Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers) [finie]
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Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers) [finie]
Titre : un jour deu rencontres
Genre : Général/scènes manquantes
Spoilers : saison 5 même si la fic se passe durant la saison 1
Une petite fic sur toutes les scènes entre Vaughn et Renée depuis le début de la série. Elle sera sans doute SVS mais pas pour toute suite étant donné que ça se passe durant la saison 1.
Une rue dans la nuit noire. La seule source de lumière provenait d’un vieux lampadaire qui diffusait une lumière jaunâtre. Soudain, des phares déchirèrent l’obscurité et une 2CV s’engagea dans la rue…
- Tu te rends compte, les producteurs possèdent des millions de dollars et tout ce qu’ils trouvent à mettre, c’est une vielle 2CV toute pourrie ! Je parie qu’elle est bleue ciel ou verte.
- On s’en fout, c’est un film en noir et blanc.
Eric Weiss, la voie de a sagesse, et occasionnellement mon meilleur ami. Ce soir, on se fait une soirée entre mec avec au programme bières et match de hockey. Seulement, la chaîne sportive a décidé de diffuser du cricket !!! Résultat, on s’est retrouvé sur la chaîne cinéma avec un vieux polar en noir et blanc, tellement cliché qu’on devine qui va mourir et qui est l’assassin dès la première seconde. Heureusement les bières sont là ! J’en viens même à rêver que la CIA m’appelle pour qu’on moins il y ait un peu d’action. Malheureusement, Devlin nous à laisser tranquilles avec notre vieux polar et nos bières.
Il est maintenant 2h du mat, et je sors de Eric, complètement défoncé, je dois le dire. Ça fait du bien une petite cuite de temps en temps. Enfin, je dirais pas ça demain mais là je me sens bien. Mais bordel il pèle ici !!!!!!!! Pourquoi j’ai froid comme ça ? La partie encore clair de mon cerveau ma répond que j’ai oublié mon manteau chez Eric. Plutôt sous Eric car il n’a rien trouvé de mieux à faire que s’endormir dessus. Bref, il ne me reste plus qu’à courir, droit si possible. C’est pas gagné mais bon, je peux dépasser un peu sur la route, il y personne. Je me mets à courir. C’est fou ce que piquer un sprint à travers LA à 2h du mat en étant complètement bourré me fait du bien. Enfin, j’arrive chez moi… et je me rétame lamentablement sur le trottoir. Saleté de bouche d’égout !!! J’essaye tant bien que mal de me relever mais l’alcool ne m’aide pas. Soudain une voix me parle. C’est une voix féminine. Peut-être une présence divine venu m’aider…. Note à moi-même, ne pas boire avec Eric, ses bières sont douteuses. Une femme s’approche de moi.
- Michael Vaughn ?
- Oui ?
- Je tombe mal peut-être ?
- Non. Bien sur que non. J’adore discuter avec des inconnues en pleine nuit après une bonne cuite.
- Je vois. Retrouver moi demain à cette adresse à 12h30.
Elle me tend un papier puis s’évanouie dans la nuit. Vraiment étrange. Mais là, je suis pas en état de réfléchir surtout que je suis toujours par terre comme un con. Je réussis tant bien que mal à me traîner jusqu’à mon canapé, mon lit est beaucoup trop loin. Je sombre rapidement dans les bras de Morphée qui m’emmène au joyeux pays des éléphants roses.
BIP BIP BIP BIP BIP
AIE !!!!! J’ai mal à la tête. C’était prévisible je sais. Mais être réveillé par son biper, c’est jamais très agréable. Je le prends. C’est Weiss. Pffffffffff si je le croise aujourd’hui, ça va être sa fête !! Je le rappelle :
- Allo ?
- Eric ?
- A Mike, ça fait 2h que je t’appelle.
- Il est quelle heure ?
- 12h26.
- Quoi ? Merde !!
- Oué, tu l’as dit. Devlin est pas très content pour ne pas dire autre chose. Et t’as oublié ton manteau chez moi.
- Je sais. Ecoute Eric, j’arrive à l’agence bientôt.
- et grouilles toi !
Je raccroche puis mas yeux tombe sur un bout de papier. Ainsi ce n’était pas un rêve. Pourquoi est-ce que j’écouterai cette fille ? Mais mon instinct d’agent me dit d’y aller. Après tout, elle m’a donné rendez-vous à la gare. Je ne risque pas grand-chose dans un lieu public. Mieux vaut prendre mon arme, on ne sait jamais. Seulement, il me reste 4min pour arriver à la gare qui est à 10min de chez moi.
J’arrive toute essoufflé au rendez-vous. Moralité : un sprint sans alcool dans le sang, ce n’est pas top. Je m’assois tranquillement en faisant mine de lire le journal et j’essaye de repérer toutes les sorties et les points stratégiques. Au cas où. Une jeune femme s’approche de moi et s’assois en face. Elle des cheveux très long et châtains foncé, elle a une posture désinvolte, à la limite de l’arrogance.
- M. Vaughn ?
- Oui ?
- Je suppose que vous ne vous souvenez pas de moi.
Ce n’est pas une question, je n’ai même pas besoin de répondre.
- Je m’appelle Renée.
- Comment connaissez-vous mon nom ?
- Nous avons un passé en commun.
- Pardon ? Désolé, mais je me rappelle très bien de toutes mes promos, impossible de vous faire passer pour une camarade perdue de collège.
- Je me suis mal exprimé. Nos parents, plutôt nos pères, se sont côtoyés.
- Et alors ?
- Avez-vous déjà entendu parlé de Prophet 5 ?
- Non.
- En 1972, un homme nommé Muller a rassemblé les meilleurs scientifiques du monde pour travailler sur le 5e Prophet. Je ne sais pas ce que c’est. Parmi eux, il y avait un mathématicien, Michaux.
- je suis content de l’apprendre.
- Vous pouvez. Une fois le projet terminer, les scientifiques ont commencé à mourir bizarrement. Beaucoup on changer de nom. Michaux en fait partie.
- C’est vraiment une histoire intéressante.
Je commence à en avoir marre. Pourquoi elle me perle de ça ?
- Arrêtez ! Michaux à changer son nom est devenu Bill Vaughn.
- Quoi ?
Qu’est-ce qu’elle raconte ? Elle est tarée ! A moins que l’effet de l’alcool ne soit pas tout à fait dissipé.
- C’est pas possible. J’étais né en 1972.
- Vous aviez quel âge ?
Oups…. C’est pas un bon argument.
- Vous étiez un bébé c’est ça ?
- J’avais 1 an et demi…
Silence. J’ai l’impression que la gare est vide alors qu’elle grouille de monde.
- Vous ne me croyez pas ? Reprend Renée.
- J’ai un peu de mal. Vous n’avez pas de preuve.
- Non. J’en cherche. C’est pour ça que je suis venu vous trouvez. J’ai besoin de votre aide pour trouver ce qui ce cache derrière Prophet 5.
- Eh bien, il faudra repasser. C’est un peu léger. Désolé, on m’attend au boulot.
Je me lève et elle retient ma main.
- Si un jour vous changez d’avis… appelez moi à ce numéro.
Je prends la carte qu’elle me tend. Il y a juste son numéro, même pas de nom, d’adresse. Cette fille est louche. Je regarde ma montre. 12h50. Devlin va me tuer. Je fonce jusqu’à l’agence. Là, Devlin me prend dans son bureau. Je m’attends à recevoir le savon de ma vie. Mais non ! J’ai une promotion ! Je vais devoir m’occuper d’une nouvelle recrue. D’un agent double. On m’explique le cas : c’est une jeune fille paumée aux chevaux rouge et la mâchoire enflée : Sydney Bristow. Evidement, c’est une promotion à double tranchant, limite de la dérision. Je vais quand même accueillir cette jeune femme. En la voyant, je ne peux m’empêcher de ressentir quelque chose pour elle. Pas de la pitié non. C’est plus positif que ça. Je sais pas. Elle m’attire, elle a l’air forte mais en même temps si fragile… J’ai l’impression que sous cet accoutrement se cache une détermination de fer et un cœur en or.
J’examine son dossier. Un vrai roman !! Cette fille a de la valeur. Soudain un nom attire mon attention : Muller IL s’agit d’un appareil construit par un certain Muller… Renée aurait-elle vrai ? L’alcool n’est pas la raison de ces révélations ? Je ne sais pas très bien ce qui se passe. Ma vie est en train de prendre un tournant et ça me fait un peu peur. J’ai l’impression que tout ce sur quoi était battit ma vie est en train de s’effriter. Mais ce n’est pas la peine de refuser la vérité, de se voiler la face. Je prends mon téléphone portable et compose le numéro de Renée.
Genre : Général/scènes manquantes
Spoilers : saison 5 même si la fic se passe durant la saison 1
Une petite fic sur toutes les scènes entre Vaughn et Renée depuis le début de la série. Elle sera sans doute SVS mais pas pour toute suite étant donné que ça se passe durant la saison 1.
Chapitre I
Une rue dans la nuit noire. La seule source de lumière provenait d’un vieux lampadaire qui diffusait une lumière jaunâtre. Soudain, des phares déchirèrent l’obscurité et une 2CV s’engagea dans la rue…
- Tu te rends compte, les producteurs possèdent des millions de dollars et tout ce qu’ils trouvent à mettre, c’est une vielle 2CV toute pourrie ! Je parie qu’elle est bleue ciel ou verte.
- On s’en fout, c’est un film en noir et blanc.
Eric Weiss, la voie de a sagesse, et occasionnellement mon meilleur ami. Ce soir, on se fait une soirée entre mec avec au programme bières et match de hockey. Seulement, la chaîne sportive a décidé de diffuser du cricket !!! Résultat, on s’est retrouvé sur la chaîne cinéma avec un vieux polar en noir et blanc, tellement cliché qu’on devine qui va mourir et qui est l’assassin dès la première seconde. Heureusement les bières sont là ! J’en viens même à rêver que la CIA m’appelle pour qu’on moins il y ait un peu d’action. Malheureusement, Devlin nous à laisser tranquilles avec notre vieux polar et nos bières.
Il est maintenant 2h du mat, et je sors de Eric, complètement défoncé, je dois le dire. Ça fait du bien une petite cuite de temps en temps. Enfin, je dirais pas ça demain mais là je me sens bien. Mais bordel il pèle ici !!!!!!!! Pourquoi j’ai froid comme ça ? La partie encore clair de mon cerveau ma répond que j’ai oublié mon manteau chez Eric. Plutôt sous Eric car il n’a rien trouvé de mieux à faire que s’endormir dessus. Bref, il ne me reste plus qu’à courir, droit si possible. C’est pas gagné mais bon, je peux dépasser un peu sur la route, il y personne. Je me mets à courir. C’est fou ce que piquer un sprint à travers LA à 2h du mat en étant complètement bourré me fait du bien. Enfin, j’arrive chez moi… et je me rétame lamentablement sur le trottoir. Saleté de bouche d’égout !!! J’essaye tant bien que mal de me relever mais l’alcool ne m’aide pas. Soudain une voix me parle. C’est une voix féminine. Peut-être une présence divine venu m’aider…. Note à moi-même, ne pas boire avec Eric, ses bières sont douteuses. Une femme s’approche de moi.
- Michael Vaughn ?
- Oui ?
- Je tombe mal peut-être ?
- Non. Bien sur que non. J’adore discuter avec des inconnues en pleine nuit après une bonne cuite.
- Je vois. Retrouver moi demain à cette adresse à 12h30.
Elle me tend un papier puis s’évanouie dans la nuit. Vraiment étrange. Mais là, je suis pas en état de réfléchir surtout que je suis toujours par terre comme un con. Je réussis tant bien que mal à me traîner jusqu’à mon canapé, mon lit est beaucoup trop loin. Je sombre rapidement dans les bras de Morphée qui m’emmène au joyeux pays des éléphants roses.
BIP BIP BIP BIP BIP
AIE !!!!! J’ai mal à la tête. C’était prévisible je sais. Mais être réveillé par son biper, c’est jamais très agréable. Je le prends. C’est Weiss. Pffffffffff si je le croise aujourd’hui, ça va être sa fête !! Je le rappelle :
- Allo ?
- Eric ?
- A Mike, ça fait 2h que je t’appelle.
- Il est quelle heure ?
- 12h26.
- Quoi ? Merde !!
- Oué, tu l’as dit. Devlin est pas très content pour ne pas dire autre chose. Et t’as oublié ton manteau chez moi.
- Je sais. Ecoute Eric, j’arrive à l’agence bientôt.
- et grouilles toi !
Je raccroche puis mas yeux tombe sur un bout de papier. Ainsi ce n’était pas un rêve. Pourquoi est-ce que j’écouterai cette fille ? Mais mon instinct d’agent me dit d’y aller. Après tout, elle m’a donné rendez-vous à la gare. Je ne risque pas grand-chose dans un lieu public. Mieux vaut prendre mon arme, on ne sait jamais. Seulement, il me reste 4min pour arriver à la gare qui est à 10min de chez moi.
J’arrive toute essoufflé au rendez-vous. Moralité : un sprint sans alcool dans le sang, ce n’est pas top. Je m’assois tranquillement en faisant mine de lire le journal et j’essaye de repérer toutes les sorties et les points stratégiques. Au cas où. Une jeune femme s’approche de moi et s’assois en face. Elle des cheveux très long et châtains foncé, elle a une posture désinvolte, à la limite de l’arrogance.
- M. Vaughn ?
- Oui ?
- Je suppose que vous ne vous souvenez pas de moi.
Ce n’est pas une question, je n’ai même pas besoin de répondre.
- Je m’appelle Renée.
- Comment connaissez-vous mon nom ?
- Nous avons un passé en commun.
- Pardon ? Désolé, mais je me rappelle très bien de toutes mes promos, impossible de vous faire passer pour une camarade perdue de collège.
- Je me suis mal exprimé. Nos parents, plutôt nos pères, se sont côtoyés.
- Et alors ?
- Avez-vous déjà entendu parlé de Prophet 5 ?
- Non.
- En 1972, un homme nommé Muller a rassemblé les meilleurs scientifiques du monde pour travailler sur le 5e Prophet. Je ne sais pas ce que c’est. Parmi eux, il y avait un mathématicien, Michaux.
- je suis content de l’apprendre.
- Vous pouvez. Une fois le projet terminer, les scientifiques ont commencé à mourir bizarrement. Beaucoup on changer de nom. Michaux en fait partie.
- C’est vraiment une histoire intéressante.
Je commence à en avoir marre. Pourquoi elle me perle de ça ?
- Arrêtez ! Michaux à changer son nom est devenu Bill Vaughn.
- Quoi ?
Qu’est-ce qu’elle raconte ? Elle est tarée ! A moins que l’effet de l’alcool ne soit pas tout à fait dissipé.
- C’est pas possible. J’étais né en 1972.
- Vous aviez quel âge ?
Oups…. C’est pas un bon argument.
- Vous étiez un bébé c’est ça ?
- J’avais 1 an et demi…
Silence. J’ai l’impression que la gare est vide alors qu’elle grouille de monde.
- Vous ne me croyez pas ? Reprend Renée.
- J’ai un peu de mal. Vous n’avez pas de preuve.
- Non. J’en cherche. C’est pour ça que je suis venu vous trouvez. J’ai besoin de votre aide pour trouver ce qui ce cache derrière Prophet 5.
- Eh bien, il faudra repasser. C’est un peu léger. Désolé, on m’attend au boulot.
Je me lève et elle retient ma main.
- Si un jour vous changez d’avis… appelez moi à ce numéro.
Je prends la carte qu’elle me tend. Il y a juste son numéro, même pas de nom, d’adresse. Cette fille est louche. Je regarde ma montre. 12h50. Devlin va me tuer. Je fonce jusqu’à l’agence. Là, Devlin me prend dans son bureau. Je m’attends à recevoir le savon de ma vie. Mais non ! J’ai une promotion ! Je vais devoir m’occuper d’une nouvelle recrue. D’un agent double. On m’explique le cas : c’est une jeune fille paumée aux chevaux rouge et la mâchoire enflée : Sydney Bristow. Evidement, c’est une promotion à double tranchant, limite de la dérision. Je vais quand même accueillir cette jeune femme. En la voyant, je ne peux m’empêcher de ressentir quelque chose pour elle. Pas de la pitié non. C’est plus positif que ça. Je sais pas. Elle m’attire, elle a l’air forte mais en même temps si fragile… J’ai l’impression que sous cet accoutrement se cache une détermination de fer et un cœur en or.
J’examine son dossier. Un vrai roman !! Cette fille a de la valeur. Soudain un nom attire mon attention : Muller IL s’agit d’un appareil construit par un certain Muller… Renée aurait-elle vrai ? L’alcool n’est pas la raison de ces révélations ? Je ne sais pas très bien ce qui se passe. Ma vie est en train de prendre un tournant et ça me fait un peu peur. J’ai l’impression que tout ce sur quoi était battit ma vie est en train de s’effriter. Mais ce n’est pas la peine de refuser la vérité, de se voiler la face. Je prends mon téléphone portable et compose le numéro de Renée.
Re: Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers) [finie]
Chapitre II
Au moment où je compose le numéro de Renée, un agent vient me voir pour dire que le dossier Bristow vient d’être accepté. Il faut que j’aille la voir pour son premier débriefing en temps qu’agent double. Je vais devoir tout lui expliquer. J’entre dans mon bureau. Sydney est là et regarde avec attention la photo sur mon bureau, celle où je suis avec Alice. Je la retourne. Mon geste me surprend. Pourquoi est-ce que je fais ça ? Normalement, je ne devrais pas avoir honte de m’afficher avec ma petite amie, je devrais même être fier d’être avec Alice et qu’une autre fille soit jalouse de notre couple. Ou alors je retourne cette photo pour garder un peu d’intimité dans ce travail ou rien n’est secret. Façon de parler car tout ce que nous faisons est secret… pour les autres. Nous, nous devons tout dire, tout le temps, garder un secret passe pour de la trahison et le service de contre espionnage est plutôt sévère là-dessus. Mais bon, je crois que je ne risque rien si je ne dis pas que j’ai une petite amie quoique… ou alors, j’ai retourné cette photo comme pour renier ma relation avec Alice. C’est vrai que notre couple bat de l’aile mais il faut dire ce qui est : quelle fille accepterait que son homme lui pose un lapin à la dernière minute, de la laisser seule en pleine nuit à cause de son bouleau… C’est très dur de garder une fille quand on est agent. La solution serait de sortir avec un agent de la CIA mais les relations entre collègues sont très mal vues voir interdites. Merci la CIA !!! J’y crois pas, je viens de penser tout ça rien qu’en retournant une photo. T’as besoin de vacances Mike !
Revenons à nos moutons, plutôt à mon agent double. Cette femme a un charisme étonnant. On pourrait la prendre pour une folle avec ses cheveux rouges et ses blessures mais si on regarde un peu mieux, on aperçoit dans ses yeux une rage, une passion et une détermination peu commune. Elle attend calmement que je lui donne le résultat de sa requête, elle paraît fatiguée et désabusée.
- Bien, dit-je pour commencer. Ça risque de prendre un peu de temps.
- Est-ce que ça veut dire je suis prise ?
- Pas encore. Ils analysent votre déposition… Vous avez beaucoup écrit.
- je sais…
- C’est comme du Tolstoï. Cela peut prendre des semaines pour vérifier mais je sais que nous pouvons utiliser un autre agent double au SD-6.
Elle a un petit sourire, serait-elle au courant ? Non, c’est plus comme si on la trahissait encore. Elle ne doit pas être dans une bonne période pour avoir cet état d’esprit.
- Pourquoi vous souriez ?
- parce que vous avez dit qu’il y a un autre agent double.
- et alors ?
- Vous ne devriez pas me le dire si vous n’êtes pas sure que je dise la vérité.
Maligne et cynique avec ça, ça promet !
- Sauf si j’ai eu un instinct à votre sujet.
- je parie que vous n’avez pas d’autre agent double. Vous essayez peut-être de me doubler au cas où je voudrais être agent triple pour le SD-6.
- Je n’essaye pas de vous doubler.
Elle ne répond pas. Il faut absolument que je gagne sa confiance pour qu’elle soit utile à la CIA et aussi pour moi et cette Renée. En fait, peut-être que c’est évident que je vais me servir d’elle et c’est un peu ce que je vais faire avec Renée pour découvrir notre passé, bien que je ne sais pas tellement ce que nous cherchons. Cette Sydney ne mérite sûrement pas ça mais je ne la connais pas assez pour dire ça.
- J’ai eu un instinct.
Résultat, je sors un truc banal mais qui marche tout le temps. Le coup de l’instinct toute les filles tombent dedans c’est fou. En tout cas, elle a l’air d’y croire, ou plutôt c’est comme si elle s’en foutait. Elle n’est pas convaincue mais je crois que c’est un cas général. Je joue encore la carte de la gentillesse pour confirmer mon rôle de « mec sympa qui ne veut que ton bien ».
- Vous voulez que je vous trouve un dentiste ?
- Non ça ira.
- Très bien. Vous aurez bientôt de nos nouvelles. Vous pouvez y aller, un agent va vous montrez un chemin sécurisé.
Je sors finalement de mon bureau et je vais me détendre au café d’en face. Je dois téléphoné à Renée.
- Allo ?
- Renée ? Michael Vaughn.
- Vous avez changé d’avis ?
- Oui.
- Très bien, nous nous entretiendrons ce soir.
Elle raccroche. Je crois que je viens de battre le record de la conversation téléphonique la plus courte ! Elle y va cash cette fille. Que de rencontres étranges en si peux de temps. Moi qui me plaignais de mes soirées loose avec Weiss, je sens que ça va changer. Mon téléphone sonne.
- Allo ?
- Mike ? C’est Alice.
- Alice !! Comment va tu ma chérie ?
- j’ai une journée horrible. Je profite de ma pause pour t’appeler. Tu sais que je vais tuer mon boss ?
- Oui, tu me le dis au moins trois fois par jour mais rappelle toi que c’est lui qui a ton salaire.
- Ouais, justement. Et toi, tu passes une bonne journée ?
- La routine. J’ai beaucoup de paperasses.
- Tu rentres tard ce soir ?
- Non, je ne pense pas.
- Très bien on se fait une soirée en amoureux. Je dois y aller. Bisous !
Elle raccroche. Mais c’est une manie ou quoi !!!!! Faut toujours que les filles aient le dernier mot c’est pas vrai !! On peut rien leur dire !! Zen… on se calme, on respire… ce sont des filles, ça doit être génétique, c’est pareil avec ma mère. Dès qu’elle s’embarque dans une idée, impossible de lui parler, elle a fermé les écoutilles. Ça doit être commun à toutes les filles. J’espère que Renée et Alice n’arriveront pas au même moment sinon ça va barder. Remarque, une bataille de fille c’est toujours marrant… dans les films, parce que je connais Alice : tout va retomber sur moi. Bon, on positive. Je vais passer une super après-midi sur le dossier Bristow et ensuite, une soirée sympa avec ma chérie. Allez Mike souris… moué non, pas convaincu… Je sors du café et retourne au boulot.
J’ai passé mon après-midi à faire accepter le dossier Bristow. Il a fallu vérifier tout ce qu’elle disait est vrai. Et en effet, c’est vrai. J’en était sur. Cette fille n’a plus rien à perdre alors pourquoi mentir. Je l’appellerai demain pour fixer un rendez-vous. Il faut que je rentre tôt pour intercepter Alice. Ça sent le plan foireux, ça sent le plan foireux… Au moment où je m’apprête à rentrer dans mon immeuble, une voix m’interpelle :
- Pourquoi avez-vous changé d’avis M. Vaughn ?
- Vous êtes toujours aussi direct ?
- Je n’aime pas perdre mon temps.
- Je ne vous connais pas très bien et…
- Vous doutez encore ?
- Non, j’ai eu mes preuves et je pense que nous allons beaucoup collaboré ensemble. Donc, ce serait plus agréable de se connaître un peu mieux.
- Nous aurons tout le temps pour ça. Pourquoi avez-vous changé d’avis ?
- Comme je vous l’ai dit, j’ai eu des preuves. Une nouvelle recrue nous a parlé de….
- Michael ? intervient une troisième voix.
Je suis dans une mauvaise sitcom, une comédie romantique à deux balles : Alice vient de faire son apparition.
- Bonsoir Alice.
- Qui est cette jeune femme ?
- C’est…
- Une collègue, intervient Renée. Michael et moi travaillons ensembles.
Je crois que le cliché ne peut pas être plus total. Au mieux, on se dispute, au pire…
- ça veut dire que… balbutie Alice, Michael, tu ne vas pas annuler notre soirée ?
- Alice, tu ne m’as pas laissé le temps de te répondre…
- Tu pouvais me rappeler !!
Elle marque un point. Foutu pour foutu, je m’enfonce dans ma mauvaise foi.
- C’est vrai, mais je ne pensais pas que Renée passerait si tôt.
Ce qui n’est pas totalement faux.
- Michael écoute…
Quand une fille prend ce ton là, ça sent la rupture.
- J’aurai pu accepter mais ça fait trop longtemps que ça dure. On ne se voit presque plus. Tu as toujours ton boulot, des contretemps… je n’en peux plus. Michael, nous deux c’était bien mais je n’y arrive pas.
- Tu romps ?
- Oui. C’est la meilleure chose à faire.
Et elle s’en va, sans que je puisse répondre. C’est bien ce que je dis, les filles ont toujours le dernier mot. Renée me regarde bizarrement.
- J’ai comme l’impression de gêner.
- Non pas du tout. C’était fini depuis longtemps. Vous voulez monter chez moi ?
- Oui, je veux bien.
Nous montons en silence. Puis je lui propose un verre et nous nous mettons à notre aise au salon.
- Alors, commence-t-elle. Qui a enlevé vos doutes M. Vaughn ?
- Nous pouvons nous tutoyer, appelle moi Michael. Une nouvelle recrue est arrivée aujourd’hui. Elle faisait partie du SD-6, une société terr…
- Je sais ce qu’est le SD-6.
- Bien, elle veut travailler comme agent double pour nous. Sur sa déposition, elle a mentionné Muller. (Renée sursaute). Elle a volé un appareil qu’il aurait construis en Chine je crois. J’ai donc un début de preuve que Muller a existé.
- malheureusement je ne sais pas plus que toi. C’est d’ailleurs ce que je cherche. Je ne connais pas l’objectif de Muller, ni de Prophet 5, à part que le projet à rassembler…
- Des scientifiques. Je sais. Tu veux que j’utilise mon accès aux archives de la CIA c’est ça ?
- Oui, mais j’aurai aussi besoin de toi pour des missions, rencontrer des gens.
Je secoue la tête, ça me paraît si irréel.
- Qu’est-ce qu’il y a ?
- Je te connais à peine. Quel est ton nom de famille ?
- Rienne. Renée Rienne.
J’ai déjà entendu ce nom quelque part. J’ai beau fouillé, je ne trouve pas. Où est-ce que j’aurai pu entendre ce nom ? Sûrement pas dans une soirée avec des potes, c’est à la CIA.
- Tu fais partie d’une agence spéciale ? Ton nom m’est familier.
- Non, je suis en freelance et je n’ai pas collaboré avec la CIA.
J’hoche la tête, pas super convaincu mais pour l’instant, je pense que je ne risque rien.
- Je vais regarder ce que je trouve sur Muller ou Prophet 5.
- Bien. Garde aussi un œil sur ta nouvelle recrue. Le SD-6 peut nous être utile.
- Je vais demander d’être son intermédiaire.
- Très bien.
Elle regarde sa montre, elle paraît stresser.
- Tu es pressée ?
- Oui, un peu. J’y vais. Merci Michael. Tu peux toujours me contacter au même numéro.
Elle part comme un voleur, j’ai à peine le temps de la voir disparaître dans la cage d’escalier. Je vais me coucher tranquillement en repensant à ces deux derniers jours. Je me surprends à penser à Sydney. C’est bizarre, je la connais à peine mais je me sens très attaché à son cas. En pourtant, moi aussi je m’apprête à l’utiliser… Quel monde pourri !!! Bref, on verra demain quand je la reverrais. Cette histoire de Renée Rienne me titille aussi mais ça ne va pas m’empêcher de dormir, enfin… pour l’instant. Point positif de la journée : j’ai rompu avec Alice.
Nous y voilà, mon premier rendez-vous… Pas avec une fille qu’est-ce que vous croyez !! Je suis devenu l’intermédiaire de Sydney Bristow et je peux vous dire que ce n’est pas une mince affaire ! J’ai du usé de toute ma persuasion et de tout mon charme auprès de Devlin pour qu’il me donne cette place. Euh… j’ai dit charme ? n’allez pas vous faire des idées, c’est une expression. Mais j’ai réussi avec de grandes phrases sur ma motivation de changer de boulot, d’être plus dans l’action, de servir mon pays le mieux possible etc etc… Finalement, il m’a dit que personne ne voulait s’occuper d’une fille à cette allure folle. Et donc, me voilà dans cette infirmerie sur le campus de l’UCLA. J’ai déjà du rembarrer trois jeunes qui voulaient se faire soigner un petit bobo. J’aime pas jouer les médecins, vivement qu’elle arrive. Ah, la voilà… Oh mon dieu… elle est si belle… de ma vie, je crois n’avoir jamais vu une femme aussi belle. Elle est pourtant simple : cheveux longs bruns, yeux marrons clairs, taille fine… en un mot WOAOU… elle s’assoit nonchalamment avec cet éternel air de résignation. Je lui explique patiemment comment nous contactez et notre manière de travailler mais je vois bien qu’elle s’énerve.
- Qu’y a-t-il ?
- C’est beaucoup trop long ! Le SD-6 n’est pas si grand. Ecoutez, je connais beaucoup, je peux vous donner des noms, leurs alliances, leurs trafiquants, tout !
- Sydney, vous travaillez pour nous, à notre façon et puis…
- Je vous donne un moyen de détruire le SD-6 rapidement et vous refusez ?
