Histoire de Shlomite - Tome 1 - Terminé
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Histoire de Shlomite - Tome 1 - Terminé
Ceci est ma première fic. Elle est basée sur le Monde de Warcraft, World of Warcraft, communement appelé WoW
Prologue:
Dix milles ans avant la première guerre entre les Orcs et les Humains, le monde d'Azeroth était composé d'un seul continent: Kalimdor. Et les premiers êtres intelligents à y habiter étaient les Elfes de la Nuit. Ce peuple vécut prés d'un lac regorgeant de magie qu'il nommèrent Puit d'éternité. Ils utilisèrent cette magie pour le bien et devinrent puissant.
Mais, les démons, attirés par cette magie pénétrèrent dans le monde, il s'en suivit une grande guerre que les Elfes de la Nuit gagnèrent de justesse grace à un Elfe nommé Malfurion Stormrage, mais le Puit fut détruit en une explosion qui ravagea la terre et masqua les cieux, un nouveaux continent apparut alors.
Ils décidèrent de ne plus utiliser de magie, créerent un nouveau puit sur les ruines de l'ancien, et faconnèrent l'Arbre-Monde, Hyjal, qui devait être le symbole de l'alliance entre les Elfes et la nature et dont les racines devaient répandre le bien sur la Terre. Cette arbre étaient relié aux Elfes de la Nuit et leurs assurait immortalité et vitalité.
Au cour du temps, de nouvelles races naissèrent: les Humains, les Nains, les Gnomes, les Trolls sur le royaume de l'Est, et les Taurens en Kalimdor sur le Royaume de l'Ouest. Et des guerres eurent lieu entre les différentes races.
Les habitants d'un continentsignoraient l'existence de l'autre continent.
Mais, il y a un peux plus de deux cents ans, les démons revinrent envoyant un peuple qu'ils avaient préalablement corrompus et maudit: les Orcs.
S'en suivirent deux guerres qui opposa l'Alliance des Humains, des Gnomes et des Nains contre les Orcs.
L'Alliance gagna et les Orcs furent enfermés dans des réserves.
Dix ans aprés, à Brill, un petit bourg au Nord du Royaume de l'Est, notre histoire commence.
Chap 1 : Un voyage porteur de soucis.
Je me réveille comme tous les matins au chant du coq dans ma petite maison à Brill. Une journée comme tant d'autre à priori... Je me lève, m'étire, et vais préparer les petits déjeuners pour mes deux enfants Kilyo et Elenith. Kilyo a dix ans, soit un ans de moins que son frère. Leur père est mort en héro lors de la seconde guerre. Il était Lieutenant-Chef dans l'armée Humaine de Lordaeron. Je l'ai pleuré... mais la vie continue, il me reste à m'occuper de mes deux enfants. Moi, Shlomite, prêtresse diplômée de Lordaeron. Classe que j'ai choisi non pas par amour de la profession, mais par amour pour mes enfants, pour pouvoir mieux les soigner lorsqu'ils sont malades, ou lorsqu'ils ne vont pas bien. Mais malheureusement, il m'arrive assez souvent d'être convoqué à la capitale pour mission parfois secrète; souvent pour soigner des groupes, je suis plus (+) là en accompagnateur, et c'est souvent moi que l'on doit protéger... ce qui fait que je m'éloigne parfois, à mon grand regret de ma petite famille, mais, heureusement, ma belle-soeur, la soeur de mon défunt mari, Bellatrix, les garde lorsque je pars en mission.
Aujourd'hui, je suis convoquée à la capitale par la grande Prêtresse de Lordaeron. C'est assez rare et exceptionnel que cette dame me convoque, elle passe habituellement par d’autres personnes. Ca semble sérieux.
Je pénètre dans l'immense Cathédrale Blanche, où la grande prêtresse travaille. Elle est habillée, comme à son habitude, en robe blanche, les cheveux tirés par un chignon sérré, mais, même si elle a l'allure sévère, elle possède cet art de vous rendre plus radieux lorsqu'elle vous regarde. Elle avait cet air grave des mauvaises nouvelles. Dés que j'arrive devant elle, je m'agenouille, puis elle me demande de me relever, puis commence à m'expliquer ce qu'il en est: "Shlomite, vous ne pouvez savoir à quel point je suis heureuse de vous voir. J'ai eu vent de vos hauts faits, et c'est pour cela que je vous adresse cette mission de toute première importance. Comme vous le savez sans doute, à la fin de la seconde guerre, les orcs ont été capturés et enfermés dans des réserves. Mais un chef s'est levé parmi eux, un chef répondant au nom de Thrall, c'est un chaman, il s'est mis en tête de libérer son peuple, et pour cela, son clan attaque les villages fortifiés humains aux alentours d'Elwynn. Ce que je vous demande est une mission d'un an extrêmement importante, il s'agit d'aller au front, de défendre les villes à notre méthode, c'est à dire, se soigner nos braves soldats contre la menace barbare des Orcs. Acceptez-vous ce rôle Shlomite?", Je suis mal... Dois-je laisser mes enfants seuls avec ma belle-soeur? Dois-je refuser le rôle que la Grande Prêtresse vient de me proposer? Je réponds: "je suppose que je n'ai pas le choix... ", "effectivement, dit-elle dans son air naturellement autoritaire, vous ne l'avez pas, maintenant, bonne route Shlomite, et que la lumière vous protège". J'aurais préféré que cette fameuse lumière protège mes enfants...
Après avoir préparer mon voyage et donné de très nombreuses instructions à Bellatrix, avoir chaudement enlacée puis embrassée mes enfants, je m'en vais vers ces contrés lointaines au sud. Je prends le gryphon qui m'emmenne à la grande cité de Stormwind via le port puant le poisson de Ménéthil et la puissante cité des nains: Ironforge. Enfin Stormwind; j'aime habituellement cette ville, j'y vais assez souvent en vacances avec mes enfants, mais là, le fait de voir tout ces enfants gambader dans la ville accompagnés par cette dame qui un soir a gardé mes petits anges alors que je sortais avec mon défunt maris, me brise le coeur, car, mon mari est mort, et mes enfants sont bien loin...
A peine arrivée à l'entrée de Stormwind, je sens le danger: un grand nombre de gardes sont à l'entrée, vif, et tendant l'oreille... mais, c'est assez inutile, car, on entend les cris des Orcs dans la verdoyante foret d'Elwynn... Déjà j'aperçois un endroit ou des gardes blessés sont allongés, auprès d'eux, des médecins. J'accoure à mon devoir, j'opère avec succès, j'ai l'habitude, mais viens et viens encore de nouveaux blessés, toujours des nouveaux blessés, toujours ces cris dans la foret... Le soir quand je m'endormais, je rêvais d'Orcs tranchant les corps mutilés des humains, je me réveillais en sursaut: ce n'était qu'un cauchemar, mais cauchemar ou pas, impossible de se rendormir... Le manque de sommeil, le travail intense, les peurs quotidiennes, j'en ai toujours eu l'habitude lors de mes missions, mais ces missions n'ont jamais duré autant. Un an...!! D'autant plus que vers le milieu de l'année, des nouvelles du Nord sont arrivées, dévoilant des agitations chez les animaux, comme s’ils pressentaient un danger... Je commençais réellement à m'inquiéter pour mes enfants... mais on me rassurait: "des cris d'animaux, c'est rien...". De toutes les manières je n’avais pas beaucoup de temps pour penser à tout ça. Mais le temps paraissait quand même bien long...
Six mois ont passé depuis les nouvelles du Nord, mon devoir ici est fini, on m'a remplacé, un prêtre nain parait t'il, la légende raconte qu'ils ne craignent pas la peur... ça va leurs être nécessaire; il est temps pour moi de rentrer, mes enfants m'attendent.
Et c'est parti pour un voyage inverse: je me rends à la cité naine, puis à Menethil, mais là, on me dit que les transports vers Lordaeron ont été interrompus, et personne ne sait vraiment pour quelle raison, certains prétendent une grippe des gryphons à Lordaeron, d'autres, un temps abominable à Lordaeron... Je commence à avoir des sueurs froides, mes peurs reviennent... j'imaginais des scénarios catastrophiques bien loin malheureusement de la véritable catastrophe qui se produisait actuellement dans mon pays... Je prends alors le gryphon vers Southshore. Le voyage en gryphon dure onze heures durant lesquelles ma pensée ne va que vers mes enfants que j'espère être en vie. Une fois arrivée à Southshore, le voyage par les airs s'arrète là, car plus de gryphons ne parviennent de Lordaeron et ceux que l'on y a envoyé ne sont jamais revenus. Je suis toute pâle en apprenant la nouvelle, mon coeur bat extrêmement vite... Je souffle, respire, et me met en route, ma fidèle jument est rapide, et je parviens assez rapidement a Brill, en route, j'aperçois des maisons brûlées, des cendres par terre, une odeur nauséabonde envahit mes narines, mais je continues encore plus, je n'ose plus penser, de larmes sur mes joues coulent... Mais que s'est t'il passer? Qu'est-ce qui a put provoquer une telle désolation? Arrivé à Brill, je cours vers ma maison sans m'occuper des cris inhumain et menaçant qu'il y a aux alentours. Ma maison est... vide..., je hurle au désespoir et appelle à l'aide, je suis en larme... Autour de moi, tout brûle...: la ferme des voisins, le moulin a coté, mon toit... C'est une véritable catastrophe. Ici et la, des planches de bois arraché et brûlant encore, des corps mutilés inertes gisent encore chaud sur le sol sale et fumant. Mes yeux se posent sur un morceau de bois bougeant un petit peu, je vais voir, j'enlève là planche de bois, en dessous, le vieillard du village respire à grande peine, sa jambe est arrachée, comme mordue... Je lui demande où sont mes enfants? Que s'est t'il passé? Des milliers de questions sortent de ma bouche, il ne répond pas tout de suite, attendant patiemment que je me calme. Enfin, il me raconte le fléau mort-vivant, que les céréales apportées ont été contaminées par la peste, qu'Arthas avait tout brûlé pour pouvoir éviter d'augmenter les rangs des mort-vivant, qu'après son départ des goules ont commencés à rôder... que mes enfants ont échappés aux flemmes d'Arthas, mais il y quelques heures, des goules ont pénétrées la maison, les enfants ont poussés des cris et se sont mis à courir hors de la maison; le petit Kilyo a été vite rattrapé puis dévoré, mais Elenith a continué de courir, les goules semblaient porter en lui en lui une attention particulière, car il l'ont attrapés mais ne l'ont pas dévorer, puis, l'ont enfermé, peut être pour en faire un des leurs... S'en était trop pour moi, je suis effondrée, je pleure de toutes les larmes de mon corps... J'hurle: "Mes enfants, mes enfants! Kilyo! Elenith!... Mes enfants..." je pleure et crie au désespoir sans faire attention à ce qui m'entoure... car des choses rodent aux alentours, attirées par l'odeur de la chair humaine et par mes cris appétissants... Je les sens, car mes sens sont constamment en éveil c'était une habitude chez moi, ma Perception humaine est constamment activée lorsque je me sens en danger, mais je m'en fiche... je suis anéantie.
Prologue:
Dix milles ans avant la première guerre entre les Orcs et les Humains, le monde d'Azeroth était composé d'un seul continent: Kalimdor. Et les premiers êtres intelligents à y habiter étaient les Elfes de la Nuit. Ce peuple vécut prés d'un lac regorgeant de magie qu'il nommèrent Puit d'éternité. Ils utilisèrent cette magie pour le bien et devinrent puissant.
Mais, les démons, attirés par cette magie pénétrèrent dans le monde, il s'en suivit une grande guerre que les Elfes de la Nuit gagnèrent de justesse grace à un Elfe nommé Malfurion Stormrage, mais le Puit fut détruit en une explosion qui ravagea la terre et masqua les cieux, un nouveaux continent apparut alors.
Ils décidèrent de ne plus utiliser de magie, créerent un nouveau puit sur les ruines de l'ancien, et faconnèrent l'Arbre-Monde, Hyjal, qui devait être le symbole de l'alliance entre les Elfes et la nature et dont les racines devaient répandre le bien sur la Terre. Cette arbre étaient relié aux Elfes de la Nuit et leurs assurait immortalité et vitalité.
Au cour du temps, de nouvelles races naissèrent: les Humains, les Nains, les Gnomes, les Trolls sur le royaume de l'Est, et les Taurens en Kalimdor sur le Royaume de l'Ouest. Et des guerres eurent lieu entre les différentes races.
Les habitants d'un continentsignoraient l'existence de l'autre continent.
Mais, il y a un peux plus de deux cents ans, les démons revinrent envoyant un peuple qu'ils avaient préalablement corrompus et maudit: les Orcs.
S'en suivirent deux guerres qui opposa l'Alliance des Humains, des Gnomes et des Nains contre les Orcs.
L'Alliance gagna et les Orcs furent enfermés dans des réserves.
Dix ans aprés, à Brill, un petit bourg au Nord du Royaume de l'Est, notre histoire commence.
Chap 1 : Un voyage porteur de soucis.
Je me réveille comme tous les matins au chant du coq dans ma petite maison à Brill. Une journée comme tant d'autre à priori... Je me lève, m'étire, et vais préparer les petits déjeuners pour mes deux enfants Kilyo et Elenith. Kilyo a dix ans, soit un ans de moins que son frère. Leur père est mort en héro lors de la seconde guerre. Il était Lieutenant-Chef dans l'armée Humaine de Lordaeron. Je l'ai pleuré... mais la vie continue, il me reste à m'occuper de mes deux enfants. Moi, Shlomite, prêtresse diplômée de Lordaeron. Classe que j'ai choisi non pas par amour de la profession, mais par amour pour mes enfants, pour pouvoir mieux les soigner lorsqu'ils sont malades, ou lorsqu'ils ne vont pas bien. Mais malheureusement, il m'arrive assez souvent d'être convoqué à la capitale pour mission parfois secrète; souvent pour soigner des groupes, je suis plus (+) là en accompagnateur, et c'est souvent moi que l'on doit protéger... ce qui fait que je m'éloigne parfois, à mon grand regret de ma petite famille, mais, heureusement, ma belle-soeur, la soeur de mon défunt mari, Bellatrix, les garde lorsque je pars en mission.
Aujourd'hui, je suis convoquée à la capitale par la grande Prêtresse de Lordaeron. C'est assez rare et exceptionnel que cette dame me convoque, elle passe habituellement par d’autres personnes. Ca semble sérieux.
Je pénètre dans l'immense Cathédrale Blanche, où la grande prêtresse travaille. Elle est habillée, comme à son habitude, en robe blanche, les cheveux tirés par un chignon sérré, mais, même si elle a l'allure sévère, elle possède cet art de vous rendre plus radieux lorsqu'elle vous regarde. Elle avait cet air grave des mauvaises nouvelles. Dés que j'arrive devant elle, je m'agenouille, puis elle me demande de me relever, puis commence à m'expliquer ce qu'il en est: "Shlomite, vous ne pouvez savoir à quel point je suis heureuse de vous voir. J'ai eu vent de vos hauts faits, et c'est pour cela que je vous adresse cette mission de toute première importance. Comme vous le savez sans doute, à la fin de la seconde guerre, les orcs ont été capturés et enfermés dans des réserves. Mais un chef s'est levé parmi eux, un chef répondant au nom de Thrall, c'est un chaman, il s'est mis en tête de libérer son peuple, et pour cela, son clan attaque les villages fortifiés humains aux alentours d'Elwynn. Ce que je vous demande est une mission d'un an extrêmement importante, il s'agit d'aller au front, de défendre les villes à notre méthode, c'est à dire, se soigner nos braves soldats contre la menace barbare des Orcs. Acceptez-vous ce rôle Shlomite?", Je suis mal... Dois-je laisser mes enfants seuls avec ma belle-soeur? Dois-je refuser le rôle que la Grande Prêtresse vient de me proposer? Je réponds: "je suppose que je n'ai pas le choix... ", "effectivement, dit-elle dans son air naturellement autoritaire, vous ne l'avez pas, maintenant, bonne route Shlomite, et que la lumière vous protège". J'aurais préféré que cette fameuse lumière protège mes enfants...
Après avoir préparer mon voyage et donné de très nombreuses instructions à Bellatrix, avoir chaudement enlacée puis embrassée mes enfants, je m'en vais vers ces contrés lointaines au sud. Je prends le gryphon qui m'emmenne à la grande cité de Stormwind via le port puant le poisson de Ménéthil et la puissante cité des nains: Ironforge. Enfin Stormwind; j'aime habituellement cette ville, j'y vais assez souvent en vacances avec mes enfants, mais là, le fait de voir tout ces enfants gambader dans la ville accompagnés par cette dame qui un soir a gardé mes petits anges alors que je sortais avec mon défunt maris, me brise le coeur, car, mon mari est mort, et mes enfants sont bien loin...
A peine arrivée à l'entrée de Stormwind, je sens le danger: un grand nombre de gardes sont à l'entrée, vif, et tendant l'oreille... mais, c'est assez inutile, car, on entend les cris des Orcs dans la verdoyante foret d'Elwynn... Déjà j'aperçois un endroit ou des gardes blessés sont allongés, auprès d'eux, des médecins. J'accoure à mon devoir, j'opère avec succès, j'ai l'habitude, mais viens et viens encore de nouveaux blessés, toujours des nouveaux blessés, toujours ces cris dans la foret... Le soir quand je m'endormais, je rêvais d'Orcs tranchant les corps mutilés des humains, je me réveillais en sursaut: ce n'était qu'un cauchemar, mais cauchemar ou pas, impossible de se rendormir... Le manque de sommeil, le travail intense, les peurs quotidiennes, j'en ai toujours eu l'habitude lors de mes missions, mais ces missions n'ont jamais duré autant. Un an...!! D'autant plus que vers le milieu de l'année, des nouvelles du Nord sont arrivées, dévoilant des agitations chez les animaux, comme s’ils pressentaient un danger... Je commençais réellement à m'inquiéter pour mes enfants... mais on me rassurait: "des cris d'animaux, c'est rien...". De toutes les manières je n’avais pas beaucoup de temps pour penser à tout ça. Mais le temps paraissait quand même bien long...
Six mois ont passé depuis les nouvelles du Nord, mon devoir ici est fini, on m'a remplacé, un prêtre nain parait t'il, la légende raconte qu'ils ne craignent pas la peur... ça va leurs être nécessaire; il est temps pour moi de rentrer, mes enfants m'attendent.
Et c'est parti pour un voyage inverse: je me rends à la cité naine, puis à Menethil, mais là, on me dit que les transports vers Lordaeron ont été interrompus, et personne ne sait vraiment pour quelle raison, certains prétendent une grippe des gryphons à Lordaeron, d'autres, un temps abominable à Lordaeron... Je commence à avoir des sueurs froides, mes peurs reviennent... j'imaginais des scénarios catastrophiques bien loin malheureusement de la véritable catastrophe qui se produisait actuellement dans mon pays... Je prends alors le gryphon vers Southshore. Le voyage en gryphon dure onze heures durant lesquelles ma pensée ne va que vers mes enfants que j'espère être en vie. Une fois arrivée à Southshore, le voyage par les airs s'arrète là, car plus de gryphons ne parviennent de Lordaeron et ceux que l'on y a envoyé ne sont jamais revenus. Je suis toute pâle en apprenant la nouvelle, mon coeur bat extrêmement vite... Je souffle, respire, et me met en route, ma fidèle jument est rapide, et je parviens assez rapidement a Brill, en route, j'aperçois des maisons brûlées, des cendres par terre, une odeur nauséabonde envahit mes narines, mais je continues encore plus, je n'ose plus penser, de larmes sur mes joues coulent... Mais que s'est t'il passer? Qu'est-ce qui a put provoquer une telle désolation? Arrivé à Brill, je cours vers ma maison sans m'occuper des cris inhumain et menaçant qu'il y a aux alentours. Ma maison est... vide..., je hurle au désespoir et appelle à l'aide, je suis en larme... Autour de moi, tout brûle...: la ferme des voisins, le moulin a coté, mon toit... C'est une véritable catastrophe. Ici et la, des planches de bois arraché et brûlant encore, des corps mutilés inertes gisent encore chaud sur le sol sale et fumant. Mes yeux se posent sur un morceau de bois bougeant un petit peu, je vais voir, j'enlève là planche de bois, en dessous, le vieillard du village respire à grande peine, sa jambe est arrachée, comme mordue... Je lui demande où sont mes enfants? Que s'est t'il passé? Des milliers de questions sortent de ma bouche, il ne répond pas tout de suite, attendant patiemment que je me calme. Enfin, il me raconte le fléau mort-vivant, que les céréales apportées ont été contaminées par la peste, qu'Arthas avait tout brûlé pour pouvoir éviter d'augmenter les rangs des mort-vivant, qu'après son départ des goules ont commencés à rôder... que mes enfants ont échappés aux flemmes d'Arthas, mais il y quelques heures, des goules ont pénétrées la maison, les enfants ont poussés des cris et se sont mis à courir hors de la maison; le petit Kilyo a été vite rattrapé puis dévoré, mais Elenith a continué de courir, les goules semblaient porter en lui en lui une attention particulière, car il l'ont attrapés mais ne l'ont pas dévorer, puis, l'ont enfermé, peut être pour en faire un des leurs... S'en était trop pour moi, je suis effondrée, je pleure de toutes les larmes de mon corps... J'hurle: "Mes enfants, mes enfants! Kilyo! Elenith!... Mes enfants..." je pleure et crie au désespoir sans faire attention à ce qui m'entoure... car des choses rodent aux alentours, attirées par l'odeur de la chair humaine et par mes cris appétissants... Je les sens, car mes sens sont constamment en éveil c'était une habitude chez moi, ma Perception humaine est constamment activée lorsque je me sens en danger, mais je m'en fiche... je suis anéantie.
Dernière édition par le Lun 30 Juil - 22:27, édité 1 fois
Re: Histoire de Shlomite - Tome 1 - Terminé
Un peu d'histoire:
Les Orcs, sous le commandement du jeune chef Thrall, décidèrent de se révolter, s'allièrent aux Trolls, et, guidés par un prophète,naviguèrent vers l'Ouest pour s'allier aux puissants Taurens et fondèrent Orgrimmar.
Les démons étaient de retour, ayant compris que les Orcs n'étaient pas la solution, ils décidèrent d'envoyer le roi Liche, un nécromancien capable de réssusciter les morts, et les transformer en Mort-Vivants. Celui-ci, de son trone de glace en Northrend, envoya une peste au Nord du royaume de l'ouest, en Lordaeron, et de nombreux humains moururent, et vinrent augmenter les rangs des Mort-vivants du roi Liche.
Arthas, le fils du roi de Lordaeron jura de tuer le roi Liche et parti à sa rencontre, mais s'enferma dans sa vengeance et se corromput, il s'allia au roi Liche et tua son père détruisant le berceau Humain du Nord.
Le prophète qui avait guidé les Orcs guida les Humains vers l'Est
Attiré par la puissance de l'Arbre Monde Hyjal, le fléau mort-vivant navigua vers l'Est et se dirigea vers l'Arbre.
Les races du monde s'allièrent pour défendre l'Arbre, car l'Arbre détruit, le monde s'écroulerait, ainsi une Alliance formée des Humains, des Orcs, des Trolls, des Gnomes, des Nains, des Taurens et des Elfes de la Nuit vainquirent grace à Malfurion les Démons.
Mais l'Arbre Monde fut détruit et les Elfes perdirent leurs immortalité.
Arthas était resté dans le royaume de l'Ouest et avait commencé à batir sur les ruines de l'ancienne capitale de Lordaeron le bastion du fléau. Mais, il fut appelé plus au Nord pour le rejoindre, en Nortrrend, le roi Liche affaibli par la défaite du fléau.
Mais, une Mort-Vivante nommée Sylvannas se libéra de l'emprise du fléau et devient la première Réprouvé. D'autre la suivèrent, et ainsi se fonda le peuple des Réprouvés dont la capitale devint Undercity: les ruines de la capitales de Lordaeron qu'Arthas voulait pour son royaume.
Mais les préjugés sont très fort, aussi l'Alliance composé des Humains, Nains, Gnomes et Elfes de la Nuit s'oppose à la Horde composé des Orcs, Trolls, Taurens et des récents Réprouvés.
Les Elfes de la Nuit rebatirent l'Arbre-Monde en Teldrassil.
C'est là que nous reprenons notre histoire:
Chap 2 : Un Retour Douloureux
Cinq ans ont passés.
La troisième guerre est finie. Je me suis enfuis de Brill, et suis devenu aide-ménagère à Goldshire dans la vaste et verdoyante forêt d'Elwynn, gagne péniblement les quelques pièces de cuivres nécessaires à ma survie. J'ai tentée d'oublier ce qu'était ma vie avant les évenement qui l'ont bouleversée. J'ai plus ou moins réussis à réduire la fréquence de mes cauchemars, d'oublier cette vision de Brill sous les feux des enfers de la légion ardente, d'oublier ma maison en ruine, et cela m'a sans doute renforcer dans ma haine envers le fléau et dans le souvenir de mes enfants. J'en ai certes fait le deuil, cela ne ternit pas leurs souvenir, celui-ci, reste intacte à travers les ages, et je pense que rien ne pourra jamais l'éffacer; souvent, en plein milieu de la nuit, je me réveille en sursaut aprés un éprouvant cauchemar; mon lit l'a ressenti: il est trempé: et là, sans plus de cérémonie, je fond en larme... Qu'ai-je fait? Où sont mes enfants à présents? Pourquoi la vie semble tellement prendre plaisir à s'acharner sur ce pauvre être faible que je suis? Que suis-je devenue? Une pauvre aide-ménagère... Mais parfois, en souvenir de ma gloire passée, je suis parfois convoquée pour des missions, généralement assez courte.
Tel est le cas présent où, priée de me rendre à Stormwind par la Grande Prêtresse, une femme mince et blonde et disposant d'un cou deux fois plus long que la moyenne. Je m'y rends, traverse la vaste cité, rentre dans l'impérieuse et immense Cathédrale Blanche, m'avance vers le fond de la salle et m'annonce à la Dame. Celle-ci me salue, et me présente ma mission. Il s'agit d'accompagner un groupe sur les terres du Nord. Les détails de la mission me seront fournis par le puissant roi des nains d'Ironforge: Magni Bronzebeard.
Je prends donc congé de la dame et me rends dans le Quartier des Nains pour emprunter le fameux Tram des profondeurs construit par les ingénieux gnomes. Ce tram me fait toujours là même impression, celle que tout est possible, que la technologie permet des miracles, qui eut crut qu'un jour les gyrocopteres existeraient...? Dommage qu'ils ne soient plus si utilisés...
Arrivée à la Ville des Artisans gnome, quartier d'Ironforge, je me rends à la salle royale. Le roi, visage dur, cheveux et barbe drus et rousse, est au fond de la vaste salle, entouré de part et d'autres de gardes royaux; au milieu se trouve un groupe de quatre personnes composé d'une Elfe de la nuit, cheveux bleue, teint violet, chasseur au dire de son carquoix présent sur son dos protégé de maille, de deux humains, l'un, grand et massif, pratiquement pas de cou, mais en revanche, une moustache redoutable, paladin si on en crois l'armure d'or qui le protège de toute part, l'autre guerriere au visage souriant et rayonnant, cheveux blond tiré par un chignon, une vaste armure sans faille laissait s'entrevoir des formes douces et arrondis de son corp, et enfin, un gnome, un mètre de long, teint sombre, visage intelligent, une barbe en pointe, des pieds et des doigt long et fins. Le groupe se dispute joyeusement sur l'existence de Tortues dites Géniales... Mon arrivée les interromps, car, le roi, de sa vaste voix, prends la parole: " Bien, vous voila au complet, je vous présente Shlomite, prêtresse éméritée. Shlomite, je vous présente Ronith, chasseur venus tout droit de Teldrassil, ses flèches sont parfois critiques pour ses ennemis; Valmont, paladin vaillant de Stormwind, sa présence impose le respect autant par ses ennemis que par ses amis; voici Jalia, guerrierre Humaine à la lame tranchante, elle vous sera d'un grand secours; et enfin, dit-il d'un air amusé, ce petit teigneux de Gnome qui n'arrête pas de se chamailler avec les autres depuis son arrivée, il n'a pas encore dit son nom, mais les autres semble le connaitre, et, à mon grand étonnement, l'apprécier, ils l'appellent Gnominou, c'est un mage assez puissant, il pourra vous être d'une certaine utilité. La mission que je vous donne est assez périlleuse, et, pour être honnête, je ne crois pas à sa réussite, et cela est du à la cruelle d'absence de nains dans votre entreprise, mais bon, vous avez été tous chaudement recommandé. Donc, voilé notre affaire: vous irez vers Tirisfal dans le Nord afin de délivrer nos frères d'armes nains prisonniers des Réprouvés pour participer à leurs immondes expérience dans ces clairières maudites. Nous avons en effet entendu parler d'une nouvelle peste développée par ces infâmes mort-vivants et les pauvres gardes Stormpike vont servir de cobayes. Votre mission est donc de les sauver. Sur-ce, je vous laisse en vous souhaitant bonne chance. Ah j'oubliai, vous serez grassement remercié. Bon courage, vous en aurez besoin!".
Au fur et à mesure du discours, je sentait mon ventre se tordre, c'était un retour au passé que j'avais tenté d'oublier mais qui ressortait presque toute les nuits... ce passé douloureux, cette nuit qui a vu mes enfants partir vers les enfers... Mais Valmont, qui semblait avoir l'étoffe du chef, interromps mes pensées: "Allez, il est temps de partir, ou ces petits nains vont mourir". Le roi Bronzebeard n'avait pas l'air d'apprécier la plaisanterie si on retient l'oeuil noir qu'il adressait à Valmont.
Donc nous partons de Ironforge vers Southshore grâce aux majestueux gryphons. C'étaient gryphons royaux, les gryphons voyageaient en groupe et s'amusaient à faire des figures tantôt des lignes tantôt des cercles, parfois des angles plus ou moins aigus. Arrivés à Southshore, nous montons sur nos montures rapides et respectives et partons vers les montagnes d'Alterac, puis traversons le lac de Lordamere. Plus on avançait, plus le ciel semblait s'assombrir, tout devenait sombre, la nature même semblait mourir en ces lieux maudits.
Puis on atteint enfin la clairière de Tirisfal. On fit alors une pause de quelques minutes, le temps de s'organiser, d'analyser le danger, et de se nourrir du pain et de l'eau invoqués par Gnominou. Lorsque vint le moment du départ, chacun connaissait presque instinctivement la place qu'il devait prendre; on devait avancer en file indienne: d'abord Ronith qui devait en tant que chasseur elfe de la nuit averti détecter les mouvements et les bruits grâce à son Camouflage Elfique, ensuite suivait Jalia qui devait s'assurer de la contre-attaque possible si attaque grâce à sa capacité guerrière de Charger, je suis en troisième, car je devais, au centre, m'assurer de la santé du groupe et ainsi soigner le plus vite possible si le danger se présente, de plus j'ai le moins de défense du groupe, ensuite, Gnominou arrive en avant-dernier, suivi de valmont qui s'occupe de la défense de l'arrière. Plus on avançait plus je me se sentais mal, je fermais les yeux, me rappelais avec douleur les souvenirs du passé, me revinrent les cris de joies de mes enfants jouant dans cette même clairière il y a six ans de cela, des larmes me venaient, que je ne cherchais à dissimuler. On approchait de Brill. Il devait être minuit, le ciel était sombre et nuageux, sans lune.
Aucun bruit ne venait troubler cette sombre nuit. Je commençait à penser que les gardes devaient être inattentifs car on était, jusque là, passé inaperçu, c'est à ce moment de ma pensée que Ronith s'immobilise et nous fait signe d'approcher. Il nous montre de son bras un buisson, plus loin, un pont s'élevait. Le buisson bougeait en effet. Mais, on entend des voix derrière nous, il n'y a aucun doute, Valmont s'avance vers le groupe qui commence à former un cercle avec au milieu: Gnominou et moi. Ronith appelle Tidorg son fidèle Tigre-aux-de-sabres qui semble tout excité et en même temps effrayé par ces Réprouvés qui avancent. Ils doivent être cina ou six, arrivant de tous cotés. Tidorg grogne, je sent Gnominou fou de rage, sa puissance n'allait pas tarder à éclater, Ronith a l'arc dressé et prêt à tirer, Valmont et Jalia semblent prêt tel des fauves à rugir, quant à moi, j'allais faire jaillir la vie de moi, mes sorts allaient fuser: Ce retour à mon douloureux passé a réveiller une rage innatendue. La bataille ne va pas tarder à éclater...
Les Orcs, sous le commandement du jeune chef Thrall, décidèrent de se révolter, s'allièrent aux Trolls, et, guidés par un prophète,naviguèrent vers l'Ouest pour s'allier aux puissants Taurens et fondèrent Orgrimmar.
Les démons étaient de retour, ayant compris que les Orcs n'étaient pas la solution, ils décidèrent d'envoyer le roi Liche, un nécromancien capable de réssusciter les morts, et les transformer en Mort-Vivants. Celui-ci, de son trone de glace en Northrend, envoya une peste au Nord du royaume de l'ouest, en Lordaeron, et de nombreux humains moururent, et vinrent augmenter les rangs des Mort-vivants du roi Liche.
Arthas, le fils du roi de Lordaeron jura de tuer le roi Liche et parti à sa rencontre, mais s'enferma dans sa vengeance et se corromput, il s'allia au roi Liche et tua son père détruisant le berceau Humain du Nord.
Le prophète qui avait guidé les Orcs guida les Humains vers l'Est
Attiré par la puissance de l'Arbre Monde Hyjal, le fléau mort-vivant navigua vers l'Est et se dirigea vers l'Arbre.
Les races du monde s'allièrent pour défendre l'Arbre, car l'Arbre détruit, le monde s'écroulerait, ainsi une Alliance formée des Humains, des Orcs, des Trolls, des Gnomes, des Nains, des Taurens et des Elfes de la Nuit vainquirent grace à Malfurion les Démons.
Mais l'Arbre Monde fut détruit et les Elfes perdirent leurs immortalité.
Arthas était resté dans le royaume de l'Ouest et avait commencé à batir sur les ruines de l'ancienne capitale de Lordaeron le bastion du fléau. Mais, il fut appelé plus au Nord pour le rejoindre, en Nortrrend, le roi Liche affaibli par la défaite du fléau.
Mais, une Mort-Vivante nommée Sylvannas se libéra de l'emprise du fléau et devient la première Réprouvé. D'autre la suivèrent, et ainsi se fonda le peuple des Réprouvés dont la capitale devint Undercity: les ruines de la capitales de Lordaeron qu'Arthas voulait pour son royaume.
Mais les préjugés sont très fort, aussi l'Alliance composé des Humains, Nains, Gnomes et Elfes de la Nuit s'oppose à la Horde composé des Orcs, Trolls, Taurens et des récents Réprouvés.
Les Elfes de la Nuit rebatirent l'Arbre-Monde en Teldrassil.
C'est là que nous reprenons notre histoire:
Chap 2 : Un Retour Douloureux
Cinq ans ont passés.
La troisième guerre est finie. Je me suis enfuis de Brill, et suis devenu aide-ménagère à Goldshire dans la vaste et verdoyante forêt d'Elwynn, gagne péniblement les quelques pièces de cuivres nécessaires à ma survie. J'ai tentée d'oublier ce qu'était ma vie avant les évenement qui l'ont bouleversée. J'ai plus ou moins réussis à réduire la fréquence de mes cauchemars, d'oublier cette vision de Brill sous les feux des enfers de la légion ardente, d'oublier ma maison en ruine, et cela m'a sans doute renforcer dans ma haine envers le fléau et dans le souvenir de mes enfants. J'en ai certes fait le deuil, cela ne ternit pas leurs souvenir, celui-ci, reste intacte à travers les ages, et je pense que rien ne pourra jamais l'éffacer; souvent, en plein milieu de la nuit, je me réveille en sursaut aprés un éprouvant cauchemar; mon lit l'a ressenti: il est trempé: et là, sans plus de cérémonie, je fond en larme... Qu'ai-je fait? Où sont mes enfants à présents? Pourquoi la vie semble tellement prendre plaisir à s'acharner sur ce pauvre être faible que je suis? Que suis-je devenue? Une pauvre aide-ménagère... Mais parfois, en souvenir de ma gloire passée, je suis parfois convoquée pour des missions, généralement assez courte.
Tel est le cas présent où, priée de me rendre à Stormwind par la Grande Prêtresse, une femme mince et blonde et disposant d'un cou deux fois plus long que la moyenne. Je m'y rends, traverse la vaste cité, rentre dans l'impérieuse et immense Cathédrale Blanche, m'avance vers le fond de la salle et m'annonce à la Dame. Celle-ci me salue, et me présente ma mission. Il s'agit d'accompagner un groupe sur les terres du Nord. Les détails de la mission me seront fournis par le puissant roi des nains d'Ironforge: Magni Bronzebeard.
Je prends donc congé de la dame et me rends dans le Quartier des Nains pour emprunter le fameux Tram des profondeurs construit par les ingénieux gnomes. Ce tram me fait toujours là même impression, celle que tout est possible, que la technologie permet des miracles, qui eut crut qu'un jour les gyrocopteres existeraient...? Dommage qu'ils ne soient plus si utilisés...
