Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers) [finie]
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Miss_Vaughn
choupi
chou fleur
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Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers)
Splendide! ptdr c'est tellement excellent surtout les pensées de Sydney mdrrrrrrrrrrrr excellent quoi! T'es trop forte super clairette!
Merci pour la fameuse phrase de Weiss, c'est sympa de ne pas oublier que chui OBS mdrrrrrrrrr Sinon j'adore la fin du chap c'est trop grandiose honnêtement super méga bonne idée! Je déteste Renée surtout mariée avec Vaughn parce que Vaughn-Sydney c'est eux les âmes soeurs, d'abord! naaaaaaaaaa! Saloperie de Clairette!
Kissouille, je t'aime quand même!mdr
Ta sweetie en mission mission ( )
Merci pour la fameuse phrase de Weiss, c'est sympa de ne pas oublier que chui OBS mdrrrrrrrrr Sinon j'adore la fin du chap c'est trop grandiose honnêtement super méga bonne idée! Je déteste Renée surtout mariée avec Vaughn parce que Vaughn-Sydney c'est eux les âmes soeurs, d'abord! naaaaaaaaaa! Saloperie de Clairette!
Kissouille, je t'aime quand même!mdr
Ta sweetie en mission mission ( )
Re: Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers) [finie]
Toi et moi, faut qu'on cause !!!
Mais qu'est ce qui t'as prit de faire ça ??!!
Déjà Vaughn marié à Renée, j'adhère pas mais alors là !! je vais être obligée de me la supporter et surtout supporter de voir Vaughn en gentil mari avec ELLE !!!
Sinon comme sweetie, j'adoreeeeeeeeeee WEisssssssssssssssssssssssss !! et j'arrive toujours à me faire à l'idée que Lauren puisse être "loyale et gentille", ça sonne faux avec Laure, Blonde, dent de cheval !! donc tu vas me faire un GRAND plaisir de me l'éjecter !! et surtout ME REMETTRE AVEC VAUGHN !!
Sinon tu vas passé dans le pot au feu !! c'est "Claire" ?!!
sinon super chap comme d'hab !!
Désolée pr le retard du post mais "je bossais"
Groooooooooooooooooooooos poutous
Mais qu'est ce qui t'as prit de faire ça ??!!
Déjà Vaughn marié à Renée, j'adhère pas mais alors là !! je vais être obligée de me la supporter et surtout supporter de voir Vaughn en gentil mari avec ELLE !!!
Sinon comme sweetie, j'adoreeeeeeeeeee WEisssssssssssssssssssssssss !! et j'arrive toujours à me faire à l'idée que Lauren puisse être "loyale et gentille", ça sonne faux avec Laure, Blonde, dent de cheval !! donc tu vas me faire un GRAND plaisir de me l'éjecter !! et surtout ME REMETTRE AVEC VAUGHN !!
Sinon tu vas passé dans le pot au feu !! c'est "Claire" ?!!
sinon super chap comme d'hab !!
Désolée pr le retard du post mais "je bossais"
Groooooooooooooooooooooos poutous
Re: Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers) [finie]
Alors là, je vous fais une énorme fleur avec ce chapitre parce que non seulement, il y a du SVs et en plus, la fin, c'est cadeau pour mes deux hystériques. ça m'a fait trop mal d'écrire ça alors ça a intérêt à vous plaire !!!!!!!! lol
bisoux à mes hystériques de premières !
chou
Chapitre XII
Sydney’s POV
Je suis Vaughn et Renée à travers les égouts de Paris sans un bruit. Je n’aurais jamais imaginé qu’être otage puisse être aussi agréable. Enfin, tout est relative : je suis prisonnière de mon ex et de sa femme. On dirait une situation de série B. j’ai ‘impression qu’on tourne e rond et qu’on marche depuis des heures. J’ose demander :
- Où est-ce qu’on va ?
- Dans un lieu en sécurité, me répond Renée.
Ça je m’en serais pas douter ma belle !
- Dans les égouts ?
- Sydney, tais-toi.
Vaughn ne s’est même pas retourné pour me lancer ça. Je sens de la colère et de la rancune dans sa voix. Qu’est-ce qu’il attendait ? Je suis une femme au cœur déchiré, il aurait du se douter que je ne réfléchirai pas rationnellement. J’en viens à regretter d’avoir tenter de les sauver.
- Si je n’avais pas été là, vous seriez tout les deux morts.
- Si tu n’avais pas été là, nous n’aurions pas été dénoncé, me répond sèchement Vaughn.
- Oh, désolé d’avoir dérangé ta petite vie de hors la loi.
- Sydney, pas maintenant.
- Et pourquoi ?
- Parce qu’on est en fuite alors c’est pas le moment de me piquer une crise et d’agir comme une gamine de 4 ans. Alors si tu veux pas être bâillonnée, tu te tais.
- Tu n’oserais pas.
Soudain, il se retourne et me plaque vivement contre le mur.
- Ecoute, je e suis plus le gentil Vaughn de la CIA ! Je ne suis plus le même qu’il y a deux ans, alors ne me provoque pas !
Ces yeux lancent des éclairs et pour la première fois, je me sens en danger avec lui. Moi qui ait toujours trouvé la sécurité dans ses bras, voilà que j’en ai peur. Pourquoi tout a autant changé ? Vaughn me lâche et je manque de m’effondrer mais il ne réagis pas. Au contraire, il passe son bras autour de la taille de Renée et continue à marcher. Je suis donc condamné à voir ces deux là s’aimer devant moi ? Vaughn, si tu penses ma punir ainsi, tu as réussi. Je n’ai qu’une envie, lui arracher son bras et défigurer cette Renée ! Remarque, en un certain point, elle me ressemble. Physiquement, je veux dire : elle a de long cheveux bruns, des trait fins, une belle allure, un air intelligent. Oui, Renée est belle. Je préfère que Vaughn soit marié à elle plutôt qu’à une espèce de blondasse.
Nous sortons enfin des égouts, puis nous marchons encore et encore. Puis nous arrivons sur un parking désert de banlieue où nous attend une voiture.
- Nous allons en Normandie, me renseigne Renée.
Est-ce que je lui ai demandé de m’adresser la parole à celle-là ?!!! Techniquement oui, mais je suis fatiguée et aigrie. Je ne veux qu’une chose, c’est crier et m’enfuir le plus loin possible d’eux. Je m’installe sans un mot sur la banquette arrière, je sens que si je fais une remarque, je vais terminer dans le coffre. Enfin, j’en profite pour essayer de me reposer et oublier tout ce qui vient de se passer. Mais comment faire alors qu’ils sont là, juste devant moi ? Soudain, j’ai envie de pleurer. Je veux revoir Vaughn me sourire, je veux retrouver ses bras et entendre sa voix dans mon oreille, je veux qu’il me dise que tout ira bien, qu’il ne m’en veut pas, qu’il veut qu’on se revoit… je voulais le haïr mais je ne peux pas. Même s’il est dur avec moi, même s’il me regarde avec haine, je l’aime et je ne peux faire que ça. Je sens les larmes couler silencieusement de mes yeux fermés. Je les sèche rapidement : je ne veux pas qu’ils me voient comme ça, je ne veux pas leur avouer ma faiblesse, surtout pas à elle ! Enfin, malgré mon combat contre les larmes, je réussis à m’endormir.
Je me réveille doucement et réalise que je ne suis plus dans une voiture mais sur un lit. Est-ce que ça veut dire que j’ai fait un rêve et que je suis dans mon lit, chez moi, au chaud à LA ? J’ouvre les yeux. Pas de bol ma Syd, tu n’es pas chez toi ! La décoration est très sobre : les murs sont nus, la pièce ne contient qu’un lit, une table, une chaise. Il ne manque plus que les barreaux aux fenêtres et je suis en prison ! Je sors dans le couloir et entend des rires provenant du salon. Je m’approche doucement et ce que je vois me glace sur place. Vaughn et Renée sont assis sur le canapé, l’un contre l’autre, les yeux dans les yeux.
- Tu vois Mike, dit Renée, il faut voir le bon coté des choses. Toi qui me harcelait pour qu'on part en vacances, voilà qui est chose faite !
- Moué, répond Vaughn. On est pas en été.
- Tu sais bien que je préfère partir hors saison.
Vaughn sourit et l’embrasse. Ç’en est trop ! Je fais volte-face, assez bruyamment d’ailleurs, et file droit dans ma chambre pour m’effondrer sur le lit. Quelques minutes plus tard, j’entends Vaughn me rejoindre, je fais mine de dormir : si je croise son regard, je suis foutue.
- Syd ?
C’est de la triche !! Comment est-ce que je peux rester insensible quand il me parle aussi doucement.
- Syd, je sais que tu ne dors pas.
Ok, maintenant, il est devin. Je sais que ça ne sert à rien de luter, alors j’ouvre les yeux et m’adosse contre le mur
- Qu’est-ce que tu me veux Vaughn ?
J’utilise le même ton cassant qu’il m’a servi toute la journée.
- Je suis venu pour m’excuser.
- t’excuser ?
- Sydney, je t’ai traité d’une manière affreuse aujourd’hui.
- Vaughn…
- Non. Je crois que en un sens, je te comprends. Je veux dire, si les rôles avaient été inversés, si tu étais partie avec Noah, je sais pas ce que j’aurais fait…
- on ne pourra jamais le savoir. Vaughn, ça ne sert à rien de regretter le passé.
- C’est une chose que tu as appris en revenant ici je suppose ?
- Oui.
- Alors tu sais combien c’est difficile.
Je ne réponds pas. Ça ne servirait à rien, il peut lire directement la réponse dans mes yeux qui le dévorent. J’aimerais tant pouvoir le toucher mais je ne peux pas, j’en ai perdu le droit il y a longtemps. D’ailleurs, quand est-ce que j’ai perdu ce droit ? Je veux dire, quand est-ce qu’ils se sont mariés ? Je ne devrais pas me poser cette question mais voilà, je ne peux pas m’en empêcher. Ça me titille, ça me démange et finalement je me lance.
- Vaughn, je peux te poser une question ?
- Bien sûr.
- Qu’est-ce qui t’a poussé à te marier ?
- Sydney, je ne suis pas sûr que je devrais te répondre.
- Vaughn, j’ai des millions de questions sans réponse, je ne veux pas que celle là en devienne une.
Il soupire et se passe la main dans les cheveux et se pince l’arrête du nez. Il a toujours eu ce tic quand il est mal à l’aise, quand il cherche une solution ou quand il ne sait plus quoi dire. Ou quand il est fatigué. Ou quand il est énervé. En somme, il fait ça tout le temps. C’est ça qui le rend si…. Vaughn ! Enfin, il se lance :
- C’est à cause de toi.
- Pardon ??????
- Sydney… je ne lai jamais dit à personne…. Même pas à Renée. Enfin, je veux dire que je ne lui aie pas tout dit.
- Vaughn, tu peux décoder là ?
- Quand tu es morte, j’ai pris l’habitude de te parler. Sans arrêt, jour et nuit. Je te parlais de tout, de rien, de ma vie, de…. De la nôtre. Je pouvais même t’entendre me répondre, je pouvais presque te sentir près de moi. Bien sûr, la plupart du temps, j’étais ivre mort mais j’avais besoin de moins en moins d’alcool pour te faire apparaître devant mes yeux. Renée essayé de me guérir mais elle a mis beaucoup de temps. Et même quand on sortait ensemble, je te parlais. Il suffisait que je sois seul pour te voir. Je savais que je sombrais tout doucement dans la folie mais c’était plus fort que moi. Je savais plus quoi faire. Et un jour, je t’ai vu. Mais ce n’était pas comme d’habitude, je te sentais complètement, je te voyais comme je te vois aujourd’hui. Et pourtant j’étais sobre, je rêvais, de manière réaliste mais je rêvais. Et là, tu m’as dit…. Oh mon dieu, je m’en souviendrai toute ma vie… Tu m’as dit de refaire ma vie, tu m’as dit qu’il fallait que je sois heureux. Je ne savais pas quoi faire. Comment est-ce que je pouvais faire confiance à un rêve ? Est-ce que je ne m’inventer pas moi-même un excuse ? Comme si mon instinct de survie se mettait en marche. Bref, j’ai décidé de suivre ta volonté et j’ai demandé Renée en mariage le soir même. Tu peux dire que c’est lâche ou tout ce que tu veux, mais voilà ce qui m’a poussé à me marier.
Je le vois étouffer ses sanglots et baisser la tête. Je pose une main sur son menton et le force à me regarder dans les yeux. Il n’y a plus de trace de colère ou de rancœur mais au contraire, ils sont emplis de petites étincelles brillant comme de la poussière d’étoiles. Poussière de notre amour, poussière de sa douleur et poussière d’une tristesse qui ne s’en ira sans doute jamais. Cette fois-ci, je ne résiste plus, je m’approche doucement mais il recule.
- Sydney… malgré tout ce que je t’ai dit, j’aime Renée et je suis heureux avec elle. Et sache que je ne veux pour rien au monde changer ma situation.
Je ferme les yeux pour tenter de rendre la douleur moins forte mais rien n’y fait. Se prendre un râteau par l’amour de sa vie, ça fait mal. Vaughn sort tranquillement, me laissant seul avec ma peine. Je ne sais que penser de sa déclaration. D’un coté je suis flatter qu’il ne m’ait pas oublier si facilement seulement j’aurais aimé qu’il me reste fidèle jusqu’au bout. Mais peut-on être fidèle à une morte ? On reste fidèle à la mémoire sans doute mais dans ce cas là, mes pensées devraient se tourner vers Danny. Je ne supporte plus d’être tiraillé par mes sentiments ! Enfin, pour l’instant, je devrais plutôt me préoccuper de ma situation d’otage. Certes mes ravisseurs sont très gentils mais je suis quand même prisonnière. On verra bien de quoi demain sera fait.
*******
Le lendemain matin, je trouve mon couple préféré dans la cuisine avec des tonnes de documents sur la table.
- Bonjour, dis-je à moitié endormie.
- Sydney, me demande Renée, tu n’aurais pas une idée pour qu’on ne soit plus pourchasser et qu’on ne meurt pas par la même occasion.
- Tu lui en demandes beaucoup avant sa tasse de café.
Je ne relève as la remarque de Vaughn, j’ai mieux à faire : me réveiller !
- il faut faire jouer nos bons cotés, reprend Vaughn.
- Désolée, mais je suis plutôt à sec sur ce coté là, réplique Renée.
- Vous n’avez pas des infos intéressantes pour la CIA.
- Non Sydney. La CIA a déjà un réseau important de renseignements, on a rien à leur donner.
- Si, intervient Vaughn. Prophet 5 !
- t’es pas sérieux Mike.
- Si. C’est notre seule chance.
- Prophet quoi ?
Je suis larguée là.
- C’est une organisation apparemment terroriste pour laquelle travaillaient nos deux pères, m’explique Vaughn.
- Ton père ?!!!!
- C’est trop long à t’expliquer Syd. Renée, rassemble tous les dossiers et on voit ce qu’on a.
A la fin de la journée, nous avons mis en place une rencontre non armée avec la CIA pour négocier. Elle aura lieu demain midi à Paris, ce qui nous laisse le temps de rentrer tranquillement.
*****
J’attends avec Renée dans la voiture que la CIA se montre pendant que Vaughn sécurise le périmètre.
- Tu sais Sydney, je ne veux pas de cette situation non plus.
- Oh pitié, épargne moi ce discours ! Tu vas me dire « touche pas à mon mari ou je te fais la peau ! »
- Non. Nous allons devoir nous côtoyer à LA et les sentiments de Michael vont revenir, et il va en souffrir.
- Où veux-tu en venir ?
- je ne veux pas avoir à mener une guerre perdue d’avance.
- Perdue d’avance ? T’es bien sûre de toi dis-moi.
- Non, c’est moi qui la perdrais.
Alors, là, je m’y attendais pas du tout de la part de Renée.
- tu n’as pas confiance en Vaughn ?
- Je lui confierai ma vie ! Mais le problème n’est pas là, j’ai vu combien Vaughn, t’as aimé et je sais que ces sentiments sont toujours là quelques part.
Elle va quand même pas me dire qu’elle renonce à Vaughn !!
- Donc voilà. Je ne veux pas que vous soyez amis, juste collègue.
- En quoi ça change de « touche pas à mon mari » ?
- Il y a une différence, je veux bien que vous vous voyez au boulot.
- Tu as peur de perdre.
- je ne veux pas le voir souffrir.
Que de nobles sentiments ! Pour un peu j’an chialerai ! Vivement que la CIA arrive. Vaughn revient de sa ronde et l’autre voiture approche.
- Allons-y, dit Renée en joignant le geste à la parole.
Je reste en retrait, je suis censé être l’otage après tout. Tout ce passe bien lorsqu’un bruit attire nous fait nous retourner. Soudain, Renée se jette sur moi.
- attention !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Mais j’entends le coup caractéristique d’un tir de snipper. Je pose mes mains sur mon ventre, m’attendant à sentir le sang coulant. Mais non, il n’y a rien. Je me retourne et découvre que la balle est venue se loger dans le cœur de Renée.
bisoux à mes hystériques de premières !
chou
Chapitre XII
Sydney’s POV
Je suis Vaughn et Renée à travers les égouts de Paris sans un bruit. Je n’aurais jamais imaginé qu’être otage puisse être aussi agréable. Enfin, tout est relative : je suis prisonnière de mon ex et de sa femme. On dirait une situation de série B. j’ai ‘impression qu’on tourne e rond et qu’on marche depuis des heures. J’ose demander :
- Où est-ce qu’on va ?
- Dans un lieu en sécurité, me répond Renée.
Ça je m’en serais pas douter ma belle !
- Dans les égouts ?
- Sydney, tais-toi.
Vaughn ne s’est même pas retourné pour me lancer ça. Je sens de la colère et de la rancune dans sa voix. Qu’est-ce qu’il attendait ? Je suis une femme au cœur déchiré, il aurait du se douter que je ne réfléchirai pas rationnellement. J’en viens à regretter d’avoir tenter de les sauver.
- Si je n’avais pas été là, vous seriez tout les deux morts.
- Si tu n’avais pas été là, nous n’aurions pas été dénoncé, me répond sèchement Vaughn.
- Oh, désolé d’avoir dérangé ta petite vie de hors la loi.
- Sydney, pas maintenant.
- Et pourquoi ?
- Parce qu’on est en fuite alors c’est pas le moment de me piquer une crise et d’agir comme une gamine de 4 ans. Alors si tu veux pas être bâillonnée, tu te tais.
- Tu n’oserais pas.
Soudain, il se retourne et me plaque vivement contre le mur.
- Ecoute, je e suis plus le gentil Vaughn de la CIA ! Je ne suis plus le même qu’il y a deux ans, alors ne me provoque pas !
Ces yeux lancent des éclairs et pour la première fois, je me sens en danger avec lui. Moi qui ait toujours trouvé la sécurité dans ses bras, voilà que j’en ai peur. Pourquoi tout a autant changé ? Vaughn me lâche et je manque de m’effondrer mais il ne réagis pas. Au contraire, il passe son bras autour de la taille de Renée et continue à marcher. Je suis donc condamné à voir ces deux là s’aimer devant moi ? Vaughn, si tu penses ma punir ainsi, tu as réussi. Je n’ai qu’une envie, lui arracher son bras et défigurer cette Renée ! Remarque, en un certain point, elle me ressemble. Physiquement, je veux dire : elle a de long cheveux bruns, des trait fins, une belle allure, un air intelligent. Oui, Renée est belle. Je préfère que Vaughn soit marié à elle plutôt qu’à une espèce de blondasse.
Nous sortons enfin des égouts, puis nous marchons encore et encore. Puis nous arrivons sur un parking désert de banlieue où nous attend une voiture.
- Nous allons en Normandie, me renseigne Renée.