- Sydney…
- J’y crois pas ! Et vous êtes la CIA ? je croyais qu’on vous apprenait à prendre des initiatives ! Mais non, vous restez dans votre petit protocole… C’est bien agent Vaughn, suivez bien la ligne on ira beaucoup plus vite…
Elle continue son monologue. Elle est sortie de ses gongs si rapidement, c’est incroyable la force qu’elle a. je n’aurai jamais dit ça d’elle à première vue. Mais elle met mon autorité et ma compétence en question et rien ne m’énerve lus.
- Sydney !!
Elle s’arrête brusquement.
- Je veux que vous me désignez l’organigramme du SD-6.
- Quoi ?
- Faîtes-le.
Je lui tends un papier et un stylo qu’elle prend nerveusement. Elle me dessine un tout petit organigramme qui ne contient pas plus de 10 personnes. En silence, je lui sors le vrai organigramme, beaucoup plus imposant. Elle a l’air complètement perdu et abasourdi.
- Voici le vrai SD-6. vous êtes au milieu de tout ça Sydney. Ici, il n’est pas question de couper un bras au monstre mais de le tuer.
Elle acquiesce calmement.
- Vous pouvez me ré expliquer comment on fait pour vous contacter.
Je lui souris, non pas pour appuyer ma victoire mais pour lui montrer que je ne lui en veux pas et que je suis son amie. Je veux vraiment aider cette fille, l’aider à aller mieux, à combattre ses démons, à… je sais pas, j’ai envie d’être à ses côtés, c’est très bizarre. Serait-ce de l’amour ? je ne pense pas mais ça risque bien… dire que je suis obligé d’utiliser sa position à des fins personnels. Je n’aime pas vraiment ma situation mais je ne peux pas revenir en arrière.
La fin de journée est proche. J’attends des nouvelles de Sydney pour sa contre mission. Weiss est à coté de moi et se plaint.
- Qu’est-ce qu’il y a Eric ?
- Je suis chargé du dossier d’une nouvelle terroriste qui aurait été aperçu en ville.
- Ah oui ? Qui ça ?
- Une jeune fille, Renée Rienne. Tu t’en souviens, on avait déjà eu un problème avec elle.
Je blanchis d’un coup. Bien sur que je connaissais son nom ! mais qu’est-ce que je peux être con quand je veux !!
Au moment où je compose le numéro de Renée, un agent vient me voir pour dire que le dossier Bristow vient d’être accepté. Il faut que j’aille la voir pour son premier débriefing en temps qu’agent double. Je vais devoir tout lui expliquer. J’entre dans mon bureau. Sydney est là et regarde avec attention la photo sur mon bureau, celle où je suis avec Alice. Je la retourne. Mon geste me surprend. Pourquoi est-ce que je fais ça ? Normalement, je ne devrais pas avoir honte de m’afficher avec ma petite amie, je devrais même être fier d’être avec Alice et qu’une autre fille soit jalouse de notre couple. Ou alors je retourne cette photo pour garder un peu d’intimité dans ce travail ou rien n’est secret. Façon de parler car tout ce que nous faisons est secret… pour les autres. Nous, nous devons tout dire, tout le temps, garder un secret passe pour de la trahison et le service de contre espionnage est plutôt sévère là-dessus. Mais bon, je crois que je ne risque rien si je ne dis pas que j’ai une petite amie quoique… ou alors, j’ai retourné cette photo comme pour renier ma relation avec Alice. C’est vrai que notre couple bat de l’aile mais il faut dire ce qui est : quelle fille accepterait que son homme lui pose un lapin à la dernière minute, de la laisser seule en pleine nuit à cause de son bouleau… C’est très dur de garder une fille quand on est agent. La solution serait de sortir avec un agent de la CIA mais les relations entre collègues sont très mal vues voir interdites. Merci la CIA !!! J’y crois pas, je viens de penser tout ça rien qu’en retournant une photo. T’as besoin de vacances Mike !
Revenons à nos moutons, plutôt à mon agent double. Cette femme a un charisme étonnant. On pourrait la prendre pour une folle avec ses cheveux rouges et ses blessures mais si on regarde un peu mieux, on aperçoit dans ses yeux une rage, une passion et une détermination peu commune. Elle attend calmement que je lui donne le résultat de sa requête, elle paraît fatiguée et désabusée.
- Bien, dit-je pour commencer. Ça risque de prendre un peu de temps.
- Est-ce que ça veut dire je suis prise ?
- Pas encore. Ils analysent votre déposition… Vous avez beaucoup écrit.
- je sais…
- C’est comme du Tolstoï. Cela peut prendre des semaines pour vérifier mais je sais que nous pouvons utiliser un autre agent double au SD-6.
Elle a un petit sourire, serait-elle au courant ? Non, c’est plus comme si on la trahissait encore. Elle ne doit pas être dans une bonne période pour avoir cet état d’esprit.
- Pourquoi vous souriez ?
- parce que vous avez dit qu’il y a un autre agent double.
- et alors ?
- Vous ne devriez pas me le dire si vous n’êtes pas sure que je dise la vérité.
Maligne et cynique avec ça, ça promet !
- Sauf si j’ai eu un instinct à votre sujet.
- je parie que vous n’avez pas d’autre agent double. Vous essayez peut-être de me doubler au cas où je voudrais être agent triple pour le SD-6.
- Je n’essaye pas de vous doubler.
Elle ne répond pas. Il faut absolument que je gagne sa confiance pour qu’elle soit utile à la CIA et aussi pour moi et cette Renée. En fait, peut-être que c’est évident que je vais me servir d’elle et c’est un peu ce que je vais faire avec Renée pour découvrir notre passé, bien que je ne sais pas tellement ce que nous cherchons. Cette Sydney ne mérite sûrement pas ça mais je ne la connais pas assez pour dire ça.
- J’ai eu un instinct.
Résultat, je sors un truc banal mais qui marche tout le temps. Le coup de l’instinct toute les filles tombent dedans c’est fou. En tout cas, elle a l’air d’y croire, ou plutôt c’est comme si elle s’en foutait. Elle n’est pas convaincue mais je crois que c’est un cas général. Je joue encore la carte de la gentillesse pour confirmer mon rôle de « mec sympa qui ne veut que ton bien ».
- Vous voulez que je vous trouve un dentiste ?
- Non ça ira.
- Très bien. Vous aurez bientôt de nos nouvelles. Vous pouvez y aller, un agent va vous montrez un chemin sécurisé.
Je sors finalement de mon bureau et je vais me détendre au café d’en face. Je dois téléphoné à Renée.
- Allo ?
- Renée ? Michael Vaughn.
- Vous avez changé d’avis ?
- Oui.
- Très bien, nous nous entretiendrons ce soir.
Elle raccroche. Je crois que je viens de battre le record de la conversation téléphonique la plus courte ! Elle y va cash cette fille. Que de rencontres étranges en si peux de temps. Moi qui me plaignais de mes soirées loose avec Weiss, je sens que ça va changer. Mon téléphone sonne.
- Allo ?
- Mike ? C’est Alice.
- Alice !! Comment va tu ma chérie ?
- j’ai une journée horrible. Je profite de ma pause pour t’appeler. Tu sais que je vais tuer mon boss ?
- Oui, tu me le dis au moins trois fois par jour mais rappelle toi que c’est lui qui a ton salaire.
- Ouais, justement. Et toi, tu passes une bonne journée ?
- La routine. J’ai beaucoup de paperasses.
- Tu rentres tard ce soir ?
- Non, je ne pense pas.
- Très bien on se fait une soirée en amoureux. Je dois y aller. Bisous !
Elle raccroche. Mais c’est une manie ou quoi !!!!! Faut toujours que les filles aient le dernier mot c’est pas vrai !! On peut rien leur dire !! Zen… on se calme, on respire… ce sont des filles, ça doit être génétique, c’est pareil avec ma mère. Dès qu’elle s’embarque dans une idée, impossible de lui parler, elle a fermé les écoutilles. Ça doit être commun à toutes les filles. J’espère que Renée et Alice n’arriveront pas au même moment sinon ça va barder. Remarque, une bataille de fille c’est toujours marrant… dans les films, parce que je connais Alice : tout va retomber sur moi. Bon, on positive. Je vais passer une super après-midi sur le dossier Bristow et ensuite, une soirée sympa avec ma chérie. Allez Mike souris… moué non, pas convaincu… Je sors du café et retourne au boulot.
J’ai passé mon après-midi à faire accepter le dossier Bristow. Il a fallu vérifier tout ce qu’elle disait est vrai. Et en effet, c’est vrai. J’en était sur. Cette fille n’a plus rien à perdre alors pourquoi mentir. Je l’appellerai demain pour fixer un rendez-vous. Il faut que je rentre tôt pour intercepter Alice. Ça sent le plan foireux, ça sent le plan foireux… Au moment où je m’apprête à rentrer dans mon immeuble, une voix m’interpelle :
- Pourquoi avez-vous changé d’avis M. Vaughn ?
- Vous êtes toujours aussi direct ?
- Je n’aime pas perdre mon temps.
- Je ne vous connais pas très bien et…
- Vous doutez encore ?
- Non, j’ai eu mes preuves et je pense que nous allons beaucoup collaboré ensemble. Donc, ce serait plus agréable de se connaître un peu mieux.
- Nous aurons tout le temps pour ça. Pourquoi avez-vous changé d’avis ?
- Comme je vous l’ai dit, j’ai eu des preuves. Une nouvelle recrue nous a parlé de….
- Michael ? intervient une troisième voix.
Je suis dans une mauvaise sitcom, une comédie romantique à deux balles : Alice vient de faire son apparition.
- Bonsoir Alice.
- Qui est cette jeune femme ?
- C’est…
- Une collègue, intervient Renée. Michael et moi travaillons ensembles.
Je crois que le cliché ne peut pas être plus total. Au mieux, on se dispute, au pire…
- ça veut dire que… balbutie Alice, Michael, tu ne vas pas annuler notre soirée ?
- Alice, tu ne m’as pas laissé le temps de te répondre…
- Tu pouvais me rappeler !!
Elle marque un point. Foutu pour foutu, je m’enfonce dans ma mauvaise foi.
- C’est vrai, mais je ne pensais pas que Renée passerait si tôt.
Ce qui n’est pas totalement faux.
- Michael écoute…
Quand une fille prend ce ton là, ça sent la rupture.
- J’aurai pu accepter mais ça fait trop longtemps que ça dure. On ne se voit presque plus. Tu as toujours ton boulot, des contretemps… je n’en peux plus. Michael, nous deux c’était bien mais je n’y arrive pas.
- Tu romps ?
- Oui. C’est la meilleure chose à faire.
Et elle s’en va, sans que je puisse répondre. C’est bien ce que je dis, les filles ont toujours le dernier mot. Renée me regarde bizarrement.
- J’ai comme l’impression de gêner.
- Non pas du tout. C’était fini depuis longtemps. Vous voulez monter chez moi ?
- Oui, je veux bien.
Nous montons en silence. Puis je lui propose un verre et nous nous mettons à notre aise au salon.
- Alors, commence-t-elle. Qui a enlevé vos doutes M. Vaughn ?
- Nous pouvons nous tutoyer, appelle moi Michael. Une nouvelle recrue est arrivée aujourd’hui. Elle faisait partie du SD-6, une société terr…
- Je sais ce qu’est le SD-6.
- Bien, elle veut travailler comme agent double pour nous. Sur sa déposition, elle a mentionné Muller. (Renée sursaute). Elle a volé un appareil qu’il aurait construis en Chine je crois. J’ai donc un début de preuve que Muller a existé.
- malheureusement je ne sais pas plus que toi. C’est d’ailleurs ce que je cherche. Je ne connais pas l’objectif de Muller, ni de Prophet 5, à part que le projet à rassembler…
- Des scientifiques. Je sais. Tu veux que j’utilise mon accès aux archives de la CIA c’est ça ?
- Oui, mais j’aurai aussi besoin de toi pour des missions, rencontrer des gens.
Je secoue la tête, ça me paraît si irréel.
- Qu’est-ce qu’il y a ?
- Je te connais à peine. Quel est ton nom de famille ?
- Rienne. Renée Rienne.
J’ai déjà entendu ce nom quelque part. J’ai beau fouillé, je ne trouve pas. Où est-ce que j’aurai pu entendre ce nom ? Sûrement pas dans une soirée avec des potes, c’est à la CIA.
- Tu fais partie d’une agence spéciale ? Ton nom m’est familier.
- Non, je suis en freelance et je n’ai pas collaboré avec la CIA.
J’hoche la tête, pas super convaincu mais pour l’instant, je pense que je ne risque rien.
- Je vais regarder ce que je trouve sur Muller ou Prophet 5.
- Bien. Garde aussi un œil sur ta nouvelle recrue. Le SD-6 peut nous être utile.
- Je vais demander d’être son intermédiaire.
- Très bien.
Elle regarde sa montre, elle paraît stresser.
- Tu es pressée ?
- Oui, un peu. J’y vais. Merci Michael. Tu peux toujours me contacter au même numéro.
Elle part comme un voleur, j’ai à peine le temps de la voir disparaître dans la cage d’escalier. Je vais me coucher tranquillement en repensant à ces deux derniers jours. Je me surprends à penser à Sydney. C’est bizarre, je la connais à peine mais je me sens très attaché à son cas. En pourtant, moi aussi je m’apprête à l’utiliser… Quel monde pourri !!! Bref, on verra demain quand je la reverrais. Cette histoire de Renée Rienne me titille aussi mais ça ne va pas m’empêcher de dormir, enfin… pour l’instant. Point positif de la journée : j’ai rompu avec Alice.
Nous y voilà, mon premier rendez-vous… Pas avec une fille qu’est-ce que vous croyez !! Je suis devenu l’intermédiaire de Sydney Bristow et je peux vous dire que ce n’est pas une mince affaire ! J’ai du usé de toute ma persuasion et de tout mon charme auprès de Devlin pour qu’il me donne cette place. Euh… j’ai dit charme ? n’allez pas vous faire des idées, c’est une expression. Mais j’ai réussi avec de grandes phrases sur ma motivation de changer de boulot, d’être plus dans l’action, de servir mon pays le mieux possible etc etc… Finalement, il m’a dit que personne ne voulait s’occuper d’une fille à cette allure folle. Et donc, me voilà dans cette infirmerie sur le campus de l’UCLA. J’ai déjà du rembarrer trois jeunes qui voulaient se faire soigner un petit bobo. J’aime pas jouer les médecins, vivement qu’elle arrive. Ah, la voilà… Oh mon dieu… elle est si belle… de ma vie, je crois n’avoir jamais vu une femme aussi belle. Elle est pourtant simple : cheveux longs bruns, yeux marrons clairs, taille fine… en un mot WOAOU… elle s’assoit nonchalamment avec cet éternel air de résignation. Je lui explique patiemment comment nous contactez et notre manière de travailler mais je vois bien qu’elle s’énerve.
- Qu’y a-t-il ?
- C’est beaucoup trop long ! Le SD-6 n’est pas si grand. Ecoutez, je connais beaucoup, je peux vous donner des noms, leurs alliances, leurs trafiquants, tout !
- Sydney, vous travaillez pour nous, à notre façon et puis…
- Je vous donne un moyen de détruire le SD-6 rapidement et vous refusez ?
- Sydney…
- J’y crois pas ! Et vous êtes la CIA ? je croyais qu’on vous apprenait à prendre des initiatives ! Mais non, vous restez dans votre petit protocole… C’est bien agent Vaughn, suivez bien la ligne on ira beaucoup plus vite…
Elle continue son monologue. Elle est sortie de ses gongs si rapidement, c’est incroyable la force qu’elle a. je n’aurai jamais dit ça d’elle à première vue. Mais elle met mon autorité et ma compétence en question et rien ne m’énerve lus.
- Sydney !!
Elle s’arrête brusquement.
- Je veux que vous me désignez l’organigramme du SD-6.
- Quoi ?
- Faîtes-le.
Je lui tends un papier et un stylo qu’elle prend nerveusement. Elle me dessine un tout petit organigramme qui ne contient pas plus de 10 personnes. En silence, je lui sors le vrai organigramme, beaucoup plus imposant. Elle a l’air complètement perdu et abasourdi.
- Voici le vrai SD-6. vous êtes au milieu de tout ça Sydney. Ici, il n’est pas question de couper un bras au monstre mais de le tuer.
Elle acquiesce calmement.
- Vous pouvez me ré expliquer comment on fait pour vous contacter.
Je lui souris, non pas pour appuyer ma victoire mais pour lui montrer que je ne lui en veux pas et que je suis son amie. Je veux vraiment aider cette fille, l’aider à aller mieux, à combattre ses démons, à… je sais pas, j’ai envie d’être à ses côtés, c’est très bizarre. Serait-ce de l’amour ? je ne pense pas mais ça risque bien… dire que je suis obligé d’utiliser sa position à des fins personnels. Je n’aime pas vraiment ma situation mais je ne peux pas revenir en arrière.
La fin de journée est proche. J’attends des nouvelles de Sydney pour sa contre mission. Weiss est à coté de moi et se plaint.
- Qu’est-ce qu’il y a Eric ?
- Je suis chargé du dossier d’une nouvelle terroriste qui aurait été aperçu en ville.
- Ah oui ? Qui ça ?
- Une jeune fille, Renée Rienne. Tu t’en souviens, on avait déjà eu un problème avec elle.
Je blanchis d’un coup. Bien sur que je connaissais son nom ! mais qu’est-ce que je peux être con quand je veux !!
Re: Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers) [finie]
Chapitre III
- Vaughn ? Vaughn ?
La voix de Weiss me sort de mes pensées.
- Ca va ? me demande-t-il.
- Oui. Je suis fatigué, c’est tout.
- Vas-y tu peux y aller. C’est la fin de la journée.
J’hoche la tête et pars sans demander mon reste. A peine sorti, j’appelle Renée. Il n’est pas question que je travaille avec une terroriste, même mon passé ne vaut pas cette trahison.
- Allo ?
- Nous devons nous voir.
- Très bien. Dans une heure, au bar qui est à coté de chez toi.
- Ok.
Elle raccroche. Maintenant, je comprends pourquoi nos conversations sont si courtes, elle ne voulait pas se faire repérer. Pas très logique alors d’aborder un agent de la CIA. Soit elle pensait que je n’avais jamais entendu son nom et que j’étais un mauvais agent, soit elle pensait que j’étais une bonne poire à qui on peut tout demander. Dommage pour toi ma jolie, je ne suis aucun des deux !!
J’arrive rapidement à notre lieu de rendez-vous. Elle n’est pas là. Je m’assois au bar et je commande un whisky. Je sais, je ne devrais pas mais disons que je suis passablement énerver et un peu d’alcool ne me fera pas de mal. Je la vois qui rentre. Je lui laisse à peine le temps de faire deux pas que je lui prends le bras.
- Il faut qu’on parle mais pas ici.
Je l’entraîne sans qu’elle est le temps de me répondre vers une ruelle proche.
- Michael, qu’est-ce que tu as ?
- C’est plutôt à moi de te le demander. ( je la lâche brutalement). Tu pensais quoi quand tu es venue me voir ? Que j’étais nul ou simplement la bonne poire ?
- De quoi tu parles ?
- De ta place dans la liste noire de la CIA !
- Oh, ce n’est que ça…
- Quoi ? tu te fous de ma gueule ? Tu pensais que ta petite histoire de Prophet 5 me ferait fermer les yeux sur ton cassier judiciaire ?
- Je pensais que tu comprendrais.
- Comprendre quoi ?
- A ton avis !!! Pourquoi est-ce que je suis la 6e personne la plus recherchée ? Parce que je cherche des réponses sur Prophet 5 !! Est-ce que tu sais ce qu’ils m’ont fait ?
- Comment veux-tu que je le sache ? primo, je ne sais pas ce qu’est Prophet 5 et deuxio je ne sais rien sur toi ! T’es pas très communicative !
Renée ne répond pas. Elle a l’air un peu troublée, mais ça ne marchera pas avec moi.
- Renée, si tu veux mon aide, il va falloir que j’en sache un peu plus sur toi.
Elle hoche simplement la tête et m’entraîne à l’intérieur de bar. Là, nous nous isolons sur une table, dans un coin reculé.
- je m’appelle Renée Rienne et je suis française. Quand j’ai eu 10 ans, des hommes ont enlevé mon père. J’ai appris il y a trois mois que ceux qui ont fait ça agissaient pour un certain Desantis qui fait partie de Prophet 5. C’est pour ça que je suis à leur recherche.
J’emmagasine calmement les infos qu’elle me donne : elle a voulu savoir ce qu’étais cette organisation, puis à découvert cette opération où mon père et d’autres scientifiques étaient impliqués. C’est comme ça qu’elle est parvenue jusqu’à moi. Cependant, quelque chose cloche.
- Renée, cette opération sur le 5e prophète…
- Oui ?
- Elle date de 1972.
- Et alors ?
- J’avais 1an à l’époque. Ce qui veut dire que Michael Vaughn n’est pas mon vrai nom…
- Il faut croire. Je sais juste que ton père s’appelait Michaux. Vous habitiez en France à cette époque.
- Oui, je suis née là-bas mais on a déménagé quand j’ai eu…
- 1 ans ½ ?
Les dates coïncident… c’est fou, totalement irréel…
- Il faut que je demande à ma mère…
- Oui, elle aura peut-être des infos supplémentaires, approuvent Renée. Tu ne vas rien faire pour moi ? je veux dire… tu ne vas pas m’arrêter…
- Pourquoi ne pas demander à la CIA de faire une enquête là-dessus ? Après tout, des gens sont morts dans des conditions mystérieuses et….
- NON !!
Elle a parlé un peu fort et des gens se retourne vers nous.
- Michael, je ne leur fais pas confiance, absolument pas. C’est trop tard pour moi pour m’associer au gouvernement. Je ne peux pas et nous ne mèneront pas l’enquête comme on voudrait. Ce sera trop long…
- Tu as raison mais tu aurais du m’expliquer tout au début…
- Je ne fais pas facilement confiance.
- J’ai cru remarquer.
- Tu as regardé les dossiers de la CIA sur ce sujet ?
- Non, je suis très pris par mon agent double.
- Sydney.
- Oui, Sydney. Je regarderais demain et je dois aller chez ma mère ce week-end. Je lui parlerais.
- D’accord. On se revoit la semaine prochaine ?
- Qu’est-ce que tu vas faire pendant ce temps là ?
- Je vais brouiller les pistes.
Elle s’en va rapidement, sans me laisser le dernier mot comme d’habitude. Weiss me dirai qu’il faut que je sache m’assumer avec les femmes, que je sois plus fort mais je n’y peux rien, c’est dans ma nature d’être comme ça. Ma vie vient de prendre un virage à 180° : mon nom n’est pas mon vrai nom, je travaille avec une terroriste, j’ai une agent double très belle… heu attends, oublie la dernière, il ne faut pas que je pense ça de Sydney, j’ai pas le droit. Et puis, j’ai comme l’impression qu’elle ne m’aime pas. Je sais pas si le cas est général ou si c’est juste avec moi, mais cette fille doit être dur à vivre !
J’ai cherché partout dans les archives de la CIA : il n’y a rien sur Prophet 5. Rien. Que dal. Nada. Pourtant, des scientifiques rassemblés dans un seul endroit, puis des morts bizarres comme ça… ça passe pas inaperçu ! Je regarde pour Desantis. Idem. Même pas un mot dans un tout petit rapport. Pas une seule affiliation. Je regarde dans les archives civils : c’est comme si cet homme n’avais pas existé. Les infos de Renée seraient-elles fausses ? je tente pour Michaux. Mon père est né à Chicago mais apparemment pas Michaux. Peut-être que ça aussi c’est faux. Et je ne connais même pas son prénom. Et comme des Michaux, il y en a un paquet sur terre, je ne peux rien savoir.
Je rentre dans mon bureau et je vois des gens en train de fouiller dedans.
- Eh qu’est-ce que vous faîtes ?!!!
- Agent Vaughn, nous avons sous-estimé l’agent Bristow. Nous allons lui donner un intermédiaire plus compétent.
- Quoi ? Mais…
- Vous ne pouvez rien contester. C’est un ordre de Devlin.
C’est bien ma veine. Il faut absolument que je reste en contact avec Sydney ! Renée me tue si je n’ai plus notre seul lien avec Muller. Je vais voir Devlin pour plaider ma cause.
- M. Devlin ?
- Oui ?
Apparemment je le sors d’un dossier hyper important car il ne lève même pas la tête. Ça commence mal.
- Je suis l’agent Vaughn et…
- Ah oui. Vous venez parce qu’on vous a retirez le dossier Bristow.
- Oui. J’aimerai connaître la raison.
- Vous êtes trop jeune et trop inexpérimenté pour ce dossier. Nous avons besoin de quelqu’un extrêmement compétent. C’est un dossier important…
- Justement, j’aimerai beaucoup acquérir cette expérience. Je crois que c’est le meilleur moyen pour moi de gravir les échelons. Nous n’avons pas encore fait de mission…
- Agent Vaughn le sujet est clos. Je ne reviendrai pas sur ma décision. Si vous tenez tant à prendre du galon, je vous offre ma place.
Je sors, humilié. Je vais me plaindre à Weiss. Celui-ci me fait comprendre que je prends trop personnellement le cas de Sydney. Il pense que je suis amoureux… Merde, il manquait plus que ça ! Je suis pas amoureux de Sydney ! je peux pas lui expliquer que j’ai besoin d’elle pour travailler avec une terroriste.
- Tu avances sur le dossier de Rienne ?
Et hop ! Une petite question l’air de rien, tout à fait innocente.
- Non. Elle s’est encore volatilisée. Eh, tu pourrais peut-être m’aider maintenant que t’as plus ton gros dossier.
- Merci de me le rappeler !
Je sors, il faut que je prenne l’air. Je ne reviendrai pas à la CIA pendant 3 jours car c’est le week-end. Il va falloir que je parle à ma mère et ça ne va pas être chose facile. Je dois d’abord effectuer la transition avec sydney. Je ferais ça demain matin.
J’ai rencontré Sydney ce matin, pendant mon « jogging ». Elle m’a parlé de Muller et de Rambaldi. J’ai fait semblant de ne pas y croire. Je dois continuer ma couverture du mec dont elle a besoin. Elle a eu l’air déçu que je ne sois plus son intermédiaire. J’espère de toutes mes forces que je retrouverais ma place car, en plus de ses infos sur Muller, j’aime vraiment Sydney, c’est une fille sympa. J’espère vraiment que la mission se passera bien. J’ai peur pour elle, je ne sais pas pourquoi. Weiss a peut-être raison. Non !! Il ne faut pas que je pense ça.
Maintenant, j’ai un autre problème de taille : affronter ma mère. Il va falloir que j’amène les questions en douceur. Je commence mes investigations au moment du dessert.
- Maman, je me suis toujours demandé ce que faisais papa avant de rentrer à la CIA ?
- Il était mathématicien. Un très grand scientifique.
Bon, elle a l’air disposé à parler. Maman a toujours aimé me parler de papa. C’est bizarre, car je m’étais fait une image de papa et j’ai peur de découvrir qu’il n’était pas ce que je croyais. Je ne veux pas que son image soit blâmée.
- Il était scientifique en France ?
- Oui. Il a eu un gros contrat.
- Et on est revenu quand le contrat s’est terminé ?
- Oui. Michael, pourquoi toutes ces questions ?
Euh…. Parce qu’une terroriste m’a dit que… non, Mike réfléchis, trouve quelque chose.
- J’ai remarqué que je ne savais presque rien de sa période avant CIA. On aurait pu rester en France.
- Michael, que sais-tu ?
Oups…. Je crois que je suis grillé. Après tout, ce sera plus facile, il faut que je joue franc jeu avec ma mère.
- Maman, j’ai appris le passé de papa. Est-ce qu’il te parlait de Prophet 5.
Elle ferme les yeux, comme si elle redoutait cette conversation.
- Maman ?
- Je ne sais pas ce qu’étais ce contrat en France et toi non plus tu ne devrais pas t’en soucié !
Elle s’en va pour faire la vaisselle.
- Maman ! J’ai besoin de savoir !
- Non !! Nous avons fui la France pour se protéger !!
- Il a changé de nom.
- Michael !! arrête de parler de ça !!
- IL a changé le mien !!
- Michael !!!!
- Quel est mon vrai nom maman ?!!
Elle ne dis rien et se met à pleurer. Puis elle entre dans une rage folle.
- Je ne sais pas qui t’as dit ça mais ne t’en mêle pas !! ça ne sert à rien de remuer le passé !! je ne veux plus jamais en parler !! plus jamais !! ne mentionne plus jamais cette histoire !! ton nom est Michael Vaughn, le sien est Bill Vaughn et le mien est Amélie Vaughn est-ce clair ?????
Je ne réponds rien. Ses sanglots se font de plus en plus nombreux et va dans sa chambre. Je rentre chez moi, je sais que je n’aurai plus rien d’elle. Il faut que j’aille en France pour voir les registres de ma naissance. Je téléphone à l’agence, ils me laissent partir. Evidemment comme ce cher Lambert s’occupe de leur petite Sydney !! Je ne leur suis pas utile.
Je suis enfin arrivé à ma ville natale en Normandie. Je vais directement à la mairie. Je demande à voir les registres de 1970 avec mon plus bel accent et mon sourire charmeur. Je raconte une histoire banale sur des recherches de généalogie et le tour est joué. Je suis assis dans les sous-sols de la mairie en train de fouiller sur un vieil ordinateur les archives.
- Tu cherches quelque chose ?
La voix me fait sursauté. Je tourne la tête sur le coté : c’est Renée !!
- Qu’est-ce que tu fais là ?
- Je t’ai posé une question Michael.
- Je cherche mon identité.
- Tu ne dois pas t’occuper de Sydney ?
- Eh bien…
Je lui raconte comment j’ai perdu ma place, puis la discussion avec ma mère et pourquoi je suis ici.
- Et toi Renée, quel bon vent t’amènes ?
- la même chose que toi. En fiat, je voulais faire ces recherches pour toi.
- C’est gentil.
