’un-

E : Oui, tu es parano.

K : Je suis sérieuse Emma ! (silence) Tous les soirs, il rentre crevé, il parle à peine… comme si je dérangeais sa petite vie-

E : Arrête ton délire tu veux !!! Chris est dingue de toi !! Il irait sur Mars pour toi. (silence) Au lieu de te monter un film, essaye de lui parler.

K : A quel moment ?? Quand il dort ou quand il est sous la douche à essayer de se réveiller !!

E : Karine, si vous parlez pas… vous reviendrez au point de départ… vous vous disputerez, vous vous supporterez plus et vous vous séparerez… et vous connaissant tous les deux, je sais que ça serait une énorme connerie ! (silence) Pourquoi tu passerais pas à l’hôpital ?

K : (murmurant) Ouais… (silence) j’irai tout à l’heure.

E : (la fixant) Je suis persuadé qu’il ne te trompera jamais… c’est pas son genre…

K : Ouais…

Emma lui raconta sa matinée et lui parla de Ben afin qu’elle pense à autre chose puis elles entendirent la porte s’ouvrir et Ally arriver. Elles s’enlacèrent puis Ally se laissa tomber dans le canapé.

K : (petit sourire) Alors comment va ton prétendant ?

A : (soupirant) Aujourd’hui, je l’ai encore surprit à me mater…

K : (souriant) Y’a rien de mal à ça… (silence) je vois pas pourquoi ça te gêne-

E : Je me souviens très bien que y’a quelques années, tu n’appréciais pas tellement-

K : (la fixant) ça avait rien à voir ! C’était un jeu pour Chris-

A : La différence, c’est que je n’ai aucune envie de vivre une histoire avec un homme… (silence) j’aime Bryan… et uniquement Bryan…

K : T’as vu Sydney ?

A : Ouais… (soupirant) Toujours rien… (silence) Je suis persuadée qu’il est en vie… je le saurais s’il était mort-

E : Ils ont pas des contacts chez les japonais-

A : Si… mais apparemment, soit il a été caché longtemps et ils l’ont reconditionné… soit ils l’ont tué et enterré… (silence) Syd et Michael pensent au reconditionnement… et c’est ce qui les inquiète. Bryan n’a jamais été entraîné pour résister au reconditionnement. Ils peuvent faire ce qu’ils veulent de lui.

K : C’est ignoble. Ils ont pas le droit de voler la vie d’une personne comme ça !

A : Je sais-

Mi : Karine, je… oh désolé-

E : Ally, je te présente Miguel, le frère de Ben… Miguel – Allyssa…

Mi : Ravi de vous rencontrer. J’ai vu des esquisses de vous-

A : Enchantée… tu peux me tutoyer, je suis pas encore à l’état de statue !

Miguel lui sourit tandis qu’Ally se sentait de plus en plus mal, en repensant à Bryan.

Mi : Je vais vous laisser. Karine, pour l’entretien-

K : Je t’appelle demain. Emma me donnera ton numéro…

Mi : Merci encore…

Miguel quitta la maison alors qu’Ally s’autorisait enfin à s’effondrer. Ses deux amies ne comprirent pas tout mais se doutèrent que d’avoir parlé de Bryan, avait encore chamboulé Ally.

* * * * * *

Elle passait le sas des urgences, s’avançant vers l’accueil. A la réceptionniste, elle demanda à voir Chris. On lui expliqua qu’il était en consultation, donc indisponible. D’accord il travaillait, mais ils avaient des pauses ; elle expliqua à la personne que c’était vraiment important mais elle ne voulut rien entendre. Son regard se porta alors au bout du couloir, où elle l’aperçut enfin. Le voir, l’avait soulagé l’espace d’un instant mais l’angoisse qui la prit soudainement, fit naître des larmes sur son visage. Il n’était pas seul. Elle l’aurait reconnu entre mille, Manue… avec un bébé dans ses bras. Ç’en était trop. Après lui avoir prit l’homme de sa vie, il fallait qu’elle lui donne un enfant !! non, elle ne l’accepterait pas !! tout mais pas un enfant !! Ça avait toujours été un sujet tabou entre eux. Depuis quelques semaines, elle pensait à avoir un bébé avec lui mais visiblement Manue avait encore prit les devant. Elle la haïssait. Elle tourna les talons, sortant des urgences quand une main la retint.