Est-ce que je lui ai demandé de m’adresser la parole à celle-là ?!!! Techniquement oui, mais je suis fatiguée et aigrie. Je ne veux qu’une chose, c’est crier et m’enfuir le plus loin possible d’eux. Je m’installe sans un mot sur la banquette arrière, je sens que si je fais une remarque, je vais terminer dans le coffre. Enfin, j’en profite pour essayer de me reposer et oublier tout ce qui vient de se passer. Mais comment faire alors qu’ils sont là, juste devant moi ? Soudain, j’ai envie de pleurer. Je veux revoir Vaughn me sourire, je veux retrouver ses bras et entendre sa voix dans mon oreille, je veux qu’il me dise que tout ira bien, qu’il ne m’en veut pas, qu’il veut qu’on se revoit… je voulais le haïr mais je ne peux pas. Même s’il est dur avec moi, même s’il me regarde avec haine, je l’aime et je ne peux faire que ça. Je sens les larmes couler silencieusement de mes yeux fermés. Je les sèche rapidement : je ne veux pas qu’ils me voient comme ça, je ne veux pas leur avouer ma faiblesse, surtout pas à elle ! Enfin, malgré mon combat contre les larmes, je réussis à m’endormir.
Je me réveille doucement et réalise que je ne suis plus dans une voiture mais sur un lit. Est-ce que ça veut dire que j’ai fait un rêve et que je suis dans mon lit, chez moi, au chaud à LA ? J’ouvre les yeux. Pas de bol ma Syd, tu n’es pas chez toi ! La décoration est très sobre : les murs sont nus, la pièce ne contient qu’un lit, une table, une chaise. Il ne manque plus que les barreaux aux fenêtres et je suis en prison ! Je sors dans le couloir et entend des rires provenant du salon. Je m’approche doucement et ce que je vois me glace sur place. Vaughn et Renée sont assis sur le canapé, l’un contre l’autre, les yeux dans les yeux.
- Tu vois Mike, dit Renée, il faut voir le bon coté des choses. Toi qui me harcelait pour qu'on part en vacances, voilà qui est chose faite !
- Moué, répond Vaughn. On est pas en été.
- Tu sais bien que je préfère partir hors saison.
Vaughn sourit et l’embrasse. Ç’en est trop ! Je fais volte-face, assez bruyamment d’ailleurs, et file droit dans ma chambre pour m’effondrer sur le lit. Quelques minutes plus tard, j’entends Vaughn me rejoindre, je fais mine de dormir : si je croise son regard, je suis foutue.
- Syd ?
C’est de la triche !! Comment est-ce que je peux rester insensible quand il me parle aussi doucement.
- Syd, je sais que tu ne dors pas.
Ok, maintenant, il est devin. Je sais que ça ne sert à rien de luter, alors j’ouvre les yeux et m’adosse contre le mur
- Qu’est-ce que tu me veux Vaughn ?
J’utilise le même ton cassant qu’il m’a servi toute la journée.
- Je suis venu pour m’excuser.
- t’excuser ?
- Sydney, je t’ai traité d’une manière affreuse aujourd’hui.
- Vaughn…
- Non. Je crois que en un sens, je te comprends. Je veux dire, si les rôles avaient été inversés, si tu étais partie avec Noah, je sais pas ce que j’aurais fait…
- on ne pourra jamais le savoir. Vaughn, ça ne sert à rien de regretter le passé.
- C’est une chose que tu as appris en revenant ici je suppose ?
- Oui.
- Alors tu sais combien c’est difficile.
Je ne réponds pas. Ça ne servirait à rien, il peut lire directement la réponse dans mes yeux qui le dévorent. J’aimerais tant pouvoir le toucher mais je ne peux pas, j’en ai perdu le droit il y a longtemps. D’ailleurs, quand est-ce que j’ai perdu ce droit ? Je veux dire, quand est-ce qu’ils se sont mariés ? Je ne devrais pas me poser cette question mais voilà, je ne peux pas m’en empêcher. Ça me titille, ça me démange et finalement je me lance.
- Vaughn, je peux te poser une question ?
- Bien sûr.
- Qu’est-ce qui t’a poussé à te marier ?
- Sydney, je ne suis pas sûr que je devrais te répondre.
- Vaughn, j’ai des millions de questions sans réponse, je ne veux pas que celle là en devienne une.
Il soupire et se passe la main dans les cheveux et se pince l’arrête du nez. Il a toujours eu ce tic quand il est mal à l’aise, quand il cherche une solution ou quand il ne sait plus quoi dire. Ou quand il est fatigué. Ou quand il est énervé. En somme, il fait ça tout le temps. C’est ça qui le rend si…. Vaughn ! Enfin, il se lance :
- C’est à cause de toi.
- Pardon ??????
- Sydney… je ne lai jamais dit à personne…. Même pas à Renée. Enfin, je veux dire que je ne lui aie pas tout dit.
- Vaughn, tu peux décoder là ?
- Quand tu es morte, j’ai pris l’habitude de te parler. Sans arrêt, jour et nuit. Je te parlais de tout, de rien, de ma vie, de…. De la nôtre. Je pouvais même t’entendre me répondre, je pouvais presque te sentir près de moi. Bien sûr, la plupart du temps, j’étais ivre mort mais j’avais besoin de moins en moins d’alcool pour te faire apparaître devant mes yeux. Renée essayé de me guérir mais elle a mis beaucoup de temps. Et même quand on sortait ensemble, je te parlais. Il suffisait que je sois seul pour te voir. Je savais que je sombrais tout doucement dans la folie mais c’était plus fort que moi. Je savais plus quoi faire. Et un jour, je t’ai vu. Mais ce n’était pas comme d’habitude, je te sentais complètement, je te voyais comme je te vois aujourd’hui. Et pourtant j’étais sobre, je rêvais, de manière réaliste mais je rêvais. Et là, tu m’as dit…. Oh mon dieu, je m’en souviendrai toute ma vie… Tu m’as dit de refaire ma vie, tu m’as dit qu’il fallait que je sois heureux. Je ne savais pas quoi faire. Comment est-ce que je pouvais faire confiance à un rêve ? Est-ce que je ne m’inventer pas moi-même un excuse ? Comme si mon instinct de survie se mettait en marche. Bref, j’ai décidé de suivre ta volonté et j’ai demandé Renée en mariage le soir même. Tu peux dire que c’est lâche ou tout ce que tu veux, mais voilà ce qui m’a poussé à me marier.
Je le vois étouffer ses sanglots et baisser la tête. Je pose une main sur son menton et le force à me regarder dans les yeux. Il n’y a plus de trace de colère ou de rancœur mais au contraire, ils sont emplis de petites étincelles brillant comme de la poussière d’étoiles. Poussière de notre amour, poussière de sa douleur et poussière d’une tristesse qui ne s’en ira sans doute jamais. Cette fois-ci, je ne résiste plus, je m’approche doucement mais il recule.
- Sydney… malgré tout ce que je t’ai dit, j’aime Renée et je suis heureux avec elle. Et sache que je ne veux pour rien au monde changer ma situation.
Je ferme les yeux pour tenter de rendre la douleur moins forte mais rien n’y fait. Se prendre un râteau par l’amour de sa vie, ça fait mal. Vaughn sort tranquillement, me laissant seul avec ma peine. Je ne sais que penser de sa déclaration. D’un coté je suis flatter qu’il ne m’ait pas oublier si facilement seulement j’aurais aimé qu’il me reste fidèle jusqu’au bout. Mais peut-on être fidèle à une morte ? On reste fidèle à la mémoire sans doute mais dans ce cas là, mes pensées devraient se tourner vers Danny. Je ne supporte plus d’être tiraillé par mes sentiments ! Enfin, pour l’instant, je devrais plutôt me préoccuper de ma situation d’otage. Certes mes ravisseurs sont très gentils mais je suis quand même prisonnière. On verra bien de quoi demain sera fait.
*******
Le lendemain matin, je trouve mon couple préféré dans la cuisine avec des tonnes de documents sur la table.
- Bonjour, dis-je à moitié endormie.
- Sydney, me demande Renée, tu n’aurais pas une idée pour qu’on ne soit plus pourchasser et qu’on ne meurt pas par la même occasion.
- Tu lui en demandes beaucoup avant sa tasse de café.
Je ne relève as la remarque de Vaughn, j’ai mieux à faire : me réveiller !
- il faut faire jouer nos bons cotés, reprend Vaughn.
- Désolée, mais je suis plutôt à sec sur ce coté là, réplique Renée.
- Vous n’avez pas des infos intéressantes pour la CIA.
- Non Sydney. La CIA a déjà un réseau important de renseignements, on a rien à leur donner.
- Si, intervient Vaughn. Prophet 5 !
- t’es pas sérieux Mike.
- Si. C’est notre seule chance.
- Prophet quoi ?
Je suis larguée là.
- C’est une organisation apparemment terroriste pour laquelle travaillaient nos deux pères, m’explique Vaughn.
- Ton père ?!!!!
- C’est trop long à t’expliquer Syd. Renée, rassemble tous les dossiers et on voit ce qu’on a.
A la fin de la journée, nous avons mis en place une rencontre non armée avec la CIA pour négocier. Elle aura lieu demain midi à Paris, ce qui nous laisse le temps de rentrer tranquillement.
*****
J’attends avec Renée dans la voiture que la CIA se montre pendant que Vaughn sécurise le périmètre.
- Tu sais Sydney, je ne veux pas de cette situation non plus.
- Oh pitié, épargne moi ce discours ! Tu vas me dire « touche pas à mon mari ou je te fais la peau ! »
- Non. Nous allons devoir nous côtoyer à LA et les sentiments de Michael vont revenir, et il va en souffrir.
- Où veux-tu en venir ?
- je ne veux pas avoir à mener une guerre perdue d’avance.
- Perdue d’avance ? T’es bien sûre de toi dis-moi.
- Non, c’est moi qui la perdrais.
Alors, là, je m’y attendais pas du tout de la part de Renée.
- tu n’as pas confiance en Vaughn ?
- Je lui confierai ma vie ! Mais le problème n’est pas là, j’ai vu combien Vaughn, t’as aimé et je sais que ces sentiments sont toujours là quelques part.
Elle va quand même pas me dire qu’elle renonce à Vaughn !!
- Donc voilà. Je ne veux pas que vous soyez amis, juste collègue.
- En quoi ça change de « touche pas à mon mari » ?
- Il y a une différence, je veux bien que vous vous voyez au boulot.
- Tu as peur de perdre.
- je ne veux pas le voir souffrir.
Que de nobles sentiments ! Pour un peu j’an chialerai ! Vivement que la CIA arrive. Vaughn revient de sa ronde et l’autre voiture approche.
- Allons-y, dit Renée en joignant le geste à la parole.
Je reste en retrait, je suis censé être l’otage après tout. Tout ce passe bien lorsqu’un bruit attire nous fait nous retourner. Soudain, Renée se jette sur moi.
- attention !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Mais j’entends le coup caractéristique d’un tir de snipper. Je pose mes mains sur mon ventre, m’attendant à sentir le sang coulant. Mais non, il n’y a rien. Je me retourne et découvre que la balle est venue se loger dans le cœur de Renée.
Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers)
COUCOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU!mdrrrrrrr
Alors toi, ce soir, tu m'éclates, tu sors des trucs mais trop excellent!mdrrrrrrrrr et ce chappppppppppppp trop génial! Excellent! J'adore Sydney, ses réfléxions c'est quelque chose!mdr
Je me prosterne devant ton talent parce que là tu le mérites grave!
J'ai hate de connaître la suite!
Grosses kissouilles
Mini sweetie
Alors toi, ce soir, tu m'éclates, tu sors des trucs mais trop excellent!mdrrrrrrrrr et ce chappppppppppppp trop génial! Excellent! J'adore Sydney, ses réfléxions c'est quelque chose!mdr
Je me prosterne devant ton talent parce que là tu le mérites grave!
J'ai hate de connaître la suite!
Grosses kissouilles
Mini sweetie
Re: Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers) [finie]
ma clairette
tu sais qu'il est excellent ce chap
Oui, Renée est belle. Je préfère que Vaughn soit marié à elle plutôt qu’à une espèce de blondasse.
chui pas visée hein hein mdr
ok ok je me tais
enfait c'était génial
avec Renée qui mourut (enfin)
Bisous
Mini Atchoum la tomate
tu sais qu'il est excellent ce chap
Oui, Renée est belle. Je préfère que Vaughn soit marié à elle plutôt qu’à une espèce de blondasse.
chui pas visée hein hein mdr
ok ok je me tais
enfait c'était génial
avec Renée qui mourut (enfin)
Bisous
Mini Atchoum la tomate
Tit'atchoum- Lecteur de Prospectus
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Re: Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers) [finie]
mon chouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu je suis reviendu et j'ai luuuuuuuuuuuu !!!!!!!!
je te fais un groooooooooooooooooooooooooooooooos poutou pour ce super chap, avec ce super cliff, c'était géniallissime !!
- Spoiler:
- merciiiiiiiiiiiiiiiiiiii pour l'avoir dégommé !!! que ça fait du bien !! plus de renée donc plus de SVR !!raaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhh que tu bonheur !!!
*fait sa petite danse à la Weiss*
ton chap est trop excellent !!! surtout les répliques de moi !!
tu t'es surpassée et je te remercierais jamais assé pour la fin !!! c'est trop bon !!
Au fait, t'as pas intéret à la ressuciter !!
je te fais un groooooooooooooooooooooooooooooooos poutou pour ce super chap, avec ce super cliff, c'était géniallissime !!
Re: Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers) [finie]
Je viens de lire toute cette fic depuis le 2eme chapitre!! (le 1er je l'avais déjà lu)
C'est GENIAL !! Très bien écrit et surtout j'adore les remarques de Syd a en tordre de rire!
Bien sur, il faut que tu nous remette Syd et Vaughn ensemble!!! C'est EVIDENT !! lool en gros:
ON VEUT DU SVS !!!
Bon j'arrête là, Bon courage pour la suite !!
C'est GENIAL !! Très bien écrit et surtout j'adore les remarques de Syd a en tordre de rire!
Bien sur, il faut que tu nous remette Syd et Vaughn ensemble!!! C'est EVIDENT !! lool en gros:
ON VEUT DU SVS !!!
- Spoiler:
Et même si j'aime bien Renée, le SVR , c'est impossibeule !!
Alors c'est cool qu'elle soit dead ! lol non la je deviens sadique!
Bon j'arrête là, Bon courage pour la suite !!
Re: Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers) [finie]
Je sais que Vaughn ets un peu dur, il l'est encore dans ce chapitre mais il allait quand même pas tomber dans les bras de Sydney ? d'ailleurs je vais me faire tuer pour la fin. Sur ce, je vous laisse lire et je vais me cacher avant que choupi arrive.....
kiss à ma frannou et ma syd que j'aimeuu
Enjoy....
Chapitre XIII
Vaughn’s POV
Suis-je maudit ? Cela fait 24 heures que je me pose la question. Pourquoi est-ce que je dois revivre ça encore une fois ? Renée est morte. J’ai perdu la femme que j’aime pour la deuxième fois. Je ne sais plus où je suis, où je vais, pourquoi je m’accroche encore à la vie. Quand Sydney est morte, j’avais Renée pour me soutenir. Maintenant que Renée est morte, je n’ai plus rien. Sydney a essayé de me voir mais je ne veux pas. Je ne supporterais pas de la rencontrer. C’est à cause d’elle que j’ai perdu ma femme, c’est à cause d’elle que tout ça est arrivé ! Je ne veux plus jamais avoir de contact avec elle. Jamais ! Je sais que ce n’est pas la volonté de Renée mais c’est au dessus de mes forces. Lorsque j’ai vu Renée s’effondré, je me suis précipité vers elle. Elle n’est pas morte sur le coup mais je savais qu’elle ne s’en sortirait pas. Ça a été la minute la plus longue de ma vie : je tenais son corps chaud dans mes bras, mes larmes coulaient sur mon visage et je la suppliait de ne pas me laisser seul sur cette terre et elle… tout ce qu’elle faisait, c’était me sourire. De ses yeux, elle me témoignait son amour, elle me disait toutes ces choses qu’elle n’avait pas le temps de me dire. Les seules paroles qu’elle a prononcées furent :
- je veux que tu lui pardonnes….. Je t’aime.
Je lui ai aussi confessé mon amour à travers mes larmes qu’elle tentait désespérément de sécher. Un dernier baiser, un dernier regard et ses yeux se sont fermés doucement puis j’ai sentie la vie quitter son corps. Je ne sais pas combien de temps je suis rester là à pleurer, je ne sais même pas comment j’ai atterri ici, chez Weiss. Je pensais que la CIA allait m’arrêter pour complicité ou quelque chose du genre. Mais non, il ne s’est rien passer. Peut-être attendent-ils avant de m’arrêter, ce qui est idiot, ou peut-être pensent-ils que je suis inoffensif. De toute façon, ils me feront un procès, un procès qui me renverra vers Renée. Je n’attends que ça, la retrouver. Je sais que je ne pourrais plus vivre, j’en ai perdu la force et surtout, je n’ai plus aucune foi, en rien.
J’entends Weiss rentrer et se diriger vers moi.
- Hey…. Vaughn… ça va ?
Je ne réponds pas. Comment peut-il me poser la question ?
- T’as pas passer toute la journée allonger sur ce canapé quand même ?
- Si.
- Vaughn…
Ok, là c’est trop !
- Qu’est-ce que tu veux que je fasse d’autres !!!! Merde Weiss, j’ai perdu ma femme ! Je ne peux même pas l’enterré parce qu’ils refusent de me rendre le corps ! Elle ne mérite pas de finir dans une fosse commune ou disséquée pour je ne sais pas quelle recherche ! Qu’est-ce que tu veux que je fasse Weiss ? Honnêtement, j’ai le droit de péter les plombs, j’ai le droit d’abandonner !
- Non !
- Si ! De toute façon, je suis condamné.
- De quoi tu parles ?
- Ba la CIA. Elle va bien m’inculper non ?
- Non, Dixon a plaidé ta cause, ils veulent que tu reprennes du service.
- Quoi ?????? J’ai rien demandé ! Je ne veux pas travailler pour ceux qui l’ont tué !
- Tu débloques complètement Vaughn. Ce n’est pas la CIA qui a tué Renée. Au début, le viseur était sur Sydney.
C’était bien le truc à pas me dire. Renée a sauvé Sydney…. Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu’elle a fait ça ? J’en viens à penser que j’aurais préféré que Sydney soit morte. Comment est-ce que je peux penser ça ? Même si je ne l’aime plus, Sydney a toujours été quelqu’un de précieux pour moi. Je ne peux pas souhaiter sa mort ! Mais à cause d’elle Renée est morte et je ne sais pas si je serais encore capable de la revoir un jour.
- je ne reviendrais pas à la CIA.
- Vaughn…
- Non, Weiss, ne discute pas, je n’ai plus de force, plus de foi… je n’ai qu’une envie, voir Renée. Tu crois que c’est sage d’avoir un agent suicidaire ?
- Au moins, tu es conscient de ton état.
- Bien sûr que j’en suis conscient. Weiss, tu ne devrais pas t’occuper de moi.
- Ah non ! Je t’ai déjà laissé tombé quand Syd a disparu, je ne recommencerai pas. Tu vas t’en sortir Vaughn.
- je ne veux pas en sortir !!! Quand est-ce que tu comprendras ?
- jamais ! Vaughn, laisse toi aider.
- Donne moi une raison de vivre.
- il y en a des milliers Vaughn !
- Alors donne-les moi !