Nous regardons ensemble le moi de novembre 1970. Soudain je tombe sur le seul Michaux né ce mois-ci : « André Michaux ; père : Lucas Michaux ; mère : Fanny Michaux 27/11/1970 ». ainsi, je m’appelle André… Quel nom de m************* !!!!!! heureusement que j’ai changé de nom. Et Renée qui rit en plus !!
- Eh te moque pas !!
Je lui donne une petite tape sur l’épaule qu’elle me renvoie. Une bataille stupide commence. On joue comme des gamins, comme si on se connaissait depuis toujours. Je l’entends rire. C’est bizarre, cette fille est étrange mais je me sens bien comme ça. Le lien est en train de se créer, un lien très fort. Nous sommes animés par les mêmes motivations : la vérité sur notre passé. Au cours de notre « combat » j’ai réussi à l’immobiliser contre un mur. Nos regards s’accrochent et ne se lâchent plus. Instinctivement, je baisse la tête et je l’embrasse d’un baiser passionné qu’elle s’empresse de me rendre.
- Vaughn ? Vaughn ?
La voix de Weiss me sort de mes pensées.
- Ca va ? me demande-t-il.
- Oui. Je suis fatigué, c’est tout.
- Vas-y tu peux y aller. C’est la fin de la journée.
J’hoche la tête et pars sans demander mon reste. A peine sorti, j’appelle Renée. Il n’est pas question que je travaille avec une terroriste, même mon passé ne vaut pas cette trahison.
- Allo ?
- Nous devons nous voir.
- Très bien. Dans une heure, au bar qui est à coté de chez toi.
- Ok.
Elle raccroche. Maintenant, je comprends pourquoi nos conversations sont si courtes, elle ne voulait pas se faire repérer. Pas très logique alors d’aborder un agent de la CIA. Soit elle pensait que je n’avais jamais entendu son nom et que j’étais un mauvais agent, soit elle pensait que j’étais une bonne poire à qui on peut tout demander. Dommage pour toi ma jolie, je ne suis aucun des deux !!
J’arrive rapidement à notre lieu de rendez-vous. Elle n’est pas là. Je m’assois au bar et je commande un whisky. Je sais, je ne devrais pas mais disons que je suis passablement énerver et un peu d’alcool ne me fera pas de mal. Je la vois qui rentre. Je lui laisse à peine le temps de faire deux pas que je lui prends le bras.
- Il faut qu’on parle mais pas ici.
Je l’entraîne sans qu’elle est le temps de me répondre vers une ruelle proche.
- Michael, qu’est-ce que tu as ?
- C’est plutôt à moi de te le demander. ( je la lâche brutalement). Tu pensais quoi quand tu es venue me voir ? Que j’étais nul ou simplement la bonne poire ?
- De quoi tu parles ?
- De ta place dans la liste noire de la CIA !
- Oh, ce n’est que ça…
- Quoi ? tu te fous de ma gueule ? Tu pensais que ta petite histoire de Prophet 5 me ferait fermer les yeux sur ton cassier judiciaire ?
- Je pensais que tu comprendrais.
- Comprendre quoi ?
- A ton avis !!! Pourquoi est-ce que je suis la 6e personne la plus recherchée ? Parce que je cherche des réponses sur Prophet 5 !! Est-ce que tu sais ce qu’ils m’ont fait ?
- Comment veux-tu que je le sache ? primo, je ne sais pas ce qu’est Prophet 5 et deuxio je ne sais rien sur toi ! T’es pas très communicative !
Renée ne répond pas. Elle a l’air un peu troublée, mais ça ne marchera pas avec moi.
- Renée, si tu veux mon aide, il va falloir que j’en sache un peu plus sur toi.
Elle hoche simplement la tête et m’entraîne à l’intérieur de bar. Là, nous nous isolons sur une table, dans un coin reculé.
- je m’appelle Renée Rienne et je suis française. Quand j’ai eu 10 ans, des hommes ont enlevé mon père. J’ai appris il y a trois mois que ceux qui ont fait ça agissaient pour un certain Desantis qui fait partie de Prophet 5. C’est pour ça que je suis à leur recherche.
J’emmagasine calmement les infos qu’elle me donne : elle a voulu savoir ce qu’étais cette organisation, puis à découvert cette opération où mon père et d’autres scientifiques étaient impliqués. C’est comme ça qu’elle est parvenue jusqu’à moi. Cependant, quelque chose cloche.
- Renée, cette opération sur le 5e prophète…
- Oui ?
- Elle date de 1972.
- Et alors ?
- J’avais 1an à l’époque. Ce qui veut dire que Michael Vaughn n’est pas mon vrai nom…
- Il faut croire. Je sais juste que ton père s’appelait Michaux. Vous habitiez en France à cette époque.
- Oui, je suis née là-bas mais on a déménagé quand j’ai eu…
- 1 ans ½ ?
Les dates coïncident… c’est fou, totalement irréel…
- Il faut que je demande à ma mère…
- Oui, elle aura peut-être des infos supplémentaires, approuvent Renée. Tu ne vas rien faire pour moi ? je veux dire… tu ne vas pas m’arrêter…
- Pourquoi ne pas demander à la CIA de faire une enquête là-dessus ? Après tout, des gens sont morts dans des conditions mystérieuses et….
- NON !!
Elle a parlé un peu fort et des gens se retourne vers nous.
- Michael, je ne leur fais pas confiance, absolument pas. C’est trop tard pour moi pour m’associer au gouvernement. Je ne peux pas et nous ne mèneront pas l’enquête comme on voudrait. Ce sera trop long…
- Tu as raison mais tu aurais du m’expliquer tout au début…
- Je ne fais pas facilement confiance.
- J’ai cru remarquer.
- Tu as regardé les dossiers de la CIA sur ce sujet ?
- Non, je suis très pris par mon agent double.
- Sydney.
- Oui, Sydney. Je regarderais demain et je dois aller chez ma mère ce week-end. Je lui parlerais.
- D’accord. On se revoit la semaine prochaine ?
- Qu’est-ce que tu vas faire pendant ce temps là ?
- Je vais brouiller les pistes.
Elle s’en va rapidement, sans me laisser le dernier mot comme d’habitude. Weiss me dirai qu’il faut que je sache m’assumer avec les femmes, que je sois plus fort mais je n’y peux rien, c’est dans ma nature d’être comme ça. Ma vie vient de prendre un virage à 180° : mon nom n’est pas mon vrai nom, je travaille avec une terroriste, j’ai une agent double très belle… heu attends, oublie la dernière, il ne faut pas que je pense ça de Sydney, j’ai pas le droit. Et puis, j’ai comme l’impression qu’elle ne m’aime pas. Je sais pas si le cas est général ou si c’est juste avec moi, mais cette fille doit être dur à vivre !
J’ai cherché partout dans les archives de la CIA : il n’y a rien sur Prophet 5. Rien. Que dal. Nada. Pourtant, des scientifiques rassemblés dans un seul endroit, puis des morts bizarres comme ça… ça passe pas inaperçu ! Je regarde pour Desantis. Idem. Même pas un mot dans un tout petit rapport. Pas une seule affiliation. Je regarde dans les archives civils : c’est comme si cet homme n’avais pas existé. Les infos de Renée seraient-elles fausses ? je tente pour Michaux. Mon père est né à Chicago mais apparemment pas Michaux. Peut-être que ça aussi c’est faux. Et je ne connais même pas son prénom. Et comme des Michaux, il y en a un paquet sur terre, je ne peux rien savoir.
Je rentre dans mon bureau et je vois des gens en train de fouiller dedans.
- Eh qu’est-ce que vous faîtes ?!!!
- Agent Vaughn, nous avons sous-estimé l’agent Bristow. Nous allons lui donner un intermédiaire plus compétent.
- Quoi ? Mais…
- Vous ne pouvez rien contester. C’est un ordre de Devlin.
C’est bien ma veine. Il faut absolument que je reste en contact avec Sydney ! Renée me tue si je n’ai plus notre seul lien avec Muller. Je vais voir Devlin pour plaider ma cause.
- M. Devlin ?
- Oui ?
Apparemment je le sors d’un dossier hyper important car il ne lève même pas la tête. Ça commence mal.
- Je suis l’agent Vaughn et…
- Ah oui. Vous venez parce qu’on vous a retirez le dossier Bristow.
- Oui. J’aimerai connaître la raison.
- Vous êtes trop jeune et trop inexpérimenté pour ce dossier. Nous avons besoin de quelqu’un extrêmement compétent. C’est un dossier important…
- Justement, j’aimerai beaucoup acquérir cette expérience. Je crois que c’est le meilleur moyen pour moi de gravir les échelons. Nous n’avons pas encore fait de mission…
- Agent Vaughn le sujet est clos. Je ne reviendrai pas sur ma décision. Si vous tenez tant à prendre du galon, je vous offre ma place.
Je sors, humilié. Je vais me plaindre à Weiss. Celui-ci me fait comprendre que je prends trop personnellement le cas de Sydney. Il pense que je suis amoureux… Merde, il manquait plus que ça ! Je suis pas amoureux de Sydney ! je peux pas lui expliquer que j’ai besoin d’elle pour travailler avec une terroriste.
- Tu avances sur le dossier de Rienne ?
Et hop ! Une petite question l’air de rien, tout à fait innocente.
- Non. Elle s’est encore volatilisée. Eh, tu pourrais peut-être m’aider maintenant que t’as plus ton gros dossier.
- Merci de me le rappeler !
Je sors, il faut que je prenne l’air. Je ne reviendrai pas à la CIA pendant 3 jours car c’est le week-end. Il va falloir que je parle à ma mère et ça ne va pas être chose facile. Je dois d’abord effectuer la transition avec sydney. Je ferais ça demain matin.
J’ai rencontré Sydney ce matin, pendant mon « jogging ». Elle m’a parlé de Muller et de Rambaldi. J’ai fait semblant de ne pas y croire. Je dois continuer ma couverture du mec dont elle a besoin. Elle a eu l’air déçu que je ne sois plus son intermédiaire. J’espère de toutes mes forces que je retrouverais ma place car, en plus de ses infos sur Muller, j’aime vraiment Sydney, c’est une fille sympa. J’espère vraiment que la mission se passera bien. J’ai peur pour elle, je ne sais pas pourquoi. Weiss a peut-être raison. Non !! Il ne faut pas que je pense ça.
Maintenant, j’ai un autre problème de taille : affronter ma mère. Il va falloir que j’amène les questions en douceur. Je commence mes investigations au moment du dessert.
- Maman, je me suis toujours demandé ce que faisais papa avant de rentrer à la CIA ?
- Il était mathématicien. Un très grand scientifique.
Bon, elle a l’air disposé à parler. Maman a toujours aimé me parler de papa. C’est bizarre, car je m’étais fait une image de papa et j’ai peur de découvrir qu’il n’était pas ce que je croyais. Je ne veux pas que son image soit blâmée.
- Il était scientifique en France ?
- Oui. Il a eu un gros contrat.
- Et on est revenu quand le contrat s’est terminé ?
- Oui. Michael, pourquoi toutes ces questions ?
Euh…. Parce qu’une terroriste m’a dit que… non, Mike réfléchis, trouve quelque chose.
- J’ai remarqué que je ne savais presque rien de sa période avant CIA. On aurait pu rester en France.
- Michael, que sais-tu ?
Oups…. Je crois que je suis grillé. Après tout, ce sera plus facile, il faut que je joue franc jeu avec ma mère.
- Maman, j’ai appris le passé de papa. Est-ce qu’il te parlait de Prophet 5.
Elle ferme les yeux, comme si elle redoutait cette conversation.
- Maman ?
- Je ne sais pas ce qu’étais ce contrat en France et toi non plus tu ne devrais pas t’en soucié !
Elle s’en va pour faire la vaisselle.
- Maman ! J’ai besoin de savoir !
- Non !! Nous avons fui la France pour se protéger !!
- Il a changé de nom.
- Michael !! arrête de parler de ça !!
- IL a changé le mien !!
- Michael !!!!
- Quel est mon vrai nom maman ?!!
Elle ne dis rien et se met à pleurer. Puis elle entre dans une rage folle.
- Je ne sais pas qui t’as dit ça mais ne t’en mêle pas !! ça ne sert à rien de remuer le passé !! je ne veux plus jamais en parler !! plus jamais !! ne mentionne plus jamais cette histoire !! ton nom est Michael Vaughn, le sien est Bill Vaughn et le mien est Amélie Vaughn est-ce clair ?????
Je ne réponds rien. Ses sanglots se font de plus en plus nombreux et va dans sa chambre. Je rentre chez moi, je sais que je n’aurai plus rien d’elle. Il faut que j’aille en France pour voir les registres de ma naissance. Je téléphone à l’agence, ils me laissent partir. Evidemment comme ce cher Lambert s’occupe de leur petite Sydney !! Je ne leur suis pas utile.
Je suis enfin arrivé à ma ville natale en Normandie. Je vais directement à la mairie. Je demande à voir les registres de 1970 avec mon plus bel accent et mon sourire charmeur. Je raconte une histoire banale sur des recherches de généalogie et le tour est joué. Je suis assis dans les sous-sols de la mairie en train de fouiller sur un vieil ordinateur les archives.
- Tu cherches quelque chose ?
La voix me fait sursauté. Je tourne la tête sur le coté : c’est Renée !!
- Qu’est-ce que tu fais là ?
- Je t’ai posé une question Michael.
- Je cherche mon identité.
- Tu ne dois pas t’occuper de Sydney ?
- Eh bien…
Je lui raconte comment j’ai perdu ma place, puis la discussion avec ma mère et pourquoi je suis ici.
- Et toi Renée, quel bon vent t’amènes ?
- la même chose que toi. En fiat, je voulais faire ces recherches pour toi.
- C’est gentil.
Nous regardons ensemble le moi de novembre 1970. Soudain je tombe sur le seul Michaux né ce mois-ci : « André Michaux ; père : Lucas Michaux ; mère : Fanny Michaux 27/11/1970 ». ainsi, je m’appelle André… Quel nom de m************* !!!!!! heureusement que j’ai changé de nom. Et Renée qui rit en plus !!
- Eh te moque pas !!
Je lui donne une petite tape sur l’épaule qu’elle me renvoie. Une bataille stupide commence. On joue comme des gamins, comme si on se connaissait depuis toujours. Je l’entends rire. C’est bizarre, cette fille est étrange mais je me sens bien comme ça. Le lien est en train de se créer, un lien très fort. Nous sommes animés par les mêmes motivations : la vérité sur notre passé. Au cours de notre « combat » j’ai réussi à l’immobiliser contre un mur. Nos regards s’accrochent et ne se lâchent plus. Instinctivement, je baisse la tête et je l’embrasse d’un baiser passionné qu’elle s’empresse de me rendre.
Re: Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers) [finie]
Chapitre IV
Ses lèvres sont chaudes, je sens ses mains douces passer dans mes cheveux à mesure que notre baiser se fait plus passionné. Je pose une main sur sa nuque pour la rapprocher de moi alors que l’autre caresse sa hanche. Renée brise le contact la première mais c’est seulement pour pouvoir respirer. Je garde les yeux fermés comme pour conserver la sensation de ses lèvres sur les miennes un peu plus longtemps.
- ça n’était pas prévu, souffle Renée, ce qui me fait ouvrir les yeux.
Elle paraît chamboulé mais dans le sens positif du terme.
- Non, en effet.
Nous ne bougeons plus, ne sachant pas comment agir envers l’autre. Dans ma tête, une tempête fait rage. Je ne sais plus tellement où j’en suis émotionnellement parlant : je croyais avoir des sentiments pour Sydney et je me retrouve dans cette salle sombre à embrasser Renée comme un adolescent. Je crois finalement que je n’avais pas de sentiments pour Sydney. Ou plutôt si. Enfin, je veux dire qu’on ne peut pas rester indifférent devant une telle femme, si belle et si déterminer. Mais je suis resté si peu de temps en contact avec elle que mes sentiments n’ont pas pu se développer et s’épanouir. De toute façon, elle est agent double et je suis de là donc la question ne se pose pas. Je vous vois venir d’ici, vous allez me dire que fricoter avec la 6e de la liste noire de la CIA c’est pas mieux non plus ! Mais je commence à connaître Renée et je ne pense pas qu’elle soit une tueuse au sang froid et au cœur de pierre. Je crois qu’elle est devenue terroriste plus par fatalité qu’autre chose. Elle s’est aperçue que j’étais parti dans mes pensées, alors elle pose une main sur ma joue pour me faire revenir sur terre. Je plonge mon regard dans le sien et je vois qu’elle est aussi perdue que moi. Je me penche légèrement vers elle pour lui faire comprendre que je veux l’embrasser à nouveau et elle s’empresse de réduire à néant l’espace entre nos lèvres pour me montrer que elle aussi, elle veut cette relation. Cette fois-ci, le baiser est tendre. Puis Renée se détache et colle sa tête contre le mur.
- Je ne crois pas que ce soit une bonne idée… je veux dire, pour toi… dit-elle en soupirant
- non, ce n’est pas une bonne idée (j’embrase sa paume) mais c’est trop tard et si nous sommes prudents…
- Michael, regarde moi bien dans les yeux et dis moi que tu veux de cette relation.
Je la regarde avec un air de défi et lui dis de ma voix la plus solennelle :
- Je veux cette relation plus que tout. On va passer pas mal de temps ensemble alors autant que ce soit agréable.
Elle sourit timidement.
- je crois que je vais quitter la CIA…
- NON !! Surtout pas ! Ce serait couper toutes nos sources d’informations !
- Mais je ne suis plus l’intermédiaire de Sydney !
- Peut-être, mais tu pourras toujours avoir accès aux dossiers. Tu dois rester !
- D’accord, mais ce n’est pas de gaieté de cœur, mes supérieurs m’ont déçu…
- Je sais…
Renée se détache et recommence à fouiller dans les archives.
- Qu’est-ce que tu cherches ?
- Votre adresse en France. On pourra peut-être retrouver les factures de ton père, son lieu de travail… tout quoi.
Je l’aide à chercher. L’adresse ne fut pas dure à trouver, après, il suffit juste de faire jouer ses contacts. Nous sommes sur le point de partir quand, subitement, sans savoir pourquoi, je demande :
- Qu’est-ce que tu fais ce soir ?
Renée relève vivement la tête :
- Michael, ce n’est pas une bonne idée…
- Qui parle d’idée ? Je te pose juste une question…
- Oui, ba c’est pas une bonne idée de savoir.
- Hey, désolé, t’étais plutôt consentante tout à l’heure !
Renée sourit.
- Première dispute…
- Quoi ???
Renée se met à rire ce qui a pour conséquence de me faire sourire et d’oublier ma colère.
- Michael, j’adorerais passer une soirée avec toi mais je crois qu’on devra être plus que prudent. Tu es parti si subitement en France, il ne vaut mieux pas éveillé les soupçons de la CIA ou de n’importe qui. Ce n’est que parti remise…
- D’accord.
Elle s’approche doucement de moi et m’embrasse tendrement. Je ne pensais pas que cette femme, à première vue, puisse être capable d’autant de tendresse. Alors que notre baiser se fait plus passionné, mon téléphone sonne.
- Vaughn.
- Mike, c’est Eric. Ramène toi vite à la CIA, on a besoin de toi pour le dossier Bristow !
- Eric, je ne suis plus en charge du dossier Bristow tu te souviens ? Ce cher Lambert a pris ma place…
- Oui mais non. Bristow refuse de changer d’intermédiaire, elle a insisté pour que ce soit toi et résultat, Devlin t’a donné une promotion.
- Une promotion ???? Comment elle a fait ?
- Je sais pas mais si tu te ramène pas rapidos, je donne pas chère de ta place.
- Ok. Je prends le premier avion, je suis là des que je peux. Envoie moi un topo sur la mission.
- Ok.
Je raccroche et je me tourne vers Renée qui a tout entendu.
- très bien, dit-elle. On a une source d’info en plus. Tu ferais bien d’y aller, je vais passer par la porte de secours.
- D’accord. Tu m’appelle si tu as du nouveau sur mon père.
Pour toute réponse, elle dépose un bref baiser sur mes lèvres et se volatilise.
Je suis rentré aussi vite que j’ai pu à LA et à peine arrivé, je fonce dans la salle de surveillance satellite pour suivre Sydney qui entre dans ce stade. Tout d’un coup elle me lance comme ça l’air de rien:
- Mon ange gardien…
Trois mots et pourtant, il me chamboule et la tempête émotionnelle revient mais en moindre proportion. Je ne suis quand même pas un ado dirigé par les hormones ! Non, je sais ce que je veux et pour l’instant, c’est Renée. Et comme je l’ai dit, Sydney est le genre de femme qui chamboulerait même le pire des machos, alors je crois que ma réaction est plutôt normal. La mission se passe relativement bien sauf la petite surprise que cachait cette mallette. Il a fallu prendre la décision en un quart de seconde et Sydney ne me facilite pas la tâche. Mais quel caractère cette file !!! Je sors de la salle littéralement épuiser comme si je venais de courir un marathon. La vie d’agent double ne doit pas être facile, je plains Sydney. Puis je réalise que moi aussi, d’une certaine façon, je suis un agent double…
Choupi rapelle toi c'est pas bien.... Voici donc tous les chapitres écrits à ce jour, la suite arrivera bientôt !!
Ses lèvres sont chaudes, je sens ses mains douces passer dans mes cheveux à mesure que notre baiser se fait plus passionné. Je pose une main sur sa nuque pour la rapprocher de moi alors que l’autre caresse sa hanche. Renée brise le contact la première mais c’est seulement pour pouvoir respirer. Je garde les yeux fermés comme pour conserver la sensation de ses lèvres sur les miennes un peu plus longtemps.
- ça n’était pas prévu, souffle Renée, ce qui me fait ouvrir les yeux.
Elle paraît chamboulé mais dans le sens positif du terme.
- Non, en effet.
Nous ne bougeons plus, ne sachant pas comment agir envers l’autre. Dans ma tête, une tempête fait rage. Je ne sais plus tellement où j’en suis émotionnellement parlant : je croyais avoir des sentiments pour Sydney et je me retrouve dans cette salle sombre à embrasser Renée comme un adolescent. Je crois finalement que je n’avais pas de sentiments pour Sydney. Ou plutôt si. Enfin, je veux dire qu’on ne peut pas rester indifférent devant une telle femme, si belle et si déterminer. Mais je suis resté si peu de temps en contact avec elle que mes sentiments n’ont pas pu se développer et s’épanouir. De toute façon, elle est agent double et je suis de là donc la question ne se pose pas. Je vous vois venir d’ici, vous allez me dire que fricoter avec la 6e de la liste noire de la CIA c’est pas mieux non plus ! Mais je commence à connaître Renée et je ne pense pas qu’elle soit une tueuse au sang froid et au cœur de pierre. Je crois qu’elle est devenue terroriste plus par fatalité qu’autre chose. Elle s’est aperçue que j’étais parti dans mes pensées, alors elle pose une main sur ma joue pour me faire revenir sur terre. Je plonge mon regard dans le sien et je vois qu’elle est aussi perdue que moi. Je me penche légèrement vers elle pour lui faire comprendre que je veux l’embrasser à nouveau et elle s’empresse de réduire à néant l’espace entre nos lèvres pour me montrer que elle aussi, elle veut cette relation. Cette fois-ci, le baiser est tendre. Puis Renée se détache et colle sa tête contre le mur.
- Je ne crois pas que ce soit une bonne idée… je veux dire, pour toi… dit-elle en soupirant
- non, ce n’est pas une bonne idée (j’embrase sa paume) mais c’est trop tard et si nous sommes prudents…
- Michael, regarde moi bien dans les yeux et dis moi que tu veux de cette relation.
Je la regarde avec un air de défi et lui dis de ma voix la plus solennelle :
- Je veux cette relation plus que tout. On va passer pas mal de temps ensemble alors autant que ce soit agréable.
Elle sourit timidement.
- je crois que je vais quitter la CIA…
- NON !! Surtout pas ! Ce serait couper toutes nos sources d’informations !
- Mais je ne suis plus l’intermédiaire de Sydney !
- Peut-être, mais tu pourras toujours avoir accès aux dossiers. Tu dois rester !
- D’accord, mais ce n’est pas de gaieté de cœur, mes supérieurs m’ont déçu…
- Je sais…
Renée se détache et recommence à fouiller dans les archives.
- Qu’est-ce que tu cherches ?
- Votre adresse en France. On pourra peut-être retrouver les factures de ton père, son lieu de travail… tout quoi.
Je l’aide à chercher. L’adresse ne fut pas dure à trouver, après, il suffit juste de faire jouer ses contacts. Nous sommes sur le point de partir quand, subitement, sans savoir pourquoi, je demande :
- Qu’est-ce que tu fais ce soir ?
Renée relève vivement la tête :
- Michael, ce n’est pas une bonne idée…
- Qui parle d’idée ? Je te pose juste une question…
- Oui, ba c’est pas une bonne idée de savoir.
- Hey, désolé, t’étais plutôt consentante tout à l’heure !
Renée sourit.
- Première dispute…
- Quoi ???
Renée se met à rire ce qui a pour conséquence de me faire sourire et d’oublier ma colère.
- Michael, j’adorerais passer une soirée avec toi mais je crois qu’on devra être plus que prudent. Tu es parti si subitement en France, il ne vaut mieux pas éveillé les soupçons de la CIA ou de n’importe qui. Ce n’est que parti remise…
- D’accord.
Elle s’approche doucement de moi et m’embrasse tendrement. Je ne pensais pas que cette femme, à première vue, puisse être capable d’autant de tendresse. Alors que notre baiser se fait plus passionné, mon téléphone sonne.
- Vaughn.
- Mike, c’est Eric. Ramène toi vite à la CIA, on a besoin de toi pour le dossier Bristow !
- Eric, je ne suis plus en charge du dossier Bristow tu te souviens ? Ce cher Lambert a pris ma place…
- Oui mais non. Bristow refuse de changer d’intermédiaire, elle a insisté pour que ce soit toi et résultat, Devlin t’a donné une promotion.
- Une promotion ???? Comment elle a fait ?
- Je sais pas mais si tu te ramène pas rapidos, je donne pas chère de ta place.
- Ok. Je prends le premier avion, je suis là des que je peux. Envoie moi un topo sur la mission.
- Ok.
Je raccroche et je me tourne vers Renée qui a tout entendu.
- très bien, dit-elle. On a une source d’info en plus. Tu ferais bien d’y aller, je vais passer par la porte de secours.
- D’accord. Tu m’appelle si tu as du nouveau sur mon père.
Pour toute réponse, elle dépose un bref baiser sur mes lèvres et se volatilise.
Je suis rentré aussi vite que j’ai pu à LA et à peine arrivé, je fonce dans la salle de surveillance satellite pour suivre Sydney qui entre dans ce stade. Tout d’un coup elle me lance comme ça l’air de rien:
- Mon ange gardien…
Trois mots et pourtant, il me chamboule et la tempête émotionnelle revient mais en moindre proportion. Je ne suis quand même pas un ado dirigé par les hormones ! Non, je sais ce que je veux et pour l’instant, c’est Renée. Et comme je l’ai dit, Sydney est le genre de femme qui chamboulerait même le pire des machos, alors je crois que ma réaction est plutôt normal. La mission se passe relativement bien sauf la petite surprise que cachait cette mallette. Il a fallu prendre la décision en un quart de seconde et Sydney ne me facilite pas la tâche. Mais quel caractère cette file !!! Je sors de la salle littéralement épuiser comme si je venais de courir un marathon. La vie d’agent double ne doit pas être facile, je plains Sydney. Puis je réalise que moi aussi, d’une certaine façon, je suis un agent double…
Choupi rapelle toi c'est pas bien.... Voici donc tous les chapitres écrits à ce jour, la suite arrivera bientôt !!
Re: Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers) [finie]
raaaaaaaaaaaaaa !!!!!!!!!!!!!!!!!! JE VAIS TE FAIRE LA PEAU!!!!!!!!!!!!!!!!!!
JE TE DETESTE!!!!!!!!!!!!!!!!
Mais étant donné mon obsession de fic, j'attends la suite et pas dans 10 ans !!! sinon je mords !!!
un petit poutou pour la route
- Spoiler:
- JE T'AIS DIT PAS DE SVR
JE TE DETESTE!!!!!!!!!!!!!!!!
Mais étant donné mon obsession de fic, j'attends la suite et pas dans 10 ans !!! sinon je mords !!!
un petit poutou pour la route
Re: Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers) [finie]
Moi aussi je t'aime !! t'étais prévenue en plus, mais t'iquiète pas, je reprends la série alors il y aura du SVS, à moins que......
Re: Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers) [finie]
Bon là je vais piquer une méga colère!!!
C'est trop attroce! Vaughn = Sydney et rien d'autre!!
Bon sinon, j'aime bien ta fic. Découvrir un peu ce qu'aurait été la relation Vaughn-Renée c'est chouette (enfin je me comprend!).
Et puis partir du pont de vue de Vaughn c'est assez novateur...
J'attends la suite maintenant!
- Spoiler:
- Vaughn avec Renée
C'est trop attroce! Vaughn = Sydney et rien d'autre!!
Bon sinon, j'aime bien ta fic. Découvrir un peu ce qu'aurait été la relation Vaughn-Renée c'est chouette (enfin je me comprend!).
Et puis partir du pont de vue de Vaughn c'est assez novateur...
J'attends la suite maintenant!
Miss_Vaughn- Modo: Phénix
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Localisation : Dans les bras de Vaughn...
Date d'inscription : 28/03/2006
Re: Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers) [finie]
Encore une super fic Choupi...sauf bien sûr le détail de la mort qui tue que tu n'a pu t'empêcher de rajouter: du
Sinon c'est super mais vu tous les comms que tu as par rapport au "détail de la mort qui tue", la majorité l'emporte, il vaudrait mieux que tu règle ce petit problème...sinon ta fin approche...lool je plaisante
Bon, continue bien !
- Spoiler:
- SVR!
- Spoiler:
- Vaughn et Renée
Sinon c'est super mais vu tous les comms que tu as par rapport au "détail de la mort qui tue", la majorité l'emporte, il vaudrait mieux que tu règle ce petit problème...sinon ta fin approche...lool je plaisante
Bon, continue bien !
