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[Cold Case ] Enfances Perdues

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[Cold Case ] Enfances Perdues Empty [Cold Case ] Enfances Perdues

Message  Marine-CO Mer 27 Sep - 20:42

Enfances perdues.


Saison : Entre la 2 et la 3.
Disclamer : Je sais plus à qu'ils sont mais en tout cas ils sont pas à moi, j'écris que pour le fun et puis voilà.... faut pas exagerer si j'avais la thunes, je prendrais un négre (lol)
Notes: En dehors d'un drabble, c'est ma première fic en dehors de l'univers Stargate ! Donc have fun et soyez un peu indulgents SVP...
En italiques, ça ce passe dans le passée !
Bonne lecture

************


Janvier 1976.

Un petit garçon, environ 8 ans, courrait dans une rue des bas-fonds de Philadelphie au milieu de la nuit... Les pieds nus dans la neige, il portait pour seul vêtement un pyjama fin, bleu à rayure blanche. Les larmes coulaient sur son visage rond, on lisait dans ses yeux une peur sans nom et sa course folle montrait la nécessité qu’il avait pour lui de fuir. Une balle, qu’il reçu dans le dos, arrêta sa course. Le jeune black s’effondra. Allongé sur le dos, les yeux grand ouvert où l’on lisait la surprise et la douleur, l’enfant succomba, son sang s’écoulant sur la neige jusqu’alors immaculée. Celle-ci tombait du ciel, recouvrant peu à peu son corps.

Scotty Valens, installé à son bureau, buvait son café, totalement plongé dans ses pensées qui l’amenait auprès de sa coéquipière. Depuis l’affaire Georges Marks, Scotty était maintenant sur des sentiments qu’il éprouvé pour Lilly. L’effroi qu’il avait ressentit en la sachant au main de se monstre ne laissé aucune place au doute. « Si tu la touche, je te tue ! » avait-il hurlait, ne pouvant se retenir. C’était un cri du cœur, il n’avait pu contrôler cela. Il aurait dû, mais il n’avait pu. Maintenant Stillman était au courant. Il l’avait vu dans son regard, dans la manière où il l’avait empêché de faire partie du groupe d’intervention. Il avait craint une bavure de sa part. Il y aurait sûrement eu d’ailleurs.
Stillman lui en avait jamais reparlé ensuite. Etait-ce parce qu’il acceptait que de deux de ses agents puissent être un jour ensemble ou bien parce qu’il savait que les sentiments qu’il éprouver n’était pas réciproque ? Parce que là était la grande préoccupation de Scotty. La question à 1 millions de dollars. Est-ce que Lily l’aimait lui ? Et quand bien même, est-ce qu’elle accepterai de baisser sa carapace pour lui ? Est-ce qu’il avait une chance ensemble ?
Là en était ses interrogations quand l’objet de ses pensées se matérialisa devant lui.
- On rêve Valens ? demanda Lily d’un ton joyeux en s’asseyant sur le bureau.
- Que nous vaut une si bonne humeur ? interrogea Scotty en guise de réponse.
- Certainement pas la nouvelle affaire, interrompit Stillman en faisant irruption dans le bureau. Matthew Coffer, 8 ans, tué par balle en 76.
- Pourquoi on rouvre l’affaire ? demanda Lilly en prenant le dossier que lui tendait John
- Un nouveau témoin vient de se présenter.
- 30 ans après ? il a prit le temps celui-là. Ironisa Nick.


Ignorant Verra, John ordonna à Lilly et Scotty d’examiner le dossier. Dans la salle au carton ils étaient tout les deux penchées sur le dossier classer en 1976.
- Pas de témoin à l’époque, on n’a pas retrouvé l’arme. résuma Scotty
- Et visiblement il ne manquait à personne. Ajouta Lilly désabusée. Il a été trouvé que 3 jours après sa mort. Par 2 gamins qui jouaient dans la neige… personne n’avait signalé sa disparition. Il n’y a rien de plus qu’on peut tirer d’eux.
- On a plus qu’à espérer que notre témoin pourra nous indiquer une piste ! soupira Scotty.
En guise de réponse, Lilly offrit au jeune le plus beau de ses sourires avant de partir de la salle. Scotty resta immobile, le cœur battant un peu plus vite, et un sourire niais s’étalent sur le visage. Lilly Rush lui avait sourit, et il était heureux. Ce simple geste le rendait euphorique ! Vraiment, ça ne lui allait pas d’être amoureux ! Pensa t’il en secouant la tête.
- Alors tu viens ! l’interpella la jeune inspectrice du fond de la salle.
- J’arrive ! répondit-il.
- Je te trouve bien rêveur aujourd’hui, remarqua Lilly avec un sourire alors qu’ils remontaient vers leurs bureaux. Tu as rencontré une fille ?
Elle avait dit ça sur un ton léger, mais c’est le cœur battant la chamade qu’elle attendait la réponse. L’aiguillon de la jalousie prêt à ressortir.
- Vous aurez la réponse à cette importante question plus tard Rush, interrompit Stillman. Votre témoin est arrivé, il vous attend dans le bureau de Valens !
- On arrive Chef, répondit Scotty. Toujours au mauvais moment celui-là, grommela t’il dans sa barbe.
Seule Lilly l’entendit, et elle du se retenir de rire. Quand ils arrivèrent dans au bureau de Scotty, ils virent un homme assis devant. Il était brun, les yeux bleus/vert, un visage poupin il devait être à peine plus âgé que Lilly. Il avait tout du bellâtre.
- ça devait être un gamin à l’époque ! Souffla Scotty à l’oreille de Lilly.
- Bonjour Monsieur Mitchell, je suis l’inspecteur Rush et voici l’inspecteur Valens, les présenta Lilly en serrant la main du témoin.
- Bonjour dit-il avec un grand sourire à l’adresse de Lilly qui déplut à Scotty au plus haut point. Appelez Moi Pete.
- Bien Pete ! intervint Scotty en appuyant bien sur le prénom Venons-en à ce qui nous intéressent.
- Oui Monsieur, répondit-il un peu étonné par le comportement de Scotty.
- D’abord, continua Lilly, pourquoi vouloir témoigné maintenant ?
- J’avais oublié, répondit Mitchell, je m’en suis souvenue récemment grâce à ma thérapeute. Je faisais beaucoup de cauchemar, j’ai donc consulté une psy, et on a fait de l’hypnose.
- Et qu’est-ce que cela a révélé ?