Arrivée à la Ville des Artisans gnome, quartier d'Ironforge, je me rends à la salle royale. Le roi, visage dur, cheveux et barbe drus et rousse, est au fond de la vaste salle, entouré de part et d'autres de gardes royaux; au milieu se trouve un groupe de quatre personnes composé d'une Elfe de la nuit, cheveux bleue, teint violet, chasseur au dire de son carquoix présent sur son dos protégé de maille, de deux humains, l'un, grand et massif, pratiquement pas de cou, mais en revanche, une moustache redoutable, paladin si on en crois l'armure d'or qui le protège de toute part, l'autre guerriere au visage souriant et rayonnant, cheveux blond tiré par un chignon, une vaste armure sans faille laissait s'entrevoir des formes douces et arrondis de son corp, et enfin, un gnome, un mètre de long, teint sombre, visage intelligent, une barbe en pointe, des pieds et des doigt long et fins. Le groupe se dispute joyeusement sur l'existence de Tortues dites Géniales... Mon arrivée les interromps, car, le roi, de sa vaste voix, prends la parole: " Bien, vous voila au complet, je vous présente Shlomite, prêtresse éméritée. Shlomite, je vous présente Ronith, chasseur venus tout droit de Teldrassil, ses flèches sont parfois critiques pour ses ennemis; Valmont, paladin vaillant de Stormwind, sa présence impose le respect autant par ses ennemis que par ses amis; voici Jalia, guerrierre Humaine à la lame tranchante, elle vous sera d'un grand secours; et enfin, dit-il d'un air amusé, ce petit teigneux de Gnome qui n'arrête pas de se chamailler avec les autres depuis son arrivée, il n'a pas encore dit son nom, mais les autres semble le connaitre, et, à mon grand étonnement, l'apprécier, ils l'appellent Gnominou, c'est un mage assez puissant, il pourra vous être d'une certaine utilité. La mission que je vous donne est assez périlleuse, et, pour être honnête, je ne crois pas à sa réussite, et cela est du à la cruelle d'absence de nains dans votre entreprise, mais bon, vous avez été tous chaudement recommandé. Donc, voilé notre affaire: vous irez vers Tirisfal dans le Nord afin de délivrer nos frères d'armes nains prisonniers des Réprouvés pour participer à leurs immondes expérience dans ces clairières maudites. Nous avons en effet entendu parler d'une nouvelle peste développée par ces infâmes mort-vivants et les pauvres gardes Stormpike vont servir de cobayes. Votre mission est donc de les sauver. Sur-ce, je vous laisse en vous souhaitant bonne chance. Ah j'oubliai, vous serez grassement remercié. Bon courage, vous en aurez besoin!".
Au fur et à mesure du discours, je sentait mon ventre se tordre, c'était un retour au passé que j'avais tenté d'oublier mais qui ressortait presque toute les nuits... ce passé douloureux, cette nuit qui a vu mes enfants partir vers les enfers... Mais Valmont, qui semblait avoir l'étoffe du chef, interromps mes pensées: "Allez, il est temps de partir, ou ces petits nains vont mourir". Le roi Bronzebeard n'avait pas l'air d'apprécier la plaisanterie si on retient l'oeuil noir qu'il adressait à Valmont.
Donc nous partons de Ironforge vers Southshore grâce aux majestueux gryphons. C'étaient gryphons royaux, les gryphons voyageaient en groupe et s'amusaient à faire des figures tantôt des lignes tantôt des cercles, parfois des angles plus ou moins aigus. Arrivés à Southshore, nous montons sur nos montures rapides et respectives et partons vers les montagnes d'Alterac, puis traversons le lac de Lordamere. Plus on avançait, plus le ciel semblait s'assombrir, tout devenait sombre, la nature même semblait mourir en ces lieux maudits.
Puis on atteint enfin la clairière de Tirisfal. On fit alors une pause de quelques minutes, le temps de s'organiser, d'analyser le danger, et de se nourrir du pain et de l'eau invoqués par Gnominou. Lorsque vint le moment du départ, chacun connaissait presque instinctivement la place qu'il devait prendre; on devait avancer en file indienne: d'abord Ronith qui devait en tant que chasseur elfe de la nuit averti détecter les mouvements et les bruits grâce à son Camouflage Elfique, ensuite suivait Jalia qui devait s'assurer de la contre-attaque possible si attaque grâce à sa capacité guerrière de Charger, je suis en troisième, car je devais, au centre, m'assurer de la santé du groupe et ainsi soigner le plus vite possible si le danger se présente, de plus j'ai le moins de défense du groupe, ensuite, Gnominou arrive en avant-dernier, suivi de valmont qui s'occupe de la défense de l'arrière. Plus on avançait plus je me se sentais mal, je fermais les yeux, me rappelais avec douleur les souvenirs du passé, me revinrent les cris de joies de mes enfants jouant dans cette même clairière il y a six ans de cela, des larmes me venaient, que je ne cherchais à dissimuler. On approchait de Brill. Il devait être minuit, le ciel était sombre et nuageux, sans lune.
Aucun bruit ne venait troubler cette sombre nuit. Je commençait à penser que les gardes devaient être inattentifs car on était, jusque là, passé inaperçu, c'est à ce moment de ma pensée que Ronith s'immobilise et nous fait signe d'approcher. Il nous montre de son bras un buisson, plus loin, un pont s'élevait. Le buisson bougeait en effet. Mais, on entend des voix derrière nous, il n'y a aucun doute, Valmont s'avance vers le groupe qui commence à former un cercle avec au milieu: Gnominou et moi. Ronith appelle Tidorg son fidèle Tigre-aux-de-sabres qui semble tout excité et en même temps effrayé par ces Réprouvés qui avancent. Ils doivent être cina ou six, arrivant de tous cotés. Tidorg grogne, je sent Gnominou fou de rage, sa puissance n'allait pas tarder à éclater, Ronith a l'arc dressé et prêt à tirer, Valmont et Jalia semblent prêt tel des fauves à rugir, quant à moi, j'allais faire jaillir la vie de moi, mes sorts allaient fuser: Ce retour à mon douloureux passé a réveiller une rage innatendue. La bataille ne va pas tarder à éclater...
Re: Histoire de Shlomite - Tome 1 - Terminé
tres bonne fics tu devrait continuer
hyrania- Lecteur du Télé 7 jours
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Date d'inscription : 31/12/2006
Re: Histoire de Shlomite - Tome 1 - Terminé
Chap 3 : Une Belle Bataille
Les Réprouvés avançent lentement, ves nous, puis nous encerclent de tout cotés, La fuite bien qu'inenvisagée est inenvisageable. Face à de tel pression, le groupe se resserre. On peut alors voir le visages de nos agresseurs, ceux-ci ont perdu toutes leurs humanités, certains n'ont plus de lèvres, d'autres, plus de joues; ils sont tous courbés et avançent sombrement, à pas saccadés et lent, vers leurs proies. Lorsqu’ils sont à moins d'un mètre et demi, Valmont hurle son fameux cri d'attaque: "AAAAAAAAAAHHHHHHHHH!!!!!!!!!!!", et cours vers l'attaquant venant de recevoir la Marque du Chasseur de Ronith, ce Réprouvé reçoit les ribambelles de flèches du chasseur Elfe, et est tout de suite à terre; Ronith enchaîne alors les Flèches Multiples. Pendant ce temps Jalia avait chargée le réprouvé diamétralement opposé au précédent. Gnominou, après avoir Métamorphose un Réprouvé, effectuait des sorts de zones enchaînant Explosion des Arcanes, Choc de Flamme et Nova de Glace. Tidorg rugissait, mordait et arrachait les membres des ennemis qui avaient le malheur de l'approcher d'un peu trop prés. Quant à moi, je soignais par de Soins Rapides les membres du groupe qui nécessitaient mon aide, et fournissais un Bouclier aux plus faibles, surtout Gnominou car ses sorts attiraient particulièrement l'attention. Mais les cinq Réprouvés ne sont pas seuls, affluent des renforts: des gardes, mais aussi ces monstrueuses abominations qui avançent lentement, mais sûrement, un énorme gourdin à la main. L'alerte de Brill a visiblement était donnée. Le groupe est submergé, les corps des soldats Réprouvés commencent à former un tapis assez malodorant, plus on en tuait, plus il en venait. Cela dura plusieurs heures durant lesquelles j'effectuais nombre de sort de soin, et, lorsque j'étais blessée, Ronith me soignait, Jalia était meurtrière, attaquait avec rapidité et puissance, Valmont de même, mais beaucoup plus noblement, les sort de Gnominou fusaient, il ajoutait parfois de puissantes Explosions Pyrotechniques qui consumaient complètement l'ennemi, les abominations étaient plus résistantes, mais beaucoup moins rusé que les réprouvés, les tuaient demandait le peu de ruse dont ces monstruosités étaient incapables...
Aux premières lueurs de l'aube le combat prends fin. Le peu de Réprouvés qui restent s'enfuient. Aprés cette victoire, l'idée folle et mortelle d'attaquer la capitale des Réprouvés se dessine alors dans nos esprits... Mais valmont devine nos desseins et nous rapelle la triste mais inévitable réalité: Ce n'étaient que les gardes de Brill, attaquer le bastion du mal et de la mort Undercity serait été un vrai suicide, car qui sait ce qui se cache sous les ruines de la capitale de Lordaeron, de puissants guerriers de la Horde y ont élus domicile. Ce n'était pas notre mission, cet élan n'était pas un élan de courage, mais de pure folie.
Les gardes de Brill sont exterminés, mais demeurent ses habitants. La ville reste assez dangereuse, Jalia propose alors une attaque discrète et silencieuse, de quoi rendre jaloux les sournois voleurs, proposition immédiatement accepté de tous. Le groupe se met alors à avancer dans la même forme que précédemment, sur ses gardes comme jamais, il s'agit de ne pas éveiller l'attention. C'est effectué sans difficultés. Arrivé aux portes de Brill, on s'accroupit pour décider de la meilleure marche à suivre. Où commencer à chercher? Où peut-on cacher des Nains? Certainement dans des sous-sols, et les seuls bâtiments qui pourraient avoir un sous-sol sont les auberges, car ces auberges ont la même architecture que les nôtres, elles nous appartenaient jadis... L'auberge devient alors la cible principale. Il est alors décidé d'y pénétrer par l'arrière, donc de contourner Brill afin d'éviter d'être repéré. Arrivé devant l'arrière de l'auberge, on la pénètre par la porte de derrière. Un Réprouvé, de dos, occupe une salle éclairée par un feu, un escalier descend vers la cave, l'ennemi est occupé à cuire une espèce de ragoût malodorant aux couleurs verdâtres, Valmont fait un signe à Ronith, celui-ci comprend tout de suite envoie un Tir des Arcanes et qui a l'effet escompté: un Réprouvé au sol et sans bruit. On entre dans la salle, puis empruntons l'escalier, on s'arrête au milieu. On entend des grognements puissants: il s'agit bien de Nains. Il y a sûrement des gardes en bas, peut être deux, voire trois. Jalia et Valmont précèdent alors Tidorg puis charge l'ennemi qui est aux nombres de deux, le reste du groupe descend, mais les Réprouvés gisent déjà aux sol. La salle est assez sombre, au fond, il y a des tonneaux de vins, sûrement plus utilisé depuis longtemps, depuis le temps de la puissance humaine à Lordaeron. Il y a aussi le but de notre mission: les Nains Stormpike, ligotés et bâillonnés, ils sont aux nombres de six. On s'empresse de les libérer, je les soigne, et Gnominou les nourris. Ils nous expliquent qu'ils étaient au départ douze mais qu'au fur et à mesure, ils servaient de cobaye pour les expériences diaboliques de ces maudits alchimistes Réprouvés. Puis, après une pause d'un quart d'heure, notre expédition de onze personnes se met en route pour le retour, nous remontons l'escalier, et sortons de l'auberge. C'est là que mes yeux s'attardent sur ce qui fut mon village, et lorsque j'aperçus ma maison, mes yeux se remplirent de larmes, elle n'a pas vraiment changée, l'architecture est restée la même, mais la texture s'est assombrie, de mauvaises herbes ont poussée.. Néanmoins elle ne semblait pas pour autant inhabitée.
Valmont nous presse d'avancer, je prend alors une décision en même temps que la parole: "Je suis vraiment désolée, mais vous continuerez sans moi... Je vais rester ici, comme en pèlerinage, auprès de la tombe de mes fils, et je vous rejoindrai. Ne m'attendez pas, et ne vous inquiétez pas, je sais me débrouiller seule". Valmont murmure "je comprends", puis décide que le moment est venu de se mettre en route, et, après m'avoir souhaité bonne chance et recommandé la prudence, le groupe part. Je ne tarderai sans doute pas à les rejoindre.
Je reste seule quelques instants puis me dirige vers ce qui fut ma maison. La porte est entrouverte, il y un feu dans la cheminée à l'intérieur, et il y a quelqu'un si on en croit l'ombre qui se déplace sous la porte. J'entrouvre, un Réprouvé est assis à une table, seul, de dos, comme perdu dans ses pensées. Il m'entend, et en un éclair se lève et se retourne, une dague à la main. Son visage est cireux, noirâtre et verdâtre en même temps, avec des fentes en guise de narine, mais bien qu'effrayant, il m'est familier, lui aussi semble me connaitre, car il ne fait aucun geste ni défensif ni offensif, puis, un éclair passe dans ses yeux, il va attaquer! Vite, je pose sur moi mon Bouclier. Mais il n'attaque pas, il ouvre peu à peu sa bouche comme ébahis, écarquille les yeux comme une personne qui ne crois ce que ses yeux voient, puis ferme la bouche avant de la rouvrir pour juste murmurer par un soupir, avec beaucoup d'hésitation et trés lentement: "maman?"...
Les Réprouvés avançent lentement, ves nous, puis nous encerclent de tout cotés, La fuite bien qu'inenvisagée est inenvisageable. Face à de tel pression, le groupe se resserre. On peut alors voir le visages de nos agresseurs, ceux-ci ont perdu toutes leurs humanités, certains n'ont plus de lèvres, d'autres, plus de joues; ils sont tous courbés et avançent sombrement, à pas saccadés et lent, vers leurs proies. Lorsqu’ils sont à moins d'un mètre et demi, Valmont hurle son fameux cri d'attaque: "AAAAAAAAAAHHHHHHHHH!!!!!!!!!!!", et cours vers l'attaquant venant de recevoir la Marque du Chasseur de Ronith, ce Réprouvé reçoit les ribambelles de flèches du chasseur Elfe, et est tout de suite à terre; Ronith enchaîne alors les Flèches Multiples. Pendant ce temps Jalia avait chargée le réprouvé diamétralement opposé au précédent. Gnominou, après avoir Métamorphose un Réprouvé, effectuait des sorts de zones enchaînant Explosion des Arcanes, Choc de Flamme et Nova de Glace. Tidorg rugissait, mordait et arrachait les membres des ennemis qui avaient le malheur de l'approcher d'un peu trop prés. Quant à moi, je soignais par de Soins Rapides les membres du groupe qui nécessitaient mon aide, et fournissais un Bouclier aux plus faibles, surtout Gnominou car ses sorts attiraient particulièrement l'attention. Mais les cinq Réprouvés ne sont pas seuls, affluent des renforts: des gardes, mais aussi ces monstrueuses abominations qui avançent lentement, mais sûrement, un énorme gourdin à la main. L'alerte de Brill a visiblement était donnée. Le groupe est submergé, les corps des soldats Réprouvés commencent à former un tapis assez malodorant, plus on en tuait, plus il en venait. Cela dura plusieurs heures durant lesquelles j'effectuais nombre de sort de soin, et, lorsque j'étais blessée, Ronith me soignait, Jalia était meurtrière, attaquait avec rapidité et puissance, Valmont de même, mais beaucoup plus noblement, les sort de Gnominou fusaient, il ajoutait parfois de puissantes Explosions Pyrotechniques qui consumaient complètement l'ennemi, les abominations étaient plus résistantes, mais beaucoup moins rusé que les réprouvés, les tuaient demandait le peu de ruse dont ces monstruosités étaient incapables...
Aux premières lueurs de l'aube le combat prends fin. Le peu de Réprouvés qui restent s'enfuient. Aprés cette victoire, l'idée folle et mortelle d'attaquer la capitale des Réprouvés se dessine alors dans nos esprits... Mais valmont devine nos desseins et nous rapelle la triste mais inévitable réalité: Ce n'étaient que les gardes de Brill, attaquer le bastion du mal et de la mort Undercity serait été un vrai suicide, car qui sait ce qui se cache sous les ruines de la capitale de Lordaeron, de puissants guerriers de la Horde y ont élus domicile. Ce n'était pas notre mission, cet élan n'était pas un élan de courage, mais de pure folie.
Les gardes de Brill sont exterminés, mais demeurent ses habitants. La ville reste assez dangereuse, Jalia propose alors une attaque discrète et silencieuse, de quoi rendre jaloux les sournois voleurs, proposition immédiatement accepté de tous. Le groupe se met alors à avancer dans la même forme que précédemment, sur ses gardes comme jamais, il s'agit de ne pas éveiller l'attention. C'est effectué sans difficultés. Arrivé aux portes de Brill, on s'accroupit pour décider de la meilleure marche à suivre. Où commencer à chercher? Où peut-on cacher des Nains? Certainement dans des sous-sols, et les seuls bâtiments qui pourraient avoir un sous-sol sont les auberges, car ces auberges ont la même architecture que les nôtres, elles nous appartenaient jadis... L'auberge devient alors la cible principale. Il est alors décidé d'y pénétrer par l'arrière, donc de contourner Brill afin d'éviter d'être repéré. Arrivé devant l'arrière de l'auberge, on la pénètre par la porte de derrière. Un Réprouvé, de dos, occupe une salle éclairée par un feu, un escalier descend vers la cave, l'ennemi est occupé à cuire une espèce de ragoût malodorant aux couleurs verdâtres, Valmont fait un signe à Ronith, celui-ci comprend tout de suite envoie un Tir des Arcanes et qui a l'effet escompté: un Réprouvé au sol et sans bruit. On entre dans la salle, puis empruntons l'escalier, on s'arrête au milieu. On entend des grognements puissants: il s'agit bien de Nains. Il y a sûrement des gardes en bas, peut être deux, voire trois. Jalia et Valmont précèdent alors Tidorg puis charge l'ennemi qui est aux nombres de deux, le reste du groupe descend, mais les Réprouvés gisent déjà aux sol. La salle est assez sombre, au fond, il y a des tonneaux de vins, sûrement plus utilisé depuis longtemps, depuis le temps de la puissance humaine à Lordaeron. Il y a aussi le but de notre mission: les Nains Stormpike, ligotés et bâillonnés, ils sont aux nombres de six. On s'empresse de les libérer, je les soigne, et Gnominou les nourris. Ils nous expliquent qu'ils étaient au départ douze mais qu'au fur et à mesure, ils servaient de cobaye pour les expériences diaboliques de ces maudits alchimistes Réprouvés. Puis, après une pause d'un quart d'heure, notre expédition de onze personnes se met en route pour le retour, nous remontons l'escalier, et sortons de l'auberge. C'est là que mes yeux s'attardent sur ce qui fut mon village, et lorsque j'aperçus ma maison, mes yeux se remplirent de larmes, elle n'a pas vraiment changée, l'architecture est restée la même, mais la texture s'est assombrie, de mauvaises herbes ont poussée.. Néanmoins elle ne semblait pas pour autant inhabitée.
Valmont nous presse d'avancer, je prend alors une décision en même temps que la parole: "Je suis vraiment désolée, mais vous continuerez sans moi... Je vais rester ici, comme en pèlerinage, auprès de la tombe de mes fils, et je vous rejoindrai. Ne m'attendez pas, et ne vous inquiétez pas, je sais me débrouiller seule". Valmont murmure "je comprends", puis décide que le moment est venu de se mettre en route, et, après m'avoir souhaité bonne chance et recommandé la prudence, le groupe part. Je ne tarderai sans doute pas à les rejoindre.
Je reste seule quelques instants puis me dirige vers ce qui fut ma maison. La porte est entrouverte, il y un feu dans la cheminée à l'intérieur, et il y a quelqu'un si on en croit l'ombre qui se déplace sous la porte. J'entrouvre, un Réprouvé est assis à une table, seul, de dos, comme perdu dans ses pensées. Il m'entend, et en un éclair se lève et se retourne, une dague à la main. Son visage est cireux, noirâtre et verdâtre en même temps, avec des fentes en guise de narine, mais bien qu'effrayant, il m'est familier, lui aussi semble me connaitre, car il ne fait aucun geste ni défensif ni offensif, puis, un éclair passe dans ses yeux, il va attaquer! Vite, je pose sur moi mon Bouclier. Mais il n'attaque pas, il ouvre peu à peu sa bouche comme ébahis, écarquille les yeux comme une personne qui ne crois ce que ses yeux voient, puis ferme la bouche avant de la rouvrir pour juste murmurer par un soupir, avec beaucoup d'hésitation et trés lentement: "maman?"...
Re: Histoire de Shlomite - Tome 1 - Terminé
Chap 4 : Retrouvaille
"Maman" avait-il dit... "Maman"... mot que je n'avais pas entendu depuis si longtemps.. Qu’est ce que cela voulait dire? Etait-ce lui? Mon fils? Elenith? C'est incroyable.. comment est-ce possible?
Je met ma main devant ma bouche. Mon fils est là devant moi. J'ai peine à le reconnaitre, où est passé son visage? Qu'on me le rende! On ne peut me faire ça! Son beau visage tendre et innocents, où est-il? je le veux. Des larmes aparraissent sur mes pupilles, des larmes chaudes que je n'ai pas envie d'enlever, elles coulent doucement à travers mes joues tracant un sillage à travers mon visage.
Je n'ose le croire, mon rêve devient réalité, mon fils est devant moi.
On se regarde dans les yeux sans oser faire le moindre geste, ni dire le moindre mot, ou gémissement. Une minute longue passe sans que rien ne trouble ce blanc désagréable. Son visage est indifférent, sans expression, il ne dégage aucune chaleur. Une pensée me vint alors: que vaut t'il mieux? un fils mort ou un fils réprouvé? Mais je repousse vite cette pensée avec honte, comment ai-je pu penser à ça ne serai-ce qu'une seconde. Puis, n'y tenant plus, je me précipite vers lui, et je l'enlace. Son corps est froid, cette sensation est étrange, comme enlacer un être sans vie. Il m'enlaçe à son tour. Je ferme les yeux, les rivières continuent à couler de mes yeux, rivière calme et douce, salé. Je ne pense plus. Je ne réfléchissis plus. On est là, Elenith et moi, dans notre maison d'autrefois. Qu'est ce qui a changé finalement? Un changement matériel.. Un changement corporel, l'esprit était resté, je l'aime toujours, sinon plus. Puis je repense à Kilyo, et j'enlaçe d'autant plus Elenith.
Nous sommes longtemps resté là, peut être une demi-heure. Puis, je lui demande comment il va, ce qu'il ressent, ce qui lui est arrivé, ses déboires, sa vie durant ses cinq années. Je lui pose toutes ces questions sans lui laisser y répondre, et lorsque je finis, il ne répond pas pendant deux minutes, cherchant sans doutes les meilleurs mots, le meilleur moyen d'exprimer sa pensée. Enfin, respirant profondément, il répond: "Maman, comment te dire? Je ne ressens plus rien, ni amour, ni peine, ni haine, ni rien, j'ai perdu toutes sensations, je suis mort, mais vivant à la fois... Comment j'en suis arrivé là? Tu nous as laissée avec Bellatrix, durant un an. Et le fléau a envoyé la peste, Arthas a répondu par le feu et a tout détruit, nous nous sommes cachés dans la maison et avons pu par miracle éviter le feu, mais pas les mort-vivants. Lorsque les goules sont arrivées, elles se sont jeté sur tante Bellatrix et l'ont tuées, l'ont dévorées, nous, nous étions cachés sous le lit, nous avons tout vu, après leur festin, une goule nous a sentie en reniflant bruyamment tel une hyène qui repère un cadavre, on s'en est aperçu, et alors nous sommes sortis de notre cachette et avons courus hors de la maison, je courais plus vite, j'ai laissé Kilyo en arrière, j'ai entendu alors un cri affreux, je savais ce qui se passait, je savais que Kilyo était tombé, mais je ne me suis pas retourné et ai continué à courir, des larmes me sont venus aux yeux, et le temps qu'elles arrivent à mes lèvres, les goules m'avaient attrapés, je n'ai pas tout de suite compris pourquoi elles ne m'ont pas dévorés là. On m'a emmené devant un petit être, de la taille d'un gnome, avec une barbe blanche qui touchaient le sol, son visage était indescriptible et vert, il m'expliqua que j'avais été sauvé par mon agilité et mon endurance, je ferai un parfait esclave du fléau, j'allais être esclave, j'obéirai avec soumission au roi du fléau, le roi Liche, mon esprit n'y pourrait rien, mon corps ne m'appartiendrait plus, il appartiendrait au roi Liche... C'est ainsi que, devenu mort-vivant au nom du roi Liche, j'ai chassé, traqué, tué les humains et plus généralement les vivants.
Après une longue période, quatre ans je crois, j'ai repris possession de mon corps, l'emprise du roi Liche avait diminué, le fléau devait sans doute avoir été défait, ou du moins bien affaibli. J'ai tenté de revenir à la civilisation, peine perdue, car ceux qui étaient vivant me fuyaient, ma seule vue les faisait fuire, émettant des cris... Je suis resté seul et ai érré. Je me suis dirigé vers le seul endroit ou je pouvais me sentir chez moi, c'est-à-dire: chez moi, à Brill, c'est la que j'ai vu ceux qui me ressemblaient et qui ne prenaient pas peur à ma vue, on m'a expliqué ce qui s'était passé, la défaite du fléau lors de la bataille du mont Hyjal, la prise de la capitale de Lordaeron par la ranger Sylvanas qui s'élue reine des Réprouvés, que je faisais partis du peuple appelé Réprouvé, ce qui me convenait puisque j'étais sans identité, c'est ainsi que j'ai repris mon habitation et de par mon agilité, je devins Voleur dans la spécialité de l'Assassinat...
Maman... je te croyais morte. Je ne ressens plus rien mais te revoir faire ressurgir en moi des souvenir d'outre-tombe, des souvenirs que j'avais tenté d'oublier...
Je n'ai pas parlé durant son discours, mais mes yeux se mouillent encore... Pourquoi tant de souffrance.. A son age, il n'avait que 12 ans quand c'est arrivé... il en a 17 maintenant. Comment un enfant peut t'il faire face à tant de difficultés? Son discours était clair, il est devenu un "homme", ou du moins, il est devenu adulte, il a été forcé de l'être, il a connu des choses et des abominations qu'ils n'auraient jamais du connaître.
Son discours fini, je l'enlace encore, je suis heureuse de retrouver mon fils.
Je lui raconte mon histoire depuis le moment ou je l'ai quitté jusqu'a aujourd'hui.
Nous restons ensemble dans la maison, à parler au coin du feu, j'ai l'impression de redécouvrir mon fils.
Mais, dans la journée, des gardes d'Undercity se rendent à Brill pour se rendre compte de l'état des choses, car la rumeur de la bataille de cette nuit a sans doute eut des échos dans la capitale. Elenith qui épiait à la fenêtre, s'en rend compte. Les gardes sont au nombre de trois et sont pour l'instant dans l'auberge où avait eut lieu le sauvetage des otages. Que fallait t-il faire? Se cacher? Combattre? Les gardes pourraient me repérer, et attaquer... Le mieux était dans sans doute de se cacher dans la maison, et si danger il y a, de montrer que l'on sait se battre.
Les gardes viennent de sortir de l'auberge est inspectent maintenant la place principale. Cela est inutile, notre mission s'était déroulée sans encombres et pas dans cette place. Ils semblent s'en rendre compte car ils commencent à pénétrer les maisons et à questionner ses habitants.
Enfin, ils arrivent devant notre porte. Je me cache. Ils frappent à la porte, Elenith ouvre, et les gardes pénètrent sans dire un mot dans la maison, ils jettent un regard inquisiteur sur notre mobilier et le reste de la maison, puis parlent avec Elenith dans une langue que je reconnais être celle des Orcs, language que je ne connais pas. Il est normal qu'il parle Orc, c'est vrai que les Réprouvés sont alliés à la Horde composée des Orcs, des Trolls, et des Taurens.
Lorsque les gardes ont finis de questionner Elenith, ils se dirigent vers la porte, font un signe de la main à Elenith, franchissent la porte, puis la ferment derrière eux.
Je respire enfin, ils sont partis, mais en me levant, je fais tomber un tabouret... grave imprudence, mon coeur bat, car de nouveau des coups frappent à la porte...
"Maman" avait-il dit... "Maman"... mot que je n'avais pas entendu depuis si longtemps.. Qu’est ce que cela voulait dire? Etait-ce lui? Mon fils? Elenith? C'est incroyable.. comment est-ce possible?
Je met ma main devant ma bouche. Mon fils est là devant moi. J'ai peine à le reconnaitre, où est passé son visage? Qu'on me le rende! On ne peut me faire ça! Son beau visage tendre et innocents, où est-il? je le veux. Des larmes aparraissent sur mes pupilles, des larmes chaudes que je n'ai pas envie d'enlever, elles coulent doucement à travers mes joues tracant un sillage à travers mon visage.
Je n'ose le croire, mon rêve devient réalité, mon fils est devant moi.
On se regarde dans les yeux sans oser faire le moindre geste, ni dire le moindre mot, ou gémissement. Une minute longue passe sans que rien ne trouble ce blanc désagréable. Son visage est indifférent, sans expression, il ne dégage aucune chaleur. Une pensée me vint alors: que vaut t'il mieux? un fils mort ou un fils réprouvé? Mais je repousse vite cette pensée avec honte, comment ai-je pu penser à ça ne serai-ce qu'une seconde. Puis, n'y tenant plus, je me précipite vers lui, et je l'enlace. Son corps est froid, cette sensation est étrange, comme enlacer un être sans vie. Il m'enlaçe à son tour. Je ferme les yeux, les rivières continuent à couler de mes yeux, rivière calme et douce, salé. Je ne pense plus. Je ne réfléchissis plus. On est là, Elenith et moi, dans notre maison d'autrefois. Qu'est ce qui a changé finalement? Un changement matériel.. Un changement corporel, l'esprit était resté, je l'aime toujours, sinon plus. Puis je repense à Kilyo, et j'enlaçe d'autant plus Elenith.
Nous sommes longtemps resté là, peut être une demi-heure. Puis, je lui demande comment il va, ce qu'il ressent, ce qui lui est arrivé, ses déboires, sa vie durant ses cinq années. Je lui pose toutes ces questions sans lui laisser y répondre, et lorsque je finis, il ne répond pas pendant deux minutes, cherchant sans doutes les meilleurs mots, le meilleur moyen d'exprimer sa pensée. Enfin, respirant profondément, il répond: "Maman, comment te dire? Je ne ressens plus rien, ni amour, ni peine, ni haine, ni rien, j'ai perdu toutes sensations, je suis mort, mais vivant à la fois... Comment j'en suis arrivé là? Tu nous as laissée avec Bellatrix, durant un an. Et le fléau a envoyé la peste, Arthas a répondu par le feu et a tout détruit, nous nous sommes cachés dans la maison et avons pu par miracle éviter le feu, mais pas les mort-vivants. Lorsque les goules sont arrivées, elles se sont jeté sur tante Bellatrix et l'ont tuées, l'ont dévorées, nous, nous étions cachés sous le lit, nous avons tout vu, après leur festin, une goule nous a sentie en reniflant bruyamment tel une hyène qui repère un cadavre, on s'en est aperçu, et alors nous sommes sortis de notre cachette et avons courus hors de la maison, je courais plus vite, j'ai laissé Kilyo en arrière, j'ai entendu alors un cri affreux, je savais ce qui se passait, je savais que Kilyo était tombé, mais je ne me suis pas retourné et ai continué à courir, des larmes me sont venus aux yeux, et le temps qu'elles arrivent à mes lèvres, les goules m'avaient attrapés, je n'ai pas tout de suite compris pourquoi elles ne m'ont pas dévorés là. On m'a emmené devant un petit être, de la taille d'un gnome, avec une barbe blanche qui touchaient le sol, son visage était indescriptible et vert, il m'expliqua que j'avais été sauvé par mon agilité et mon endurance, je ferai un parfait esclave du fléau, j'allais être esclave, j'obéirai avec soumission au roi du fléau, le roi Liche, mon esprit n'y pourrait rien, mon corps ne m'appartiendrait plus, il appartiendrait au roi Liche... C'est ainsi que, devenu mort-vivant au nom du roi Liche, j'ai chassé, traqué, tué les humains et plus généralement les vivants.
Après une longue période, quatre ans je crois, j'ai repris possession de mon corps, l'emprise du roi Liche avait diminué, le fléau devait sans doute avoir été défait, ou du moins bien affaibli. J'ai tenté de revenir à la civilisation, peine perdue, car ceux qui étaient vivant me fuyaient, ma seule vue les faisait fuire, émettant des cris... Je suis resté seul et ai érré. Je me suis dirigé vers le seul endroit ou je pouvais me sentir chez moi, c'est-à-dire: chez moi, à Brill, c'est la que j'ai vu ceux qui me ressemblaient et qui ne prenaient pas peur à ma vue, on m'a expliqué ce qui s'était passé, la défaite du fléau lors de la bataille du mont Hyjal, la prise de la capitale de Lordaeron par la ranger Sylvanas qui s'élue reine des Réprouvés, que je faisais partis du peuple appelé Réprouvé, ce qui me convenait puisque j'étais sans identité, c'est ainsi que j'ai repris mon habitation et de par mon agilité, je devins Voleur dans la spécialité de l'Assassinat...
Maman... je te croyais morte. Je ne ressens plus rien mais te revoir faire ressurgir en moi des souvenir d'outre-tombe, des souvenirs que j'avais tenté d'oublier...
Je n'ai pas parlé durant son discours, mais mes yeux se mouillent encore... Pourquoi tant de souffrance.. A son age, il n'avait que 12 ans quand c'est arrivé... il en a 17 maintenant. Comment un enfant peut t'il faire face à tant de difficultés? Son discours était clair, il est devenu un "homme", ou du moins, il est devenu adulte, il a été forcé de l'être, il a connu des choses et des abominations qu'ils n'auraient jamais du connaître.
Son discours fini, je l'enlace encore, je suis heureuse de retrouver mon fils.
Je lui raconte mon histoire depuis le moment ou je l'ai quitté jusqu'a aujourd'hui.
Nous restons ensemble dans la maison, à parler au coin du feu, j'ai l'impression de redécouvrir mon fils.
Mais, dans la journée, des gardes d'Undercity se rendent à Brill pour se rendre compte de l'état des choses, car la rumeur de la bataille de cette nuit a sans doute eut des échos dans la capitale. Elenith qui épiait à la fenêtre, s'en rend compte. Les gardes sont au nombre de trois et sont pour l'instant dans l'auberge où avait eut lieu le sauvetage des otages. Que fallait t-il faire? Se cacher? Combattre? Les gardes pourraient me repérer, et attaquer... Le mieux était dans sans doute de se cacher dans la maison, et si danger il y a, de montrer que l'on sait se battre.
Les gardes viennent de sortir de l'auberge est inspectent maintenant la place principale. Cela est inutile, notre mission s'était déroulée sans encombres et pas dans cette place. Ils semblent s'en rendre compte car ils commencent à pénétrer les maisons et à questionner ses habitants.
Enfin, ils arrivent devant notre porte. Je me cache. Ils frappent à la porte, Elenith ouvre, et les gardes pénètrent sans dire un mot dans la maison, ils jettent un regard inquisiteur sur notre mobilier et le reste de la maison, puis parlent avec Elenith dans une langue que je reconnais être celle des Orcs, language que je ne connais pas. Il est normal qu'il parle Orc, c'est vrai que les Réprouvés sont alliés à la Horde composée des Orcs, des Trolls, et des Taurens.
Lorsque les gardes ont finis de questionner Elenith, ils se dirigent vers la porte, font un signe de la main à Elenith, franchissent la porte, puis la ferment derrière eux.
Je respire enfin, ils sont partis, mais en me levant, je fais tomber un tabouret... grave imprudence, mon coeur bat, car de nouveau des coups frappent à la porte...
Re: Histoire de Shlomite - Tome 1 - Terminé
Chap 5 : Un Long Voyage
Mon coeur bat fort, j'essaye de me et de le calmer. Ma cachette est bonne, mais les gardes ont sans nul doute entendu du bruit...
Elenith, tremblant, ouvre. Les trois gardes s'avancent avec ce même air inquisiteur. Et l'un d'eux, qui devait être le chef parle à Elenith dans cette langue que je ne connait pas, puis Elenith lui répond, c'est là que les gardes à mon grand soulagement et étonnement se dirigent vers la porte, la franchissent et font un signe d'au revoir à Elenith, puis s'en vont vers d'autres occupations et habitations...