Re: Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers) [finie]
merci pour ton com mais il y a juste un p'tit détail : tu as marqué Choupi au lieu de chou fleur (bien que ça me fasse plaisir d'être confondue avec Choupi )
Re: Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers) [finie]
Excuse moi j'ai mis Choupi au lieu de Chou Fleur lool c'est bien que ça te fasse plaisir d'être confondue avec Choupi, la preuve j'ai pas fait gaffe, tu écris aussi super bien et j'aime beaucoup tes fics mais sorry quand même...
Re: Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers) [finie]
J'ai réussi à trouver le temps dans mon surmenage pour vous écrire un petit chapitre. Je vais essentiellement me concenter sur cette fic puis je ferais "Qui suis-je" après pour éviter les embrouilles entre toutes les fics en cours
Alors, ce chapitre est en réponse à l'épisode 13 de la saison 5 qui m'a frustré comme pas possible (j'en dit pas plus pour ne pas spoilier mais pour ceux qui vont le voir, accrochez-vous à votre siège : cet épi déménage !!!).
Tout ça pour dire que le cliff, c'ets pas ma faute, c'est celle de JJ (moi ? de mauvaise foi ? à peine ). Au début de la fic la fic, j'essayais de coller au maximum à la série mais j'ai réaliser que c'était trop dur et que je n'y arrivais pas donc ma fic va prendre une autre tournure à partir de ce chapitre. c'est pour ça qu'il ne se passe pas grand chose, c'est un chapitre de transition.
Pour le cliff, je tiens à prévenir les âmes sensibles SVS que le pire est à venir, sur ce, j'arrête de raconter ma vie et je vais me cacher avant que choupi ou patate ne veuille me trucider.
Enjoy !!!!
Chapitre VI
2 ans plus tard….
J’erre sans but dans les rues de Paris. Quinze jours que tu m’as quitté, quinze jours passés en enfer. Que vais-je faire sans toi ma bien-aimée ? Quel vie vais-je bien pouvoir mener sans toi à mes cotés ?
Je sors de ma poche un écrin de velours et l’ouvre pour y découvrir une bague qui scintille doucement sous la lumière de la Seine. Cette bague… je voulais te la donner ce week-end pour te lier à moi, pour faire de toi la femme que je chérirais et que j’aimerais toute ma vie. Ce week-end devait symboliser notre amour, notre futur… et à la place je me retrouve à Paris. De toutes les villes du monde, il a fallut que je choisisse la ville des amoureux. Quelle ironie du sort ! Mais je suis tellement venue dans cette ville que cela ne m’affecte pas. J’aimais cette ville, je m’y sentais bien mais aujourd’hui, tout m’indiffère. Tout m’est égal parce que tu n’es pas là, tu n’es pas près de moi pour contempler les bateaux-mouches remplis de lumière glisser sur l’eau. Je suis venu ici pour trouver l’apaisement, je ne trouve que des regrets, de l’amertume, de la colère. Contre ceux qui t’ont tuer, contre le monde qui se fiche que tu sois vivante ou morte et contre moi qui n’ai pas pu te sauver.
Pourquoi a-t-il fallut que tu nous quittes ?! Notre histoire débutait à peine. Cet amour interdit n’a pas eu le temps de s’épanouir. Je nous revoie il y a deux ans, lorsque nos rencontres étaient brèves mais si intenses… mon regard se porte encor sur la bague de fiançailles. J’ai envie de la jeter dans la Seine mais je retiens mon geste au dernier moment. Je ne peux pas faire ça : c’est une des dernières choses qu’il me reste de notre amour. Je ne peux pas la jeter, je ne veux pas oublier, je ne peux pas t’oublier…
Sydney, pourquoi a-t-il fallut que tu meures ?
J’ai fait une erreur en venant à Paris car cette ville me rappelle également un autre amour. Si on peut parler d’amour. Je dirais plutôt une passade, non, une nouvelle expérience : ma relation avec Renée. Il est vrai que j’ai été amoureux d’elle pendant un moment. Notre relation était très spéciale. Déjà, nous ne nous rencontrions pas souvent du fait de la distance et de la sécurité et nous étions assez différents. J’ai toujours aimé être dans les règles, être un homme droit et Renée était une criminelle. Cependant, j’ai réfléchis et compris que si j’étais comme ça c’était pour ressembler mon père. Et finalement, qui est mon père ? Je n’ai qu’une image de lui et apparemment, une image que je me suis créé tout seul. Lorsque j’ai réalisé ça, j’ai commencé à lâcher du lest. Nos baiser étaient plus durs, plus passionnés. Nous nous donnions entièrement mais quelque chose manquait. Même si j’étais heureux avec elle, quelque chose me dérangeait.
Ce n’est qu’au bout de six mois que j’ai compris. Nous étions amoureux, ça je n’en doute pas, mais j’avais besoin de plus, je voulais une relation sérieuse qui m’engageait réellement. Mais avec Renée, j’étais dans une impasse : je ne pouvais pas m’engager avec une criminelle tout en restant à la CIA. Et puis, il y a avait Sydney. Nous avions développé une relation basée sur notre confiance. Cette femme est extraordinaire et j’aimais l’écouter. J’avais presque l’impression de connaître ses amis rien qu’en l’écoutant. Sydney était en fait rien de plus q’une femme qui voulait être aimée, désirée, choyée et qui voulait par-dessus tout de la sincérité, ne plus vivre dans le mensonge. Et dans les regards qu’elle me lançait, je sentais que c’était avec moi qu’elle comblait ses besoins. Et moi aussi j’ai commencé à éprouver le besoin de la voir, de l’entendre se confier, de la consoler, de lui remonter le moral. Lorsqu’elle partait en mission, je ne pouvais m’empêcher de trembler, de m’inquiéter. De plus, je profitais de ses missions pour voir Renée. Et mon inquiétude ne passait pas inaperçue.
Flash back
Il était près de 2h du matin et j’avais passé une grande partie de la nuit à faire l’amour avec Renée. Nous étions allongés l’un contre l’autre, profitant tranquillement de l’instant présent quand Renée me demanda :
- Michael, qu’est-ce qui se passe ?
- Qu’est-ce que tu veux dire ?
- Tu es différent.
- C'est-à-dire ?
- Je sais pas, ce soir tu avais l’air… absent.
- Désolé Renée, j’ai quelques soucis en tête.
- c’est pour ça que nous sommes là : pour oublier nos soucis…
Elle m’embrasse doucement et je réponds distraitement.
- Ok, Michael, qu’est-ce que tu as ?
- Je te l’ai dis.
- Et je t’ai répondu, mais ça ne règle apparemment pas le problème. Tu me disais que grâce à moi, tu oubliais tout. Ce n’est plus le cas ?
- Si ! Enfin…
- Enfin quoi ?
- Tu vas pas me faire une scène parce que je ne suis pas comme d’habitude !
M’énerver ne sert à rien, je le sais, mais c’est ma seule défense.
- Je te fais pas une scène, je cherche juste à comprendre ce qui ne va pas. C’est qu’une petite amie fait non ?
- Désolé Renée, j’ai pas envie d’en parler.
- Tu n’as pas envie ou tu ne peux pas m’en parler ?
- Qu’est-ce que tu veux dire ?
- C’est pas la première fois que tu es distrait comme ça. Et j’ai remarqué que, à chaque fois, c’était quand Sydney partait en mission.
Je sursaute au nom de Sydney.
- Qu’est-ce que Sydney vient faire dans notre conversation ?
Renée me regarde intensément comme si elle pouvait lire dans mes pensées.
- Tu es inquiet pour elle ?
- c’est notre principale source d’infos…
- Michael…..
- Quoi ?
- Tu vas pas me faire croire que tu considères Sydney comme une simple source d’infos. Vous êtes amis.
- Oui, c’est donc normal que je sois inquiet.
- Michael, je vais te dire le fond de ma pensée.
Ce genre de phrase généralement ne présage rien de bon.
- Je ne suis pas idiote. Je sais que tu es inquiet pour Sydney et c’est ton droit mais… Je sens qu’il y a plus. Tu ne nourries pas qu’une simple amitié pour Sydney… Michael, regarde-moi dans les yeux et dis-moi que tu n’es pas amoureux de Sydney.
- Ce n’est pas de l’amour, mais c’est plus que de l’amitié.
- Je vois.
Elle se lève et commence à s’habiller.
- Renée ? Qu’est-ce que tu fais ?
- Au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, on est en train de rompre et je crois que c’est mal aviser qu’on reste tous les deux nus dans ce lit.
Je ne sais pas quoi répondre. Elle a l’air de le prendre si facilement. J’aurai pensé qu’elle se mettrait à crier, à me jeter des objets à la figure, des trucs de filles quoi !
- Attend Renée, laisse moi être au oins honnête avec toi. Je t’aime beaucoup, je crois que je t’aime même tout court mais notre relation allais droit dans le mur. Ce que je veux dire c’est que…
- Tu penses que nous deux c’est pas sérieux ?
- Tu le penses ?
- Non, nous sommes trop différents et dans une situation impossible.
- Oui, c’est vrai. Et j’ai besoin d’une relation avec un engagement longue durée. Je sais qu’avec Sydney, pour l’instant, ce n’est même pas envisageable et je ne sais même pas si je suis amoureux d’elle ou non mais…
- Je vois ce que tu veux dire, c’est bon.
Elle commence à partir.
- Renée…
- Non, Michael, laisse moi, j’ai besoin de digérer ça.
Elle est sortit et à fermer la porte, me laissant tout seul avec mes pensées.
Fin du Flash Back
Je me souviens avoir voulu la suivre mais quand je l’ai entendu pleurer de l’autre coté de la porte, je me suis dit qu’il fallait mieux que je la laisse seul. Je n’étais pas en droit de la consoler. Renée avait beau être une criminel, elle n’était pas sans cœur.
Nous nous sommes revus le lendemain et nous avons eu une longue discussion. Nous étions sur une piste sérieuse au sujet de Prophet 5, il n’était donc pas question que je l’abandonne. Nous sommes donc redevenus « collègues ». Il a fallu du temps mais nous avons réussi à construire une belle amitié. Un jour, elle m’a même demandé des nouvelles sur ma relation avec Sydney. C’était juste avant la chute du SD-6, je lui ai donc raconté notre aventure du restaurant à Nice. Elle a sourit et m’a dit qu’elle était heureuse pour moi. Je ne sais toujours pas si son amour pour moi c’est éteint et je crois que je ne le saurais jamais. Renée est une fille franche et indépendante, elle n’hésiterait pas à me dire s’il y avait un problème.
Ma vie d’agent double a donc continué avec mon fol amour pour Sydney et mes recherches avec Renée. Notre enquête sur Prophet 5 piétine depuis 6 mois. Pas une seule info, pas le moindre indice. C’est comme s’ils n’avaient jamais existé. Je ne sais toujours rien de concret sur mon père et ma mère reste toujours aussi muette qu’une carpe. Mais pour le moment, je m’en fiche.
Je n’ai que Sydney en tête, comment pourrais-je tomber encore amoureux ? Je suis attablé à un bar dans le quartier du Marais en train de boire un whisky. C’est dingue, je peux voir son visage dans ce breuvage ambré. Je ne dois pas avoir bonne mine après mon quatrième whisky mais qu’est-ce que je peux m’en foutre !
Une femme s’assoit à coté de moi. J’ai envie de lui dire de dégager mais je suis incapable de bouger.
- Ce n’est pas un endroit très fréquentable pour un aussi bel homme.
Je sursaute et regarde ma voisine droit dans les yeux.
- Renée !!!
- Michael, qu’est-ce que tu fais là ? Ça fait deux semaines que tu ne me réponds pas…
- désolé Renée mais…..
Oh mon dieu que c’est difficile, je ne veux pas dire ces mots ! Pourtant, je dois bien l’expliquer à Renée. Avec difficulté, j’explique à Renée la raison de mon état.
- Sydney est morte.
- Morte ?
- Oui.
- Oh Michael…. Comment est-ce possible ?
Je lui raconte tout et, au fur et à mesure que je parle, je sens ma voix s’enrouée, les sanglots monter dans ma gorge et pour finir, je finis en pleurs dans les bras de Renée avec le nom de ma bien aimée sur les lèvres.
- Viens, Michael.
- Où ?
- Chez moi, il n’est pas question que tu t’enivre se soir, ni demain soir, ni les soirs d’après.
Je suis trop faible pour protester et je la suis sans faire d’histoire. Arrivée dans son petit appartement, je m’effondre sur un fauteuil pendant qu’elle prépare du café. Alors que je bois ma tasse sans volonté, Renée me demande :
- Pourquoi es-tu venu à Paris ?
- Je sais pas, dis-je après quelques secondes. Je me sens bien dans cette ville. J’espérais que ça m’aiderait mais je me suis trompé. Seulement, je ne pouvais pas rester à LA avec Eric ou même Jack. Je ne supporte plus leur regarde qui me rappelle à chaque instant que je l’ai perdue.
- je comprends. Michael, tu es le bienvenu ici, tu le sais.
- Oui, je le sais. J’aimerai rester ici quelques temps. On pourra avancer plus vite sur Prophet 5.
- Je te rappelle qu’on a plus d’indices depuis-
- 6 mois je sais. Mais Renée, j’ai besoin d’un projet sinon je vais péter les plombs. Je suis encore lucide pour savoir que je suis au bord du gouffre et que je ne veux pas y tomber.
Renée me regarde silencieusement puis prend ma tasse et va la laver.
- Il est tard ce soir, me dit-elle d’une voix douce. Tu devrais aller dormir, on parlera demain matin.
Parler de quoi, je n’en sais rien mais je n’ai plus aucune volonté. Je vais me coucher comme un automate et, comme toutes les nuits depuis quinze jours, je me mets à pleurer dès que la lumière est éteinte, mon cœur et mon âme réclamant sans cesse leur moitié près de moi.
Cela fait une semaine que je suis chez Renée. Je ne suis pas sorti une seule fois. Je n’ai même pas mit mon nez à la fenêtre pour voir la météo. Je reste sur mon lit ou sur une chaise à regarder dans le vide. J’ai une énorme envie de boire mais je sais que Renée ne me laissera pas rentrer bourrée. Ce n’est pas dans son genre de faire du social mais elle ne veut juste pas avoir à faire à un ivrogne. Elle est quand même présente pour moi, surtout le soir quand je lui raconte mes moments de bonheur avec Sydney ou que je fulmine contre Kendall qui n’a pas voulu ouvrir une enquête sur la mort de Syd. Renée ne fait que m’écouter, parfois elle cherche sur son ordinateur mais je sais qu’elle est attentive à ce que je dis. Je dois avouer que ça me fait du bien de juste parler sans avoir droit à des regards condescendants ou des phrases réconfortantes qui ne servent à rien. Renée est juste là pour m’empêcher de faire une bêtise.
Une mois à passer depuis la mort de Sydney. Il est environ minuit et je n’arrive toujours pas à ferme l’œil, pleurant le plus doucement possible pour ne pas déranger Renée. J’ai beau être un peu plus actif le jour, ma peine est toujours là, bien ancrée dans mon cœur et apparemment, pas prête de partir. J’essaie de me coucher le plus tard possible pour retarder les pleurs, les cauchemars mais rien n’y fait. Indubitablement, tous les soirs, ils reviennent. Alors que j’étais sur le point de fermer les yeux pour m’envoler vers le pays des rêves, ou plutôt dans mon cas, le pays des cauchemars, je vois la porte s’ouvrir et une ombre se glisser près de moi.
- ne t’inquiète pas, me souffle la voix de Renée dans mon oreille, maintenant, ça va aller.
Et elle pose délicatement ses lèvres sur les miennes pour me donner un baiser plein de douceur et de tendresse.
Alors, ce chapitre est en réponse à l'épisode 13 de la saison 5 qui m'a frustré comme pas possible (j'en dit pas plus pour ne pas spoilier mais pour ceux qui vont le voir, accrochez-vous à votre siège : cet épi déménage !!!).
Tout ça pour dire que le cliff, c'ets pas ma faute, c'est celle de JJ (moi ? de mauvaise foi ? à peine ). Au début de la fic la fic, j'essayais de coller au maximum à la série mais j'ai réaliser que c'était trop dur et que je n'y arrivais pas donc ma fic va prendre une autre tournure à partir de ce chapitre. c'est pour ça qu'il ne se passe pas grand chose, c'est un chapitre de transition.
Pour le cliff, je tiens à prévenir les âmes sensibles SVS que le pire est à venir, sur ce, j'arrête de raconter ma vie et je vais me cacher avant que choupi ou patate ne veuille me trucider.
Enjoy !!!!
Chapitre VI
2 ans plus tard….
J’erre sans but dans les rues de Paris. Quinze jours que tu m’as quitté, quinze jours passés en enfer. Que vais-je faire sans toi ma bien-aimée ? Quel vie vais-je bien pouvoir mener sans toi à mes cotés ?
Je sors de ma poche un écrin de velours et l’ouvre pour y découvrir une bague qui scintille doucement sous la lumière de la Seine. Cette bague… je voulais te la donner ce week-end pour te lier à moi, pour faire de toi la femme que je chérirais et que j’aimerais toute ma vie. Ce week-end devait symboliser notre amour, notre futur… et à la place je me retrouve à Paris. De toutes les villes du monde, il a fallut que je choisisse la ville des amoureux. Quelle ironie du sort ! Mais je suis tellement venue dans cette ville que cela ne m’affecte pas. J’aimais cette ville, je m’y sentais bien mais aujourd’hui, tout m’indiffère. Tout m’est égal parce que tu n’es pas là, tu n’es pas près de moi pour contempler les bateaux-mouches remplis de lumière glisser sur l’eau. Je suis venu ici pour trouver l’apaisement, je ne trouve que des regrets, de l’amertume, de la colère. Contre ceux qui t’ont tuer, contre le monde qui se fiche que tu sois vivante ou morte et contre moi qui n’ai pas pu te sauver.
Pourquoi a-t-il fallut que tu nous quittes ?! Notre histoire débutait à peine. Cet amour interdit n’a pas eu le temps de s’épanouir. Je nous revoie il y a deux ans, lorsque nos rencontres étaient brèves mais si intenses… mon regard se porte encor sur la bague de fiançailles. J’ai envie de la jeter dans la Seine mais je retiens mon geste au dernier moment. Je ne peux pas faire ça : c’est une des dernières choses qu’il me reste de notre amour. Je ne peux pas la jeter, je ne veux pas oublier, je ne peux pas t’oublier…
Sydney, pourquoi a-t-il fallut que tu meures ?
J’ai fait une erreur en venant à Paris car cette ville me rappelle également un autre amour. Si on peut parler d’amour. Je dirais plutôt une passade, non, une nouvelle expérience : ma relation avec Renée. Il est vrai que j’ai été amoureux d’elle pendant un moment. Notre relation était très spéciale. Déjà, nous ne nous rencontrions pas souvent du fait de la distance et de la sécurité et nous étions assez différents. J’ai toujours aimé être dans les règles, être un homme droit et Renée était une criminelle. Cependant, j’ai réfléchis et compris que si j’étais comme ça c’était pour ressembler mon père. Et finalement, qui est mon père ? Je n’ai qu’une image de lui et apparemment, une image que je me suis créé tout seul. Lorsque j’ai réalisé ça, j’ai commencé à lâcher du lest. Nos baiser étaient plus durs, plus passionnés. Nous nous donnions entièrement mais quelque chose manquait. Même si j’étais heureux avec elle, quelque chose me dérangeait.
Ce n’est qu’au bout de six mois que j’ai compris. Nous étions amoureux, ça je n’en doute pas, mais j’avais besoin de plus, je voulais une relation sérieuse qui m’engageait réellement. Mais avec Renée, j’étais dans une impasse : je ne pouvais pas m’engager avec une criminelle tout en restant à la CIA. Et puis, il y a avait Sydney. Nous avions développé une relation basée sur notre confiance. Cette femme est extraordinaire et j’aimais l’écouter. J’avais presque l’impression de connaître ses amis rien qu’en l’écoutant. Sydney était en fait rien de plus q’une femme qui voulait être aimée, désirée, choyée et qui voulait par-dessus tout de la sincérité, ne plus vivre dans le mensonge. Et dans les regards qu’elle me lançait, je sentais que c’était avec moi qu’elle comblait ses besoins. Et moi aussi j’ai commencé à éprouver le besoin de la voir, de l’entendre se confier, de la consoler, de lui remonter le moral. Lorsqu’elle partait en mission, je ne pouvais m’empêcher de trembler, de m’inquiéter. De plus, je profitais de ses missions pour voir Renée. Et mon inquiétude ne passait pas inaperçue.
Flash back
Il était près de 2h du matin et j’avais passé une grande partie de la nuit à faire l’amour avec Renée. Nous étions allongés l’un contre l’autre, profitant tranquillement de l’instant présent quand Renée me demanda :
- Michael, qu’est-ce qui se passe ?
- Qu’est-ce que tu veux dire ?
- Tu es différent.
- C'est-à-dire ?
- Je sais pas, ce soir tu avais l’air… absent.
- Désolé Renée, j’ai quelques soucis en tête.
- c’est pour ça que nous sommes là : pour oublier nos soucis…
Elle m’embrasse doucement et je réponds distraitement.
- Ok, Michael, qu’est-ce que tu as ?
- Je te l’ai dis.
- Et je t’ai répondu, mais ça ne règle apparemment pas le problème. Tu me disais que grâce à moi, tu oubliais tout. Ce n’est plus le cas ?
- Si ! Enfin…
- Enfin quoi ?
- Tu vas pas me faire une scène parce que je ne suis pas comme d’habitude !
M’énerver ne sert à rien, je le sais, mais c’est ma seule défense.
- Je te fais pas une scène, je cherche juste à comprendre ce qui ne va pas. C’est qu’une petite amie fait non ?
- Désolé Renée, j’ai pas envie d’en parler.
- Tu n’as pas envie ou tu ne peux pas m’en parler ?
- Qu’est-ce que tu veux dire ?
- C’est pas la première fois que tu es distrait comme ça. Et j’ai remarqué que, à chaque fois, c’était quand Sydney partait en mission.
Je sursaute au nom de Sydney.
- Qu’est-ce que Sydney vient faire dans notre conversation ?
Renée me regarde intensément comme si elle pouvait lire dans mes pensées.
- Tu es inquiet pour elle ?
- c’est notre principale source d’infos…
- Michael…..
- Quoi ?
- Tu vas pas me faire croire que tu considères Sydney comme une simple source d’infos. Vous êtes amis.
- Oui, c’est donc normal que je sois inquiet.
- Michael, je vais te dire le fond de ma pensée.
Ce genre de phrase généralement ne présage rien de bon.
- Je ne suis pas idiote. Je sais que tu es inquiet pour Sydney et c’est ton droit mais… Je sens qu’il y a plus. Tu ne nourries pas qu’une simple amitié pour Sydney… Michael, regarde-moi dans les yeux et dis-moi que tu n’es pas amoureux de Sydney.
- Ce n’est pas de l’amour, mais c’est plus que de l’amitié.
- Je vois.
Elle se lève et commence à s’habiller.
- Renée ? Qu’est-ce que tu fais ?
- Au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, on est en train de rompre et je crois que c’est mal aviser qu’on reste tous les deux nus dans ce lit.
Je ne sais pas quoi répondre. Elle a l’air de le prendre si facilement. J’aurai pensé qu’elle se mettrait à crier, à me jeter des objets à la figure, des trucs de filles quoi !
- Attend Renée, laisse moi être au oins honnête avec toi. Je t’aime beaucoup, je crois que je t’aime même tout court mais notre relation allais droit dans le mur. Ce que je veux dire c’est que…
- Tu penses que nous deux c’est pas sérieux ?
- Tu le penses ?
- Non, nous sommes trop différents et dans une situation impossible.
- Oui, c’est vrai. Et j’ai besoin d’une relation avec un engagement longue durée. Je sais qu’avec Sydney, pour l’instant, ce n’est même pas envisageable et je ne sais même pas si je suis amoureux d’elle ou non mais…
- Je vois ce que tu veux dire, c’est bon.
Elle commence à partir.
- Renée…
- Non, Michael, laisse moi, j’ai besoin de digérer ça.
Elle est sortit et à fermer la porte, me laissant tout seul avec mes pensées.
Fin du Flash Back
Je me souviens avoir voulu la suivre mais quand je l’ai entendu pleurer de l’autre coté de la porte, je me suis dit qu’il fallait mieux que je la laisse seul. Je n’étais pas en droit de la consoler. Renée avait beau être une criminel, elle n’était pas sans cœur.
Nous nous sommes revus le lendemain et nous avons eu une longue discussion. Nous étions sur une piste sérieuse au sujet de Prophet 5, il n’était donc pas question que je l’abandonne. Nous sommes donc redevenus « collègues ». Il a fallu du temps mais nous avons réussi à construire une belle amitié. Un jour, elle m’a même demandé des nouvelles sur ma relation avec Sydney. C’était juste avant la chute du SD-6, je lui ai donc raconté notre aventure du restaurant à Nice. Elle a sourit et m’a dit qu’elle était heureuse pour moi. Je ne sais toujours pas si son amour pour moi c’est éteint et je crois que je ne le saurais jamais. Renée est une fille franche et indépendante, elle n’hésiterait pas à me dire s’il y avait un problème.
Ma vie d’agent double a donc continué avec mon fol amour pour Sydney et mes recherches avec Renée. Notre enquête sur Prophet 5 piétine depuis 6 mois. Pas une seule info, pas le moindre indice. C’est comme s’ils n’avaient jamais existé. Je ne sais toujours rien de concret sur mon père et ma mère reste toujours aussi muette qu’une carpe. Mais pour le moment, je m’en fiche.
Je n’ai que Sydney en tête, comment pourrais-je tomber encore amoureux ? Je suis attablé à un bar dans le quartier du Marais en train de boire un whisky. C’est dingue, je peux voir son visage dans ce breuvage ambré. Je ne dois pas avoir bonne mine après mon quatrième whisky mais qu’est-ce que je peux m’en foutre !
Une femme s’assoit à coté de moi. J’ai envie de lui dire de dégager mais je suis incapable de bouger.
- Ce n’est pas un endroit très fréquentable pour un aussi bel homme.
Je sursaute et regarde ma voisine droit dans les yeux.
- Renée !!!
- Michael, qu’est-ce que tu fais là ? Ça fait deux semaines que tu ne me réponds pas…
- désolé Renée mais…..
Oh mon dieu que c’est difficile, je ne veux pas dire ces mots ! Pourtant, je dois bien l’expliquer à Renée. Avec difficulté, j’explique à Renée la raison de mon état.
- Sydney est morte.
- Morte ?
- Oui.
- Oh Michael…. Comment est-ce possible ?
Je lui raconte tout et, au fur et à mesure que je parle, je sens ma voix s’enrouée, les sanglots monter dans ma gorge et pour finir, je finis en pleurs dans les bras de Renée avec le nom de ma bien aimée sur les lèvres.
- Viens, Michael.
- Où ?
- Chez moi, il n’est pas question que tu t’enivre se soir, ni demain soir, ni les soirs d’après.
Je suis trop faible pour protester et je la suis sans faire d’histoire. Arrivée dans son petit appartement, je m’effondre sur un fauteuil pendant qu’elle prépare du café. Alors que je bois ma tasse sans volonté, Renée me demande :
- Pourquoi es-tu venu à Paris ?
- Je sais pas, dis-je après quelques secondes. Je me sens bien dans cette ville. J’espérais que ça m’aiderait mais je me suis trompé. Seulement, je ne pouvais pas rester à LA avec Eric ou même Jack. Je ne supporte plus leur regarde qui me rappelle à chaque instant que je l’ai perdue.
- je comprends. Michael, tu es le bienvenu ici, tu le sais.
- Oui, je le sais. J’aimerai rester ici quelques temps. On pourra avancer plus vite sur Prophet 5.
- Je te rappelle qu’on a plus d’indices depuis-
- 6 mois je sais. Mais Renée, j’ai besoin d’un projet sinon je vais péter les plombs. Je suis encore lucide pour savoir que je suis au bord du gouffre et que je ne veux pas y tomber.
Renée me regarde silencieusement puis prend ma tasse et va la laver.
- Il est tard ce soir, me dit-elle d’une voix douce. Tu devrais aller dormir, on parlera demain matin.
Parler de quoi, je n’en sais rien mais je n’ai plus aucune volonté. Je vais me coucher comme un automate et, comme toutes les nuits depuis quinze jours, je me mets à pleurer dès que la lumière est éteinte, mon cœur et mon âme réclamant sans cesse leur moitié près de moi.
Cela fait une semaine que je suis chez Renée. Je ne suis pas sorti une seule fois. Je n’ai même pas mit mon nez à la fenêtre pour voir la météo. Je reste sur mon lit ou sur une chaise à regarder dans le vide. J’ai une énorme envie de boire mais je sais que Renée ne me laissera pas rentrer bourrée. Ce n’est pas dans son genre de faire du social mais elle ne veut juste pas avoir à faire à un ivrogne. Elle est quand même présente pour moi, surtout le soir quand je lui raconte mes moments de bonheur avec Sydney ou que je fulmine contre Kendall qui n’a pas voulu ouvrir une enquête sur la mort de Syd. Renée ne fait que m’écouter, parfois elle cherche sur son ordinateur mais je sais qu’elle est attentive à ce que je dis. Je dois avouer que ça me fait du bien de juste parler sans avoir droit à des regards condescendants ou des phrases réconfortantes qui ne servent à rien. Renée est juste là pour m’empêcher de faire une bêtise.
Une mois à passer depuis la mort de Sydney. Il est environ minuit et je n’arrive toujours pas à ferme l’œil, pleurant le plus doucement possible pour ne pas déranger Renée. J’ai beau être un peu plus actif le jour, ma peine est toujours là, bien ancrée dans mon cœur et apparemment, pas prête de partir. J’essaie de me coucher le plus tard possible pour retarder les pleurs, les cauchemars mais rien n’y fait. Indubitablement, tous les soirs, ils reviennent. Alors que j’étais sur le point de fermer les yeux pour m’envoler vers le pays des rêves, ou plutôt dans mon cas, le pays des cauchemars, je vois la porte s’ouvrir et une ombre se glisser près de moi.