Pete Mitchell, alors âgé de 4 ans était dans sa chambre il entendait ses parents se disputaient mais ils ne comprenait pas et cela lui faisait peur. Cacher sous ses couvertures, il regardait la lumière du lampadaire qui arrivé au niveau de la fenêtre de sa chambre situer au quatrième étage. C’est à ce moment là qu’il vit la neige commençait à tomber. Pete adorait la neige. Avec un grand sourire il sortit de son lit et s’approcha de la fenêtre de manière a voir la neige de tomber de plus prêt. Son regard tomba sur le corps de Matthew, il vit arrivé un homme, d’environ 25 ans, auprès du corps de l’enfant. Celui-ci prit le pouls et secouant la tête ferma les paupières du garçon. Il leva les yeux au ciel et son regard tomba sur le visage de Pete Horrifié. Le regard de l’homme se durcit. Il braqua ses yeux droit dans ceux de Pete et, portant le doigt à sa bouche, il lui fit signe de se taire. Ensuite, L’homme sortit un couteau de sa poche, et le passa sous sa gorge avant de désigner Pete avec. L’enfant avait vu des méchants le faire à la télévision, il savait très bien ce que cela voulait dire. Alors, effrayé il retourna se coucher sous ses couvertures, et ferma les yeux fort, fort. Il porta les mains à ses oreilles pour ne plus entendre ses parents se disputer et tenta ainsi de s’endormir.

- Selon ma thérapeute, conclut Pete, j’ai été tellement traumatisé par cette scène, que mon cerveau l’a enfoui ou plus profond de moi jusqu’à ce que je sois prêt à accepter ses événements.
- Vous sauriez décrire cet homme ? demanda doucement Lilly.
Mitchell fouilla dans sa veste et en sortie une feuille de papier qu’il déplia. Il était dessiné le visage d’un homme, visiblement Afro-américain, le visage rond, le front haut, les cheveux presque rasé.
- Voilà, c’est lui.
- C’est vous qui l’avez dessiné ? demanda Scotty
- Oui, répondit Pete avec une pointe de fierté, c’est mon métier, je suis dessinateur de presse.
- Merci Beaucoup, je pense que cela va nous aidé, affirma Lilly avec un sourire en se levant signifiant la fin de l’entretien.
- Merci à vous. Est-ce qu’on se reverra ? demanda t’il avec un sourire charmeur à l’adresse de Lilly.
- A moins que vous ayez des souvenirs encore enfouis, nous ne nous reverrons pas, répondit précipitamment Scotty, d’ailleurs voici ma carte au cas où contacter moi à l’un de ses numéros.
Scotty ignora le regard furibond de Lilly et donna sa carte à Mitchell.
- Merci encore Pete pour votre aide, ajouta l’inspecteur en raccompagna, plus ou moins de force, Mitchell vers la sortie.
Pendant que Valens raccompagnait Mitchell, Lilly donna le portrait de l’homme à Nick et Jeffries en leur demandant de vérifié dans le fichier s’il ne le trouvait pas. Etonnés du ton sec sur lequel elle leur avait demandé, ordonné même, Verras et Jeffries ne pipèrent mots et se mirent au travail directement.
Lorsqu’il revint Scotty, fit une grimace devant le regard noir que Lilly lui réservait.
- C’était quoi cette scène ? lui demanda-t-elle
- Qu’elle scène ?
Avant de répondre, Lilly entraina l’inspecteur dans un bureau et claqua la porte, tout le monde regarda dans la direction et tendis l’oreille afin de comprendre ce qu’il se disait. Quoiqu’ils n’en avaient pas vraiment besoin, les cris des deux officiers s’entendaient dans tout l’étage.
- Celle que tu viens de ma jouer là à l’instant avec Pete !
- Parce que c’est Pete maintenant !!
- Pete... Mitchell peu importe, je te rappelle que c’était un témoin, pas un suspect !
- Et alors ? je ne vois pas en quoi ça l’autorise à te draguer ouvertement.
- Ça c’était mon problème pas le tiens !
- Si c’est mon problème, hurla Scotty. Je ne peux pas supporter…
Il s’interrompit, conscient d’en avoir trop dit. Ils arrêtèrent de crier, et se regardèrent dans les yeux, haletant, de la colère qu’ils venaient d’avoir.
- Qu’est-ce que tu ne peux pas supporter Scotty ? demandant Lilly d’un ton doux, murmurant presque.
- Rien, oublie, répondit-il gêner.
Lilly s’approcha de lui, en souriant, presque malicieusement. Elle se posta à quelques centimètres de lui, et prit appuie sur le bureau.
- Tu es jaloux ?
Encore plus mal à l’aise, il baissa les yeux en rougissant. Il s’assit à côté de Lilly et fourra les mains dans ses poches.
- Un peu, je crois. Murmura t’il, mal à l’aise.
Interloquée par cette réponse qu’elle n’attendait pas, même si elle l’espérait, Lilly resta bouche bée. Le rouge lui montait ou joue, elle était à la fois flattée, heureuse et mal à l’aise.
- Scotty, je... je… commença t’elle en bégayant.
- Sshh… coupa Scotty doucement, tu n’es pas obligée de répondre quoi que ce soit… je sais que j’ai fait des conneries et puis… enfin… je comprends que tu puisses m’en vouloir et…. Je…
Il s’enfonçait, alors il arrêta de parler. Il était pas encore totalement ridicule donc valait mieux s’arrêtait avant. Il jeta un regard du coin de l’œil à sa partenaire, et elle avait l’air aussi confuse que lui.
- Je suis désolé, dit-il je voulais pas t’embarrassée.
- Tu ne m’embarrasse pas Scotty, répondit-elle un peu trop vite, c’est juste que… je m’y attendais pas. Puis pour être honnête avec toi, ajouta t’elle en rougissant, il m’arrive d’être jalouse moi aussi des femmes qui peuvent te regarder ou te draguer.
- Oh ! s’exclama Valens. Puis un sourire se dessina quand il réalisa ce que cela impliquer. Alors ça veut dire que… ce que… enfin… c’est réciproque ?
Lilly eut un éclat de rire plus nerveux que vraiment joyeux.
- J’en ai bien peur Inspecteur Valens !
Enfin ils osèrent se regarder dans les yeux, chose qu’il n’avait pas fais depuis le début de la conversation. Et leur regard resta accroché l’un à l’autre. De petits sourires se dessinèrent sur leurs lèvres, l’embarras de la situation se dissipant peu à peu. Scotty porta sa main à la joue de Lilly et elle nicha son visage au creux de la paume du jeune homme, tout en posant sa main sur celle de Scotty. Ce dernier se pencha vers elle, et déposa un baiser sur ses lèvres auxquels elle répondit bien vite. Le baiser était doux et hésitant. Ils se séparèrent, et se sourirent mutuellement. Scotty prit la main de Lilly et l’invita à se lever, en même temps que lui. Ils étaient face à face, main dans la main. Scotty lâcha la main de la jeune femme pour entourer sa taille et l’embrasser... Lilly passa ses bras autour du cou de Valens, coula son corps contre celui du jeune homme et le baiser ce fit plus passionné.