- ok, ok…. Euh… il y a le hockey, tu peux pas mourir en plein milieux de la saison, il faut aussi que tu connaisse la fin de Lost avant de penser à te tuer et puis… je suppose que Renée te bottera les fesses si tu te pointe là haut…
Malgré moi, cette réplique me fait sourire. Bien sûr qu’il y a des millions de raisons de rester en vie, mais je ne sais même pas si j’ai envie de les vivre…
- Tu vois, je t’ai fait sourire, ça prouve que tu m’écoutes…. Vaughn, la CIA a besoin de toi pour leur machin Prophet 5. Cela te met en position de négocier.
- et alors ?
- tu peux leur réclamer le corps de Renée…
Enfin une proposition intéressante.
- Tu penses ?
- j’en suis sûr.
********
Nous y voilà. J’ai réussi à récupérer le corps de Renée qu’ils n’avaient pas encore touché. Weiss m’a aidé à organiser la cérémonie. Ce sera sobre, en petit comité. Il faut dire que je n’ai pas des tonnes de relations : Weiss, ma mère et Sydney, même si je n’ai pas tellement apprécier sa présence. Elle n’a pas cessé de me jeter des petits regards condescendants, je ne supporte plus. A la fin de la cérémonie, je reste un peu sur la tombe de Renée.
- J’ai finalement réussi à t’enterrer. Je sais que tu aurais aimé reposer en France, sans doute près de là où on s’est marié mais c’est tout ce que j’ai pu faire pour toi. (silence) C’est tellement nul d’être là sans toi ! En plus, je suis obligé de bosser pour eux !!!! c’était le prix à payer pour t’offrir une sépulture. Je ne veux pas travailler… encore moins pour eux. Je vais devoir voir Sydney tous les jours, si tu crois que ça m’enchante. Je sais que tu voulais que je lui pardonnes… je sais pas si je pourrais. Renée, reviens-moi, qu’est-ce que je censé faire sans toi…. Et t’avise pas de faire comme Syd, de revenir et de me dire de me trouver une autre femme parce que là, je peux te jurer que je te botterais tes jolies fesses !!! Dis-moi plutôt de venir te rejoindre…… tu n’aurais pas du partir comme ça, on avait encore tellement de choses à vivre nous deux… S’offrir une belle maison, avoir des enfants, tu te souviens combien je rêvais de te donner des enfants… et toi qui me disais que c’était pas possible avec notre vie. Retournez avec la CIA, c’était sans doute notre chance de nous ranger. Pourquoi on n’a pas pu la vivre ? je t’aime Renée, je t’aime, je t’aime, de tout mon cœur, de toute mon âme et de tout mon corps. Je ne t’oublierais jamais ma Renée, tu restes ma femme.
Je dépose un baiser sur la pierre tombale.
- Donne-moi une bonne raison de rester en vie…
- Peut-être celle pour laquelle tu es resté sur terre après moi ?
Je sursaute et me relève brusquement pour me retrouver nez à nez avec Sydney.
- Qu’est-ce que tu as dit ?
- Pourquoi tu es resté en vie après ma disparition Vaughn ?
- J’avais Renée. C’est tout.
- Non.
- Quoi non ? qu’est-ce que tu en sais Sydney ?
- Tu ne pensais pas à Renée à l’époque. C’est plus profond.
- Sydney…
- J’ai envie de t’aider Vaughn.
- Eh bien peut-être que moi, je n’ai pas envie de ton aide.
- Vaughn…
- Non, Sydney !
- Mais qu’est-ce que je t’ai fait ? J’ai dérangé ta petite vie peinard c’est ça ?
- Oui c’est ça ! tu as dérangé ma vie et ça m’a coûté ma femme !!
- je n’ai pas demandé à ce qu’elle me pousse !
- Sydney, est-ce que tu réalises ce que tu dis ?
- Si tu n’étais pas venu me voir à mon retour-
- Parce que maintenant c’est de ma faute !! si tu veux jouer à ça, tu pars perdante car si tu n’avais pas été aussi stupide pour te faire engager par le SD-6, je ne t’aurais jamais rencontré et on ne serait pas là aujourd’hui à souffrir et se chamailler comme des gamins !!
De rage, je n’attends même pas sa réponse et sors du cimetière en trombe. Je regrette immédiatement mes paroles. Aurais-je été plus heureux si je n’avais pas connu Sydney ? J’en doute. Même si je suis en colère contre elle, je sais que j’aime Sydney. Comment peut-on oublier une femme aussi sensationnelle qu’elle ? Mes sentiments sont là, bien enfouis au fond de mon cœur et je sais qu’il ne me suffira sans doute que de quelques contacts pour les raviver. C’est sans doute pour cela que je garde mes distances avec Sydney, pour ne pas retomber amoureux d’elle. Pourquoi je ne veux pas ? Je n’en sais rien. Peut-être par respect pour Renée, peut-être parce que j’éprouve de la colère contre elle. Je ne sais pas comment tout cela va se finir mais j’ai déjà perdu l’une des femmes les plus importantes de ma vie, je ne veux pas perdre la deuxième. C’est tellement contradictoire ce que je dis ! Je me sens totalement ravagé de l’intérieur. Je préfère ne pas y penser. Pour le moment.
*******
Deus jours plus tard, je commence mon premier jour à la CIA. Quelle joie ! Revoir ces têtes compatissantes ou pleines de dégoût, « Comment le fils du grand Bill Vaughn a-t-il pu tourné ainsi ? » Ah, si vous le connaissiez ce grand Bill, vous jaserez moins sur moi ! J’ai un rendez-vous avec une certaine Lauren Reed qui est apparemment une amie de Sydney. Je crois que je dois avoir la poisse pour que ce soit elle qui soit chargée de mon dossier. J’entre sens enthousiasme dans son bureau.
- Melle Reed.
- M. Vaughn, heureuse de vous rencontrer.
- Tu peux me tutoyer et Lauren suffira.
- D’accord. Par quoi commençons-nous ?
- Eh bien tout d’abord, je meurs de faim. Ça te va si on règle tout ça autour d’un bon déjeuner ?
J’accepte en souriant, cela risque d’être plus sympathique que prévu !
kiss à ma frannou et ma syd que j'aimeuu
Enjoy....
Chapitre XIII
Vaughn’s POV
Suis-je maudit ? Cela fait 24 heures que je me pose la question. Pourquoi est-ce que je dois revivre ça encore une fois ? Renée est morte. J’ai perdu la femme que j’aime pour la deuxième fois. Je ne sais plus où je suis, où je vais, pourquoi je m’accroche encore à la vie. Quand Sydney est morte, j’avais Renée pour me soutenir. Maintenant que Renée est morte, je n’ai plus rien. Sydney a essayé de me voir mais je ne veux pas. Je ne supporterais pas de la rencontrer. C’est à cause d’elle que j’ai perdu ma femme, c’est à cause d’elle que tout ça est arrivé ! Je ne veux plus jamais avoir de contact avec elle. Jamais ! Je sais que ce n’est pas la volonté de Renée mais c’est au dessus de mes forces. Lorsque j’ai vu Renée s’effondré, je me suis précipité vers elle. Elle n’est pas morte sur le coup mais je savais qu’elle ne s’en sortirait pas. Ça a été la minute la plus longue de ma vie : je tenais son corps chaud dans mes bras, mes larmes coulaient sur mon visage et je la suppliait de ne pas me laisser seul sur cette terre et elle… tout ce qu’elle faisait, c’était me sourire. De ses yeux, elle me témoignait son amour, elle me disait toutes ces choses qu’elle n’avait pas le temps de me dire. Les seules paroles qu’elle a prononcées furent :
- je veux que tu lui pardonnes….. Je t’aime.
Je lui ai aussi confessé mon amour à travers mes larmes qu’elle tentait désespérément de sécher. Un dernier baiser, un dernier regard et ses yeux se sont fermés doucement puis j’ai sentie la vie quitter son corps. Je ne sais pas combien de temps je suis rester là à pleurer, je ne sais même pas comment j’ai atterri ici, chez Weiss. Je pensais que la CIA allait m’arrêter pour complicité ou quelque chose du genre. Mais non, il ne s’est rien passer. Peut-être attendent-ils avant de m’arrêter, ce qui est idiot, ou peut-être pensent-ils que je suis inoffensif. De toute façon, ils me feront un procès, un procès qui me renverra vers Renée. Je n’attends que ça, la retrouver. Je sais que je ne pourrais plus vivre, j’en ai perdu la force et surtout, je n’ai plus aucune foi, en rien.
J’entends Weiss rentrer et se diriger vers moi.
- Hey…. Vaughn… ça va ?
Je ne réponds pas. Comment peut-il me poser la question ?
- T’as pas passer toute la journée allonger sur ce canapé quand même ?
- Si.
- Vaughn…
Ok, là c’est trop !
- Qu’est-ce que tu veux que je fasse d’autres !!!! Merde Weiss, j’ai perdu ma femme ! Je ne peux même pas l’enterré parce qu’ils refusent de me rendre le corps ! Elle ne mérite pas de finir dans une fosse commune ou disséquée pour je ne sais pas quelle recherche ! Qu’est-ce que tu veux que je fasse Weiss ? Honnêtement, j’ai le droit de péter les plombs, j’ai le droit d’abandonner !
- Non !
- Si ! De toute façon, je suis condamné.
- De quoi tu parles ?
- Ba la CIA. Elle va bien m’inculper non ?
- Non, Dixon a plaidé ta cause, ils veulent que tu reprennes du service.
- Quoi ?????? J’ai rien demandé ! Je ne veux pas travailler pour ceux qui l’ont tué !
- Tu débloques complètement Vaughn. Ce n’est pas la CIA qui a tué Renée. Au début, le viseur était sur Sydney.
C’était bien le truc à pas me dire. Renée a sauvé Sydney…. Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu’elle a fait ça ? J’en viens à penser que j’aurais préféré que Sydney soit morte. Comment est-ce que je peux penser ça ? Même si je ne l’aime plus, Sydney a toujours été quelqu’un de précieux pour moi. Je ne peux pas souhaiter sa mort ! Mais à cause d’elle Renée est morte et je ne sais pas si je serais encore capable de la revoir un jour.
- je ne reviendrais pas à la CIA.
- Vaughn…
- Non, Weiss, ne discute pas, je n’ai plus de force, plus de foi… je n’ai qu’une envie, voir Renée. Tu crois que c’est sage d’avoir un agent suicidaire ?
- Au moins, tu es conscient de ton état.
- Bien sûr que j’en suis conscient. Weiss, tu ne devrais pas t’occuper de moi.
- Ah non ! Je t’ai déjà laissé tombé quand Syd a disparu, je ne recommencerai pas. Tu vas t’en sortir Vaughn.
- je ne veux pas en sortir !!! Quand est-ce que tu comprendras ?
- jamais ! Vaughn, laisse toi aider.
- Donne moi une raison de vivre.
- il y en a des milliers Vaughn !
- Alors donne-les moi !
- ok, ok…. Euh… il y a le hockey, tu peux pas mourir en plein milieux de la saison, il faut aussi que tu connaisse la fin de Lost avant de penser à te tuer et puis… je suppose que Renée te bottera les fesses si tu te pointe là haut…
Malgré moi, cette réplique me fait sourire. Bien sûr qu’il y a des millions de raisons de rester en vie, mais je ne sais même pas si j’ai envie de les vivre…
- Tu vois, je t’ai fait sourire, ça prouve que tu m’écoutes…. Vaughn, la CIA a besoin de toi pour leur machin Prophet 5. Cela te met en position de négocier.
- et alors ?
- tu peux leur réclamer le corps de Renée…
Enfin une proposition intéressante.
- Tu penses ?
- j’en suis sûr.
********
Nous y voilà. J’ai réussi à récupérer le corps de Renée qu’ils n’avaient pas encore touché. Weiss m’a aidé à organiser la cérémonie. Ce sera sobre, en petit comité. Il faut dire que je n’ai pas des tonnes de relations : Weiss, ma mère et Sydney, même si je n’ai pas tellement apprécier sa présence. Elle n’a pas cessé de me jeter des petits regards condescendants, je ne supporte plus. A la fin de la cérémonie, je reste un peu sur la tombe de Renée.
- J’ai finalement réussi à t’enterrer. Je sais que tu aurais aimé reposer en France, sans doute près de là où on s’est marié mais c’est tout ce que j’ai pu faire pour toi. (silence) C’est tellement nul d’être là sans toi ! En plus, je suis obligé de bosser pour eux !!!! c’était le prix à payer pour t’offrir une sépulture. Je ne veux pas travailler… encore moins pour eux. Je vais devoir voir Sydney tous les jours, si tu crois que ça m’enchante. Je sais que tu voulais que je lui pardonnes… je sais pas si je pourrais. Renée, reviens-moi, qu’est-ce que je censé faire sans toi…. Et t’avise pas de faire comme Syd, de revenir et de me dire de me trouver une autre femme parce que là, je peux te jurer que je te botterais tes jolies fesses !!! Dis-moi plutôt de venir te rejoindre…… tu n’aurais pas du partir comme ça, on avait encore tellement de choses à vivre nous deux… S’offrir une belle maison, avoir des enfants, tu te souviens combien je rêvais de te donner des enfants… et toi qui me disais que c’était pas possible avec notre vie. Retournez avec la CIA, c’était sans doute notre chance de nous ranger. Pourquoi on n’a pas pu la vivre ? je t’aime Renée, je t’aime, je t’aime, de tout mon cœur, de toute mon âme et de tout mon corps. Je ne t’oublierais jamais ma Renée, tu restes ma femme.
Je dépose un baiser sur la pierre tombale.
- Donne-moi une bonne raison de rester en vie…
- Peut-être celle pour laquelle tu es resté sur terre après moi ?
Je sursaute et me relève brusquement pour me retrouver nez à nez avec Sydney.
- Qu’est-ce que tu as dit ?
- Pourquoi tu es resté en vie après ma disparition Vaughn ?
- J’avais Renée. C’est tout.
- Non.
- Quoi non ? qu’est-ce que tu en sais Sydney ?
- Tu ne pensais pas à Renée à l’époque. C’est plus profond.
- Sydney…
- J’ai envie de t’aider Vaughn.
- Eh bien peut-être que moi, je n’ai pas envie de ton aide.
- Vaughn…
- Non, Sydney !
- Mais qu’est-ce que je t’ai fait ? J’ai dérangé ta petite vie peinard c’est ça ?
- Oui c’est ça ! tu as dérangé ma vie et ça m’a coûté ma femme !!
- je n’ai pas demandé à ce qu’elle me pousse !
- Sydney, est-ce que tu réalises ce que tu dis ?
- Si tu n’étais pas venu me voir à mon retour-
- Parce que maintenant c’est de ma faute !! si tu veux jouer à ça, tu pars perdante car si tu n’avais pas été aussi stupide pour te faire engager par le SD-6, je ne t’aurais jamais rencontré et on ne serait pas là aujourd’hui à souffrir et se chamailler comme des gamins !!
De rage, je n’attends même pas sa réponse et sors du cimetière en trombe. Je regrette immédiatement mes paroles. Aurais-je été plus heureux si je n’avais pas connu Sydney ? J’en doute. Même si je suis en colère contre elle, je sais que j’aime Sydney. Comment peut-on oublier une femme aussi sensationnelle qu’elle ? Mes sentiments sont là, bien enfouis au fond de mon cœur et je sais qu’il ne me suffira sans doute que de quelques contacts pour les raviver. C’est sans doute pour cela que je garde mes distances avec Sydney, pour ne pas retomber amoureux d’elle. Pourquoi je ne veux pas ? Je n’en sais rien. Peut-être par respect pour Renée, peut-être parce que j’éprouve de la colère contre elle. Je ne sais pas comment tout cela va se finir mais j’ai déjà perdu l’une des femmes les plus importantes de ma vie, je ne veux pas perdre la deuxième. C’est tellement contradictoire ce que je dis ! Je me sens totalement ravagé de l’intérieur. Je préfère ne pas y penser. Pour le moment.
*******
Deus jours plus tard, je commence mon premier jour à la CIA. Quelle joie ! Revoir ces têtes compatissantes ou pleines de dégoût, « Comment le fils du grand Bill Vaughn a-t-il pu tourné ainsi ? » Ah, si vous le connaissiez ce grand Bill, vous jaserez moins sur moi ! J’ai un rendez-vous avec une certaine Lauren Reed qui est apparemment une amie de Sydney. Je crois que je dois avoir la poisse pour que ce soit elle qui soit chargée de mon dossier. J’entre sens enthousiasme dans son bureau.
- Melle Reed.
- M. Vaughn, heureuse de vous rencontrer.
- Tu peux me tutoyer et Lauren suffira.
- D’accord. Par quoi commençons-nous ?
- Eh bien tout d’abord, je meurs de faim. Ça te va si on règle tout ça autour d’un bon déjeuner ?
J’accepte en souriant, cela risque d’être plus sympathique que prévu !
Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers)
ptdrrrrrrrrrrrrrrrrr LAUREN! Comme ça faisait longtemps! J'en connais une qui va te détruire! N'empeche pas mal l'idée mais j'ai du mal à me dire que
Sinon excellent chap et je suis désolée de te dire que tu me fais détester Renée au plus au point! dsl quand mon côté SVS est là, il est là!mdr
Kiss ma renée, bisous, poutoux etc etc!mdrrrrrrrrr
- Spoiler:
- Vaughn va préférer une relation avec elle que Sydney!!
Sinon excellent chap et je suis désolée de te dire que tu me fais détester Renée au plus au point! dsl quand mon côté SVS est là, il est là!mdr
Kiss ma renée, bisous, poutoux etc etc!mdrrrrrrrrr
Re: Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers) [finie]
- Spoiler:
- nan mais c'est quoi cette lubie que Lauren soit mon amie !!! t'as vu joué ça ou ???
répètes après moi !! lauren est une garce !!! elle ne peut pas être gentille !! Bon sang, t'as abusé de fic tordues ma parole !! (et ne me dis pas qu'il s'agit des miennes!! elles sont pas si tordues que ça !)
Le cas renee !! et bien... ça mort m'a pas fait pleurer !! même si c'était superbement écrit !
et le coup de la distance entre syd et vaughn alors là, mais alors là je n'adhère pas !! tu fois quoi bordel !!! c'est moi ET vaughn pas Lauren Et Vaughn !! parce que je sens que tu vas faire se passer quelques chose entre la chose blonde et mon chéri !!
Sur ce, je vais me replonger dans mes histoires de grange et de niche pour me consoler du SVS que ne nous fait pas !!
grooooooooooooooooo poutou
au fait je bosse pas today donc je serais sur msn ce soir !!
Attention aux spoilers
Gjc
Re: Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers) [finie]
réfléchissez un peu les filles : si il accepte pas une relation avec Syd, il va pas se lancer dans une relation avec Lauren. Je suis sadik mais pas à ce point !
Re: Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers) [finie]
En mon premier jour de vacances, j'ai l'honneur de vous présenter cet humble chapitre fait par mes dix petits doigts (même si je tape avec 3 doigts ^^)
Bref, vous allez m'adorer avec mon cliff. Je peux vous dire que je me suis bien amusé à écrire ce chap !
Enjoy !