Le danger semble être parti. Mais que s'est t'il passé?
Voyant mon regard exprimant l'incompréhension, Elenith m'éclaire en m'expliquant qu'ils sont revenus pour lui dire de les prévenir s'il voit quelque chose d'étrange, chose qu'ils avaient oublié de préciser la première fois.
On peut enfin respirer, les gardes sont partis, je sors de ma cachette.
On ne peut continuer comme ça. On ne peut continuellement se cacher, il faut un monde qui nous accepte tout les deux. Mais il y a cette maudite guerre officieuse, il n'y a pas vraiment de guerre, mais il y a des ennemis presque jurés... Quelle est la solution?... Transformer le monde? Rapprocher diplomatiquement l'Alliance et la Horde? Ce pari semble impossible, utopique... vivre dans la paix.. Cela fait longtemps que ces illusions, ces rêves ont été chassés de mon esprit; les plus grands ennemis de la paix, ce sont les préjugés, car jamais les fiers et dignes Humains ne reconnaîtrons ni ne feront confiances aux Réprouvés... Il y a forcement un moyen.. Peut être vivre en exilé seul avec Elenith, mais ce serait vivre en ermite, fuir la civilisation, le retour à l'état sauvage, et ça, je le refuse; ce serait le dernier recours, il faut trouver autre chose... Mais si ce n'est pas une bonne solution à long terme, elle peut peut-être l'être à cour terme. Vivre caché sous une cagoule noire tel ces sombres seigneurs noirs qui, selon la légende racontée par les livres, convoitaient un certain anneau... Oui... C'est peut être une solution pour l'instant.. Mais vivre ou? Pas ici en tout cas... loin de cette puanteur, loin de cette noirceur, loin de ces prairies maudites. Pourquoi pas sur les Collines de Raven dans les Bois de la Pénombre, prés de Darkshire, dans ces lieux, nous passerons inaperçus.. Personne n'y passe, personne n'y vit à part quelques pauvres fous. C'est peut être un peu dangereux, c'est vrai, mais ça devrait aller Ce serait toujours mieux qu'içi.
J'en parle à Elenith, mais celui-ci ne semble pas très convaincu: "Pourquoi veux tu que je quitte le seul peuple qui m'accepte tel que je suis, et que je parcours le monde pour que tu me "sauves", alors que je ne demande rien, je ne demande pas à être sauvé. Ca me fait plaisir de te voir, mais le mieux est que tu t'en ailles, nous ne pouvons vivre ensemble dans ce monde". Il marque un point. J'essayais de le convaincre, mais c'était assez dur: "Elenith, vient. Tu seras heureux, tu verras, je veux ton bien. Je ne te demande pas de quitter ton peuple, car tu ne peux le faire, ni ne peux en pénétrer un autre. Tout ce que je te demande c'est de venir, pour essayer là-bas, au calme, d'essayer de trouver la meilleur des solutions".
La discussion continua, s'enflamma par moments, et enfin après de longues hésitations et réflexions, il accepta, un peu à contre coeur; et aussi un peu pour voir autre chose, pour oublier.
On doit partir le plus tôt possible, il n'a pas beaucoup d'affaire, juste ses armes, il prend un peu de nourriture, met ses hautes bottes de cuir souples, son manteau noir de voyage, s'enveloppa d'un sombre capuchon qui couvrai d'ombre sa figure, seul la lueur de ses yeux est visible, il a l'air d'un veritable et parfait inconnu auquel il ne vaut mieux pas se fier, ni même approcher...
Il doit être une heure du matin lorsque nous sortons de la maison, il fait froid, un froid glacial. J'appelle ma jument, lui, sa monture, son cheval squelette: grâce à un subtil mélange de connaissances des arcanes, d'alchimie et de nécromancie, la Société royale des apothicaires a rappelée d’entre les morts un grand nombre de cadavres de chevaux, ces destriers morts-vivants sont d'après Elenith aussi forts que lorsqu'ils appartenaient au monde des vivants et bien plus résistants. Mais ils sont obstinés comme s’ils avaient encore la volonté farouche qui les animaient de leur vivant. Mais celui-ci semble docile, Elenith semble le maîtriser parfaitement.
On se met en route en évitant soigneusement les habitations, les rencontres en tout genre, que ce soit du coté de l'Alliance comme de la Horde et nous dirigeons vers les Bois de la Pénombre. On voyage de nuit et dormons dans des grottes, nombreuses car Azeroth est un monde très montagneux. Nous n'avons donc pas de mal à les trouver, puis, nous en chassons ses habitants Ogres, Wendigo, Trogg ou autres sans trop de difficultés. Nous mangeons la viande des animaux chassé, Elenith est assez doué pour la chasse, il est discret, et les animaux ne le remarque pas, puis il leur tranche la gorge, et notre diner est assuré. Mais je ne pense pas qu'il soit capable de combattre un véritable ennemi, il semble trop irréfléchi, il manque inévitablement d'experience. On mange froid pour ne pas attirer l'attention. Ainsi nous avons traversé, durant des jours, en montures, les Montagnes d'Alterac, les Contreforts d'Hillsbrad, les Hautes terres d'Arathi, les Paluns, et pénétrons dans les contrée du roi Bronzebeard à travers le Loch Modan. Puis, nous sommes arrivés devant la porte de la Gorge des Vents Brûlants qui garde l'entrée Sud du royaume des Nains, celle ci est évidement fermée, deux nains en gardaient l'entrée, mais j'en ai la clé. Elenith se camoufle, et nous nous rendons devant la porte, je salus les nains, et nous passons sans encombre. Ils referment la porte derrière nous.
Je suis devant, on marche ainsi environ dix mètres, au cas ou, on ne sait jamais, et la, j'entends derrière moi un cri de douleur, je me retourne, et vois Elenith enveloppé dans un piège de glace, comme emprisonné à l'interieur d'un énorme glaçon... Je me prépare à effectuer un sort de Dissipation de magie pour le libérer quand je vois un ours énorme se diriger vers moi en grognant de manière féroce... Je mets immédiatement mon Bouclier sur moi. Rapidement, mes pensées se précipitent, se bousculent: Qu'est ce que cela veut dire? Qui peut bien nous vouloir du mal? J'entends un coup de fusil, et sens que mon Bouclier me protége, mais que les dégâts sont importants. Le bruit des coups de fusils me permet d'en apercevoir la source, celui qui se cache derrière cette embuscade, celui qui a découvert Elenith camouflé, celui qui a vite déposé son piège, celui qui a envoyé son animal vers moi, son visage est presque entierement caché par une longue crinière de cheveux roux emmêlés et par une barbe broussailleuse, ses deux yeux brillent comme deux scarabées marrons au milieu de ce foisonnement, c'est un chasseur Nain...
Mon coeur bat fort, j'essaye de me et de le calmer. Ma cachette est bonne, mais les gardes ont sans nul doute entendu du bruit...
Elenith, tremblant, ouvre. Les trois gardes s'avancent avec ce même air inquisiteur. Et l'un d'eux, qui devait être le chef parle à Elenith dans cette langue que je ne connait pas, puis Elenith lui répond, c'est là que les gardes à mon grand soulagement et étonnement se dirigent vers la porte, la franchissent et font un signe d'au revoir à Elenith, puis s'en vont vers d'autres occupations et habitations...
Le danger semble être parti. Mais que s'est t'il passé?
Voyant mon regard exprimant l'incompréhension, Elenith m'éclaire en m'expliquant qu'ils sont revenus pour lui dire de les prévenir s'il voit quelque chose d'étrange, chose qu'ils avaient oublié de préciser la première fois.
On peut enfin respirer, les gardes sont partis, je sors de ma cachette.
On ne peut continuer comme ça. On ne peut continuellement se cacher, il faut un monde qui nous accepte tout les deux. Mais il y a cette maudite guerre officieuse, il n'y a pas vraiment de guerre, mais il y a des ennemis presque jurés... Quelle est la solution?... Transformer le monde? Rapprocher diplomatiquement l'Alliance et la Horde? Ce pari semble impossible, utopique... vivre dans la paix.. Cela fait longtemps que ces illusions, ces rêves ont été chassés de mon esprit; les plus grands ennemis de la paix, ce sont les préjugés, car jamais les fiers et dignes Humains ne reconnaîtrons ni ne feront confiances aux Réprouvés... Il y a forcement un moyen.. Peut être vivre en exilé seul avec Elenith, mais ce serait vivre en ermite, fuir la civilisation, le retour à l'état sauvage, et ça, je le refuse; ce serait le dernier recours, il faut trouver autre chose... Mais si ce n'est pas une bonne solution à long terme, elle peut peut-être l'être à cour terme. Vivre caché sous une cagoule noire tel ces sombres seigneurs noirs qui, selon la légende racontée par les livres, convoitaient un certain anneau... Oui... C'est peut être une solution pour l'instant.. Mais vivre ou? Pas ici en tout cas... loin de cette puanteur, loin de cette noirceur, loin de ces prairies maudites. Pourquoi pas sur les Collines de Raven dans les Bois de la Pénombre, prés de Darkshire, dans ces lieux, nous passerons inaperçus.. Personne n'y passe, personne n'y vit à part quelques pauvres fous. C'est peut être un peu dangereux, c'est vrai, mais ça devrait aller Ce serait toujours mieux qu'içi.
J'en parle à Elenith, mais celui-ci ne semble pas très convaincu: "Pourquoi veux tu que je quitte le seul peuple qui m'accepte tel que je suis, et que je parcours le monde pour que tu me "sauves", alors que je ne demande rien, je ne demande pas à être sauvé. Ca me fait plaisir de te voir, mais le mieux est que tu t'en ailles, nous ne pouvons vivre ensemble dans ce monde". Il marque un point. J'essayais de le convaincre, mais c'était assez dur: "Elenith, vient. Tu seras heureux, tu verras, je veux ton bien. Je ne te demande pas de quitter ton peuple, car tu ne peux le faire, ni ne peux en pénétrer un autre. Tout ce que je te demande c'est de venir, pour essayer là-bas, au calme, d'essayer de trouver la meilleur des solutions".
La discussion continua, s'enflamma par moments, et enfin après de longues hésitations et réflexions, il accepta, un peu à contre coeur; et aussi un peu pour voir autre chose, pour oublier.
On doit partir le plus tôt possible, il n'a pas beaucoup d'affaire, juste ses armes, il prend un peu de nourriture, met ses hautes bottes de cuir souples, son manteau noir de voyage, s'enveloppa d'un sombre capuchon qui couvrai d'ombre sa figure, seul la lueur de ses yeux est visible, il a l'air d'un veritable et parfait inconnu auquel il ne vaut mieux pas se fier, ni même approcher...
Il doit être une heure du matin lorsque nous sortons de la maison, il fait froid, un froid glacial. J'appelle ma jument, lui, sa monture, son cheval squelette: grâce à un subtil mélange de connaissances des arcanes, d'alchimie et de nécromancie, la Société royale des apothicaires a rappelée d’entre les morts un grand nombre de cadavres de chevaux, ces destriers morts-vivants sont d'après Elenith aussi forts que lorsqu'ils appartenaient au monde des vivants et bien plus résistants. Mais ils sont obstinés comme s’ils avaient encore la volonté farouche qui les animaient de leur vivant. Mais celui-ci semble docile, Elenith semble le maîtriser parfaitement.
On se met en route en évitant soigneusement les habitations, les rencontres en tout genre, que ce soit du coté de l'Alliance comme de la Horde et nous dirigeons vers les Bois de la Pénombre. On voyage de nuit et dormons dans des grottes, nombreuses car Azeroth est un monde très montagneux. Nous n'avons donc pas de mal à les trouver, puis, nous en chassons ses habitants Ogres, Wendigo, Trogg ou autres sans trop de difficultés. Nous mangeons la viande des animaux chassé, Elenith est assez doué pour la chasse, il est discret, et les animaux ne le remarque pas, puis il leur tranche la gorge, et notre diner est assuré. Mais je ne pense pas qu'il soit capable de combattre un véritable ennemi, il semble trop irréfléchi, il manque inévitablement d'experience. On mange froid pour ne pas attirer l'attention. Ainsi nous avons traversé, durant des jours, en montures, les Montagnes d'Alterac, les Contreforts d'Hillsbrad, les Hautes terres d'Arathi, les Paluns, et pénétrons dans les contrée du roi Bronzebeard à travers le Loch Modan. Puis, nous sommes arrivés devant la porte de la Gorge des Vents Brûlants qui garde l'entrée Sud du royaume des Nains, celle ci est évidement fermée, deux nains en gardaient l'entrée, mais j'en ai la clé. Elenith se camoufle, et nous nous rendons devant la porte, je salus les nains, et nous passons sans encombre. Ils referment la porte derrière nous.
Je suis devant, on marche ainsi environ dix mètres, au cas ou, on ne sait jamais, et la, j'entends derrière moi un cri de douleur, je me retourne, et vois Elenith enveloppé dans un piège de glace, comme emprisonné à l'interieur d'un énorme glaçon... Je me prépare à effectuer un sort de Dissipation de magie pour le libérer quand je vois un ours énorme se diriger vers moi en grognant de manière féroce... Je mets immédiatement mon Bouclier sur moi. Rapidement, mes pensées se précipitent, se bousculent: Qu'est ce que cela veut dire? Qui peut bien nous vouloir du mal? J'entends un coup de fusil, et sens que mon Bouclier me protége, mais que les dégâts sont importants. Le bruit des coups de fusils me permet d'en apercevoir la source, celui qui se cache derrière cette embuscade, celui qui a découvert Elenith camouflé, celui qui a vite déposé son piège, celui qui a envoyé son animal vers moi, son visage est presque entierement caché par une longue crinière de cheveux roux emmêlés et par une barbe broussailleuse, ses deux yeux brillent comme deux scarabées marrons au milieu de ce foisonnement, c'est un chasseur Nain...
Re: Histoire de Shlomite - Tome 1 - Terminé
Chap 6 : Obi
Pourquoi cette attaque? Je suis pourtant de la même faction que lui... Après une seconde de réflexion, j'y suis, c'est assez évident, il a vu Elenith et m'a vu, il dû penser que j'étais de mèche avec lui, ce qui n'est pas faux... et il nous a attaqué.. être avec un Réprouvé, les préjugés veulent que cela ne présage rien de bon...
Que faire maintenant? contre-attaquer et tuer un innocent? Comment lui faire comprendre que l'on ne lui veut rien de mal et qu'il est dans l'erreur... quoique.. c'est vrai qu'on complote... plus ou moins... mais pas contre l'Alliance, mais pour notre survie...
Mais je n'ai pas trop le temps de penser aux tournants et aux aboutissants de notre entreprise car je subis les attaques de ce brave chasseur. Je libère Elenith de son Piège de Glace, celui-ci se rue sur le chasseur, lui effectue quelques combos accumulant ainsi de l'énergie, qui libère ensuite en une attaque puissante... Le brave Nain tente tant bien que mal que se défendre, mais en tant que chasseur, il est faible au corps à corps et préfère la distance. Pour se libérer de l'emprise d'Elenith il fait appel à son ours domestiqué qui d'un puissant coup de griffe étourdit Elenith, puis, il commence à le mordre de tout les cotés. Vite, mon sang ne fait qu'un tour, je mets le Bouclier sur Elenith puis cours vers l'ours, une fois à ses cotés, j'effectue un Cri Psychique, l'effet est immédiat, l'ours et le nain fuient comme s'ils avaient vu le diable en personne; l'effet ne dure que quelques dix secondes, mais cela me laisse le temps de lui assener quelques Châtiments, l'une de mes plus puissantes attaques à distance. Le Nain, une fois libéré du sort de Cri Psychique, d'une flèche Trait de Choc, m'étourdit, puis m'enchaîne avec plusieurs flèches Tir des Arcanes. Au même moment, Elenith combattait vaillamment et autant qu'il put l'ours.
Ce que je vois confirme ce que je m'étais dit durant le voyage: les capacités de Voleurs d'Elenith ne sont efectivement pas encore au point, il manque d'entraînement et de technique... C'est normal, à dix-sept ans, on ne peut pas être "professionnel", on est encore "étudiant"...
Le combat continut. Moi contre le Chasseur, et Elenith contre l'ours. Le Nain est loin d'être mauvais, il est rusé, brave, ses yeux marron brillent et pétillent d'intelligence. Mais il est seul, et nous sommes deux, il ne fait pas le poids... Au bout d'une bataille acharnée, de plus d'une demi-heure, l'ours est hors d'état de nuire et Elenith combat un Nain épuisé, si le combat continue, le Nain risque de mourir, ce que je ne veux pas, je demande alors à Elenith d'arrêter le combat, mais celui-ci ne semble pas m'écouter, il continue le combat et le Nain va de plus en plus mal, je demande avec insistance, mais sans plus de succès.. Elenith doit avoir garder quelques séquelles du temps oû il était un mort-vivant soumis à la volonté du roi Liche, il doit avoir garder un peu de cette cruauté gratuite, un peu de cette inhumanité qui lui a volé son enfance... Son visage traduit en effet la cruauté, une certaine joie de tuer, un goût du sang, un certain sadisme... Je cours alors vers lui, l'enlace et lui murmure dans l'oreille doucement d'arrêter, son coeur qui battait fort se calme peu à peu, ainsi que lui... son visage s'apaise au fur et à mesure que ma voix lui murmure doucement les chants qui avaient bercées son enfance. La haine qui semblait l'animer s'est estompée. Cependant, comment est-ce qu'un être dénué de sentiment peut sentir la haine? Peut être était-ce le contact avec d'autre personne vivante qui lui rendait un peu d'humanité...
Quoi qu'il en soit, le Nain est allongé au sol à peine respirant. Je m'agenouille prés de lui et lui applique un sort de Rénovation qui lui restaure peu à peu sa vie et soigne se blessures, le temps pour moi de lui expliquer simplement et clairement la situation, l'histoire tragique d'Elenith, notre retrouvaille, et notre fuite de Brill... Notre histoire l'émeut car j'ai l'impréssion qu'une larme légèrement bleue semble mouiller son oeuil droit, larme qu'il s'empresse d'essuyer pour garder sa virilité. Il semble comprendre. Il se présente alors; il s'appelle Obi, il est chasseur chevalier-champion de l'armée Naine d'Ironforge.
Notre histoire, et nos problèmes semblent l'intéresser car il propose son aide, en échange de la nôtre. Il doit trouver un certain objet, objet familial, objet se transmettant de père en fils, objet décrivant l'histoire de sa famille depuis son ancêtre Darkath, c'est un rouleau qu'il appelle avec nostalgie le Rouleau de Darkath... cet objet a été perdu par son grand-père lorsque celui-ci effectuait un voyage de la Vallée de Strangleronce vers la glorieuse Srormwind, plus précisément lors de la traversée du cimetière juste au nord de la Colline de Raven dans les Bois de la Pénombre. Cette mission n'était pas incompatible avec la nôtre, d'autant plus que cette expérience nous a montré que le danger est partout.. mieux vaut être accompagné...
La décision est alors prise, nous voyagerons ensemble jusqu'au Bois de la Pénombre, et de là on verra ce qu'il s'agit de faire pour Elenith, car on ne peut le laisser dans cet état là quoiqu'il en dise... Car que vaut une vie dénuée de tout sentiments? Que vaut une vie de mort-vivant? Que vaut une vie ou l'on est hais de tous?
Ce combat nous a fatigué, nous décidons de faire une pause. Obi partage ses vivres avec nous. Le repas se met en place, un repas froid, car il ne s'agit pas d'attirer l'attention, car cet endroit est dangereux, et peuplés de puissants dragons.
Après la courte pause, on se met en route, nous montons sur nos chevaux, quant à Obi, lui monte un majestueux bélier blanc. Puis le voyage continue. Bientôt les Montagnes Blackrock apparaissent et sont franchies sans trop de difficultés, suivi des Steppes Ardentes, puis viennent les terres Humaines, les Carmines, et enfin, les Bois de la Pénombre. Ces Bois ressemblent un peu aux prairies de Tirisfal, c'est une terre sombre, et le fléau y est présent, mais il est faible.
On se rend vers le village des Collines de Raven en évitant soigneusement la ville de Darkshire. Nous commençons à entrevoir les premières habitations du village. Nous descendons de nos montures respectives. Et on avance lentement vers la première maison. Celle-ci semble vide, inhabité depuis longtemps, tout est sombre ici, le vent souffle fort et émet un buit strident, le puits au milieux respire les ténebres, les chauves souris hurlent tout autour de nous, des grincements gémissent des plaintes que l'on croirait venir de chez les morts.. Le fléau a en effet investit le cimetière juste au Nord, mais cela ne me fait pas peur, c'est pas ça qui va nous arrêter.
J'avance devant, les deux autres me suivent lentement, Elenith est en dernier.
Soudain, alors qu'un rayon de lune éclaire une orée dans la forêt, tout s'arrête, plus de bruit, on dirait que le temps s'est arrêté, je me retourne, et vois devant moi Elenith à terre, Obi a disparu... Cela semble irréel. un millième de seconde plus tard, une dague sanglante est sur mon cou et menace de le trancher si je fais le moindre geste...
Pourquoi cette attaque? Je suis pourtant de la même faction que lui... Après une seconde de réflexion, j'y suis, c'est assez évident, il a vu Elenith et m'a vu, il dû penser que j'étais de mèche avec lui, ce qui n'est pas faux... et il nous a attaqué.. être avec un Réprouvé, les préjugés veulent que cela ne présage rien de bon...
Que faire maintenant? contre-attaquer et tuer un innocent? Comment lui faire comprendre que l'on ne lui veut rien de mal et qu'il est dans l'erreur... quoique.. c'est vrai qu'on complote... plus ou moins... mais pas contre l'Alliance, mais pour notre survie...
Mais je n'ai pas trop le temps de penser aux tournants et aux aboutissants de notre entreprise car je subis les attaques de ce brave chasseur. Je libère Elenith de son Piège de Glace, celui-ci se rue sur le chasseur, lui effectue quelques combos accumulant ainsi de l'énergie, qui libère ensuite en une attaque puissante... Le brave Nain tente tant bien que mal que se défendre, mais en tant que chasseur, il est faible au corps à corps et préfère la distance. Pour se libérer de l'emprise d'Elenith il fait appel à son ours domestiqué qui d'un puissant coup de griffe étourdit Elenith, puis, il commence à le mordre de tout les cotés. Vite, mon sang ne fait qu'un tour, je mets le Bouclier sur Elenith puis cours vers l'ours, une fois à ses cotés, j'effectue un Cri Psychique, l'effet est immédiat, l'ours et le nain fuient comme s'ils avaient vu le diable en personne; l'effet ne dure que quelques dix secondes, mais cela me laisse le temps de lui assener quelques Châtiments, l'une de mes plus puissantes attaques à distance. Le Nain, une fois libéré du sort de Cri Psychique, d'une flèche Trait de Choc, m'étourdit, puis m'enchaîne avec plusieurs flèches Tir des Arcanes. Au même moment, Elenith combattait vaillamment et autant qu'il put l'ours.
Ce que je vois confirme ce que je m'étais dit durant le voyage: les capacités de Voleurs d'Elenith ne sont efectivement pas encore au point, il manque d'entraînement et de technique... C'est normal, à dix-sept ans, on ne peut pas être "professionnel", on est encore "étudiant"...
Le combat continut. Moi contre le Chasseur, et Elenith contre l'ours. Le Nain est loin d'être mauvais, il est rusé, brave, ses yeux marron brillent et pétillent d'intelligence. Mais il est seul, et nous sommes deux, il ne fait pas le poids... Au bout d'une bataille acharnée, de plus d'une demi-heure, l'ours est hors d'état de nuire et Elenith combat un Nain épuisé, si le combat continue, le Nain risque de mourir, ce que je ne veux pas, je demande alors à Elenith d'arrêter le combat, mais celui-ci ne semble pas m'écouter, il continue le combat et le Nain va de plus en plus mal, je demande avec insistance, mais sans plus de succès.. Elenith doit avoir garder quelques séquelles du temps oû il était un mort-vivant soumis à la volonté du roi Liche, il doit avoir garder un peu de cette cruauté gratuite, un peu de cette inhumanité qui lui a volé son enfance... Son visage traduit en effet la cruauté, une certaine joie de tuer, un goût du sang, un certain sadisme... Je cours alors vers lui, l'enlace et lui murmure dans l'oreille doucement d'arrêter, son coeur qui battait fort se calme peu à peu, ainsi que lui... son visage s'apaise au fur et à mesure que ma voix lui murmure doucement les chants qui avaient bercées son enfance. La haine qui semblait l'animer s'est estompée. Cependant, comment est-ce qu'un être dénué de sentiment peut sentir la haine? Peut être était-ce le contact avec d'autre personne vivante qui lui rendait un peu d'humanité...
Quoi qu'il en soit, le Nain est allongé au sol à peine respirant. Je m'agenouille prés de lui et lui applique un sort de Rénovation qui lui restaure peu à peu sa vie et soigne se blessures, le temps pour moi de lui expliquer simplement et clairement la situation, l'histoire tragique d'Elenith, notre retrouvaille, et notre fuite de Brill... Notre histoire l'émeut car j'ai l'impréssion qu'une larme légèrement bleue semble mouiller son oeuil droit, larme qu'il s'empresse d'essuyer pour garder sa virilité. Il semble comprendre. Il se présente alors; il s'appelle Obi, il est chasseur chevalier-champion de l'armée Naine d'Ironforge.
Notre histoire, et nos problèmes semblent l'intéresser car il propose son aide, en échange de la nôtre. Il doit trouver un certain objet, objet familial, objet se transmettant de père en fils, objet décrivant l'histoire de sa famille depuis son ancêtre Darkath, c'est un rouleau qu'il appelle avec nostalgie le Rouleau de Darkath... cet objet a été perdu par son grand-père lorsque celui-ci effectuait un voyage de la Vallée de Strangleronce vers la glorieuse Srormwind, plus précisément lors de la traversée du cimetière juste au nord de la Colline de Raven dans les Bois de la Pénombre. Cette mission n'était pas incompatible avec la nôtre, d'autant plus que cette expérience nous a montré que le danger est partout.. mieux vaut être accompagné...
La décision est alors prise, nous voyagerons ensemble jusqu'au Bois de la Pénombre, et de là on verra ce qu'il s'agit de faire pour Elenith, car on ne peut le laisser dans cet état là quoiqu'il en dise... Car que vaut une vie dénuée de tout sentiments? Que vaut une vie de mort-vivant? Que vaut une vie ou l'on est hais de tous?
Ce combat nous a fatigué, nous décidons de faire une pause. Obi partage ses vivres avec nous. Le repas se met en place, un repas froid, car il ne s'agit pas d'attirer l'attention, car cet endroit est dangereux, et peuplés de puissants dragons.
Après la courte pause, on se met en route, nous montons sur nos chevaux, quant à Obi, lui monte un majestueux bélier blanc. Puis le voyage continue. Bientôt les Montagnes Blackrock apparaissent et sont franchies sans trop de difficultés, suivi des Steppes Ardentes, puis viennent les terres Humaines, les Carmines, et enfin, les Bois de la Pénombre. Ces Bois ressemblent un peu aux prairies de Tirisfal, c'est une terre sombre, et le fléau y est présent, mais il est faible.
On se rend vers le village des Collines de Raven en évitant soigneusement la ville de Darkshire. Nous commençons à entrevoir les premières habitations du village. Nous descendons de nos montures respectives. Et on avance lentement vers la première maison. Celle-ci semble vide, inhabité depuis longtemps, tout est sombre ici, le vent souffle fort et émet un buit strident, le puits au milieux respire les ténebres, les chauves souris hurlent tout autour de nous, des grincements gémissent des plaintes que l'on croirait venir de chez les morts.. Le fléau a en effet investit le cimetière juste au Nord, mais cela ne me fait pas peur, c'est pas ça qui va nous arrêter.
J'avance devant, les deux autres me suivent lentement, Elenith est en dernier.
Soudain, alors qu'un rayon de lune éclaire une orée dans la forêt, tout s'arrête, plus de bruit, on dirait que le temps s'est arrêté, je me retourne, et vois devant moi Elenith à terre, Obi a disparu... Cela semble irréel. un millième de seconde plus tard, une dague sanglante est sur mon cou et menace de le trancher si je fais le moindre geste...
Re: Histoire de Shlomite - Tome 1 - Terminé
Chap 7 : Un Personnage pour le Moins Bizarre
Que se passe t-il? Comment et pourquoi Elenith est au sol que lui est-il arrivé? Est t'il mort? Je sens que non. Il est encore vivant, mais juste assommé. Ou est Obi? Que lui est t'il arrivé? Et qui tente de m'attaquer? C'est sans doute un Voleur, un puissant Voleur au vu de la vitesse des opérations qu'il a effectué... J'entends le battement de son coeur à mon oreille. Il est calme, non précipité. Il semble confiant, il est serein, alors qu'il fait face à trois ennemis en même temps. Je sens son haleine chaude à mon oreille. Il est collé tout contre moi, sa dague tranchante touche ma joue, son autre main sur mon ventre, il suffit d'un mouvement de sa part pour...
Inutile de dire que je ne tente rien, et au contraire tente de calmer mon coeur qui joue un valse efrainée, je respire profondément.
Soudain, d'une voie calme et haute, ne dénotant aucune faiblesse, il prend la parole:"Dévoile-toi, je sais que tu es là, montre-toi, ou sinon j'égorge ta copine, la prêtresse". Quelques secondes plus tard, Obi apparaît, son fusil pointé sur l'ennemi, il répond: "Si tu touche à un cheveux, je jure que par la barbe de Bronzebeard, tu ne fais plus parti de ce monde".
A ce moment précis, Obi me fait un signe de l'oeil, et en moins de temps qu'il en faut pour le dire, mon Bouclier est sur moi, et l'ours d'Obi, venant par derrière est sur le voleur. Je me libère alors de l'emprise de ce dernier, et vais réveiller Elenith. Obi dit alors au voleur: "Tu vois, tu n'as aucune chance, rends toi, nous ne te voulons rien de mal". Mais le voleur venait de disparaître, c'était un véritable maître du camouflage, mais ça n'avait pas l'air d'être suffisant... car, une seconde plus tard, il est pris par un Piège de Glace d'Obi. Je profite de ce répit pour le contempler et lui raconter notre histoire, c'est un Humain, il est habillé d'un ensemble en cuir noir, ses dagues brillent d'une lueur blanche, sa tête est ébouriffé aux cheveux bruns mouchetés de gris et, dans son visage pâle et sévère, calme et reposé, brillent une paire d'yeux pénétrant, il ne se,ble par être homme à agir pas précipitation, ni jamais poussé par la haine, il paraît être un homme qui a connu de nombreuses pertes, il a dû choisir la fuite de la civilisation pour apaiser son chagrin...
Mon histoire racontée, je le libère du Piège de Glace.
Il ne répond rien. Reste impassible pendant dix secondes, dix longues secondes qu'il utilise pour nous contempler, pour contempler ce groupe hétéroclite composé d'Humain, Nains et Réprouvé qui, poussé par l'amour tente par tout les moyens de survivre. Il sourit de manière nostalgique et évasive... Puis s'en va sans dire un mot vers sa maison, en ouvre la porte, entre, et la ferme.
l'évenement de la journée passé, il nous faut bien trente seconde pour se remmetre des émotions.
Il y a d'autre maison autour de nous. Nous en pénétrons une. Elle est vide, et semble inhabitée depuis plusieurs années. Le sol est plein de bout de bois, de poussières. Il y a au milieu une table en bois qui semble rongée par les termites, noircie par endroit, il y a également deux chaises, dont l'une a un pied cassé. Les fenêtres sont barricadées par des planches de bois si bien que la lumière a du mal à pénétrer l'unique pièce.
Cette maison va devenir nôtre.
Je repense à ce voleur, à ce qu'il a dut endurer pour sembler, si seul si fuyant la vie..
La journée avait été intense autant en événements qu'en émotion.. J’avais faillit mourir quand même!
Il est temps de se reposer; malgré la couleur sombre du ciel, on est en pleine après-midi. On mangera ce soir, auprès du feu, à la belle étoile, la spécialité d'Obi: de bons morceaux de Viandes de Loups épicés, loups qu'Elenith et Obi chasseront pendant que je ferais le feu L'endroit etant trés peu fréquenté, on peut se le permettre.
Pour le moment reposons-nous.. Nous faisons un peu de place sur le sol, puis nous nous allongeons sur celui-ci, et nous nous endormons un sourire aux lèvres en pensant au bon repas chaud qui nous attend...
Lorsque je me réveille, il fait déjà nuit, il doit être vingt et une heure. Je me lève, et quelle surprise de découvrir une maison propre, plus de poussières par terre, plus de morceau de bois gisants, plus de fenêtres barricadées, on ne se sent plus oppressé par la saleté, par la noirceur. La maison semblait revivre...
Lorsque je sors, Obi est en pleine discussion avec Elenith au sujet de ce qu'on sent en tant que Réprouvé, il ne peut admettre qu'un Réprouvé ne ressente rien, alors que pour lui, le sens même de la vie, c'est ce que l'on ressent, l'amour, la haine, le fait de se sentir bien après une bonne bière de Dun Morogh, après une nuit avec une belle femme, comment vivre sans ça, c'est invraisemblable..
Ils m'expliquèrent alors qu'ils s'étaient réveillé avant moi, et avaient ensemble rangé la maison.. Je me pris alors à penser que Obis ferait un bon père...
Leurs explications passées, je les remercie et leur fait comprendre d'un coup d'oeil qu'il était temps de se mettre au travail: eux doivent chasser et moi faire le feu.
Le repas est enfin pret, on commence à déguster la Viande de Loups épicés. C'est réellement bon, on se sent plus endurant, on voit plus clair dans ses pensées, la magie émane plus vite de nous...
Vers le milieu du repas, le Voleur sort de chez lui, et s'assied prés de nous, prés du feu. Un étonnement général s'opère et se montre trés clair chez Obi qui s'arréte de bouger net, bouche bée, sa main lui servant à manger comme arrétée en plein mouvement, il est comique ainsi, mais personne ne rit. L'"invité" ne semble pas mal à l'aise, mais sûr de lui. C'en est presque désagréable. personne ne dit mot, mais je sens qu'en lui, un combat s'opére, et cela bien que son visage reste impassible.
Deux minutes passent sans que personne ne disent quoique ce soit. Puis sans aucun geste qui eut put le prévoir, il prend la parole et d'un lentement, et cherchant visiblement les meilleurs mots pour exprimer sa pensée, il dit: "Si vous voulez survivre, votre voleur aura besoin d'entrainement, car il est faible"....
Que se passe t-il? Comment et pourquoi Elenith est au sol que lui est-il arrivé? Est t'il mort? Je sens que non. Il est encore vivant, mais juste assommé. Ou est Obi? Que lui est t'il arrivé? Et qui tente de m'attaquer? C'est sans doute un Voleur, un puissant Voleur au vu de la vitesse des opérations qu'il a effectué... J'entends le battement de son coeur à mon oreille. Il est calme, non précipité. Il semble confiant, il est serein, alors qu'il fait face à trois ennemis en même temps. Je sens son haleine chaude à mon oreille. Il est collé tout contre moi, sa dague tranchante touche ma joue, son autre main sur mon ventre, il suffit d'un mouvement de sa part pour...
Inutile de dire que je ne tente rien, et au contraire tente de calmer mon coeur qui joue un valse efrainée, je respire profondément.
Soudain, d'une voie calme et haute, ne dénotant aucune faiblesse, il prend la parole:"Dévoile-toi, je sais que tu es là, montre-toi, ou sinon j'égorge ta copine, la prêtresse". Quelques secondes plus tard, Obi apparaît, son fusil pointé sur l'ennemi, il répond: "Si tu touche à un cheveux, je jure que par la barbe de Bronzebeard, tu ne fais plus parti de ce monde".
A ce moment précis, Obi me fait un signe de l'oeil, et en moins de temps qu'il en faut pour le dire, mon Bouclier est sur moi, et l'ours d'Obi, venant par derrière est sur le voleur. Je me libère alors de l'emprise de ce dernier, et vais réveiller Elenith. Obi dit alors au voleur: "Tu vois, tu n'as aucune chance, rends toi, nous ne te voulons rien de mal". Mais le voleur venait de disparaître, c'était un véritable maître du camouflage, mais ça n'avait pas l'air d'être suffisant... car, une seconde plus tard, il est pris par un Piège de Glace d'Obi. Je profite de ce répit pour le contempler et lui raconter notre histoire, c'est un Humain, il est habillé d'un ensemble en cuir noir, ses dagues brillent d'une lueur blanche, sa tête est ébouriffé aux cheveux bruns mouchetés de gris et, dans son visage pâle et sévère, calme et reposé, brillent une paire d'yeux pénétrant, il ne se,ble par être homme à agir pas précipitation, ni jamais poussé par la haine, il paraît être un homme qui a connu de nombreuses pertes, il a dû choisir la fuite de la civilisation pour apaiser son chagrin...
Mon histoire racontée, je le libère du Piège de Glace.