Mais ils furent interrompus par les huer du personnel présent. Ils arrêtèrent de s’embrasser sans pour autant se séparer et se rendirent compte que, contrairement à ce qu’ils croyaient, les rideaux du bureau étaient ouvert et tout le monde avaient pu assister à la scène, de la dispute à la réconciliation !
Lilly rougit en se rendant compte de cela et plongea sa tête dans le cou de Scotty. Ce dernier caressa doucement le dos de la jeune femme tout en rougissant lui-même.
Déranger par les hués, Stillman sortit précipitamment de son bureau.
- Mais qu’est-ce que c’est que ce chahut ? demanda t’il à son personnel.
- Je crois que Valens à réussi à dresser Lilly la tigresse, répondit Nick goguenard en désignant le bureau dans lequel était le couple.
Stillman n’en cru pas ses yeux. 2 de ses meilleurs inspecteurs étaient entrain de se donner en spectacle au beau milieu du QG.
- Rush Valens dans mon bureau Rugit-il.
- Manquez plus que lui murmurèrent les deux désigné d’une même voix.
Lilly et Scott se sourirent de cela, puis se séparèrent enfin et, tête basse, pas très fier d’eux, rejoignirent le bureau de Stillman suivit par ce dernier.
- Vous n’avez pas du travail ??? Rugit John avant de claquer la porte du bureau. Asseyez-vous ! ordonna-t-il au jeune couple.
Celui-ci s’exécuta plus vite que des soldats surentrainer. John contourna son bureau et s’assit les détaillants tout les deux en silence.
- Monsieur… commença Scotty ou bout de 5 minutes sans parole.
- Je ne vous ai pas donné la parole Valens ! le coupa John.
Scotty baissa les yeux. Il tourna le regard vers Lilly qui avait l’air encore plus gêné et anxieuse que lui. Valens se sentait comme un collégien qui venait de se faire choper à peloter sa copine dans un coin du gymnase et qui attendait la sanction dans le bureau du proviseur.
Enfin, au bout de 10 minutes encore de silence, Stillman prit la parole.
- Je ne veux rien voir pendant les heures de boulot. Cela ne devra pas entravé votre boulot et votre partenariat.
- Bien Monsieur, répondirent Les deux inspecteurs en même temps.
- Et je veux qui vous disiez à Jeffries et Verra qu’a la fin de cette enquête on ira boire un verre pour fêter ça ! finit-il avec un sourire.
Etonnés Scotty et Lilly échangèrent un sourire.
- Merci Monsieur.
- Ce sera avec plaisir répondit Lilly.
- Maintenant sortez de mon bureau et allez travaillez.
Ils s’exécutèrent avec un sourire, heureux de ne pas avoir subit les foudres de Stillman.
- Valens, le rappela Stillman… Vous pouvez y allez Rush.
John attendit que Lilly ne soit plus à porter de voix pour parler.
- Elle verse une seule larme à cause de vous, et vous êtes mort Valens. Compris ?
- Compris !
- Bien... Allez travaillez et prenez soin d’elle, elle est moins forte qu’elle veut le paraître.
- Je sais monsieur, vous pouvez comptez sur moi. Répondit Scotty avant de quitter le bureau de son chef.
C’est avec le sourire qu’il rejoignit ses coéquipiers. Il ignora le regard qui se voulait complice et fripouille de Verra, Lilly l’aurait peu supporté à son avis, et s’assit à côté de la jeune femme, autour de la table de travail sur laquelle Nick et Will s’était installé pour commencer les recherches.
- Alors vous en êtes où ? demanda t’il avant que toutes questions de son entrevue avec Stillman ne soit poser.
- On a trouvé votre gars, on pas eu de mal, ce type à un casier long comme le bras, répondit Verra. En leur donnant le casier judiciaire du suspect. Il purge en ce moment même sa peine à la prison du comté.
- Et il s’appelle ? Demanda Stillman qui venait d’arrivée.
- Joseph Carlyle.
- Lilly, Valens…commença John
- Déjà ? remarqua Nick, moqueur.
- La ferme Verra, répondirent Scotty et Lilly en rougissant
- Vous irez interroger ce charmant garçon, continua Stillman comme s’il n’y avait pas eu d’interruption. Je préviens le directeur de la prison de votre arrivée.
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[Cold Case ] Enfances Perdues Empty Re: [Cold Case ] Enfances Perdues

Message  Marine-CO Mer 27 Sep - 20:44

Durant le trajet les conduisant à la prison du comté, Scotty, au volant, se rendit compte que Lilly semblait ailleurs alors qu’il lui parlait de l’affaire.
- Lil’ ?
- Oui, quoi ? Sursauta la jeune femme.
- Tu me sembles distraite.
- Je pensais…enfin à tout à l’heure… c’était pas… juste comme ça ? Enfin je veux dire…
- Non, ce n’était pas juste comme ça. Rassurée ?
Lilly hocha la tête en souriant à Scotty, ce dernier lui rendit.
- Notre homme il est en cabane pour quoi ? demanda t’il pour revenir à l’affaire.
Lilly se saisi du dossier qui était à l’arrière et commença la lecture.
- Joseph Carlyle, incarcérer parce qu’il avait des accointances avec un réseau pédophile. Mon dieu, il fournissait le réseau de gosses qu’il trouvait dans la rue !
Scotty ne répondit pas. Il n’y avait rien à répondre. Seule sa mâchoire soudain contracté et son regard qui se durcissait indiquèrent tout le mal qu’il pensait de cet homme.
Le reste du voyage se fît silencieux, chacun plongée dans ses pensées, muet devant l’horreur des actes de cet homme.