C : Où tu vas comme ça ?

Dallas, ton univers impitoyableeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee!!dallas!!! mdrrrrrrrrrrrr j'aime cette fic!!! un truc de malade! c'est tellement énorme!!!

Ca va devenir interessant!!! hum hum[

Spoiler:

le cliff!!! méchant , j'ai hate de lire la suite là!!!

bref chapter ultra magnifique!!!

je t'aimeeeeeeeeeeeee

Edit de Miss_Vaughn: je suis désespérée Patate... Je ne sais plus quoi dire... SPOILERS

Bonne idée pour les gants, mais c'est pas pour tout de suite. ^^

Ah oui puis je m'aime !! je suis tarée et je m'aime comme une dingue !! sans oublier mon humour lourd et très grave dans les moments dramatique.

marchi mon benichou donc, la suite comme tu la veux

**********

Chapitre 21

C : Où tu vas comme ça ?

K : Loin de vous deux !!

C : Karine-

K : C’est bon, j’ai comprit le message !! restes avec elle puisque c’est ce que tu veux !! moi je vais aller me jeter d’un pont et t’entendra plus parler de moi !!

C : T’as fini ton cirque !!! (silence) Il n’est pas question que tu partes !! que ça soit aujourd’hui, demain ou dans 50 ans !! tu ne te débarrasseras pas de moi aussi facilement !!

K : Je vous ais vu !! tu lui souriais !!! ça fait des mois que tu m’as pas souris comme ça !!! je suis devenue invisible !

C : (réalisant, se rapprochant) Je suis désolé… je pensais pas que-

K : (mettant ses mains en avant) Ne me touches pas !! (silence) Tu pensais pas quoi ?!! que j’avais pas besoin de preuves d’amour… que tu me dises « je t’aime »… j’aurais toujours besoin d’attention Chris !! tu es en train de me tuer et tu le vois pas !! (silence) Et tu sais quoi ?? j’étais prête à fonder une famille avec toi… mais maintenant que je te vois avec elle… je me rends compte que j’aurais fait une sacrée connerie-

C : (murmurant) Une famille… un bébé… (silence) Karine… (la fixant) Tu me croirais assez stupide pour te tromper avec elle ?? (silence) Manue voulait juste des conseils-

K : (baissant la tête) Je vois… (silence, puis relevant la tête) Alors pourquoi, tu m’évites ?

Chris la fixa quelques secondes, réfléchissant puis il détourna la tête.

C : Je ne peux pas te le dire… du moins pas pour l’instant-

K : (le fixant, énervée) Très bien !! Alors oublie moi !!!

C : Non Karine-

Cette dernière lui jeta un dernier regard, puis fit volte face avant de partir furieuse. Chris soupira et rentra par le sas des urgences en pestant contre lui. Il la vit s’avancer doucement vers lui. Manue vit immédiatement à sa tête qu’il n’avait pas pu arranger la situation avec Karine.

M : Je pourrais lui parler-

C : (froidement) Tu devrais y aller.

Manue partit après ses derniers mots. Elle avait du mal à encaisser le ton sur lequel il lui avait parlé. Elle ne lui en voulait pas, sachant que lorsqu’il s’agissait de Karine, il ne l’écoutait jamais.

