[X-Files]Nouvelle vie
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[X-Files]Nouvelle vie
Sélectionner fic de la semaine du 22 au 29 Déc. 2006
Titre: Nouvelle vie.
Résumé: Le soulagement ne se partage pas toujours…
Date: 02 Novembre 2005
Note de l’auteur: Ceci n’est pas forcément une fanfiction mettant en scène des personnages de série mais on peut imaginer n’importe lesquels puisqu’aucun nom ne figure, seulement des événements. Je me suis surtout inspirée de la situation entre Mulder et Scully mais si vous préférez voir d'autres personnages, c’est comme vous le sentez.
Genre : Indescriptiblement particulier.
~~~~~~~~~~~~
Parfois il est des douleurs que nous voudrions oublier. Un simple départ ne permet pas d’effacer notre passé. Notre vie toute entière est déterminée par les choix que nous faisons, une fois un chemin emprunté, il n’est plus temps de faire marche arrière. En revenant sur nos pas, nous risquons d’être confrontés à plus de malheurs que nous en avions laissés derrière nous. Le commencement d’une nouvelle vie se bâtit sur les vestiges de l’ancienne, une fois cette construction en route, il est difficile d’abandonner ce projet pour reprendre le précédent. Nous ne sommes pas seuls dans le scénario de notre existence, nos actions interagissent avec les personnes qui nous entourent et nous ne pouvons pas ne pas les prendre en compte.
Le temps venait de se couvrir en cette après-midi hivernale. Elle emmitoufla tellement le nourrisson qu’elle portait aux creux de ses bras qu’il en devenait difficile de discerner s’il s’agissait d’un garçon ou d’une fille. Elle avait l’air d’attendre quelque chose ou plutôt quelqu’un. Le regard au loin, perdu dans l’horizon, l’esprit de cette jeune femme apparaissait troublé et totalement impénétrable. Elle fixait un point inconnu depuis deux bonnes heures et pourtant l’enfant restait calme, pas une fois un bruit s’échappa de cette couverture qui abritait ce petit être.
J’étais debout dans l’allée partiellement enneigée de mon quartier, tenant précieusement mon fils, notre fils. Le temps s’écoulait à un rythme qui m’était inconnu, je ne percevais ni les heures qui s’égrenaient, ni la température qui baissait. Tout était calme, un calme divinement morbide laissant une impression de solitude. J’étais seule, il était parti sans jamais revenir mais je gardais toujours l’espoir qu’un jour il referait surface. Espoir vain ? Dieu seul le savait, quoique je Le soupçonne d’être ignorant à ce sujet aussi. Levant la tête, espérant y voir un signe, j’aperçus seulement le soleil qui essayait de percer à travers les nuages et les premiers flocons tombèrent, s’écrasant sur ma peau rougie par le froid. Cela m’importait peu, ma seule inquiétude se portait à mon enfant que je recouvrais un peu plus.
La nuit arriva rapidement, il était temps de se mettre au chaud.
Je longeai le massif givré ornant mon entrée et pénétrai à l’intérieur. Le froid s’engouffrait rapidement, la porte fut refermée assez vite par un léger coup de pied. La température du salon avoisinait les 24°, je déposai le corps emmitouflé dans son berceau et ôtai mes vêtements superflus.
Je pris soin, ensuite, de déshabiller mon fils, toujours silencieux. L’absence de bruit n’était pas pesante, au contraire, après avoir passé des semaines ainsi, nous avions pris l’habitude de ce calme. Je rebranchai la ligne téléphonique, sachant pertinemment que je n’aurai pas plus d’appels pour autant. C’était comme si j’avais disparu avec lui pour toutes mes connaissances, elles n’avaient pas tort, dans un sens, j’étais ailleurs, bien loin des réalités de ce monde.