- ne t’inquiète pas, me souffle la voix de Renée dans mon oreille, maintenant, ça va aller.
Et elle pose délicatement ses lèvres sur les miennes pour me donner un baiser plein de douceur et de tendresse.
Re: Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers) [finie]
Bon je vais pas trop criser, bien que j'ai bcp à dire là dessus !!
perso, parce que je suis Syd, je pense que t'aurais pu mettre une scene svs en flash back parce que ça m'a trop tué que y'en ait pas !! grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr j'ai des envies de meurtres là!! tu le sais , hein ?????
Sur ce, je te fais un gros poutouuuuuuuuuuuuuuuuuuuu même si je suis triste d'avoir encore été tué !!
- Spoiler:
- Déjà t'as intéret à ma ressucité parce que sinon tu vas m'entendre arriver chez toi !!
Secondo, Renée !!! mais qu'est ce qu'elle fou ds le lit de mon chéri ??????????? t'as trop abusé de l'épi 13 et du nutella ou quoi !!! renée et vaughn !!! même dans mes pires cauchemars, ils étaientn pas ensemble !!!
perso, parce que je suis Syd, je pense que t'aurais pu mettre une scene svs en flash back parce que ça m'a trop tué que y'en ait pas !! grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr j'ai des envies de meurtres là!! tu le sais , hein ?????
Sur ce, je te fais un gros poutouuuuuuuuuuuuuuuuuuuu même si je suis triste d'avoir encore été tué !!
Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers)
Je le fais en un mot: BEURK!
Comme d'hab c'est toujours aussi bien écrit mais alors...qu'est ce que c'est que ce chapitre!!!Je pense que t'a eu ta vengeance, tu peux pas faire plus!
Bah tiens j'te livre un spoiler pour la peine sur ma new fic: Vaughn est amoureux...d'une blonde mais quelle blonde???bah lauren bien sur!lmdr
Kiss clairette
Comme d'hab c'est toujours aussi bien écrit mais alors...qu'est ce que c'est que ce chapitre!!!Je pense que t'a eu ta vengeance, tu peux pas faire plus!
Bah tiens j'te livre un spoiler pour la peine sur ma new fic: Vaughn est amoureux...d'une blonde mais quelle blonde???bah lauren bien sur!lmdr
Kiss clairette
Re: Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers) [finie]
J'ai enfin réussi à terminer ce chapitre ! Alors, j'avais dit que je ramènerais Syd dans ce chap mais en fiat, je l'ai pas fait parce que j'ai trouvé un cliff encore mieux. Pour les SVS cardiaques qui liraient ce chapitre, attention à vos petits coeurs à la fin, accrochez-vous à votre chaise.
gros poutous tout le monde !!!
PS : s'il vous plait, ne me tuez pas.....
Chapitre VII
Et elle pose délicatement ses lèvres sur les miennes pour me donner un baiser plein de douceur et de tendresse.
Je suis surpris pat ce baiser et soudain, je réalise que Renée n’a jamais oublié notre amour, qu’elle a simplement accepté d’être mon amie pour ne pas me perdre mais qu’elle m’a toujours aimé en secret. Cependant, je ne réponds pas à son baiser car mon cœur appartient, et appartiendra toujours, à Sydney. Je me détache de Renée.
- Renée… écoute…
- Ne dis rien. Je sais que tu aimes toujours Sydney… c’est normal… c’est juste que…
- Renée, est-ce que tu es toujours amoureuse de moi ?
Elle rougit et détourne la tête.
- Hey, tu n’es pas censé savoir masquer tes sentiments ?
- N’est-ce pas ce que j’ai fait pendant presque 1 an et demi ?
Elle marque un point là-dessus. Je n’aurai jamais pensé qu’elle me considérait comme plus qu’un simple ami.
- Michael… Si je t’ai embrassé, c’est pour te montrer que je suis là… parce que ça me tue de d’entendre pleurer chaque nuit, tu as une tête de mort vivant !
- Je n’ai plus tellement de raison de vivre.
- Et Prophet 5 ? Et ton père ?
- Quelle importance…
- Je refuse que tu te laisse abattre juste à cause d’une fille !
- Ne parle pas comme de Sydney !!! Ce n’est pas juste une fille ! C’est beaucoup plus que ça !
Renée ne dit rien et me sourit avec amusement.
- Qu’est-ce qui a ?
- J’ai réussi à te faire réagir, c’est tout.
- Oh, génial, t’as aussi réussi à me foutre en colère ! Renée, j’ai pas besoin de ton aider pour me sortir de là pour la bonne et simple raison que je ne veux pas sortir de là ! Peut-être que je pleure tous les soirs mais tu m’a privé de boisson, tu va quand même pas me privé d’être triste !
- Michael, je ne voulais pas te mettre en colère, excuse moi. Mais tu crois que c’est la solution de rester comme ça, sans rien faire ?
- La solution ? T’es sourde ou quoi ? Je t’ai dit que je ne voulais pas sortir de là !
- Pourquoi ?!
- Parce que c’est tout ce qui me reste d’elle : son absence. Je souffre donc je pense à elle et quelque part, je ne peux pas m’en empêcher. Ça fait mal mais c’est vital.
- J’ai entendu quelque part que souffrir c’est vivre, murmure Renée presque pour elle-même.
Je ne réponds rien. En fait, dans ces moments, je ne sais même pas si j’ai envie de rester en vie. Tout ce que je veux, c’est Sydney. Après tout, ce serait plus simple. C’est lâche mais en même temps, ça arrangerait tout le monde. Quelque chose dans mon regard a du alerté Renée de mes pensées car tout d’un coup, elle me regarde intensément avec frayeur.
- Michael, tu n’as pas de pensées suicidaires ? Parce que sinon, je t’arrête tout de suite-
- ça serait pourtant plus simple pour tout le monde.
- Non !! Michael je t’interdis de penser ça ! Tu dois vivre et tu sais pourquoi ?
Je secoue la tête.
- Parce que tu dois prouver au monde que Sydney est vivante. Tu dois témoigner de votre amour, montrer quelle femme elle était ! Tu l’a dit, tu es tout ce qu’il reste d’elle alors ne détruis pas cette dernière preuve.
Des larmes coulent sur mes joues alors que je réalise la véracité des propos de Renée. Tous les moments avec Sydney me reviennent en tête, me rappelant combien je l’aime et combien elle est extraordinaire.
- Tu as raison Renée. Mais dans ce cas, laisse moi avec ma tristesse, s’il te plait. J’ai besoin de ça pour l’instant.
Elle pose doucement sa main sur ma joue.
- D’accord.
Elle se dirige vers la porte et s’arrête juste avant de sortir.
- Michael, juste une chose. Est-ce que j’ai le droit de t’engueuler si tu pleures trop fort ?
Je ne peux que rire tellement cette question était inattendue.
- Hey, je suis pas un bébé !
- Parce que maintenant les hommes ne sont pas des bébés ?
- C’est bon Renée, tu as le droit. Et tu as aussi le droit de me réveiller si je ronfle.
- Attention, maintenant que tu l’as dit, tu ne peux plus revenir en arrière !
- Merci Renée. Sincèrement. Bonne nuit.
- Bonne nuit Michael.
Elle sort et ferme la porte. Je me sens plutôt bien. Disons, plutôt mieux. Cette conversation m’a fait du bien. Je souffre toujours de l’absence de Sydney, je l’aime toujours comme un fou et ça me tue de savoir qu’elle n’est plus là mais, au moins, Renée m’a donné une raison de continuer. Je m’endors non sans verser de larmes et je vais rejoindre mon âme sœur au pays des rêves.
**********
6 mois plus tard.
- Michael ?
- Dans la cuisine.
Renée vient de rentrer de je ne sais où. C’est l’heure du dîner et j’ai pensé que pour une fois, je pouvais m’en charger.
- Mike, je t’ai entendu parler depuis la cage d’escalier. Tu parles tout seul ?
- Non, je me répétais ma recette à voix haute.
Renée hoche la tête.
- Qu’est-ce que tu nous prépares de bon ?
- Un Osso-buco.
- ça sent bon. Ça te dit si je vais acheter un dessert ?
- à condition que ce soit un dessert italien.
- ça marche.
Renée répare aussitôt pour compléter notre dîner. Une fois que je suis sûr qu’elle ne peut plus m’entendre, je me remets à parler à voix haute.
- Désolé Sydney, je ne l’avais pas entendu venir.
Oui, depuis six mois, je parle à Sydney. C’est plus fort que moi. Je sais qu’on a l’impression que je parle dans le vide mais non. Je peux entendre Sydney me répondre. Il suffit que je ferme les yeux pour la voir, près de moi, en train de me parler. Jusqu’à présent, j’ai réussi à cacher ça à Renée mais je sais qu’elle se doute de quelque chose. Ma douleur ne s’est pas éteinte loin de là, mais elle est plus sourde, plus diffuse. Peut-être que je m’y habitue ? Ou alors, mes conversations avec Sydney y sont pour quelque chose ?
Je reprend ma « conversation » avec Sydney sur le fait que je ne veux pas retourner à LA. Je suis bien à Paris. Renée est indépendante et pas du genre à me demander comment je vais toutes les deux secondes comme le ferait Weiss. Je vais sans doute terminer ma vie ici mais ça me convient. D’autant plus que je dois continuer mon enquête avec Renée. Je veux toujours autant connaître la vérité sur mon père et sur Prophet 5. Soudain, mon téléphone se met à vibrer.
- Allo ?
- Michael, c’est Renée. S’il te plait, écoute moi j’ai pas le temps de t’expliquer. Je me suis fait avoir par les flics. Là je suis au commissariat du quartier en attendant mon transfert. Tu dois absolument venir me chercher. Sous mon matelas, j’ai du matos.
Elle raccroche aussi sec. Oh mon dieu, je n’ai pas fait de terrain depuis 6 mois ! En plus, j’y vais à l’aveuglette. Merde Renée, t’aurais pas pu faire gaffe ! Je prends un revolver et quelques gadgets et cours vers le commissariat sans avoir aucun plan en tête. Soudain, j’aperçois un clochard avec une bouteille de vin. Sans hésiter je lui vole la bouteille et reprends ma course sans lui laisser le temps de réagir. J’arrive devant le commissariat, je verse la moitié de la bouteille sur moi et je bois le reste pour finalement entrer bourré dans le bâtiment.
- Qu’est-ce que vous voulez monsieur ? me demande un agent.
J’aperçois Renée plus loin, en train de se faire interroger.
- On m’a dit que les flics avaient la descente facile, je me suis dit, faut que je vérifie ça !
- Monsieur, sortez immédiatement de ce commissariat et vous n’aurez pas d’ennui.
- Allez, sois cool, mec. Viens boire un coup !
L’agent m’empoigne et je lui mets un direct du droit. J’ai de la chance, c’est le soir, il n’y a que deux agents. Je neutralise le premier rapidement mais le deuxième me pose plus de problèmes. Il réussi à me mettre à terre mais grâce à un coup bien placé je le met hors service rapidement. Je détache Renée et nous détalons comme des lapins.
- t’as pas trop perdu en six mois !
- C’est comme le vélo, ça s’oublie pas !
Une sirène se fait entendre au loin. Merde, je les ai pas assommé assez fort. Heureusement, Renée n’est pas une bleue dans le métier de fugitif : elle connaît les raccourcis et les planques. Nous arrivons donc sans dommage à son petit appart, juste au moment où le four sonne pour indiquer que le repas est près.
- Eh bien, on peut dire que ça c’est du timing !
- ouais, mais j’ai pas ramené le dessert.
- c’est pas grave, je suis heureux que tu n’es rien.
Instinctivement, je la prends dans mes bras. Renée se détache légèrement pour me regarder quand sans savoir pourquoi, je pose délicatement mes lèvres sur les siennes. Le premier baiser est chaste et court. Je me retire très vite. Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça. C’est presque venu naturellement. Alors qu’une tempête de questions menace de s’emparer de mon esprit, Renée pose ses mains sur mes joues, me forçant à la regarder et tout d’un coup tout devient limpide. Plus de question, plus de doute, je n’ai qu’une envie : l’embrasser. C’est ce que je fais d’ailleurs. Renée répond ardemment à mon baiser. Je la prends dans mes bras sans quitter ses lèvres direction la chambre, ou plutôt mon lit pour redécouvrir la sensation d’aimer et d’être aimé.
Voilà deux mois que j’ai repris ma relation avec Renée et voilà deux mois que je me pose toujours la même question : et Sydney ? Bien sûr, je l’aime toujours mais, elle n’est pas là, contrairement à Renée. J’essaie de lui poser la question mais Sydney ne me répond pas, je ne l’entends plus et ça me déchire intérieurement. J’ai l’impression de la trahir. Pourtant, j’aime également Renée, je ne peux pas la laisser pour le souvenir de mon ex. cette situation est en train de me détruire et je n’ai pas la solution. Je suis allongé sur mon lit, la tête pleine de question et le cœur tiraillé. Soudain, je sens une main chaude et douce se promener sur mon visage. J’ouvre les yeux, m’attendant à voir Renée lorsque je découvre Sydney en face de moi. Je sursaute et m’assois sur le lit mais elle est toujours là, si réelle. Je murmure plein d’espoir :
- Sydney ?
- Oui, mon amour c’est moi.
- Tu es vivante ?
- Non, tu es en train de rêver Vaughn.
- mais tu es si réelle…
- Je sais. En fait, je suis venue à cause d’une chose.
- Renée ?
- Oui.
- je suis désolé Syd, je…
Elle pose son index sur ma bouche.
- Chuuuuut, chérie, je ne t’en veux pas. Comment le pourrais-je ? Vaughn, je veux que tu sois heureux, tu ne peux pas vivre éternellement dans mon souvenir.
- C’est toi mon bonheur Syd…
- Plus maintenant. Sois heureux Vaughn, c’est tout.
- Sydney, tu reviendras me voir ?
- Non. Je te demande juste de ne pas m’oublier.
- je ne pourrais jamais faire ça.
- Je sais.
Soudain, une lumière blanche envahie la pièce et je me réveille en sursaut et en pleure, bouleversé par ce rêve. Sydney était près de moi, je le sentais et j’ai pu lire dans ses yeux un amour infini mais sans aucune trace de colère ou de jalousie. Je ne sais quoi penser de ce rêve. Dois-je l’écouter ? Ce n’est qu’un rêve après tout. Mais je n’en peux plus d’être tiraillé entre mon passé et mon potentiel futur avec Renée. Aujourd’hui je vais reprendre le cours de ma vie et arrêter de me faire bercer tranquillement par mon chagrin. Seulement, reprendre le cours de ma vie, ça demande un peu de préparation et il faut que tout soit fait avant que Renée revienne.
J’entends la porte claquée au moment même où je finissais mes préparatifs. Je me retourne pour me délecter du visage surpris de Renée.
- Michael…. C’est en qu’elle honneur toutes ces bougies et cette table impeccable ?
- Juste comme ça, on a pas le droit de vouloir faire plaisir à sa petite amie.
Renée me lance juste un sourire et vient se nicher dans ses bras.
- Tu sais, je crois que je suis en train de changer.
- Qu’est-ce que tu veux dire ?
- Depuis que je te connais, je sais pas, j’ai envie d’être autre chose qu’une criminelle en cavale. C’est si simple avec toi, je veux dire… Tu n’es pas du genre bad boy…
J’émets un petit rire.
- C’est pas toi qui disais que je faisais bad boy avec ma barbe de trois jours ?
- C’est seulement une apparence, Michael…
- Et ça te plaît que ce soit juste une apparence ?
- Oui. Quand j’aurais enfin découvert la vérité sur mon père et Prophet 5, je pense que je me rangerais.
- C’est pas demain la veille.
- Yep, tu l’as dit. Et si on mangeait ce que tu nous as préparé ?
- Bonne idée, je meurs de faim.
- Estomac sur pattes !!
- Renée, ne dis pas des choses que tu pourrais regretter plus tard !
Elle me lance un sourire de défi et nous nous mettons à table. Le dîner est relaxant, nous parlons de tout et de rien. Juste une soirée normale en amoureux. J’ai l’impression de découvrir une autre Renée, ce n’est plus la numéro 8 de la liste noire mais juste une femme qui a besoin de combler le manque d’affection de sa jeunesse. Au moment du dessert, je sens que le moment est arrivé.
- Renée, aujourd’hui j’ai pris une décision très importante. J’ai réaliser que ça ne servais à rien de me morfondre sur mon chagrin et ma vie car cela ne ramènera pas Sydney. Je ne l’oublierais jamais, c’est sûr, mais j’ai décidé de tourner la page. J’ai besoin de construire autre chose. Et cet autre chose, je veux le construire avec toi. Renée Rienne, veux-tu m’épouser ?
Pour ceux qui voudraient me tuer, je me suis cacher dans mon abri nucléaire......
gros poutous tout le monde !!!
PS : s'il vous plait, ne me tuez pas.....
Chapitre VII
Et elle pose délicatement ses lèvres sur les miennes pour me donner un baiser plein de douceur et de tendresse.
Je suis surpris pat ce baiser et soudain, je réalise que Renée n’a jamais oublié notre amour, qu’elle a simplement accepté d’être mon amie pour ne pas me perdre mais qu’elle m’a toujours aimé en secret. Cependant, je ne réponds pas à son baiser car mon cœur appartient, et appartiendra toujours, à Sydney. Je me détache de Renée.
- Renée… écoute…
- Ne dis rien. Je sais que tu aimes toujours Sydney… c’est normal… c’est juste que…
- Renée, est-ce que tu es toujours amoureuse de moi ?
Elle rougit et détourne la tête.
- Hey, tu n’es pas censé savoir masquer tes sentiments ?
- N’est-ce pas ce que j’ai fait pendant presque 1 an et demi ?
Elle marque un point là-dessus. Je n’aurai jamais pensé qu’elle me considérait comme plus qu’un simple ami.
- Michael… Si je t’ai embrassé, c’est pour te montrer que je suis là… parce que ça me tue de d’entendre pleurer chaque nuit, tu as une tête de mort vivant !
- Je n’ai plus tellement de raison de vivre.
- Et Prophet 5 ? Et ton père ?
- Quelle importance…
- Je refuse que tu te laisse abattre juste à cause d’une fille !
- Ne parle pas comme de Sydney !!! Ce n’est pas juste une fille ! C’est beaucoup plus que ça !
Renée ne dit rien et me sourit avec amusement.
- Qu’est-ce qui a ?
- J’ai réussi à te faire réagir, c’est tout.
- Oh, génial, t’as aussi réussi à me foutre en colère ! Renée, j’ai pas besoin de ton aider pour me sortir de là pour la bonne et simple raison que je ne veux pas sortir de là ! Peut-être que je pleure tous les soirs mais tu m’a privé de boisson, tu va quand même pas me privé d’être triste !
- Michael, je ne voulais pas te mettre en colère, excuse moi. Mais tu crois que c’est la solution de rester comme ça, sans rien faire ?
- La solution ? T’es sourde ou quoi ? Je t’ai dit que je ne voulais pas sortir de là !
- Pourquoi ?!
- Parce que c’est tout ce qui me reste d’elle : son absence. Je souffre donc je pense à elle et quelque part, je ne peux pas m’en empêcher. Ça fait mal mais c’est vital.
- J’ai entendu quelque part que souffrir c’est vivre, murmure Renée presque pour elle-même.
Je ne réponds rien. En fait, dans ces moments, je ne sais même pas si j’ai envie de rester en vie. Tout ce que je veux, c’est Sydney. Après tout, ce serait plus simple. C’est lâche mais en même temps, ça arrangerait tout le monde. Quelque chose dans mon regard a du alerté Renée de mes pensées car tout d’un coup, elle me regarde intensément avec frayeur.
- Michael, tu n’as pas de pensées suicidaires ? Parce que sinon, je t’arrête tout de suite-
- ça serait pourtant plus simple pour tout le monde.
- Non !! Michael je t’interdis de penser ça ! Tu dois vivre et tu sais pourquoi ?
Je secoue la tête.
- Parce que tu dois prouver au monde que Sydney est vivante. Tu dois témoigner de votre amour, montrer quelle femme elle était ! Tu l’a dit, tu es tout ce qu’il reste d’elle alors ne détruis pas cette dernière preuve.
Des larmes coulent sur mes joues alors que je réalise la véracité des propos de Renée. Tous les moments avec Sydney me reviennent en tête, me rappelant combien je l’aime et combien elle est extraordinaire.
- Tu as raison Renée. Mais dans ce cas, laisse moi avec ma tristesse, s’il te plait. J’ai besoin de ça pour l’instant.
Elle pose doucement sa main sur ma joue.
- D’accord.
Elle se dirige vers la porte et s’arrête juste avant de sortir.
- Michael, juste une chose. Est-ce que j’ai le droit de t’engueuler si tu pleures trop fort ?
Je ne peux que rire tellement cette question était inattendue.
- Hey, je suis pas un bébé !
- Parce que maintenant les hommes ne sont pas des bébés ?
- C’est bon Renée, tu as le droit. Et tu as aussi le droit de me réveiller si je ronfle.
- Attention, maintenant que tu l’as dit, tu ne peux plus revenir en arrière !
- Merci Renée. Sincèrement. Bonne nuit.
- Bonne nuit Michael.
Elle sort et ferme la porte. Je me sens plutôt bien. Disons, plutôt mieux. Cette conversation m’a fait du bien. Je souffre toujours de l’absence de Sydney, je l’aime toujours comme un fou et ça me tue de savoir qu’elle n’est plus là mais, au moins, Renée m’a donné une raison de continuer. Je m’endors non sans verser de larmes et je vais rejoindre mon âme sœur au pays des rêves.
**********
6 mois plus tard.
- Michael ?
- Dans la cuisine.
Renée vient de rentrer de je ne sais où. C’est l’heure du dîner et j’ai pensé que pour une fois, je pouvais m’en charger.
- Mike, je t’ai entendu parler depuis la cage d’escalier. Tu parles tout seul ?
- Non, je me répétais ma recette à voix haute.
Renée hoche la tête.
- Qu’est-ce que tu nous prépares de bon ?
- Un Osso-buco.
- ça sent bon. Ça te dit si je vais acheter un dessert ?
- à condition que ce soit un dessert italien.
- ça marche.
Renée répare aussitôt pour compléter notre dîner. Une fois que je suis sûr qu’elle ne peut plus m’entendre, je me remets à parler à voix haute.
- Désolé Sydney, je ne l’avais pas entendu venir.
Oui, depuis six mois, je parle à Sydney. C’est plus fort que moi. Je sais qu’on a l’impression que je parle dans le vide mais non. Je peux entendre Sydney me répondre. Il suffit que je ferme les yeux pour la voir, près de moi, en train de me parler. Jusqu’à présent, j’ai réussi à cacher ça à Renée mais je sais qu’elle se doute de quelque chose. Ma douleur ne s’est pas éteinte loin de là, mais elle est plus sourde, plus diffuse. Peut-être que je m’y habitue ? Ou alors, mes conversations avec Sydney y sont pour quelque chose ?
Je reprend ma « conversation » avec Sydney sur le fait que je ne veux pas retourner à LA. Je suis bien à Paris. Renée est indépendante et pas du genre à me demander comment je vais toutes les deux secondes comme le ferait Weiss. Je vais sans doute terminer ma vie ici mais ça me convient. D’autant plus que je dois continuer mon enquête avec Renée. Je veux toujours autant connaître la vérité sur mon père et sur Prophet 5. Soudain, mon téléphone se met à vibrer.
- Allo ?
- Michael, c’est Renée. S’il te plait, écoute moi j’ai pas le temps de t’expliquer. Je me suis fait avoir par les flics. Là je suis au commissariat du quartier en attendant mon transfert. Tu dois absolument venir me chercher. Sous mon matelas, j’ai du matos.
Elle raccroche aussi sec. Oh mon dieu, je n’ai pas fait de terrain depuis 6 mois ! En plus, j’y vais à l’aveuglette. Merde Renée, t’aurais pas pu faire gaffe ! Je prends un revolver et quelques gadgets et cours vers le commissariat sans avoir aucun plan en tête. Soudain, j’aperçois un clochard avec une bouteille de vin. Sans hésiter je lui vole la bouteille et reprends ma course sans lui laisser le temps de réagir. J’arrive devant le commissariat, je verse la moitié de la bouteille sur moi et je bois le reste pour finalement entrer bourré dans le bâtiment.
- Qu’est-ce que vous voulez monsieur ? me demande un agent.
J’aperçois Renée plus loin, en train de se faire interroger.
- On m’a dit que les flics avaient la descente facile, je me suis dit, faut que je vérifie ça !
- Monsieur, sortez immédiatement de ce commissariat et vous n’aurez pas d’ennui.
- Allez, sois cool, mec. Viens boire un coup !
L’agent m’empoigne et je lui mets un direct du droit. J’ai de la chance, c’est le soir, il n’y a que deux agents. Je neutralise le premier rapidement mais le deuxième me pose plus de problèmes. Il réussi à me mettre à terre mais grâce à un coup bien placé je le met hors service rapidement. Je détache Renée et nous détalons comme des lapins.
- t’as pas trop perdu en six mois !
- C’est comme le vélo, ça s’oublie pas !
Une sirène se fait entendre au loin. Merde, je les ai pas assommé assez fort. Heureusement, Renée n’est pas une bleue dans le métier de fugitif : elle connaît les raccourcis et les planques. Nous arrivons donc sans dommage à son petit appart, juste au moment où le four sonne pour indiquer que le repas est près.
- Eh bien, on peut dire que ça c’est du timing !
- ouais, mais j’ai pas ramené le dessert.
- c’est pas grave, je suis heureux que tu n’es rien.
Instinctivement, je la prends dans mes bras. Renée se détache légèrement pour me regarder quand sans savoir pourquoi, je pose délicatement mes lèvres sur les siennes. Le premier baiser est chaste et court. Je me retire très vite. Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça. C’est presque venu naturellement. Alors qu’une tempête de questions menace de s’emparer de mon esprit, Renée pose ses mains sur mes joues, me forçant à la regarder et tout d’un coup tout devient limpide. Plus de question, plus de doute, je n’ai qu’une envie : l’embrasser. C’est ce que je fais d’ailleurs. Renée répond ardemment à mon baiser. Je la prends dans mes bras sans quitter ses lèvres direction la chambre, ou plutôt mon lit pour redécouvrir la sensation d’aimer et d’être aimé.
Voilà deux mois que j’ai repris ma relation avec Renée et voilà deux mois que je me pose toujours la même question : et Sydney ? Bien sûr, je l’aime toujours mais, elle n’est pas là, contrairement à Renée. J’essaie de lui poser la question mais Sydney ne me répond pas, je ne l’entends plus et ça me déchire intérieurement. J’ai l’impression de la trahir. Pourtant, j’aime également Renée, je ne peux pas la laisser pour le souvenir de mon ex. cette situation est en train de me détruire et je n’ai pas la solution. Je suis allongé sur mon lit, la tête pleine de question et le cœur tiraillé. Soudain, je sens une main chaude et douce se promener sur mon visage. J’ouvre les yeux, m’attendant à voir Renée lorsque je découvre Sydney en face de moi. Je sursaute et m’assois sur le lit mais elle est toujours là, si réelle. Je murmure plein d’espoir :
- Sydney ?
- Oui, mon amour c’est moi.
- Tu es vivante ?
- Non, tu es en train de rêver Vaughn.
- mais tu es si réelle…
- Je sais. En fait, je suis venue à cause d’une chose.
- Renée ?
- Oui.
- je suis désolé Syd, je…
Elle pose son index sur ma bouche.
- Chuuuuut, chérie, je ne t’en veux pas. Comment le pourrais-je ? Vaughn, je veux que tu sois heureux, tu ne peux pas vivre éternellement dans mon souvenir.
- C’est toi mon bonheur Syd…
- Plus maintenant. Sois heureux Vaughn, c’est tout.
- Sydney, tu reviendras me voir ?
- Non. Je te demande juste de ne pas m’oublier.
- je ne pourrais jamais faire ça.
- Je sais.
Soudain, une lumière blanche envahie la pièce et je me réveille en sursaut et en pleure, bouleversé par ce rêve. Sydney était près de moi, je le sentais et j’ai pu lire dans ses yeux un amour infini mais sans aucune trace de colère ou de jalousie. Je ne sais quoi penser de ce rêve. Dois-je l’écouter ? Ce n’est qu’un rêve après tout. Mais je n’en peux plus d’être tiraillé entre mon passé et mon potentiel futur avec Renée. Aujourd’hui je vais reprendre le cours de ma vie et arrêter de me faire bercer tranquillement par mon chagrin. Seulement, reprendre le cours de ma vie, ça demande un peu de préparation et il faut que tout soit fait avant que Renée revienne.
J’entends la porte claquée au moment même où je finissais mes préparatifs. Je me retourne pour me délecter du visage surpris de Renée.
- Michael…. C’est en qu’elle honneur toutes ces bougies et cette table impeccable ?
- Juste comme ça, on a pas le droit de vouloir faire plaisir à sa petite amie.
Renée me lance juste un sourire et vient se nicher dans ses bras.
- Tu sais, je crois que je suis en train de changer.
- Qu’est-ce que tu veux dire ?
- Depuis que je te connais, je sais pas, j’ai envie d’être autre chose qu’une criminelle en cavale. C’est si simple avec toi, je veux dire… Tu n’es pas du genre bad boy…
J’émets un petit rire.
- C’est pas toi qui disais que je faisais bad boy avec ma barbe de trois jours ?
- C’est seulement une apparence, Michael…
- Et ça te plaît que ce soit juste une apparence ?
- Oui. Quand j’aurais enfin découvert la vérité sur mon père et Prophet 5, je pense que je me rangerais.
- C’est pas demain la veille.
- Yep, tu l’as dit. Et si on mangeait ce que tu nous as préparé ?
- Bonne idée, je meurs de faim.