* * * * * *

1 mois plus tard,

Ils sortaient main dans la main de l’aéroport, tout en tenant Adam dans ses bras. Il avait dégoté une petite maison à l’écart de Los Angeles, au calme. C’était parfait pour être tranquille et en famille. Il avait prit une décision. Il arrêtait tout et se concentrait sur son passé et sa famille. Leur mariage avait été célébré 2 semaines plus tôt. Il savait qu’il pouvait la rendre heureuse et c’est tout ce qu’elle désirait. Ils s’installèrent dans la voiture de location et Craig conduit jusqu’à leur maison. Elle était sur Long Beach, à l’écart de LA mais pas excentré.

M : Tu m’as pas dit pourquoi LA ?

Cr : Je sais pas… si… (silence) En fait, dans un rêve, je me suis vu à Los Angeles avec une femme.

M : Ohhhh… Qui c’est ?? Une ex ?? Une sœur ?? Une cousine ?? une amie-

Cr : (murmurant) J’en sais rien… c’est bien ça le problème. Je crois qu’elle s’appelle Allyssa Aderby… mais je suis pas sûr.

M : Tu comptes faire quoi ?

Craig la fixa, étonné que son enquête l’intéresse.

C : Je vais voir si j’arrive à la retrouver…

* * * * * *

A : Merci de m’avoir ramener-

Ke : C’est normal…

Il s’approcha d’elle, plongeant son regard dans le sien et caressa sa joue lentement mais elle l’interrompit soudainement.

A : Keith, je t’apprécie beaucoup… mais (le fixant) je ne voudrais pas que tu espères un chose qui ne se réalisera jamais.

Keith baissa la tête. Il était conscient que déjà rentrer dans sa vie, et avoir sa confiance, était déjà un gros challenge mais il ne pouvait s’empêcher d’espérer une relation intime avec elle. Il partit après l’avoir embrassé sur la joue. Il croisa Karine qui remontait l’allée. Il la salua et s’engouffra au volant de sa voiture.
Karine embrassa son amie. Un sourire sur les lèvres, elle ajouta :

K : Toi et Keith… ça fait plus que rouler on dirait…

A : (la fixant) Il ne se passe absolument rien-

K : Tu me feras pas croire ça… et puis je savais pas que t’allais à tes séances habillée… aussi sexy-

Elle portait une jupe légère ainsi qu’un court débardeur qui remontait au dessus de son nombril.

A : Pitié Karine !!!

K : (rigolant) Non Non !! Je veux tous les détails !! (silence) Bizarre qu’il t’ait pas encore sauté dessus !!

Ally sourit à Karine.

A : (souriant) T’es désespérante… (silence) Y’avait qu’un spécimen et il a fallut que je devienne ton amie !! mais qu’est ce que j’ai fait au Bon Dieu pour ça !!!

Karine rigola, et frappa Ally à l’épaule qui souriait. Elle redevint sérieuse, et fixa Karine.

A : (doucement) On dirait que tu vas mieux-

Karine haussa les épaules, baissant la tête.

K : Rien n’a changé. Il est toujours aussi bizarre et il me parle pas-

A : (la fixant) Il a quand même réussi à te convaincre de rester à la maison… (silence) C’est passager-

K : (murmurant) C’est pas dit…

A : (la fixant) Pourquoi tu dis ça ?? il n’y a aucune raison-

K : (la fixant) On m’a proposé un job en Europe.

A : Tu lui as dit ?

K : Non. (silence) Je réfléchis encore à la proposition.

A : (la fixant) Tu t’es déjà éloignée de lui par amour… et ça a eu l’effet que tu l’aimes encore plus. Alors tu penses qu’il va se passer quoi si tu pars, cette fois ci ?

K : Je sais pas… je suis peut être pas faite pour lui-

A : Bah heureusement que ni Emma ni Bryan sont là… parce que t’en prendrais pour ton grade. (silence) Ce boulot, il t’intéresserait ??