Chapitre XIV
Lauren a choisi un joli petit restaurant près de la plage. Le cadre est parfait, c’est le genre d’endroit où j’aurais aimé amener ma petite amie pour lui sortir le grand jeu. D’ailleurs, je pense que c’est le but de Lauren. En effet, elle ne semble pas indifférente à ma personne. J’en ai la preuve : qui inviterait quelqu’un à dîner pour faire une enquête de ce type. Surtout Lauren ! J’aurais plutôt imaginer que son style serait pièce vide avec une table et deux chaises et vas-y que je te pose mes questions et gare à toi si tu ne répond pas ! A moins que je sois privilégié par ma situation ? C’est vrai, quand on fait passer un interrogatoire au mari d’une criminelle, on l’invite au resto. Lauren a tout du plan drague : le regard compatissant, la main posée sur le bras qui veut « je te comprend, tu peux me faire confiance », le sourire timide mais charmeur. Je suis prêt à parier que ses questions vont aller crescendo sur mes sentiments. Bien sûr, je ne parle pas de la longueur de sa jupe, un peu plus courte que d’habitude ou que la longueur professionnelle l’exigerait. Et le pire dans tout ça, c’est que je m’en fous ! Lauren peut bien me draguer, je m’en fiche comme de ma première chemise. Et pire, ça me fait rire. Je viens de perdre ma femme et tout ce que cette blondasse que je connais à peine trouve à faire c’est m’inviter au restaurant pour « faire son enquête ». C’est risible non ? J’attends avec impatience le moment où elle va faire semblant de renverser son verre sur moi ou sur elle, peut importe, pour en remettre une couche. Je suis sûr qu’elle va me draguer pendant deux heures et pourtant, je reste là avec mon sourire scotché sur le visage, un sourire pour qu’elle croie que j’aime ce qu’elle fait pour moi mais en fait, je me rie d’elle. Je sais c’est cruel, mais c’est fou ce que la mort de Renée ma rendu cynique. Heureusement que nous sommes venu à midi car je paris que le soir, ce restaurant doit être d’un romantisme fou ! Mais à la base, nous sommes là pour le travail. D’ailleurs, nous devons parler de choses classées Omega 17… au milieu d’un restaurant. Vive la conscience professionnelle !!! Je fais part de mes inquiétudes à Lauren.
- Est-ce que le restaurant est l’endroit le plus approprié pour ce genre de… réunion ?
- Ne t’inquiète pas, je m’occupe de ça. Relax toi un peu Michael…
Elle va quand même pas faire le coup du massage !
- pourquoi tu me dis ça ?
- j’ai l’impression que tu redoutes cet entretien.
- Parce que tu crois que je vais coopérer de bon cœur avec la CIA ? Tu as lu mon dossier au moins ?
- Oui. Mais tu n’es pas mauvais, tu es loyal.
- Et alors ? Qui te dis que je ne suis pas loyal à Renée ?
- Tu es loyal à Renée, c’est pour ça que tu es là. Pour poursuivre son travail.
Elle n’a pas tord, c’est ça le pire.
- Tu es psychologue ?
- Non, je suis juste un bon agent.
Après avoir commander, Lauren commence son enquête.
- Je dois récolter tout ce que tu sais et faire un rapport à Dixon. Donc autant y aller directement. Dis-moi tout c que tu sais sur Prophet 5.
Je manque de m’étouffer.
- T’es malade de dire ce nom au milieu d’un restaurant ! Tu connais l’expression « information confidentielle » ?
- je t’ai dit que je m’en occupais. J’ai toutes les protections qu’il faut.
- Et tu fais quoi des gens autour ? Tu vas appeler des hommes en noirs qui vont leur effacer la mémoire ?
- Très drôle. Agent Vaughn, c’est moi qui pose les questions.
- Tout à l’heure j’étais Michael, maintenant je suis Agent Vaughn ?
- j’essaie que ça se passe bien entre nous et avec la CIA. Ce serait bien que tu y mettes un peu du tien.
- Et si je ne veux pas, tu vas me laisser payer l’addition ?
- Tu es toujours aussi cynique ?
- Je viens de perdre l femme que j’aime, tu t’attendais à quoi ?
- La femme qui tu aimes est une criminelle.
- Oui, j’aime une criminelle !
- Tu veux pas le dire encore plus fort !
- Alors maintenant, on se souci de la discrétion ? Pas très logique Miss Reed.
- Vous savez que je n’ai que deux mots à dire et vous terminez votre vie dans une prison, je peux vous faire exécuter si je veux !
- ne me tente pas.
- Tu pourrais mourir à cause d’une simple dispute ?
- Ne jamais tenter un homme qui a tout perdu.
- Il te reste quelqu’un.
- A bon ? C’est écrit sur mon dossier peut-être ? À moins que tu puisses lire dans mon esprit ?
- Sydney.
Alors là c’est le comble ! Pour qui elle se prend cette Lauren !
- Sydney !! C’est à cause d’elle que Renée est morte ! Vous croyez que ça m’intéresse de vivre pour elle ?!! Je ne vis que parce que Renée me l’a demandé et ça, c’est quelque chose que tu ne pourras jamais m’enlever.
- Voilà ce qu’on récolte quand on veut aider les gens…
- Je ne veux pas être aidé Lauren !! Encore moins être dragué !
- Draguer ?
- Tu crois que je t’ai pas remarqué ? Ta petite jupe, ton sourire, ce restaurant romantique sur la plage. Merci, je suis pas un bleu ! Maintenant, si ça ne te dérange pas, je vais retourner à la Rotonde et faire mon rapport moi-même à Dixon.
Avec ces paroles, je quitte le restaurant furieux. Cette Lauren me sort par les yeux ! Je marche un peu sur la plage pour me calmer. Je m’isole près d’un amas de rocher. Je m’assois en ramenant mes genoux sur ma poitrine et soudain, sans que je puisse le prévenir, les larmes se mettent à couler. Je dois avoir l’air d’une ado en pleine crise amoureuse mais je n’y peux rien. Renée me manque, ma vie me manque, mon bonheur me manque… J’ai du mal à trouver la motivation pour me surmonter ma situation. Pourquoi ? Est-ce que c’est parce que j’ai été trop heureux ? J’ai eu mon quota de bonheur et maintenant c’est fini ? Je ne peux pas le croire, on ne peut pas être malheureux toute sa vie, il y a forcément une personne qui est là pour nous, qui vient nous relever. Quand j’ai perdu Sydney, c’est Renée qui a rempli ce rôle. Et maintenant ? Qui est là ? Qui viendra ? Je scrute l’océane comme si cette personne allait surgir des vagues. Puis je lève les yeux au ciel. Où es-tu ma Renée ? En repensant à elle, je repense à sa dernière phrase. Elle veut que je pardonne à Sydney. Comment est-ce que je peux faire ça ? A chaque fois qu’on se parle, on termine par se crier dessus. Peut-être que Renée voulait que ce soit Sydney qui me relève. Je dois avouer que je ne serais pas capable d’aimer une autre femme mais Sydney, c’est différent. Sydney n’est pas une autre femme, c’est une des femmes les plus importantes de ma vie. Mais je ne veux pas y penser, ça me fait trop mal, Renée est encore trop présente.
Au bout d’une heure, mes yeux sont secs et je retourne à la Rotonde. Par chance, je ne croise pas Lauren, ni Sydney, ni Weiss. Je vais directement voir Dixon et je lui expose la situation. Il accepte donc de prendre en charge mon dossier et pendant plus d’une heure, je lui parle de Prophet 5, de mon père, de Renée, un peu de nous et de tout ce qui a fait ma vie pendant un peu plus de deux ans.
En sortant, je croise Lauren qui me lance un regard presque haineux. Elle fonce dans le bureau de Dixon, sans doute pour se plaindre. Pauvre Dixon… je vais à mon bureau où je ne peux presque rien faire vu que je n’ai presque pas d’accès aux informations. J’ai juste l’autorisation d’écrire ce que je viens de dire à Dixon. Ce « journal » me servira sans doute aussi pour mes séances avec Barnett. D’ailleurs, je ne suis pas pressé de commencer mes séances ! J’ai toujours eu les psychologues en horreur. Même si Barnett est très gentille, je n’aime pas que quelqu’un essaye de me comprendre alors qu’il ne connaît rien de moi. Un bruit de porte qui claque me sort de mes pensées. Je lève la tête pour apercevoir Lauren qui sort du bureau de Dixon comme une furie. Elle traverse toute la Rotonde bruyamment, comme si elle voulait que tout le monde la remarque. Et bien, on peut dire que c’est réussi ! Tout le monde se retourne sur son passage et commente l’évènement.
- C’est bien son style, me dit une voix derrière moi qui me fait sursauter.
- quoi ?
Je me retourne pour découvrir Sydney assise à coté de moi.
- Elle n’aime pas être frustrée, sinon elle devient folle.
- je vois.
- Au début je l’aimais bien mais maintenant, je la trouve trop excentrique.
- Sydney ?
- Oui ?
- Pourquoi tu me dis ça ?
- je n’ai pas le droit de te parler ? On est amis non ?
- c’est j’avais pas compris ça au cimetière…
- Vaughn, c’est idiot qu’on reste fâcher. Je veux qu’on soit amis.
- Et si je ne veux pas ?
- Vaughn, arête de t’enfermer comme ça ! Tu parles à peine à Weiss…
- j’ai peut-être mes raisons.
- Non. Tu vas pas te détruire comme ça.
- Mais on n’a pas le droit d’être triste avec vous ?!!!
Voilà, c’est reparti, je suis encore en colère. Contre Sydney. J’en peux plus.
- J’ai pas le droit de pleurer ma femme ? Vous ne pouvez pas comprendre combien c’est énervant ces regards compatissants et ces « je sais ce que c’est, je te comprends ». Qui êtes-vous pour me comprendre ? Est-ce que vous savez ce que ça fait d’avoir perdu celle qu’on aime ? Deux fois ?
- Deux fois, non, mais j’ai perdu Danny ! Pourquoi tu refuses l’aide ?
- je viens de te le dire non ? Et peut-être que j’ai pas envie de me relever, je veux déprimer ! C’est mon droit non ? Je suis pas superspy qui se relève quelque soit la situations !
- Oui bien sûr, personne ne t’empêche d’être triste. Mais Vaughn, tu as vu ce que la mort de Danny m’a fait. Sans ton soutien, je ne serais pas là aujourd’hui, ou du moins, je ne serais pas celle que je suis. Ma rage m’aurait rongé et je serais devenu associable, invivable. Vaughn, je ne veux pas que tu termines comme ça, je veux t’aider.
- je t’ai dit que je ne veux pas être aidé, et surtout pas par toi !
- Qu’est-ce que tu veux dire ?
- A chaque fois qu’on se parle, on s’engueule, je n’arrive pas à ne pas me dire que sans toi, Renée serait encore là même si je sais que quelque part, c’est à cause de toi que je l’ai rencontré. Je suis perdu Syd mais si tu es là, je le suis encore plus.
Je vois la peine dans ses yeux mais qu’est-ce que j’y peux ? C’est la vérité. La stricte et pure vérité.
- Très bien, dit-elle avec difficulté. Juste, si jamais tu…. Bref, ma porte sera toujours ouverte pour toi.
Avec ces mots, elle s’en va pour me cacher ses larmes. Je sais qu’elle va pleurer, sans doute dans les toilettes, ou chez elle. Quelque part, ça me fait de la peine, mais… oh mon dieu, je ne sais pas ! Je suis totalement perdu ! Emotionnellement, je suis une épave. Je vois Weiss qui s’approche mais je ne me sens pas capable de m’expliquer maintenant.
- Plus tard Weiss, dit-je en me levant et en quittant la Rotonde.
********
Deux jours plus tard, nous avons tous une convocation exceptionnelle en salle de briefing. Tout le monde est là, même Jack que je n’ai pas eu l’occasion de voir depuis mon retour. A vrai dire, je m’en porte pas plus mal. Dixon nous expose la situation :
- Nous avons un lien sur Prophet 5 grâce aux informations de Langley et de l’agent Vaughn. je sais que nous ne travaillons pas sur ce dossier actuellement mais vu les récents évènements, Langley nous a demandé de traité ce cas au plus vite. Nous savons peu de choses sur eux. Ils ont fais des recherches sur Rambaldi avec de grands savants il y a trente ans puis ils ont éliminés tous leurs collaborateurs. Grâce à nos sources d’informations, nous savons qu’ils ont un cellule, ou plutôt une sous-cellule, à Berlin. Votre mission à tous sera de démanteler cette cellule.
- Pourquoi la démanteler ? demanda Sydney. Si on avance, Prophet 5 saura qu’ils sont découverts et changeront toutes leurs tactiques, sans parler des représailles.
- C’est vrai, mais ils ne sauront pas qui nous sommes. De plus, nous pouvons capturer un des dirigeants. Langley a approuvé cette opération. Il y aura deux groupes, un mené par Jack avec Weiss, Lauren et 4 autres agents pour l’entrée dans le bâtiments et un autre dirigé par Sydney avec Vaughn, moi et 4 agents pour l’arrestation du personnelle. La procédure d’intrusion vous sera indiquer dans l’avion. Des questions ? bien, vous partez dans une heure.
Me voilà dans l’équipe de Sydney, mais à quoi pensait Dixon ??? Il va falloir être très professionnel. Mais si c’est pour détruire Prophet 5, ça ne va pas être trop dur.
******
Notre équipe progresse rapidement dans les décombres fait par l’équipe de Jack. La plupart des personnes ne sont que de simples employés qui savent à peine pour qui ils travaillent. Pas l’ombre d’un dirigeant à l’horizon. Soudain, au détour d’un couloir, nous en apercevons un qui tente de prendre la fuite. Une partie de l’équipe commence à le poursuivre quand j’entends des pas derrière moi. Je me retourne, m’attendant à vois Sydney ou Jack quand je me retrouve nez à nez avec un garde armé d’une mitraillette. J’ai à peine le temps de charger mon arme qu’il vide son chargeur sur moi. Comme dans un film au ralenti, je vois chaque balle fuser vers moi et s’enfoncer profondément dans mon gilet pare-balle. Oh mon dieu, ces balles sont des tueuses de flic, des balles capables de transpercer toutes protections. C’est tout ce que je pense avant de m’effondrer et de sombrer dans le noir.
moi aussi je vous aime
Bref, vous allez m'adorer avec mon cliff. Je peux vous dire que je me suis bien amusé à écrire ce chap !
Enjoy !
Chapitre XIV
Lauren a choisi un joli petit restaurant près de la plage. Le cadre est parfait, c’est le genre d’endroit où j’aurais aimé amener ma petite amie pour lui sortir le grand jeu. D’ailleurs, je pense que c’est le but de Lauren. En effet, elle ne semble pas indifférente à ma personne. J’en ai la preuve : qui inviterait quelqu’un à dîner pour faire une enquête de ce type. Surtout Lauren ! J’aurais plutôt imaginer que son style serait pièce vide avec une table et deux chaises et vas-y que je te pose mes questions et gare à toi si tu ne répond pas ! A moins que je sois privilégié par ma situation ? C’est vrai, quand on fait passer un interrogatoire au mari d’une criminelle, on l’invite au resto. Lauren a tout du plan drague : le regard compatissant, la main posée sur le bras qui veut « je te comprend, tu peux me faire confiance », le sourire timide mais charmeur. Je suis prêt à parier que ses questions vont aller crescendo sur mes sentiments. Bien sûr, je ne parle pas de la longueur de sa jupe, un peu plus courte que d’habitude ou que la longueur professionnelle l’exigerait. Et le pire dans tout ça, c’est que je m’en fous ! Lauren peut bien me draguer, je m’en fiche comme de ma première chemise. Et pire, ça me fait rire. Je viens de perdre ma femme et tout ce que cette blondasse que je connais à peine trouve à faire c’est m’inviter au restaurant pour « faire son enquête ». C’est risible non ? J’attends avec impatience le moment où elle va faire semblant de renverser son verre sur moi ou sur elle, peut importe, pour en remettre une couche. Je suis sûr qu’elle va me draguer pendant deux heures et pourtant, je reste là avec mon sourire scotché sur le visage, un sourire pour qu’elle croie que j’aime ce qu’elle fait pour moi mais en fait, je me rie d’elle. Je sais c’est cruel, mais c’est fou ce que la mort de Renée ma rendu cynique. Heureusement que nous sommes venu à midi car je paris que le soir, ce restaurant doit être d’un romantisme fou ! Mais à la base, nous sommes là pour le travail. D’ailleurs, nous devons parler de choses classées Omega 17… au milieu d’un restaurant. Vive la conscience professionnelle !!! Je fais part de mes inquiétudes à Lauren.
- Est-ce que le restaurant est l’endroit le plus approprié pour ce genre de… réunion ?
- Ne t’inquiète pas, je m’occupe de ça. Relax toi un peu Michael…
Elle va quand même pas faire le coup du massage !
- pourquoi tu me dis ça ?
- j’ai l’impression que tu redoutes cet entretien.
- Parce que tu crois que je vais coopérer de bon cœur avec la CIA ? Tu as lu mon dossier au moins ?
- Oui. Mais tu n’es pas mauvais, tu es loyal.
- Et alors ? Qui te dis que je ne suis pas loyal à Renée ?
- Tu es loyal à Renée, c’est pour ça que tu es là. Pour poursuivre son travail.
Elle n’a pas tord, c’est ça le pire.
- Tu es psychologue ?
- Non, je suis juste un bon agent.
Après avoir commander, Lauren commence son enquête.
- Je dois récolter tout ce que tu sais et faire un rapport à Dixon. Donc autant y aller directement. Dis-moi tout c que tu sais sur Prophet 5.
Je manque de m’étouffer.
- T’es malade de dire ce nom au milieu d’un restaurant ! Tu connais l’expression « information confidentielle » ?
- je t’ai dit que je m’en occupais. J’ai toutes les protections qu’il faut.
- Et tu fais quoi des gens autour ? Tu vas appeler des hommes en noirs qui vont leur effacer la mémoire ?
- Très drôle. Agent Vaughn, c’est moi qui pose les questions.
- Tout à l’heure j’étais Michael, maintenant je suis Agent Vaughn ?
- j’essaie que ça se passe bien entre nous et avec la CIA. Ce serait bien que tu y mettes un peu du tien.
- Et si je ne veux pas, tu vas me laisser payer l’addition ?
- Tu es toujours aussi cynique ?
- Je viens de perdre l femme que j’aime, tu t’attendais à quoi ?
- La femme qui tu aimes est une criminelle.
- Oui, j’aime une criminelle !
- Tu veux pas le dire encore plus fort !
- Alors maintenant, on se souci de la discrétion ? Pas très logique Miss Reed.
- Vous savez que je n’ai que deux mots à dire et vous terminez votre vie dans une prison, je peux vous faire exécuter si je veux !
- ne me tente pas.
- Tu pourrais mourir à cause d’une simple dispute ?
- Ne jamais tenter un homme qui a tout perdu.
- Il te reste quelqu’un.
- A bon ? C’est écrit sur mon dossier peut-être ? À moins que tu puisses lire dans mon esprit ?
- Sydney.
Alors là c’est le comble ! Pour qui elle se prend cette Lauren !
- Sydney !! C’est à cause d’elle que Renée est morte ! Vous croyez que ça m’intéresse de vivre pour elle ?!! Je ne vis que parce que Renée me l’a demandé et ça, c’est quelque chose que tu ne pourras jamais m’enlever.
- Voilà ce qu’on récolte quand on veut aider les gens…
- Je ne veux pas être aidé Lauren !! Encore moins être dragué !
- Draguer ?
- Tu crois que je t’ai pas remarqué ? Ta petite jupe, ton sourire, ce restaurant romantique sur la plage. Merci, je suis pas un bleu ! Maintenant, si ça ne te dérange pas, je vais retourner à la Rotonde et faire mon rapport moi-même à Dixon.