- Estomac sur pattes !!
- Renée, ne dis pas des choses que tu pourrais regretter plus tard !
Elle me lance un sourire de défi et nous nous mettons à table. Le dîner est relaxant, nous parlons de tout et de rien. Juste une soirée normale en amoureux. J’ai l’impression de découvrir une autre Renée, ce n’est plus la numéro 8 de la liste noire mais juste une femme qui a besoin de combler le manque d’affection de sa jeunesse. Au moment du dessert, je sens que le moment est arrivé.
- Renée, aujourd’hui j’ai pris une décision très importante. J’ai réaliser que ça ne servais à rien de me morfondre sur mon chagrin et ma vie car cela ne ramènera pas Sydney. Je ne l’oublierais jamais, c’est sûr, mais j’ai décidé de tourner la page. J’ai besoin de construire autre chose. Et cet autre chose, je veux le construire avec toi. Renée Rienne, veux-tu m’épouser ?
Pour ceux qui voudraient me tuer, je me suis cacher dans mon abri nucléaire......
Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers)
T'a sérieusement une case dans la tête toi! je crois que je préfère les SSS à toi!mdrrrrrrrrrr
T'es tarée ma pauvre fille!
Sinon c'est toujours aussi bien écrit sauf la fin t'a du te gourrer ! J'attends que Syd soit là, on va rire! elle va te descendre et l'aura raison na!
Tu sais Syd peut pas aller te chercher parce qu'elle vole pas mais moi je suis très puissante! I'm wonder Myki!mdr
Kiss ma clairette et je t'aime même si cette chose répugnante et horrible me tue! beuuuuuuuuurkkkkkkkkkk
VIVE LE SKC ET LE SVS ET LE SEB! je te dis moi!!!!!!!!!ptdrrrrrr
T'es tarée ma pauvre fille!
- Spoiler:
- Rénée et Vaughn
Sinon c'est toujours aussi bien écrit sauf la fin t'a du te gourrer ! J'attends que Syd soit là, on va rire! elle va te descendre et l'aura raison na!
Tu sais Syd peut pas aller te chercher parce qu'elle vole pas mais moi je suis très puissante! I'm wonder Myki!mdr
Kiss ma clairette et je t'aime même si cette chose répugnante et horrible me tue! beuuuuuuuuurkkkkkkkkkk
VIVE LE SKC ET LE SVS ET LE SEB! je te dis moi!!!!!!!!!ptdrrrrrr
Re: Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers) [finie]
- Spoiler:
- P***** BORDEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEELLLLLLLLLLLLLLLLLLLL
QU'EST CE QUE T'AS FUMEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE ????????????????
J'ACCEPTAIS LE SVR MAIS Y'AS UNE LIMITE !!!!!!!!!!!!!
Jte promet que si tu me ressussite pas Illico, je monte à paris et je te fais la peau !!!!
Renee et Vaughn marié même en reve ça peut pas exister !! Faut dire qu'Anna l'a pas loupé !!!! :p
J'l'aime bien la renee mais elle est pas moi !! et Vaughn est A MOI !!!!!!!!!!!!! donc la renee tu me la vire fissa !!!
C'est bien ce que je disais. je pars qques jours et tout part en live !!
On dit que je suis cinglé mais alors toi, c'est direction l'HP !! T'es vraiment pas nette ma pauvre fille !!
Renee et Vaughn c'est pire que Lauren et Vaughn !!! alors mets tes ptites mains sur ton clavier et ressussite moi et surtout Renee dit : NON
un ptit poutou pour le chap et parce que tu m'as manqué mais plus jamais tu me refait ce coup là !!!!!!!!!! grrrrrrrrr
Re: Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers) [finie]
Petit chapitre de transition. le prochain chapitre sera plus intéressant. Je crois aussi que je vais ramener Lauren bientôt, mais ça reste à voir.
Chapitre VII
« Renée Rienne, veux-tu m’épouser ? »
Renée me regarde comme si j’étais fou.
- Michael… t’es pas sérieux ?
- Je n’ai jamais été aussi sérieux de toute ma vie.
- Michael… désolé, je ne peux pas.
Elle se lève de table et sort rapidement en me plantant comme un con sur cette table avec ma bague. Si ça c’est pas le râteau du siècle !!! Merde, mais quel con !! Pourquoi j’ai fait ça !! J’ai tout ruiné avec une simple phrase !! Ça fait tellement mal, je croyais qu’elle était prête, que notre relation était assez solide… Pourquoi elle a pris peur ? Renée n’a jamais peur, elle ne prend que rarement la fuite. Mais je ne sais pas combien d’hommes elle a eu avant moi, ni combien de fois elle a été vraiment amoureuse. C’est vrai que la vie de criminel est plutôt solitaire, peut-être que tout cela est nouveau pour elle. Mais pourquoi fuir ? Elle est capable de me dire non, même si ça me brise le cœur. Elle est franche, elle ne mâche pas ses mots. Pourquoi ? Pourquoi ? Je ne vais pas rester là tranquillement à l’attendre. Il me faut des réponses et vite. Je me lève à mon tour et cours après elle.
Je la retrouve facilement sur les bords de Seine. Renée peut paraître imprévisible, mais quand on la connaît bien, il est facile de prévoir ses mouvements. Je m’assois à coté d’elle sans parler, sans même la toucher. Ses longs cheveux châtains flottent dans le vent et certains viennent me chatouiller les épaules. Mon dieu, que cette femme est belle. Un ange passe, puis deux. Renée ne semble vraiment pas d’humeur à parler mais je sais que la presser ne servirait à rien. Mais je ne supporte plus ce silence, il faut que je lui parle.
- Renée…
Elle tourne à peine la tête faire moi mais je peux voir ses yeux rougis par les larmes.
- Hey mon cœur tu as pleuré ?
Rapidement, elle cache son visage avec ses mains et détourne son regard.
- Renée… c’est la première fois que je te vois comme ça… Parle moi, tu sais que tu peux tout me dire. Ecoute, si tu ne veux pas te marier dis-le moi… c’es pas grave, je m’en contenterais. Renée parle-moi, je t’en pris…
- Michael…
Sa voix est étouffée et pleine de chagrin.
- Je suis désolée, je ne peux pas…
- Tu ne peux pas quoi ? Je t’en prie Renée, explique-moi, je ne comprends pas…
- Je ne peux pas t’infliger ça.
- Quoi ? M’infliger quoi ? Renée, tu ne peux pas me faire de mal. Je sais que tu n’es pas une mauvaise personne.
- Non, Michael…
Elle relève la tête et me regarde droit dans les yeux.
- Je t’aime trop pour t’obliger à vivre avec moi. Tu ne peux m’épouser. Ça t’obligerait à vivre cacher avec moi, tu ne pourras dire à personne que nous sommes mariés. Tu t’imagine dire à ta mère « je me marie avec une criminelle » ? Michael, ce n’est pas bon pour toi…
- Renée, Renée, ce n’est pas à toi de choisir. J’ai fait mon choix il y a longtemps, rien ne m’attends à LA…
- Même pas Eric ?
- Non. Je souffrirais trop de les voir, il me rappelle Sydney. Je veux tout recommencer. Absolument tout. C’est vrai qu’on ne pourra pas s’offrir un mariage somptueux avec la plus grande cathédrale de monde et des centaines d’invités mais ce ne sont que des apparences, je m’en fiche !
- Michael, tu ne peux pas tout oublier comme ça. Ta famille, tes amis…
- Renée, je veux juste savoir : veux-tu m’épouser ?
- Michael…
- Ne te pose pas de questions, dis moi juste ce que tu veux.
- Oui.
- Oui ?
- Oui Michael je veux t’épouser !!
Oh mon dieu, c’est le plus beau baiser que j’ai jamais reçu de ma vie ! Cette femme est définitivement MA femme. Je lui passe la bague au doigt. Qu’elle est belle ! Je dois avoir l’air d’un idiot avec mon sourire figé sur le visage mais je suis un idiot amoureux.
- Michael, il y a quand même des problèmes.
- Renée, ce n’est pas à toi de t’en occuper. J’enverrai une lettre à ma mère et à Weiss, je sais que je peux leur faire confiance.
Renée hoche la tête, pas convaincue.
- Renée, je te promets qu’ils seront compréhensifs.
- Et si on rentrait manger le dessert ?
Je lui réponds avec un sourire. Nous rentrons tranquillement main dans la main, la nuit promet d’être longue.
*****
Je sais que ça fait presque 9 mois que je n’ai pas donner de nouvelles mais ne t’en fait pas tout va bien. Je sais que je suis parti précipitamment et que personne n’a pu te dire où j’étais, je suis désolé maman, je ne voulais pas te faire de peine. Je suis parti à cause d’une fille. Une femme superbe, intelligente, drôle… J’ai travaillé avec elle pendant près d’un an et demi avant de sortir avec elle. Nous sommes restés ensemble pendant six mois. Ces six mois ont été la plus belle période de ma vie, j’ai pensé avoir trouvé l’âme soeur en elle. Je voulais même la demander en mariage. J’avais prévu de te la faire rencontrer mais le destin en a décidé autrement. Il y a eu un incendie dans sa maison et elle est morte entièrement brûlée. Sa mort m’a détruit, littéralement. Je restais chez moi à boire et à lui parler comme si elle était toujours là. La souffrance était terrible et je n’arrivais plus à trouver le repos. Je ne pouvais plus vivre à LA, dans la ville où j’avais été heureux avec elle, j’ai donc quitté le pays.
Là où j’ai été, j’ai retrouvé une amie très proche. Elle m’a aidé à m’en sortir et nous sommes tombés amoureux. Très amoureux. Je l’ai demandé en mariage et elle a accepté. Tu trouveras d’ailleurs une photo de notre mariage dans l’enveloppe.
Maman, je t’aime et je suis désolé de t’infliger ça. Crois moi, ça me fait mal de te quitter mais je te jure que je ne t’oublierai jamais, tu restes ma petite maman que j’aime, personne n’oublie sa mère. Tu as fait de moi l’homme que je suis et je te serais éternellement reconnaissant. Ne crois pas que j’ai perdu l’esprit, non, je suis heureux avec ma femme. Je ne peux pas rentrer maintenant, c’est trop tôt, la douleur est encore là, au fond de mon cœur, j’espère que tu comprendras. Maman, je te promets qu’un jour, je reviendrai.
PS : si tu veux vérifier tout ce que je te dis, va chez mon voisin et meilleur ami Eric Weiss, je lui aussi envoyé une lettre.
******
Un an a passé. C’est fou tout ce qu’on peut faire en un an ! Mon mariage, notre déménagement dans un appartement un peu plus spacieux et toujours notre enquête. Cette foutue enquête qui n’avance pas ! J’en peux plus de ce Prophet 5 qui ne semble même pas exister ! Pourtant, je sais qu’il a existé, il y a quelques preuves comme mon vrai nom ou celui de mon père. J’ai envie d’abandonner, de prendre un boulot qui paye assez pour nous faire vivre et mener une vie tranquille avec ma femme. Mais Renée n’est pas de cet avis, elle a besoin d’actions, de réponses. C’est la seule faille dans notre couple mais nous arrivons à la surmonter. Je n’arrive toujours pas à croire que nous sommes mariés depuis un an. J’ai l’impression que c’était hier que je lui promettais amour et fidélité dans une petite chapelle de Normandie. Renée était magnifique dans sa robe blanche. Elle tait rayonnante, différente de la Renée de tous les jours. Elle avait l’air d’une petite fille qui réalisait son rêve. Elle souriait et riait sans arrêt. Ce mariage était la plus belle journée de ma vie.
Je parcours sans intérêts des rapports volés à la CIA. Je garde toujours un œil sur mon ancienne agence au cas où ils découvriraient des infos sur Prophet 5. Mais ce n’est pas le cas, ils ont l’air plutôt préoccupé par un groupe appelé le Covenant. Soudain, un nom attire mon attention. Je n’en crois pas mes yeux. Je le relis plusieurs fois, compare avec d’autres rapports. Non, c’est impossible, ça ne peut pas être vrai !
- Oh mon dieu…
- Qu’est-ce qui a ? me demande Renée qui travaillait à coté de moi.
- Renée… Je crois que Sydney est vivante.
Chapitre VII
« Renée Rienne, veux-tu m’épouser ? »
Renée me regarde comme si j’étais fou.
- Michael… t’es pas sérieux ?
- Je n’ai jamais été aussi sérieux de toute ma vie.
- Michael… désolé, je ne peux pas.
Elle se lève de table et sort rapidement en me plantant comme un con sur cette table avec ma bague. Si ça c’est pas le râteau du siècle !!! Merde, mais quel con !! Pourquoi j’ai fait ça !! J’ai tout ruiné avec une simple phrase !! Ça fait tellement mal, je croyais qu’elle était prête, que notre relation était assez solide… Pourquoi elle a pris peur ? Renée n’a jamais peur, elle ne prend que rarement la fuite. Mais je ne sais pas combien d’hommes elle a eu avant moi, ni combien de fois elle a été vraiment amoureuse. C’est vrai que la vie de criminel est plutôt solitaire, peut-être que tout cela est nouveau pour elle. Mais pourquoi fuir ? Elle est capable de me dire non, même si ça me brise le cœur. Elle est franche, elle ne mâche pas ses mots. Pourquoi ? Pourquoi ? Je ne vais pas rester là tranquillement à l’attendre. Il me faut des réponses et vite. Je me lève à mon tour et cours après elle.
Je la retrouve facilement sur les bords de Seine. Renée peut paraître imprévisible, mais quand on la connaît bien, il est facile de prévoir ses mouvements. Je m’assois à coté d’elle sans parler, sans même la toucher. Ses longs cheveux châtains flottent dans le vent et certains viennent me chatouiller les épaules. Mon dieu, que cette femme est belle. Un ange passe, puis deux. Renée ne semble vraiment pas d’humeur à parler mais je sais que la presser ne servirait à rien. Mais je ne supporte plus ce silence, il faut que je lui parle.
- Renée…
Elle tourne à peine la tête faire moi mais je peux voir ses yeux rougis par les larmes.
- Hey mon cœur tu as pleuré ?
Rapidement, elle cache son visage avec ses mains et détourne son regard.
- Renée… c’est la première fois que je te vois comme ça… Parle moi, tu sais que tu peux tout me dire. Ecoute, si tu ne veux pas te marier dis-le moi… c’es pas grave, je m’en contenterais. Renée parle-moi, je t’en pris…
- Michael…
Sa voix est étouffée et pleine de chagrin.
- Je suis désolée, je ne peux pas…
- Tu ne peux pas quoi ? Je t’en prie Renée, explique-moi, je ne comprends pas…
- Je ne peux pas t’infliger ça.
- Quoi ? M’infliger quoi ? Renée, tu ne peux pas me faire de mal. Je sais que tu n’es pas une mauvaise personne.
- Non, Michael…
Elle relève la tête et me regarde droit dans les yeux.
- Je t’aime trop pour t’obliger à vivre avec moi. Tu ne peux m’épouser. Ça t’obligerait à vivre cacher avec moi, tu ne pourras dire à personne que nous sommes mariés. Tu t’imagine dire à ta mère « je me marie avec une criminelle » ? Michael, ce n’est pas bon pour toi…
- Renée, Renée, ce n’est pas à toi de choisir. J’ai fait mon choix il y a longtemps, rien ne m’attends à LA…
- Même pas Eric ?
- Non. Je souffrirais trop de les voir, il me rappelle Sydney. Je veux tout recommencer. Absolument tout. C’est vrai qu’on ne pourra pas s’offrir un mariage somptueux avec la plus grande cathédrale de monde et des centaines d’invités mais ce ne sont que des apparences, je m’en fiche !
- Michael, tu ne peux pas tout oublier comme ça. Ta famille, tes amis…
- Renée, je veux juste savoir : veux-tu m’épouser ?
- Michael…
- Ne te pose pas de questions, dis moi juste ce que tu veux.
- Oui.
- Oui ?
- Oui Michael je veux t’épouser !!
Oh mon dieu, c’est le plus beau baiser que j’ai jamais reçu de ma vie ! Cette femme est définitivement MA femme. Je lui passe la bague au doigt. Qu’elle est belle ! Je dois avoir l’air d’un idiot avec mon sourire figé sur le visage mais je suis un idiot amoureux.
- Michael, il y a quand même des problèmes.
- Renée, ce n’est pas à toi de t’en occuper. J’enverrai une lettre à ma mère et à Weiss, je sais que je peux leur faire confiance.
Renée hoche la tête, pas convaincue.
- Renée, je te promets qu’ils seront compréhensifs.
- Et si on rentrait manger le dessert ?
Je lui réponds avec un sourire. Nous rentrons tranquillement main dans la main, la nuit promet d’être longue.
*****
Maman,
Je sais que ça fait presque 9 mois que je n’ai pas donner de nouvelles mais ne t’en fait pas tout va bien. Je sais que je suis parti précipitamment et que personne n’a pu te dire où j’étais, je suis désolé maman, je ne voulais pas te faire de peine. Je suis parti à cause d’une fille. Une femme superbe, intelligente, drôle… J’ai travaillé avec elle pendant près d’un an et demi avant de sortir avec elle. Nous sommes restés ensemble pendant six mois. Ces six mois ont été la plus belle période de ma vie, j’ai pensé avoir trouvé l’âme soeur en elle. Je voulais même la demander en mariage. J’avais prévu de te la faire rencontrer mais le destin en a décidé autrement. Il y a eu un incendie dans sa maison et elle est morte entièrement brûlée. Sa mort m’a détruit, littéralement. Je restais chez moi à boire et à lui parler comme si elle était toujours là. La souffrance était terrible et je n’arrivais plus à trouver le repos. Je ne pouvais plus vivre à LA, dans la ville où j’avais été heureux avec elle, j’ai donc quitté le pays.
Là où j’ai été, j’ai retrouvé une amie très proche. Elle m’a aidé à m’en sortir et nous sommes tombés amoureux. Très amoureux. Je l’ai demandé en mariage et elle a accepté. Tu trouveras d’ailleurs une photo de notre mariage dans l’enveloppe.
Maman, je t’aime et je suis désolé de t’infliger ça. Crois moi, ça me fait mal de te quitter mais je te jure que je ne t’oublierai jamais, tu restes ma petite maman que j’aime, personne n’oublie sa mère. Tu as fait de moi l’homme que je suis et je te serais éternellement reconnaissant. Ne crois pas que j’ai perdu l’esprit, non, je suis heureux avec ma femme. Je ne peux pas rentrer maintenant, c’est trop tôt, la douleur est encore là, au fond de mon cœur, j’espère que tu comprendras. Maman, je te promets qu’un jour, je reviendrai.
Michael, ton fils qui t’aimera toujours
PS : si tu veux vérifier tout ce que je te dis, va chez mon voisin et meilleur ami Eric Weiss, je lui aussi envoyé une lettre.
******
Un an a passé. C’est fou tout ce qu’on peut faire en un an ! Mon mariage, notre déménagement dans un appartement un peu plus spacieux et toujours notre enquête. Cette foutue enquête qui n’avance pas ! J’en peux plus de ce Prophet 5 qui ne semble même pas exister ! Pourtant, je sais qu’il a existé, il y a quelques preuves comme mon vrai nom ou celui de mon père. J’ai envie d’abandonner, de prendre un boulot qui paye assez pour nous faire vivre et mener une vie tranquille avec ma femme. Mais Renée n’est pas de cet avis, elle a besoin d’actions, de réponses. C’est la seule faille dans notre couple mais nous arrivons à la surmonter. Je n’arrive toujours pas à croire que nous sommes mariés depuis un an. J’ai l’impression que c’était hier que je lui promettais amour et fidélité dans une petite chapelle de Normandie. Renée était magnifique dans sa robe blanche. Elle tait rayonnante, différente de la Renée de tous les jours. Elle avait l’air d’une petite fille qui réalisait son rêve. Elle souriait et riait sans arrêt. Ce mariage était la plus belle journée de ma vie.
Je parcours sans intérêts des rapports volés à la CIA. Je garde toujours un œil sur mon ancienne agence au cas où ils découvriraient des infos sur Prophet 5. Mais ce n’est pas le cas, ils ont l’air plutôt préoccupé par un groupe appelé le Covenant. Soudain, un nom attire mon attention. Je n’en crois pas mes yeux. Je le relis plusieurs fois, compare avec d’autres rapports. Non, c’est impossible, ça ne peut pas être vrai !
- Oh mon dieu…
- Qu’est-ce qui a ? me demande Renée qui travaillait à coté de moi.
- Renée… Je crois que Sydney est vivante.
Re: Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers) [finie]
Alors revisitons ce chap qui a failli me faire avoir une crise cardiaque !!
- Spoiler:
- Michael… désolé, je ne peux pas
Là je dansais comme une malade *que je suis* sur ma chaise, j'étais very very happy !!
Oui Michael je veux t’épouser
Mais alors ça !!! JE T'AVAIS DIT NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNN !!! faut te le dire en quelle langue !! déjà que je suis au fond de l'océan en millions de morceaux, faut que tu le marie à ELLE !!! raaaaaaaaaaaa je vais te faire la peau !!
et alors ma resurrection !!
Bah je croyais que les poissons m'avaient avalé tout rond !! alors tu me ressucite et tu ramène la quiche !! pourquoi je suis pas étonnée de la revoir celle là !! avec ses dents de cheval et sa tête amputé de cerveau !!
T'as intéret à faire gaffe à ce que tu fais parla suite parce que ça mal se passer si tu me remets pas avec mon chéri !! t'as compris ou faut que je me fache ?!!!
sinon tu sais que je t'aimeeeeeeeeeeeeeee mon chou fleur et fait moi une happy end !! pas comme une certaine patate ac "I Will love you" qui veut tjrs pas me faire un épilogue !! grrrrrrrrr
grooooooooooooooooooooooooo s poutou (ça c'est parce que tu m'as ressucité mais je te pardonne pas le mariage !!! )
Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers)
Ouaiiiiiiiiiiiis!
Kissouille
Ta patate
- Spoiler:
- Sydney est vivante, sydney est vivante, sydney est vivante!
Kissouille
Ta patate
Re: Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers) [finie]
Un chap qui sort tout chaud du clavier. Sydney n'est pas encore dans ce chapitre mais promis, dans le prochain, vous aurez droit à la rencntre Sydney/Vaughn
Bisouxxx
Enjoy....
Chapitre IX
- Renée… Je crois que Sydney est vivante.
- Mike, c’est impossible, elle est morte.
- Je sais ! Mais son nom est là, sur ce rapport. Elle a fait une mission à Paris il y a une semaine ! Renée, Sydney était dans cette ville il y a une semaine !!
Je suis sous le choc. Moi qui l’ai cru morte pendant près de deux ans, ce n’était qu’une mascarade. Elle était là quelque part, et je n’ai pas su la retrouver, je n’ai même pas voulu la retrouver ! Mon dieu, elle doit se sentir abandonnée… comme si elle n’avait pas perdu assez de personnes comme ça !
- Michael, regarde moi.
Je lève mon regard perdu vers ma femme.
- Michael, tu ne pouvais pas savoir. Tu n’es pas en faute…
- J’ai l’impression de l’avoir abandonnée…
- Ce n’est pas de ta faute…
- J’aurais du la savoir. On n’a pu l’identifier que grâce à ses dents… évidemment…
- Michael…
- Elle doit se sentir si seule…
- Michael !!!
La voix ferme de Renée me ramène sur terre. Je prends ma femme dans mes bras et l’embrasse tendrement.
- Pardon Renée. C’est juste si soudain (silence) Renée ?
- Oui ?
- Je t’aime. Tu sais que je ne t’ai pas épousé parce que Sydney n’était plus là. Je t’ai épousé parce que je t’aime, tu le sais n’est-ce pas ?
- Oui, chéri. Je sais que tu m’aimes, je sais que tu resteras avec moi tant que notre couple tiendra. Mais je sais qu’une partie de toi aime toujours Sydney.
- Sydney est une femme spéciale pour moi.
- Je sais, ne t’en fais pas.
- Renée, je dois aller la voir.
- Je sais. Je sais que tu te tortureras l’esprit jusqu’à ce que tu la voies. Vas-y et reviens moi vite.
- Qu’est-ce que tu vas faire ?
- Je dois aller en Russie pour un contact.
- d’accord, mais je crois qu’ils font qu’on fasse quelque chose avant de partir.
- de quoi tu parles ?
- de ça !
Je l’embrasse furieusement et longuement jusqu’à ce que je ne puisse plus respirer. Renée a l’air satisfaite par ce baiser.
- Mmmmmm c’est tout ce dont vous avez besoin M. Vaughn ?
- Non.
Je la porte jusqu’à la chambre pour l’étendre sur le lit et étouffer son rire d’un baiser avant de me laisser submerger par le désir et la passion.
*******
Los Angeles. Une ville que je croyais ne plus jamais revoir. Et pourtant, je suis là comme un con dans l’aéroport de Dover. Je ne sais pas du tout où aller. Tout me semble si différent. Tout peut changer en deux ans, je le sais plus que quiconque. Je ne peux pas me rendre à la CIA, je ne sais pas où habite Sydney… Je crois qu’il ne me reste qu’une seule solution : Weiss. Je n’ose même pas imaginer la tête qu’il va faire quand il va me voir. S’il habite toujours à la même adresse bien sûr ! Je devrais sans doute lui passer une p’tit coup de fil avant, histoire de préparer le terrain. Dans les deux cas, je crois qu’il aura une crise cardiaque. Allez, va pour le coup de fil. Faites qu’il n’ait pas changé de numéro.
- Eric Weiss.
- Eric, c’est mike.
- Mike ? Michael Vaughn ? C’est toi ?
- Oui.
- MICHAEL VAUGHN !!!!!!!!! CA FAIT DEUX ANS !!!! DEUX ANS !!!!!!!! T’ES COMPLETEMENT MALADE !!!!!! IL S’EST PASSE QUOI DANS TA TETE POUR ME LAISSER COMME CA !!!!!! ET SANS PARLER DE TA LETTRE !!!!!!! C’EST QUOI CETTE HISTOIRE DE MARIAGE !!!!!! TU AS FAIT FLIPPE TA MERE COMME PAS POSSIBLE !!!!! RAMENE TOI IMMEDIATEMENT CHEZ MOI !!!!!!!
- c’est la même adresse ?
- OUI !!!!! MOI JE CHANGE PAS COMME CA, PAS COMME CERTAIN !!!!
Et il me raccroche au nez. Je crois que je vais passer un sal quart d’heure mais mon dieu, ça me fait tellement de bien d’entendre sa voix. Weiss m’a énormément manqué, surtout le jour de mon mariage. Moi qui lui avait promis qu’il serait mon témoin. J’ai tellement envie de le revoir que je cours presque jusqu’à chez lui. Je le vois qui m’attend devant sa porte. Sans réfléchir, on se jette dans les bras l’un de l’autre. Pas de doute, mon meilleur ami m’a vraiment manqué.
- Vaughn, il y a vraiment que toi pour faire ça hein !
- content de te revoir Weiss.
- Moi aussi mon p’tit Mike, moi aussi. Vas-y entre, je dois te mettre la raclée du siècle pour ce que tu as fait…
- Weiss, je…
- Rentre avant de m’expliquer.
Je m’assoie sur le canapé pendant qu’il va nous chercher deux bières.
- ok alors primo, tu va me dire pourquoi tu t’es enfui comme un voleur, et deuxio, tu m’explique pourquoi tu t’es marié avec la numéro 8 de la liste noir de la CIA.
- Je le fais si tu me promets de ne pas m’interrompre.
- ok.
- C’est assez long. En fait, je connais Renée depuis longtemps…
- QUOI ?????????
- Weiss !!
- ok, ok, j’ai rien dit. Continue.
- Je l’ai rencontré un peu avant Sydney. Elle m’a dit que mon père ne s’appelait pas Vaughn mais Michaux et qu’il avait travaillé pour une organisation appelée Prophet 5. Il avait fait des recherches pour leur chef, un certain Muller. Je n’ai pas cru Renée mais quand j’ai vu débarquer Sydney avec son histoire d’appareil de Muller, j’ai su qu’elle disait vrai. J’ai donc aidé Renée dans ses recherches. On est devenu très proches, à un point qu’on est sorti ensemble…
- Mais tu étais avec Sydney ?
- Weiss !!! Laisse moi finir !
Weiss hoche simplement de la tête.
- On est sorti ensemble pendant un temps mais j’étais plus attiré par Sydney que par Renée. On a donc décidé de rester amis. Puis quand Syd est morte, j’étais tellement dévasté que je ne savais pas quoi faire. Je ne supportait plus de rester à LA. Alors je suis parti pour Paris voir Renée. Elle m’a aidé à m’en sortir et on a recommencé à agir en couple. Et il y a un an, nous nous sommes mariés. Enfin, tu sais tout ça grâce à la lettre que je t’ai envoyé.
- Ouais, mais je voulais l’entendre par toi-même. Mike, tu réalises ça ? Une criminelle !!
- Renée n’est pas une criminelle !
- Elle a tué des agents ! Mike, ouvre les yeux !!
- je sais !! Mais je la connais de l’intérieur, elle cherche juste des réponses à ses questions !
- Et tu penses que la fin justifie les moyens ??
- Non ! bien sur que non !
- Vaughn, elle est comme Irina !
- Je t’interdis de dire ça !!!!!!!!!!
- Combien de petits garçons sont comme toi à l’heure qu’il est, sans leur père ?
- Retire immédiatement ce que tu viens de dire !!!! Renée n’a rien à voir avec Derevko !! Ça fait un an qu’elle n’a tué personne ! Et je ne suis plus le même Vaughn qu’avant. Cette histoire me touche autant qu’elle !
Weiss reste interdit, sous le choc. Il se lève et va se resservir une bière. Il reste attablé sur le comptoir avant d’exploser.
- Non mais qu’est-ce que tu me raconte ?!!! Toi ? Le fils du grand Bill Vaughn…
- Tu parles ! Il a berné tout le monde ! Il a changé son identité, il a changé la mienne !! Alors pour le grand Bill Vaughn, tu repasseras !! Weiss, je sais que c’est dur à accepter, mais j’aime ma vie, j’aime ma femme. Je suis un hors la loi, mais je l’ai choisi en étant pleinement conscient de ce que je faisais.