K : Peut être-

A : Tu veux savoir où vous en êtes ?? (Karine hocha la tête) Alors parles lui de ce boulot… (silence) mais je suis sûre qu’il fera des pieds et des mains pour que tu refuses ce job-

K : J’en suis pas aussi sûre… (murmurant) ça fait des semaines qu’on n’a pas passé un week end entier ensemble…

A : (la fixant) Ça serait Ben, je te dirais d’être vigilante mais… avec Chris, tu n’as pas à douter-

K : (la fixant, agacée) Alors dis moi pourquoi, il n’est jamais là ??!!! pourquoi on passe notre temps à se disputer ??!!!

A : (la fixant) Il attend peut être un geste de toi… que tu t’impliques plus dans votre couple-

K : Non ! (silence) Quand je lui ais dit que j’étais prête à avoir un bébé avec lui, il a à peine réagit !!

A : (surprise) Tu lui as dit ? (silence) c’est un malentendu. Ça ne peut pas être autrement…

K : (soupirant) Si tu le dis… mais t’es bien la seule à y croire.

* * * * * *

Il la tenait contre lui, tel un bouclier. Le regard de Craig ne l’effrayait pas. Il le connaissait depuis suffisamment longtemps pour savoir qu’il faisait partit de cette catégorie d’hommes faibles.

Cr : Lâche là !!

?: Non… du moins pas tant que tu n’accepteras pas mon offre !

Cr : Julian, j’ai dit non !! j’ai dit stop !! plus de meurtres, plus de missions-

J : (le fixant) Je crois pourtant savoir que tu es ici, pour retrouver… quelqu’un… c’est comme une mission-

Cr : Relâche là !! Maya est innocente !! si tu veux t’en prendre à quelqu’un, je suis là !!

J : (le fixant) C’est vrai que si j’ai quelqu’un à tuer, c’est toi… (silence) surtout que M. Wuang m’a promit un jolie paquet rien que pour ton corps !! … mais je veux te voir mourir pour ce que tu as fait à Lauren !!

Cr : (le fixant) Je ne savais pas qui c’était-

J : Oh si tu le savais !! Tu ne me feras pas avaler ça !! (silence) Et tu vas voir ce que ça fait de souffrir par amour !!!

Cr : Julian-

Craig n’eut pas le temps de réagir que le coup de feu parti. Il se rua alors sur Julian avant qu’un nouveau tir retentisse dans la maison.

* * * * * *

2 jours plus tard,

Emma passait le seuil de la maison quand elle vit Ben et Joyce rigoler ensemble. Sa fille était très proche de Ben et elle aimait les voir ainsi. Elle s’avança vers eux, glissant une main dans les cheveux de Ben tandis qu’elle embrassait Joyce. Elle se redressa et déposa un léger baiser sur la tempe de Ben, qui esquissait un léger sourire.
Elle avait remarqué que depuis quelques jours, quelque chose ne tournait pas rond. Elle pensait que c’était un problème de boulot et que ça s’arrangerait mais à sa mine, elle comprit que c’était plus grave.
Ils dînèrent tous les trois et comme à l’accoutumée, Joyce s’endormit 5 minutes après que Ben ait commencé à lui raconter une histoire. Il déposa un baiser sur le front de sa fille et croisa le regard d’Emma, dans l’embrasure de la porte de la chambre. Il ne fit aucun commentaire et s’avança vers elle avant de rejoindre le salon.
Emma l’observa. Il était distant, s’était renfermé sur lui-même depuis quelques jours. Il vivait comme si elle n’existait pas. Elle détestait son attitude mais savait également que c’était sa façon de se protéger. Elle se glissa à ses cotés sur le divan, posant une main sur sa jambe, regardant au loin devant elle.
Sentant sa main, il ne dit rien. Il savait qu’elle verrait clair en lui. Il ne voulait pas en parler, sachant qu’il la blesserait et qu’en aucun cas il désirait que ça se produise. Toutefois, il était conscient qu’il devrait en parler.

Elle tourna la tête vers lui, cherchant son regard. Il fixait un point invisible, sentant le regard d’Emma, il émit un léger soupir qu’elle capta instantanément.