Avec ces paroles, je quitte le restaurant furieux. Cette Lauren me sort par les yeux ! Je marche un peu sur la plage pour me calmer. Je m’isole près d’un amas de rocher. Je m’assois en ramenant mes genoux sur ma poitrine et soudain, sans que je puisse le prévenir, les larmes se mettent à couler. Je dois avoir l’air d’une ado en pleine crise amoureuse mais je n’y peux rien. Renée me manque, ma vie me manque, mon bonheur me manque… J’ai du mal à trouver la motivation pour me surmonter ma situation. Pourquoi ? Est-ce que c’est parce que j’ai été trop heureux ? J’ai eu mon quota de bonheur et maintenant c’est fini ? Je ne peux pas le croire, on ne peut pas être malheureux toute sa vie, il y a forcément une personne qui est là pour nous, qui vient nous relever. Quand j’ai perdu Sydney, c’est Renée qui a rempli ce rôle. Et maintenant ? Qui est là ? Qui viendra ? Je scrute l’océane comme si cette personne allait surgir des vagues. Puis je lève les yeux au ciel. Où es-tu ma Renée ? En repensant à elle, je repense à sa dernière phrase. Elle veut que je pardonne à Sydney. Comment est-ce que je peux faire ça ? A chaque fois qu’on se parle, on termine par se crier dessus. Peut-être que Renée voulait que ce soit Sydney qui me relève. Je dois avouer que je ne serais pas capable d’aimer une autre femme mais Sydney, c’est différent. Sydney n’est pas une autre femme, c’est une des femmes les plus importantes de ma vie. Mais je ne veux pas y penser, ça me fait trop mal, Renée est encore trop présente.
Au bout d’une heure, mes yeux sont secs et je retourne à la Rotonde. Par chance, je ne croise pas Lauren, ni Sydney, ni Weiss. Je vais directement voir Dixon et je lui expose la situation. Il accepte donc de prendre en charge mon dossier et pendant plus d’une heure, je lui parle de Prophet 5, de mon père, de Renée, un peu de nous et de tout ce qui a fait ma vie pendant un peu plus de deux ans.
En sortant, je croise Lauren qui me lance un regard presque haineux. Elle fonce dans le bureau de Dixon, sans doute pour se plaindre. Pauvre Dixon… je vais à mon bureau où je ne peux presque rien faire vu que je n’ai presque pas d’accès aux informations. J’ai juste l’autorisation d’écrire ce que je viens de dire à Dixon. Ce « journal » me servira sans doute aussi pour mes séances avec Barnett. D’ailleurs, je ne suis pas pressé de commencer mes séances ! J’ai toujours eu les psychologues en horreur. Même si Barnett est très gentille, je n’aime pas que quelqu’un essaye de me comprendre alors qu’il ne connaît rien de moi. Un bruit de porte qui claque me sort de mes pensées. Je lève la tête pour apercevoir Lauren qui sort du bureau de Dixon comme une furie. Elle traverse toute la Rotonde bruyamment, comme si elle voulait que tout le monde la remarque. Et bien, on peut dire que c’est réussi ! Tout le monde se retourne sur son passage et commente l’évènement.
- C’est bien son style, me dit une voix derrière moi qui me fait sursauter.
- quoi ?
Je me retourne pour découvrir Sydney assise à coté de moi.
- Elle n’aime pas être frustrée, sinon elle devient folle.
- je vois.
- Au début je l’aimais bien mais maintenant, je la trouve trop excentrique.
- Sydney ?
- Oui ?
- Pourquoi tu me dis ça ?
- je n’ai pas le droit de te parler ? On est amis non ?
- c’est j’avais pas compris ça au cimetière…
- Vaughn, c’est idiot qu’on reste fâcher. Je veux qu’on soit amis.
- Et si je ne veux pas ?
- Vaughn, arête de t’enfermer comme ça ! Tu parles à peine à Weiss…
- j’ai peut-être mes raisons.
- Non. Tu vas pas te détruire comme ça.
- Mais on n’a pas le droit d’être triste avec vous ?!!!
Voilà, c’est reparti, je suis encore en colère. Contre Sydney. J’en peux plus.
- J’ai pas le droit de pleurer ma femme ? Vous ne pouvez pas comprendre combien c’est énervant ces regards compatissants et ces « je sais ce que c’est, je te comprends ». Qui êtes-vous pour me comprendre ? Est-ce que vous savez ce que ça fait d’avoir perdu celle qu’on aime ? Deux fois ?
- Deux fois, non, mais j’ai perdu Danny ! Pourquoi tu refuses l’aide ?
- je viens de te le dire non ? Et peut-être que j’ai pas envie de me relever, je veux déprimer ! C’est mon droit non ? Je suis pas superspy qui se relève quelque soit la situations !
- Oui bien sûr, personne ne t’empêche d’être triste. Mais Vaughn, tu as vu ce que la mort de Danny m’a fait. Sans ton soutien, je ne serais pas là aujourd’hui, ou du moins, je ne serais pas celle que je suis. Ma rage m’aurait rongé et je serais devenu associable, invivable. Vaughn, je ne veux pas que tu termines comme ça, je veux t’aider.
- je t’ai dit que je ne veux pas être aidé, et surtout pas par toi !
- Qu’est-ce que tu veux dire ?
- A chaque fois qu’on se parle, on s’engueule, je n’arrive pas à ne pas me dire que sans toi, Renée serait encore là même si je sais que quelque part, c’est à cause de toi que je l’ai rencontré. Je suis perdu Syd mais si tu es là, je le suis encore plus.
Je vois la peine dans ses yeux mais qu’est-ce que j’y peux ? C’est la vérité. La stricte et pure vérité.
- Très bien, dit-elle avec difficulté. Juste, si jamais tu…. Bref, ma porte sera toujours ouverte pour toi.
Avec ces mots, elle s’en va pour me cacher ses larmes. Je sais qu’elle va pleurer, sans doute dans les toilettes, ou chez elle. Quelque part, ça me fait de la peine, mais… oh mon dieu, je ne sais pas ! Je suis totalement perdu ! Emotionnellement, je suis une épave. Je vois Weiss qui s’approche mais je ne me sens pas capable de m’expliquer maintenant.
- Plus tard Weiss, dit-je en me levant et en quittant la Rotonde.
********
Deux jours plus tard, nous avons tous une convocation exceptionnelle en salle de briefing. Tout le monde est là, même Jack que je n’ai pas eu l’occasion de voir depuis mon retour. A vrai dire, je m’en porte pas plus mal. Dixon nous expose la situation :
- Nous avons un lien sur Prophet 5 grâce aux informations de Langley et de l’agent Vaughn. je sais que nous ne travaillons pas sur ce dossier actuellement mais vu les récents évènements, Langley nous a demandé de traité ce cas au plus vite. Nous savons peu de choses sur eux. Ils ont fais des recherches sur Rambaldi avec de grands savants il y a trente ans puis ils ont éliminés tous leurs collaborateurs. Grâce à nos sources d’informations, nous savons qu’ils ont un cellule, ou plutôt une sous-cellule, à Berlin. Votre mission à tous sera de démanteler cette cellule.
- Pourquoi la démanteler ? demanda Sydney. Si on avance, Prophet 5 saura qu’ils sont découverts et changeront toutes leurs tactiques, sans parler des représailles.
- C’est vrai, mais ils ne sauront pas qui nous sommes. De plus, nous pouvons capturer un des dirigeants. Langley a approuvé cette opération. Il y aura deux groupes, un mené par Jack avec Weiss, Lauren et 4 autres agents pour l’entrée dans le bâtiments et un autre dirigé par Sydney avec Vaughn, moi et 4 agents pour l’arrestation du personnelle. La procédure d’intrusion vous sera indiquer dans l’avion. Des questions ? bien, vous partez dans une heure.
Me voilà dans l’équipe de Sydney, mais à quoi pensait Dixon ??? Il va falloir être très professionnel. Mais si c’est pour détruire Prophet 5, ça ne va pas être trop dur.
******
Notre équipe progresse rapidement dans les décombres fait par l’équipe de Jack. La plupart des personnes ne sont que de simples employés qui savent à peine pour qui ils travaillent. Pas l’ombre d’un dirigeant à l’horizon. Soudain, au détour d’un couloir, nous en apercevons un qui tente de prendre la fuite. Une partie de l’équipe commence à le poursuivre quand j’entends des pas derrière moi. Je me retourne, m’attendant à vois Sydney ou Jack quand je me retrouve nez à nez avec un garde armé d’une mitraillette. J’ai à peine le temps de charger mon arme qu’il vide son chargeur sur moi. Comme dans un film au ralenti, je vois chaque balle fuser vers moi et s’enfoncer profondément dans mon gilet pare-balle. Oh mon dieu, ces balles sont des tueuses de flic, des balles capables de transpercer toutes protections. C’est tout ce que je pense avant de m’effondrer et de sombrer dans le noir.
moi aussi je vous aime
Re: Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers) [finie]
- Spoiler:
- AAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHH Tu veux me faire croire que t'as fait mouru mon chéri hein !!! mais j'y crois pas !! parce que si vaughn meurt, y'a plus de fic donc... c'est impossible !!
je dois dire que j'étais explosée pendant la scène du restaurant !! c'était excellent et Lauren qui s'en prend plein les dents ! MAGNIFIQUE !!!!!!
Pour le SVS, tu pourrais mettre un peu le turbo, parce que c'est leeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeent, sans oublier qu'on n'a pas de hot du coup, c'est moi qui suis frustrée maintenant! lol
donc now tu me ramènes mon chéri et je veux le chap ce soir !!
groooooooooooooooooooooooos poutoux pour ce super chap !!
ta choupinouchou
Attention aux spoilers
Gjc
Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers)
Kikoooooooooooooooooooooooooooooooooo!!!^^
Donc comme jte l'ai dit hier, pas gentil le cliff! en plus j'ai même pas été prévenu!!! lol
Sinon c'est vraiment excellent et très très très bien écrit! Je veux la suite this night évidemment!!!! et du SVS!!!! loool
Kissouille ma renée!!
Donc comme jte l'ai dit hier, pas gentil le cliff! en plus j'ai même pas été prévenu!!! lol
Sinon c'est vraiment excellent et très très très bien écrit! Je veux la suite this night évidemment!!!! et du SVS!!!! loool
Kissouille ma renée!!
Re: Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers) [finie]
De passage seulement à proximité d'un ordi, j'en profite pour vous mettre un chap que j'avais écris sur la plage et terminer à 3h du mat. C'est fou tout ce qu'on peux avoir comme imagination à 3 h du mat !
Il y aura encore deux chapitres je pense et la fin est déjà écrite mais ne vous inquiétez pas, j'ai encore plein d'idées de nouvelles fics !
Kiss à tous !!
Chapitre XV
Sydney’s POV
Tout le monde sourit et se félicite autour de moi. La mission à Berlin a été un franc succès et plusieurs dirigeants importants de Prophet 5 sont actuellement dans nos cellules. Le débriefing a été rapide et plein d’éloges mais je suis à des milliers de kilomètres de ça. Mon esprit n’est pas là, il est avec Vaughn toujours dans le coma. J’ai vu l’homme tiré et je n’ai rien pu faire, Vaughn s’est effondré sous mes yeux et c’est tout juste si j’ai eu la présence d’esprit de riposter et de descendre le garde. Je me suis en suite précipité vers Vaughn pour m’apercevoir avec horreur que quelques balles avaient transpercées son gilet pare-balles. Après, tout est flou, je ne sais plus tellement comment l’ambulance est arrivé, ni des heures d’attentes pendant que Vaughn était au bloc. Le lendemain, on a pu le rapatrié à Los Angeles et depuis deux jours, je passe ma journée à son chevet. Sauf en ce moment où je dois assister au débriefing de la mission. C’est ennuyant et limite inutile. Tout ce que je veux, c’est retourner près de Vaughn, je ne veux absolument pas rater son réveil. J’ai besoin de voir ses yeux s’ouvrir, j’ai besoin de lui dire que tout ira bien, mais le plus important, j’ai besoin de lui dire que je l’aime et que peut importe nos récentes disputes, mon amour est toujours présent en moi.
Je sens quelqu’un me tapoter l’épaule pour me sortir de ma rêverie. C’est Dixon.
- Syd, tu es avec nous ?
- désolée.
- Je te demandais de t’occuper de l’interrogatoire d’un membre de Prophet 5.
- Maintenant ?
- Oui. Ça te pose un problème ?
- C'est-à-dire qu’il y a Vaughn à l’hôpital qui risque de se réveiller et il n’y a personne avec lui.
- Je peux m’occuper de Vaughn, intervient Weiss.
Je lui jette un regard noir qui n’échappe pas à Dixon. Qu’est-ce qu’il lui prend ? Je croyais que Weiss voulait que je me rapproche de Vaughn !
- Très bien. Sydney, tu va interroger le « locataire » de la cellule 4. Marshall te donnera son dossier. Vous pouvez y aller.
Tout le monde se lève. En allant vers les cellules, j’aperçois Weiss qui se prépare pour l’hôpital. Je l’intercepte brutalement.
- Qu’est-ce qui t’a pris ?!
- Pardon ?
- « Je veux bien m’occupe de Vaughn » ! Je croyais que tu voulais que je me rapproche de lui !
- Attends, va plus doucement. Je vois pas le rapport.
- C’est ça ! Il faut que je sois là quand il se réveille, j’en ai besoin Weiss. C’est presque vital. Il faut qu’il voie que je suis là pour lui, que je l’aime toujours….
- Je sais pas s’il va s’en rendre compte… je veux dire, quand il va se réveiller, il va être dans les vapes, tu vas sans doute être déçue et…
- Qu’est-ce qui ne va pas ? Pourquoi tu ne veux pas que j’aille le voir ?
Weiss baisse les yeux et se concentrent sur ses mains, l’attitude banale de l’homme embarrassé.
- Weiss !!
- C’est juste… à chaque fois que vous vous parlez, vous pouvez pas vous empêchez de vous engueuler alors… je voulais pas que le réveil de Vaughn se passe mal.
- C’est ce que je veux aussi, c’est pour ça qu’il faut que j’y sois. Il faut qu’on reparte sur de bonnes bases… Weiss, fais moi confiance, j’aime Vaughn, tu le sais…
- Oui je le sais, tu ne lui feras pas de mal mais, j’ai plutôt peur que ce soit lui qui t’envoie balader.
- T’inquiète pas pour moi, comme tu l’a dit, il va être dans les vapes. Ça va bien se passer.
Weiss hésite puis finalement hoche la tête.
- je m’occupe de l’interrogatoire. Vas-y
- Merci.
Il me fait n signe de main et pars pour prévenir Dixon. Je sors rapidement du QG pour atteindre l’hôpital en un temps record.
********
Quand j’arrive dans la chambre de Vaughn, une infirmière est en train de vérifier ses constantes vitales.
- Comment va-t-il ?
- Bien. Enfin, mieux, me répond-t-elle en souriant. Il est hors de danger maintenant.
- il va se réveiller ? demandais-je pleine d’espoir.
- Je ne sais pas, ce n’est pas une science exacte. Mais son réveil est proche.
- D’accord. Je vais rester jusqu’à ce qu’il se réveille.
- Pas de problème. Ça fait plaisir de voir une femme aimer tellement son mari, d’habitude, elles se lassent vite mais vous au moins, vous restez.
J’ai à peine le temps de réagir qu’elle est déjà sortie de la chambre. Je me retourne vers mon « mari » qui dort paisiblement. Je n’en veux pas à cette infirmière. Moi aussi je me serais trompé en voyant une femme passé autant de temps auprès d’un homme.
Je m’assois près du lit et prends sa main. Contrairement à ce que je croyais, elle est chaude et douce. Je passe doucement une main dans ses cheveux puis la place sur son cœur qui bat puissamment. Les docteurs m’ont beau assurer qu’il ne risquait rien, j’ai peur de le toucher, de lui faire mal, de débrancher un fil ou un truc comme ça. Et dire qu’avant, le moindre bruit le réveillait… J’approche délicatement ma bouche contre son oreille et lui murmure ces mots que je disais pour le réveiller autrefois après nos nuits d’amour :
- Vaughn… Réveille-toi mon cœur…
Généralement, il ne me laissait pas continuer et m’embrassait ou grommelait que c’était son jour de congé. Mais il ne résistait pas à ouvrir les yeux et faire revivre la nuit que nous avions vécue. Mais aujourd’hui, rien. Il reste de marbre. Mon Vaughn, j’aimerai tellement soigner toutes tes blessures…
Soudain, les bipes du cardiogramme s’affolent et je suis prise de panique. Mais je réalise que ses yeux bougent et que sa main serre la mienne : il est sur le point de se réveiller ! Allez Vaughn, ouvre tes si beaux yeux et souris moi, dépêche toi !! Comme rien ne se passe, je pars chercher un docteur et le temps que je revienne, ses yeux se sont ouverts. J’ai loupé son réveil… je n’ai même pas le temps de le rassurer que médecin et infirmières se pressent dans la chambre pour vérifier son état.
Je ne peux entrer dans sa chambre qu’une demi-heure plus tard. Le médecin me fait un rapide rapport : tout va bien, il n’y a pas de graves séquelles et il devrait sortir de l’hôpital plus vite que prévu. Je lui adresse un léger merci mais secrètement, j’aimerai que sa convalescence dure un peu plus longtemps que prévu, pour que je m’occupe de lui, pour regagner sa confiance et son amour. Oui, je sais, je suis égoïste de penser ça mais j’en ai tellement besoin, j’en peux plus de le perdre encore et encore. Cette fois, ce sera lui ou rien ! Je m’approche du lit et m’assois sur la chaise vacante.
- Salut, dis-je d’une voix incertaine.
- Salut, me répond-t-il faiblement.
- Tu vas bien ?
IL soupire.
- Je sais, c’est une question stupide, désolée.
- Ce n’est rien, Syd. Ne t’en fais pas pour moi, je suis sûr que tu as mieux à faire que de rester à t’ennuyer dans cet hôpital.
- Vaughn…
J’y crois pas ! Il me jette ! Littéralement ! Je suis là pour l’aider et il me rejette. Une fois de plus.
- Qu’est-ce qu’il y a Vaughn ?
- J’ai pas envie de me disputer.
- Pourquoi tu dis ça ?
- Parce que à chaque fois qu’on se parle, on se dispute.
- C’est vrai… Je ne sais pas pourquoi.
- Peut-être parce qu’on est aussi têtu l’un que l’autre.
- Peut-être, répondis-je en souriant.
Un ange passa. Depuis quelques jours, une question me tracasse mais je n’ose pas lui poser. Mais je crois que c’est le moment ou jamais.
- Je peux te poser une question ?
- Bien sûr.
- Est-ce que tu aurais aimé ne pas survivre à ces balles ?
- Et qui te dis que je ne vais pas succomber à mes blessures ?
- Vaughn !!!
- C’est toi qui as amené le sujet.
- Oui mais quand même….
- Pourquoi tu me demandes ça ?
- Réponds s’il te plait.
- Tu as peur que je veuille rejoindre Renée c’est ça ?
J’approuve en silence en détournant la tête.
- Non Syd je ne suis pas suicidaire. Je l’ai sans doute été un peu au début mais…
- Mais quoi ?
- Je crois que je n’aurais pas reçu un très bon accueil de sa part là-haut.
Je souris à moitié.
- Je ne veux pas mourir Syd.
- Même si tu souffres ?
- Quelque part, ça prouve que je suis en vie, alors que mourir, c’est nous sombrer un peu plus dans l’oubli.
- Jamais je ne pourrais t’oublier Vaughn !
- Oui mais après toi, qui se souviendra de Renée et moi ?
Je reste muette.
- J’ai envie de laisser ma trace dans ce monde.
- Qu’est-ce que tu entends par là ?
- Je veux des enfants.
A ses mots, je manque de tomber de ma chaise.
- J’aurais aimé avoir ceux de Renée mais on m’en a empêché. Mais avec le recul, je crois que ce n’était pas la bonne solution. Vu notre situation, on n’aurait pas pu élever des enfants. Je crois même que Renée n’en voulait pas.
- Il faut juste que tu trouves la mère de tes enfants.
- Je crois que je l’ai déjà trouvé.
Il me dit ça en me regardant droit dans les yeux avant de continuer sans me laisser une chance de répondre.
- La seule chose qui me retient de me jeter dans ses bras c’est la peur d’oublier Renée. J’ai l’impression que si je retourne avec celle que j’aime, ce serait comme si Renée n’avait été qu’une passade, une parenthèse qui se referme et je ne veux pas. Elle est tellement plus que ça.