- J’aurais juste aimé…
Weiss semble complètement dépassé. Dans son regard, je ne vois pas de la déception mais simplement de la tristesse et une sorte de rage contre lui-même.
- Mike, j’aurai aimé être là pour toi, j’aurais aimé t’empêcher de quitter LA, t’aider à ne pas sombrer… Mais je n’ai pas pu, je suis désolé.
- c’est moi qui suis désolé. J’ai été égoïste…
- Non, Vaughn, non… on en refais pas le passé, pas la peine de se morfondre dessus. Je suppose que si tu es là, c’est que tu sais que Sydney est revenue.
- J’aimerai la voir.
Weiss se tourne subitement vers moi.
- Ok, déjà que je croyais que tu étais fou mais alors là, c’est le pompon de la pomponette ! T’es malade ! Elle est aussi dévastée que toi à sa mort ! Tu crois que c’est sage d’aller la voir ? De lui dire que tu es mariée et que tu es heureux alors qu’elle est au 36ème dessous ?
- Tu préfères lui donner de faux espoirs ? Je ne veux pas qu’elle passe sa vie à m’attendre Weiss ! Je dois lui dire, même si elle doit me haïr après. Je ne peux pas la laisser penser que peut-être un jour, elle me retrouveras comme avant. Il faut qu’elle tourne la page pour avancer, comme moi je l’ai fait, qu’elle se trouve un mec génial avec qui elle fera sa vie et sera heureuse.
- Vaughn ? Est-ce que tu aimes toujours Sydney ?
- Oui, une partie de moi l’aimera toujours. Mais je ne peux pas faire ça à Renée.
- Je vois. Et quand tu lui auras parlé, tu repartiras ?
- Oui. Je ne peux pas rester.
- Je sais. Je voulais juste savoir si… on pouvait rester en contact…
- C’est dangereux Weiss. Si on est découverts, je ne préfère pas que tu sois mêlé à ça.
- Je préfère prendre le risque. Tu es mon meilleur ami Mike, peut importe ce que tu fais, tu reste mon meilleur ami.
- Merci Weiss. Tiens, voilà l’adresse où tu peux m’envoyer des lettres. Signe toujours avec un pseudo.
- Quoi comme pseudo ?
- je sais pas…. Pourquoi pas celui qu’on se donnait pendant la formation ? Bahg ?
- aaaaaaa ça faisait longtemps que je n’avais pas entendu parlé de Beer And Hockey Game ! Et le tiens ?
- André Michaux.
Weiss ouvre des yeux ronds.
- c’est quoi ce nom ?
- c’est mon vrai nom. Et rigole pas !! Heureusement que mon père m’a trouvé un prénom plus classe parce que là vraiment….
- Tu m’étonnes. (silence, puis Weiss me tend un papier). C’est l’adresse de Syd. vas-y mollo mon grand. Je sais, c’est pour ça que je suis venu te voir avant, histoire d’avoir un petit entraînement !
- C’est ça ! Tu ferais mieux de filer avant que je te fasse regretter tes paroles !
- ça m’a fait plaisir de te revoir Eric.
- Moi aussi mon p’tit Mike, moi aussi. J’espère qu’on se reverra.
- Sûrement.
Je quitte l’appartement de Weiss le cœur plus léger. Il est trop tôt pour aller voir Sydney, j’attendrais le soir. En attendant, je vais aller me balader et me rappeler combien j’ai aimé cette ville.
*********
Le soir est enfin tombé. Je me dirige avec appréhension vers la nouvelle maison de Sydney. Vu de l’extérieur, la maison est belle spacieuse et semble chaleureuse. J’ai la boule au ventre, mes mains tremble… mon dieu, on dirait un ado pour son premier rendez-vous. C’est pathétique, même cette comparaison est pathétique. Je vois de la lumière à l’intérieur, c’est plutôt bon signe non ? Même si ça ne veut rien dire, ça me donne du courage. Allez, c’est pas difficile, j’ai juste à appuyer sur la sonnette. Qu’est-ce que je vais lui dire ? « Salut » ? « Bonjour Syd » ? « Je me suis marié avec la numéro 8 de la liste noir Ciao ! » ? Je souris, je souris pas ? Bon, allez, on pose son doigt sur la sonnette, on appuie et on attend. C’est pas si compliquer en définitive. Soudain, à ma plus grande surprise, ce n’est pas Sydney qui m’ouvre mais une belle blonde aux yeux marron.
- Bonsoir, je peux vous aidez ?
Bisouxxx
Enjoy....
Chapitre IX
- Renée… Je crois que Sydney est vivante.
- Mike, c’est impossible, elle est morte.
- Je sais ! Mais son nom est là, sur ce rapport. Elle a fait une mission à Paris il y a une semaine ! Renée, Sydney était dans cette ville il y a une semaine !!
Je suis sous le choc. Moi qui l’ai cru morte pendant près de deux ans, ce n’était qu’une mascarade. Elle était là quelque part, et je n’ai pas su la retrouver, je n’ai même pas voulu la retrouver ! Mon dieu, elle doit se sentir abandonnée… comme si elle n’avait pas perdu assez de personnes comme ça !
- Michael, regarde moi.
Je lève mon regard perdu vers ma femme.
- Michael, tu ne pouvais pas savoir. Tu n’es pas en faute…
- J’ai l’impression de l’avoir abandonnée…
- Ce n’est pas de ta faute…
- J’aurais du la savoir. On n’a pu l’identifier que grâce à ses dents… évidemment…
- Michael…
- Elle doit se sentir si seule…
- Michael !!!
La voix ferme de Renée me ramène sur terre. Je prends ma femme dans mes bras et l’embrasse tendrement.
- Pardon Renée. C’est juste si soudain (silence) Renée ?
- Oui ?
- Je t’aime. Tu sais que je ne t’ai pas épousé parce que Sydney n’était plus là. Je t’ai épousé parce que je t’aime, tu le sais n’est-ce pas ?
- Oui, chéri. Je sais que tu m’aimes, je sais que tu resteras avec moi tant que notre couple tiendra. Mais je sais qu’une partie de toi aime toujours Sydney.
- Sydney est une femme spéciale pour moi.
- Je sais, ne t’en fais pas.
- Renée, je dois aller la voir.
- Je sais. Je sais que tu te tortureras l’esprit jusqu’à ce que tu la voies. Vas-y et reviens moi vite.
- Qu’est-ce que tu vas faire ?
- Je dois aller en Russie pour un contact.
- d’accord, mais je crois qu’ils font qu’on fasse quelque chose avant de partir.
- de quoi tu parles ?
- de ça !
Je l’embrasse furieusement et longuement jusqu’à ce que je ne puisse plus respirer. Renée a l’air satisfaite par ce baiser.
- Mmmmmm c’est tout ce dont vous avez besoin M. Vaughn ?
- Non.
Je la porte jusqu’à la chambre pour l’étendre sur le lit et étouffer son rire d’un baiser avant de me laisser submerger par le désir et la passion.
*******
Los Angeles. Une ville que je croyais ne plus jamais revoir. Et pourtant, je suis là comme un con dans l’aéroport de Dover. Je ne sais pas du tout où aller. Tout me semble si différent. Tout peut changer en deux ans, je le sais plus que quiconque. Je ne peux pas me rendre à la CIA, je ne sais pas où habite Sydney… Je crois qu’il ne me reste qu’une seule solution : Weiss. Je n’ose même pas imaginer la tête qu’il va faire quand il va me voir. S’il habite toujours à la même adresse bien sûr ! Je devrais sans doute lui passer une p’tit coup de fil avant, histoire de préparer le terrain. Dans les deux cas, je crois qu’il aura une crise cardiaque. Allez, va pour le coup de fil. Faites qu’il n’ait pas changé de numéro.
- Eric Weiss.
- Eric, c’est mike.
- Mike ? Michael Vaughn ? C’est toi ?
- Oui.
- MICHAEL VAUGHN !!!!!!!!! CA FAIT DEUX ANS !!!! DEUX ANS !!!!!!!! T’ES COMPLETEMENT MALADE !!!!!! IL S’EST PASSE QUOI DANS TA TETE POUR ME LAISSER COMME CA !!!!!! ET SANS PARLER DE TA LETTRE !!!!!!! C’EST QUOI CETTE HISTOIRE DE MARIAGE !!!!!! TU AS FAIT FLIPPE TA MERE COMME PAS POSSIBLE !!!!! RAMENE TOI IMMEDIATEMENT CHEZ MOI !!!!!!!
- c’est la même adresse ?
- OUI !!!!! MOI JE CHANGE PAS COMME CA, PAS COMME CERTAIN !!!!
Et il me raccroche au nez. Je crois que je vais passer un sal quart d’heure mais mon dieu, ça me fait tellement de bien d’entendre sa voix. Weiss m’a énormément manqué, surtout le jour de mon mariage. Moi qui lui avait promis qu’il serait mon témoin. J’ai tellement envie de le revoir que je cours presque jusqu’à chez lui. Je le vois qui m’attend devant sa porte. Sans réfléchir, on se jette dans les bras l’un de l’autre. Pas de doute, mon meilleur ami m’a vraiment manqué.
- Vaughn, il y a vraiment que toi pour faire ça hein !
- content de te revoir Weiss.
- Moi aussi mon p’tit Mike, moi aussi. Vas-y entre, je dois te mettre la raclée du siècle pour ce que tu as fait…
- Weiss, je…
- Rentre avant de m’expliquer.
Je m’assoie sur le canapé pendant qu’il va nous chercher deux bières.
- ok alors primo, tu va me dire pourquoi tu t’es enfui comme un voleur, et deuxio, tu m’explique pourquoi tu t’es marié avec la numéro 8 de la liste noir de la CIA.
- Je le fais si tu me promets de ne pas m’interrompre.
- ok.
- C’est assez long. En fait, je connais Renée depuis longtemps…
- QUOI ?????????
- Weiss !!
- ok, ok, j’ai rien dit. Continue.
- Je l’ai rencontré un peu avant Sydney. Elle m’a dit que mon père ne s’appelait pas Vaughn mais Michaux et qu’il avait travaillé pour une organisation appelée Prophet 5. Il avait fait des recherches pour leur chef, un certain Muller. Je n’ai pas cru Renée mais quand j’ai vu débarquer Sydney avec son histoire d’appareil de Muller, j’ai su qu’elle disait vrai. J’ai donc aidé Renée dans ses recherches. On est devenu très proches, à un point qu’on est sorti ensemble…
- Mais tu étais avec Sydney ?
- Weiss !!! Laisse moi finir !
Weiss hoche simplement de la tête.
- On est sorti ensemble pendant un temps mais j’étais plus attiré par Sydney que par Renée. On a donc décidé de rester amis. Puis quand Syd est morte, j’étais tellement dévasté que je ne savais pas quoi faire. Je ne supportait plus de rester à LA. Alors je suis parti pour Paris voir Renée. Elle m’a aidé à m’en sortir et on a recommencé à agir en couple. Et il y a un an, nous nous sommes mariés. Enfin, tu sais tout ça grâce à la lettre que je t’ai envoyé.
- Ouais, mais je voulais l’entendre par toi-même. Mike, tu réalises ça ? Une criminelle !!
- Renée n’est pas une criminelle !
- Elle a tué des agents ! Mike, ouvre les yeux !!
- je sais !! Mais je la connais de l’intérieur, elle cherche juste des réponses à ses questions !
- Et tu penses que la fin justifie les moyens ??
- Non ! bien sur que non !
- Vaughn, elle est comme Irina !
- Je t’interdis de dire ça !!!!!!!!!!
- Combien de petits garçons sont comme toi à l’heure qu’il est, sans leur père ?
- Retire immédiatement ce que tu viens de dire !!!! Renée n’a rien à voir avec Derevko !! Ça fait un an qu’elle n’a tué personne ! Et je ne suis plus le même Vaughn qu’avant. Cette histoire me touche autant qu’elle !
Weiss reste interdit, sous le choc. Il se lève et va se resservir une bière. Il reste attablé sur le comptoir avant d’exploser.
- Non mais qu’est-ce que tu me raconte ?!!! Toi ? Le fils du grand Bill Vaughn…
- Tu parles ! Il a berné tout le monde ! Il a changé son identité, il a changé la mienne !! Alors pour le grand Bill Vaughn, tu repasseras !! Weiss, je sais que c’est dur à accepter, mais j’aime ma vie, j’aime ma femme. Je suis un hors la loi, mais je l’ai choisi en étant pleinement conscient de ce que je faisais.
- J’aurais juste aimé…
Weiss semble complètement dépassé. Dans son regard, je ne vois pas de la déception mais simplement de la tristesse et une sorte de rage contre lui-même.
- Mike, j’aurai aimé être là pour toi, j’aurais aimé t’empêcher de quitter LA, t’aider à ne pas sombrer… Mais je n’ai pas pu, je suis désolé.
- c’est moi qui suis désolé. J’ai été égoïste…
- Non, Vaughn, non… on en refais pas le passé, pas la peine de se morfondre dessus. Je suppose que si tu es là, c’est que tu sais que Sydney est revenue.
- J’aimerai la voir.
Weiss se tourne subitement vers moi.
- Ok, déjà que je croyais que tu étais fou mais alors là, c’est le pompon de la pomponette ! T’es malade ! Elle est aussi dévastée que toi à sa mort ! Tu crois que c’est sage d’aller la voir ? De lui dire que tu es mariée et que tu es heureux alors qu’elle est au 36ème dessous ?
- Tu préfères lui donner de faux espoirs ? Je ne veux pas qu’elle passe sa vie à m’attendre Weiss ! Je dois lui dire, même si elle doit me haïr après. Je ne peux pas la laisser penser que peut-être un jour, elle me retrouveras comme avant. Il faut qu’elle tourne la page pour avancer, comme moi je l’ai fait, qu’elle se trouve un mec génial avec qui elle fera sa vie et sera heureuse.
- Vaughn ? Est-ce que tu aimes toujours Sydney ?
- Oui, une partie de moi l’aimera toujours. Mais je ne peux pas faire ça à Renée.
- Je vois. Et quand tu lui auras parlé, tu repartiras ?
- Oui. Je ne peux pas rester.
- Je sais. Je voulais juste savoir si… on pouvait rester en contact…
- C’est dangereux Weiss. Si on est découverts, je ne préfère pas que tu sois mêlé à ça.
- Je préfère prendre le risque. Tu es mon meilleur ami Mike, peut importe ce que tu fais, tu reste mon meilleur ami.
- Merci Weiss. Tiens, voilà l’adresse où tu peux m’envoyer des lettres. Signe toujours avec un pseudo.
- Quoi comme pseudo ?
- je sais pas…. Pourquoi pas celui qu’on se donnait pendant la formation ? Bahg ?
- aaaaaaa ça faisait longtemps que je n’avais pas entendu parlé de Beer And Hockey Game ! Et le tiens ?
- André Michaux.
Weiss ouvre des yeux ronds.
- c’est quoi ce nom ?
- c’est mon vrai nom. Et rigole pas !! Heureusement que mon père m’a trouvé un prénom plus classe parce que là vraiment….
- Tu m’étonnes. (silence, puis Weiss me tend un papier). C’est l’adresse de Syd. vas-y mollo mon grand. Je sais, c’est pour ça que je suis venu te voir avant, histoire d’avoir un petit entraînement !
- C’est ça ! Tu ferais mieux de filer avant que je te fasse regretter tes paroles !
- ça m’a fait plaisir de te revoir Eric.
- Moi aussi mon p’tit Mike, moi aussi. J’espère qu’on se reverra.
- Sûrement.
Je quitte l’appartement de Weiss le cœur plus léger. Il est trop tôt pour aller voir Sydney, j’attendrais le soir. En attendant, je vais aller me balader et me rappeler combien j’ai aimé cette ville.
*********
Le soir est enfin tombé. Je me dirige avec appréhension vers la nouvelle maison de Sydney. Vu de l’extérieur, la maison est belle spacieuse et semble chaleureuse. J’ai la boule au ventre, mes mains tremble… mon dieu, on dirait un ado pour son premier rendez-vous. C’est pathétique, même cette comparaison est pathétique. Je vois de la lumière à l’intérieur, c’est plutôt bon signe non ? Même si ça ne veut rien dire, ça me donne du courage. Allez, c’est pas difficile, j’ai juste à appuyer sur la sonnette. Qu’est-ce que je vais lui dire ? « Salut » ? « Bonjour Syd » ? « Je me suis marié avec la numéro 8 de la liste noir Ciao ! » ? Je souris, je souris pas ? Bon, allez, on pose son doigt sur la sonnette, on appuie et on attend. C’est pas si compliquer en définitive. Soudain, à ma plus grande surprise, ce n’est pas Sydney qui m’ouvre mais une belle blonde aux yeux marron.
- Bonsoir, je peux vous aidez ?
Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers)
J'adoooooooooooooooooore!lol
Par contre le fait qu'il tombe sur une blonde, ça c'est du bizarre! Tu nous l'as joue à Xfiles!mdrrrrr
Kissouille ma clairette et écris vite la suite!
Ta patate
- Spoiler:
- Bon alors Vaughn qui va chercher Syd!!!!!!!!!! wéééééééééééééééé ils vont faire crac crac
Par contre le fait qu'il tombe sur une blonde, ça c'est du bizarre! Tu nous l'as joue à Xfiles!mdrrrrr
Kissouille ma clairette et écris vite la suite!
Ta patate
Re: Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers) [finie]
encore un chap tout chaud qui sort de ma tête. Il est un peu petit mais essentiel pour le déroulement. J'ai adoré écrire la rencontre Syd/Vaughn et les pensées de Syd, j'espère que vous aimerez aussi !
Kiss aux hystériques !!
Chapitre X
- Bonsoir, je peux vous aidez ?
Je suis tellement surpris de ne pas voir Sydney que je ne réponds pas tout de suite. Enfin, au bout d’une éternité, je retrouve mes esprits et demande :
- Suis-je bien chez Sydney Bristow ?
- Oui, je vais la chercher, entrer.
Je reste pourtant sur le palier, je doute vraiment que Sydney me veuille chez elle, surtout après ce que je vais lui dire. Soudain, je la vois et mon cerveau cesse de fonctionner correctement. Elle est là, devant moi, comme avant. Je dirais même exactement comme avant : Sydney n’a absolument pas changé. Ses cheveux sont toujours aussi longs, je reconnais ses courbes parfaites mais pourtant, si on regarde bien, on voit qu’elle est différente. Elle a cette petite ombre dans les yeux, celle qui montre qu’elle est malheureuse et déprimée. Nous restons l’un en face de l’autre, tous deux sous le choc de ses retrouvailles. Je peux voir la surprise, l’incompréhension, la joie passer dans son esprit. Je sens que c’est à moi de faire le premier pas, après tout, c’est moi qui suis venu à elle. Je fais un pas et elle se jette sur moi comme si elle n’attendait que ça. Elle se serre contre moi en répétant mon nom sans fin alors que je sens ses larmes couler sur ma chemise.
- Vaughn… Je t’ai tellement attendu ! Pourquoi tu n’étais pas là ? Non c’est pas grave, maintenant, on a tout le temps pour se parler… Oh Vaughn, je suis si heureuse de te revoir…
Je savais que ça arriverait, je le savais ! Je voudrais tant m’enfuir pour ne pas avoir à lui briser le cœur comme je m’apprête à le faire… et pourtant, je dois le faire… pour elle, pour moi, pour nous. Je me dégage doucement. Elle me fait savoir qu’elle veut m’embrasser mais je me défile.
- Sydney… je peux entrer ?
Décontenancée, elle hoche la tête et me conduis au salon où la jeune fille blonde nous attend.
- Vaughn, je te présente Lauren Reed. C’est une nouvelle recrue.
- Enchanté de vous rencontrer enfin Michael Vaughn. Sydney n’a pas arrêtez de me parlez de vous.
- On peut se tutoyer et appeler moi Vaughn, Lauren.
Celle-ci me sourit et serre la main que je lui tends. Se sentant de trop, elle annonce qu’elle rentre chez elle. Sydney la raccompagne puis reviens au salon, un sourire espiègle sur le visage.
- je ne savais pas que tu étais aussi timide Vaughn, me dit-elle en riant presque. Lauren n’aurais pas été embarrassé si on s’était embrassé. Enfin, l’important c’est que tu sois là.
Elle s’approche dangereusement de moi en m’offrant ses lèvres. Je pose délicatement mes mains sur son visage pour la retenir.
- Syd ?
- quoi ? dit-elle en prenant ma main gauche.
Soudain, elle sent mon alliance et la regarde avec stupéfaction. Merde !! Et moi qui voulais y aller avec le dos de la cuillère, c’est râpé !!!
- Vaughn ? me demande-t-elle avec une voix pleine de frayeur.
- Syd… c’est de ça que je suis venu te parler…
- Quoi ? Vaughn tu es… tu es…
- Oui, je me suis marié…
- Au bout de deux ans !!!!!
- Sydney, laisse moi t’expliquez…
- Non Vaughn ! c’était pas la peine de venir pour me briser le cœur ! crois moi j’y arrive très bien toute seule !!
- Et qu’est-ce que tu aurais voulu ? un faire-part ? ou peut-être ne pas savoir et te donner de faux espoirs à mon sujet ? Excuse-moi d’avoir le courage de venir mettre les choses au clair !
- Comment oses-tu me parler de courage ? Est-ce que tu sais au moins ce que ça fait d’être dans ma situation ?!
- Non, mais je sais ce que c’est de perdre quelqu’un de très cher !
- Parce que tu crois que moi, je ne le sais pas ?! Et Danny ? et Emily ? et ma mère ? Je crois que je suis plutôt bien placer pour savoir ce que c’est !
- alors tu peux me comprendre. Du moins, tu me comprendras. Qu’est-ce que tu aurais fait si Dany était revenu alors qu’on était ensemble ? Ou peut-être tu aurais aimé que je me suicide par amour pour toi ? Parce que ça aussi je connais, crois moi, mourir d’amour pour quelqu’un, je l’ai expérimenté pendant 1 an ! Sydney, je sais que tout ça est brutal, je sais que tu es déprimée et surtout, je sais que tu ne me comprends pas, que tu ne veux pas comprendre. J’ai beaucoup changé Sydney, beaucoup. Je ne suis pas sûr que tu aimerais l’homme que je suis devenu. Je suis juste venu te demander de ne pas m’attendre, de refaire ta vie. Mais sache que je ne t’ai jamais oubliée et que je ne t’oublierais jamais.
Je m’apprête à partir lorsqu’elle me retient.
- A non ! c’est trop facile ! Tu fais ton petit monologue et après tu te barres sans me demander mon avis ?
- Sydney, on n’a plus grand-chose à ce dire…
- Dis moi au moins où tu habite, qui est ta femme….
J’hésite un instant. J’ai une confiance absolue en Sydney mais sous le coup de la colère, je ne sais pas si c’est prudent de lui révéler quoique ce soit. Cela dit, Weiss sait tout, ce qui veut dire que Sydney le saura un jour, et il vaut mieux qu’elle l’apprenne par ma bouche.
- Je vis à l’étranger. Je me suis marié avec…. Renée. Renée Rienne.
- Renée Rienne ? la numéro 8 de la liste noire ?!!!!!!!
- Sydney, laisse moi t’expliquer… Je te l’ai dit, j’ai changé. Et puis, ton père a bien été enfermé par la CIA.
- ça n’a rien à voir, Vaughn !
- Si ça a avoir ! Je veux dire que la CIA ne renferme pas que des mauvaises personnes dans ses cellules.
Sydney ne répond pas. Il faut dire qu’elle a beaucoup a avalé.
- Vaughn, me dit-elle froidement. J’aimerai que tu sortes.
Eh bien… je ne m’attendais pas à autant. Connaissant Sydney, j’aurais cru qu’elle m’aurais crier dessus, qu’elle se serait énervé, qu’elle m’aurait balancer des objets… je sais pas, un truc du genre. Mais en fait, je vois qu’elle ne veut pas craquer devant moi. Elle préfère se réfugier dans sa douleur plutôt que de passer ses nerfs sur moi. Je pars sans dire un mot. Ce n’est plus à moi de la consoler.
Sydney’s POV
Et voilà, il est partit. Comme ça. Sans rien dire. Comme si c’était la chose la plus normale du monde. Comme si je n’étais plus rien pour lui. Autant regarder la vérité en face : je ne suis plus rien pour lui. Une criminelle m’a remplacé dans son cœur. A peine j’entends la porte claquée que les larmes se mettent à couler. J’avais eu l’espoir fou qu’il m’ait attendu, que s’il n’était pas là, c’était parce qu’il était en train de me chercher quelque part dans ce monde. Redescends sur terre ma petite. Qui aurais attendu pour une petite amourette de presque 1 an ? Après tout, Vaughn peut avoir toutes les filles du monde en un clin d’œil alors pourquoi moi ? pourquoi moi plus que les autres ? Non, je ne devrais pas dire ça. Je sais au moins qu’il m’a pleuré et qu’il a attendu 1 an. C’est pas mal 1 an avant de se remarier. Il est venu me le dire en face, je ne peux que l’honorer pour avoir eu ce courage. Mais je ne veux pas penser ça !! je veux être en colère contre lui ! J’ai le droit d’être en colère après tout. Je veux le détester, je veux le haïr pour que ça fasse moins mal ! J’en peux plus d’avoir mal. Vaughn était mon petit bonheur dans ma vie de chaos, il était la promesse s’autre chose… et comme toute les belles choses de ma vie, on me l’a retiré. Il y a des jours, je me demande pourquoi je continue à me battre… non, non, non ! je ne commencerai pas à avoir ces pensées là ! je ne veux pas les laisser gagner ! je ne sais pas qui me fait subir ça mais ils ne gagneront jamais contre moi !
Mais pour l’instant, j’ai besoin de réconfort. Je sais que Lauren doit être sur le chemin du retour, inutile de la déranger plus longtemps, elle a déjà été si gentille. Ce qui donc réduit mes possibilités à une personne : Weiss.
Une demi heure plus tard, je suis devant un bon verre de tequila avec Weiss en train de pleurer sur son épaule.
- je sais, ma belle, ça fait mal, mais laisse aller, tu verras, ça ira mieux après.
- j’en ai marre qu’on me dise ça Weiss.
- je sais ma belle, je sais.
- merci d’être là Eric.
- c’est normal Syd.
- Dis, tu connais des trucs sur Renée Rienne ?
- Il ne t’a pas expliqué ?
- Expliquer quoi ?
- Oh mon dieu…
Et Weiss me déballe tout. Tout ce que Vaughn me cachait depuis le début. Il connaît Renée depuis plus longtemps que moi !!! Oh mon dieu ! Cet enfoiré m’a trompé !!! Weiss me rassure, Vaughn ne m’aurait jamais fait ça. Cependant, il s’est bien gardé de me dire comment il avait rencontrer cette Renée ! Il est venu comme une fleur me déballer son petit babillage et est parti comme un prince. Et lui qui me parlait de courage et de compréhension !!! mais je comprends tout à fait Michael Vaughn ! Son courage est digne de médaille !!! Je sens qu’il va me falloir bien plus qu’un verre de tequila pour me faire avaler ça !
******
Le lendemain, ma décision est prise. J’arrive tôt à l’agence. Je n’ai pas pu encore me faire accepter comme agent de terrain, j’ai donc toute la journée pour mener ma petite enquête. Un petit tour de passe-passe informatique pour craquer le système de surveillance de l’aéroport, quelques coups de téléphone en France et le tour est joué. A midi, je me dirige fièrement vers le bureau de Dixon.
- Sydney ? qu’est-ce qui t’amène par ici ? me demande-t-il joyeusement.
- J’ai une piste qui pourrait nous mener à Renée Rienne.
Kiss aux hystériques !!
Chapitre X
- Bonsoir, je peux vous aidez ?
Je suis tellement surpris de ne pas voir Sydney que je ne réponds pas tout de suite. Enfin, au bout d’une éternité, je retrouve mes esprits et demande :
- Suis-je bien chez Sydney Bristow ?
- Oui, je vais la chercher, entrer.
Je reste pourtant sur le palier, je doute vraiment que Sydney me veuille chez elle, surtout après ce que je vais lui dire. Soudain, je la vois et mon cerveau cesse de fonctionner correctement. Elle est là, devant moi, comme avant. Je dirais même exactement comme avant : Sydney n’a absolument pas changé. Ses cheveux sont toujours aussi longs, je reconnais ses courbes parfaites mais pourtant, si on regarde bien, on voit qu’elle est différente. Elle a cette petite ombre dans les yeux, celle qui montre qu’elle est malheureuse et déprimée. Nous restons l’un en face de l’autre, tous deux sous le choc de ses retrouvailles. Je peux voir la surprise, l’incompréhension, la joie passer dans son esprit. Je sens que c’est à moi de faire le premier pas, après tout, c’est moi qui suis venu à elle. Je fais un pas et elle se jette sur moi comme si elle n’attendait que ça. Elle se serre contre moi en répétant mon nom sans fin alors que je sens ses larmes couler sur ma chemise.
- Vaughn… Je t’ai tellement attendu ! Pourquoi tu n’étais pas là ? Non c’est pas grave, maintenant, on a tout le temps pour se parler… Oh Vaughn, je suis si heureuse de te revoir…
Je savais que ça arriverait, je le savais ! Je voudrais tant m’enfuir pour ne pas avoir à lui briser le cœur comme je m’apprête à le faire… et pourtant, je dois le faire… pour elle, pour moi, pour nous. Je me dégage doucement. Elle me fait savoir qu’elle veut m’embrasser mais je me défile.
- Sydney… je peux entrer ?
Décontenancée, elle hoche la tête et me conduis au salon où la jeune fille blonde nous attend.
- Vaughn, je te présente Lauren Reed. C’est une nouvelle recrue.
- Enchanté de vous rencontrer enfin Michael Vaughn. Sydney n’a pas arrêtez de me parlez de vous.