- Qu’est-ce qui vous amènent les poulets ? demanda Carlyle, dès que les deux inspecteurs entrèrent dans le parloir.
Il avait aujourd’hui environ 50 ans, le gris au tempes, et était très maigre. Il se tenait assis bien droit, un sourire ironique sur ses lèvres.
- Le meurtre d’un gamin de 8 ans, en 1976, répondit Lilly froidement.
- Vous vous trompé de gars. Les gamins d’huit ans c’était bien mon domaine, mais pas le meurtre !
Aucun des deux n’aurait pu dire où ils avaient trouvé la force de ne pas lui présenter leurs poings droits de près.
- ça on sait, répondit Lilly avec dégout, ce qu’on veut savoir c’est ce qu’il sait passer le soir du meurtre de Matthew Coffer.
- Ça je peux pas vous répondre Répondit-il avec défi. Je vois de quoi vous parlez mais j’ai juré le secret !
- Dis moi Joseph, est-ce que tes petits compagnons de cellule savent que les gosses tu en violais quelques uns au passage ?
- Hé ! raconter pas de conneries ! répondit-il effrayé. Ok je faisais du trafic, mais j’ai jamais touché au môme moi !
- Ça je le sais. Mais qui penses tu qu’ils croiront ? toi ou moi ?
- Ok Ok je vous raconte. Mais je dis pas de nom de mes commanditaires, sinon je suis mort !
- On s’en fiche des noms crache le morceau !
- Faut savoir qu’à l’époque, les temps étaient durs. En hiver on trouve peux de jeune fugueur. Et là haut il nous mettait la pression pour en avoir plus toujours plus ! Alors quand vraiment ça devenait dangereux pour moi et pour mes gars, on faisait des descentes dans des orphelinats des quartiers pauvres.

Joseph enfila sa cagoule et fît signe aux autre membres de son gang d’enfoncer la porte. Une demi-douzaine d’homme cagoulée entrèrent dans l’orphelinat par la porte de derrière en courant, l’arme aux poings. Très vite ils étaient dans les dortoirs des enfants. Tous furent réveillés par le bruit. Ils savaient se qu’il allait se passer. Les plus anciens l’avait déjà vécue, et l’avait raconté au petits. 2 hommes sortirent avec chacun un gamin sous le bras. Deux sœurs était mises en joue par un autre homme. Carlyle tentait d’attraper un petit garçon qu’ils savaient qu’il plairait à ses commanditaire, et le mis dans les bras d’un autre homme.
- ça fait 5, dis son complice.
- J’en choppe un autre et sa suffira.
Du coin de l’œil Carlyle vit Matthew s’échapper
- Putain de merde, il va prévenir les flics le petit con ! Dit son complice.
- Cassez vous, je le rattrape et je vous rejoins.
Dans la panique de la fuite, Le flingue de son complice tomba à terre. Trop presser de fuir pour celui-ci ne le ramassa pas. Carlyle lui ne voulait pas perdre de temps, et malgré une hésitation, il se mit à courir à la poursuite de Matthew. Ce n’était pas son flingue à lui et il avait confiance en ce type, même s’il se faisait choper il ne parlerait pas.
Il courrait cherchant le gamin, dans tous les coins du quartier. Ce bougre courrait vite. Soudain il entendit un coup de feu. Il se précipita vers le son, pour découvrir le corps de Matthew mort, a à peine 10 mètre de la porte principale de l’orphelinat. Il chercha son pouls mais ne le trouva pas. Il secoua la tête, encore un môme mort pour rien. Il baissa les paupières de Matthew. Il leva les yeux au ciel et tomba sur le regard de Pete.

- J’ai fais peur à ce gamin, pour pas qu’il parle, et je suis repartie rejoindre mes gars.
- Vous avez vu qui a ramassé l’arme ? demanda Lilly.
- Non. C’est bon là ?
- Une dernière chose, quel orphelinat c’était ?
- St Andrews, toujours St Andrews. Les bonnes sœurs ne pouvaient rien faire, les poulets ne se déplaçaient jamais dans ce quartier, même pas pour un meurtre…
Avec un dernier regard de dégouts à l’adresse du détenu, les inspecteurs quittèrent le parloir. Fort de ses nouveaux éléments, ils rejoignirent le Q.G.

Nick, John et Jeffries virent arriver les deux inspecteurs avec un air grave sur le visage. Lilly avait presque les larmes aux yeux et Scotty semblait très touché lui aussi.
Scotty leurs résuma l’interrogatoire de Carlyle tout en regardant Lilly s’éloigner et sortir sur le balcon. Quand il eu finit, Stillman, conscient que l’envie d’aller voir la jeune femme rongé Valens le regarda avec un sourire.
- Allez-y ! dit-il avec un sourire en désignant Lilly de la tête.
Scotty le remercia d’un sourire et c’est d’un pas pressé qu’il se dirigea vers le balcon.
Lilly était appuyée contre le garde fou, le regard dans le vide. Elle entendit des pas, un pas qu’elle reconnaître entre mille. Elle ne se retourna pas, elle savait qui c’était, et pourquoi il venait, cela la fît un peu sourire, mais bien vite, la tristesse revînt.
- A chaque enquête, on croit avoir vu le pire que l’humain puisse faire, on se dit que la prochaine ne pourra pas être aussi difficile, et à chaque fois, on tombe sur une ordure qui a fait pire, bien pire que ce que nous avons vu avant. Dit-elle d’une voix tremblante. Je ne comprends pas. Comment ? comment on peut faire ça à un enfant ? Comment on peut être assez cruel ou désespéré pour en arrivée là ? Il n’a même pas l’excuse de la folie, ou de la déviance sexuelle. Il savait ce qu’il faisait. Il…
Il l’écouta et s’approcha d’elle. Il l’entoura de ses bras pour la réconforter. Elle s’appuya contre lui, et posa ses mains sur les siennes. Il ne dit rien. Il se contenta d’être là. Que pouvait-il répondre ? Rien de satisfaisant. Rien qui ne la rassurerai ou qui la réconforterai. Il pensait exactement la même chose de toute manière.
Il lui embrassa doucement les cheveux, et la berça doucement, le temps qu’elle se calme. Il savait que cela l’avait beaucoup touchée, plus que lui. Il se doutait de pourquoi.
- Il est tard. Stillman ne nous enverra pas à l’orphelinat ce soir. On ira demain. On va rentrer ok ? Murmura-t-il au bout d’un long moment.
- D’accord, répondit-elle sur le même ton.
Ils se détachèrent l’un de l’autre doucement. Main dans la main, ils traversèrent les bureaux vide, ils étaient surement restée dehors plus longtemps qu’ils ne le pensaient. Ils sortirent du commissariat et montèrent dans la voiture de Scotty. Bien vite ils arrivèrent chez Lilly. Valens de gara mais la jeune femme n’eut aucune réaction.
- Lil’ ? ça va aller ? demanda t’il, un peu inquiet en lui caressant la joue.
- Oui mais je…enfin…je ne me sens pas de rester seule ce soir Scotty, Tu veux bien restée s’il te plait ?
Avec un sourire il se pencha vers elle et lui déposa un doux baiser sur les lèvres.
- Bien sur, je veux. Je désespéré que tu me le demandes dit-il avec un sourire.
Cette remarque la fit rire doucement et elle lui rendit son baiser.