Il ne répond rien. Reste impassible pendant dix secondes, dix longues secondes qu'il utilise pour nous contempler, pour contempler ce groupe hétéroclite composé d'Humain, Nains et Réprouvé qui, poussé par l'amour tente par tout les moyens de survivre. Il sourit de manière nostalgique et évasive... Puis s'en va sans dire un mot vers sa maison, en ouvre la porte, entre, et la ferme.
l'évenement de la journée passé, il nous faut bien trente seconde pour se remmetre des émotions.
Il y a d'autre maison autour de nous. Nous en pénétrons une. Elle est vide, et semble inhabitée depuis plusieurs années. Le sol est plein de bout de bois, de poussières. Il y a au milieu une table en bois qui semble rongée par les termites, noircie par endroit, il y a également deux chaises, dont l'une a un pied cassé. Les fenêtres sont barricadées par des planches de bois si bien que la lumière a du mal à pénétrer l'unique pièce.
Cette maison va devenir nôtre.
Je repense à ce voleur, à ce qu'il a dut endurer pour sembler, si seul si fuyant la vie..
La journée avait été intense autant en événements qu'en émotion.. J’avais faillit mourir quand même!
Il est temps de se reposer; malgré la couleur sombre du ciel, on est en pleine après-midi. On mangera ce soir, auprès du feu, à la belle étoile, la spécialité d'Obi: de bons morceaux de Viandes de Loups épicés, loups qu'Elenith et Obi chasseront pendant que je ferais le feu L'endroit etant trés peu fréquenté, on peut se le permettre.
Pour le moment reposons-nous.. Nous faisons un peu de place sur le sol, puis nous nous allongeons sur celui-ci, et nous nous endormons un sourire aux lèvres en pensant au bon repas chaud qui nous attend...
Lorsque je me réveille, il fait déjà nuit, il doit être vingt et une heure. Je me lève, et quelle surprise de découvrir une maison propre, plus de poussières par terre, plus de morceau de bois gisants, plus de fenêtres barricadées, on ne se sent plus oppressé par la saleté, par la noirceur. La maison semblait revivre...
Lorsque je sors, Obi est en pleine discussion avec Elenith au sujet de ce qu'on sent en tant que Réprouvé, il ne peut admettre qu'un Réprouvé ne ressente rien, alors que pour lui, le sens même de la vie, c'est ce que l'on ressent, l'amour, la haine, le fait de se sentir bien après une bonne bière de Dun Morogh, après une nuit avec une belle femme, comment vivre sans ça, c'est invraisemblable..
Ils m'expliquèrent alors qu'ils s'étaient réveillé avant moi, et avaient ensemble rangé la maison.. Je me pris alors à penser que Obis ferait un bon père...
Leurs explications passées, je les remercie et leur fait comprendre d'un coup d'oeil qu'il était temps de se mettre au travail: eux doivent chasser et moi faire le feu.
Le repas est enfin pret, on commence à déguster la Viande de Loups épicés. C'est réellement bon, on se sent plus endurant, on voit plus clair dans ses pensées, la magie émane plus vite de nous...
Vers le milieu du repas, le Voleur sort de chez lui, et s'assied prés de nous, prés du feu. Un étonnement général s'opère et se montre trés clair chez Obi qui s'arréte de bouger net, bouche bée, sa main lui servant à manger comme arrétée en plein mouvement, il est comique ainsi, mais personne ne rit. L'"invité" ne semble pas mal à l'aise, mais sûr de lui. C'en est presque désagréable. personne ne dit mot, mais je sens qu'en lui, un combat s'opére, et cela bien que son visage reste impassible.
Deux minutes passent sans que personne ne disent quoique ce soit. Puis sans aucun geste qui eut put le prévoir, il prend la parole et d'un lentement, et cherchant visiblement les meilleurs mots pour exprimer sa pensée, il dit: "Si vous voulez survivre, votre voleur aura besoin d'entrainement, car il est faible"....
Re: Histoire de Shlomite - Tome 1 - Terminé
Chap 8 : Le Professeur
Je n'en revennais pas! Comme ça, tout de go, il nous parle comme ça! Décidement cette personne est bizarre!
Il me fallut bien cinq seconde pour commencer à émettre un son: "mais, balbutiai-je, pourquoi? qui êtes-vous? pourquoi cette aide alors que vous sembliez peu bavard et peu enclin à accorder de l'aide ou un regard à qui que ce soit il y a à peine quelques heures?".
Pendant que je pose des questions, il me regarde avec un air étrange, comme s'il m'en voulait d'avoir parler, d'avoir troubler le blanc qu'il avait installé. Puis, son visage se détend, et il sourit faiblement, et reprend la parole "je vais tenter de répondre à tes questions Shlomite, car, je souhaite réparer mes erreurs, et car ta cause me plaît. Je m'appelle Hexiatröhm, et je vis içi depuis que ma famille a été décimé par le fléau. Mes enfants sont entérés dans le cimetierre au nord... donc le fléau les a relevé et ils errent sans esprit la-haut. Ils sont morts par ma faute. J'aurai du être la lorsque c'est arrivé, m'occuper de ma famille".
Il fait une courte pause. Des larmes commencent doucement à couler de ses joues, c'est la première fois qu'il laissait transparaitre des sentiments. Puis il reprend lentement, d'une voix inintérompable: "Lorsque le fléau a commencé à s'étendre au dela de notre continent, égoiste comme j'étais, je voulais de la gloire et suis parti avec la flotte de Lady Proudmore, sur le continent de Kalimdor pour défendre fièrement notre monde face à l'invasion mort-vivante. Et c'est ainsi que, laissée sans défense, ma famille périt". Bizarement, son visage reprit son calme habituel, plus rien ne laissait transparaitre le court moment d'émotion qui l'avait traversé. Il est inutile de lui remonter le morale. Lui dire quoi? que ce n'etait pas sa faute? qu'il est courageux, qu'il n'est pas égoïste car il a risqué sa vie pour sauvé le monde? C'est inutile.... Il le sait déjà et je sens qu'il n'a pas vraiment envie d'entendre de sermont et surtout pas d'une étrangère comme moi. Je me tais donc. Et c'est Obi qui prend la parole: "Allons mon gars! Tu as prouvé ton courage et ta fierté d'une part en defendant Hyjal et d'autre part en acceptant de nous aider. Nous t'en remercions!".
Il adresse un faible sourire à Obi, puis annonce dix secondes plus tard, sans plus de cérémonie: "l'entrainement commencera dés demain matin", puis il rentre chez lui sans se retourner, comme ayant clos toute dicussion. Je le regarde partir et dis à Obi: "Puisque tout semble ainsi décidé, demain, dés le début de l'entrainement d'Elenith, nous irons chercher ta relique, ton fameux rouleau". "Par la barbe de Bronzebeard, me répondit t'il, tu as raison! Qu'il en soit ainsi, nous partirons demain, et maintenant, allons nous reposer, un longue journée nous attend!".
Nous allons donc nous coucher; et, quelques heures plus tard, il doit être cinq heure du matin, je m'éveille par le bruit de coups sur le porte. Baillante, les membres engourdies, je me lève en grognant pour moi-même "qui ose ainsi troublait mon repos?" et ouvre la porte. Devant moi se tient Hexiatröhm converit en professeur, en habit de combat, deux dagues à la ceinture, et sans me dire un mot ni m'adresser le moindre regard, il va chercher Elenith. Je ne lui en veux pas, il est comme ça: un sombre personnage à l'apparance étrange et peu recommandable. L'entrainement risque d'être hardu, je plains Elenith...
Il est temps pour nous de partir, je reveille un Obi ronchonnant, puis, quelque minutes, plus tard, nous nous mettons en route vers le Nord.
Ce n'est pas trés loin, vingt minutes à cheval suffisent
Nous pénétrons dans le cimetiere. On sent bien dans cet endroit les dégats du fléau: des squelettes animés hantent l'endroit. Plus nous montons vers le nord, plus le ciel s'assombrit en prenant une teinte verdâtre et visiblement pas trés saine. Une maison délabrée sur une colline apparait alors, et plus on s'en approche, plus un brouillard vert et putride s'épaissit. Le rouleau doit surement être à l'interieur comme je le fais remarquer à Obi qui aquiesce. Des gardes squelettes sont à l'entrés, à l'aide de sort d'Entrave, destinée à emprisonné temporairement un mort-vivant, et autres, nous surmontons l'obstacle sans problème. D'autres esclaves du fléau rodent à l'interieur, tous subissent le même sort: le retour à la tombe. La maison est sur deux étages; nous montons les escaliers. Arrivé en haut, nous trouvons une salle avec une porte menant à une autre salle. Nous ouvrons la porte et pénétrons à l'interieur un Humain courbé, à l'apparence verdâtre et squelettique, des yeux rouges flanboyants visiblement plus si humain que ça et soumis à la volonté du roi Liche. A notre vue, il se redresse, se place face à nous, et d'une voix glaciale annonce: "misérables vivants, comment osez vous troublez mon travail. Vous n'êtes pas içi chez vous, mais rassurez vous, vous le serez bientot. Ce cimetiere sera votre cimetiere....". Puis rapidement, il émet des paroles inaudibles, j'appelle alors mon Bouclier, mais aucun son ne sort de ma bouche, il m'a réduit au silence, c'est un Démoniste. Obi le prend en visée, c'est alors que son fusil crache de puissants coups sur l'ennemi, qui recule, tout en disant des paroles magiques incomprehensible, mais qui ont pour effet cinq secondes plus tard, de l'invoquation d'un Marcheur Ethéré, cet être brumeux bleu s'avance lentement vers moi, mais un Ours surgit et attaque le marcheur. Obi assome avec ses coups de fusils et pendant un court instant le démoniste, ce qui permet à la malédiction qu'il m'avait envoyé de disparaitre, je peux enfin parler, et pour montrer ma belle voix, envoie un Chatiment qui envoie et renvoie le Marcheur bleue d'où il vient, puis m'attaque au démoniste. Le combat fut rude, long et impressionant de techniques magiques.
Enfin, à peine respirant, le démoniste tomba et dans son dernier souffle, je crois voir un sourire, un sourire humain; il est enfin mort, libéré de la volonté du fléau, délivré de son esclavage.
Dans la salle se trouve une table avec de nombreux documents, d'éssais et une bibliotheque remplis de vieux livres poussiéreux. Obi se jette sur la bibliothèque, et cherche avec ardeur son rouleau, quant à moi, j'écume le bureau. Au bout de quelque minutes de recherche, j'entend un cri d'Obi: "C'est bon! Par Bronzebeard! je l'ai enfin! Le rouleau de mes ancêtres, je vais enfin pouvoir perpetrer la Mémoire de Darkath!". je vais vers lui, quand soudain j'entend des pas venant du bas de l'escalier, trois gardes arrivent, ils ont surement été alertés par le cri d'Obi. L'ennemi s'avance lentement, l'ours d'Obi grogne férocement, son maître recharge son fusil, quant à moi je me met en poition derriere Obi, le combat va bientot commencer..
Je n'en revennais pas! Comme ça, tout de go, il nous parle comme ça! Décidement cette personne est bizarre!
Il me fallut bien cinq seconde pour commencer à émettre un son: "mais, balbutiai-je, pourquoi? qui êtes-vous? pourquoi cette aide alors que vous sembliez peu bavard et peu enclin à accorder de l'aide ou un regard à qui que ce soit il y a à peine quelques heures?".
Pendant que je pose des questions, il me regarde avec un air étrange, comme s'il m'en voulait d'avoir parler, d'avoir troubler le blanc qu'il avait installé. Puis, son visage se détend, et il sourit faiblement, et reprend la parole "je vais tenter de répondre à tes questions Shlomite, car, je souhaite réparer mes erreurs, et car ta cause me plaît. Je m'appelle Hexiatröhm, et je vis içi depuis que ma famille a été décimé par le fléau. Mes enfants sont entérés dans le cimetierre au nord... donc le fléau les a relevé et ils errent sans esprit la-haut. Ils sont morts par ma faute. J'aurai du être la lorsque c'est arrivé, m'occuper de ma famille".
Il fait une courte pause. Des larmes commencent doucement à couler de ses joues, c'est la première fois qu'il laissait transparaitre des sentiments. Puis il reprend lentement, d'une voix inintérompable: "Lorsque le fléau a commencé à s'étendre au dela de notre continent, égoiste comme j'étais, je voulais de la gloire et suis parti avec la flotte de Lady Proudmore, sur le continent de Kalimdor pour défendre fièrement notre monde face à l'invasion mort-vivante. Et c'est ainsi que, laissée sans défense, ma famille périt". Bizarement, son visage reprit son calme habituel, plus rien ne laissait transparaitre le court moment d'émotion qui l'avait traversé. Il est inutile de lui remonter le morale. Lui dire quoi? que ce n'etait pas sa faute? qu'il est courageux, qu'il n'est pas égoïste car il a risqué sa vie pour sauvé le monde? C'est inutile.... Il le sait déjà et je sens qu'il n'a pas vraiment envie d'entendre de sermont et surtout pas d'une étrangère comme moi. Je me tais donc. Et c'est Obi qui prend la parole: "Allons mon gars! Tu as prouvé ton courage et ta fierté d'une part en defendant Hyjal et d'autre part en acceptant de nous aider. Nous t'en remercions!".
Il adresse un faible sourire à Obi, puis annonce dix secondes plus tard, sans plus de cérémonie: "l'entrainement commencera dés demain matin", puis il rentre chez lui sans se retourner, comme ayant clos toute dicussion. Je le regarde partir et dis à Obi: "Puisque tout semble ainsi décidé, demain, dés le début de l'entrainement d'Elenith, nous irons chercher ta relique, ton fameux rouleau". "Par la barbe de Bronzebeard, me répondit t'il, tu as raison! Qu'il en soit ainsi, nous partirons demain, et maintenant, allons nous reposer, un longue journée nous attend!".
Nous allons donc nous coucher; et, quelques heures plus tard, il doit être cinq heure du matin, je m'éveille par le bruit de coups sur le porte. Baillante, les membres engourdies, je me lève en grognant pour moi-même "qui ose ainsi troublait mon repos?" et ouvre la porte. Devant moi se tient Hexiatröhm converit en professeur, en habit de combat, deux dagues à la ceinture, et sans me dire un mot ni m'adresser le moindre regard, il va chercher Elenith. Je ne lui en veux pas, il est comme ça: un sombre personnage à l'apparance étrange et peu recommandable. L'entrainement risque d'être hardu, je plains Elenith...
Il est temps pour nous de partir, je reveille un Obi ronchonnant, puis, quelque minutes, plus tard, nous nous mettons en route vers le Nord.
Ce n'est pas trés loin, vingt minutes à cheval suffisent
Nous pénétrons dans le cimetiere. On sent bien dans cet endroit les dégats du fléau: des squelettes animés hantent l'endroit. Plus nous montons vers le nord, plus le ciel s'assombrit en prenant une teinte verdâtre et visiblement pas trés saine. Une maison délabrée sur une colline apparait alors, et plus on s'en approche, plus un brouillard vert et putride s'épaissit. Le rouleau doit surement être à l'interieur comme je le fais remarquer à Obi qui aquiesce. Des gardes squelettes sont à l'entrés, à l'aide de sort d'Entrave, destinée à emprisonné temporairement un mort-vivant, et autres, nous surmontons l'obstacle sans problème. D'autres esclaves du fléau rodent à l'interieur, tous subissent le même sort: le retour à la tombe. La maison est sur deux étages; nous montons les escaliers. Arrivé en haut, nous trouvons une salle avec une porte menant à une autre salle. Nous ouvrons la porte et pénétrons à l'interieur un Humain courbé, à l'apparence verdâtre et squelettique, des yeux rouges flanboyants visiblement plus si humain que ça et soumis à la volonté du roi Liche. A notre vue, il se redresse, se place face à nous, et d'une voix glaciale annonce: "misérables vivants, comment osez vous troublez mon travail. Vous n'êtes pas içi chez vous, mais rassurez vous, vous le serez bientot. Ce cimetiere sera votre cimetiere....". Puis rapidement, il émet des paroles inaudibles, j'appelle alors mon Bouclier, mais aucun son ne sort de ma bouche, il m'a réduit au silence, c'est un Démoniste. Obi le prend en visée, c'est alors que son fusil crache de puissants coups sur l'ennemi, qui recule, tout en disant des paroles magiques incomprehensible, mais qui ont pour effet cinq secondes plus tard, de l'invoquation d'un Marcheur Ethéré, cet être brumeux bleu s'avance lentement vers moi, mais un Ours surgit et attaque le marcheur. Obi assome avec ses coups de fusils et pendant un court instant le démoniste, ce qui permet à la malédiction qu'il m'avait envoyé de disparaitre, je peux enfin parler, et pour montrer ma belle voix, envoie un Chatiment qui envoie et renvoie le Marcheur bleue d'où il vient, puis m'attaque au démoniste. Le combat fut rude, long et impressionant de techniques magiques.
Enfin, à peine respirant, le démoniste tomba et dans son dernier souffle, je crois voir un sourire, un sourire humain; il est enfin mort, libéré de la volonté du fléau, délivré de son esclavage.
Dans la salle se trouve une table avec de nombreux documents, d'éssais et une bibliotheque remplis de vieux livres poussiéreux. Obi se jette sur la bibliothèque, et cherche avec ardeur son rouleau, quant à moi, j'écume le bureau. Au bout de quelque minutes de recherche, j'entend un cri d'Obi: "C'est bon! Par Bronzebeard! je l'ai enfin! Le rouleau de mes ancêtres, je vais enfin pouvoir perpetrer la Mémoire de Darkath!". je vais vers lui, quand soudain j'entend des pas venant du bas de l'escalier, trois gardes arrivent, ils ont surement été alertés par le cri d'Obi. L'ennemi s'avance lentement, l'ours d'Obi grogne férocement, son maître recharge son fusil, quant à moi je me met en poition derriere Obi, le combat va bientot commencer..
Re: Histoire de Shlomite - Tome 1 - Terminé
Chapitre 9 : Le Voyage Continue
L'ennemi avance, puis le combat s'opère, mais celui-ci est fade, ces gardes sont à peine des amuses-gueules face au démoniste qu'on vient de terrasser. La bataille est de courte durée.
Il est temps de partir. Obi prend le rouleau, et nous sortons de la maison, l'air est moins pesant, moins maudit qu'à l'arrivé, il semble revivre, c'est surement dû à la mort du démoniste. Mais nous ne nous attardons pas. Nous prenons alors la route du retour.
Lorsque nous arrrivons au village, nous trouvons Elenith et Hexiatröhm en train de jouer à cache-cache: Elenith doit trouver Hexiatröhm sachant que celui-ci bouge. Le maitre voleur maîtrise l'art du camouflage, car l'air de jeu se limite à la place du village, et Elenith a du mal a le trouver.
Obi et moi décidons alors de préparer le repas, ce sera encore la Viande de Loups épicés, la spécialité d'Obi.
Quelques heures plus tard, le repas est pret. Elenith commence à manger comme s'il n'avait pas mangé depuis trois jours, mais l'oeil sévere d'Hexiatröhm le surprend et lui fait comprendre qu'il doit se limiter et l'imiter: un quart de viande suffira.
Le repas fini, Elenith va se coucher immédiatement, mort de fatigue, nous laissant Hexiatröhm, Obi et moi manger en silence. Hexiatröhm le rompt en annoncant qu'Elenith n'est pas vraiment au point. Il demande un mois pour le rendre digne du nom de Voleur, en parlant d'une voix monocorde, puis rentre chez lui sans attendre de réponse, et sans accorder de regard à qui que ce soit.
Un autre blanc s'installe, rythmé les bruits qu'Obi émet en mangeant, puis, tout en continuant de déchiqueter son morceau de viande, il me dit qu'il a peut être une solution pour Elenith: il a entendu dire que les Druide de Teldrassil s'étaient intéréssé aux changement vivant-réprouvés et avaient étudié la peste, surtout ses effets sur la faune et la flore. Il va essayer de contacter un ami Druide à lui en lui envoyant un message postale via la ville de Darkshire. Il en fut décidé ainsi. Je ne dis rien à Elenith, pour ne pas déranger son entrainement, et surtout pour éviter avec lui une longue discussion et peut être même une dispute.
Ainsi, chaque jour, Obi passait en ville pour acheter des marchandises: balles de fusils, bougies, sel et autres, et récuperer ses messages. Hexiatröhm entrainait Elenith de maniere je trouve assez dure, notement dans la technique du crochetage, il devait ouvrir des coffres, des cadenas, sans clé, je n'ai jamais compris le principe et sans le moindre sourire, Hexiatröhm m'a dit que je n'était pas apte à comprendre les merveilleux principes des techniques des Voleurs, Elenith s'entrainait ausi dans le combat, sa rapidité était mise en jeu, il devait tourner autour de sa cible et la lacérait de coup de dagues, lorsqu'il faisait cette exercice, il m'impressionait, je ne voyait pas ses mouvements, il allait trop vite, enchainant des attaques spéciales, emagasinant de l'énergie pour aprés lé déverser sur l'ennemi à travers des attaques sournoises et puissantes. Je déteste les Voleurs, en combat, il ne me laisse pas le temps de faire quoi que ce soit, ils sont trop rapide, mais là, j'étais bluffé, c'était un festival de techniques spéciales et rares, je devenais de plus en plus fière de mon fils, je le regardais avec fierté, j'avais en effet le temps de le regarder bien souvent, car, il faut dire que je ne faisais pas grand chose à part m'occuper des repas et du ménage, une vraie aide-ménagère comme je l'étais à Goldshire, et lorsque je finissais, je sortais pour voir Elenith s'entrainer à devenir meilleur; je redevenais mère, je redonnais mon attention à mon fils, attention qu'il avait perdu pendant six longues années. Il semblait apprécier qu'on s'occupe de lui, toutes ces années, seul, à l'abandon... le simple fait qu'on s'interesse à lui semblait le faire rayoner de plaisir.
Deux semaines plus tard, à la fin du diner eternellement composé de Viande de Loups épicés, Elenith et Hexiatröhm parti, je reste seul avec Obi à discuter de notre situation et de la suite des évenements, son correspondant druide du nom de Elvior connait par Obi la situation est se propose de nous aider, plus pour mieux conaitre les réprouvés que parcqu'il trouve notre cause juste. Elvior était un compagnon d'arme de Obi lors de la bataille du mont Hyjal. Il nous donne rendez-vous à Booty Bay dans vingt jours; là il nous expliqura clairement et de vive voix la situation, et ce qu'il pense être un solution à notre probleme.
Il s'agit de convaincre Elenith de partir. Que lui dire? la vérité? la voudrait-il? Accepterait t-il de redevenir Humain? Cela reviendrai à renier son état, à renier son peuple. Et même s'il acceptait, que serait-il? Pourrait-on faire confiance à une personne qui a renier son peuple, qui a renié le peuple qui l'acceptait tel qu'il etait?
Mais je l'aime, et ne peux considerer qu'une vie sans - ou presque sans - sentiments est une vie digne d'être vécu. Et je dois lui faire comprendre, le laisser comme ça serait le perdre alors que je viens de le retrouver, le perdre encore une fois. Il faut que je le convainque, il faut qu'il vienne. Mais quand lui dire? L'argumentation risque d'être rude. Suis-je obligé de lui dire la vérité? Ou dois-je lui inventer une raison? Laquelle? Lui prétendre un voyage de tourisme? Pour visiter le monde, pour lui changer les idées? Je suis sceptique... non... Il vaut mieux lui dire la vérité. Si je lui mens, je sens que çe se retournera contre moi, et je n'ai pas envie que la décision la plus importante de sa vie sois basée sur un mensonge, il faut que je lui dise.
Une semaine plus tard, je me décide enfin à la lui dire: aprés le diner, je rentre avec Elenith à la maison, j'hésite, quant à lui, il baille, sa journée a été comme à l'habitude, c'est à dire: épuisante. Enfin, je me lance: "Elenith, pour toi, pour te rendre ce que tu as perdu, ta peau, tes sentiment, l'amour que je t'avais donné mais que ce maudit fléau t'a pris tout ça, c'est pour ça que nous sommes partis de Brill, c'est pour ça que nous allons continuer dans ce sens, je mettrai tout les moyens que j'ai en ma possession, tous, mais je jure que je te sauverai, mais..." je prend ma respiration avant de reprendre: "veux tu être sauvé?".
Ce n'est qu'au bout de dix interminables secondes qu'il répond enfin: "Maman, j'ai baucoup apprécié ces derniers mois, j'ai retrouvé des sensations que je croyais perdu à jamais, j'ai senti que j'étais quelqu'un, et non pas un simple soldat dans une armée, je suis devenu quelqu'un de particulier, on s'interesse enfin à moi, je ne suis plus une bête d'un troupeau. c'est pour ça que je décide de te suivre, je veux retrouver ce que le fléau m'a volé." Sur ce, il partit se coucher.
J'en restée bouche bée! Je ne m'attendais pas du tout à cette réponse, mais il semble avoir compris. Mais la manière dont il a parlé, la manière dont il est partit ensuite, tout ça me fait pense à Hexiatröhm, il lui a sans doute appris à clarifier son esprit, à ne pas laisser ses sentiments intervertir dans ses pensée. Par ce travail sur lui, il devient capable de réfléchir plus vite, il est en train de ressembler de plus en plus à son maître. Est-ce une bonne chose? je ne crois pas, sur le plan sentimentale ni sur le plan Humain, Hexiatröhm ne semble pas être un bon exemple. Dés que l'entrainement d'Elenith sera terminé, nous partirons.
Et il fut terminé à temps, soit une semaine aprés. Il nous prouva sa force en disparaissant en pleine discussion et en apparaissant une demi-seconde plus tard chevauchant l'ours d'Obi, oui... il était enfin prés.
Pour eviter les au-revoir et autres remerciements qu'il ne semblait pas apprécier, Hexiatröhm nous fit un bref hochement de la tête qui signifiait trés certainement: "j'ai été ravi de vous connaître et au-revoir", et, comme à son habitude, s'engouffra dans sa maison en prenant soin de fermer la porte derriere lui.
Il est temps de partir vers le Sud en direction de Booty Bay.
L'ennemi avance, puis le combat s'opère, mais celui-ci est fade, ces gardes sont à peine des amuses-gueules face au démoniste qu'on vient de terrasser. La bataille est de courte durée.
Il est temps de partir. Obi prend le rouleau, et nous sortons de la maison, l'air est moins pesant, moins maudit qu'à l'arrivé, il semble revivre, c'est surement dû à la mort du démoniste. Mais nous ne nous attardons pas. Nous prenons alors la route du retour.
Lorsque nous arrrivons au village, nous trouvons Elenith et Hexiatröhm en train de jouer à cache-cache: Elenith doit trouver Hexiatröhm sachant que celui-ci bouge. Le maitre voleur maîtrise l'art du camouflage, car l'air de jeu se limite à la place du village, et Elenith a du mal a le trouver.
Obi et moi décidons alors de préparer le repas, ce sera encore la Viande de Loups épicés, la spécialité d'Obi.
Quelques heures plus tard, le repas est pret. Elenith commence à manger comme s'il n'avait pas mangé depuis trois jours, mais l'oeil sévere d'Hexiatröhm le surprend et lui fait comprendre qu'il doit se limiter et l'imiter: un quart de viande suffira.
Le repas fini, Elenith va se coucher immédiatement, mort de fatigue, nous laissant Hexiatröhm, Obi et moi manger en silence. Hexiatröhm le rompt en annoncant qu'Elenith n'est pas vraiment au point. Il demande un mois pour le rendre digne du nom de Voleur, en parlant d'une voix monocorde, puis rentre chez lui sans attendre de réponse, et sans accorder de regard à qui que ce soit.
Un autre blanc s'installe, rythmé les bruits qu'Obi émet en mangeant, puis, tout en continuant de déchiqueter son morceau de viande, il me dit qu'il a peut être une solution pour Elenith: il a entendu dire que les Druide de Teldrassil s'étaient intéréssé aux changement vivant-réprouvés et avaient étudié la peste, surtout ses effets sur la faune et la flore. Il va essayer de contacter un ami Druide à lui en lui envoyant un message postale via la ville de Darkshire. Il en fut décidé ainsi. Je ne dis rien à Elenith, pour ne pas déranger son entrainement, et surtout pour éviter avec lui une longue discussion et peut être même une dispute.
Ainsi, chaque jour, Obi passait en ville pour acheter des marchandises: balles de fusils, bougies, sel et autres, et récuperer ses messages. Hexiatröhm entrainait Elenith de maniere je trouve assez dure, notement dans la technique du crochetage, il devait ouvrir des coffres, des cadenas, sans clé, je n'ai jamais compris le principe et sans le moindre sourire, Hexiatröhm m'a dit que je n'était pas apte à comprendre les merveilleux principes des techniques des Voleurs, Elenith s'entrainait ausi dans le combat, sa rapidité était mise en jeu, il devait tourner autour de sa cible et la lacérait de coup de dagues, lorsqu'il faisait cette exercice, il m'impressionait, je ne voyait pas ses mouvements, il allait trop vite, enchainant des attaques spéciales, emagasinant de l'énergie pour aprés lé déverser sur l'ennemi à travers des attaques sournoises et puissantes. Je déteste les Voleurs, en combat, il ne me laisse pas le temps de faire quoi que ce soit, ils sont trop rapide, mais là, j'étais bluffé, c'était un festival de techniques spéciales et rares, je devenais de plus en plus fière de mon fils, je le regardais avec fierté, j'avais en effet le temps de le regarder bien souvent, car, il faut dire que je ne faisais pas grand chose à part m'occuper des repas et du ménage, une vraie aide-ménagère comme je l'étais à Goldshire, et lorsque je finissais, je sortais pour voir Elenith s'entrainer à devenir meilleur; je redevenais mère, je redonnais mon attention à mon fils, attention qu'il avait perdu pendant six longues années. Il semblait apprécier qu'on s'occupe de lui, toutes ces années, seul, à l'abandon... le simple fait qu'on s'interesse à lui semblait le faire rayoner de plaisir.
Deux semaines plus tard, à la fin du diner eternellement composé de Viande de Loups épicés, Elenith et Hexiatröhm parti, je reste seul avec Obi à discuter de notre situation et de la suite des évenements, son correspondant druide du nom de Elvior connait par Obi la situation est se propose de nous aider, plus pour mieux conaitre les réprouvés que parcqu'il trouve notre cause juste. Elvior était un compagnon d'arme de Obi lors de la bataille du mont Hyjal. Il nous donne rendez-vous à Booty Bay dans vingt jours; là il nous expliqura clairement et de vive voix la situation, et ce qu'il pense être un solution à notre probleme.
Il s'agit de convaincre Elenith de partir. Que lui dire? la vérité? la voudrait-il? Accepterait t-il de redevenir Humain? Cela reviendrai à renier son état, à renier son peuple. Et même s'il acceptait, que serait-il? Pourrait-on faire confiance à une personne qui a renier son peuple, qui a renié le peuple qui l'acceptait tel qu'il etait?
Mais je l'aime, et ne peux considerer qu'une vie sans - ou presque sans - sentiments est une vie digne d'être vécu. Et je dois lui faire comprendre, le laisser comme ça serait le perdre alors que je viens de le retrouver, le perdre encore une fois. Il faut que je le convainque, il faut qu'il vienne. Mais quand lui dire? L'argumentation risque d'être rude. Suis-je obligé de lui dire la vérité? Ou dois-je lui inventer une raison? Laquelle? Lui prétendre un voyage de tourisme? Pour visiter le monde, pour lui changer les idées? Je suis sceptique... non... Il vaut mieux lui dire la vérité. Si je lui mens, je sens que çe se retournera contre moi, et je n'ai pas envie que la décision la plus importante de sa vie sois basée sur un mensonge, il faut que je lui dise.
Une semaine plus tard, je me décide enfin à la lui dire: aprés le diner, je rentre avec Elenith à la maison, j'hésite, quant à lui, il baille, sa journée a été comme à l'habitude, c'est à dire: épuisante. Enfin, je me lance: "Elenith, pour toi, pour te rendre ce que tu as perdu, ta peau, tes sentiment, l'amour que je t'avais donné mais que ce maudit fléau t'a pris tout ça, c'est pour ça que nous sommes partis de Brill, c'est pour ça que nous allons continuer dans ce sens, je mettrai tout les moyens que j'ai en ma possession, tous, mais je jure que je te sauverai, mais..." je prend ma respiration avant de reprendre: "veux tu être sauvé?".
Ce n'est qu'au bout de dix interminables secondes qu'il répond enfin: "Maman, j'ai baucoup apprécié ces derniers mois, j'ai retrouvé des sensations que je croyais perdu à jamais, j'ai senti que j'étais quelqu'un, et non pas un simple soldat dans une armée, je suis devenu quelqu'un de particulier, on s'interesse enfin à moi, je ne suis plus une bête d'un troupeau. c'est pour ça que je décide de te suivre, je veux retrouver ce que le fléau m'a volé." Sur ce, il partit se coucher.
J'en restée bouche bée! Je ne m'attendais pas du tout à cette réponse, mais il semble avoir compris. Mais la manière dont il a parlé, la manière dont il est partit ensuite, tout ça me fait pense à Hexiatröhm, il lui a sans doute appris à clarifier son esprit, à ne pas laisser ses sentiments intervertir dans ses pensée. Par ce travail sur lui, il devient capable de réfléchir plus vite, il est en train de ressembler de plus en plus à son maître. Est-ce une bonne chose? je ne crois pas, sur le plan sentimentale ni sur le plan Humain, Hexiatröhm ne semble pas être un bon exemple. Dés que l'entrainement d'Elenith sera terminé, nous partirons.
Et il fut terminé à temps, soit une semaine aprés. Il nous prouva sa force en disparaissant en pleine discussion et en apparaissant une demi-seconde plus tard chevauchant l'ours d'Obi, oui... il était enfin prés.
Pour eviter les au-revoir et autres remerciements qu'il ne semblait pas apprécier, Hexiatröhm nous fit un bref hochement de la tête qui signifiait trés certainement: "j'ai été ravi de vous connaître et au-revoir", et, comme à son habitude, s'engouffra dans sa maison en prenant soin de fermer la porte derriere lui.
Il est temps de partir vers le Sud en direction de Booty Bay.
Re: Histoire de Shlomite - Tome 1 - Terminé
Chap 10 : La Croisière
Le voyage vers le Sud dura cinq jours, il se déroula sans encombres majeurs, et on arriva à temps à Booty Bay pour le rendez-vous nocturne fixé par Elvior.
Booty Bay, cette ville m'a toujours étonnée, et aujourd'hui, depuis la récente "paix" entre l'Alliance et la Horde, plus que n'importe quand. Dirigée par les gobelins, ces petits êtres verts au nez crochus, aux grandes oreilles en pointes, aux yeux pétillants de malice, la ville proclame sa neutralité et c'est donc assez inhabituelle de croiser sans aucune hostilité des membres de la faction opposée. Je ne crains plus non plus d'être attaquée car j'ai appris que les entrepreneur d'hostilité étaient renvoyés de la ville à grand coups de haches par les Cogneurs gobelins. Car si les gobelins sont neutres, ils ne s'occupent pas non plus des affaires des autres, et donc nombres d'affaires parfois douteuses se déroulent à Booty Bay. Ce port haut en couleur semble plein de vie avec ses toits jaunes, ses morceaux de bateaux utilisés pour construire les batiments, ses fils marins partout et surtout sa fameuse statue de la neutralité représentant un fier gobelins de plus de dix mètres de haut acceuillant les navires marchand et de voyageurs.
Le rendez vous est dans la taverne principale à l'autre bout de la ville. On s'y rend. La salle est éclairée à renfort de bougies, on sent l'odeur de la bière à plein nez, et le barman gobelin essuie de manière assez cliché un verre à l'aide d'un torchon sale. C'est assez vide avec quelques vagabonds et voyageurs, surtout des Trolls, la plupart envelopés du cagoule bleu marine trés foncée. Obi me désigne du doigt un Elfe de la nuit, de dos, au fond de la salle. On l'approche puis occupons les places libres à sa table. Il était grand et robuste, au teint violet et aux cheveux épais et bleues, il avait le visage des gens qui ont vu, des rides traduisant un certain age tout en gardant une certaine fraicheur.
Obi, qui ne perd pas le nord s'écrie: "Ah! mon bon vieux Elvior! ça me fait plaisir de te revoir! Je te présente Shlomite et son rejeton Elenith". Elvior nous adresse un sourire et un geste de bienvenue, puis nous explique la situation et ce qu'il convient de faire: il ne connait pas les moyens de rendre à Elenith son état initial mais il a étudié le problème auprés de son maitre à Teldrassil. Je lui demande alors si la présence de vivants peut le transformer, ou du moins l'aider, il me répond par l'affirmatif, me disant que ça pouvait lui rendre certains sentiment enfouis, mais que ça ne pouvait en aucun cas lui rendre son apparence ni la totalité des sensations qu'il a perdu. Néanmoins, selon lui, son maître connaitrait le secret qui permet la transformation.
Il faudrait donc se rendre en Kalimdor, à Teldrassil pour rencontrer ce fameux Druide. C'est pour ça qu'il nous a donné rendez-vous à Booty Bay, un port neutre, car on ne pouvait voyager par les navires de l'Alliance, et il était impensable d'utiliser les zepelins de la Horde. Il fut donc décidé ainsi, on irait par bateau jusqu'au port gobelin de Ratchet puis nous voyagerons en monture jusqu'a Teldrassil.