- On peut se tutoyer et appeler moi Vaughn, Lauren.
Celle-ci me sourit et serre la main que je lui tends. Se sentant de trop, elle annonce qu’elle rentre chez elle. Sydney la raccompagne puis reviens au salon, un sourire espiègle sur le visage.
- je ne savais pas que tu étais aussi timide Vaughn, me dit-elle en riant presque. Lauren n’aurais pas été embarrassé si on s’était embrassé. Enfin, l’important c’est que tu sois là.
Elle s’approche dangereusement de moi en m’offrant ses lèvres. Je pose délicatement mes mains sur son visage pour la retenir.
- Syd ?
- quoi ? dit-elle en prenant ma main gauche.
Soudain, elle sent mon alliance et la regarde avec stupéfaction. Merde !! Et moi qui voulais y aller avec le dos de la cuillère, c’est râpé !!!
- Vaughn ? me demande-t-elle avec une voix pleine de frayeur.
- Syd… c’est de ça que je suis venu te parler…
- Quoi ? Vaughn tu es… tu es…
- Oui, je me suis marié…
- Au bout de deux ans !!!!!
- Sydney, laisse moi t’expliquez…
- Non Vaughn ! c’était pas la peine de venir pour me briser le cœur ! crois moi j’y arrive très bien toute seule !!
- Et qu’est-ce que tu aurais voulu ? un faire-part ? ou peut-être ne pas savoir et te donner de faux espoirs à mon sujet ? Excuse-moi d’avoir le courage de venir mettre les choses au clair !
- Comment oses-tu me parler de courage ? Est-ce que tu sais au moins ce que ça fait d’être dans ma situation ?!
- Non, mais je sais ce que c’est de perdre quelqu’un de très cher !
- Parce que tu crois que moi, je ne le sais pas ?! Et Danny ? et Emily ? et ma mère ? Je crois que je suis plutôt bien placer pour savoir ce que c’est !
- alors tu peux me comprendre. Du moins, tu me comprendras. Qu’est-ce que tu aurais fait si Dany était revenu alors qu’on était ensemble ? Ou peut-être tu aurais aimé que je me suicide par amour pour toi ? Parce que ça aussi je connais, crois moi, mourir d’amour pour quelqu’un, je l’ai expérimenté pendant 1 an ! Sydney, je sais que tout ça est brutal, je sais que tu es déprimée et surtout, je sais que tu ne me comprends pas, que tu ne veux pas comprendre. J’ai beaucoup changé Sydney, beaucoup. Je ne suis pas sûr que tu aimerais l’homme que je suis devenu. Je suis juste venu te demander de ne pas m’attendre, de refaire ta vie. Mais sache que je ne t’ai jamais oubliée et que je ne t’oublierais jamais.
Je m’apprête à partir lorsqu’elle me retient.
- A non ! c’est trop facile ! Tu fais ton petit monologue et après tu te barres sans me demander mon avis ?
- Sydney, on n’a plus grand-chose à ce dire…
- Dis moi au moins où tu habite, qui est ta femme….
J’hésite un instant. J’ai une confiance absolue en Sydney mais sous le coup de la colère, je ne sais pas si c’est prudent de lui révéler quoique ce soit. Cela dit, Weiss sait tout, ce qui veut dire que Sydney le saura un jour, et il vaut mieux qu’elle l’apprenne par ma bouche.
- Je vis à l’étranger. Je me suis marié avec…. Renée. Renée Rienne.
- Renée Rienne ? la numéro 8 de la liste noire ?!!!!!!!
- Sydney, laisse moi t’expliquer… Je te l’ai dit, j’ai changé. Et puis, ton père a bien été enfermé par la CIA.
- ça n’a rien à voir, Vaughn !
- Si ça a avoir ! Je veux dire que la CIA ne renferme pas que des mauvaises personnes dans ses cellules.
Sydney ne répond pas. Il faut dire qu’elle a beaucoup a avalé.
- Vaughn, me dit-elle froidement. J’aimerai que tu sortes.
Eh bien… je ne m’attendais pas à autant. Connaissant Sydney, j’aurais cru qu’elle m’aurais crier dessus, qu’elle se serait énervé, qu’elle m’aurait balancer des objets… je sais pas, un truc du genre. Mais en fait, je vois qu’elle ne veut pas craquer devant moi. Elle préfère se réfugier dans sa douleur plutôt que de passer ses nerfs sur moi. Je pars sans dire un mot. Ce n’est plus à moi de la consoler.
Sydney’s POV
Et voilà, il est partit. Comme ça. Sans rien dire. Comme si c’était la chose la plus normale du monde. Comme si je n’étais plus rien pour lui. Autant regarder la vérité en face : je ne suis plus rien pour lui. Une criminelle m’a remplacé dans son cœur. A peine j’entends la porte claquée que les larmes se mettent à couler. J’avais eu l’espoir fou qu’il m’ait attendu, que s’il n’était pas là, c’était parce qu’il était en train de me chercher quelque part dans ce monde. Redescends sur terre ma petite. Qui aurais attendu pour une petite amourette de presque 1 an ? Après tout, Vaughn peut avoir toutes les filles du monde en un clin d’œil alors pourquoi moi ? pourquoi moi plus que les autres ? Non, je ne devrais pas dire ça. Je sais au moins qu’il m’a pleuré et qu’il a attendu 1 an. C’est pas mal 1 an avant de se remarier. Il est venu me le dire en face, je ne peux que l’honorer pour avoir eu ce courage. Mais je ne veux pas penser ça !! je veux être en colère contre lui ! J’ai le droit d’être en colère après tout. Je veux le détester, je veux le haïr pour que ça fasse moins mal ! J’en peux plus d’avoir mal. Vaughn était mon petit bonheur dans ma vie de chaos, il était la promesse s’autre chose… et comme toute les belles choses de ma vie, on me l’a retiré. Il y a des jours, je me demande pourquoi je continue à me battre… non, non, non ! je ne commencerai pas à avoir ces pensées là ! je ne veux pas les laisser gagner ! je ne sais pas qui me fait subir ça mais ils ne gagneront jamais contre moi !
Mais pour l’instant, j’ai besoin de réconfort. Je sais que Lauren doit être sur le chemin du retour, inutile de la déranger plus longtemps, elle a déjà été si gentille. Ce qui donc réduit mes possibilités à une personne : Weiss.
Une demi heure plus tard, je suis devant un bon verre de tequila avec Weiss en train de pleurer sur son épaule.
- je sais, ma belle, ça fait mal, mais laisse aller, tu verras, ça ira mieux après.
- j’en ai marre qu’on me dise ça Weiss.
- je sais ma belle, je sais.
- merci d’être là Eric.
- c’est normal Syd.
- Dis, tu connais des trucs sur Renée Rienne ?
- Il ne t’a pas expliqué ?
- Expliquer quoi ?
- Oh mon dieu…
Et Weiss me déballe tout. Tout ce que Vaughn me cachait depuis le début. Il connaît Renée depuis plus longtemps que moi !!! Oh mon dieu ! Cet enfoiré m’a trompé !!! Weiss me rassure, Vaughn ne m’aurait jamais fait ça. Cependant, il s’est bien gardé de me dire comment il avait rencontrer cette Renée ! Il est venu comme une fleur me déballer son petit babillage et est parti comme un prince. Et lui qui me parlait de courage et de compréhension !!! mais je comprends tout à fait Michael Vaughn ! Son courage est digne de médaille !!! Je sens qu’il va me falloir bien plus qu’un verre de tequila pour me faire avaler ça !
******
Le lendemain, ma décision est prise. J’arrive tôt à l’agence. Je n’ai pas pu encore me faire accepter comme agent de terrain, j’ai donc toute la journée pour mener ma petite enquête. Un petit tour de passe-passe informatique pour craquer le système de surveillance de l’aéroport, quelques coups de téléphone en France et le tour est joué. A midi, je me dirige fièrement vers le bureau de Dixon.
- Sydney ? qu’est-ce qui t’amène par ici ? me demande-t-il joyeusement.
- J’ai une piste qui pourrait nous mener à Renée Rienne.
Re: Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers) [finie]
mdrrrrrrrrr j'adoreeeeeeeeee ton chap !! j'adore la dispute !! (hé ouais on se refait pas!! )
Par contre !! LAUREN REED !!! c'est l'overdose de patate qui a eu des effets irréversible sur toi ???? qu'est ce qu'elle vient foutre au milieu ??? je te rappelle qu'on parle de Lauren !! blonde !! dent de cheval !! rien dans le cerveau !! c'est pas possible !!
Bon t'as intéret à me faire du svs pour la suite parce que là c'est MOI qui suis en manque !!!
j'attends la suite rapidoooooooooooooooo
grooooooooooooooos poutou
Par contre !! LAUREN REED !!! c'est l'overdose de patate qui a eu des effets irréversible sur toi ???? qu'est ce qu'elle vient foutre au milieu ??? je te rappelle qu'on parle de Lauren !! blonde !! dent de cheval !! rien dans le cerveau !! c'est pas possible !!
Bon t'as intéret à me faire du svs pour la suite parce que là c'est MOI qui suis en manque !!!
j'attends la suite rapidoooooooooooooooo
grooooooooooooooos poutou
Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers)
Heyyyyyyyyyyyyy!
Ca fait mal, Vaughn marié, Syd qui l'apprend, la pauvre. Tu devrais avoir honteeeeeeeeeeeeeuh!mdr
Sinon j'ai bien aimé, très bien écrit! Belle dispute! J'aime pas Lauren...mdr enfin voilà
Vite la suite
Kiss!
Ca fait mal, Vaughn marié, Syd qui l'apprend, la pauvre. Tu devrais avoir honteeeeeeeeeeeeeuh!mdr
Sinon j'ai bien aimé, très bien écrit! Belle dispute! J'aime pas Lauren...mdr enfin voilà
Vite la suite
Kiss!
Re: Un jour deux rencontres (saison 5 spoilers) [finie]
Comme dh'abitude, un suite toute chaude sorite du clavier. Patate, il y a un moment du chap qui t'est dédié. Tu trouveras par toi même.
Gros poutous aux hystériques !!!!
Chapitre XI
Sydney's POV
Il y a des jours comme ça, on se pose toutes les questions existentielles du monde sans en avoir la réponse et sans savoir pourquoi on se pose ces questions. Tout le monde connaît ce type de question mais personne n’a la réponse car elle est différente pour chacun de nous. Qui suis-je ? Qu’est-ce que je fous ici ? Pourquoi ça n’arrive qu’à moi ? Est-ce que j’ai pris la bonne décision ? Est-ce que ce que j’ai fait est juste ? Généralement, ces questions arrivent le soir, quand la nuit tombe et qu’on est fatigué. Alors, on s’entoure, on sort, on écoute de la musique, on fait tout pour ignorer cette voix. C’est un peu se mentir à soi même mais on n’a que ça pour tenir.
Mais moi, je n’ai pas d’autres solutions que restez assise sur mon fauteuil en tête à tête avec ma conscience et une tasse de thé. J’aimerai bien boire pour oublier mais j’ai fini mon bar avec Lauren le soir où j’ai revu Vaughn. Non, non, non, c’est très mauvais de penser à Vaughn, surtout le soir. Qu’est-ce que je donnerai pour le haïr !! J’ai essayer pourtant : j’ai voulu jeter toutes nos photos dans le feu, j’ai voulu déchirer tous ses vêtements que je possédais…. Mais voilà, un incendie s’en est déjà occupé il y a deux ans. On m’a volé ma revanche, on m’a volé ma vie, on m’a volé mon amour.
Je crois que je ne m’en sortirai pas seule cette fois là. Je prends le téléphone et compose le numéro du seul ami qui me reste.
- Allo ? me répond une voix endormie
- Weiss, c’est Sydney. Désolée d’appeler si tard mais…
- Non, c’est pas grave. Tu sais que tu peux m’appeler quand tu veux.
- Weiss, j’ai vraiment pas envie d’être seule ce soir. Ça te dérangerait de me tenir compagnie ?
- Est-ce que tu as vraiment besoin de demander ?
- Merci Weiss.
- Tu veux sortir dans un bar ? vu que tu es à sec….
- Lauren t’as dit hein ?
- Oui.
- J’ai pas très envie de me saouler ce soir. Tu peux venir chez moi ? ou je peux venir chez toi…
- Non, non, je viens chez toi. Je dois avoir une bouteille de vin qui traîne.
- Weiss !!
- Ok, ok pas d’alcool.
Je raccroche en souriant. Weiss a toujours eu ce don de faire sourire les gens dans n’importe quelle situation. Vaughn aussi avait cet effet sur moi… Ma pauvre Sydney, tu es incorrigible ! Il faut que je trouve quelque chose à faire pour éviter de penser à ça. Mes yeux se porte sur d’innocents cartons. Et dire que je croyais avoir tout perdu alors qu’il me reste encore des cartons à déballer ! Vive la société de consommation !
Un quart d’heure plus tard, Weiss et là et je retiens difficilement mais larmes. Je ne peux pas m’effondrer, pas maintenant.
- ça va Syd ? t’as pas l’air dans ton assiette.
- Comme tous les soirs, tu me diras.
- Oui. Mais là, je sens qu’il y a autre chose.
- Weiss, je crois que j’ai fait une bêtise….
- Tu as couché avec quelqu’un !!!!!!
- Weiss !!!!!! Pourquoi tu penses directement à ça ?
- Je suis un homme qu’est-ce que tu veux ?
- c’est ça. Je suis sérieuse.
- Qu’est-ce qu’il y a ? ça a un rapport avec Vaughn ?
J’hoche faiblement la tête.
- Je l’ai fait suivre. Je sais qu’il est allé à Parsi et qu’il y est resté. J’ai fait quelques recherches et je sais où il habite.
- Sydney….
- Ce qui fait que je sais où habite sa fe- Rienne.
- Oh mon dieu Sydney…. Tu n’as pas fait ça….
- Non, je-
- Tu les a dénoncé à Dixon ?
- J’ai juste dis que j’avais une piste ! j’ai juste donner un périmètre et-
- Sydney !!!
- n sait où se trouve un criminel Weiss !!! Tu crois que j’allais rester les bras croisés sans rien faire ?
- Oui !
- Et pourquoi ?
- Parce que c’est Mike !
- Et alors ? le fait que je le connaisse ne doit pas influencer mon résonnement !
- Sydney, je me déteste pour ce que je vais te dire mais je crois que tu es mal placé pour en parler !
- De quoi tu parles ?
- De Derevko !
- ça n’a rien à voir ?
- alors explique moi la différence !
J’ouvre la bouche mais aucun son n’en sort. Weiss a raison, il n’y a aucune différence.
- Je t’avais dit que j’avais fait une bêtise.
Weiss reste interdit, presque absent.
- Weiss ? Tu m’en veux ?
- Non, répond-il après un moment. Je pense que je savais que ça allait arriver. Qu’est-ce qu’on fait maintenant.
- il faut que je le prévienne. Je le hais de s’être marier à elle mais je ne supporterais pas qu’il meurt par ma faute.
- C’est faux, Sydney tu le sais bien.
- Quoi ?
- Tu ne hais pas Vaughn.
- Touché.
Un ange passe. Nous réfléchissons comment réparer ça.
- Sydney, il faut que tu fasses partie de l’équipe d’intervention.
- Quoi ? Dixon ne me laisseras jamais….
- Si, Dixon te laissera. Dis-lui que grâce à toi, ils pourront avec certitude déterminer leur cache.
- Tu veux dire que Vaughn me laissera rentrer chez lui et donc ils pourront venir les cueillir.
- Oui. Seulement, tu leur diras qu’ils doivent fuir et tu diras à l’équipe que la planque est abandonnée.
J’hoche la tête. Ça peut marcher. Même si cela signifie que je fais devoir rencontrer Renée Rienne, je ne peux plus faire marche arrière. Il ne reste plus qu’à convaincre Dixon.
********
- Je ne pense vraiment pas que ce soit une bonne idée, Sydney.
Je me tiens debout devant Dixon, juste après lui avoir exposer mon plan.
- Dixon, c’est la meilleure solution pour les attraper.
- Pour la CIA, c’est la meilleure solution, mais pas pour toi.
- Dixon, je me sens trahie, crois moi. Ça me libérera de faire ça.
- Je ne te crois pas Syd. Tu le regretteras, et qui dit que fasse à lui, tu voudras toujours sa mort ?
- Tu doutes de mon professionnalisme ? Je sais faire la part entre mon travail et mes sentiments !
- je n’en doute pas Sydney. Mais je ne comprend pas comment en si peux de temps tu peux passer de l’amour à la haine. Même si je sais ce que Vaughn a fait, ça me fait mal au cœur de l’arrêter et de sans doute le voir exécuter.
- Il faut 20 ans pour faire pousser un arbre mais cinq minutes pour le détruire.
- Si tu es sûre Sydney.
- J’en suis sûre.
- Bien. L’avion décolle dans deux heures.
********
- Attendez le signal, si au bout d’une demi-heure, rien ne se passe, vous entrez.
- Bien reçu.
Je quitte le chef d’équipe et me dirige vers Vaughn qui marche dans une rue déserte.
- Vaughn ?
Il sursaute et se retourne, apparemment près à sortir son arme.
- Sydney ? qu’est-ce que tu fais ici ?
- il fallait que je te vois.
- Je suis là. Qu’est-ce que tu veux ?
Son ton est sec et cassant. J’en est presque les larmes aux yeux.
- Est-ce qu’on peut trouver un autre endroit ?
- Non.
- Tu ne me fais pas confiance ?
- pourquoi aurais-je confiance en quelqu’un qui me suit ?
Sa remarque a l’effet d’un millier de couteaux dans mon ventre. Ainsi, je ne suis plus rien pour lui.
- Vaughn, c’est important.
- je t’écoute.
- pas ici.
- pourquoi, la rue est déserte.
- Les murs ont des oreilles Vaughn, tu le sais très bien.
Il reste silencieux, pesant le pour et le contre puis finalement, d’un geste d la tête, me demande de le suivre. Nous arrivons devant une porte presque invisible dans un immeuble délabré. Avant d’ouvrir, Vaughn se retourne vers moi et dit.
- Renée et à la maison, je ne veux aucun commentaire.
- Ne t’inquiète pas, dis-je en souriant.
Mais il ne relève pas et ouvre la porte. Leur appartement est petit mais fonctionnel. Je vois différents dossiers sur la table, des armes, des plans. Sur le mur, je vois une photo de leur mariage. Ils ont l’ai si heureux…. Puis Renée apparaît.
- Mike ?
- ne t’inquiète pas, chérie.
Je suis impressionnée par le peux de mots dont ils ont besoin pour ce comprendre. Vaughn s’approche de Renée et l’embrasse doucement et brièvement. Il le fait exprès ou quoi ???? je sais que c’est un geste banal d’un homme vers sa femme mais quand même ! Pas devant son ex !
- Alors Sydney, dit Vaughn en se tournant vers moi. Qu’est-ce qu tu as à nous dire.
- vous devez partir.
- pardon ? demande Renée.
- La CIA sait que vous êtes ici, elle a envoyé une équipe pour vous arrêtez.
- Comment ont-il su que….
Vaughn ne termine pas sa phrase te me regarde avec haine.
- Tu nous as dénoncé.
- Vaughn, on n’a pas le temps.
- J’y crois pas ! Je pensais que je pouvais te faire confiance Sydney !!! Tu comptais faire quoi ? Prendre ta revanche ? Combler ta jalousie en nous voyant être exécuté ?
- Vaughn, je suis venue réparer mon erreur ! allez-y pendant qu’on a encore le temps !
- Et qui dit que ça va pas recommencer ?
- Mike, intervient Renée. On devrait y aller.
Vaughn hésite un instant puis se décide.
- Sydney, tu viens avec nous.
- Quoi ? Alors, là, j m’y attendais pas du tout.
- primo, il faut que notre fuite soit crédible, deuxio, je ne te fais pas confiance.
- Tu me prends en otage.
- Si tu veux. Renée, on prend que le nécessaire.
- Ok.
Oh mon dieu, dans quelle galère me suis-je fourrée ?
Gros poutous aux hystériques !!!!
Chapitre XI
Sydney's POV
Il y a des jours comme ça, on se pose toutes les questions existentielles du monde sans en avoir la réponse et sans savoir pourquoi on se pose ces questions. Tout le monde connaît ce type de question mais personne n’a la réponse car elle est différente pour chacun de nous. Qui suis-je ? Qu’est-ce que je fous ici ? Pourquoi ça n’arrive qu’à moi ? Est-ce que j’ai pris la bonne décision ? Est-ce que ce que j’ai fait est juste ? Généralement, ces questions arrivent le soir, quand la nuit tombe et qu’on est fatigué. Alors, on s’entoure, on sort, on écoute de la musique, on fait tout pour ignorer cette voix. C’est un peu se mentir à soi même mais on n’a que ça pour tenir.
Mais moi, je n’ai pas d’autres solutions que restez assise sur mon fauteuil en tête à tête avec ma conscience et une tasse de thé. J’aimerai bien boire pour oublier mais j’ai fini mon bar avec Lauren le soir où j’ai revu Vaughn. Non, non, non, c’est très mauvais de penser à Vaughn, surtout le soir. Qu’est-ce que je donnerai pour le haïr !! J’ai essayer pourtant : j’ai voulu jeter toutes nos photos dans le feu, j’ai voulu déchirer tous ses vêtements que je possédais…. Mais voilà, un incendie s’en est déjà occupé il y a deux ans. On m’a volé ma revanche, on m’a volé ma vie, on m’a volé mon amour.
Je crois que je ne m’en sortirai pas seule cette fois là. Je prends le téléphone et compose le numéro du seul ami qui me reste.
- Allo ? me répond une voix endormie
- Weiss, c’est Sydney. Désolée d’appeler si tard mais…
- Non, c’est pas grave. Tu sais que tu peux m’appeler quand tu veux.
- Weiss, j’ai vraiment pas envie d’être seule ce soir. Ça te dérangerait de me tenir compagnie ?
- Est-ce que tu as vraiment besoin de demander ?
- Merci Weiss.
- Tu veux sortir dans un bar ? vu que tu es à sec….
- Lauren t’as dit hein ?
- Oui.
- J’ai pas très envie de me saouler ce soir. Tu peux venir chez moi ? ou je peux venir chez toi…
- Non, non, je viens chez toi. Je dois avoir une bouteille de vin qui traîne.
- Weiss !!
- Ok, ok pas d’alcool.
Je raccroche en souriant. Weiss a toujours eu ce don de faire sourire les gens dans n’importe quelle situation. Vaughn aussi avait cet effet sur moi… Ma pauvre Sydney, tu es incorrigible ! Il faut que je trouve quelque chose à faire pour éviter de penser à ça. Mes yeux se porte sur d’innocents cartons. Et dire que je croyais avoir tout perdu alors qu’il me reste encore des cartons à déballer ! Vive la société de consommation !
Un quart d’heure plus tard, Weiss et là et je retiens difficilement mais larmes. Je ne peux pas m’effondrer, pas maintenant.
- ça va Syd ? t’as pas l’air dans ton assiette.
- Comme tous les soirs, tu me diras.
- Oui. Mais là, je sens qu’il y a autre chose.
- Weiss, je crois que j’ai fait une bêtise….
- Tu as couché avec quelqu’un !!!!!!
- Weiss !!!!!! Pourquoi tu penses directement à ça ?
- Je suis un homme qu’est-ce que tu veux ?
- c’est ça. Je suis sérieuse.
- Qu’est-ce qu’il y a ? ça a un rapport avec Vaughn ?
J’hoche faiblement la tête.
- Je l’ai fait suivre. Je sais qu’il est allé à Parsi et qu’il y est resté. J’ai fait quelques recherches et je sais où il habite.
- Sydney….
- Ce qui fait que je sais où habite sa fe- Rienne.
- Oh mon dieu Sydney…. Tu n’as pas fait ça….
- Non, je-
- Tu les a dénoncé à Dixon ?
- J’ai juste dis que j’avais une piste ! j’ai juste donner un périmètre et-
- Sydney !!!
- n sait où se trouve un criminel Weiss !!! Tu crois que j’allais rester les bras croisés sans rien faire ?
- Oui !
- Et pourquoi ?
- Parce que c’est Mike !
- Et alors ? le fait que je le connaisse ne doit pas influencer mon résonnement !
- Sydney, je me déteste pour ce que je vais te dire mais je crois que tu es mal placé pour en parler !
- De quoi tu parles ?
- De Derevko !
- ça n’a rien à voir ?
- alors explique moi la différence !
J’ouvre la bouche mais aucun son n’en sort. Weiss a raison, il n’y a aucune différence.
- Je t’avais dit que j’avais fait une bêtise.
Weiss reste interdit, presque absent.
- Weiss ? Tu m’en veux ?
- Non, répond-il après un moment. Je pense que je savais que ça allait arriver. Qu’est-ce qu’on fait maintenant.
- il faut que je le prévienne. Je le hais de s’être marier à elle mais je ne supporterais pas qu’il meurt par ma faute.
- C’est faux, Sydney tu le sais bien.
- Quoi ?
- Tu ne hais pas Vaughn.
- Touché.
Un ange passe. Nous réfléchissons comment réparer ça.
- Sydney, il faut que tu fasses partie de l’équipe d’intervention.
- Quoi ? Dixon ne me laisseras jamais….
- Si, Dixon te laissera. Dis-lui que grâce à toi, ils pourront avec certitude déterminer leur cache.
- Tu veux dire que Vaughn me laissera rentrer chez lui et donc ils pourront venir les cueillir.
- Oui. Seulement, tu leur diras qu’ils doivent fuir et tu diras à l’équipe que la planque est abandonnée.
J’hoche la tête. Ça peut marcher. Même si cela signifie que je fais devoir rencontrer Renée Rienne, je ne peux plus faire marche arrière. Il ne reste plus qu’à convaincre Dixon.
********
- Je ne pense vraiment pas que ce soit une bonne idée, Sydney.
Je me tiens debout devant Dixon, juste après lui avoir exposer mon plan.
- Dixon, c’est la meilleure solution pour les attraper.
- Pour la CIA, c’est la meilleure solution, mais pas pour toi.
- Dixon, je me sens trahie, crois moi. Ça me libérera de faire ça.
- Je ne te crois pas Syd. Tu le regretteras, et qui dit que fasse à lui, tu voudras toujours sa mort ?
- Tu doutes de mon professionnalisme ? Je sais faire la part entre mon travail et mes sentiments !
- je n’en doute pas Sydney. Mais je ne comprend pas comment en si peux de temps tu peux passer de l’amour à la haine. Même si je sais ce que Vaughn a fait, ça me fait mal au cœur de l’arrêter et de sans doute le voir exécuter.
- Il faut 20 ans pour faire pousser un arbre mais cinq minutes pour le détruire.
- Si tu es sûre Sydney.
- J’en suis sûre.
- Bien. L’avion décolle dans deux heures.
********
- Attendez le signal, si au bout d’une demi-heure, rien ne se passe, vous entrez.
- Bien reçu.
Je quitte le chef d’équipe et me dirige vers Vaughn qui marche dans une rue déserte.
- Vaughn ?
Il sursaute et se retourne, apparemment près à sortir son arme.
- Sydney ? qu’est-ce que tu fais ici ?
- il fallait que je te vois.
- Je suis là. Qu’est-ce que tu veux ?
Son ton est sec et cassant. J’en est presque les larmes aux yeux.
- Est-ce qu’on peut trouver un autre endroit ?
- Non.
- Tu ne me fais pas confiance ?
- pourquoi aurais-je confiance en quelqu’un qui me suit ?
Sa remarque a l’effet d’un millier de couteaux dans mon ventre. Ainsi, je ne suis plus rien pour lui.
- Vaughn, c’est important.
- je t’écoute.
- pas ici.
- pourquoi, la rue est déserte.
- Les murs ont des oreilles Vaughn, tu le sais très bien.
Il reste silencieux, pesant le pour et le contre puis finalement, d’un geste d la tête, me demande de le suivre. Nous arrivons devant une porte presque invisible dans un immeuble délabré. Avant d’ouvrir, Vaughn se retourne vers moi et dit.
- Renée et à la maison, je ne veux aucun commentaire.
- Ne t’inquiète pas, dis-je en souriant.
Mais il ne relève pas et ouvre la porte. Leur appartement est petit mais fonctionnel. Je vois différents dossiers sur la table, des armes, des plans. Sur le mur, je vois une photo de leur mariage. Ils ont l’ai si heureux…. Puis Renée apparaît.
- Mike ?
- ne t’inquiète pas, chérie.
Je suis impressionnée par le peux de mots dont ils ont besoin pour ce comprendre. Vaughn s’approche de Renée et l’embrasse doucement et brièvement. Il le fait exprès ou quoi ???? je sais que c’est un geste banal d’un homme vers sa femme mais quand même ! Pas devant son ex !
- Alors Sydney, dit Vaughn en se tournant vers moi. Qu’est-ce qu tu as à nous dire.
- vous devez partir.
- pardon ? demande Renée.
- La CIA sait que vous êtes ici, elle a envoyé une équipe pour vous arrêtez.
- Comment ont-il su que….
Vaughn ne termine pas sa phrase te me regarde avec haine.
- Tu nous as dénoncé.
- Vaughn, on n’a pas le temps.
- J’y crois pas ! Je pensais que je pouvais te faire confiance Sydney !!! Tu comptais faire quoi ? Prendre ta revanche ? Combler ta jalousie en nous voyant être exécuté ?
- Vaughn, je suis venue réparer mon erreur ! allez-y pendant qu’on a encore le temps !
- Et qui dit que ça va pas recommencer ?
- Mike, intervient Renée. On devrait y aller.
Vaughn hésite un instant puis se décide.
- Sydney, tu viens avec nous.
- Quoi ? Alors, là, j m’y attendais pas du tout.
- primo, il faut que notre fuite soit crédible, deuxio, je ne te fais pas confiance.
- Tu me prends en otage.
- Si tu veux. Renée, on prend que le nécessaire.
- Ok.
Oh mon dieu, dans quelle galère me suis-je fourrée ?
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