Ils sortirent de la voiture. Lilly jeta un regard étonné au jeune homme lorsque celui-ci sorti un sac de sport de sa voiture.
- J’ai toujours des affaires de rechanges dans le coffre de la voiture. Dit-il en réponse au regard Lilly
- Habitude de séducteur ? demanda Lilly avec une pointe de jalousie dans la voix que cacher mal son ton taquin toute en se dirigeant vers la porte.
- Nope. C’est pour toutes les fois où j’ai du faire une planque de nuit, ou protéger un témoin à la dernière minute. Répondit-il en passant un bras autour des épaules de Lilly.
- Et tu comptes passer la nuit ici ? le taquina Lilly en l’invitant à rentrée chez elle après avoir ouvert la porte.
- Et bien….ton canapé m’a l’air très confortable.
Lilly eut le premier vrai rire de la journée et l’embrassa doucement avant de s’éloigner vers la chambre.
- Fais comme chez toi, je vais passé un truc de plus confortable.
- Ok.
Scotty retira son manteau et le déposa dans l’entrée à côté de son sac. Il regarde avec un sourire le salon. Il caressa machinalement un des chats sur le dossier du canapé, et s’approcha de la bibliothèque.
- Tu peux prendre la salle de bain si tu veux te changer cria Lilly depuis la chambre.
- Plus tard répondit-il distraitement.
Lilly sorti de la chambre, vêtue d’un débardeur crème et d’un pantalon en coton de la même couleur, les cheveux détachés. Lorsqu’il l’a vît, Scotty restant sans voix devant tant de beauté et de naturel.
- Tu es magnifique ! souffla-t-il impressionné.
Lilly sourit mais ne répondit rien. Elle s’approcha de lui et prît le DVD qu’il avait dans les mains.
- Tu veux vraiment regarder ça ce soir? Je ne suis pas vraiment d’humeur pour ce genre de film dit-elle en brandissant la jaquette de « American History X. »
- Et l’arme Fatale 4 ? proposa Scotty en prenant une cassette.
- Ok ça me va. Je commande des pizzas.
30 minutes plus tard, ils étaient assis sur le canapé entrain d’admirer les exploits de Mel Gibson, et le magnifique caleçon de son acolyte, tout en mangeant leur pizza. Scotty avait enfin décidé de quitter la cravate et sa chemise, il ne portait plus que son T-shirt et son pantalon. Soudain prise de frisson, Lilly attrapa rapidement la chemise de Scotty et l’enfila, puis se blotti contre lui.
- Tu as froid ? demanda t’il en l’entourant d’un bras.
- Je suis surtout fatiguée je crois. Répondit Lilly en baillant.
- Tu crois ? ria le jeune inspecteur. Tu devrais aller te coucher, tu ne tiens presque plus debout.
Il l’embrassa doucement sur le front tandis qu’elle acquiesçait d’un hochement de tête.
- Tu trouveras un oreiller et une couverture dans l’armoire de la salle d’eau, dit-elle. Bonne nuit.
Elle l’embrassa doucement et rejoignit son lit sous le regard tendre du jeune inspecteur.

A presque 2 H du matin, Scotty fût réveillé par des cris. Il sursauta et tomba presque du canapé. Les cris recommencèrent. Ils venaient de la chambre. Il se leva d’un bon et vêtue de son simple caleçon, il couru jusque dans la pièce et ce qu’il vit lui donna un pincement au cœur. Lilly était visiblement entrain de se débattre dans ses cauchemars. Il s’assit sur le lit au plus près de la jeune femme.
- NON !!!... Je…. Veux pas… non. Disait Lilly dans son sommeil.
Elle pleurait, sanglotait même. Ne pouvant supporter ça, Scotty entreprit de la réveiller. A peine eut t’il touché le bras de Lilly que cette dernière se réveilla en sursaut. Les yeux effrayés elle se recula de manière à être le plus loin possible de Scotty.
- Shhhhhh Lilly, c’est moi Scotty. Murmura-t-il
Pas vraiment réveillé, elle regarda autour d’elle. Elle se rendit compte que ce n’était qu’un cauchemar, et qu’elle était en sécurité dans sa chambre. Avec un soupir de soulagement, elle ferma les yeux et secoua la tête.
Voyant que Lilly ne le repousserai plus, Scotty la prit dans ses bras. Il sentit encore des larmes coulait.
- Calme-toi, c’était qu’un cauchemar. Je suis là. Lui chuchota le jeune homme dans l’oreille en la berçant.
Les larmes continuaient. Il lui embrassa les cheveux et continua à la bercé tout en lui murmura des paroles rassurantes.
Au bout de quelques minutes les larmes se tarirent. Lilly se sépara un peu de Scotty, de manière à voir son visage. Ce dernier était sincèrement inquiet pour elle
- ça fait longtemps que tu dors aussi mal ?
- Non, dit-elle. Depuis…
- Georges n’est ce pas ?
- Oui, il... il a réveillé des choses qui étaient profondément enfoui en moi.
- Quelles choses ?
- Tu promets de ne pas te moquer de moi ? demanda t’elle avec l’anxiété d’une enfant de 10 ans.
- Pourquoi me moquerai-je de toi ? répondit-il étonné.
- Parce que je n’ai jamais raconté cette histoire qu’à 3 personnes, et les trois se sont moqués de moi. Dit-elle.
- Je ne me moquerais pas. Promit Scotty.