Le prochain bateau part dans une demi-heure, on s'y rend.
C'est la première fois que je voyage en bateau, car je ne suis jamais encore aller en Kalimdor, ce continent n'ayant été découvert qu'il y a peine quelques années. La terre des Orcs suivie de l'immense forêt d'Ashenvale nous attendent!
Le bateau part, naviguant paisiblement sur l'eau, il doit être trois heures du matin, et, bizarement, je ne suis pas fatiguée. L'air marin me monte au visage, je respire, je suis heureuse: je suis sur un navire paisible avec Elenith en route vers Kalimdor, pour le rendre humain, tout va bien, aucun probleme à l'horizon, j'en vient presque à penser que la vie est belle. C'est presque un départ en vacance, c'est assez grisant de voyager vers l'inconnu, c'est peut être l'air marin qui me donne cette impression de quiétude, et de repos.
Le bateau est parti il y a peine une demi-heure, et déjà, je ne voit plus la terre, de tout coté, la mer s'etend avec ce calme, cette sérénité et cette infinité, là, je m'imagine des sages philosophes à longue barbe blanche, sourcils broussailleux et affublés de lunettes commenter dans leurs petit carnet que l'homme n'est qu'un microbe dans l'immensité dans du monde. Je les laisse à leurs théorie, ils ont sans doute raison, mais moi, à cet instant, je me fiche d'être un microbe, ou une vermine, je suis heureuse, et c'est tout ce qui compte.
Le voyage est de deux mois, deux mois de repos, de vacance, une vraie croisière, je me réjouie d'avance et rien que d'y penser.
Les semaines passent, repos, repas, sieste et pêche se multipient, Elenith s'avère être un redoutable pecheur, mais il ne fait pas le poid face à Obi et Elvior.. Les poissons pêchés rythment tout nos petit-déjeuner, repas, et diner, je m'étonne que ce ne soit pas à en vomir, car visiblement ce n'est pas le cas, c'est surement dû à la cuisine d'Elvior, il les cuisine de telle sorte que le repas se digère sans probleme.
Un mois passe, c'est la nuit, je traine sur le pont. Elenith, Obi et Elvior dorment à point fermé dans des hamacs. Je pense que je vais aller me reposer, m'étendre, mais je ne pense pas dormir, pas fatiguée, je vois pas comment je pourrait l'être, je me suis révéillée à midi aujourd'hui par l'odeur du poisson grillé. Je m'allonge, le bateau tangue un petit peu, et il y a ce calme, mais quel calme!
Dans cette position, je suis bien, et je me met à penser à la rencontre avec ce Druide, le maître d'Elvior, comment allons nous le rencontrer, devrons nous traverser Darnassus la capitale des Elfes de la nuits? Ca risque d'être dur, je pense même irréalisable.
Je me met alors à réflechir pendant dix minutes à des situations pour atteindre notre objectif et donc ce druide, quand quelquechose capte mon attention: je crois entendre des cris lointains, des cris assez saccadé, comme un écho.
Je me redresse, qu'est ce que c'est? je n'entend plus rien, le calme plat, le même calme marin qui semble caractériser notre navire. Je dois me surprendre à réver... je me recouche.
Deux minutes plus tard, la même chose, le même cri, mais il semble s'être rapprochée, je ne suis pourtant pas en train de réver, je me redresse, et tend l'oreille, un nouveau cri me revient, la source semble trés proche, je sort du hamac, et monte sur le pont, je scrute la mer de tout cotés, rien, ce n'est pas possible...
La lune est clair ce soir, et je voit son reflet briller sur les eaux sombres de la grande Mer. Soudain, la clarté de la lune semble diminiuer, un cri me parvient, ce n'est pas possible, il provient de plus haut, je lève la tête vers la lune, et, à moins de cents mètre, un immense navire volant vogue au dessus du bateau, il est porté par un immense balon. je reste bouche bée, bien que je n'ai jamais quelque chose de semblable, je sais ce que c'est, du moins je le devine, je sens mon ventre se serrer, c'est un zeppelin, et les seuls à en posseder, c'est la Horde...
Le voyage vers le Sud dura cinq jours, il se déroula sans encombres majeurs, et on arriva à temps à Booty Bay pour le rendez-vous nocturne fixé par Elvior.
Booty Bay, cette ville m'a toujours étonnée, et aujourd'hui, depuis la récente "paix" entre l'Alliance et la Horde, plus que n'importe quand. Dirigée par les gobelins, ces petits êtres verts au nez crochus, aux grandes oreilles en pointes, aux yeux pétillants de malice, la ville proclame sa neutralité et c'est donc assez inhabituelle de croiser sans aucune hostilité des membres de la faction opposée. Je ne crains plus non plus d'être attaquée car j'ai appris que les entrepreneur d'hostilité étaient renvoyés de la ville à grand coups de haches par les Cogneurs gobelins. Car si les gobelins sont neutres, ils ne s'occupent pas non plus des affaires des autres, et donc nombres d'affaires parfois douteuses se déroulent à Booty Bay. Ce port haut en couleur semble plein de vie avec ses toits jaunes, ses morceaux de bateaux utilisés pour construire les batiments, ses fils marins partout et surtout sa fameuse statue de la neutralité représentant un fier gobelins de plus de dix mètres de haut acceuillant les navires marchand et de voyageurs.
Le rendez vous est dans la taverne principale à l'autre bout de la ville. On s'y rend. La salle est éclairée à renfort de bougies, on sent l'odeur de la bière à plein nez, et le barman gobelin essuie de manière assez cliché un verre à l'aide d'un torchon sale. C'est assez vide avec quelques vagabonds et voyageurs, surtout des Trolls, la plupart envelopés du cagoule bleu marine trés foncée. Obi me désigne du doigt un Elfe de la nuit, de dos, au fond de la salle. On l'approche puis occupons les places libres à sa table. Il était grand et robuste, au teint violet et aux cheveux épais et bleues, il avait le visage des gens qui ont vu, des rides traduisant un certain age tout en gardant une certaine fraicheur.
Obi, qui ne perd pas le nord s'écrie: "Ah! mon bon vieux Elvior! ça me fait plaisir de te revoir! Je te présente Shlomite et son rejeton Elenith". Elvior nous adresse un sourire et un geste de bienvenue, puis nous explique la situation et ce qu'il convient de faire: il ne connait pas les moyens de rendre à Elenith son état initial mais il a étudié le problème auprés de son maitre à Teldrassil. Je lui demande alors si la présence de vivants peut le transformer, ou du moins l'aider, il me répond par l'affirmatif, me disant que ça pouvait lui rendre certains sentiment enfouis, mais que ça ne pouvait en aucun cas lui rendre son apparence ni la totalité des sensations qu'il a perdu. Néanmoins, selon lui, son maître connaitrait le secret qui permet la transformation.
Il faudrait donc se rendre en Kalimdor, à Teldrassil pour rencontrer ce fameux Druide. C'est pour ça qu'il nous a donné rendez-vous à Booty Bay, un port neutre, car on ne pouvait voyager par les navires de l'Alliance, et il était impensable d'utiliser les zepelins de la Horde. Il fut donc décidé ainsi, on irait par bateau jusqu'au port gobelin de Ratchet puis nous voyagerons en monture jusqu'a Teldrassil.
Le prochain bateau part dans une demi-heure, on s'y rend.
C'est la première fois que je voyage en bateau, car je ne suis jamais encore aller en Kalimdor, ce continent n'ayant été découvert qu'il y a peine quelques années. La terre des Orcs suivie de l'immense forêt d'Ashenvale nous attendent!
Le bateau part, naviguant paisiblement sur l'eau, il doit être trois heures du matin, et, bizarement, je ne suis pas fatiguée. L'air marin me monte au visage, je respire, je suis heureuse: je suis sur un navire paisible avec Elenith en route vers Kalimdor, pour le rendre humain, tout va bien, aucun probleme à l'horizon, j'en vient presque à penser que la vie est belle. C'est presque un départ en vacance, c'est assez grisant de voyager vers l'inconnu, c'est peut être l'air marin qui me donne cette impression de quiétude, et de repos.
Le bateau est parti il y a peine une demi-heure, et déjà, je ne voit plus la terre, de tout coté, la mer s'etend avec ce calme, cette sérénité et cette infinité, là, je m'imagine des sages philosophes à longue barbe blanche, sourcils broussailleux et affublés de lunettes commenter dans leurs petit carnet que l'homme n'est qu'un microbe dans l'immensité dans du monde. Je les laisse à leurs théorie, ils ont sans doute raison, mais moi, à cet instant, je me fiche d'être un microbe, ou une vermine, je suis heureuse, et c'est tout ce qui compte.
Le voyage est de deux mois, deux mois de repos, de vacance, une vraie croisière, je me réjouie d'avance et rien que d'y penser.
Les semaines passent, repos, repas, sieste et pêche se multipient, Elenith s'avère être un redoutable pecheur, mais il ne fait pas le poid face à Obi et Elvior.. Les poissons pêchés rythment tout nos petit-déjeuner, repas, et diner, je m'étonne que ce ne soit pas à en vomir, car visiblement ce n'est pas le cas, c'est surement dû à la cuisine d'Elvior, il les cuisine de telle sorte que le repas se digère sans probleme.
Un mois passe, c'est la nuit, je traine sur le pont. Elenith, Obi et Elvior dorment à point fermé dans des hamacs. Je pense que je vais aller me reposer, m'étendre, mais je ne pense pas dormir, pas fatiguée, je vois pas comment je pourrait l'être, je me suis révéillée à midi aujourd'hui par l'odeur du poisson grillé. Je m'allonge, le bateau tangue un petit peu, et il y a ce calme, mais quel calme!
Dans cette position, je suis bien, et je me met à penser à la rencontre avec ce Druide, le maître d'Elvior, comment allons nous le rencontrer, devrons nous traverser Darnassus la capitale des Elfes de la nuits? Ca risque d'être dur, je pense même irréalisable.
Je me met alors à réflechir pendant dix minutes à des situations pour atteindre notre objectif et donc ce druide, quand quelquechose capte mon attention: je crois entendre des cris lointains, des cris assez saccadé, comme un écho.
Je me redresse, qu'est ce que c'est? je n'entend plus rien, le calme plat, le même calme marin qui semble caractériser notre navire. Je dois me surprendre à réver... je me recouche.
Deux minutes plus tard, la même chose, le même cri, mais il semble s'être rapprochée, je ne suis pourtant pas en train de réver, je me redresse, et tend l'oreille, un nouveau cri me revient, la source semble trés proche, je sort du hamac, et monte sur le pont, je scrute la mer de tout cotés, rien, ce n'est pas possible...
La lune est clair ce soir, et je voit son reflet briller sur les eaux sombres de la grande Mer. Soudain, la clarté de la lune semble diminiuer, un cri me parvient, ce n'est pas possible, il provient de plus haut, je lève la tête vers la lune, et, à moins de cents mètre, un immense navire volant vogue au dessus du bateau, il est porté par un immense balon. je reste bouche bée, bien que je n'ai jamais quelque chose de semblable, je sais ce que c'est, du moins je le devine, je sens mon ventre se serrer, c'est un zeppelin, et les seuls à en posseder, c'est la Horde...
Re: Histoire de Shlomite - Tome 1 - Terminé
Pour être clair, je suis une grande ignorante des mondes de Fantasy. Mais je dois avouer être bien "rentrer" dedans.
Le fait que tu écrives trés bien, doit y aider.
Le fait que tu écrives trés bien, doit y aider.
redphoenix- Lecteur du Télé 7 jours
- Nombre de messages : 52
Date d'inscription : 18/12/2006
Re: Histoire de Shlomite - Tome 1 - Terminé
Chap 11 : Le Zeppelin
Le zeppelin s'avance lentement vers le bateau, je reste immobile, impossible de faire le faire mouvement, mes yeux ébahis scotchés sur cet immense bateau volant qui vient inexorablement à notre rencontre.
Qu'est ce que ça veut dire? Les zeppelins ne passent jamais par là. Que se passe t'il? Que veulent t-ils? Paisible? Hostile? Nous sommes sur un bateau gobelin, ils ne peuvent attaquer un tel bateau! Les Gobelins sont neutres! Et pourquoi nous attaquerai t-ils?
Ils en veulent sans doute à Elenith, mais pourquoi? comment? La seul pensée de voir Mon fils en danger fait vibrer tout mon corp, mon sang ne fait qu'un tour: Je hurle, et cours chercher Obi, Elvior et Elenith; je les trouve bien évidement en train de roupiller copieusement. Mon cri ne les a pas réveiller... Je ne suis pas étonnée, la sieste est leurs passe temps favoris... Mais je n'ai pas le temps de les réveiller en douceur, je les secoue chacun violement par les épaules. Ils se réveillent en ronchonnant des paroles inaudibles, et en se massant la joues frappées par mes soin. Je leurs hurle la situation: "Horde droit devant!". Un éclair passe dans les yeux d'Obi, il se lève d'une traite, siffle son ours, soulève Elenith d'une main et le met debout, s'habille en vitesse, prend son fusil, et sort dehors, je l'accompagne suivi d'Elenith et d'un Elvior métamorphosé en une puissante panthère violette et sombre aux yeux jaunes brillants.
A quelque dizaine de mètres au dessus du pont, le zeppelin vogue tel un sombre nuage au dessus des flots. Un cri orc surgit, et une dizaine de personnes sautent du zeppelin et atterissent sur le pont plus ou moins vite, certains en plannant véritablement, ce sont des représentants de toutes les classe de la Horde, et de tout ses peuples, certain ont le Bouclier prêtre, D'autre, la protections des Mages. Obi commence à tirer, je lui un met un Bouclier, Elenith disparait et réaparait, valsant comme une ombre au milieu des ennemis, sa dague se baladant férocement et habilement sur tout les corps ennemis, distribuant généreusement des bléssures en évitant le favoritisme, Elvior quant à lui, griffe, et égorge avec rapidité et précision, saute d'ennemis en ennemis tel un véritable félin. Le combat est rude. Mais, malgré notre bravoure irréprochable et notre férocité inébranlable, nous sommes dépassés, il en arrive toujours, et ce ne sont pas de simples guerriers, ils sont résistants, rusés et malins, maitrisement véritablement et visiblement les arts de la guerre et du combat.
Le ciel qui tout à l'heure était si calme, est maintenant déchainé, de sombres nuages noirs et épais sont apparus, la pluie tombe à torrent, c'est une tempete, la mer semble en colère, de puissantes vagues hautes comme des cathédrales jaillissent et font tonguer le navire. Je lève les yeux vers le zeppelin et comprend ce qui se passe: des chaman et des druides executent des sorts, hurlent des paroles incompréhensibles, invoquent leurs démon et leurs croyances, et le ciel semble répondre à leurs demande.
Je soigne tant que je peux Elentith, Elvior, Obi et son ours, mais je suis dépassé, il y en a trop, et les prètres ennemis soignent leurs alliés.
Quand soudain, j'entend un cri dérrière moi, je n'ai pas le temps de me retourner, je reçois un puissant coup de masse en peine tête, puis je ressens une douleur intense, je vacille et tout deviens blanc, j'entend encore le bruit de la bataille, les bruits de la mer en pleine tempête, et le hurlement au desepoir d'Elenith: "Non! Maman!...", puis, plus rien, un silence de mort...
J'ouvre les yeux, un mal de tête m'insuporte, un plafond sale et noirâtre me fait face, je me redresse difficilement en gémissant un mal à la tête et regarde autour de moi, nous sommes emprisonnés dans une geole. Mon réveil a attiré l'attention du groupe car Obi et Elvior me regardent avec des yeux ronds, j'interomps visiblement une partie de carte, vu le paquet qu'ils avaient en main.
Obi se lève et s'approche de moi, s'agenouille, "Bien dormi? Et dire qu'on me reproche de dormir longtemps! Par la barbe de Bronzebeard, tu a dormis trois jours d'affilés! Le coup que tu as recus était puissant mais quand même! Ah si ce maudit guerrier Tauren ne t'avais pas assomé, tu aurais peut-être.. non, ça aurait servi à rien... ils étaient trop nombreux.... Par Bronzebeard, un nain! Se faire emprisonner par ces sauvages! On aura tout vu! Enfin, Shomite, viens te joindre à nous, on essaie en vain de plumer Elvior, mais, c'est le contraire!". En effet, toutes les épluchures de cacahuètes étaient du coté d'Elvior, le coté d'Elenith et d'Obi restant desesperement vide.
Le regard d'Elenith me questionne sur ma santé, je lui répond par un sourire et vais les rejoindre à la table de jeux, c'est un poker: le Ratchet, un mode de poker où chacun a deux cartes qui lui sont personnel, cinq cartes sont sur la table, et l'ont doit, avec ces cartes, faire les combinaisons classiques du poker. Je ne suis pas trés chanceuse, et me fait plumer par Elvior au bout de cinq jeux.
Durant le jeu, ils m'expliquent le déroulement de la bataille aprés mon évanouissement: des dizaines de guerriers sautaient du zeppelin sur bateau, ils ne pouvaient humainement faire face, Obi analysa alors la situation: ils étaient dépassés par le nombre et, moi évanoui, il valait mieux se rendre, il jeta un coup d'oeuil à Elenith qui comprit de suite. Ils se rendèrent. Une échelle en fil descendit du zeppelin et vint de mettre à hauteur du pont, invités par leurs ennemis, ils monterent, un Tauren m'a porté, on nous enferma sans nous dire le moindre mot malgrés les protestations d'Obi.
Les repas se faisait deux fois par jour, le repas était tout à fait correct, ce n'était pas un repas de prisonnier, des Ragouts de langoustes ou de homards.
Notre prison était composé de quatre lit fait de peau d'ours et d'un trou pour les besoins corporelles, ce trou était trés petit et le sol était en fer, impossible de s'enfuir, surtout qu'on survolait la mer, au dessus des nuages. La salle était gardé par deux guerriers Orcs qui ne semblaient pas faire attention à nous et jouer également aux cartes, mais je suis sure que toutes tentatives de fuites seraient tout de suite repéreé et avortées.
Les journées passent, les langoustes et homards se digèrent, et le stock d'épluchures de cacahuètes d'Elvior augmente.
Je le réalise alors: la direction de ce zeppelin ne peut être autre qu'Orgrimmar, le puissante cité et nouvelle capitale des Orcs. Je n'ai jamais vu de cas de ce genre, mais il ne me semble pas me souvenir qu'un membre de l'Alliance soit sortit vivant de l'antre d'Orgrimmar... Il ne faut pas se leurrer, notre sort est la mort... Mais pourquoi nous ont-ils fait prisonnier? pourquoi ne nous ont-ils pas tués? Que veulent-ils, pourquoi nous nourissent-ils de langoustes et d'hommards?
Une semaine plus tard, l'engin volant entame une descente. Le capitaine du zeppelin, un Troll, viens nous ouvrir la porte, nous sortons sur le pont, surveillés de prés par presque tout l'équipage..
Peu aprés, le zeppelin débarque, des gardes nous attendent sur la plateforme d'arrivée, ce sont cinq guerriers Orcs. Ils nous escortent jusqu'à Orgrimmar sans nous accorder le moindre regard. Toutes résistance est évidement à éviter.
Dés notre en ville, nous faisons l'objet d'une excitation et d'un attroupement, surtout des enfants Orcs. On nous montre du doigt, certain vieillards crachent avec dédain à notre vue.
On nous emprisonne prés du Drag, un quartier de la puissante Orgrimmar.
Je ne peux m'empécher de penser que nos ennuis ne font que commencer...
Le zeppelin s'avance lentement vers le bateau, je reste immobile, impossible de faire le faire mouvement, mes yeux ébahis scotchés sur cet immense bateau volant qui vient inexorablement à notre rencontre.
Qu'est ce que ça veut dire? Les zeppelins ne passent jamais par là. Que se passe t'il? Que veulent t-ils? Paisible? Hostile? Nous sommes sur un bateau gobelin, ils ne peuvent attaquer un tel bateau! Les Gobelins sont neutres! Et pourquoi nous attaquerai t-ils?
Ils en veulent sans doute à Elenith, mais pourquoi? comment? La seul pensée de voir Mon fils en danger fait vibrer tout mon corp, mon sang ne fait qu'un tour: Je hurle, et cours chercher Obi, Elvior et Elenith; je les trouve bien évidement en train de roupiller copieusement. Mon cri ne les a pas réveiller... Je ne suis pas étonnée, la sieste est leurs passe temps favoris... Mais je n'ai pas le temps de les réveiller en douceur, je les secoue chacun violement par les épaules. Ils se réveillent en ronchonnant des paroles inaudibles, et en se massant la joues frappées par mes soin. Je leurs hurle la situation: "Horde droit devant!". Un éclair passe dans les yeux d'Obi, il se lève d'une traite, siffle son ours, soulève Elenith d'une main et le met debout, s'habille en vitesse, prend son fusil, et sort dehors, je l'accompagne suivi d'Elenith et d'un Elvior métamorphosé en une puissante panthère violette et sombre aux yeux jaunes brillants.
A quelque dizaine de mètres au dessus du pont, le zeppelin vogue tel un sombre nuage au dessus des flots. Un cri orc surgit, et une dizaine de personnes sautent du zeppelin et atterissent sur le pont plus ou moins vite, certains en plannant véritablement, ce sont des représentants de toutes les classe de la Horde, et de tout ses peuples, certain ont le Bouclier prêtre, D'autre, la protections des Mages. Obi commence à tirer, je lui un met un Bouclier, Elenith disparait et réaparait, valsant comme une ombre au milieu des ennemis, sa dague se baladant férocement et habilement sur tout les corps ennemis, distribuant généreusement des bléssures en évitant le favoritisme, Elvior quant à lui, griffe, et égorge avec rapidité et précision, saute d'ennemis en ennemis tel un véritable félin. Le combat est rude. Mais, malgré notre bravoure irréprochable et notre férocité inébranlable, nous sommes dépassés, il en arrive toujours, et ce ne sont pas de simples guerriers, ils sont résistants, rusés et malins, maitrisement véritablement et visiblement les arts de la guerre et du combat.
Le ciel qui tout à l'heure était si calme, est maintenant déchainé, de sombres nuages noirs et épais sont apparus, la pluie tombe à torrent, c'est une tempete, la mer semble en colère, de puissantes vagues hautes comme des cathédrales jaillissent et font tonguer le navire. Je lève les yeux vers le zeppelin et comprend ce qui se passe: des chaman et des druides executent des sorts, hurlent des paroles incompréhensibles, invoquent leurs démon et leurs croyances, et le ciel semble répondre à leurs demande.
Je soigne tant que je peux Elentith, Elvior, Obi et son ours, mais je suis dépassé, il y en a trop, et les prètres ennemis soignent leurs alliés.
Quand soudain, j'entend un cri dérrière moi, je n'ai pas le temps de me retourner, je reçois un puissant coup de masse en peine tête, puis je ressens une douleur intense, je vacille et tout deviens blanc, j'entend encore le bruit de la bataille, les bruits de la mer en pleine tempête, et le hurlement au desepoir d'Elenith: "Non! Maman!...", puis, plus rien, un silence de mort...
J'ouvre les yeux, un mal de tête m'insuporte, un plafond sale et noirâtre me fait face, je me redresse difficilement en gémissant un mal à la tête et regarde autour de moi, nous sommes emprisonnés dans une geole. Mon réveil a attiré l'attention du groupe car Obi et Elvior me regardent avec des yeux ronds, j'interomps visiblement une partie de carte, vu le paquet qu'ils avaient en main.
Obi se lève et s'approche de moi, s'agenouille, "Bien dormi? Et dire qu'on me reproche de dormir longtemps! Par la barbe de Bronzebeard, tu a dormis trois jours d'affilés! Le coup que tu as recus était puissant mais quand même! Ah si ce maudit guerrier Tauren ne t'avais pas assomé, tu aurais peut-être.. non, ça aurait servi à rien... ils étaient trop nombreux.... Par Bronzebeard, un nain! Se faire emprisonner par ces sauvages! On aura tout vu! Enfin, Shomite, viens te joindre à nous, on essaie en vain de plumer Elvior, mais, c'est le contraire!". En effet, toutes les épluchures de cacahuètes étaient du coté d'Elvior, le coté d'Elenith et d'Obi restant desesperement vide.
Le regard d'Elenith me questionne sur ma santé, je lui répond par un sourire et vais les rejoindre à la table de jeux, c'est un poker: le Ratchet, un mode de poker où chacun a deux cartes qui lui sont personnel, cinq cartes sont sur la table, et l'ont doit, avec ces cartes, faire les combinaisons classiques du poker. Je ne suis pas trés chanceuse, et me fait plumer par Elvior au bout de cinq jeux.
Durant le jeu, ils m'expliquent le déroulement de la bataille aprés mon évanouissement: des dizaines de guerriers sautaient du zeppelin sur bateau, ils ne pouvaient humainement faire face, Obi analysa alors la situation: ils étaient dépassés par le nombre et, moi évanoui, il valait mieux se rendre, il jeta un coup d'oeuil à Elenith qui comprit de suite. Ils se rendèrent. Une échelle en fil descendit du zeppelin et vint de mettre à hauteur du pont, invités par leurs ennemis, ils monterent, un Tauren m'a porté, on nous enferma sans nous dire le moindre mot malgrés les protestations d'Obi.
Les repas se faisait deux fois par jour, le repas était tout à fait correct, ce n'était pas un repas de prisonnier, des Ragouts de langoustes ou de homards.
Notre prison était composé de quatre lit fait de peau d'ours et d'un trou pour les besoins corporelles, ce trou était trés petit et le sol était en fer, impossible de s'enfuir, surtout qu'on survolait la mer, au dessus des nuages. La salle était gardé par deux guerriers Orcs qui ne semblaient pas faire attention à nous et jouer également aux cartes, mais je suis sure que toutes tentatives de fuites seraient tout de suite repéreé et avortées.
Les journées passent, les langoustes et homards se digèrent, et le stock d'épluchures de cacahuètes d'Elvior augmente.
Je le réalise alors: la direction de ce zeppelin ne peut être autre qu'Orgrimmar, le puissante cité et nouvelle capitale des Orcs. Je n'ai jamais vu de cas de ce genre, mais il ne me semble pas me souvenir qu'un membre de l'Alliance soit sortit vivant de l'antre d'Orgrimmar... Il ne faut pas se leurrer, notre sort est la mort... Mais pourquoi nous ont-ils fait prisonnier? pourquoi ne nous ont-ils pas tués? Que veulent-ils, pourquoi nous nourissent-ils de langoustes et d'hommards?
Une semaine plus tard, l'engin volant entame une descente. Le capitaine du zeppelin, un Troll, viens nous ouvrir la porte, nous sortons sur le pont, surveillés de prés par presque tout l'équipage..
Peu aprés, le zeppelin débarque, des gardes nous attendent sur la plateforme d'arrivée, ce sont cinq guerriers Orcs. Ils nous escortent jusqu'à Orgrimmar sans nous accorder le moindre regard. Toutes résistance est évidement à éviter.
Dés notre en ville, nous faisons l'objet d'une excitation et d'un attroupement, surtout des enfants Orcs. On nous montre du doigt, certain vieillards crachent avec dédain à notre vue.
On nous emprisonne prés du Drag, un quartier de la puissante Orgrimmar.
Je ne peux m'empécher de penser que nos ennuis ne font que commencer...
Re: Histoire de Shlomite - Tome 1 - Terminé
Chap 12 : De nouveaux prisonniers
Ca fait une dizaine de jours que nous sommes arrivés à Orgrimmar et personne n'est encore venus nous rendre visite, j'ignore ce qu'ils nous réserve... Que va-t-il se passer? La mort est-elle au rendez-vous? Surement... Je suis trés angoissée.
Nous sommes seul dans la prison. Ca ne nous change pas trop du zeppelin... C'est une salle carrée assez sombre, des bancs en briques adossés aux murs, des arraignées partout. Mais bon, comme dans le zeppelin, on ne peut pas dire que nous soyons mal traités, nous sommes assez bien nourris: de la Viande de Kodo roti. Quatres gardes sont relayés pour nous surveiller en permanance.
Cette ville est une véritable métropole! A travers les barreaux de la prison, on aperçoit des personnes de tout les horizons: Trolls,Ttaurens, Réprouvés et évidement Orcs. Des cris de partous, jamais de calme, la ville est incroyablement vivante et bavarde.
Le peu de ciel que l'ont impercoit est invariablement jaunâtre avec des teintes rouges, l'air est chaud et lourd, le contraire m'aurait étonnée: Orgrimmar a été construit dans Durotar, une terre désertique et rude qui dit-on "crache ses habitants". Le nom de cette terre est en hommage au père de Thrall.
J'ai l'impression d'être la seule du groupe à être angoissée: Elvior, Obi et Elenith sont desesperement calme, c'est à croire qu'il ne voient pas le danger, à moins qu'ils ne montrent pas leurs angoisse, c'est possible... En tout cas, ils le font bien...
Deux semaines aprés notre arrivée, la puissante Orgrimmar nous réserve une petite surprise. Ce jour là, il devait être dix heures du matin, des hurlements et des clameurs se font entendre dans la ville; nous ignorons de quoi il s'agit. Elenith croit entendre des cris de joies. Les clameurs se rapprochent, bientôt une foule s'ammasse devant la prison, et des gardes crient des paroles orcs qu'Elenith traduit: "Poussez-vous! Ecartez-vous! Laissez passer les prisonniers!".
Immédiatement, je me lève et me précipite vers les barreaux pour mieux voir. Que va t-il se passer? Vont t-ils nous sortir de là? Vont t-ils nous poser des questions? Vont t-ils nous juger? Vont t-ils nous tuer? Mon coeur bat trés vite. Mais, quelques instants plus tard, je me rend compte qu'il n'en ai rien.
La foule s'écarte et quatres guerriers Taurens s'avancent, escortant, au centre, deux personnes que je reconnais être des Humaines. Ce sont visiblement des guerrieres. Elvior, un sourire aux lèvres: "Mais je les connais, ce sont Yucie et Radasse, je les reconnais à leurs forme particulières, Radasse est celle de droite. Ne leurs voyez-vous pas des attributs naturels particuliers?". "Ah oui, s'exclame Obi, elles ont des formes appetissantes là où je les aime! Par Bronzebeard, je les aimerais bien dans mon lit!". Effectivement, ces deux Humaines était facilement reconaissable: Radasse avait de grosse cuisses, quant à Yucie, sa poitrine était volumineuse.
Je jette rapidement un regard à Elenith: il est, comme à son habitude, sans expression...
Croisant mon regard, Obi, prend Elenith par la hanche: "Et, dis moi, qu'est ce que tu en pense?". Elenith ouvre la bouche pour répondre, mais il est interrompu par l'arrivé des gardes: le plus grand Tauren (il devait mesurait plus de deux mètres trentes) se place devant la porte de la prison, cherche dans sa grosse poche des clés ridiculeusement petites pour ses mains, et, sans un mot, ouvre la porte. Instinctivement, nous nous plaçons au mur diametralement opposé à l'entrée. Deux des gardes se mettent alors devant la porte, presque au garde à vous et les prisonniers entrent.
Radasse et Yucie sont visiblement énervées, elles ont ces yeux caracteristiques d'une tempete psychique interieure. Elle doivent certainement être furieuse de s'être faites avoir ainsi.
Devinant ma pensée, Elvior, alors que les gardes ferment la porte et que la vie reprend son cour à Orgrimmar, m'explique sur le ton de la plaisanterie que Radasse et Yucie se chamaillent continuellement et se moquent l'une de l'autre concernant leurs formes abondantes respectives. Les deux femmes jettent alors des regards meurtriers sur un Elvior qui ne se sent pas le moins du monde géné.
C'est bien ce que je pensais: Je suis la seule à m'inquiéter d'être dans le ventre même de l'ennemi, et je n'osais pas, au risque de paraître pour une vieille peau, angoissée de nature et stressée leurs ouvrir les yeux, j'ai alors la triste impression qu'ils ne se rendent pas compte du danger.. J'espere avoit tort.
Les parties de Ratchet reprennent et Elvior trouve alors un nouveau maitre en la personne de Radasse qui commence déjà à entasser ses épluchures de cachuètes. Les Kodos se digèrent au fils des jours qui passent sans que personne ne vienne les troubler. Elenith commence alors à devenir pensif, et lorsque je lui demande ce qu'il pense, il me ment: "rien, je suis juste fatigué" où "c'est que j'ai trop mangé".
Il jette parfois un oeuil sur Yucie. Serais-t-il attirée par elle? Me fais-je des idées? Comment est-ce possible? Comment peut t-il éprouver des sentiments?
J'en parle à Elvior, celui-ci me répond :" C'est possible qu'il ressente quelques attirances, mais ce ne sont pas des sentiments fort et poignant, je pense, c'est comme aimer être auprés du feu, ou aimer les lents et émouvants remous de l'écume dans la mer, être émerveillé par la beauté de la nature, mais je ne pense pas qu'il puisse éprouver de vrai sentiments, comme un homme aime une femme. Nous ne faisons pas ce voyage pour rien".
Le soir même, je me rend compte que ce n'est pas Yucie qui tourmentait l'esprit d'Elenith, mais un projet: Aprés le repas composé eternellement de Viande de Kodo roti, Elenith nous demande à voix basse de ne pas partir et nous explique etonnement calmement et posément son projet: "Nous allons, ce soir, nous échapper d'Orgrimmar". Voyant nos tête exprimmant un profond étonnement et presque de la pitié, il continut: "Comme vous l'avez sans doute remarqué, nous sommes gardés par quatres gardes en permance. A un moment, j'ai remarqué que deux des gardes s'en vont faire un pause, c'est là que nous allons agir....".
Ca fait une dizaine de jours que nous sommes arrivés à Orgrimmar et personne n'est encore venus nous rendre visite, j'ignore ce qu'ils nous réserve... Que va-t-il se passer? La mort est-elle au rendez-vous? Surement... Je suis trés angoissée.
Nous sommes seul dans la prison. Ca ne nous change pas trop du zeppelin... C'est une salle carrée assez sombre, des bancs en briques adossés aux murs, des arraignées partout. Mais bon, comme dans le zeppelin, on ne peut pas dire que nous soyons mal traités, nous sommes assez bien nourris: de la Viande de Kodo roti. Quatres gardes sont relayés pour nous surveiller en permanance.
Cette ville est une véritable métropole! A travers les barreaux de la prison, on aperçoit des personnes de tout les horizons: Trolls,Ttaurens, Réprouvés et évidement Orcs. Des cris de partous, jamais de calme, la ville est incroyablement vivante et bavarde.
Le peu de ciel que l'ont impercoit est invariablement jaunâtre avec des teintes rouges, l'air est chaud et lourd, le contraire m'aurait étonnée: Orgrimmar a été construit dans Durotar, une terre désertique et rude qui dit-on "crache ses habitants". Le nom de cette terre est en hommage au père de Thrall.
J'ai l'impression d'être la seule du groupe à être angoissée: Elvior, Obi et Elenith sont desesperement calme, c'est à croire qu'il ne voient pas le danger, à moins qu'ils ne montrent pas leurs angoisse, c'est possible... En tout cas, ils le font bien...
Deux semaines aprés notre arrivée, la puissante Orgrimmar nous réserve une petite surprise. Ce jour là, il devait être dix heures du matin, des hurlements et des clameurs se font entendre dans la ville; nous ignorons de quoi il s'agit. Elenith croit entendre des cris de joies. Les clameurs se rapprochent, bientôt une foule s'ammasse devant la prison, et des gardes crient des paroles orcs qu'Elenith traduit: "Poussez-vous! Ecartez-vous! Laissez passer les prisonniers!".
Immédiatement, je me lève et me précipite vers les barreaux pour mieux voir. Que va t-il se passer? Vont t-ils nous sortir de là? Vont t-ils nous poser des questions? Vont t-ils nous juger? Vont t-ils nous tuer? Mon coeur bat trés vite. Mais, quelques instants plus tard, je me rend compte qu'il n'en ai rien.
La foule s'écarte et quatres guerriers Taurens s'avancent, escortant, au centre, deux personnes que je reconnais être des Humaines. Ce sont visiblement des guerrieres. Elvior, un sourire aux lèvres: "Mais je les connais, ce sont Yucie et Radasse, je les reconnais à leurs forme particulières, Radasse est celle de droite. Ne leurs voyez-vous pas des attributs naturels particuliers?". "Ah oui, s'exclame Obi, elles ont des formes appetissantes là où je les aime! Par Bronzebeard, je les aimerais bien dans mon lit!". Effectivement, ces deux Humaines était facilement reconaissable: Radasse avait de grosse cuisses, quant à Yucie, sa poitrine était volumineuse.
Je jette rapidement un regard à Elenith: il est, comme à son habitude, sans expression...
Croisant mon regard, Obi, prend Elenith par la hanche: "Et, dis moi, qu'est ce que tu en pense?". Elenith ouvre la bouche pour répondre, mais il est interrompu par l'arrivé des gardes: le plus grand Tauren (il devait mesurait plus de deux mètres trentes) se place devant la porte de la prison, cherche dans sa grosse poche des clés ridiculeusement petites pour ses mains, et, sans un mot, ouvre la porte. Instinctivement, nous nous plaçons au mur diametralement opposé à l'entrée. Deux des gardes se mettent alors devant la porte, presque au garde à vous et les prisonniers entrent.