Je reste sans voix face aux termes qu’il a utilisé : « me jeter dans ses bras », « celle que j’aime ». il m’aime. Il n’a jamais cessé de m’aimer ! je suis tellement abasourdi par cette déclaration si inattendu et quelque peu détournée que j’en oublie de lui répondre. Il se sent alors obliger de continuer.
- Parfois, je me dis qu’il serait plus facile de partir et de tomber amoureux d’une autre femme pour ne pas me sentir coupable, tout recommencer à zéro. Mais c’est ce que j’ai fait après ta mort et tu vois le résultat trois ans après. On se retrouve toujours.
Je retrouve enfin l’usage de la parole.
- Pourquoi tu te sens coupable ?
- J’ai quitté Renée pour toi la première fois. Quand je l’ai retrouvé c’était parce que tu étais morte. Quand je l’ai épousé, je savais bien qu’au fond, je t’aimais toujours, j’avais juste enfoui mon amour. Et maintenant qu’elle est morte, j’ai peur de penser que j’ai aimé Renée que parce que tu n’étais pas là…
- Vaughn, c’est faux et tu le sais. Tu cherches le bâton pour te faire battre. Si tu n’aimais pas réellement Renée, tu ne l’aurais pas épousé.
- Je ne sais pas.
- Si ça avait été une autre personne, est-ce que tu crois que tu l’aurais quand même épousé.
Vaughn fit non de la tête.
- Vaughn, jamais je ne t’obligerais à l’oublier. Elle a été ton ami et ta femme, tu ne peux pas l’oublier. N’essais pas de te culpabiliser en te demandant laquelle tu aimes le plus car c’est trop différent pour nous comparer. Arrête de te torturer l’esprit et suit ton cœur….. Pas mal non ?
- Pas mal du tout, répond-t-il en souriant. J’ai encore un peu de chemin à parcourir pour mon deuil mais… j’aimerai le faire avec toi à mes côtés.
- Je serai ravi Vaughn.
- Alors vient là que je te serre dans mes bras.
Je m’assois doucement sur le lit et me laisse tendrement enlacer en faisant attention à ses blessures.
- Vaughn ?
- Oui ?
- Est-ce que je peux t’embrasser ?
- Non, c’est trop tôt pour moi…. Désolée Syd.
- C’est pas grave. Je vais rester ici jusqu’à ce que tu t’endormes. Tu as besoin de repos.
- Oui maman.
Je reste dans ses bras à écouter les battements de son cœur en lui passant la main dans les cheveux. Je sais combien il aime que je fasse ça, ça le détend et l’aide à s’endormir. J’en étais même parfois vexer quand, juste après l’amour, j’avais l’habitude de lui caresser les cheveux et en deux minutes il s’endormait. Mais je pouvais alors l’admirer dans son sommeil ce dont je ne me prive pas aujourd’hui. Quand il dort, il a l’air d’avoir dix ans, il est tellement mignon ! Je ne résiste pas à poser doucement mes lèvres sur les siennes, trop heureuse de retrouver mon âme sœur.
*******
Je suis tiré de cet état de bonheur quelques heures plus tard par mon biper. Encore Kendall et ses urgences !! Je fonce à la CIA et à peine arriver que mon père m’accoste brutalement.
- Le prisonnier le la cellule 4 est mort.
- Quoi ???
- On l’a retrouvé pendu.
- Il s’est suicidé ?
- Non, je ne pense pas. A l’heure de sa mort, les caméras ont été brouillées, or il n’avait aucun moyen de faire ça.
- Il y avait un garde devant sa cellule, et on doit s’identifier avec un badge.
- je sais bien Sydney ! C’est justement le badge du garde qu’on a utilisé, on l’a retrouvé mort à son poste.
- Tu penses qu’on a infiltré le QG ?
- Non.
- Alors quoi ?
- Je pense qu’on a une taupe dans ce service.
Il y aura encore deux chapitres je pense et la fin est déjà écrite mais ne vous inquiétez pas, j'ai encore plein d'idées de nouvelles fics !
Kiss à tous !!
Chapitre XV
Sydney’s POV
Tout le monde sourit et se félicite autour de moi. La mission à Berlin a été un franc succès et plusieurs dirigeants importants de Prophet 5 sont actuellement dans nos cellules. Le débriefing a été rapide et plein d’éloges mais je suis à des milliers de kilomètres de ça. Mon esprit n’est pas là, il est avec Vaughn toujours dans le coma. J’ai vu l’homme tiré et je n’ai rien pu faire, Vaughn s’est effondré sous mes yeux et c’est tout juste si j’ai eu la présence d’esprit de riposter et de descendre le garde. Je me suis en suite précipité vers Vaughn pour m’apercevoir avec horreur que quelques balles avaient transpercées son gilet pare-balles. Après, tout est flou, je ne sais plus tellement comment l’ambulance est arrivé, ni des heures d’attentes pendant que Vaughn était au bloc. Le lendemain, on a pu le rapatrié à Los Angeles et depuis deux jours, je passe ma journée à son chevet. Sauf en ce moment où je dois assister au débriefing de la mission. C’est ennuyant et limite inutile. Tout ce que je veux, c’est retourner près de Vaughn, je ne veux absolument pas rater son réveil. J’ai besoin de voir ses yeux s’ouvrir, j’ai besoin de lui dire que tout ira bien, mais le plus important, j’ai besoin de lui dire que je l’aime et que peut importe nos récentes disputes, mon amour est toujours présent en moi.
Je sens quelqu’un me tapoter l’épaule pour me sortir de ma rêverie. C’est Dixon.
- Syd, tu es avec nous ?
- désolée.
- Je te demandais de t’occuper de l’interrogatoire d’un membre de Prophet 5.
- Maintenant ?
- Oui. Ça te pose un problème ?
- C'est-à-dire qu’il y a Vaughn à l’hôpital qui risque de se réveiller et il n’y a personne avec lui.
- Je peux m’occuper de Vaughn, intervient Weiss.
Je lui jette un regard noir qui n’échappe pas à Dixon. Qu’est-ce qu’il lui prend ? Je croyais que Weiss voulait que je me rapproche de Vaughn !
- Très bien. Sydney, tu va interroger le « locataire » de la cellule 4. Marshall te donnera son dossier. Vous pouvez y aller.
Tout le monde se lève. En allant vers les cellules, j’aperçois Weiss qui se prépare pour l’hôpital. Je l’intercepte brutalement.
- Qu’est-ce qui t’a pris ?!
- Pardon ?
- « Je veux bien m’occupe de Vaughn » ! Je croyais que tu voulais que je me rapproche de lui !
- Attends, va plus doucement. Je vois pas le rapport.
- C’est ça ! Il faut que je sois là quand il se réveille, j’en ai besoin Weiss. C’est presque vital. Il faut qu’il voie que je suis là pour lui, que je l’aime toujours….
- Je sais pas s’il va s’en rendre compte… je veux dire, quand il va se réveiller, il va être dans les vapes, tu vas sans doute être déçue et…
- Qu’est-ce qui ne va pas ? Pourquoi tu ne veux pas que j’aille le voir ?
Weiss baisse les yeux et se concentrent sur ses mains, l’attitude banale de l’homme embarrassé.
- Weiss !!
- C’est juste… à chaque fois que vous vous parlez, vous pouvez pas vous empêchez de vous engueuler alors… je voulais pas que le réveil de Vaughn se passe mal.
- C’est ce que je veux aussi, c’est pour ça qu’il faut que j’y sois. Il faut qu’on reparte sur de bonnes bases… Weiss, fais moi confiance, j’aime Vaughn, tu le sais…
- Oui je le sais, tu ne lui feras pas de mal mais, j’ai plutôt peur que ce soit lui qui t’envoie balader.
- T’inquiète pas pour moi, comme tu l’a dit, il va être dans les vapes. Ça va bien se passer.
Weiss hésite puis finalement hoche la tête.
- je m’occupe de l’interrogatoire. Vas-y
- Merci.
Il me fait n signe de main et pars pour prévenir Dixon. Je sors rapidement du QG pour atteindre l’hôpital en un temps record.
********
Quand j’arrive dans la chambre de Vaughn, une infirmière est en train de vérifier ses constantes vitales.
- Comment va-t-il ?
- Bien. Enfin, mieux, me répond-t-elle en souriant. Il est hors de danger maintenant.
- il va se réveiller ? demandais-je pleine d’espoir.
- Je ne sais pas, ce n’est pas une science exacte. Mais son réveil est proche.
- D’accord. Je vais rester jusqu’à ce qu’il se réveille.
- Pas de problème. Ça fait plaisir de voir une femme aimer tellement son mari, d’habitude, elles se lassent vite mais vous au moins, vous restez.
J’ai à peine le temps de réagir qu’elle est déjà sortie de la chambre. Je me retourne vers mon « mari » qui dort paisiblement. Je n’en veux pas à cette infirmière. Moi aussi je me serais trompé en voyant une femme passé autant de temps auprès d’un homme.
Je m’assois près du lit et prends sa main. Contrairement à ce que je croyais, elle est chaude et douce. Je passe doucement une main dans ses cheveux puis la place sur son cœur qui bat puissamment. Les docteurs m’ont beau assurer qu’il ne risquait rien, j’ai peur de le toucher, de lui faire mal, de débrancher un fil ou un truc comme ça. Et dire qu’avant, le moindre bruit le réveillait… J’approche délicatement ma bouche contre son oreille et lui murmure ces mots que je disais pour le réveiller autrefois après nos nuits d’amour :
- Vaughn… Réveille-toi mon cœur…
Généralement, il ne me laissait pas continuer et m’embrassait ou grommelait que c’était son jour de congé. Mais il ne résistait pas à ouvrir les yeux et faire revivre la nuit que nous avions vécue. Mais aujourd’hui, rien. Il reste de marbre. Mon Vaughn, j’aimerai tellement soigner toutes tes blessures…
Soudain, les bipes du cardiogramme s’affolent et je suis prise de panique. Mais je réalise que ses yeux bougent et que sa main serre la mienne : il est sur le point de se réveiller ! Allez Vaughn, ouvre tes si beaux yeux et souris moi, dépêche toi !! Comme rien ne se passe, je pars chercher un docteur et le temps que je revienne, ses yeux se sont ouverts. J’ai loupé son réveil… je n’ai même pas le temps de le rassurer que médecin et infirmières se pressent dans la chambre pour vérifier son état.
Je ne peux entrer dans sa chambre qu’une demi-heure plus tard. Le médecin me fait un rapide rapport : tout va bien, il n’y a pas de graves séquelles et il devrait sortir de l’hôpital plus vite que prévu. Je lui adresse un léger merci mais secrètement, j’aimerai que sa convalescence dure un peu plus longtemps que prévu, pour que je m’occupe de lui, pour regagner sa confiance et son amour. Oui, je sais, je suis égoïste de penser ça mais j’en ai tellement besoin, j’en peux plus de le perdre encore et encore. Cette fois, ce sera lui ou rien ! Je m’approche du lit et m’assois sur la chaise vacante.
- Salut, dis-je d’une voix incertaine.
- Salut, me répond-t-il faiblement.
- Tu vas bien ?
IL soupire.
- Je sais, c’est une question stupide, désolée.
- Ce n’est rien, Syd. Ne t’en fais pas pour moi, je suis sûr que tu as mieux à faire que de rester à t’ennuyer dans cet hôpital.
- Vaughn…
J’y crois pas ! Il me jette ! Littéralement ! Je suis là pour l’aider et il me rejette. Une fois de plus.
- Qu’est-ce qu’il y a Vaughn ?
- J’ai pas envie de me disputer.
- Pourquoi tu dis ça ?
- Parce que à chaque fois qu’on se parle, on se dispute.
- C’est vrai… Je ne sais pas pourquoi.
- Peut-être parce qu’on est aussi têtu l’un que l’autre.
- Peut-être, répondis-je en souriant.
Un ange passa. Depuis quelques jours, une question me tracasse mais je n’ose pas lui poser. Mais je crois que c’est le moment ou jamais.
- Je peux te poser une question ?
- Bien sûr.
- Est-ce que tu aurais aimé ne pas survivre à ces balles ?
- Et qui te dis que je ne vais pas succomber à mes blessures ?
- Vaughn !!!
- C’est toi qui as amené le sujet.
- Oui mais quand même….
- Pourquoi tu me demandes ça ?
- Réponds s’il te plait.
- Tu as peur que je veuille rejoindre Renée c’est ça ?
J’approuve en silence en détournant la tête.
- Non Syd je ne suis pas suicidaire. Je l’ai sans doute été un peu au début mais…
- Mais quoi ?
- Je crois que je n’aurais pas reçu un très bon accueil de sa part là-haut.
Je souris à moitié.
- Je ne veux pas mourir Syd.
- Même si tu souffres ?
- Quelque part, ça prouve que je suis en vie, alors que mourir, c’est nous sombrer un peu plus dans l’oubli.
- Jamais je ne pourrais t’oublier Vaughn !
- Oui mais après toi, qui se souviendra de Renée et moi ?
Je reste muette.
- J’ai envie de laisser ma trace dans ce monde.
- Qu’est-ce que tu entends par là ?
- Je veux des enfants.
A ses mots, je manque de tomber de ma chaise.
- J’aurais aimé avoir ceux de Renée mais on m’en a empêché. Mais avec le recul, je crois que ce n’était pas la bonne solution. Vu notre situation, on n’aurait pas pu élever des enfants. Je crois même que Renée n’en voulait pas.
- Il faut juste que tu trouves la mère de tes enfants.
- Je crois que je l’ai déjà trouvé.
Il me dit ça en me regardant droit dans les yeux avant de continuer sans me laisser une chance de répondre.
- La seule chose qui me retient de me jeter dans ses bras c’est la peur d’oublier Renée. J’ai l’impression que si je retourne avec celle que j’aime, ce serait comme si Renée n’avait été qu’une passade, une parenthèse qui se referme et je ne veux pas. Elle est tellement plus que ça.
Je reste sans voix face aux termes qu’il a utilisé : « me jeter dans ses bras », « celle que j’aime ». il m’aime. Il n’a jamais cessé de m’aimer ! je suis tellement abasourdi par cette déclaration si inattendu et quelque peu détournée que j’en oublie de lui répondre. Il se sent alors obliger de continuer.
- Parfois, je me dis qu’il serait plus facile de partir et de tomber amoureux d’une autre femme pour ne pas me sentir coupable, tout recommencer à zéro. Mais c’est ce que j’ai fait après ta mort et tu vois le résultat trois ans après. On se retrouve toujours.
Je retrouve enfin l’usage de la parole.
- Pourquoi tu te sens coupable ?
- J’ai quitté Renée pour toi la première fois. Quand je l’ai retrouvé c’était parce que tu étais morte. Quand je l’ai épousé, je savais bien qu’au fond, je t’aimais toujours, j’avais juste enfoui mon amour. Et maintenant qu’elle est morte, j’ai peur de penser que j’ai aimé Renée que parce que tu n’étais pas là…
- Vaughn, c’est faux et tu le sais. Tu cherches le bâton pour te faire battre. Si tu n’aimais pas réellement Renée, tu ne l’aurais pas épousé.
- Je ne sais pas.
- Si ça avait été une autre personne, est-ce que tu crois que tu l’aurais quand même épousé.
Vaughn fit non de la tête.
- Vaughn, jamais je ne t’obligerais à l’oublier. Elle a été ton ami et ta femme, tu ne peux pas l’oublier. N’essais pas de te culpabiliser en te demandant laquelle tu aimes le plus car c’est trop différent pour nous comparer. Arrête de te torturer l’esprit et suit ton cœur….. Pas mal non ?
- Pas mal du tout, répond-t-il en souriant. J’ai encore un peu de chemin à parcourir pour mon deuil mais… j’aimerai le faire avec toi à mes côtés.
- Je serai ravi Vaughn.
- Alors vient là que je te serre dans mes bras.
Je m’assois doucement sur le lit et me laisse tendrement enlacer en faisant attention à ses blessures.
- Vaughn ?
- Oui ?
- Est-ce que je peux t’embrasser ?
- Non, c’est trop tôt pour moi…. Désolée Syd.
- C’est pas grave. Je vais rester ici jusqu’à ce que tu t’endormes. Tu as besoin de repos.
- Oui maman.
Je reste dans ses bras à écouter les battements de son cœur en lui passant la main dans les cheveux. Je sais combien il aime que je fasse ça, ça le détend et l’aide à s’endormir. J’en étais même parfois vexer quand, juste après l’amour, j’avais l’habitude de lui caresser les cheveux et en deux minutes il s’endormait. Mais je pouvais alors l’admirer dans son sommeil ce dont je ne me prive pas aujourd’hui. Quand il dort, il a l’air d’avoir dix ans, il est tellement mignon ! Je ne résiste pas à poser doucement mes lèvres sur les siennes, trop heureuse de retrouver mon âme sœur.
*******
Je suis tiré de cet état de bonheur quelques heures plus tard par mon biper. Encore Kendall et ses urgences !! Je fonce à la CIA et à peine arriver que mon père m’accoste brutalement.
- Le prisonnier le la cellule 4 est mort.
- Quoi ???
- On l’a retrouvé pendu.
- Il s’est suicidé ?
- Non, je ne pense pas. A l’heure de sa mort, les caméras ont été brouillées, or il n’avait aucun moyen de faire ça.
- Il y avait un garde devant sa cellule, et on doit s’identifier avec un badge.
- je sais bien Sydney ! C’est justement le badge du garde qu’on a utilisé, on l’a retrouvé mort à son poste.
- Tu penses qu’on a infiltré le QG ?
- Non.
- Alors quoi ?
- Je pense qu’on a une taupe dans ce service.
Re: Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers) [finie]
Voilà, c'est fini. Ce n'est pas une happy-end parce que je fais une overdose des happy end mais il y a quand même un moment hot SVS. Il fallait bien que je le fasse parce qu'avec tout ce que je vous ai fait endurer dans cette fic ^^.
Je reviendrai à la rentrée avec pleins de nouvelles fics !
Merci à tous ceux qui ont suiviscette fic, qu'ils aient laissé des coms ou non, gros bisous tout le monde !!!!!!!
Chapitre XVI
- Une taupe ?
Et voilà, ça recommence. Ça ne finira jamais. A peine une victoire remportée, l’ennemi contre attaque.
- Ce n’est peut-être pas elle qui a tué cet homme mais elle y a participé, continue mon père.
- Et pourquoi lui surtout ? Quel était son nom déjà ?
- Corkett. On ne sait pas sa position précise au sein de Prophète 5 et évidemment, les autres ne nous disent rien.
- Ils sont en sécurité ?
- Pour le moment oui. Ce serait stupide d’en tuer un deuxième maintenant. Ils ont perdu l’effet de surprise.
- Bien sûr. Qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
- On ouvre une enquête sur tous les membres du service, même Vaughn et-
- Vaughn ??? Tu suspectes Vaughn ????
- Non, bien sûr que non Sydney ! Ne sois pas stupide. Mais il ne faut rien laisser filtrer. Je charge le service du contre espionnage de commencer les interrogatoires et j’aimerai qu’ils commencent par toi ?
- Pourquoi ?
- Pour que tu sois libre plus rapidement. Je suppose que tu veux t’occuper de la convalescence de Vaughn.
- Oui. Vu qu’il s’est réveillé, je suis certaine qu’il va vouloir quitter l’hôpital aujourd’hui !
Mon père sourit.
- C’est tout lui….. Quoique, ça pourrait être toi aussi….
- Qui se ressemble s’assemble, lui répondit-je avec un sourire espiègle. Je t’accompagne au bureau du contre-espionnage pour l’interrogatoire.
Sur ces mots, nous nous dirigeons vers les sous-sols de la CIA.