Alors elle raconta. Elle raconta comment ça mère lui avait demandé d’aller cherché une bouteille à l’épicerie du coin. Elle raconta comment elle avait accélérée le pas, au retour quand elle avait senti qu’on la suivait. Elle raconta la peur lorsqu’elle s’était rendue compte que quoiqu’elle fasse l’homme la rattrapera. Elle raconta la douleur lorsque sa mâchoire fut fracturée. Elle raconta le dégout lorsque l’homme l’avait touché et plus que touché. Elle raconta la honte de ne pas pouvoir se défendre et la honte de ne plus être pure comme le disait l’église.
Elle raconta aussi l’effroi du regard de sa sœur quand elle l’avait trouvé, qu’elle avait interprété à l’époque en son encontre, puis l’indifférence de sa mère. Les rires de cette dernière ensuite lorsqu’elle raconté l’histoire de l’homme masqué. Puis la révolte quand elle apprit que sa mère avait dit qu’elle était tombée dans l’escalier, et que Christina avait confirmé. Et les jours suivant où Chris c’était moqué de ses bleus, où sa mère la disputait de ne plus pouvoir sortir, de ne plus s’occupé de l’appartement. Puis encore les rires et les moqueries de ses deux personnes lorsqu’elle n’arrivait pas à parler, à manger correctement, quand il y avait à manger. Elle raconta les démentit horrifié et scandalisé de sa mère lorsque qu’elle racontait la vérité, et les engueulades qui suivaient, sur les mensonges.
Alors elle avait tout enfoui, elle n’avait plus rien dît. Elle se félicita même de ne jamais avoir raconté le pire. Puis il y eu Georges, qui l’obligea à tout raconter, à tout revivre, et qui avait lui, deviné le pire, puisque lui aussi l’avait vécue.
Scotty avait écouté Lilly jusqu’à la fin, les larmes aux yeux. Oh non il n’avait pas envie de se moquer d’elle, au contraire. C’est plutôt une haine profonde qui naissaient en lui envers La mère de Lilly, Georges, qu’il aurait bien tué de ses mains si Lilly ne l’avait déjà fait, envers Chris, - comment avait-il pu coucher avec elle ? – et enfin envers l’agresseur de Lilly. Mais aussi une admiration et un amour encore plus fort pour la jeune femme. Tous la pensaient forte, mais personne ne pouvait imaginer à quel point !
Et maintenant, c’était une Lilly en larme, tremblante de tous ses membres, qu’il avait dans ses bras. Ce n’était plus la jeune femme sure d’elle et détective à la criminelle qu’il avait dans ses bras, mais l’enfant de 10 ans qui venait de vivre l’expérience la plus traumatisante qu’un enfant peux vivre.
- Shhhhh Lil Shhhhh, je suis la maintenant, je ne laisserai plus personne te faire de mal. Ok ?
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[Cold Case ] Enfances Perdues Empty Re: [Cold Case ] Enfances Perdues

Message  Marine-CO Mer 27 Sep - 20:46

Et encore une fois cette nuit là, il la berça et lui murmura toutes sorte de paroles réconfortante. Il l’a serra fort dans ses bras, lui permettant enfin de verser les larmes salvatrice. Elle pleura longtemps très longtemps, jamais elle n’avait pleuré aussi longtemps dans sa vie. Puis, au bout d’un moment, elle se calma. Recroquevillé contre Scotty, les jambes et les bras du jeune homme l’entourant, la tête contre sa poitrine à lieu, elle ressentit quelque chose que jamais auparavant elle n’avait ressentit avec qui que se soit. Un sentiment qu’elle ne croyait être que légende. Là, dans les bras de son coéquipier, pour la première fois de sa vie, elle se sentit en sécurité. Elle avait l’impression que rien ne pouvait lui arrivait. Qu’il serait là, toujours, qu’il l’a protégerai. C’est alors que les larmes et le chagrin furent remplacer petite à petit par le sourire et la joie. Elle venait de se rendre compte d’une chose, c’est que pour la première fois de sa vie, elle était aimé par quelqu’un qu’elle aimait elle aussi, aimé pour elle et non pas pour ce qu’on voulait qu’elle soit. Avec un sourire elle releva la tête et regarda Scotty dans les yeux. Le jeune homme restait bouleversé par le récit de Lilly, mais c’est avec le soulagement qu’il se rendit compte du changement d’humeur. Dans ses yeux, il lu les explications à ce changement d’humeur et sourit à son tour. Ils s’embrassèrent alors, passionnément. Lorsque Scotty sentit que son désir allez se manifesté, il se souvint qu’il ne portait qu’un caleçon et que c’était pas vraiment le bon moment pour ça. Alors il stoppa le baiser et carressa le visage de la jeune femme.
- Lil’, on devrait arrêter avant que je ne puisse plus. Dit-il avec un sourire pour faire comprendre que c’était pas l’envie d’elle qui lui manquait, mais la peur de la bousculé trop qui le retenait.
Lilly comprit vite cela, et avec un sourire s’allongea dans le lit. Il était parfait. Non elle n’était pas encore prête et il l’a respectée.
- Scotty, tu veux bien restée avec moi ? juste comme ça, j’ai juste envie de dormir dans tes bras.
Il sourit et s’allongea contre elle. Il enroula ses bras autours de sa taille et l’embrassa le front.
- Je suis là maintenant, chuchota t’il, tu n’as plus à avoir peur. Je te protégerai toujours.
- Merci, répondit-elle d’une voix ensommeillée.
- Merci à toi Lil’…de m’avoir fait confiance.
Il n’obtint aucune réponse. La jeune femme s’était endormie, et cette fois, son sommeil semblait être paisible. Avec un sourire, Scotty s’endormit à son tour.

C’est avec bonne humeur que le couple arriva au commissariat le lendemain matin. Stillman eut un sourire en les voyant arriver. Il savait qu’il avait eu raison de laisser ses deux là faire ce qu’ils voulaient. Ce matin, Lilly semblait plus légère, comme si un poids c’était retiré de sur ses épaules et elle rayonnait.
- Alors, où vous en êtes ? demanda John dès que le couple fût à porter de voit.
- Nous comptions interroger les personnes de l’orphelinat ce matin, répondit Lilly.
- J’ai fais les recherches hier, dit Vera, Voici la liste des enfants et des bonnes sœurs qui étaient à l’orphelinat au moment des Faits avec leurs adresse actuelle.
Nick distribua un dossier à tout le monde. A la surprise de tous, la liste était assez courte, seule une vingtaine de personne y figurait.
- Comment ça ce fait qu’on est si peu de personne.
- Beaucoup sont morts, une dizaine par overdose, 2 suicides, 3 accidents de voiture, et 2 homicides. A croire qu’ils étaient maudits ! répondit Will.
- Bien, Jeffries, Verra, vous vous occupez de la première partie de la liste, Valens, Rush, la seconde, allez au boulot !