Radasse et Yucie sont visiblement énervées, elles ont ces yeux caracteristiques d'une tempete psychique interieure. Elle doivent certainement être furieuse de s'être faites avoir ainsi.
Devinant ma pensée, Elvior, alors que les gardes ferment la porte et que la vie reprend son cour à Orgrimmar, m'explique sur le ton de la plaisanterie que Radasse et Yucie se chamaillent continuellement et se moquent l'une de l'autre concernant leurs formes abondantes respectives. Les deux femmes jettent alors des regards meurtriers sur un Elvior qui ne se sent pas le moins du monde géné.
C'est bien ce que je pensais: Je suis la seule à m'inquiéter d'être dans le ventre même de l'ennemi, et je n'osais pas, au risque de paraître pour une vieille peau, angoissée de nature et stressée leurs ouvrir les yeux, j'ai alors la triste impression qu'ils ne se rendent pas compte du danger.. J'espere avoit tort.
Les parties de Ratchet reprennent et Elvior trouve alors un nouveau maitre en la personne de Radasse qui commence déjà à entasser ses épluchures de cachuètes. Les Kodos se digèrent au fils des jours qui passent sans que personne ne vienne les troubler. Elenith commence alors à devenir pensif, et lorsque je lui demande ce qu'il pense, il me ment: "rien, je suis juste fatigué" où "c'est que j'ai trop mangé".
Il jette parfois un oeuil sur Yucie. Serais-t-il attirée par elle? Me fais-je des idées? Comment est-ce possible? Comment peut t-il éprouver des sentiments?
J'en parle à Elvior, celui-ci me répond :" C'est possible qu'il ressente quelques attirances, mais ce ne sont pas des sentiments fort et poignant, je pense, c'est comme aimer être auprés du feu, ou aimer les lents et émouvants remous de l'écume dans la mer, être émerveillé par la beauté de la nature, mais je ne pense pas qu'il puisse éprouver de vrai sentiments, comme un homme aime une femme. Nous ne faisons pas ce voyage pour rien".
Le soir même, je me rend compte que ce n'est pas Yucie qui tourmentait l'esprit d'Elenith, mais un projet: Aprés le repas composé eternellement de Viande de Kodo roti, Elenith nous demande à voix basse de ne pas partir et nous explique etonnement calmement et posément son projet: "Nous allons, ce soir, nous échapper d'Orgrimmar". Voyant nos tête exprimmant un profond étonnement et presque de la pitié, il continut: "Comme vous l'avez sans doute remarqué, nous sommes gardés par quatres gardes en permance. A un moment, j'ai remarqué que deux des gardes s'en vont faire un pause, c'est là que nous allons agir....".
Re: Histoire de Shlomite - Tome 1 - Terminé
Chap 13 : L'Evasion
Vers deux heures et quart du matin, alors que le groupe semble dormir à points fermés, les gardes se disent quelques mots et deux d'entre eux se lèvent et sortent. Une fois les deux gardes sortis, Elvior et moi nous levons, Elvior execute un Sarment enracinant un des gardes dans des hautes et puissantes racines invoqués et émergeant véritablement du sol, tandis que je prens Mentalement le controle du second qui, ainsi, et contre sa volonté, égorge, de sa hache, et de maniere silencieuse, son ami emprisonné dans les Sarments. Elenith a eu le temps d'ouvrir la porte grâce à la technique du Crochetage. Je fais venir le garde mentalement controlé dans la prison, nous sortons, et fermons à clé la porte de la prison et emprisonnons ainsi le garde dans sa propre prison.
C'est alors qu'Obi nous nous préviens en froncant les sourcil de l'arrvivée des deux autres gardes. Nous nous mettons alors face aux murs, de telle sorte que l'ennemi ne nous voit pas.
Les deux Orcs entrent, Yucie et Radasse Chargent les deux ennemis qui n'ont pas le temps de dire un mot et se retrouvent assomés. Elvior grâce à sa puissante masse corporelle souleve un Orc, Radasse et Yucie soulevent le second, et emmenent les deux Orcs à la prison, ou l'Orc qui y était emprisonnée a été préalablement enraciné par le Sarment d'Elvior. Elenith réouvre la porte et on y entasse les corps temporairement inanimés avant de refermer la porte et de partir. Nous prenons alors nos armes qui étaient restées jusque là posées sur une table de la prison.
L'opération et a été executée en silence et avec succés. Le meurtre de l'Orc était nécéssaire au plan. Les autres ont été épargnés afin de limiter la casse en cas d'avortage de la mission.
Orgrimmar, tout comme Ironforge, n'est pas calme, même la nuit, et des gens sont dehors, les tavernes sont ouvertes et les ventes aux encheres battent leurs plein.
Nous nous faufilons en silence derriere les maisons, avancant tout doucement, nous cachant à chaque instant. Obi nous chuchote à tout moment la prochaine direction: "à droite", "à gauche", "derriere la maison", "derriere les tonneaux" ou "en arriere toute! danger!"...
Nous nous dirigeons vers la sortie de secour et non l'entrée pricipale, trop dangereux. Nous passons ainsi la Vallée de la Sagesse et celle de l'Esprit, enfin on arrive à la sortie.
C'est là qu'on entend derrière nous une voix forte, puissante presque tonitruante: "Hun, hun... Alors? On essaie de s'échapper de ma cité? Trés bien tentée, mais votre entreprise a echouée, et vous n'allez pas tarder à regagner votre cellule!".
Le groupe s'arrète, plus personne n'ose bouger ni même respirer.
Je sens mon ventre se serrer. Est-ce lui? Est-ce celui auquelle je pense? est-ce le puissant et redouté chef d'Orgrimmar et de la Horde?
Je me retourne, je ne m'étais pas trompée, se tient devant nous Thrall, un rictus aux lèvres et monté sur son loup royale et accompagné par cinq grand Orcs.
Obi chuchote: "Par Bronzebeard, ca sent le roussi, je pense qu'il vaudrait mieux FUIR!".
En l'espace d'une seconde nous nous retournons et courons.
Thrall derriere, toujours un sourire au lèvres, ne tentent rien, que se passe t-il?
Je comprend avec horreur tout de suite: devant nous se dresse, entourée de sa garde rapprochée composée de Réprouvés, la puissante Dame Noir, Sylvannas Windrunner, la Reine des Réprouvés, avancant tranquillement, comme si nous n'étions pas là. Inutile de dire que les gardes Réprouvés nous ont déjà encerclés et privés de toute chance de contre-attaque ou de fuite.
"Vous vous demandez sans doute ce que nous faisons là Reine Sylvannas et moi devant la sortie de secour à trois heurs du matin, demanda Thrall. Vous avez surpris une réunion secrète. Vous allez regagner votre prison, vous serez convoqués demain, je tiens à vous voir", puis, plus courtoisement et s'adressant à Sylvannas en langue Orc: "Venez ma chère, nous serions mieux à l'interieur pour discuter, Cairne Bloodhoof nous attend".
Des gardes Orcs nous escortent alors jusqu'à notre prison, libérant les gardes que nous avions emprisonnés, nous mettes à leurs places, puis jettent un oeuil à l'Orc assassiné, et, sans nous accorder un regard, sortent. A leurs place entrent huit Taurens, qui semblent être de toutes les classes possible, ils paraissent tous puissant et font, au vu de leurs allures et de leurs armes, partis de troupes d'élite. Ce n'est donc évidement pas possible de tenter une évasion...
Il n'y a plus qu'à attendre demain...
Aprés avoir longuement discuter sur les prognostiques de scénarios possible sur la suite des évenements, et vu que selon Obi, "il n'y a rien d'autre à faire", les parties de Ratchet reprennent de plus belle.
Ainsi Thrall veux nous voir... C'etait donc lui qui a orchestré l'attaque du bateau Gobelin, reste à savoir pourquoi. Est-ce que ça a un lien avec la réunion secrète entre les trois chef de la Hordes? Je ne crois pas.
Pendant que nous jouons aux cartes, deux femmes Trolls, l'air blasé, respirant en soupirant, et, tout en discutant, selon Elenith, des derniers potins, arrivent et enlèvent le corps mort de l'Orc assassiné, puis nettoient le sol enlevant le sang, et enfin partent, ne nous adressant aucun regard, comme si nous n'existions pas, ou comme si nous étions pour elle aussi important qu'un lapin dans la foret d'Ashenvale.
Les Taurens ne font pas attention à nous et discutent bruyament. Mais je sens bien que chacun d'entre eux, à tour de rôle tient un oeuil sur nous.
Vers quatre heures et demi du matin, enfin, nous allons nous coucher. Peine perdu, je n'arrive à dormir qu'à partir de cinq heures, j'ai l'esprit trop tourmenté par la tournure des évenement de cette petite soirée, je les repasse en boucle, et je n'arrive pas à en imaginer la suite.
Vers onze heures du matin, je suis réveillée par le bruit de la porte qui s'ouvre, un des Taurens nous apportent le repas, évidement, du Kodo. Je commence à aimer la chaire tendre de cette espece de rhinoceros géant.
Aprés le repas, et au grand desespoir d'Elvior, Radasse nous plume une fois de plus au Ratchet, et vers deux heures, deux guerrieres Orcs arrivent dans la prison pour nous amener dans la Vallée de l'Honneur.
Aprés avoir été libérés, nous sommes donc escortés par les huit Taurens et les deux femmes Orcs dans l'antre du puissant chef de la Horde: Thrall....
Vers deux heures et quart du matin, alors que le groupe semble dormir à points fermés, les gardes se disent quelques mots et deux d'entre eux se lèvent et sortent. Une fois les deux gardes sortis, Elvior et moi nous levons, Elvior execute un Sarment enracinant un des gardes dans des hautes et puissantes racines invoqués et émergeant véritablement du sol, tandis que je prens Mentalement le controle du second qui, ainsi, et contre sa volonté, égorge, de sa hache, et de maniere silencieuse, son ami emprisonné dans les Sarments. Elenith a eu le temps d'ouvrir la porte grâce à la technique du Crochetage. Je fais venir le garde mentalement controlé dans la prison, nous sortons, et fermons à clé la porte de la prison et emprisonnons ainsi le garde dans sa propre prison.
C'est alors qu'Obi nous nous préviens en froncant les sourcil de l'arrvivée des deux autres gardes. Nous nous mettons alors face aux murs, de telle sorte que l'ennemi ne nous voit pas.
Les deux Orcs entrent, Yucie et Radasse Chargent les deux ennemis qui n'ont pas le temps de dire un mot et se retrouvent assomés. Elvior grâce à sa puissante masse corporelle souleve un Orc, Radasse et Yucie soulevent le second, et emmenent les deux Orcs à la prison, ou l'Orc qui y était emprisonnée a été préalablement enraciné par le Sarment d'Elvior. Elenith réouvre la porte et on y entasse les corps temporairement inanimés avant de refermer la porte et de partir. Nous prenons alors nos armes qui étaient restées jusque là posées sur une table de la prison.
L'opération et a été executée en silence et avec succés. Le meurtre de l'Orc était nécéssaire au plan. Les autres ont été épargnés afin de limiter la casse en cas d'avortage de la mission.
Orgrimmar, tout comme Ironforge, n'est pas calme, même la nuit, et des gens sont dehors, les tavernes sont ouvertes et les ventes aux encheres battent leurs plein.
Nous nous faufilons en silence derriere les maisons, avancant tout doucement, nous cachant à chaque instant. Obi nous chuchote à tout moment la prochaine direction: "à droite", "à gauche", "derriere la maison", "derriere les tonneaux" ou "en arriere toute! danger!"...
Nous nous dirigeons vers la sortie de secour et non l'entrée pricipale, trop dangereux. Nous passons ainsi la Vallée de la Sagesse et celle de l'Esprit, enfin on arrive à la sortie.
C'est là qu'on entend derrière nous une voix forte, puissante presque tonitruante: "Hun, hun... Alors? On essaie de s'échapper de ma cité? Trés bien tentée, mais votre entreprise a echouée, et vous n'allez pas tarder à regagner votre cellule!".
Le groupe s'arrète, plus personne n'ose bouger ni même respirer.
Je sens mon ventre se serrer. Est-ce lui? Est-ce celui auquelle je pense? est-ce le puissant et redouté chef d'Orgrimmar et de la Horde?
Je me retourne, je ne m'étais pas trompée, se tient devant nous Thrall, un rictus aux lèvres et monté sur son loup royale et accompagné par cinq grand Orcs.
Obi chuchote: "Par Bronzebeard, ca sent le roussi, je pense qu'il vaudrait mieux FUIR!".
En l'espace d'une seconde nous nous retournons et courons.
Thrall derriere, toujours un sourire au lèvres, ne tentent rien, que se passe t-il?
Je comprend avec horreur tout de suite: devant nous se dresse, entourée de sa garde rapprochée composée de Réprouvés, la puissante Dame Noir, Sylvannas Windrunner, la Reine des Réprouvés, avancant tranquillement, comme si nous n'étions pas là. Inutile de dire que les gardes Réprouvés nous ont déjà encerclés et privés de toute chance de contre-attaque ou de fuite.
"Vous vous demandez sans doute ce que nous faisons là Reine Sylvannas et moi devant la sortie de secour à trois heurs du matin, demanda Thrall. Vous avez surpris une réunion secrète. Vous allez regagner votre prison, vous serez convoqués demain, je tiens à vous voir", puis, plus courtoisement et s'adressant à Sylvannas en langue Orc: "Venez ma chère, nous serions mieux à l'interieur pour discuter, Cairne Bloodhoof nous attend".
Des gardes Orcs nous escortent alors jusqu'à notre prison, libérant les gardes que nous avions emprisonnés, nous mettes à leurs places, puis jettent un oeuil à l'Orc assassiné, et, sans nous accorder un regard, sortent. A leurs place entrent huit Taurens, qui semblent être de toutes les classes possible, ils paraissent tous puissant et font, au vu de leurs allures et de leurs armes, partis de troupes d'élite. Ce n'est donc évidement pas possible de tenter une évasion...
Il n'y a plus qu'à attendre demain...
Aprés avoir longuement discuter sur les prognostiques de scénarios possible sur la suite des évenements, et vu que selon Obi, "il n'y a rien d'autre à faire", les parties de Ratchet reprennent de plus belle.
Ainsi Thrall veux nous voir... C'etait donc lui qui a orchestré l'attaque du bateau Gobelin, reste à savoir pourquoi. Est-ce que ça a un lien avec la réunion secrète entre les trois chef de la Hordes? Je ne crois pas.
Pendant que nous jouons aux cartes, deux femmes Trolls, l'air blasé, respirant en soupirant, et, tout en discutant, selon Elenith, des derniers potins, arrivent et enlèvent le corps mort de l'Orc assassiné, puis nettoient le sol enlevant le sang, et enfin partent, ne nous adressant aucun regard, comme si nous n'existions pas, ou comme si nous étions pour elle aussi important qu'un lapin dans la foret d'Ashenvale.
Les Taurens ne font pas attention à nous et discutent bruyament. Mais je sens bien que chacun d'entre eux, à tour de rôle tient un oeuil sur nous.
Vers quatre heures et demi du matin, enfin, nous allons nous coucher. Peine perdu, je n'arrive à dormir qu'à partir de cinq heures, j'ai l'esprit trop tourmenté par la tournure des évenement de cette petite soirée, je les repasse en boucle, et je n'arrive pas à en imaginer la suite.
Vers onze heures du matin, je suis réveillée par le bruit de la porte qui s'ouvre, un des Taurens nous apportent le repas, évidement, du Kodo. Je commence à aimer la chaire tendre de cette espece de rhinoceros géant.
Aprés le repas, et au grand desespoir d'Elvior, Radasse nous plume une fois de plus au Ratchet, et vers deux heures, deux guerrieres Orcs arrivent dans la prison pour nous amener dans la Vallée de l'Honneur.
Aprés avoir été libérés, nous sommes donc escortés par les huit Taurens et les deux femmes Orcs dans l'antre du puissant chef de la Horde: Thrall....
Re: Histoire de Shlomite - Tome 1 - Terminé
Chap 14 : Le Tribunal
Nous pénétrons dans l'antre de Thrall. Notre arrivée provoque un silence dans la salle, toutes discussions s'éteint.
La salle est assez vaste, au fond se tient Thrall, à sa droite la Reine Sylvannas Windrunner, à sa gauche le puissant Tauren Cairne Bloodhoof regnant sur la cité de Thunder Bluff, capitale des Taurens.
Thrall nous demande d'approcher, nous opérons, puis, à moins de trois metres de lui, nous nous agenouillons.
"Bien, dit Thrall, veuillez à présent vous lever", et, aprés que nous nous sommes relevés, il continut: "Vous vous demandez sans doute ce que vous faites içi, vous vous demandez pourquoi mes troupes ont attaquées le bateau Gobelin, alors que c'est un bateau neutre, sachez déjà que j'ai réglé le probleme du bateau, je me suis moi-meme excusé aprés des Gobelins, que vous ne croyez pas que la Horde est une alliance de barbares; mais là n'est pas le sujet. Vous devez-vous posez plein de questions, ce n'est pas à tout le monde que l'on sert du Kodo! vous avez été bien nourri et on vous a laissé tranquille.
Sachez que vous devriez être plus discret... Oui, vous avez a été surpris a discuter de vos affaires". Trall désigne un Troll à longues défenses, habillé d'une longue Robe de Sorcier: "oui, mon fidèle conseiller Angelwing , alors qu'il espionnait en sirotant tranquilement son Lait de Poule, a surprit votre conversation.. En effet, ce n'est pas trés malin de discuter en pleine auberge de Booty Bay... Immediatement, aprés votre départ, Angelwing s'est téléporté à Orgrimmar pour me prévenir. Et la suite vous la connaissez".
Il fait une pause, puis reprend: "Mais pourquoi vous ai-je tendu cette 'embuscade'? Avouez que cette question vous harcele... La raison est simple, mais, en même temps, elle montre votre tendre naiveté. Vous avez oublié que la puissant Horde contient dans son alliance les Réprouvés dont voici la représentante et la Reine". Il désigne Syvannas de sa main droite.
Celle-ci prend alors la parole, des yeux noir rivés sur Elenith: "Jamais je n'admettrai que mon peuple se disloque, comment oses-tu frèle créature fuir et rejeter le peuple qui t'a receuilli lorsque tu étais seul et que le monde te rejetait, comment pourra-tu demain te regarder devant une glace? Qui accepterai comme membre d'un peuple ou comme fils un traître qui renie ceux qui l'ont accueillit? Nous sommes des damnés et nous le resterons. C'est gràce à moi que tu n'es plus aujourd'hui sous l'emprise d'Arthas, tu m'appartiens, Réprouvé, et par la peste, je te maudis!". Pour clore la discussion, elle nous fusille du regard d'un air imperialement, et magnifiquement dédaigneux.
Thrall reprend "Jusqu'à ce matin, vous étiez nos 'hôtes contraints', mais maintenant, vous êtes nos prisonnier". Toute le peu de sympathie que le cef Orc semblait nous manifester n'était plus, il nous observait à présent d'un air sévere et hargneux. "Comment, alors que vous étiez bien traités, comment avez-vous put nous et me défier en tentant une évasion au départ témeraire mais qui s'est révelé minable? Et pire encore, vous avez assassiné un des notres, et ça, je ne le permetrerai pas.
J'ai bien envie de tous vous tuer à mon tour, d'ailleurs je ne sais pas ce qui me retient d'ailleurs de..."
Mais bien heureusement pour nous, il est interrompu par la puissante voix rugueuse de Bloodhoof: "Thrall, je te rapelle que nous avons des lois, et même le meurtre mérite un jugement, ils seront jugés. Quant à vous, il nous regardait à présent, ne vous croyez pas sortis d'affaire, ce que j'ai fait n'est pas pour vous aidez, mais, dit-il à l'intenion de Thrall, si même les chefs ne respectent pas l'ordre, qui le fera?".
Cinq longues et pesantes secondes passerent, enfin, Thrall reprend: "Tu as raison Cairne, je me suis emporté. Qu'il en soit ainsi. Que le chef d'entre-vous s'avance et me plaide votre défense".
Les cinq autres reculent, je ne peux empecher un rictus de se former sur mes lèvres: il semble que je soit désignée d'office. Je m'avance.
J'ouvre la bouche pour commencer à parler, mais aucun sons ne parvient à en sortir. Enfin, je prend ma respiration, mon courage à deux mains, et me lance: "Les faits semblent jouer contre nous, mais laisser moi vous conter mon histoire: Tout commenca à Brill, il y a cinq ans, où, comme tous les matins, au chant du coq, dans ma petite maison, je me levais...."
J'evite, durant ma plaidoirie, de regarder Sylvannas, car je sens son regard me fusiller, je sens ses yeux sombres me menacer, mais je continue.
Je leurs raconte ma longue histoire: comment j'ai convaincue Elenith de nous rejoindre, pourquoi j'ai fait tout ça, au nom de quoi j'ai encourue mille dangers, que l'on pensait que notre seul fin dans les prisons d'Orgrimmar était la mort, que le seul moyen de l'évasion était le meurtre d'un des gardes, que notre but n'était pas de tuer mais de survivre, que toute cette histoire était une lutte pour vivre, car une vie de Réprouvé, un vie sans sentiments n'est pas une vie, que je voulais que mon fils découvre les merveilles de la vie, merveilles qui sont refusés aux Réprouvés. Je ne veux pas qu'Elenith vive d'une vie de damnés, d'etre une personne dont les membres sont déchiquetés, dont le visage même traduit la souffrance et les malheurs.
Je termine ma défense par "Je veux lui faire oublier ce que le fléau lui a fait subir et son existence même, je veux lui permettre de retrouver ce que le fléau lui a enlevé, ce que le plus grand ennemi de l'humanité et du monde lui a retiré dans son jeune age".
"Voila qui est parlé" répond Thrall. Il n'avait plus de hargne dans son visage, mais il n'y avait pas non plus de sympathie. "Je comprend à présent ce que vous vouliez. Mais vous comprendrez également que je ne peux pas laisser le meurte que vous avez lachement commis impunis. Une sentence sera délivré demain. En attendant, vous allez être reconduit à votre prison. Et bien évidement, si vous retenter une fuite, il n'y aura pas de jugements.".
Des gardes nous entourent alors et nous escortent en prison, mais nous sommes aussi escortés par l'habituelle foule, ainsi, j'ai alors la pathétique impression d'etre une star qu'on envoie en prison.
Une fois arrivée personne ne dit mot, chacun s'affale sur son lit.
Une heure plus tard, les Kodos arrivent. Chacun mangent, et à la fin du repas, Elvior sort machinalement les cartes. Et comme d'habitude, Radasse empoche tout. Les discussions reprennent, le sujet est le résultat du jury. Est-ce la prison à vie? je ne crois pas, la prison à peine determiné? probable, des travaux forcés? pourquoi pas? Les théories durent jusqu'à deux heures du matin, où, épuisé, le groupe sombre dans le sommeil.
Le lendemain, il doit être onze du matin: "levez-vous, grogne un garde, le chef vous attend"...
Nous pénétrons dans l'antre de Thrall. Notre arrivée provoque un silence dans la salle, toutes discussions s'éteint.
La salle est assez vaste, au fond se tient Thrall, à sa droite la Reine Sylvannas Windrunner, à sa gauche le puissant Tauren Cairne Bloodhoof regnant sur la cité de Thunder Bluff, capitale des Taurens.
Thrall nous demande d'approcher, nous opérons, puis, à moins de trois metres de lui, nous nous agenouillons.
"Bien, dit Thrall, veuillez à présent vous lever", et, aprés que nous nous sommes relevés, il continut: "Vous vous demandez sans doute ce que vous faites içi, vous vous demandez pourquoi mes troupes ont attaquées le bateau Gobelin, alors que c'est un bateau neutre, sachez déjà que j'ai réglé le probleme du bateau, je me suis moi-meme excusé aprés des Gobelins, que vous ne croyez pas que la Horde est une alliance de barbares; mais là n'est pas le sujet. Vous devez-vous posez plein de questions, ce n'est pas à tout le monde que l'on sert du Kodo! vous avez été bien nourri et on vous a laissé tranquille.
Sachez que vous devriez être plus discret... Oui, vous avez a été surpris a discuter de vos affaires". Trall désigne un Troll à longues défenses, habillé d'une longue Robe de Sorcier: "oui, mon fidèle conseiller Angelwing , alors qu'il espionnait en sirotant tranquilement son Lait de Poule, a surprit votre conversation.. En effet, ce n'est pas trés malin de discuter en pleine auberge de Booty Bay... Immediatement, aprés votre départ, Angelwing s'est téléporté à Orgrimmar pour me prévenir. Et la suite vous la connaissez".
Il fait une pause, puis reprend: "Mais pourquoi vous ai-je tendu cette 'embuscade'? Avouez que cette question vous harcele... La raison est simple, mais, en même temps, elle montre votre tendre naiveté. Vous avez oublié que la puissant Horde contient dans son alliance les Réprouvés dont voici la représentante et la Reine". Il désigne Syvannas de sa main droite.
Celle-ci prend alors la parole, des yeux noir rivés sur Elenith: "Jamais je n'admettrai que mon peuple se disloque, comment oses-tu frèle créature fuir et rejeter le peuple qui t'a receuilli lorsque tu étais seul et que le monde te rejetait, comment pourra-tu demain te regarder devant une glace? Qui accepterai comme membre d'un peuple ou comme fils un traître qui renie ceux qui l'ont accueillit? Nous sommes des damnés et nous le resterons. C'est gràce à moi que tu n'es plus aujourd'hui sous l'emprise d'Arthas, tu m'appartiens, Réprouvé, et par la peste, je te maudis!". Pour clore la discussion, elle nous fusille du regard d'un air imperialement, et magnifiquement dédaigneux.
Thrall reprend "Jusqu'à ce matin, vous étiez nos 'hôtes contraints', mais maintenant, vous êtes nos prisonnier". Toute le peu de sympathie que le cef Orc semblait nous manifester n'était plus, il nous observait à présent d'un air sévere et hargneux. "Comment, alors que vous étiez bien traités, comment avez-vous put nous et me défier en tentant une évasion au départ témeraire mais qui s'est révelé minable? Et pire encore, vous avez assassiné un des notres, et ça, je ne le permetrerai pas.
J'ai bien envie de tous vous tuer à mon tour, d'ailleurs je ne sais pas ce qui me retient d'ailleurs de..."
Mais bien heureusement pour nous, il est interrompu par la puissante voix rugueuse de Bloodhoof: "Thrall, je te rapelle que nous avons des lois, et même le meurtre mérite un jugement, ils seront jugés. Quant à vous, il nous regardait à présent, ne vous croyez pas sortis d'affaire, ce que j'ai fait n'est pas pour vous aidez, mais, dit-il à l'intenion de Thrall, si même les chefs ne respectent pas l'ordre, qui le fera?".
Cinq longues et pesantes secondes passerent, enfin, Thrall reprend: "Tu as raison Cairne, je me suis emporté. Qu'il en soit ainsi. Que le chef d'entre-vous s'avance et me plaide votre défense".
Les cinq autres reculent, je ne peux empecher un rictus de se former sur mes lèvres: il semble que je soit désignée d'office. Je m'avance.
J'ouvre la bouche pour commencer à parler, mais aucun sons ne parvient à en sortir. Enfin, je prend ma respiration, mon courage à deux mains, et me lance: "Les faits semblent jouer contre nous, mais laisser moi vous conter mon histoire: Tout commenca à Brill, il y a cinq ans, où, comme tous les matins, au chant du coq, dans ma petite maison, je me levais...."
J'evite, durant ma plaidoirie, de regarder Sylvannas, car je sens son regard me fusiller, je sens ses yeux sombres me menacer, mais je continue.
Je leurs raconte ma longue histoire: comment j'ai convaincue Elenith de nous rejoindre, pourquoi j'ai fait tout ça, au nom de quoi j'ai encourue mille dangers, que l'on pensait que notre seul fin dans les prisons d'Orgrimmar était la mort, que le seul moyen de l'évasion était le meurtre d'un des gardes, que notre but n'était pas de tuer mais de survivre, que toute cette histoire était une lutte pour vivre, car une vie de Réprouvé, un vie sans sentiments n'est pas une vie, que je voulais que mon fils découvre les merveilles de la vie, merveilles qui sont refusés aux Réprouvés. Je ne veux pas qu'Elenith vive d'une vie de damnés, d'etre une personne dont les membres sont déchiquetés, dont le visage même traduit la souffrance et les malheurs.
Je termine ma défense par "Je veux lui faire oublier ce que le fléau lui a fait subir et son existence même, je veux lui permettre de retrouver ce que le fléau lui a enlevé, ce que le plus grand ennemi de l'humanité et du monde lui a retiré dans son jeune age".
"Voila qui est parlé" répond Thrall. Il n'avait plus de hargne dans son visage, mais il n'y avait pas non plus de sympathie. "Je comprend à présent ce que vous vouliez. Mais vous comprendrez également que je ne peux pas laisser le meurte que vous avez lachement commis impunis. Une sentence sera délivré demain. En attendant, vous allez être reconduit à votre prison. Et bien évidement, si vous retenter une fuite, il n'y aura pas de jugements.".
Des gardes nous entourent alors et nous escortent en prison, mais nous sommes aussi escortés par l'habituelle foule, ainsi, j'ai alors la pathétique impression d'etre une star qu'on envoie en prison.
Une fois arrivée personne ne dit mot, chacun s'affale sur son lit.
Une heure plus tard, les Kodos arrivent. Chacun mangent, et à la fin du repas, Elvior sort machinalement les cartes. Et comme d'habitude, Radasse empoche tout. Les discussions reprennent, le sujet est le résultat du jury. Est-ce la prison à vie? je ne crois pas, la prison à peine determiné? probable, des travaux forcés? pourquoi pas? Les théories durent jusqu'à deux heures du matin, où, épuisé, le groupe sombre dans le sommeil.
Le lendemain, il doit être onze du matin: "levez-vous, grogne un garde, le chef vous attend"...
Re: Histoire de Shlomite - Tome 1 - Terminé
Chap 15 : Le Jugement
C'est le même déroulement qu'hier: notre arrivée chez Thrall, les trois Chef de la Horde aux memes endroits et enfin, les conventions de présentation.
Une fois ces détails accomplis, le puissant chef des Orcs prend la parole: "Nous avons longtemps discutés sur votre cas. Et la discussion était animée, dit-il en jetant un oeuil à Sylvannas qui ne se sentait pas concernée, votre groupe semble soudée, bien que les deux guerrieres ne semblaient pas à leurs arrivée au courant de l'affaire. Aussi, mon verdict s'appliquera à chacun de vous. Nous avons décidés de vous soumettre un choix. Le premier: six ans dans nos geoles, j'avoue que ce n'est pas trés agréable, et c'est pour ça que je vous propose une autre alternative".
Sans nous regarder, les yeux perdus dans le vide et d'une voix monotone, Sylvannas prend la parole: "notre plus grand ennemi, le Fléau, est de retour. Arthas a envoyé la nécropole dite de Naxxramas au dessus des Maleterres, elle est le siège de l’un de ses plus puissants officiers : la terrible liche Kel’Thuzad. Prés de mon royaume, l'aube s'avere menacante. Mais, bien que Naxxramas soit la plus puissante des Nécropoles, plusieurs autres, mineurs, ont été percus un peu partout dans le monde. La situation est grave. C'est pour cela que je me suis déplacée.". Elle se tait.
Thrall reprend: "L'autre alternative est de nous aider à défendre Orgrimmar contre cette menace, la plupart des puissants guerriers de la Horde ayant été envoyés aux Maletterres afin d'aider l'organisation principale contre le fléau: l'Aube d'Argent, donc la défense de la ville reste quelque peu défaillante, votre aide serait un plus. De ces deux alternatives, laquelle choisissez-vous? Veuillez débattre entre vous, je veux la réponse dans deux minutes.".
Je regarde autour de moi, tout le groupe m'observe, certains ont un rictus traduisant l'évidence de la réponse. C'est bien ce que je pensais. Je m'avance et dis: "Au nom du groupe, je prend la seconde alternative.". Je me recule.
Thrall souris: "J'en étais sûre. Trés bien, Vous partirez cet aprés-midi accompagné d'Angelwing et d'Hellena, mes conseillers. Vous vous rendrez au Drag cette apré-midi où nous vous rendrons vos arme, d'içi là, vous êtes libre de circuler dans Orgrimmar.". Puis, le visage menacant et hargneux, et en haussant progressivement la voix, il ajouta: "Mais, si, par malheur, j'apprend que vous avez tenter de vous échapper, je peux vous dire, au nom de la Horde, que vous serez traqués, puis assassinés.". Puis, d'une vois plus calme, presque sereine, et souriant, il conclut: "vous pouvez disposer.".
Les gardes s'approche de nous et nous escortent dehors.
Incroyable! Nous sommes libres dans Orgrimmar! Inconcevable, tout le groupe en reste bouche bée: "Par la barbe de Bronzebeard, s'écria Obi, qui aurait crù qu'un fils d'Ironforge puisse circuler librement à Orgrimmar!". "Bon, dit Radasse en dévisageant un Troll endormis sur un hamac, et si nous visitions cette endroit si étrange.". Et c'est ainsi que nous avaons passé le début de l'aprés midi à flaner dans les rues animées de la capitale, avant de s'arreter pour manger dans une auberge. Nous commandons, par le biais d'Elenith, et à la grande surprise du tavernier Tauren les mains posés sur la table, une serviette dans sa main droite, de la Viande de Kodos grillée à point. Traditionnellement, comme à toute fin de repas, le Ratchet reprend son cour. Au cour de la partie, Elvior suit Radasse, croyant ce dernier bluffait, mais il n'en était rien...
La partie est interrompue: "oh, oh, oh..., fait une voix féminine, le Ratchet... J'ignorais que l'Alliance connaissait ce jeu... Mais je remarque qu'elle est composée de minable débutants!".
Le groupe se redresse et cherche l'auteur de ce défi. Il finit par le trouver, il s'agit d'une Orcque installée au comptoir, le teint vert, deux incisives sortant de sa bouche, mise à part une unique et épaisse queue de cheval noir de jais, l'Orque est chauve, elle tient un verre de téquila à la main. Elle est habillée d'une Robe de Pestecoeur jaune et sombre à la fois. C'est une démoniste.
Radasse prend la parole et dit d'une voix assez forte pour qu'elle entende, mais sans la regarder: "Peut-être pourrais-tu nous montrer les pouvoirs de la Horde aux Ratchet, car au combat, l'Alliance ne perd jamais à Ratchet!".
La démoniste s'avance, un rictus aux lèvres: "Hun hun... Quel manque de finesse... Quel jeux de mots minables... Je vais quand même vous faire l'honneur de vous preter de l'attention et vais relever ce défi.". Et elle s'approche de la table, s'assied. La partie commence. Je suis vite écartée par l'empleur que prennent les choses. Peu à peu, puis rapidement, le montant des gains s'éleve. Tour à tour, Elenith, Obi et Yucie se couchent.
La tension monte. C'est alors que la démoniste prend de cour les survivants Elvior et Radasse en mettant de ses deux mains, un rictus aux lèvres, tout son tapis, et l'annonce: "Tapis!". Radasse regarde avec des yeux rond, tour à tour, le total des gains, le sourire sadique que l'Orque lui adresse, Elvior absorbé par son jeu, et son propre jeu. Il avait bluffé. Il n'a que deux pairs. Il se couche d'un air las.
L'orque acquiesce, puis renvoie son sourire sadique en direction d'Elvior. Celui-ci ne semble pas du tout géné, et ne semble même pas s'en apercevoir. Il reste concentré, sa main gauche manipulant distraitement ses épluchures. Une longue minute passe. L'orque n'a pas bougée. Toujours ce sourire. Elvior commence à triturer ses épluchures de cacahuètes de plus en plus vite, puis regarde la démoniste droit dans les yeux, celle-ci accentue son sourire démoniaque. Je sens Elvior bouillir interieurement. Puis, enfin, il jette ses cartes sur la table: "Et puis merde!".
L'orque, sans s'arreter de sourire, prend le paquet ce cartes et y met les siennes et en prenant soin de bien les mélanger, prend toutes les épluchures, se léve, son sourire se tranforme en rictus, elle se retourne, puis s'en va.
-Oh la garce, dit Yucie, elle nous as tous bluffée, j'en suis sure... Mais quelle tension!
-Ouaip, répond Elvior, elle sait y faire. Il est peut-être temps, à présent d'aller prendre nos armes.", en effet, l'heure est venus.
Nous nous dirigeons vers le Drag. Quelle surprise d'y voir à l'interieur l'Orque qui nous a alléger de nos épluchures!. Celle-ci semble visiblement nous attendre, son même sourire scotchée sur ses lèvres: "Tiens, tiens, mais c'est ce fier groupe du dimanche! Je me présente, je suis Hellena, conseillere de Thrall, j'ai, avec Angelwing que vous connaissez certainement, la même mission que vous. Voici vos armes, prenez-les et dépechez-vous de vous préparez, Angelwing nous attend à l'entrée d'Orgrimmar.".