*******
Après plus de six heures de questions et de test, je suis lavée de tous soupçons et me dirige rapidement à l’hôpital. J’ai beau être crevée, je sais que je ne trouverais pas le sommeil tant que je ne l’aurai pas revu. Lorsque je franchi la porte du couloir de sa chambre, son médecin se jette sur moi.
- Melle Bristow ! Vous pourrez sans doute lui faire entendre raison !
- Je suppose que Vaughn veut quitter l’hôpital.
Il acquiesce et je souris.
- Ce n’est pas drôle. Il sort d’une opération lourde et de deux jours de coma. Il doit encore rester en examen.
- Pour combien de temps ?
- Aussi longtemps qu’il sera nécessaire.
- Et cela veut dire quoi ? Trois jours, un mois ?
- Tout dépend de lui, de comment il récupère.
- Docteur, je connais M. Vaughn, c’est un homme fort. Et têtu !
- J’ai cru comprendre.
- Je peux le convaincre de rester ici pour cette nuit mais c’est tout ce que je peux faire. Et j’ai mes conditions !
- Pardon ???
- Je peux m’occuper de lui docteur. Il peut rester cette nuit ici mais demain, j’aimerai l’amener chez moi. Je lui prodiguerai tous les soins nécessaires et veillerai sur lui. Est-ce qu’il pourra marcher bientôt ?
- Il peut en ce moment même, ces jambes n’ont pas été touchées, c’est juste qu’il est trop fatigué. Et que faîtes vous de votre travail ?
- Ce n’est pas un problème.
- Etes vous sûr ?
- Oui.
- Vous êtes aussi têtue que M. Vaughn.
- Je sais, on me l’a déjà dit.
- Eh bien soit. Je vais vous préparer une liste de soins pour ses blessures et tout ce dont vous aurez besoin.
- Merci docteur.
Je rentre dans la chambre de mon grand blessé qui m’accueille d’un air bougon.
- Tu vas mieux ?
- J’irai mieux si on me sortait de cet hôpital. Je déteste les hôpitaux, c’est comme une prison ! Je ne peux pas sortir, je ne peux pas faire ce que je veux, je ne peux même pas regarder la télé !
- Pauvre chou !
- Sydney !
- Ralalala, à peine réveillé et tu veux sortir !
- J’aimerai t’y voir à ma place.
Je lui souris et passe une main dans ses cheveux pour le détendre.
- Vaughn ?
- Oui ?
- On fait un marché : tu passe une nuit ici et demain, tu viens passer ta convalescence chez moi.
- Tu plaisantes ?
- Non, je viens d’en parler au médecin, il est d’accord.
Vaughn reste silencieux pendant quelques minutes puis dit d’une vois douce.
- Ce ne sera pas un moyen détourner de me rapprocher de toi Syd ?
Je lui réponds sérieusement en le regardant droit dans les yeux.
- Si tu en es conscient, il n’en revient qu’à toi de me dire oui ou non.
- Mais si je dis non, je reste coincé dans cet hôpital.
- Ou tu demandes à Eric.
Vaughn éclate de rire.
- Je préfère l’hôpital à Weiss !! Tu le vois avec un costume d’infirmière ? Plus sérieusement Syd, j’en ai envie.
- C’est vrai ?
- Oui, je veux venir chez toi et te voir en petite infirmière attentionnée.
- Ne compte pas sur moi pour mettre une tenue !
- Je trouve que ça a son charme, me répond-t-il l’air coquin.
- En plus de devoir te soigner, je vais devoir satisfaire tes fantasmes cachés, je rêve !
- C’est toit qui t’es proposée !!
Je lui souris et je reste jusqu’à ce qu’il s’endorme, profitant de chaque seconde auprès de lui.
*********
Une semaine a passé. Vaughn est venu chez moi et tout ce déroule à merveille. La plupart du temps il dort ou regarde la télé pendant que je fais un peu de travail à la maison. Il récupère rapidement, hier, il a même réussi à aller de la chambre au salon sans mon aide. Je pense que bientôt, il pourra piquer des sprints. L’enquête sur notre taupe piétine. Il ne reste que Dixon, Vaughn et Lauren à interroger et pas une trace de trahison jusque là. Alors que je lis un document sur Prophet 5, je sens une présence derrière moi. Je n’ai pas le temps de me retourner que Vaughn m’enlace et me chuchote à l’oreille :
- ça va faire quatre jours que tu n’es pas sorti. Aère toi un peu, je m’occupe du dîner.
- Mais…
- Je ne prendrai pas non pour réponse !
Je souris et me prépare pour sortir. Je décide de courir un peu dans le parc pour me changer les idées.
Vaughn’s POV
Une fois Syd partie, je mets en place le dîner. Il faut que tout soit parfait. Je me souviens que je faisais souvent ça pour Renée. Je lui préparais un bon dîner et tout se terminait au lit avec une bonne bouteille de vin. Ce soir, c’est un peu spécial : je vais retrouver la femme que j’aime depuis si longtemps. Je me suis dis qu’il ne servait à rien d’attendre que toute cette affaire de Prophet 5 soit réglée car cela peut prendre des années et je me suis rendu compte que jamais je ne pourrais attendre aussi longtemps.
Une fois le dîner mis en route, je me dirige vers la chambre. Je refait le lit, range tous mes médicaments et bandes et je parsème des pétales de roses que Weiss m’a prodigué en cachette. Je sais que c’est cliché mais ça a un effet fou. Je reviens dans le salon et m’assois sur le canapé. Je fatigue encore vite même si mes blessures guérissent rapidement.
Une heure plus tard, j’entends les pas de Sydney dans l’entrée. Je me retourne pour me délecter de son air surpris.
- Vaughn, je…. tu… qu’est-ce…
- Sydney, tu bafouilles.
- Je sais ! C’est tellement beau.
- C’est juste une petite décoration en accord avec le dîner.
- Je vois. Merci.
- Tu n’as encore rien vu Syd !
- Mais j’ai quand même le droit de te remercier d’avance.
- Bien sûr.
Je vois dans ses yeux qu’elle meure d’en vie de m’embrasser mais il est encore trop tôt, cela gâcherais la soirée. Nous nous installons à table et mangeons tout en parlant de tout de rien. L’ambiance est agréable, détendue, complice. La lumière tamisée me rappelle notre premier dîner à Nice où nous avions failli y passer. En quelque sorte ce soir, c’est comme notre premier dîner ou notre première nuit ensemble. Il faut que tout soit encore plus parfait que notre première fois. Après le dessert, je rejoins Sydney avec un verre de vin sur le canapé. J’ouvre mes bras et la laisse se blottir contre moi. Nous restons ainsi pendant plusieurs minutes, juste à profiter de l’autre en regardant les flammes danser dans la cheminé. L’odeur du shampoing de Sydney me chatouille les narines et je sens que je ne vais plus tenir longtemps. C’est le moment où jamais.
- Syd ?
Elle relève la tête et sans lui laisser le temps de réfléchir je pose mes lèvres sur les siennes. Oh mon dieu !!! Comment ai-je pu oublier le paradis des baisers de Sydney, sa douce langue contre la mienne, son souffle chaud contre ma peau, ses mains dans mes cheveux qui me caressent passionnément, le goût sucré de ses lèvres…. Cet instant de bonheur où tout s’évanouie autour de moi et il ne reste plus que nous et ce baiser. Lorsque je me retire pour reprendre mon souffle, je croise ses yeux qui brillent d’espoir. Avec la lumière de la cheminée, ils brillent encore plus. Je n’ai jamais rien vu d’aussi beau.
- Vaughn….
- Ne dis rien Sydney, laisse toi aller.
Elle se penche vers moi et je comble l’espace entre nos deux bouches pour un baiser encore plus passionné. Soudain, je me lève et tend ma main qu’elle prend sans hésiter. Je me dirige vers la chambre en prenant bien soin de la garder le plus près possible de moi. Je ne prends même pas la peine d’allumer la lumière, celle du salon suffit amplement. Elle s’allonge sur le lit et je la couvre de mon corps en cherchant ses lèvres. Après nos longs baisers tantôt doux tantôt brûlant, je commence à m’attaquer à son chemisier, lui défaisant un à un ses boutons en lui volant un baiser à chaque fois. Puis je remonte et pose mes lèvres dans le creux de ses clavicules, là où elle est le plus sensible. Je l’entant soupirer de plaisir.
- Je t’aime Sydney.
Elle ouvre les yeux soudainement à ma déclaration. Il faut dire que moi non plus je ne m’y attendais pas. Ça m’est venu tout seul, sans que je réfléchisse. Elle me regarde un long moment avant de répondre d’une voix douce et incroyablement sexy :
- Je t’aime aussi.
Tout en le disant, elle passe ses mains sous ma chemise et me l’enlève avec tendresse. Nous nous débarrassons rapidement de nos autres vêtements et continuons nos caresses, de plus en plus profondes. Ces mains expertes tremblent tant elle est heureuse de me retrouver. Je trouve rapidement mon chemin en elle et tout en la regardant dans les yeux, j’exécute de lents mouvements avec mes hanches. Elle répond doucement puis ardemment. Les mouvements sont de plus en plus accélérés et je sens que la fin est proche. Elle hurle mon nom alors que je me déverse en elle dans ce moment que jamais je n’oublierais. Je m’effondre sur elle, épuisé mais heureux d’avoir retrouvé ma Sydney.
*********
Il y a trois jours, je redécouvrais la femme que j’aimais le plus au monde. Trois jours de bonheur auprès d’elle, loin du monde et de toutes ces chimères. Mais ce hiatus de paix est terminé. Jack est venue cet après-midi avec les résultats de l’enquête du contre-espionnage.
- Nous sommes dans l’impasse, nous dit-il en tendant un dossier à Sydney. Le détecteur de mensonge n’a détecté aucun traître.
- C’était à prévoir, répond Sydney. Je suppose que cette taupe doit être entraîné à ce genre de test sinon, elle n’aurait jamais pu entré à la CIA.
- La seule chose à faire est d’attendre que cette personne se manifeste, mais c’est beaucoup trop dangereux, conclut Jack.
Je ne supporte pas l’attente, pas plus que Sydney, mais nous devons bien l’avouer, nous manquons d’information.
- Syd, tu peux me passer les résultats s’il te plaît ?
Elle me tend une feuille de papier.
- Sydney, tu te souviens quand je t’avais entraîné à passer le test du SD-6 ?
- Bien sûr, pourquoi ?
- Ils t’avaient suspecté parce que tu avais trop bien réussi…
- Agent Vaughn, allez droit au but.
- Lauren Reed a des réponses trop parfaites selon ce test.
Je leur tends la feuille pour qu’ils constatent la même chose que moi. Sydney relève la tête vers moi.
- On ne peut pas l’inculper parce qu’elle a réussi.
- La CIA non, intervient Jack. Mais le FBI oui. C’est une mesure de sécurité, il se peut qu’elle soit innocente mais ne risquons rien.
- Il faut que la sécurité soit maximum, dit-je. On ne peut pas se permettre un autre mort.
- Je vais appeler le FBI et passer au peigne fin le dossier Reed, dit Jack en sortant son portable.
*******
A partir de cet instant, tout c’est accéléré. Plusieurs lacunes dans son dossier montre que Lauren a des secrets bien cachés, seulement, nous n’arrivons pas à les percer. Dixon a alors décidé de se servir de Lauren comme appât : nous allons la transférer sur une base du Nevada en espérant que Prophet 5 mènera une mission d’extraction. Nous avons placé un émetteur passif sur Lauren et laissé partir le convoi. A mi-chemin, il fut attaqué comme prévu et Lauren fut libéré. Il ne nous reste plus qu’à attendre que l’émetteur se déclenche pour lancer une équipe sur leur trace. Dixon m’appelle dans son bureau.
- Vaughn, selon le rapport de l’enquête sur Reed, tout porte à croire que c’est elle le snipper qui a tué Renée Rienne.
Je déglutis difficilement. Alors c’est elle… et dire que je l’ai côtoyé !!!! Si je la vois, je la tue !
- Je sais ce que tu penses, continue Dixon. Lorsqu’on l’aura retrouvé, tu mèneras l’équipe chargée de la capturer.
- Il ne vaut mieux pas si vous la voulez vivante.
- La CIA la veut vivante mais je sais ce que c’est d’être en face du meurtrier de sa femme. Je veux qu’elle crève !
- Merci Dixon.
Il ne répond rien et me fais signe de sortir. Je vais retrouver Sydney pour qu’on rentre ensemble mais je ne lui dis pas un mot de ce que je viens d’apprendre. Si elle le sait, elle fera tout pour que je ne participe pas à cette opération. Normalement, dans moins de deux heures, l’émetteur se mettra en marche. J’ai tout le temps de passer un peu de temps avec Sydney, depuis qu’on s’est retrouvé, elle est insatiable !
Reed a été localisé dans le désert du Nevada, dans une cache de Prophet 5. Il faut agir vite avant qu’ils ne partent. Toute la CIA est mobilisé pour cette opération : trois équipes de front, deux de renfort, les meilleurs snippers, un support technique impressionnant. On sent qu’avec cette mission, le coup de grâce sera donné. Pour moi, c’est l’heure de vérité, bientôt je serais libéré de Prophet 5 et de tout mon passé. J’ai même prévu de demander Sydney en mariage à notre retour. Pourquoi attendre encore ? Ça fait plus de 7 ans que je l’aime, il est temps…
Je reviendrai à la rentrée avec pleins de nouvelles fics !
Merci à tous ceux qui ont suiviscette fic, qu'ils aient laissé des coms ou non, gros bisous tout le monde !!!!!!!
Chapitre XVI
- Une taupe ?
Et voilà, ça recommence. Ça ne finira jamais. A peine une victoire remportée, l’ennemi contre attaque.
- Ce n’est peut-être pas elle qui a tué cet homme mais elle y a participé, continue mon père.
- Et pourquoi lui surtout ? Quel était son nom déjà ?
- Corkett. On ne sait pas sa position précise au sein de Prophète 5 et évidemment, les autres ne nous disent rien.
- Ils sont en sécurité ?
- Pour le moment oui. Ce serait stupide d’en tuer un deuxième maintenant. Ils ont perdu l’effet de surprise.
- Bien sûr. Qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
- On ouvre une enquête sur tous les membres du service, même Vaughn et-
- Vaughn ??? Tu suspectes Vaughn ????
- Non, bien sûr que non Sydney ! Ne sois pas stupide. Mais il ne faut rien laisser filtrer. Je charge le service du contre espionnage de commencer les interrogatoires et j’aimerai qu’ils commencent par toi ?
- Pourquoi ?
- Pour que tu sois libre plus rapidement. Je suppose que tu veux t’occuper de la convalescence de Vaughn.
- Oui. Vu qu’il s’est réveillé, je suis certaine qu’il va vouloir quitter l’hôpital aujourd’hui !
Mon père sourit.
- C’est tout lui….. Quoique, ça pourrait être toi aussi….
- Qui se ressemble s’assemble, lui répondit-je avec un sourire espiègle. Je t’accompagne au bureau du contre-espionnage pour l’interrogatoire.
Sur ces mots, nous nous dirigeons vers les sous-sols de la CIA.
*******
Après plus de six heures de questions et de test, je suis lavée de tous soupçons et me dirige rapidement à l’hôpital. J’ai beau être crevée, je sais que je ne trouverais pas le sommeil tant que je ne l’aurai pas revu. Lorsque je franchi la porte du couloir de sa chambre, son médecin se jette sur moi.
- Melle Bristow ! Vous pourrez sans doute lui faire entendre raison !
- Je suppose que Vaughn veut quitter l’hôpital.
Il acquiesce et je souris.
- Ce n’est pas drôle. Il sort d’une opération lourde et de deux jours de coma. Il doit encore rester en examen.
- Pour combien de temps ?
- Aussi longtemps qu’il sera nécessaire.
- Et cela veut dire quoi ? Trois jours, un mois ?
- Tout dépend de lui, de comment il récupère.
- Docteur, je connais M. Vaughn, c’est un homme fort. Et têtu !
- J’ai cru comprendre.
- Je peux le convaincre de rester ici pour cette nuit mais c’est tout ce que je peux faire. Et j’ai mes conditions !
- Pardon ???
- Je peux m’occuper de lui docteur. Il peut rester cette nuit ici mais demain, j’aimerai l’amener chez moi. Je lui prodiguerai tous les soins nécessaires et veillerai sur lui. Est-ce qu’il pourra marcher bientôt ?
- Il peut en ce moment même, ces jambes n’ont pas été touchées, c’est juste qu’il est trop fatigué. Et que faîtes vous de votre travail ?
- Ce n’est pas un problème.
- Etes vous sûr ?
- Oui.
- Vous êtes aussi têtue que M. Vaughn.
- Je sais, on me l’a déjà dit.
- Eh bien soit. Je vais vous préparer une liste de soins pour ses blessures et tout ce dont vous aurez besoin.
- Merci docteur.
Je rentre dans la chambre de mon grand blessé qui m’accueille d’un air bougon.
- Tu vas mieux ?
- J’irai mieux si on me sortait de cet hôpital. Je déteste les hôpitaux, c’est comme une prison ! Je ne peux pas sortir, je ne peux pas faire ce que je veux, je ne peux même pas regarder la télé !
- Pauvre chou !
- Sydney !
- Ralalala, à peine réveillé et tu veux sortir !
- J’aimerai t’y voir à ma place.
Je lui souris et passe une main dans ses cheveux pour le détendre.
- Vaughn ?
- Oui ?
- On fait un marché : tu passe une nuit ici et demain, tu viens passer ta convalescence chez moi.
- Tu plaisantes ?
- Non, je viens d’en parler au médecin, il est d’accord.
Vaughn reste silencieux pendant quelques minutes puis dit d’une vois douce.
- Ce ne sera pas un moyen détourner de me rapprocher de toi Syd ?
Je lui réponds sérieusement en le regardant droit dans les yeux.
- Si tu en es conscient, il n’en revient qu’à toi de me dire oui ou non.
- Mais si je dis non, je reste coincé dans cet hôpital.
- Ou tu demandes à Eric.
Vaughn éclate de rire.
- Je préfère l’hôpital à Weiss !! Tu le vois avec un costume d’infirmière ? Plus sérieusement Syd, j’en ai envie.
- C’est vrai ?
- Oui, je veux venir chez toi et te voir en petite infirmière attentionnée.
- Ne compte pas sur moi pour mettre une tenue !
- Je trouve que ça a son charme, me répond-t-il l’air coquin.
- En plus de devoir te soigner, je vais devoir satisfaire tes fantasmes cachés, je rêve !
- C’est toit qui t’es proposée !!
Je lui souris et je reste jusqu’à ce qu’il s’endorme, profitant de chaque seconde auprès de lui.
*********
Une semaine a passé. Vaughn est venu chez moi et tout ce déroule à merveille. La plupart du temps il dort ou regarde la télé pendant que je fais un peu de travail à la maison. Il récupère rapidement, hier, il a même réussi à aller de la chambre au salon sans mon aide. Je pense que bientôt, il pourra piquer des sprints. L’enquête sur notre taupe piétine. Il ne reste que Dixon, Vaughn et Lauren à interroger et pas une trace de trahison jusque là. Alors que je lis un document sur Prophet 5, je sens une présence derrière moi. Je n’ai pas le temps de me retourner que Vaughn m’enlace et me chuchote à l’oreille :
- ça va faire quatre jours que tu n’es pas sorti. Aère toi un peu, je m’occupe du dîner.
- Mais…
- Je ne prendrai pas non pour réponse !
Je souris et me prépare pour sortir. Je décide de courir un peu dans le parc pour me changer les idées.