Pendant que mon repas chauffait, je me fis couler un bain en ajoutant des sels et disposant des bougies sur le rebord de la baignoire. Quand cette dernière fut pleine, j’ai arrêté le four, laissant le plat à l’intérieur pour éviter qu’il refroidisse et me servit un verre de vin rouge que j’amenai avec moi. Je le posai sur l’évier pour avoir plus de faciliter à me déshabiller. Je commençai par quitter mon pull à col roulé bleu marine qui me rappelait ses yeux si pénétrants, le jean couleur brut rejoignit le haut qui jonchait le sol, pour terminer, mes sous-vêtements assortis se retrouvèrent dans la corbeille à linge. Je récupérai mon verre et glissai mes jambes dans l’eau bouillante, contrastant parfaitement avec la température extérieure. Je me laissai aller dans un monde sans craintes et sans horreurs, mon esprit vagabondait allégrement d’une joie à l’autre sans ce se soucier de ce qui l’entourait. Quel plaisir que de pouvoir fermer les yeux et imaginer une existence meilleure, à ses côtés. Cette simple pensée fit naître une larme au coin de l’œil gauche, je la senti couler le long de ma joue pour venir mourir à la commissure de mes lèvres. D’un mouvement fugace de la langue, je la fis disparaître. Malheureusement, plusieurs suivirent et pas seulement du côté gauche, ce fut un véritable torrent pendant quelques minutes. L’idée de ne pas savoir ce qu’il devenait m’était totalement insupportable, il avait disparu sans un au revoir, s’évanouissant simplement de ma vie sans donner la moindre explication. Il devait avoir ses raisons, il ne m’aurait pas abandonné ainsi, pas lui.
Les sanglots revenaient, je fermais mes yeux et m’immergea complètement dans l’eau. Le besoin d’oxygène m’obligea à remonter à la surface. Je rebus une gorgée de ce fabuleux chardonnay et essayai de méditer sur des sujets moins déprimants. Ce fut rapide, il n’y avait aucun point rassurant dans ma vie et pourtant je gardais l’espoir, qu’un jour, tout rentrerait dans l’ordre.
Sous l’effet de l’humidité, mes doigts devenaient tout fripés, il était temps de sortir de l’eau, d’autant plus qu’elle commençait à tiédir. J’enfilai mon peignoir blanc, le nouai et me frictionnait allégrement pour ne pas ressentir les écarts de température. La glace était embuée, je pouvais à peine entrevoir mon reflet, ce qui était un mal pour un bien, puisque je devinais aisément que mon maquillage avait coulé, laissant des traînes noires sur mes joues et dévoilant mes cernes. On m’a déjà vue nettement plus sexy mais je n’avais plus envie de l’être, plus pour le moment.
Je descendis les quelques marches me menant dans le salon, disposant sur la table une assiette, mon verre et des couverts. J’allai rejoindre la cuisine lorsque je perçus des coups à la porte d’entrée. J’étais toujours vêtue seulement de mon peignoir, les joues noircies par le mascara et les cheveux collés sur mon crâne. Je n’avais le temps de me refaire une beauté avant d’ouvrir, de toute façon, je ne voulais parler à personne, en me voyant, cet individu n’insistera pas pour rester. Je risquai un rapide coup d’œil dans le judas et tout se bouscula dans ma tête, étais-je en train de rêver ? Étais-je victime d’hallucinations ? Comment était-ce possible ?
Il était là, devant mon entrée, l’air gêné, sa main droite massant sa nuque, sa tête était baissée mais c’était bien lui. J’oscillai entre le désir de lui ouvrir la porte et lui sauter dessus mais aussi la peur de le revoir si brutalement après 3 mois et 24 jours sans nouvelles. Il avait vieilli bien que peu de temps ait passé, cela n’avait pas dû être une partie de plaisir tous les jours. Je n’avais pas le droit de le laisser sur le pas de ma porte, après tout ce qu’il venait d’endurer, puis ce n’était pas comme si je n’avais pas besoin de lui. Il retoqua tout en criant mon prénom. Il paraissait évident que je n’avais pas d’autre choix que de le laisser entrer. C’est ce que je fis.
La surprise fit place à la joie, un sourire se dessina sur son visage si masculin. Malgré la tranquillité qu’il dégageait, ses traits étaient durs. Ses yeux bleu profond me détaillèrent de haut en bas, j’avais la sensation d’être transpercée de part en part, mise à nu en quelque sorte. Il a rapidement remarqué que mon ventre qui abritait autrefois notre enfant était aussi plat qu’avant ma grossesse, ce qui n’était pas le cas lorsqu’il était parti. Son regard s’attarda sur cette partie de mon anatomie partiellement camouflée par mon peignoir. Je lui devais des explications mais pas avant qu’il me donne les siennes. Je lui fis signe d’entrer et de prendre place dans le canapé du salon. Il jeta un rapide coup d’œil au berceau mais ne pipa mot. J’allais le rejoindre, sans lui avoir proposé à boire, ni même à manger mais il ne réclama rien. Une fois que nous étions confortablement installés, il entreprit de me dévoiler les raisons de sa fuite et tout ce qui avait pu se passer depuis.