Nous préparons, et accompagnons Hellena. Enfin, à l'entrée se trouve la dénommée Angelwing, la Troll qui nous a dénoncée auprés de Thrall. Celle-ci nous adresse un sourire de bienvenue que seul Hellena lui renvoie.
"Sympa", marmonna t-elle, puis, d'une vois plus forte: "venez, cest par là", elle monta sur son Raptor Bleu Rapide. Les sauvages raptors de Kalimdor ont été domestiqués par les trolls Darkspear dès leur arrivée sur le continent. Les trolls considèrent les raptors comme la monture la plus appropriée pour la chasse. Un raptor apprivoisé est une bête effroyable, car un troll doué peut canaliser la sauvagerie reptilienne de sa monture selon sa volonté.
L'ensemble du groupe prend sa monture. Radasse et Yucie ont des Chevaux Palefrois Rapide, Elvior monte un Sabre-tempête rapide, et Hellena, un Nightmare.
Il était une fois, dans les plaines lointaines de Desolace, une race unique de chevaux trop fiers pour supporter des cavaliers. C’est principalement cette fierté exacerbée qui amena les anciens du Conseil des Ombres à lier ces destriers majestueux à leur service par des rituels ténébreux si abominables que seuls les plus dépravés des Démoniste pouvaient les concevoir. Bien qu’ils aient conservé leur imposante stature, ces destriers recréés ont été corrompus par les énergies infernales, exsudant et soufflant le feu. Alors que leurs yeux brillaient auparavant d’une vie exubérante, ils ne brûlent plus que d’une haine inextinguible pour les Démonistes qui les ont corrompus et parfois d’une étrange langueur quand ils se rappellent leur vie passée, ils portent le nom de Nightmare.
Hellena prend la tête du groupe, Angelwing est le dernier.
On ne parcoure pas un long chemin, car rapidement se dessine au ciel une nécropole voguante, verte et grise, son sceau semble être un tête de mort, elle déverse un espèce de liquide verdàtre sur le sol. Non loin de là, un ensemble de morts vivants squellettes, de corps décharnés et d'esprits à la couleur bleue pàle erre...
C'est le même déroulement qu'hier: notre arrivée chez Thrall, les trois Chef de la Horde aux memes endroits et enfin, les conventions de présentation.
Une fois ces détails accomplis, le puissant chef des Orcs prend la parole: "Nous avons longtemps discutés sur votre cas. Et la discussion était animée, dit-il en jetant un oeuil à Sylvannas qui ne se sentait pas concernée, votre groupe semble soudée, bien que les deux guerrieres ne semblaient pas à leurs arrivée au courant de l'affaire. Aussi, mon verdict s'appliquera à chacun de vous. Nous avons décidés de vous soumettre un choix. Le premier: six ans dans nos geoles, j'avoue que ce n'est pas trés agréable, et c'est pour ça que je vous propose une autre alternative".
Sans nous regarder, les yeux perdus dans le vide et d'une voix monotone, Sylvannas prend la parole: "notre plus grand ennemi, le Fléau, est de retour. Arthas a envoyé la nécropole dite de Naxxramas au dessus des Maleterres, elle est le siège de l’un de ses plus puissants officiers : la terrible liche Kel’Thuzad. Prés de mon royaume, l'aube s'avere menacante. Mais, bien que Naxxramas soit la plus puissante des Nécropoles, plusieurs autres, mineurs, ont été percus un peu partout dans le monde. La situation est grave. C'est pour cela que je me suis déplacée.". Elle se tait.
Thrall reprend: "L'autre alternative est de nous aider à défendre Orgrimmar contre cette menace, la plupart des puissants guerriers de la Horde ayant été envoyés aux Maletterres afin d'aider l'organisation principale contre le fléau: l'Aube d'Argent, donc la défense de la ville reste quelque peu défaillante, votre aide serait un plus. De ces deux alternatives, laquelle choisissez-vous? Veuillez débattre entre vous, je veux la réponse dans deux minutes.".
Je regarde autour de moi, tout le groupe m'observe, certains ont un rictus traduisant l'évidence de la réponse. C'est bien ce que je pensais. Je m'avance et dis: "Au nom du groupe, je prend la seconde alternative.". Je me recule.
Thrall souris: "J'en étais sûre. Trés bien, Vous partirez cet aprés-midi accompagné d'Angelwing et d'Hellena, mes conseillers. Vous vous rendrez au Drag cette apré-midi où nous vous rendrons vos arme, d'içi là, vous êtes libre de circuler dans Orgrimmar.". Puis, le visage menacant et hargneux, et en haussant progressivement la voix, il ajouta: "Mais, si, par malheur, j'apprend que vous avez tenter de vous échapper, je peux vous dire, au nom de la Horde, que vous serez traqués, puis assassinés.". Puis, d'une vois plus calme, presque sereine, et souriant, il conclut: "vous pouvez disposer.".
Les gardes s'approche de nous et nous escortent dehors.
Incroyable! Nous sommes libres dans Orgrimmar! Inconcevable, tout le groupe en reste bouche bée: "Par la barbe de Bronzebeard, s'écria Obi, qui aurait crù qu'un fils d'Ironforge puisse circuler librement à Orgrimmar!". "Bon, dit Radasse en dévisageant un Troll endormis sur un hamac, et si nous visitions cette endroit si étrange.". Et c'est ainsi que nous avaons passé le début de l'aprés midi à flaner dans les rues animées de la capitale, avant de s'arreter pour manger dans une auberge. Nous commandons, par le biais d'Elenith, et à la grande surprise du tavernier Tauren les mains posés sur la table, une serviette dans sa main droite, de la Viande de Kodos grillée à point. Traditionnellement, comme à toute fin de repas, le Ratchet reprend son cour. Au cour de la partie, Elvior suit Radasse, croyant ce dernier bluffait, mais il n'en était rien...
La partie est interrompue: "oh, oh, oh..., fait une voix féminine, le Ratchet... J'ignorais que l'Alliance connaissait ce jeu... Mais je remarque qu'elle est composée de minable débutants!".
Le groupe se redresse et cherche l'auteur de ce défi. Il finit par le trouver, il s'agit d'une Orcque installée au comptoir, le teint vert, deux incisives sortant de sa bouche, mise à part une unique et épaisse queue de cheval noir de jais, l'Orque est chauve, elle tient un verre de téquila à la main. Elle est habillée d'une Robe de Pestecoeur jaune et sombre à la fois. C'est une démoniste.
Radasse prend la parole et dit d'une voix assez forte pour qu'elle entende, mais sans la regarder: "Peut-être pourrais-tu nous montrer les pouvoirs de la Horde aux Ratchet, car au combat, l'Alliance ne perd jamais à Ratchet!".
La démoniste s'avance, un rictus aux lèvres: "Hun hun... Quel manque de finesse... Quel jeux de mots minables... Je vais quand même vous faire l'honneur de vous preter de l'attention et vais relever ce défi.". Et elle s'approche de la table, s'assied. La partie commence. Je suis vite écartée par l'empleur que prennent les choses. Peu à peu, puis rapidement, le montant des gains s'éleve. Tour à tour, Elenith, Obi et Yucie se couchent.
La tension monte. C'est alors que la démoniste prend de cour les survivants Elvior et Radasse en mettant de ses deux mains, un rictus aux lèvres, tout son tapis, et l'annonce: "Tapis!". Radasse regarde avec des yeux rond, tour à tour, le total des gains, le sourire sadique que l'Orque lui adresse, Elvior absorbé par son jeu, et son propre jeu. Il avait bluffé. Il n'a que deux pairs. Il se couche d'un air las.
L'orque acquiesce, puis renvoie son sourire sadique en direction d'Elvior. Celui-ci ne semble pas du tout géné, et ne semble même pas s'en apercevoir. Il reste concentré, sa main gauche manipulant distraitement ses épluchures. Une longue minute passe. L'orque n'a pas bougée. Toujours ce sourire. Elvior commence à triturer ses épluchures de cacahuètes de plus en plus vite, puis regarde la démoniste droit dans les yeux, celle-ci accentue son sourire démoniaque. Je sens Elvior bouillir interieurement. Puis, enfin, il jette ses cartes sur la table: "Et puis merde!".
L'orque, sans s'arreter de sourire, prend le paquet ce cartes et y met les siennes et en prenant soin de bien les mélanger, prend toutes les épluchures, se léve, son sourire se tranforme en rictus, elle se retourne, puis s'en va.
-Oh la garce, dit Yucie, elle nous as tous bluffée, j'en suis sure... Mais quelle tension!
-Ouaip, répond Elvior, elle sait y faire. Il est peut-être temps, à présent d'aller prendre nos armes.", en effet, l'heure est venus.
Nous nous dirigeons vers le Drag. Quelle surprise d'y voir à l'interieur l'Orque qui nous a alléger de nos épluchures!. Celle-ci semble visiblement nous attendre, son même sourire scotchée sur ses lèvres: "Tiens, tiens, mais c'est ce fier groupe du dimanche! Je me présente, je suis Hellena, conseillere de Thrall, j'ai, avec Angelwing que vous connaissez certainement, la même mission que vous. Voici vos armes, prenez-les et dépechez-vous de vous préparez, Angelwing nous attend à l'entrée d'Orgrimmar.".
Nous préparons, et accompagnons Hellena. Enfin, à l'entrée se trouve la dénommée Angelwing, la Troll qui nous a dénoncée auprés de Thrall. Celle-ci nous adresse un sourire de bienvenue que seul Hellena lui renvoie.
"Sympa", marmonna t-elle, puis, d'une vois plus forte: "venez, cest par là", elle monta sur son Raptor Bleu Rapide. Les sauvages raptors de Kalimdor ont été domestiqués par les trolls Darkspear dès leur arrivée sur le continent. Les trolls considèrent les raptors comme la monture la plus appropriée pour la chasse. Un raptor apprivoisé est une bête effroyable, car un troll doué peut canaliser la sauvagerie reptilienne de sa monture selon sa volonté.
L'ensemble du groupe prend sa monture. Radasse et Yucie ont des Chevaux Palefrois Rapide, Elvior monte un Sabre-tempête rapide, et Hellena, un Nightmare.
Il était une fois, dans les plaines lointaines de Desolace, une race unique de chevaux trop fiers pour supporter des cavaliers. C’est principalement cette fierté exacerbée qui amena les anciens du Conseil des Ombres à lier ces destriers majestueux à leur service par des rituels ténébreux si abominables que seuls les plus dépravés des Démoniste pouvaient les concevoir. Bien qu’ils aient conservé leur imposante stature, ces destriers recréés ont été corrompus par les énergies infernales, exsudant et soufflant le feu. Alors que leurs yeux brillaient auparavant d’une vie exubérante, ils ne brûlent plus que d’une haine inextinguible pour les Démonistes qui les ont corrompus et parfois d’une étrange langueur quand ils se rappellent leur vie passée, ils portent le nom de Nightmare.
Hellena prend la tête du groupe, Angelwing est le dernier.
On ne parcoure pas un long chemin, car rapidement se dessine au ciel une nécropole voguante, verte et grise, son sceau semble être un tête de mort, elle déverse un espèce de liquide verdàtre sur le sol. Non loin de là, un ensemble de morts vivants squellettes, de corps décharnés et d'esprits à la couleur bleue pàle erre...
Re: Histoire de Shlomite - Tome 1 - Terminé
Chap 16 : L'ultime Combat
Je met des Boucliers à chacun et améliore leur état de vie, Angelwing quant à lui nous distribue à tous boissons et nourriture invoqués par ses soins. Hellena invoque un Diablotin, une sorte de petit gobelin aux yeux rouges, cruels et démoniaques qui, de par sa présence augmente la vitalité des membres du groupe.
Les créatures décharnées que nous devons combattre ne se sont pas encore rendues compte de notre présence. Elle errent de manière quelconque à l'interieur d'un cercle d'environ six mètres de rayon. Au centre se trouve une sorte d'Ancre non reliée physiquement à la Nécropole voguante au dessus de nos tête. Mais celle-ci envoit régulierement des ondes néfastes représentant des têtes de mort vertes vers l'Ancre. Cela a pour effet l'ajout d'un nouvel arrivant et ennemi dans les rangs des mort-vivants.
Obi désigne de sa marque du chasseur une goule présente sur le périmètre du cercle, puis envoie sa décharge, son poison. Immédiatement, averti de notre présence, un tier des ennemis s'avancent vers nous. Elenith, qui avait préalablement disparu à travers un talentueux camouflage commence à faire danser sa dague sur un rythme éffréné et sur les gorges déployées des ennemis; on ne le voit pas, mais on entend les bruits des lacèrements sur les corps mort-vivants au contact de sa lame meurtière. Puissant et imposant, Elvior, devenu ours saccage tout sur son passage, envoie valser les mort-vivants d'un simple coup de griffe. Radasse et Yucie ne ratent pas une occasion de montrer leurs talents à l'épée. Un voyageur à plus de cinquante mètres aurait pu entendre les coups de fusil d'Obi et ses innombrable jurons: "Par Bronzebeard", "Allez au diable", "Bande de rapaces sans cervelle!", etc. Je soigne tant que je peux, car il faut le dire, les mort-vivants ne sont pas sans défense, ils attaquent aussi, mais leur grande force est leur nombre.
Bientot, et sans s'en être rendu compte, le groupe s'est placé prés de l'Ancre, au centre du cercle. La Nécropole envoie toujours des ennemis.
Mais, au bout d'un moment, le rythme de la Nécropole commence à baisser, je soupconne un mauvais coup. Les mort-vivants sont exteminés au fur et à mesure, et enfin il n'y a plus d'arrivée, mais, au bout de cinq minutes, alors qu'Obi s'écrie en se massant délicatement sa barbe rousse: "Ah! Enfin fini, j'en ai eu au moins quarante!", un long râle venant de la Nécropole se fait entendre, et une énorme tête de mort sort de celle-ci et se dirige vers l'Ancre. Une fois arrivée, une énorme abomination apparait, cet être humanoîde composé de corps morts mutilés mesure au moins dix mètres de haut, à sa main, un énorme gourdin.
Obi pousse alors un cri de rage et tire de son fusil des coups qui, à l'entente des cris de l'abomination sont puissants. L'ennemi envoie alors son gourdin vers Obi de manière si brusque que le brave chasseur, pris au dépourvu et ne s'y attendant pas le recoit de plein fouet en un bruit sourd, il fait un vol plané puis vient s'écraser vingt mètres plus loin. J'ai juste eu le temps de lui appliquer un sort de Rénovation, il est hors de danger, mais j'ai bien peur qu'il ne puisse se relever avant une bonne heure.
L'abomination court alors vers un vieil arbre sans feuille tout en recevant sur son dos les boules de feu envoyées par Angelwing, et les lacérations puissantes d'Elenith qui tourne autour de lui de manière si rapide que je ne suis pas sûre que le géant mort-vivant se soit rendu compte de sa présence. D'ailleurs, il ne semble pas se rendre compte des dégats qui lui sont causé, ni des malédictions qui lui ont été aposées par Hellena. Il est trés résistant.
Arrivé prés de l'arbre, il l'arrache avec facilité, et tente maladroitement de nous toucher de ses puissants coups, mais, il est lent, nous esquivons assez facilement, Radasse et Yucie fondent alors sur lui et le prennent au corps à corps. Lui assénant des coups d'épée, mais, au fur et à mesure, il les projettent, de manière certes moins violente que l'attaque subie par Obi, et les Guerrières se relèvent et reprennent la charge.
Elvior, devenu panthère, le griffe, le mord, de tout cotés, avec vitesse, agilité et ruse.
Je soigne tant que je peux ce petit groupe, j'ai du travail car les coups de l'abomination sont puissants. Mais, enfin, aprés une longue heure de combat, l'abomination s'écroule.
Il semble qu'elle était reliée à la Nécropole car, tout de suite aprés, celle-ci chute sur le sol en un vacarme assourdissant, et prend feu, un feu de couleur et de fumée verdâtre et noirâtre, puis, cinq minutes plus tard, elle devient poussière et s'envole avec le vent puissant de la région aride de Durotar.
C'en est fini de la Nécropole et de la mission, nous pouvons rentrer. Mais, un cri de douleur d'Obi m'informe que celui-ci est mal en point. Que se passe t-il? Il devrait être en pleine forme avec le sort de Rénovation que je lui ai donné. Je ne comprend ce qui se passe. Je cours vers lui, il est à terre recroquevillé, le teint blême, les lèvres verdâtres. Je le sens tout de suite, il perd sa vitalité, je le soigne, je l'empêche de mourrir, mais pas de souffrir, et il semble souffrir beaucoup, car c'est un Nain, et les Nains sont fiers, s'il montre qu'il souffre, c'est que ca doit être terrible. Que se passe t-il? Pourquoi souffre t-il?
Un bref coup d'oeil suffit à Angelwing pour comprendre la situation. Il m'en informe: "Le chasseur souffre d'une puissante malédiction, le gourdin du monstre devait être porteur de celle-ci, si elle n'est trop grande, en tant que mage, je peux la lui retirer". Puis il se met au travail et prononce quelques paroles que je ne comprends pas, tel un chant magique, dans une mélodie somptueuse dont je ne l'aurais jamais cru capable.
Pendant ce temps, tant bien que mal, je tente de soigner Obi, je le maintiens à la vie. Mise à part moi et Angelwing, le reste du groupe fait les cents pas, en silence.
Malgré la mélodie qui aurait pu calmer un ogre en saison des amours, je sens mon ventre se tordre, je suis trés angoissée. Angelwing continue son chant, les yeux fermés, agenouillé face à Obi.
Une demi-heure plus tard, le chant s'arrete, le Mage me regarde, puis regarde Obi et dit ce que je redoutais, que la malédiction est trop puissante, et qu'il ne peut la retirer. Obi souffre trop pour entendre ou comprendre ce qui se passe. Les paroles d'Angelwing me transperce le coeur tel un couteau . Je ne peux le croire. C'est tellement impossible... Pourtant je le soigne! Que dois-je faire?
Angelwing me regarde, et de la manière extremmement solennelle m'annonce qu'il faut que je m'arrete, que je laisse Obi mourir en paix, que je cesse de le maintenir à la vie, que je ne le fais que souffrir, que c'est sans espoir; que son destin est scéllé.
Je ne peux pas me résoudre à le laisser là. Je ne peux pas, c'est mon ami.
Elenith pose sa main sur mon épaule, et me murmure d'arreter. Je m'arrète.
Cinq secondes passent durant lesquelles des larmes trés salées me coulent sur les joues. Puis, par un dernier effort, Obi ouvre les yeux faiblement, ouvre la bouche est dit lentement, et de manière saccadée: "Shlomite ... Shlomite ...". Je le supplie de s'arréter de parler, mais il continue: "Shlomite... Ne m'oublie pas... N'oublie pas qui je suis... Prend le rouleau de mes aieux... Le rouleau de Darkath... Ne m'oublie pas...". Puis, il ferme les yeux, son corpq subit une convulsion, son ventre se soulève, puis il hurle, hurle de douleur pendant dix secondes, dix secondes interminables, dix secondes pendant lesquelles je feme les yeux, et détourne le regard, les mains devant la bouche, le visage rempli de larmes. Enfin, le cri s'arrete, le corp d'Obi se pose lourdement sur le sol, laissant s'échaper son dernier souffle.
Deux seconde plus tard, une fumée légère et verdâtre s'échappe des narines du corps sans vie d'Obi le Chasseur.
Je met des Boucliers à chacun et améliore leur état de vie, Angelwing quant à lui nous distribue à tous boissons et nourriture invoqués par ses soins. Hellena invoque un Diablotin, une sorte de petit gobelin aux yeux rouges, cruels et démoniaques qui, de par sa présence augmente la vitalité des membres du groupe.
Les créatures décharnées que nous devons combattre ne se sont pas encore rendues compte de notre présence. Elle errent de manière quelconque à l'interieur d'un cercle d'environ six mètres de rayon. Au centre se trouve une sorte d'Ancre non reliée physiquement à la Nécropole voguante au dessus de nos tête. Mais celle-ci envoit régulierement des ondes néfastes représentant des têtes de mort vertes vers l'Ancre. Cela a pour effet l'ajout d'un nouvel arrivant et ennemi dans les rangs des mort-vivants.
Obi désigne de sa marque du chasseur une goule présente sur le périmètre du cercle, puis envoie sa décharge, son poison. Immédiatement, averti de notre présence, un tier des ennemis s'avancent vers nous. Elenith, qui avait préalablement disparu à travers un talentueux camouflage commence à faire danser sa dague sur un rythme éffréné et sur les gorges déployées des ennemis; on ne le voit pas, mais on entend les bruits des lacèrements sur les corps mort-vivants au contact de sa lame meurtière. Puissant et imposant, Elvior, devenu ours saccage tout sur son passage, envoie valser les mort-vivants d'un simple coup de griffe. Radasse et Yucie ne ratent pas une occasion de montrer leurs talents à l'épée. Un voyageur à plus de cinquante mètres aurait pu entendre les coups de fusil d'Obi et ses innombrable jurons: "Par Bronzebeard", "Allez au diable", "Bande de rapaces sans cervelle!", etc. Je soigne tant que je peux, car il faut le dire, les mort-vivants ne sont pas sans défense, ils attaquent aussi, mais leur grande force est leur nombre.
Bientot, et sans s'en être rendu compte, le groupe s'est placé prés de l'Ancre, au centre du cercle. La Nécropole envoie toujours des ennemis.
Mais, au bout d'un moment, le rythme de la Nécropole commence à baisser, je soupconne un mauvais coup. Les mort-vivants sont exteminés au fur et à mesure, et enfin il n'y a plus d'arrivée, mais, au bout de cinq minutes, alors qu'Obi s'écrie en se massant délicatement sa barbe rousse: "Ah! Enfin fini, j'en ai eu au moins quarante!", un long râle venant de la Nécropole se fait entendre, et une énorme tête de mort sort de celle-ci et se dirige vers l'Ancre. Une fois arrivée, une énorme abomination apparait, cet être humanoîde composé de corps morts mutilés mesure au moins dix mètres de haut, à sa main, un énorme gourdin.
Obi pousse alors un cri de rage et tire de son fusil des coups qui, à l'entente des cris de l'abomination sont puissants. L'ennemi envoie alors son gourdin vers Obi de manière si brusque que le brave chasseur, pris au dépourvu et ne s'y attendant pas le recoit de plein fouet en un bruit sourd, il fait un vol plané puis vient s'écraser vingt mètres plus loin. J'ai juste eu le temps de lui appliquer un sort de Rénovation, il est hors de danger, mais j'ai bien peur qu'il ne puisse se relever avant une bonne heure.
L'abomination court alors vers un vieil arbre sans feuille tout en recevant sur son dos les boules de feu envoyées par Angelwing, et les lacérations puissantes d'Elenith qui tourne autour de lui de manière si rapide que je ne suis pas sûre que le géant mort-vivant se soit rendu compte de sa présence. D'ailleurs, il ne semble pas se rendre compte des dégats qui lui sont causé, ni des malédictions qui lui ont été aposées par Hellena. Il est trés résistant.
Arrivé prés de l'arbre, il l'arrache avec facilité, et tente maladroitement de nous toucher de ses puissants coups, mais, il est lent, nous esquivons assez facilement, Radasse et Yucie fondent alors sur lui et le prennent au corps à corps. Lui assénant des coups d'épée, mais, au fur et à mesure, il les projettent, de manière certes moins violente que l'attaque subie par Obi, et les Guerrières se relèvent et reprennent la charge.
Elvior, devenu panthère, le griffe, le mord, de tout cotés, avec vitesse, agilité et ruse.
Je soigne tant que je peux ce petit groupe, j'ai du travail car les coups de l'abomination sont puissants. Mais, enfin, aprés une longue heure de combat, l'abomination s'écroule.
Il semble qu'elle était reliée à la Nécropole car, tout de suite aprés, celle-ci chute sur le sol en un vacarme assourdissant, et prend feu, un feu de couleur et de fumée verdâtre et noirâtre, puis, cinq minutes plus tard, elle devient poussière et s'envole avec le vent puissant de la région aride de Durotar.
C'en est fini de la Nécropole et de la mission, nous pouvons rentrer. Mais, un cri de douleur d'Obi m'informe que celui-ci est mal en point. Que se passe t-il? Il devrait être en pleine forme avec le sort de Rénovation que je lui ai donné. Je ne comprend ce qui se passe. Je cours vers lui, il est à terre recroquevillé, le teint blême, les lèvres verdâtres. Je le sens tout de suite, il perd sa vitalité, je le soigne, je l'empêche de mourrir, mais pas de souffrir, et il semble souffrir beaucoup, car c'est un Nain, et les Nains sont fiers, s'il montre qu'il souffre, c'est que ca doit être terrible. Que se passe t-il? Pourquoi souffre t-il?
Un bref coup d'oeil suffit à Angelwing pour comprendre la situation. Il m'en informe: "Le chasseur souffre d'une puissante malédiction, le gourdin du monstre devait être porteur de celle-ci, si elle n'est trop grande, en tant que mage, je peux la lui retirer". Puis il se met au travail et prononce quelques paroles que je ne comprends pas, tel un chant magique, dans une mélodie somptueuse dont je ne l'aurais jamais cru capable.
Pendant ce temps, tant bien que mal, je tente de soigner Obi, je le maintiens à la vie. Mise à part moi et Angelwing, le reste du groupe fait les cents pas, en silence.
Malgré la mélodie qui aurait pu calmer un ogre en saison des amours, je sens mon ventre se tordre, je suis trés angoissée. Angelwing continue son chant, les yeux fermés, agenouillé face à Obi.
Une demi-heure plus tard, le chant s'arrete, le Mage me regarde, puis regarde Obi et dit ce que je redoutais, que la malédiction est trop puissante, et qu'il ne peut la retirer. Obi souffre trop pour entendre ou comprendre ce qui se passe. Les paroles d'Angelwing me transperce le coeur tel un couteau . Je ne peux le croire. C'est tellement impossible... Pourtant je le soigne! Que dois-je faire?
Angelwing me regarde, et de la manière extremmement solennelle m'annonce qu'il faut que je m'arrete, que je laisse Obi mourir en paix, que je cesse de le maintenir à la vie, que je ne le fais que souffrir, que c'est sans espoir; que son destin est scéllé.
Je ne peux pas me résoudre à le laisser là. Je ne peux pas, c'est mon ami.
Elenith pose sa main sur mon épaule, et me murmure d'arreter. Je m'arrète.
Cinq secondes passent durant lesquelles des larmes trés salées me coulent sur les joues. Puis, par un dernier effort, Obi ouvre les yeux faiblement, ouvre la bouche est dit lentement, et de manière saccadée: "Shlomite ... Shlomite ...". Je le supplie de s'arréter de parler, mais il continue: "Shlomite... Ne m'oublie pas... N'oublie pas qui je suis... Prend le rouleau de mes aieux... Le rouleau de Darkath... Ne m'oublie pas...". Puis, il ferme les yeux, son corpq subit une convulsion, son ventre se soulève, puis il hurle, hurle de douleur pendant dix secondes, dix secondes interminables, dix secondes pendant lesquelles je feme les yeux, et détourne le regard, les mains devant la bouche, le visage rempli de larmes. Enfin, le cri s'arrete, le corp d'Obi se pose lourdement sur le sol, laissant s'échaper son dernier souffle.
Deux seconde plus tard, une fumée légère et verdâtre s'échappe des narines du corps sans vie d'Obi le Chasseur.
Re: Histoire de Shlomite - Tome 1 - Terminé
Chap 18 : Reflet-de-Lune
Le lendemain, vers neuf heures du matin, je me réveille dans le quartier du Drag d'Orgrimmar.
Les autres sont évidement en train de roupiller copieusement. Je les laisse à leurs rêves, j'ai d'autres buts, en effet, une odeur délicate, presque sensuelle me chatouille discrètement mais merveilleusement mes narines non débarbouillées de ma nuit calme et source d'énergie et de sérénité. Une odeur de chocolat, et de confiture, c'est le petit déjeuner. Je m'asperge le visage d'eau du puit et me dirige vers la source d'odeur.
Angelwing et Hellena sont autour d'une grande table dréssée en plein air et sur laquelle on peux voir une dizaine de type de nourriture: pain de toutes sortes, confiture, café, thé de dorépine ou de chardon, lait de poule, chocolat, oeux aux herbes...
Me voyant m'approcher, Angelwing et Hellena, la bouche pleine, me font signe de m'installer. Ils ne me le disent pas deux fois, je suis affamée. Je commence à manger, calmement, mais surement, avec délicatesse, je suis une prétresse tout de même!
Bientot me rejoignent Elenith, Elvior, Radasse, Yucie. Et le repas ne tient pas longtemps, mais un deuxième service arrive, de qualité égale, sinon supèrieure. Je pense parler au nom du groupe lorsque que je dis que c'est tout bonnement excellent.
Mais le souvenir d'Obi est toujours présent et empeche l'excellent repas de rendre l'humeur du groupe festive. Le repas se fait en silence, mise à part Elvior et Elenith qui semblent se chuchoter, ou plutot comploter quelque chose, car lorsque je m'approche d'eux, ils se taisent et font mine de rien.
A la fin du repas, hellena nous informe que le départ se fait dans un quart d'heure. Nous allons prendre nos affaire, arme, manteaux, et nous dirigeons vers le Maître des montures. C'est là que nous découvrons notre escorte: il s'agit d'Hellena, d'Angelwing et de deux autres Orcs.
Personne n'a de manteaux de voyage, pas nécéssaire, il fait chaud.
Nous apercevons alors les wyverns, ces especes de lions volants, cousins des gryphons et des dragons, impréssionés par le sens de l'honneur des Orcs, ils ont prétés allégeance à la Horde.
J'ai au départ un peu peur d'en monter une, mais, lorsque je vois l'ensemble du groupe, et surtout Elenith n'éprouver aucune gêne, mais même une certaine joie de l'inconnue à les monter, je me décide à les imiter, je pense, surtout, pour ne pas avoir l'air d'une peureuse.
Enfin, munis de leurs voyageurs, les wyverns s'envolent.
Le voyage dure cinq jours durant lesquelles j'apprend que les wyverns, contrairement à leurs apparences hostiles, sont des créatures qui adorent s'amuser et prennent plaisir à être dans les airs, effectuant de brillant loopings avec une vitesse prodigieuse, mais, tout en faisant à attentions à leurs chavaucheurs, car, en effet, chose étrange, je ne vomissais pas et prenait même un certain plaisir à naviguer avec les nuages.
Le voyage est finis. Nous sommes arrivée à Reflet-de-Lune. C'est un village elfique baignée de mysticisme, et remplie de magie. Mouillée par un lac , la ville est quelque peu surélevé par des ponts, la température est légerement fraiche. Des lucioles bleues turquoises voguent au dessus des eaux calmes. C'est içi, dans cette endroit féérique que se receuillent et se ressourcent, en paix, les Druides Elfes de la nuit et Taurens.
L'architecture du village est typiquement elfique: de grandes portes en forme d'Arc, un style dénudée, simple, de couleur blanc-violet plutôt sombre. Le ciel et l'ambiance du village sont jour et nuit de cette même couleur, couleur intemporel. Cela me permet de concevoir l'imortalité Elfique du temps de l'Arbre-Monde détruit par la Légion Ardente.
C'est la seule zone du monde qui, à ma connaissance, est sans le moindre ennemi ni bêtes sauvages. C'est un havre de paix.
L'archidruide Staghelm arrive dans quatre jours, nous l'attendrons donc içi. Nous nous installons dans une des habitations elfes.
Un grand lit en bois, matelat confortable, m'attend à bras ouvert; le voyage m'a épuisée. J'y rentre et entame dés lors une bonne sieste génératrice. Les autres membres du groupe m'imitent, mis à part Elvior qui se met à discuter avec les autres Druides présents. Je sombre vite dans des rêves assez agréables et qui seront, je l'éspere, dans un futur trés proche, réalité.
Vers neuf heure du soir, ma sieste prend fin. Je me lève et sort de la maison. L'air est frais et doux comme dans un soir d'été à Goldshire.
Face à moi, attablé à une table aux motifs elfiques, une assiette de poisson des rivières devant lui, Elvior discute avec un autre Elfe de la nuit dont je n'aperçois que le dos. Je m'approche, et l'inconnu prend la parole, d'une voix que je connais, cependant je ne parviens pas lui attribuer un visage: "Shlomite...., ca fait longtemps hein?... Bronzebeard te dois toujours une récompense pour la mission des Nains, tu te souviens?".
Aprés deux secondes de réflexion, j'y suis, le seul Elfe de la nuit présent lord de la mission de sauvetage des Nains Stormpike n'était autre que: "Ronith! Ca me fait plaisir de te voir! Comment se fait-il que tu sois là?".
Il se lève et se retourne et répond: "tu n'es pas au courant de ma venue? C'est sans doute Elvi qui t'a fait la surprise... J'ai reçu il y a deux jours, à Ironforge, alors que je tentais vainement de vendre ma Cape Chromatique, une lettre de mon Elvior, m'annoncant la tournure que prenaient les évènements ainsi que la cérémonie de transformation de ton fils. Et me voilà.".
Ainsi c'est donc ça que complotaient Elvior et Elenith le matin de notre départ aérien à Orgrimmar. Ont-ils donc décider d'inviter mes connaissances et amis à la cérémonie d'Elenith?
Les jours suivants ne tardent pas à répondre à ma question: arrivent au compte goutte pas mal de personne que je connaissais avant la guerre, que je n'avaient pas vu depuis, comme ma nièce, la fille de Bellatrix, Nefret, mais aussi mais compagnons d'armes lors de la mission des Nains Stormpike: le Gnome Mage Gnominou, l'Humain Paladin Valmont et l'Humaine Guerrière Jalia.
Ca me fait plaisir de revoir tout ces amis, l'émotion est à son comble, c'est un beau cadeau.
Ca fait longtemps que je ne les ai pas vus, je me rend compte alors que mon "odyssée" a duré...
Le lendemain, vers neuf heures du matin, je me réveille dans le quartier du Drag d'Orgrimmar.
Les autres sont évidement en train de roupiller copieusement. Je les laisse à leurs rêves, j'ai d'autres buts, en effet, une odeur délicate, presque sensuelle me chatouille discrètement mais merveilleusement mes narines non débarbouillées de ma nuit calme et source d'énergie et de sérénité. Une odeur de chocolat, et de confiture, c'est le petit déjeuner. Je m'asperge le visage d'eau du puit et me dirige vers la source d'odeur.
Angelwing et Hellena sont autour d'une grande table dréssée en plein air et sur laquelle on peux voir une dizaine de type de nourriture: pain de toutes sortes, confiture, café, thé de dorépine ou de chardon, lait de poule, chocolat, oeux aux herbes...
Me voyant m'approcher, Angelwing et Hellena, la bouche pleine, me font signe de m'installer. Ils ne me le disent pas deux fois, je suis affamée. Je commence à manger, calmement, mais surement, avec délicatesse, je suis une prétresse tout de même!
Bientot me rejoignent Elenith, Elvior, Radasse, Yucie. Et le repas ne tient pas longtemps, mais un deuxième service arrive, de qualité égale, sinon supèrieure. Je pense parler au nom du groupe lorsque que je dis que c'est tout bonnement excellent.
Mais le souvenir d'Obi est toujours présent et empeche l'excellent repas de rendre l'humeur du groupe festive. Le repas se fait en silence, mise à part Elvior et Elenith qui semblent se chuchoter, ou plutot comploter quelque chose, car lorsque je m'approche d'eux, ils se taisent et font mine de rien.
A la fin du repas, hellena nous informe que le départ se fait dans un quart d'heure. Nous allons prendre nos affaire, arme, manteaux, et nous dirigeons vers le Maître des montures. C'est là que nous découvrons notre escorte: il s'agit d'Hellena, d'Angelwing et de deux autres Orcs.
Personne n'a de manteaux de voyage, pas nécéssaire, il fait chaud.
Nous apercevons alors les wyverns, ces especes de lions volants, cousins des gryphons et des dragons, impréssionés par le sens de l'honneur des Orcs, ils ont prétés allégeance à la Horde.
J'ai au départ un peu peur d'en monter une, mais, lorsque je vois l'ensemble du groupe, et surtout Elenith n'éprouver aucune gêne, mais même une certaine joie de l'inconnue à les monter, je me décide à les imiter, je pense, surtout, pour ne pas avoir l'air d'une peureuse.
Enfin, munis de leurs voyageurs, les wyverns s'envolent.
Le voyage dure cinq jours durant lesquelles j'apprend que les wyverns, contrairement à leurs apparences hostiles, sont des créatures qui adorent s'amuser et prennent plaisir à être dans les airs, effectuant de brillant loopings avec une vitesse prodigieuse, mais, tout en faisant à attentions à leurs chavaucheurs, car, en effet, chose étrange, je ne vomissais pas et prenait même un certain plaisir à naviguer avec les nuages.