Les inspecteurs passèrent la journée à interrogée les témoins, ils avaient tous racontée la même version que Joseph Carlyle.
Lilly et Scotty sortaient de la maison d’un des enfants témoins de la rafle. Celui-ci ne se souvenait de rien d’autre que de la peur qu’il avait ressentit. Il avait à peine 4 ans en 1976. Aujourd’hui il était un père de famille comblé par ses 2 fils, directeur d’une des agences immobilière du quartier. Encore une visite pour rien, ce dit Scotty en démarrant la voiture alors que Lilly téléphonait. Toute la journée avait été comme ça, la plupart ne trop jeune ou trop traumatisée pour ce souvenir de quoique se soit.
- On va à l’orphelinat, indiqua Lilly en raccrochant.
- Je croyais qu’on avait plus de témoin sur notre liste répondit Scotty.
- Oui mais Will et Nick ont pris du retard, on va devoir interroger Sœur Marie-Bénédicte, elle était surveillante en 76, maintenant c’est elle la directrice ! Elle est la seule qui travaille encore à St Andrews
- Les gars ont quelques choses ?
- Nada.
- Espérons qu’elle nous apprendra quelques choses alors !

Une vingtaine de minutes plus tard, Ils entrèrent dans l’orphelinat. Celui-ci était plus que vétuste, les peintures étaient totalement écaillée, les portes ne semblaient tenir que parce que c’était la mode. Ils entrèrent dans la salle commune où une trentaine d’enfants et d’adolescent, tout âge confondue étaient installé soit devant une vieille télé, encore en noir et blanc, soit à une table de jeu. Alors qu’ils observaient un groupe de petites filles jouaient avec de vieilles poupées de chiffons datant de mathusalem, Scotty sentit qu’on lui tirait le bas de son pantalon. Il bassa les yeux et vît un bébé qui tentait de prendre appuie pour se mettre debout. Avec un sourire, Scotty pris l’enfant dans ses bras.
- Hé bien mon gros dit-il, on apprend à marcher ?
Il chatouilla le ventre de l’enfant qui se mit à rire aux éclats.
- Votre mari ferait un bon père. Les enfants sentent les personnes en qui ils peuvent avoir confiance, et habituellement, Bobby est plutôt craintif avec les inconnues. Dit une Sœur qui venait d’arriver.
Ceci fît sursauter Lilly alors qu’elle était en pleine contemplation d’un Scotty chatouillant le ventre du bébé.
- Ce n’est pas mon mari, rectifia Lilly en souriant.
- Oh… Alors je suis désolée Madame mais nous acceptons les demande d’adoption que des couples mariés.
- Nous ne venons pas pour adopter non plus. Répondit Scotty, revenant à la conversation mais en gardant Bobby dans ses bras. Ce dernier, mâchouillant la cravate du jeune homme...
- Nous sommes de la police, inspecteur Valens et Rush, ajouta Lilly en montrant sa carte de police, nous enquêtons sur un meurtre qui a eu lieu en 1976. La victime était un enfant d’ici. Nous voudrions voir sœur Marie-Bénédicte.
- Oui bien sûr, je vous conduits à son bureau.
Lilly et Scotty, avec toujours Bobby dans les bras qui restait toujours intéressait pas la cravate, suivirent la religieuse dans un couloir. Arrivée à destination, La directrice de l’orphelinat les invita à rentrer après qu’ils aient frappé. Dans le bureau, La sœur discutait avec un adolescent d’environ 18 ans.
- Ecoute Arnold, disait-elle, tu sais que dans 1 mois c’est ton anniversaire, tu auras 18 ans, nous ne pourrons plus t’héberger ici sauf dérogation mais c’est à toi de faire les démarches nécessaires d’accord, on ne peut pas le faire à ta place. Le seul conseil que je puisse te donner c’est de faire ce qui te semble le plus juste et le meilleur pour toi.
- Merci Ma sœur, répondit le jeune homme sans paraître vraiment convaincu.
- Retourne à l’étude, je crois que c’est à ton tour de vérifier les devoirs des petits.
- Oui ma sœur.
Avec un signe de la tête il salua tout le monde et sortit du bureau. En récupérant Bobby, qui pleura ne voulant pas quittait son nouveau copain et son doudou la cravate, la Sœur Jeannette sortit à la suite de l’adolescent. Scotty et Lilly se présentèrent alors.
- Je vois que Bobby vous a déjà séduit. Dit-elle avec un sourire tendre. Mais vous exercez un métier dangereux donc il est difficile…
- Nous ne venons pas pour adopter, corrigea prestement Scotty nous venons pour vous interroger sur un meurtre commis en 1976.
- Le petit Matthew Coffer ? demanda Sœur Marie-Bénédicte en un murmure.
- En effet, répondit Lilly...
- Aujourd’hui, nous n’avons que 33 enfants ici, de touts âges, le plus jeune est Bobby, et le plus âgés Arnold. Mais ils n’y a que Sœur Jeannette et moi pour surveiller tout ce petit monde. Nous donnons la responsabilité aux plus âgées de surveiller les plus jeunes. Ce système fonctionne bien et responsabilise très tôt les jeunes que nous avons à charges. Nous avons très peu de délinquance, mais il faut tout de même jetez un œil. Quand je suis arrivée ici ce n’était pas comme ça. Les enfants étaient livrée à eux-mêmes, nous étions dépassée, dans ses mêmes bâtiments, nous avions 60 enfants, pour 3 adultes.
- Vous vous souvenez de Matthew ? demanda Lilly.
- Oui. C’était un enfant charmant. Comme Arnold. Brillant, très brillant même. Il était gentil comme tout, il n’aurait pas fait de mal à une mouche. Un enfant très souriant, jamais on aurait pu croire qu’il avait eu une vie aussi dure pour son âges, c’est parents sont morts dans un accident de voiture, ils étaient à bord et s’en est sortir après plusieurs jours de coma. Il avait beaucoup souffert, trop surement pour un enfant de son âge. Et s’il n’était pas mort ce soir là, la suite de sa vie aurait été pire.
- Est-ce que vous vous souvenez de ce qui s’est passée le soir de la mort de Matthew ?
- Je m’en souviendrais toute ma vie... La rafle, cela aurait dû en être une parmi d’autre. A l’époque nous ne pouvions rien faire, la police ne nous écoutait pas, pour elle nous élevions des délinquants en puissance, et ils ne venaient jamais dans le quartier, trop dangereux. Il se déplacer juste pour enlever les corps des drogués et victimes. Jamais une enquête fût mener pour quoique ce soit. Il ouvrait un dossier, c’était la procédure, et le classer pratiquement le jour même. Donc on ne pouvait rien faire après, ou avant, et pendant nous étions tenue en respect par des armes. Dit-elle amère.
- Que c’est-il passer cette fois là ?
- Ils sont venus. Ils ont réussi à prendre plusieurs enfants mais Bobby c’est échappé. Dans la panique l’un de ses monstre à fait tomber son révolver.
- Et que c’est-il passée ensuite ?