Cela avait duré des heures, je ne me rendais pas bien compte du temps qui s’était écoulé. Des larmes avaient coulé, des caresses s’étaient perdues, nos doigts, enlacés tendrement pendant toute la durée de sa confession, s’étaient effleurés à maintes reprises. Ces simples gestes démontraient l’amour toujours présent entre nous et pourtant je ne pouvais oublier près de 4 mois de mon existence où j’ai du apprendre à survivre sans lui. Au plus profond de moi, je lui en voulais même s’il n’était pas directement responsable de nos tracas. Il voulait en savoir plus sur mon accouchement, sur notre enfant, sur toutes les choses qu’il avait manquées.
Mon sanglot reprit de plus belle, je pouvais à peine prononcer une phrase, toute la douleur que j’avais accumulée jusque là venait subitement de s’échapper dans un torrent infini de larmes. La pression que j’avais engendrée en gardant ma peine au fond de mon esprit, s’évacuait d’un seul coup, sans avoir été prévenue. Mon corps était victime de soubresauts incontrôlables et il ne savait pas comment réagir face à une telle réaction de ma part. Au début, il l’a mise sur le compte du soulagement de le revoir puis il s’approcha du berceau et enfin il comprit.
Un retour permet souvent un nouveau départ mais cela peut demander du temps. Nous ne prenons pas toujours conscience que lorsque nous partons, la vie continue d’avancer là où nous l’avions laissée. Lorsque nous revenons, certains événements se sont produits à nos dépends, nous surprenant, nous réjouissant mais parfois nous attristant. Qui aurait pu imaginer qu’une absence de quelques mois bouleverserait tout notre petit monde, détruisant l’existence d’êtres que nous aimons ou aurions voulu aimer ? Cruelle injustice de la vie se vengeant sur notre fuite pourtant justifiable. Néanmoins, il faut apprendre à construire, sur des cendres encore ardentes en évitant de se brûler les doigts, un avenir qui nous apportera ce que nous avons toujours désiré, le bonheur.
Titre: Nouvelle vie.
Résumé: Le soulagement ne se partage pas toujours…
Date: 02 Novembre 2005
Note de l’auteur: Ceci n’est pas forcément une fanfiction mettant en scène des personnages de série mais on peut imaginer n’importe lesquels puisqu’aucun nom ne figure, seulement des événements. Je me suis surtout inspirée de la situation entre Mulder et Scully mais si vous préférez voir d'autres personnages, c’est comme vous le sentez.
Genre : Indescriptiblement particulier.
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Parfois il est des douleurs que nous voudrions oublier. Un simple départ ne permet pas d’effacer notre passé. Notre vie toute entière est déterminée par les choix que nous faisons, une fois un chemin emprunté, il n’est plus temps de faire marche arrière. En revenant sur nos pas, nous risquons d’être confrontés à plus de malheurs que nous en avions laissés derrière nous. Le commencement d’une nouvelle vie se bâtit sur les vestiges de l’ancienne, une fois cette construction en route, il est difficile d’abandonner ce projet pour reprendre le précédent. Nous ne sommes pas seuls dans le scénario de notre existence, nos actions interagissent avec les personnes qui nous entourent et nous ne pouvons pas ne pas les prendre en compte.
Le temps venait de se couvrir en cette après-midi hivernale. Elle emmitoufla tellement le nourrisson qu’elle portait aux creux de ses bras qu’il en devenait difficile de discerner s’il s’agissait d’un garçon ou d’une fille. Elle avait l’air d’attendre quelque chose ou plutôt quelqu’un. Le regard au loin, perdu dans l’horizon, l’esprit de cette jeune femme apparaissait troublé et totalement impénétrable. Elle fixait un point inconnu depuis deux bonnes heures et pourtant l’enfant restait calme, pas une fois un bruit s’échappa de cette couverture qui abritait ce petit être.
J’étais debout dans l’allée partiellement enneigée de mon quartier, tenant précieusement mon fils, notre fils. Le temps s’écoulait à un rythme qui m’était inconnu, je ne percevais ni les heures qui s’égrenaient, ni la température qui baissait. Tout était calme, un calme divinement morbide laissant une impression de solitude. J’étais seule, il était parti sans jamais revenir mais je gardais toujours l’espoir qu’un jour il referait surface. Espoir vain ? Dieu seul le savait, quoique je Le soupçonne d’être ignorant à ce sujet aussi. Levant la tête, espérant y voir un signe, j’aperçus seulement le soleil qui essayait de percer à travers les nuages et les premiers flocons tombèrent, s’écrasant sur ma peau rougie par le froid. Cela m’importait peu, ma seule inquiétude se portait à mon enfant que je recouvrais un peu plus.