Le voyage est finis. Nous sommes arrivée à Reflet-de-Lune. C'est un village elfique baignée de mysticisme, et remplie de magie. Mouillée par un lac , la ville est quelque peu surélevé par des ponts, la température est légerement fraiche. Des lucioles bleues turquoises voguent au dessus des eaux calmes. C'est içi, dans cette endroit féérique que se receuillent et se ressourcent, en paix, les Druides Elfes de la nuit et Taurens.
L'architecture du village est typiquement elfique: de grandes portes en forme d'Arc, un style dénudée, simple, de couleur blanc-violet plutôt sombre. Le ciel et l'ambiance du village sont jour et nuit de cette même couleur, couleur intemporel. Cela me permet de concevoir l'imortalité Elfique du temps de l'Arbre-Monde détruit par la Légion Ardente.
C'est la seule zone du monde qui, à ma connaissance, est sans le moindre ennemi ni bêtes sauvages. C'est un havre de paix.
L'archidruide Staghelm arrive dans quatre jours, nous l'attendrons donc içi. Nous nous installons dans une des habitations elfes.
Un grand lit en bois, matelat confortable, m'attend à bras ouvert; le voyage m'a épuisée. J'y rentre et entame dés lors une bonne sieste génératrice. Les autres membres du groupe m'imitent, mis à part Elvior qui se met à discuter avec les autres Druides présents. Je sombre vite dans des rêves assez agréables et qui seront, je l'éspere, dans un futur trés proche, réalité.
Vers neuf heure du soir, ma sieste prend fin. Je me lève et sort de la maison. L'air est frais et doux comme dans un soir d'été à Goldshire.
Face à moi, attablé à une table aux motifs elfiques, une assiette de poisson des rivières devant lui, Elvior discute avec un autre Elfe de la nuit dont je n'aperçois que le dos. Je m'approche, et l'inconnu prend la parole, d'une voix que je connais, cependant je ne parviens pas lui attribuer un visage: "Shlomite...., ca fait longtemps hein?... Bronzebeard te dois toujours une récompense pour la mission des Nains, tu te souviens?".
Aprés deux secondes de réflexion, j'y suis, le seul Elfe de la nuit présent lord de la mission de sauvetage des Nains Stormpike n'était autre que: "Ronith! Ca me fait plaisir de te voir! Comment se fait-il que tu sois là?".
Il se lève et se retourne et répond: "tu n'es pas au courant de ma venue? C'est sans doute Elvi qui t'a fait la surprise... J'ai reçu il y a deux jours, à Ironforge, alors que je tentais vainement de vendre ma Cape Chromatique, une lettre de mon Elvior, m'annoncant la tournure que prenaient les évènements ainsi que la cérémonie de transformation de ton fils. Et me voilà.".
Ainsi c'est donc ça que complotaient Elvior et Elenith le matin de notre départ aérien à Orgrimmar. Ont-ils donc décider d'inviter mes connaissances et amis à la cérémonie d'Elenith?
Les jours suivants ne tardent pas à répondre à ma question: arrivent au compte goutte pas mal de personne que je connaissais avant la guerre, que je n'avaient pas vu depuis, comme ma nièce, la fille de Bellatrix, Nefret, mais aussi mais compagnons d'armes lors de la mission des Nains Stormpike: le Gnome Mage Gnominou, l'Humain Paladin Valmont et l'Humaine Guerrière Jalia.
Ca me fait plaisir de revoir tout ces amis, l'émotion est à son comble, c'est un beau cadeau.
Ca fait longtemps que je ne les ai pas vus, je me rend compte alors que mon "odyssée" a duré...
Re: Histoire de Shlomite - Tome 1 - Terminé
Chap 19 : L'Archidruide
Durant ces quatres jours, je me repose beaucoup et vais souvent me baigner, accompagnée d'Elenith, dans les eaux excessivement calme du lac d'eaux pure de Reflet-de-Lune. Elenith aime la sensation de l'eau, ça me fait rappeler ce que me disait Elvior à ce sujet à Booty Bay, qu'il ne ressent pas les vraies sensations telles que l'amour, la haine, la passion, mais plutôt le fait d'aimer se tenir prés de la chaleur d'un feu, ou de se sentir bien aprés une bonne sieste.
Mais parfois, il disparait, et lorsque, quelques heures plus tard, je le revois, il est allongée, éveillé mais ailleurs, réveur. Et lorsque je lui demande ce qui se passe, il me répond évasivement qu'il est fatigué, qu'il a beaucoup nagé. Ca me rapelle son comportement d'avant l'évasion raté d'Orgrimmar. Je soupconne Yucie d'être un personnage des rêves d'Elenith...
Les quatre jours sont passés. C'est là que, vers deux heurs de l'aprés midi, venant de l'Est, de Darnassus j'imagine, majestueux, les ailes déployées, un Hyppogriphe apparait et se pose. Cet être, monture céleste ayant prété allégeance aux Elfes de la Nuit en l'honneur de Cenarius l'ancien, à mis chemin entre le cerf et le corbeau, possède de longues plumes turquoises et soyeuses et un long bec.
Il porte en son dos un grand Elfe de la Nuit à la longue barbe blanche, au nez crochu, vétu d'une tunique blanche, d'une ceinture et d'une cape rouge. Des yeux malicieux ornent son visage à l'allure vénérable.
Etonnement svelte malgrés son allure agée, l'Elfe de la Nuit descend de sa monture et se dirige vers l'habitation du Druide maitre des lieux. Quelques minutes plus tard, un autre Elfe de la nuit en sort pour m'informer que je suis attendu chez le Druide du village. Je m'y rend.
Cet Elfe doit être le Druide que nous attendons, et, en effet, c'est bien lui:
Dés mon entrée, et sans plus de cérémonie, il m'annonce: "Bonjour Shlomite, je suis Fandral Staghelm, l'Archidruide de Darnassus. Selon ce que mon confrère Hamuul Runetotem de Thunder Bluff m'a expliqué dans sa lettre, vous souhaitez transformer un Réprouvé en Humain. A mon avis, ce n'est pas une entreprise impossible, théoriquement, ma solution fonctionne. Mais, théoriquement seulement. Je n'ai encore jamais eu l'occasion d'experimenter ça sur des êtres vivants, par manque de cobayes et de temps". Il s'arrète avant de reprendre: "Pour que le Réprouvé, qui, je crois, s'appelle Kelemite...". Je l'interromps en articulant clairement: "Elenith". "Ah oui, reprit-il, c'est cela. Pour qu'Elenith donc retrouve sa forme originelle et raciale, sa forme ancestrale, la forme donc de ces ancêtres, transmis de génération en génération, il faut préparer une mixture avec un objet qui rapelle la transmission de génération en génération, un objet symbolique de la transmission. Ensuite, une fois qu'on aura permis au corp de pouvoir se transformer, il faudra inviter l'esprit à cette même transformation, à la renaissance des sentiments qui ont été chassés par l'infâme roi Liche. Pour cela, j'ai pensais, et oui... il m'arrive de penser malgrés mon vieil age", me dit-il avec un sourire réconfortant et complice, ses yeux pétillant d'intelligeance, il continue: "j'ai pensais que peut-être vous pourriez lui chanter une chanson telle que, je l'imagine, vous le faisiez il n'y a pas si longtemps de cela, lorsqu'il était encore petit, nourisson dans vos bras, il y a peine seize ans de cela. Je ne dis pas que cela lui rendra lui son apparance, ni ses sentiments, mais c'est néanmoins possible. Mais, ce que je pense, c'est que cela lui enlevera sa limite, il pourra s'améliorer, pour l'instant, meme s'il le veut il ne le peut, il y a cette barrière qui l'empèche d'évoluer, de changer. Aprés la cérémonie, il lui faudra travailler par lui-même pour redevenir ce qu'il était. Mais permettez-moi d'insister sur le fait que cette solution n'est pas vérifiée, elle est peut être éronnée, au pire des cas, si elle l'est, il ne se passera rien, il restera tel qu'il est. Je dirais que la probabilité que ça marche est d'environ soixante pour cents".
C'est donc possible, notre entreprise va donc aboutir... J'en suis heureuse. Je vais pouvoir revivre dans mon rôle de mère par la renaissance d'Elenith.
Je commence à réfléchir à ce qu'il vient de me dire. Il est certain que nous devons éssayer. Pour ce qui est de la chonsonnette, j'en fait mon affaire, reste à trouver cet objet famillial. Tout ce que m'a laissé ma famille et celle de mon mari a été brulé il y a six ans par le fléau, je n'ai aucun bien, ni aucuns souvenir matériel. Quand j'y pense, tout ce qui reste sont mes vetements, mon fils, et le rouleau d'Obi. Mais oui! Justement! Voilà qui fera trés bien l'affaire, le rouleau de Darkath! Rouleau qui se transmet de génération en génération depuis ce fameux Darkath. Je suis sûre qu'Obi aurait été ravi de faire ce don, et par cela, je me souviendrai toujours de lui comme celui qui a sauvé mon fils des enfers. Ce sera un donateur posthume et il sera honoré de l'être, et sa mémoire le sera. Cela semble idéal.
J'en parle au Druide qui approuve et demande de le lui apporter le lendemain, car, dit-il: "cette ingédient se mettra à la fin". Puis, il conclue: "Puisque tout semble ainsi décidé... Demain aura lieu la cérémonie, dés l'aube, l'aube où blanchit la campagne des ténebres et où se réveille l'Humain de son inconscient, l'aube où se terre le mort-vivant pour faire place à la resplendissante lumière, c'est le meilleurs moment, oui, l'art Druidique est quelque chose de symbolique et métaphorique, et notre but ultime est de comprendre les sens profond de ces métaphores, le sens profond et caché de l'art Druidique et des esprits. Car il recèle de milles secrets. Je m'en vais préparer cette mixture".
Il sort de la maison et se dirige vers le lac, en marchant lentement mais surement. Ses pieds commencent à toucher l'eau, ses jambes, son corp, son cou, sa tête, il s'avance, et disparait sous l'eau. Est-ce là le Rêve d'Emeraude des Druides? Je ne sais pas. Ce que je sais c'est que ces eaux sont sacrés. Ce Druide veut sans doute se resourcer ou trouver ce qu'il cherche personnellement ou pour la préparation de sa mixture.
Quoi qu'il en soit, je le laisse à ses occupations, je lui fait confiance.
Je sort à mon tour et me dirige vers l'"auberge" du village. Ces auberges sont trés différentes des nôtres, trés dénudés, éclairés d'une faible lumière violète. Devant un comptoire de marbre, une Elfe de la nuit se tient et propose ses services culinaires, mais ses services sont à consonnance divine, de l'Eau de Source à la Pêche Célèste en passant par le Jus de Baie Lunaire, ou étrange tel que la Tourte au Kimchi de darnassus ou les Friandise Versicolore. J'avoue que la couleur multicolore et le nom sucré de ce dernier m'a charmée, et c'est avec ce bonbon à la main que je vais rejoindre le groupe assis à l'une des tables de l'auberge. Sur la table, au milieu de Nectar Sucré et de Jus de Melon se déroule une éternelle partie de Ratchet. Chacun a un même nombre d'épluchure de cacahuètes: la partie vient de commencer. Sont attablés Angelwing, Elenith, Elvior, Hellena, Gnominou, Jalia, Radasse, Ronith, Valmont et Yucie et déjà je vois Elvior plein d'impatience, Hellena a gardé son air mysterieux et superieur, mais il me semble qu'elle a trouvé un adversaire redoutable en la personne de Ronith qui ne semble pas du tout impréssionné mais serein, déjà sûre de sa victoire.
Je leurs annonce à voix haute les prochains évenement: la mixture avec le rouleau d'Obi, la chanson, et l'heure de la cérémonie. Je les prévient également du risque d'avortement de la solution et m'assois avec eux. On me distribut des épluchures qui finissent vite entre les mains du chasseur Elfe de la Nuit, puis, à ma grande surprise, entre les mains d'Elenith qui finit par tout remporter.
Il est onze heures du soir lorsque la partie prend fin. Tout le monde va se coucher: demain dés l'aube, la cérémonie aura lieu.
Allongée dans mon lit, je n'arrive pas à dormir tout de suite. Demain mon fils guérit, renait. Toute cette entreprise va finir par aboutir. Des larmes mouille délicatement mes joues avant de se poser sur l'oreiller Elfe.
Et si ca ne marche pas? Je ne préfere ne pas y penser. Quoi qu'il en soit, la éléments utilisés par le Druide pour décrire sa mixture ne peubent être que bénéfique. Non, je suis sure que ca réussira. J'en suis convaincue.
Enfin, aprés une lonque insomnie, je m'endore.
Durant ces quatres jours, je me repose beaucoup et vais souvent me baigner, accompagnée d'Elenith, dans les eaux excessivement calme du lac d'eaux pure de Reflet-de-Lune. Elenith aime la sensation de l'eau, ça me fait rappeler ce que me disait Elvior à ce sujet à Booty Bay, qu'il ne ressent pas les vraies sensations telles que l'amour, la haine, la passion, mais plutôt le fait d'aimer se tenir prés de la chaleur d'un feu, ou de se sentir bien aprés une bonne sieste.
Mais parfois, il disparait, et lorsque, quelques heures plus tard, je le revois, il est allongée, éveillé mais ailleurs, réveur. Et lorsque je lui demande ce qui se passe, il me répond évasivement qu'il est fatigué, qu'il a beaucoup nagé. Ca me rapelle son comportement d'avant l'évasion raté d'Orgrimmar. Je soupconne Yucie d'être un personnage des rêves d'Elenith...
Les quatre jours sont passés. C'est là que, vers deux heurs de l'aprés midi, venant de l'Est, de Darnassus j'imagine, majestueux, les ailes déployées, un Hyppogriphe apparait et se pose. Cet être, monture céleste ayant prété allégeance aux Elfes de la Nuit en l'honneur de Cenarius l'ancien, à mis chemin entre le cerf et le corbeau, possède de longues plumes turquoises et soyeuses et un long bec.
Il porte en son dos un grand Elfe de la Nuit à la longue barbe blanche, au nez crochu, vétu d'une tunique blanche, d'une ceinture et d'une cape rouge. Des yeux malicieux ornent son visage à l'allure vénérable.
Etonnement svelte malgrés son allure agée, l'Elfe de la Nuit descend de sa monture et se dirige vers l'habitation du Druide maitre des lieux. Quelques minutes plus tard, un autre Elfe de la nuit en sort pour m'informer que je suis attendu chez le Druide du village. Je m'y rend.
Cet Elfe doit être le Druide que nous attendons, et, en effet, c'est bien lui:
Dés mon entrée, et sans plus de cérémonie, il m'annonce: "Bonjour Shlomite, je suis Fandral Staghelm, l'Archidruide de Darnassus. Selon ce que mon confrère Hamuul Runetotem de Thunder Bluff m'a expliqué dans sa lettre, vous souhaitez transformer un Réprouvé en Humain. A mon avis, ce n'est pas une entreprise impossible, théoriquement, ma solution fonctionne. Mais, théoriquement seulement. Je n'ai encore jamais eu l'occasion d'experimenter ça sur des êtres vivants, par manque de cobayes et de temps". Il s'arrète avant de reprendre: "Pour que le Réprouvé, qui, je crois, s'appelle Kelemite...". Je l'interromps en articulant clairement: "Elenith". "Ah oui, reprit-il, c'est cela. Pour qu'Elenith donc retrouve sa forme originelle et raciale, sa forme ancestrale, la forme donc de ces ancêtres, transmis de génération en génération, il faut préparer une mixture avec un objet qui rapelle la transmission de génération en génération, un objet symbolique de la transmission. Ensuite, une fois qu'on aura permis au corp de pouvoir se transformer, il faudra inviter l'esprit à cette même transformation, à la renaissance des sentiments qui ont été chassés par l'infâme roi Liche. Pour cela, j'ai pensais, et oui... il m'arrive de penser malgrés mon vieil age", me dit-il avec un sourire réconfortant et complice, ses yeux pétillant d'intelligeance, il continue: "j'ai pensais que peut-être vous pourriez lui chanter une chanson telle que, je l'imagine, vous le faisiez il n'y a pas si longtemps de cela, lorsqu'il était encore petit, nourisson dans vos bras, il y a peine seize ans de cela. Je ne dis pas que cela lui rendra lui son apparance, ni ses sentiments, mais c'est néanmoins possible. Mais, ce que je pense, c'est que cela lui enlevera sa limite, il pourra s'améliorer, pour l'instant, meme s'il le veut il ne le peut, il y a cette barrière qui l'empèche d'évoluer, de changer. Aprés la cérémonie, il lui faudra travailler par lui-même pour redevenir ce qu'il était. Mais permettez-moi d'insister sur le fait que cette solution n'est pas vérifiée, elle est peut être éronnée, au pire des cas, si elle l'est, il ne se passera rien, il restera tel qu'il est. Je dirais que la probabilité que ça marche est d'environ soixante pour cents".
C'est donc possible, notre entreprise va donc aboutir... J'en suis heureuse. Je vais pouvoir revivre dans mon rôle de mère par la renaissance d'Elenith.
Je commence à réfléchir à ce qu'il vient de me dire. Il est certain que nous devons éssayer. Pour ce qui est de la chonsonnette, j'en fait mon affaire, reste à trouver cet objet famillial. Tout ce que m'a laissé ma famille et celle de mon mari a été brulé il y a six ans par le fléau, je n'ai aucun bien, ni aucuns souvenir matériel. Quand j'y pense, tout ce qui reste sont mes vetements, mon fils, et le rouleau d'Obi. Mais oui! Justement! Voilà qui fera trés bien l'affaire, le rouleau de Darkath! Rouleau qui se transmet de génération en génération depuis ce fameux Darkath. Je suis sûre qu'Obi aurait été ravi de faire ce don, et par cela, je me souviendrai toujours de lui comme celui qui a sauvé mon fils des enfers. Ce sera un donateur posthume et il sera honoré de l'être, et sa mémoire le sera. Cela semble idéal.
J'en parle au Druide qui approuve et demande de le lui apporter le lendemain, car, dit-il: "cette ingédient se mettra à la fin". Puis, il conclue: "Puisque tout semble ainsi décidé... Demain aura lieu la cérémonie, dés l'aube, l'aube où blanchit la campagne des ténebres et où se réveille l'Humain de son inconscient, l'aube où se terre le mort-vivant pour faire place à la resplendissante lumière, c'est le meilleurs moment, oui, l'art Druidique est quelque chose de symbolique et métaphorique, et notre but ultime est de comprendre les sens profond de ces métaphores, le sens profond et caché de l'art Druidique et des esprits. Car il recèle de milles secrets. Je m'en vais préparer cette mixture".
Il sort de la maison et se dirige vers le lac, en marchant lentement mais surement. Ses pieds commencent à toucher l'eau, ses jambes, son corp, son cou, sa tête, il s'avance, et disparait sous l'eau. Est-ce là le Rêve d'Emeraude des Druides? Je ne sais pas. Ce que je sais c'est que ces eaux sont sacrés. Ce Druide veut sans doute se resourcer ou trouver ce qu'il cherche personnellement ou pour la préparation de sa mixture.
Quoi qu'il en soit, je le laisse à ses occupations, je lui fait confiance.
Je sort à mon tour et me dirige vers l'"auberge" du village. Ces auberges sont trés différentes des nôtres, trés dénudés, éclairés d'une faible lumière violète. Devant un comptoire de marbre, une Elfe de la nuit se tient et propose ses services culinaires, mais ses services sont à consonnance divine, de l'Eau de Source à la Pêche Célèste en passant par le Jus de Baie Lunaire, ou étrange tel que la Tourte au Kimchi de darnassus ou les Friandise Versicolore. J'avoue que la couleur multicolore et le nom sucré de ce dernier m'a charmée, et c'est avec ce bonbon à la main que je vais rejoindre le groupe assis à l'une des tables de l'auberge. Sur la table, au milieu de Nectar Sucré et de Jus de Melon se déroule une éternelle partie de Ratchet. Chacun a un même nombre d'épluchure de cacahuètes: la partie vient de commencer. Sont attablés Angelwing, Elenith, Elvior, Hellena, Gnominou, Jalia, Radasse, Ronith, Valmont et Yucie et déjà je vois Elvior plein d'impatience, Hellena a gardé son air mysterieux et superieur, mais il me semble qu'elle a trouvé un adversaire redoutable en la personne de Ronith qui ne semble pas du tout impréssionné mais serein, déjà sûre de sa victoire.
Je leurs annonce à voix haute les prochains évenement: la mixture avec le rouleau d'Obi, la chanson, et l'heure de la cérémonie. Je les prévient également du risque d'avortement de la solution et m'assois avec eux. On me distribut des épluchures qui finissent vite entre les mains du chasseur Elfe de la Nuit, puis, à ma grande surprise, entre les mains d'Elenith qui finit par tout remporter.
Il est onze heures du soir lorsque la partie prend fin. Tout le monde va se coucher: demain dés l'aube, la cérémonie aura lieu.
Allongée dans mon lit, je n'arrive pas à dormir tout de suite. Demain mon fils guérit, renait. Toute cette entreprise va finir par aboutir. Des larmes mouille délicatement mes joues avant de se poser sur l'oreiller Elfe.
Et si ca ne marche pas? Je ne préfere ne pas y penser. Quoi qu'il en soit, la éléments utilisés par le Druide pour décrire sa mixture ne peubent être que bénéfique. Non, je suis sure que ca réussira. J'en suis convaincue.
Enfin, aprés une lonque insomnie, je m'endore.
Re: Histoire de Shlomite - Tome 1 - Terminé
Chap 20 : La Cérémonie
Le lendemain, une heure avant l'aube, un Druide vient nous réveiller.
Les yeux encore endormies, je fait un petit mouvement de la tête et gémis, d'un air de dire "plus tard, plus tard". Deux secondes plus tard, je me rend compte qu'aujourd'hui est Le jour....
Prise d'une soudaine énergie, d'un bond, je me lève, m'habille, réveille Elenith, prend le rouleau de Darkath et sort de la maison.
Il fait encore nuit, on sent un léger froid frissonant, l'herbe est légèrement mouillée de rosée, le ciel violet est recouvert d'une centaine d'étoile. Je ne sais pas si c'est moi qui me l'imagine, ou si c'est la réalité, mais je sens comme un doux air de magie. je me sens bien, quoique un peu stréssée:
Comme d'habitude, je suis préte bien avant tout le monde... "Et si le Druide était malade, et si une météorite s'écrasait...", je m'imagine souvent des plans ahurissant, et toujours je me trompe... Je suis trop stréssée, et là j'ai vraiment tort de l'être.
Je me rend au bord du lac pour me rafraichir. Puis, je me dirige vers le centre du village. Là, j'y apercois, de dos, le vénérable Druide préparant une potion pleine de magie, en faisant lentement tournoyer dans son immense chaudron gris sombre, une énorme cuillère en bois.
Sans lever les yeux de son chaudron, me devinant je ne sais comment, il dit: "Matinal, je vois... c'est bien, comme moi... je dors trés peu...".
Sans aucun doute, il se trompe, le sommeil est quelque chose de sacré pour moi... Mais, je ne le reprend pas, il continut: "donnez moi le rouleau dont vous m'avez parlé hier." Je le lui apporte, il le regarde, l'observe avec beaucoup d'interet: "Cet objet est trés puissant, c'est exactement ce qu'il nous faut".
Il me demande mon état d'esprit, je lui dit que je suis heureuse, j'ai hate de voir mon fils renaître, revivre, j'ai hate de voir la noirceure de son visage et de son être disparaitre, anihilée pour faire face à la vie.
Tout en me laissant parler, il me regarde, des yeux attendrissant, un sourire réveur, et lorsque je finis, il met un peu de temps à me répondre: "Shlomite.. Comme je vous l'ai dit hier, ma solution n'est que théorie, il se peut qu'elle faillisse. Je ne veut pas voir trop d'espoir en vous, mais, à vrai dire, je vous comprend, du moins, j'éssaie. Si ça marche, nous le saurons tout de suite, son visage redeviendra humain. Cependant, comme je vous l'ai dit hier, il devra travailler sur lui même pour faire naître des émotions, des sentiments. Il faudra qu'il apprenne à aimer.".
Le soleil se lève lorsque je lui répond: "Je vous fait confiance". Il me répond par un sourire.
Par groupe, discutant, tout le village, mes amis, et Elenith arrivent en moins d'une minute, s'assoient par terre dans un demi-cercle autour du druide, Elenith vient me rejoindre au centre.
L'Atchidruide de Darnassus prend la parole: "Que la cérémonie commence, la mixture est fin prète".
Il prend le rouleau d'Obi dans ses mains et dit: "Votre compagnon d'arme et ami, Obi, paix à son âme, nous a laissé un souvenir, un dernier cadeau, son plus précieux trésor, son seul joyaux va servir à rendre la vie, et donc, métaphoriquement, à réscussiter le brave Nain. Par ce biais, nous accomplissons ses dernière volonté, Shlomite n'oubliera jamais celui qui aura sauvé son fils".
Il met le livre au dessus du chaudron, et le laisse tomber.
Dand un léger crépittement, la fumée du chaudron, d'abord grise, devient blanche comme le marbre puis jaune comme l'or. La couleur du liquide d'abord rouge vire au blanc éclatant.
Le druide prend un verre qui était posé à coté de lui, et y verse, via une louche, du liquide: "Elenith, tu devra boire sept gorgées, pour les sept ans depuis lesquelles tu es devenu ainsi, Shlomite, c'est à vous d'opérer".
Je dois chanter. Je m'y met, c'est la chanson lente, et tendre, qui faisaient les taire cris d'Elenith, et qui l'endormait.
Elenith porte le verre à ses lèvres et commence à boire.
"Dors, bébé, dors.
Lorsque le soleil sera,
Dors, bébé, dors,
Et que la nuit viendra,
Dors, bébé, dors,
Les étoiles seront là
Dors, bébé, dors,
surtout, bébé, n'oublie pas,
Dors, bébé, dors,
Toujours, je serai là,
Dors, bébé, dors,
Et le bien vaincra.
Dors, bébé, dors."
L'un aprés l'autre, les sept verres sont bus. Mais, se faisant, Elenith boit à une cadence beauoup plus lente, il saffaiblit. Le Druide me fait signe de continuer.
Lorsque le dernier verre est bus, Elenith s'éffondre au sol, les yeux férmés. Le Druide me dit de ne pas m'arreter, comme ayant deviner ce que j'allais faire, et prend la parole à voix haute, les mains vers le ciel: "Elune, Resplendissante Déesse de la Nuit, va et transforme, redonne vie à ce qui ne l'est plus, à celui qui l'a perdus, car, elle la lui a été arraché. Elune, Redonne vie".
Soudain, un éclair apparait dans le ciel et de la pluie commence à tomber, immédiatement, je lève les yeux, et là, ce que je vois me laisse bouche bée: dans un ciel sans le moindre nuage, un tube, comme un serpent, resplendissant de lumière tourbillone dans le ciel violet de Reflet-de-Lune, et descend à une vitesse prodigeuse sur le visage d'Elenith qui le recoit entierement, de plein fouet.
Sous les ordres du Druide, je continut de chanter.
Une fois la lumière entierement dans le corp d'Elenith, celui-ci se soulève de plus d'un mètre au dessus du sol, et commence à tournoyer, de la lumière commence à jaillir de tout ses vingt doigts, puis de tout ses orifices, et enfin tout son corp replendit de lumière.
"Dors, bébé, dors"
A ce moment,
"Dors, bébé, dors"
la chair renait et couvre son visage,
"Dors, bébé, dors"
les creux se remplissent,
"Dors, bébé, dors"
son visage reprend vie,
"Dors, bébé, dors"
la couleur gris-vert devient couleur de la peau.
"Dors, bébé, dors"
Il redevient, sous nos yeux ébahis, Humain.
La lumière a finit de jaillir de son corp. Celui-ci, lentement, redescend.
Il se pose sur le sol. Il ouvre les yeux, tel un ange (c'est la mère en moi qui parle). Il se met la main sur son visage et se le caresse délicatement... "C'est moi" dit-il.. A genoux devant lui, les larmes aux yeux, je lui répond: "oui, c'est toi".
Difficilement, il se lève. Et le public applaudit à tout rompre. Des feux d'artifices apparaissent dans le ciel. Je souris à me défigurer la machoire, je suis trés heureuse.
Durant l'espace d'une seconde, je crois apercevoir Hexiatröhm dans la foule, mais vite il disparait. Mon oeuil a dut faire une erreur.. Mais ce qui est plus probable, c'est qu'il ne veut pas être vu, ni etre en foule. Ca ne m'étonne pas de lui, toujours mystérieux et bizzare.
Elenith sourit, et rit, je ne sais pas pourquoi, peut être se sent t-il tout simplement bien.
Le Druide sourit, puis écarte les bras, imposant un silence religieux, et prend la parole: "Elenith, tu es redevenu Humain... Enfin.. Partiellement, ton corrp l'est redevenu, et la barrière qui empéchait tes sentiments d'affluer a été briser. il te reste à prouver ta valeur, à prouver que tu es digne du nom d'Humain, à prouver que tu peux t'amuser mais surtout aimer. Prouve cela, et tu seras un vrai Héro".
Je surpend alors Elenith qui observe clairement, et avec insistance, Yucie. C'est à ce moment là que j'ai su, et, j'en suis sure, lui aussi, qu'il ne tarderai pas à redevenir Humain...
Fin du premier tome
Le lendemain, une heure avant l'aube, un Druide vient nous réveiller.
Les yeux encore endormies, je fait un petit mouvement de la tête et gémis, d'un air de dire "plus tard, plus tard". Deux secondes plus tard, je me rend compte qu'aujourd'hui est Le jour....
Prise d'une soudaine énergie, d'un bond, je me lève, m'habille, réveille Elenith, prend le rouleau de Darkath et sort de la maison.
Il fait encore nuit, on sent un léger froid frissonant, l'herbe est légèrement mouillée de rosée, le ciel violet est recouvert d'une centaine d'étoile. Je ne sais pas si c'est moi qui me l'imagine, ou si c'est la réalité, mais je sens comme un doux air de magie. je me sens bien, quoique un peu stréssée:
Comme d'habitude, je suis préte bien avant tout le monde... "Et si le Druide était malade, et si une météorite s'écrasait...", je m'imagine souvent des plans ahurissant, et toujours je me trompe... Je suis trop stréssée, et là j'ai vraiment tort de l'être.
Je me rend au bord du lac pour me rafraichir. Puis, je me dirige vers le centre du village. Là, j'y apercois, de dos, le vénérable Druide préparant une potion pleine de magie, en faisant lentement tournoyer dans son immense chaudron gris sombre, une énorme cuillère en bois.
Sans lever les yeux de son chaudron, me devinant je ne sais comment, il dit: "Matinal, je vois... c'est bien, comme moi... je dors trés peu...".
Sans aucun doute, il se trompe, le sommeil est quelque chose de sacré pour moi... Mais, je ne le reprend pas, il continut: "donnez moi le rouleau dont vous m'avez parlé hier." Je le lui apporte, il le regarde, l'observe avec beaucoup d'interet: "Cet objet est trés puissant, c'est exactement ce qu'il nous faut".
Il me demande mon état d'esprit, je lui dit que je suis heureuse, j'ai hate de voir mon fils renaître, revivre, j'ai hate de voir la noirceure de son visage et de son être disparaitre, anihilée pour faire face à la vie.
Tout en me laissant parler, il me regarde, des yeux attendrissant, un sourire réveur, et lorsque je finis, il met un peu de temps à me répondre: "Shlomite.. Comme je vous l'ai dit hier, ma solution n'est que théorie, il se peut qu'elle faillisse. Je ne veut pas voir trop d'espoir en vous, mais, à vrai dire, je vous comprend, du moins, j'éssaie. Si ça marche, nous le saurons tout de suite, son visage redeviendra humain. Cependant, comme je vous l'ai dit hier, il devra travailler sur lui même pour faire naître des émotions, des sentiments. Il faudra qu'il apprenne à aimer.".
Le soleil se lève lorsque je lui répond: "Je vous fait confiance". Il me répond par un sourire.
Par groupe, discutant, tout le village, mes amis, et Elenith arrivent en moins d'une minute, s'assoient par terre dans un demi-cercle autour du druide, Elenith vient me rejoindre au centre.
L'Atchidruide de Darnassus prend la parole: "Que la cérémonie commence, la mixture est fin prète".
Il prend le rouleau d'Obi dans ses mains et dit: "Votre compagnon d'arme et ami, Obi, paix à son âme, nous a laissé un souvenir, un dernier cadeau, son plus précieux trésor, son seul joyaux va servir à rendre la vie, et donc, métaphoriquement, à réscussiter le brave Nain. Par ce biais, nous accomplissons ses dernière volonté, Shlomite n'oubliera jamais celui qui aura sauvé son fils".
Il met le livre au dessus du chaudron, et le laisse tomber.
Dand un léger crépittement, la fumée du chaudron, d'abord grise, devient blanche comme le marbre puis jaune comme l'or. La couleur du liquide d'abord rouge vire au blanc éclatant.
Le druide prend un verre qui était posé à coté de lui, et y verse, via une louche, du liquide: "Elenith, tu devra boire sept gorgées, pour les sept ans depuis lesquelles tu es devenu ainsi, Shlomite, c'est à vous d'opérer".
Je dois chanter. Je m'y met, c'est la chanson lente, et tendre, qui faisaient les taire cris d'Elenith, et qui l'endormait.
Elenith porte le verre à ses lèvres et commence à boire.
"Dors, bébé, dors.
Lorsque le soleil sera,
Dors, bébé, dors,
Et que la nuit viendra,
Dors, bébé, dors,
Les étoiles seront là
Dors, bébé, dors,
surtout, bébé, n'oublie pas,
Dors, bébé, dors,
Toujours, je serai là,
Dors, bébé, dors,
Et le bien vaincra.
Dors, bébé, dors."
L'un aprés l'autre, les sept verres sont bus. Mais, se faisant, Elenith boit à une cadence beauoup plus lente, il saffaiblit. Le Druide me fait signe de continuer.
Lorsque le dernier verre est bus, Elenith s'éffondre au sol, les yeux férmés. Le Druide me dit de ne pas m'arreter, comme ayant deviner ce que j'allais faire, et prend la parole à voix haute, les mains vers le ciel: "Elune, Resplendissante Déesse de la Nuit, va et transforme, redonne vie à ce qui ne l'est plus, à celui qui l'a perdus, car, elle la lui a été arraché. Elune, Redonne vie".
Soudain, un éclair apparait dans le ciel et de la pluie commence à tomber, immédiatement, je lève les yeux, et là, ce que je vois me laisse bouche bée: dans un ciel sans le moindre nuage, un tube, comme un serpent, resplendissant de lumière tourbillone dans le ciel violet de Reflet-de-Lune, et descend à une vitesse prodigeuse sur le visage d'Elenith qui le recoit entierement, de plein fouet.
Sous les ordres du Druide, je continut de chanter.
Une fois la lumière entierement dans le corp d'Elenith, celui-ci se soulève de plus d'un mètre au dessus du sol, et commence à tournoyer, de la lumière commence à jaillir de tout ses vingt doigts, puis de tout ses orifices, et enfin tout son corp replendit de lumière.
"Dors, bébé, dors"
A ce moment,
"Dors, bébé, dors"
la chair renait et couvre son visage,
"Dors, bébé, dors"
les creux se remplissent,
"Dors, bébé, dors"
son visage reprend vie,
"Dors, bébé, dors"
la couleur gris-vert devient couleur de la peau.
"Dors, bébé, dors"
Il redevient, sous nos yeux ébahis, Humain.
La lumière a finit de jaillir de son corp. Celui-ci, lentement, redescend.
Il se pose sur le sol. Il ouvre les yeux, tel un ange (c'est la mère en moi qui parle). Il se met la main sur son visage et se le caresse délicatement... "C'est moi" dit-il.. A genoux devant lui, les larmes aux yeux, je lui répond: "oui, c'est toi".
Difficilement, il se lève. Et le public applaudit à tout rompre. Des feux d'artifices apparaissent dans le ciel. Je souris à me défigurer la machoire, je suis trés heureuse.
Durant l'espace d'une seconde, je crois apercevoir Hexiatröhm dans la foule, mais vite il disparait. Mon oeuil a dut faire une erreur.. Mais ce qui est plus probable, c'est qu'il ne veut pas être vu, ni etre en foule. Ca ne m'étonne pas de lui, toujours mystérieux et bizzare.
Elenith sourit, et rit, je ne sais pas pourquoi, peut être se sent t-il tout simplement bien.
Le Druide sourit, puis écarte les bras, imposant un silence religieux, et prend la parole: "Elenith, tu es redevenu Humain... Enfin.. Partiellement, ton corrp l'est redevenu, et la barrière qui empéchait tes sentiments d'affluer a été briser. il te reste à prouver ta valeur, à prouver que tu es digne du nom d'Humain, à prouver que tu peux t'amuser mais surtout aimer. Prouve cela, et tu seras un vrai Héro".
Je surpend alors Elenith qui observe clairement, et avec insistance, Yucie. C'est à ce moment là que j'ai su, et, j'en suis sure, lui aussi, qu'il ne tarderai pas à redevenir Humain...
Fin du premier tome
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