E : Je ne sais pas ce qu’il se passe et… je ne t’obligerais jamais à me parler… mais je déteste quand tu m’ignores ou que tu te renfermes sur toi-

B : (la fixant subitement) Tu dois me prendre comme je suis !! c’est ça ou rien Emma !!

E : (fronçant les sourcils) De quoi tu parles exactement ?

B : Tu le sais parfaitement !

E : (fronçant les sourcils) Non. Explique moi… c’est Joyce ?? Miguel ?? Theresa ?? Moi-

B : (soupirant) Laisses tomber !

Ben se dégagea, se leva et se rendit directement dans leur chambre. Il se changea et se coucha.

Elle soupira. Jamais il n’avait agit comme ça avec elle. Elle voulait comprendre et savoir ce qui le hantait. Le prendre de front n’aurait jamais rien donné avec Ben, elle en avait pleinement conscience. Elle prendrait le temps qu’il faut mais elle saurait ce qu’il lui cachait. Elle s’allongea sur le canapé et commença à fixer le plafond blanc qui lui rappelait trop celui des hôpitaux. Au bout de plusieurs heures elle s’endormit alors que le jour se levait.

* * * * * *

Elle marchait sur la plage depuis quelques minutes quand elle distingua une silhouette qu’elle connaissait. Elle le fixait ne sachant si c’était la réalité ou un effet de son subconscient. Aucun mot ne passait la barrière de ses lèvres. Le voir après tout ce temps lui paraissait invraisemblable. Après tout, ce pouvait il que ça soit lui ?? Son esprit déraillait une fois de plus, c’était tout. Pourtant une partie d’elle lui disait qu’elle ne pouvait se tromper. Elle était loin certes, il paraissait différent, plus musclé, il avait une autre allure physique mais quelque chose lui disait qu’elle ne se trompait pas. Elle fut sortie de sa rêverie par une voix.

K : Je croyais que t’avais un rendez vous ce matin ?

A : (se retournant) Oui… je suis déjà allée. (petit sourire) 24 ans aujourd’hui… c’est pas rien-

K : (doucement) Ouais… enfin c’est un jour comme les autres.

A : (la fixant) Chris est passé hier.

K : Au moins toi, tu le vois… c’est pas comme moi !

A : Pourquoi tu mets pas les choses à plat avec lui ?

K : (soupirant) Parce que y’a rien à mettre à plat !! il ne m’aime plus !! tu peux rien faire contre ça-

A : (la fixant) On a parlé hier soir-

K : (la fixant) T’as bien de la chance-

A : (petit sourire) C’est toi qui a de la chance de l’avoir dans ta vie.

K : Pour ce que je le vois !! il est toujours à l’hôpital !! quand il rentre, c’est l’heure que je parte. Il m’évite et il refuse de me dire pourquoi !!!

A : (la fixant) Il a une bonne raison… et lorsque tu le sauras tu comprendras pourquoi il a agit comme ça.

K : (agacé) Donc il t’a tout dit !! il le dit à sa cousine mais pas à sa petite amie !!

C : (arrivant) Si je lui ais dit, c’est parce que je m’inquiétais pour elle !

K : (se retournant) Chris !! Qu’est ce que tu-

C : (petit sourire, finissant sa phrase) Ce que je fais là ?? (Karine hocha la tête) Tu pensais que j’allais travailler le jour de ton anniversaire ?

K : (surprise) Je… Tu… Tu vas passer la journée-

C : (souriant) Oui, avec vous deux…

K : Attends !!... je comprends pas… ça fait des semaines que tu m’évites et là tout d’un coup, t’arrives… tu dis que tu vas passer la journée avec moi-

C : Chérie-

K : Ne m’appelles pas comme ça !! je veux savoir !! qu’est ce que tu fais ici ?? Pourquoi aujourd’hui ?? pourquoi tu me caches tant de choses-

C : (la fixant) Tu sauras tout avant ce soir. (silence) mais je voudrais qu’on parle d’autre chose pour l’instant-

K : Pas question !! Tu veux pas me le dire ?? (silence) Alors adieu !!