La nuit arriva rapidement, il était temps de se mettre au chaud.
Je longeai le massif givré ornant mon entrée et pénétrai à l’intérieur. Le froid s’engouffrait rapidement, la porte fut refermée assez vite par un léger coup de pied. La température du salon avoisinait les 24°, je déposai le corps emmitouflé dans son berceau et ôtai mes vêtements superflus.
Je pris soin, ensuite, de déshabiller mon fils, toujours silencieux. L’absence de bruit n’était pas pesante, au contraire, après avoir passé des semaines ainsi, nous avions pris l’habitude de ce calme. Je rebranchai la ligne téléphonique, sachant pertinemment que je n’aurai pas plus d’appels pour autant. C’était comme si j’avais disparu avec lui pour toutes mes connaissances, elles n’avaient pas tort, dans un sens, j’étais ailleurs, bien loin des réalités de ce monde.
Pendant que mon repas chauffait, je me fis couler un bain en ajoutant des sels et disposant des bougies sur le rebord de la baignoire. Quand cette dernière fut pleine, j’ai arrêté le four, laissant le plat à l’intérieur pour éviter qu’il refroidisse et me servit un verre de vin rouge que j’amenai avec moi. Je le posai sur l’évier pour avoir plus de faciliter à me déshabiller. Je commençai par quitter mon pull à col roulé bleu marine qui me rappelait ses yeux si pénétrants, le jean couleur brut rejoignit le haut qui jonchait le sol, pour terminer, mes sous-vêtements assortis se retrouvèrent dans la corbeille à linge. Je récupérai mon verre et glissai mes jambes dans l’eau bouillante, contrastant parfaitement avec la température extérieure. Je me laissai aller dans un monde sans craintes et sans horreurs, mon esprit vagabondait allégrement d’une joie à l’autre sans ce se soucier de ce qui l’entourait. Quel plaisir que de pouvoir fermer les yeux et imaginer une existence meilleure, à ses côtés. Cette simple pensée fit naître une larme au coin de l’œil gauche, je la senti couler le long de ma joue pour venir mourir à la commissure de mes lèvres. D’un mouvement fugace de la langue, je la fis disparaître. Malheureusement, plusieurs suivirent et pas seulement du côté gauche, ce fut un véritable torrent pendant quelques minutes. L’idée de ne pas savoir ce qu’il devenait m’était totalement insupportable, il avait disparu sans un au revoir, s’évanouissant simplement de ma vie sans donner la moindre explication. Il devait avoir ses raisons, il ne m’aurait pas abandonné ainsi, pas lui.
Les sanglots revenaient, je fermais mes yeux et m’immergea complètement dans l’eau. Le besoin d’oxygène m’obligea à remonter à la surface. Je rebus une gorgée de ce fabuleux chardonnay et essayai de méditer sur des sujets moins déprimants. Ce fut rapide, il n’y avait aucun point rassurant dans ma vie et pourtant je gardais l’espoir, qu’un jour, tout rentrerait dans l’ordre.
Sous l’effet de l’humidité, mes doigts devenaient tout fripés, il était temps de sortir de l’eau, d’autant plus qu’elle commençait à tiédir. J’enfilai mon peignoir blanc, le nouai et me frictionnait allégrement pour ne pas ressentir les écarts de température. La glace était embuée, je pouvais à peine entrevoir mon reflet, ce qui était un mal pour un bien, puisque je devinais aisément que mon maquillage avait coulé, laissant des traînes noires sur mes joues et dévoilant mes cernes. On m’a déjà vue nettement plus sexy mais je n’avais plus envie de l’être, plus pour le moment.
Je descendis les quelques marches me menant dans le salon, disposant sur la table une assiette, mon verre et des couverts. J’allai rejoindre la cuisine lorsque je perçus des coups à la porte d’entrée. J’étais toujours vêtue seulement de mon peignoir, les joues noircies par le mascara et les cheveux collés sur mon crâne. Je n’avais le temps de me refaire une beauté avant d’ouvrir, de toute façon, je ne voulais parler à personne, en me voyant, cet individu n’insistera pas pour rester. Je risquai un rapide coup d’œil dans le judas et tout se bouscula dans ma tête, étais-je en train de rêver ? Étais-je victime d’hallucinations ? Comment était-ce possible ?