Vaughn’s POV
Une fois Syd partie, je mets en place le dîner. Il faut que tout soit parfait. Je me souviens que je faisais souvent ça pour Renée. Je lui préparais un bon dîner et tout se terminait au lit avec une bonne bouteille de vin. Ce soir, c’est un peu spécial : je vais retrouver la femme que j’aime depuis si longtemps. Je me suis dis qu’il ne servait à rien d’attendre que toute cette affaire de Prophet 5 soit réglée car cela peut prendre des années et je me suis rendu compte que jamais je ne pourrais attendre aussi longtemps.
Une fois le dîner mis en route, je me dirige vers la chambre. Je refait le lit, range tous mes médicaments et bandes et je parsème des pétales de roses que Weiss m’a prodigué en cachette. Je sais que c’est cliché mais ça a un effet fou. Je reviens dans le salon et m’assois sur le canapé. Je fatigue encore vite même si mes blessures guérissent rapidement.
Une heure plus tard, j’entends les pas de Sydney dans l’entrée. Je me retourne pour me délecter de son air surpris.
- Vaughn, je…. tu… qu’est-ce…
- Sydney, tu bafouilles.
- Je sais ! C’est tellement beau.
- C’est juste une petite décoration en accord avec le dîner.
- Je vois. Merci.
- Tu n’as encore rien vu Syd !
- Mais j’ai quand même le droit de te remercier d’avance.
- Bien sûr.
Je vois dans ses yeux qu’elle meure d’en vie de m’embrasser mais il est encore trop tôt, cela gâcherais la soirée. Nous nous installons à table et mangeons tout en parlant de tout de rien. L’ambiance est agréable, détendue, complice. La lumière tamisée me rappelle notre premier dîner à Nice où nous avions failli y passer. En quelque sorte ce soir, c’est comme notre premier dîner ou notre première nuit ensemble. Il faut que tout soit encore plus parfait que notre première fois. Après le dessert, je rejoins Sydney avec un verre de vin sur le canapé. J’ouvre mes bras et la laisse se blottir contre moi. Nous restons ainsi pendant plusieurs minutes, juste à profiter de l’autre en regardant les flammes danser dans la cheminé. L’odeur du shampoing de Sydney me chatouille les narines et je sens que je ne vais plus tenir longtemps. C’est le moment où jamais.
- Syd ?
Elle relève la tête et sans lui laisser le temps de réfléchir je pose mes lèvres sur les siennes. Oh mon dieu !!! Comment ai-je pu oublier le paradis des baisers de Sydney, sa douce langue contre la mienne, son souffle chaud contre ma peau, ses mains dans mes cheveux qui me caressent passionnément, le goût sucré de ses lèvres…. Cet instant de bonheur où tout s’évanouie autour de moi et il ne reste plus que nous et ce baiser. Lorsque je me retire pour reprendre mon souffle, je croise ses yeux qui brillent d’espoir. Avec la lumière de la cheminée, ils brillent encore plus. Je n’ai jamais rien vu d’aussi beau.
- Vaughn….
- Ne dis rien Sydney, laisse toi aller.
Elle se penche vers moi et je comble l’espace entre nos deux bouches pour un baiser encore plus passionné. Soudain, je me lève et tend ma main qu’elle prend sans hésiter. Je me dirige vers la chambre en prenant bien soin de la garder le plus près possible de moi. Je ne prends même pas la peine d’allumer la lumière, celle du salon suffit amplement. Elle s’allonge sur le lit et je la couvre de mon corps en cherchant ses lèvres. Après nos longs baisers tantôt doux tantôt brûlant, je commence à m’attaquer à son chemisier, lui défaisant un à un ses boutons en lui volant un baiser à chaque fois. Puis je remonte et pose mes lèvres dans le creux de ses clavicules, là où elle est le plus sensible. Je l’entant soupirer de plaisir.
- Je t’aime Sydney.
Elle ouvre les yeux soudainement à ma déclaration. Il faut dire que moi non plus je ne m’y attendais pas. Ça m’est venu tout seul, sans que je réfléchisse. Elle me regarde un long moment avant de répondre d’une voix douce et incroyablement sexy :
- Je t’aime aussi.
Tout en le disant, elle passe ses mains sous ma chemise et me l’enlève avec tendresse. Nous nous débarrassons rapidement de nos autres vêtements et continuons nos caresses, de plus en plus profondes. Ces mains expertes tremblent tant elle est heureuse de me retrouver. Je trouve rapidement mon chemin en elle et tout en la regardant dans les yeux, j’exécute de lents mouvements avec mes hanches. Elle répond doucement puis ardemment. Les mouvements sont de plus en plus accélérés et je sens que la fin est proche. Elle hurle mon nom alors que je me déverse en elle dans ce moment que jamais je n’oublierais. Je m’effondre sur elle, épuisé mais heureux d’avoir retrouvé ma Sydney.
*********
Il y a trois jours, je redécouvrais la femme que j’aimais le plus au monde. Trois jours de bonheur auprès d’elle, loin du monde et de toutes ces chimères. Mais ce hiatus de paix est terminé. Jack est venue cet après-midi avec les résultats de l’enquête du contre-espionnage.
- Nous sommes dans l’impasse, nous dit-il en tendant un dossier à Sydney. Le détecteur de mensonge n’a détecté aucun traître.
- C’était à prévoir, répond Sydney. Je suppose que cette taupe doit être entraîné à ce genre de test sinon, elle n’aurait jamais pu entré à la CIA.
- La seule chose à faire est d’attendre que cette personne se manifeste, mais c’est beaucoup trop dangereux, conclut Jack.
Je ne supporte pas l’attente, pas plus que Sydney, mais nous devons bien l’avouer, nous manquons d’information.
- Syd, tu peux me passer les résultats s’il te plaît ?
Elle me tend une feuille de papier.
- Sydney, tu te souviens quand je t’avais entraîné à passer le test du SD-6 ?
- Bien sûr, pourquoi ?
- Ils t’avaient suspecté parce que tu avais trop bien réussi…
- Agent Vaughn, allez droit au but.
- Lauren Reed a des réponses trop parfaites selon ce test.
Je leur tends la feuille pour qu’ils constatent la même chose que moi. Sydney relève la tête vers moi.
- On ne peut pas l’inculper parce qu’elle a réussi.
- La CIA non, intervient Jack. Mais le FBI oui. C’est une mesure de sécurité, il se peut qu’elle soit innocente mais ne risquons rien.
- Il faut que la sécurité soit maximum, dit-je. On ne peut pas se permettre un autre mort.
- Je vais appeler le FBI et passer au peigne fin le dossier Reed, dit Jack en sortant son portable.
*******
A partir de cet instant, tout c’est accéléré. Plusieurs lacunes dans son dossier montre que Lauren a des secrets bien cachés, seulement, nous n’arrivons pas à les percer. Dixon a alors décidé de se servir de Lauren comme appât : nous allons la transférer sur une base du Nevada en espérant que Prophet 5 mènera une mission d’extraction. Nous avons placé un émetteur passif sur Lauren et laissé partir le convoi. A mi-chemin, il fut attaqué comme prévu et Lauren fut libéré. Il ne nous reste plus qu’à attendre que l’émetteur se déclenche pour lancer une équipe sur leur trace. Dixon m’appelle dans son bureau.
- Vaughn, selon le rapport de l’enquête sur Reed, tout porte à croire que c’est elle le snipper qui a tué Renée Rienne.
Je déglutis difficilement. Alors c’est elle… et dire que je l’ai côtoyé !!!! Si je la vois, je la tue !
- Je sais ce que tu penses, continue Dixon. Lorsqu’on l’aura retrouvé, tu mèneras l’équipe chargée de la capturer.
- Il ne vaut mieux pas si vous la voulez vivante.
- La CIA la veut vivante mais je sais ce que c’est d’être en face du meurtrier de sa femme. Je veux qu’elle crève !
- Merci Dixon.
Il ne répond rien et me fais signe de sortir. Je vais retrouver Sydney pour qu’on rentre ensemble mais je ne lui dis pas un mot de ce que je viens d’apprendre. Si elle le sait, elle fera tout pour que je ne participe pas à cette opération. Normalement, dans moins de deux heures, l’émetteur se mettra en marche. J’ai tout le temps de passer un peu de temps avec Sydney, depuis qu’on s’est retrouvé, elle est insatiable !
Reed a été localisé dans le désert du Nevada, dans une cache de Prophet 5. Il faut agir vite avant qu’ils ne partent. Toute la CIA est mobilisé pour cette opération : trois équipes de front, deux de renfort, les meilleurs snippers, un support technique impressionnant. On sent qu’avec cette mission, le coup de grâce sera donné. Pour moi, c’est l’heure de vérité, bientôt je serais libéré de Prophet 5 et de tout mon passé. J’ai même prévu de demander Sydney en mariage à notre retour. Pourquoi attendre encore ? Ça fait plus de 7 ans que je l’aime, il est temps…
Re: Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers) [finie]
*******
La première équipe a fait une percée dans la cache et tous les agents s’y engouffrent sous un fracas de balles et de coups. Je n’aurais jamais pensé que cet endroit puisse être aussi grand, c’est un vrai dédale de couloirs et de salle où tout Prophet 5 semble être présent. Je suis sur mon écran le signal de Lauren : elle est isolé dans une salle du fond. Je fais signe à Sydney et deux autres agents de me suivre. Nous arrivons dans la salle mais elle est vide. Merde ! C’est un piège ! J’ai à peine le temps de me retourner que je vois Lauren empoigner Sydney et placé un pistolet sur sa jugulaire, les deux autres agents inconscients sur le sol.
- Je vous ai manqué hein ? me nargue Lauren avec un sourire malsain.
- Qu’est-ce que tu veux Lauren ?
- Juste que tu regardes ta nouvelle fiancée mourir…. A croire que je les collectionne !
- Alors c’est bien toi qui as tué Renée !
- Oh oui ! Je me suis délecté de ton air ahuri quand tu l’as vu tombé ! Tout le monde a cru que la balle était pour Sydney mais c’est faux, on m’avait bien demandé de tuer la française.
Je sens la rage montée en moi. Je regarde Sydney qui me demande silencieusement de ne pas céder. Je ne peux pas tirer maintenant, ce serait la mort de Sydney. Il faut que je gagne du temps.
- Si tu voulais tuer Sydney, tu l’aurais déjà fait vu que tu aimes « mon air ahuri ». Qu’est-ce que tu veux Lauren !
- Il faut varier les plaisirs mon cher Michael… Mais ce n’est pas pour aujourd’hui, je veux que vous me laissiez partir.
- Bah voyons ! pourquoi vous demandez tous la même chose ! Tu sais très bien que je vais refuser.
- Tu n’es pas en position de négocier !
- Ah bon ?
J’adresse un coup d’œil à Sydney qui comprend immédiatement. Trop absorbé par notre « discutions » Lauren a relâché un peu son étreinte et Sydney en profite pour lui balancé un coup de tête et se libéré. S’engage alors un rude combat où il m’est impossible de tirer. Lauren semble avoir l’avantage mais elle trébuche et Sydney lui envoie une pluie de coups qui la font reculer encore et encore. Lauren est acculé contre le mur et trouve un moyen de décocher un coup de pied qui envoie Sydney deux mètres plus loin. Lauren s’apprête à lui sauter dessus quand je tire sur elle et vide mon chargeur. Les balles l’atteignent les une après les autres la faisant chanceler. Enfin, elle s’effondre sans vie sur le sol les yeux ouverts et un air surpris scotché au visage. Je me précipite sur Sydney.
- Tu vas bien ?
- Oui ça va. Elle est morte ?
- Oui. Tout est fini.
Enfin presque. Des agents de Prophet 5 nous repère et commence à nous canarder.
- Cours, me crie Sydney
Nous ne pouvons pas les combattre, il ne nous reste que la fuite. Peut-être qu’on s’en sortira, peut-être pas, je ne sais pas. Je continu de courir après ce fol espoir qu’on s’en sortira. Après tout, j’ai fait cas toute ma vie. J’ai toujours cru que le meilleur était à venir : après la mort de mon père, celle de Syd, celle de Renée… même au plus profond de mon désespoir, il y avait cette voix qui me murmurait que je devais continuer. Et aujourd’hui, elle est toujours là et elle me cri que c’est maintenant. Maintenant quoi ? je n’e sais rien. Maintenant ma chance ou maintenant ma mort ?
Je vois Sydney qui court loin devant moi. J’ai à peine conscience du monde qui m’entoure. Tout ce que je sais c’est que Syd est devant moi et que tant que je la verrais, je ne peux pas tomber. Je ne PEUX pas tomber. Les balles pleuvent autour de nous mais je ne les entends pas. Mes oreilles sont comme bouché et je perçois ma respiration rapide, les battements fous de mon cœur et toujours cette voix qui hurle que le moment est arrivé, que c’est ça que j’attendais quand je pleurais seul dans ma chambre. J’en viens à me demander si c’est comme ça que je veux mourir. Et en un sens ouis. A la seule condition que Sydney meurt également. Je sais c’est égoïste mais je n’y peux rien. Je suis venu ici pour tuer quelqu’un dans le but de faire la paix avec moi-même, avec mon ex-femme et avec ma future épouse. En tuant Lauren, j’ai pu tourner la page sur Renée. Même si jamais je ne pourrais l’oublier, je me sens capable d’avancer avec Sydney car plus rien ne me lie à mon ancienne vie.
Mais je crois que c’est trop tard, je vois Sydney s’effondrer devant moi, touchée à l’abdomen. J’ai juste le temps de la rejoindre avant qu’une douleur inouïe me traverse et que je tombe de tout mon poids sur Sydney.
Oui, c’est comme ça que je veux partir. Je n’ai pas de regret : je suis mort à cause de mon amour pour Renée et pour Sydney. Je n’aurais pas voulu qu’il en soit autrement.
La première équipe a fait une percée dans la cache et tous les agents s’y engouffrent sous un fracas de balles et de coups. Je n’aurais jamais pensé que cet endroit puisse être aussi grand, c’est un vrai dédale de couloirs et de salle où tout Prophet 5 semble être présent. Je suis sur mon écran le signal de Lauren : elle est isolé dans une salle du fond. Je fais signe à Sydney et deux autres agents de me suivre. Nous arrivons dans la salle mais elle est vide. Merde ! C’est un piège ! J’ai à peine le temps de me retourner que je vois Lauren empoigner Sydney et placé un pistolet sur sa jugulaire, les deux autres agents inconscients sur le sol.
- Je vous ai manqué hein ? me nargue Lauren avec un sourire malsain.
- Qu’est-ce que tu veux Lauren ?
- Juste que tu regardes ta nouvelle fiancée mourir…. A croire que je les collectionne !
- Alors c’est bien toi qui as tué Renée !
- Oh oui ! Je me suis délecté de ton air ahuri quand tu l’as vu tombé ! Tout le monde a cru que la balle était pour Sydney mais c’est faux, on m’avait bien demandé de tuer la française.
Je sens la rage montée en moi. Je regarde Sydney qui me demande silencieusement de ne pas céder. Je ne peux pas tirer maintenant, ce serait la mort de Sydney. Il faut que je gagne du temps.
- Si tu voulais tuer Sydney, tu l’aurais déjà fait vu que tu aimes « mon air ahuri ». Qu’est-ce que tu veux Lauren !
- Il faut varier les plaisirs mon cher Michael… Mais ce n’est pas pour aujourd’hui, je veux que vous me laissiez partir.
- Bah voyons ! pourquoi vous demandez tous la même chose ! Tu sais très bien que je vais refuser.
- Tu n’es pas en position de négocier !
- Ah bon ?
J’adresse un coup d’œil à Sydney qui comprend immédiatement. Trop absorbé par notre « discutions » Lauren a relâché un peu son étreinte et Sydney en profite pour lui balancé un coup de tête et se libéré. S’engage alors un rude combat où il m’est impossible de tirer. Lauren semble avoir l’avantage mais elle trébuche et Sydney lui envoie une pluie de coups qui la font reculer encore et encore. Lauren est acculé contre le mur et trouve un moyen de décocher un coup de pied qui envoie Sydney deux mètres plus loin. Lauren s’apprête à lui sauter dessus quand je tire sur elle et vide mon chargeur. Les balles l’atteignent les une après les autres la faisant chanceler. Enfin, elle s’effondre sans vie sur le sol les yeux ouverts et un air surpris scotché au visage. Je me précipite sur Sydney.
- Tu vas bien ?
- Oui ça va. Elle est morte ?
- Oui. Tout est fini.
Enfin presque. Des agents de Prophet 5 nous repère et commence à nous canarder.
- Cours, me crie Sydney
Nous ne pouvons pas les combattre, il ne nous reste que la fuite. Peut-être qu’on s’en sortira, peut-être pas, je ne sais pas. Je continu de courir après ce fol espoir qu’on s’en sortira. Après tout, j’ai fait cas toute ma vie. J’ai toujours cru que le meilleur était à venir : après la mort de mon père, celle de Syd, celle de Renée… même au plus profond de mon désespoir, il y avait cette voix qui me murmurait que je devais continuer. Et aujourd’hui, elle est toujours là et elle me cri que c’est maintenant. Maintenant quoi ? je n’e sais rien. Maintenant ma chance ou maintenant ma mort ?
Je vois Sydney qui court loin devant moi. J’ai à peine conscience du monde qui m’entoure. Tout ce que je sais c’est que Syd est devant moi et que tant que je la verrais, je ne peux pas tomber. Je ne PEUX pas tomber. Les balles pleuvent autour de nous mais je ne les entends pas. Mes oreilles sont comme bouché et je perçois ma respiration rapide, les battements fous de mon cœur et toujours cette voix qui hurle que le moment est arrivé, que c’est ça que j’attendais quand je pleurais seul dans ma chambre. J’en viens à me demander si c’est comme ça que je veux mourir. Et en un sens ouis. A la seule condition que Sydney meurt également. Je sais c’est égoïste mais je n’y peux rien. Je suis venu ici pour tuer quelqu’un dans le but de faire la paix avec moi-même, avec mon ex-femme et avec ma future épouse. En tuant Lauren, j’ai pu tourner la page sur Renée. Même si jamais je ne pourrais l’oublier, je me sens capable d’avancer avec Sydney car plus rien ne me lie à mon ancienne vie.
Mais je crois que c’est trop tard, je vois Sydney s’effondrer devant moi, touchée à l’abdomen. J’ai juste le temps de la rejoindre avant qu’une douleur inouïe me traverse et que je tombe de tout mon poids sur Sydney.
Oui, c’est comme ça que je veux partir. Je n’ai pas de regret : je suis mort à cause de mon amour pour Renée et pour Sydney. Je n’aurais pas voulu qu’il en soit autrement.
FIN
Re: Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers) [finie]
Pouahhhhhhhhhh !!
Je peux rien dire d'autre que c'est trop excellent !! bravooooooooooooooo ma reneeeeeeeeeeeeee !!
super fic, j'ai adorée même si je savais pas trop dans quoi tu t'embarquais avec cette fic.
J'attends tes nouvelles fic avec impatience
Grooooooooooooos poutoux ma renee !! ^^
- Spoiler:
- =>Bah jsuis toujours sous le choc ! je t'avais dit une happy end !! pas une drama !! ça commence sérieux à me courir ces fins sadiques!! mais vu que c'est ta première, je dis rien !!
Je peux rien dire d'autre que c'est trop excellent !! bravooooooooooooooo ma reneeeeeeeeeeeeee !!
super fic, j'ai adorée même si je savais pas trop dans quoi tu t'embarquais avec cette fic.
J'attends tes nouvelles fic avec impatience
Grooooooooooooos poutoux ma renee !! ^^
Re: Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers) [finie]
Excellente ta fic !!
Exactement comme je les aiment ! Bien décrite nuancer par quelques dialogues !!!
Et puis sur Alias ça ne peut être que bien
Exactement comme je les aiment ! Bien décrite nuancer par quelques dialogues !!!
Et puis sur Alias ça ne peut être que bien
Black poison- Lecteur de Prospectus
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