Karine tourna les talons, énervée par la discussion. Faire ça lui brisait le cœur mais elle ne voyait pas d’autres alternatives à son problème avec Chris.
Il ne lui suffit que quelques secondes pour disparaître de la vue d’Allyssa et Chris.

C : (soupirant) J’aurais peut être du lui dire tout de suite-

A : Attends cet après midi… elle se sera calmée-

C : (la fixant) On parle de Karine là !! tu sais qu’elle est capable de prendre le premier avion pour me fuir ?!!

A : Certes… mais je sais qu’elle est folle de toi !

C : (soupirant) Pourquoi elle est si bornée ?!! je veux seulement son bonheur…

A : (murmurant) Ouais… (silence) c’est vrai que t’as pas réagit quand elle t’a parlé du bébé ?

C : (suspicieux) Pourquoi tu dis ça ??

A : (le fixant) Elle m’en a parlé… (silence) elle pensait que tu serais heureux de l’entendre… pas que tu l’ignorerais.

C : (murmurant) Je ne l’ai pas ignoré-

A : Chris, vous passez votre temps à vous faire souffrir mutuellement. (silence) rattrape la et dis lui tout-

C : Et toi ?? Tu restes là-

A : C’est mon dernier jour. Je prends mon avion demain pour Londres.

C : (la fixant) Je repasserais ce soir alors…

Ally lui sourit et le pressa d’aller retrouver Karine. Elle se retourna où elle avait cru voir Bryan sur la plage. Elle distingua sa silhouette. Un petit garçon jouait près de lui tandis qu’il enlaçait une jeune femme. Elle murmura pour elle-même.

A : (pensant) Arrêtes de rêver ma fille !! Tournes la page sur lui et va auprès de quelqu’un de vivant qui t’aime !!

* * * * * *

Craig observait le large, cherchant les réponses concernant sa vie. Il était persuadé que venir à Los Angeles, lui apporterait ses réponses. Il tourna la tête en sentant le bras de Maya autour sa taille.

M : (murmurant) A quoi tu penses ?

Cr : (murmurant, souriant) A rien…

M : (murmurant) Depuis qu’il est partit, tu n’as absolument rien dit. Tu savais que mon père avait mit un contrat sur ta tête ?

Cr : (doucement) Oui. Ça datait de quelques mois après mon départ de la cellule… je suppose qu’il avait comprit que tu étais enceinte de moi…

M : (murmurant) C’est de ma faute. Rien de tout ça ne serait arrivé-

Cr : Maya, ton père pensait à ta protection… (silence) J’ai été entraîné pour tuer… pas pour aimer !

M : (le fixant) Et nous alors ?? ne me dit pas que c’était juste pour t’envoyer en l’air !!

Cr : Non… (silence) je ne sais pas comment réagir avec toi… soit tu t’emballes parce que je suis brutal soit parce que je suis trop doux. Je sais pas quoi faire !! (long silence) j’ai aucun souvenir Maya !! je ne sais pas qui sont mes parents !! si j’ai été à la fac !! si j’étais marié, si j’avais déjà des enfants, des amis !! je ne sais rien !! absolument rien !! (silence) Il y a une seule chose dont je suis sur… c’est que ça a un rapport avec Julian, Lauren et Los Angeles… sans compter Allyssa…

M : (murmurant) J’aimerais t’aider-

Cr : C’est trop dangereux. (silence) je te jure de tout te dire mais… je ne veux pas que tu me suives. Si ton père a lancé d’autre tueurs sur mes traces, ils n’auront peut être pas l’intelligence de te laisser sauve comme l’a fait Julian. (silence) Il te connaît c’est pour ça qu’il ne t’a rien fait-

M : Craig-

Cr : Non, je suis catégorique. Je veux que tu restes avec Adam dans la maison jusqu’à mon retour. (silence) Je vais aller faire des recherches sur Allyssa. Ça sera pas long…

Il avait bien sentit un regard posé sur lui. Il l’avait vu. Sa silhouette ne lui disait rien. Il la vit rentrer chez elle. Il les fit rentrer dans la maison, les embrassa et quitta la maison quelques minutes plus tard.