Pendant quelques secondes, l’homme hésita à récupérer son arme mais part en courant. Les bonnes sœurs, alors libéré de la menace des armes, tentèrent de regrouper les enfants en pleurs et de les consoler. Elles les firent sortir du dortoir en leur promettant un chocolat chaud pour les remettre. Sœur Marie-Bénédicte resta en arrière ramassa le revolver au sol, pour éviter qu’il tombe dans des mains innocente. Alors qu’elle s’apprêter à rejoindre les autres, par le seconde porte, le même homme revint. Il s’avança vite vers l’endroit où il pensait avoir fait tomber son flingue, mais ne le trouva pas. Il se retourna et la vit dans la main de la bonne sœur.
- Rends moi ça Salope ! dit-il d’un ton hargneux.
Sœur Marie-Bénédicte tendit l’arme, mais pas comme l’homme l’espérait. Elle pointa sur lui.
- Cela fait 3 ans que je vous vois, toi et tes complices, nous prendre nos gosses, dit-elle avec une voix pleine de sanglot, 3 ans que je vois ça et que ça me tue de ne pouvoir rien faire.
- Hé ! on se calme ma sœur, posais ce flingue tu pourrais te blesser.
- Oh non je ne me blesserais pas, et toi tu ne blesseras plus aucun enfant ! Je te le jure devant dieu. Dit-elle en armant le chien.
Les larmes de la bonne sœur roulaient sur ses joues laissant de large sillon. Ça voix était tremblante mais son regard était déterminé et sa main ne tremblait pas.
- Ton dieu à dis Tu ne tueras point lança l’homme avec un air de défi.
- Je m’arrangerai avec lui. Répondit-elle.
Doucement, elle plia son index. Elle visa la tête de l’homme et tira.


Ils écoutaient l’histoire de Sœur Marie-Bénédicte. Cette dernière c’était arrêter à cause des sanglots, Au bout de quelques secondes, elle réussit à se reprendre et elle continua.
- Mais j’étais, et je suis encore, une abominable tireuse, j’ai raté cette pourriture. Il est partie en courant. Je ne l’ai plus jamais revue, ni aucun de ses complices, nous n’avons plus jamais eu de rafle. Mais… La balle… enfin…. Je m’étais rendue compte que la balle avait traversée la vitre, mais je croyais qu’elle était perdue. Quand je me suis rendue compte que Matthew manquait à l’appel, j’ai cru qu’il avait été pris avec les autres enfants. Ce n’est que 3 jours plus tard, quand 2 enfants ont découvert son corps que je me suis rendue compte de ce que j’avais fais.
Sur ses derniers mots, elle éclata en sanglot et s’effondra sur son bureau.

Epilogue (sur Wild in the Wind de David Bowie):

Lilly et Scotty l’arrêtèrent, mais ne lui mirent pas les menottes. Ils l’a ramenèrent au commissariat. Elle fût enfermée dans une cellule dans l’attente de son jugement. Elle fût jugée pour Homicide involontaire. Elle ne fût pas condamnée, les jurés ont jugé qu’elle était en état de légitime défense.
Pete Mitchell, Le premier témoin de l’affaire, assis sur son lit dans son studio, finissait le portrait, au crayon de Lilly.
Joseph Carlyle, en prison, riait avec d’autre prisonnier, assis sur le banc dans la cour de la prison.
Dans un bar, les 5 inspecteurs de la criminelle étaient assis à une table, chacun avec le verre levait. Vera faisait un toast. Cela faisait rire ses coéquipiers. Ils trinquèrent et burent une gorgée. Lilly et Scotty s’embrassèrent. Soudain Scotty se leva, et tendit la main à Lilly. En riant elle accepta. Ils dansèrent doucement l’un contre l’autre, riant, une belle complicité se dégageait du couple. Lilly regarda par dessus l’épaule de Scotty, et vît le fantôme de Matthew. En pyjama, il lui souri et lui fît un signe. Elle ferma les yeux et posa sa tête contre l’épaule de Scotty. Continuant la danse, il lui embrassa les cheveux, sous le sourire tendre de Jeffries et Verra, et le regard paternaliste de John Stillman.

FIN

J’espère que cela vous a plu, et désolée pour l’attente, mais j’ai eu du mal à écrire la partie avec la bonne sœur.
La chanson de David Bowie, je suis pas sûre qu’elle soit de 1976, mais ça dois pas être bien loin si c’est pas le cas (entre 1975 et 1980).
Bisous, et à bientôt les amis pour une prochaine fic !
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Message  Miss O'Neill Dim 31 Déc - 4:53

Alors il n'y a pas eu de comm pour cette fic ? Peu de fan de Cold Case peut-être...

Toujours est-il que j'ai beaucoup aimé cette fic : l'histoire est très proche de la série même si vite résolue (faut dire que les scénaristes ont beaucoup d'imagination), les personnages sont bien respectés même si <> et le rythme est prenant.

Je déplorerais juste de nombreuses fautes d'orthographe et de frappe mais ça c'est parce que je suis maniaque ! Laughing Mais moins cruel que gjc sur ce sujet ! cheese

Bravo à toi : tu as prouvé que tu pouvais écrire sur d'autres séries avec succès ! Very Happy
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Message  Marine-CO Lun 8 Jan - 0:13

ENFIN UN COMMENTAIRE ! ENFIN UN COMMENTAIRE MERCI MISS O, GLOIRE A MISS O...

Ceci dit, merci beaucoup, je sais pour les fautes, juré je vais faire des efforts...
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Message  Miss O'Neill Lun 8 Jan - 1:57

Marine Carter O'Neill a écrit:ENFIN UN COMMENTAIRE ! ENFIN UN COMMENTAIRE MERCI MISS O, GLOIRE A MISS O...

Ceci dit, merci beaucoup, je sais pour les fautes, juré je vais faire des efforts...

Tout le plaisir était pour moi, enfin ! Wink

M'enfin si tu veux me bâtir un temple à ma gloire... te gêne pas surtout ! cheese
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Message  Nosnica Lun 8 Jan - 14:32

Ah oui je l'avais deja lu ailleurs cella , j'avais beaucoup aimé Very Happy très bien écrite Smile
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Message  Marine-CO Lun 19 Mar - 7:36

Re merci Nosnica
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Message  Enrico Dim 7 Juin - 18:50

J'ai bien aimé ta fic, par contre, il y à pas mal de fautes mais c'est pas trop déplorable, ça va encore Razz
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