* * * * * *

Il n’avait rien dormit de la nuit. Savoir qu’elle n’avait pas voulu dormir avec lui, l’avait agacé. Il avait comprit qu’il l’avait blessé. Il se repassait leur discussion de la veille. Bien sûr qu’elle ne savait pas de quoi il voulait parler. Il se leva passa un jean et un débardeur avant de sortir sans bruit de la chambre. Il la vit endormie dans le canapé. Il attrapa la couverture qui traînait sur le fauteuil et l’étendit sur elle. Il se dirigea ensuite vers la cuisine et prépara la cafetière, fit quelques toasts, des pancakes ainsi que du jus d’oranges.
Il finissait les pancakes quand il entendit des gémissements provenant du canapé. Il tourna légèrement la tête puis finissant ce qu’il faisait, il éteignit le gaz. Il prit un verre de jus d’oranges ainsi qu’un café avant de se diriger vers le canapé.

Ses yeux fixaient toujours le plafond quand elle reconnut son pas. Il était à coté d’elle lui tendant un verre de jus d’oranges. Elle se redressa puis prit le verre qu’il lui tendait. Il posa son café sur la table basse et glissa sa main dans celle d’Emma, qui la retira immédiatement. Il baissa la tête à ce geste. Maintenant c’était à son tour de lui rendre les choses plus difficiles. Il avait eu tort la veille et il en avait complètement conscience. Il releva la tête, la fixant, cherchant les mots pour s’excuser.

B : Pour hier-

E : Je tiens pas à en parler maintenant… (se levant) Je dois passer voir Ally avant son départ…

Il la laissa partir. Sa façon d’écourter la discussion l’avait surprit. Pas qu’il ne la connaissait pas, il savait qu’elle lui en voulait et qu’il aurait fort à faire pour lui faire comprendre ses agissements de ses derniers jours. Il soupira et retourna au comptoir de la cuisine en buvant son café.

Moins de 30 minutes plus tard, elle sortit en claquant la porte. Ils n’avaient échangés aucun mot, il s’avança vers la chambre de Joyce vérifiant que celle-ci dormait toujours. Il retourna dans sa chambre et se prépara avant d’aller réveiller sa fille.

* * * * * *

Elle l’avait aperçu en ville durant la semaine. Au début elle avait eu un doute. Il lui ressemblait mais certains changements l’avaient surprise. Elle savait où il habitait et avait tout de suite remarqué qu’il n’était plus célibataire. Elle avait tenté de récolter des infos sur lui mais elle ne parvenait pas à aller plus loin que sa disparition. Elle soupira en le voyant rentrer dans un bar. Il avait rendez vous.
Elle décrocha son portable et composa un numéro qu’elle n’avait jamais utilisé.
Elle ne se présenta même pas, sachant qu’elle serait mal reçu.

?: C’est au sujet de Bryan. Retrouves moi au Parc Regan dans 10 minutes.

Elle raccrocha immédiatement alors que son interlocuteur n’avait même pas eu le temps de réagir, toujours sous le choc.


Elle était toujours énervée mais il fallait qu’elle se calme. Bien sûr qu’elle avait reconnu sa voix. Elle ne l’avait jamais aimé mais si comme elle le prétendait, elle avait des infos sur lui, alors elle l’écouterait. Elle était près du manège lorsqu’elle la vit accoudé à la balustrade. Elle s’approcha lentement.

K : C’est quoi cette salade sur Bryan ?!!

?: Bonjour Karine…