Il était là, devant mon entrée, l’air gêné, sa main droite massant sa nuque, sa tête était baissée mais c’était bien lui. J’oscillai entre le désir de lui ouvrir la porte et lui sauter dessus mais aussi la peur de le revoir si brutalement après 3 mois et 24 jours sans nouvelles. Il avait vieilli bien que peu de temps ait passé, cela n’avait pas dû être une partie de plaisir tous les jours. Je n’avais pas le droit de le laisser sur le pas de ma porte, après tout ce qu’il venait d’endurer, puis ce n’était pas comme si je n’avais pas besoin de lui. Il retoqua tout en criant mon prénom. Il paraissait évident que je n’avais pas d’autre choix que de le laisser entrer. C’est ce que je fis.
La surprise fit place à la joie, un sourire se dessina sur son visage si masculin. Malgré la tranquillité qu’il dégageait, ses traits étaient durs. Ses yeux bleu profond me détaillèrent de haut en bas, j’avais la sensation d’être transpercée de part en part, mise à nu en quelque sorte. Il a rapidement remarqué que mon ventre qui abritait autrefois notre enfant était aussi plat qu’avant ma grossesse, ce qui n’était pas le cas lorsqu’il était parti. Son regard s’attarda sur cette partie de mon anatomie partiellement camouflée par mon peignoir. Je lui devais des explications mais pas avant qu’il me donne les siennes. Je lui fis signe d’entrer et de prendre place dans le canapé du salon. Il jeta un rapide coup d’œil au berceau mais ne pipa mot. J’allais le rejoindre, sans lui avoir proposé à boire, ni même à manger mais il ne réclama rien. Une fois que nous étions confortablement installés, il entreprit de me dévoiler les raisons de sa fuite et tout ce qui avait pu se passer depuis.
Cela avait duré des heures, je ne me rendais pas bien compte du temps qui s’était écoulé. Des larmes avaient coulé, des caresses s’étaient perdues, nos doigts, enlacés tendrement pendant toute la durée de sa confession, s’étaient effleurés à maintes reprises. Ces simples gestes démontraient l’amour toujours présent entre nous et pourtant je ne pouvais oublier près de 4 mois de mon existence où j’ai du apprendre à survivre sans lui. Au plus profond de moi, je lui en voulais même s’il n’était pas directement responsable de nos tracas. Il voulait en savoir plus sur mon accouchement, sur notre enfant, sur toutes les choses qu’il avait manquées.
Mon sanglot reprit de plus belle, je pouvais à peine prononcer une phrase, toute la douleur que j’avais accumulée jusque là venait subitement de s’échapper dans un torrent infini de larmes. La pression que j’avais engendrée en gardant ma peine au fond de mon esprit, s’évacuait d’un seul coup, sans avoir été prévenue. Mon corps était victime de soubresauts incontrôlables et il ne savait pas comment réagir face à une telle réaction de ma part. Au début, il l’a mise sur le compte du soulagement de le revoir puis il s’approcha du berceau et enfin il comprit.
Un retour permet souvent un nouveau départ mais cela peut demander du temps. Nous ne prenons pas toujours conscience que lorsque nous partons, la vie continue d’avancer là où nous l’avions laissée. Lorsque nous revenons, certains événements se sont produits à nos dépends, nous surprenant, nous réjouissant mais parfois nous attristant. Qui aurait pu imaginer qu’une absence de quelques mois bouleverserait tout notre petit monde, détruisant l’existence d’êtres que nous aimons ou aurions voulu aimer ? Cruelle injustice de la vie se vengeant sur notre fuite pourtant justifiable. Néanmoins, il faut apprendre à construire, sur des cendres encore ardentes en évitant de se brûler les doigts, un avenir qui nous apportera ce que nous avons toujours désiré, le bonheur.
Dernière édition par Siress le Sam 23 Déc - 2:07, édité 4 fois
Shânti- Lecteur de Prospectus
- Nombre de messages : 21
Date d'inscription : 19/05/2006
Re: [X-Files]Nouvelle vie
Personnellement, j'ai imaginé Mulder et Scully et l'histoire colle bien aux personnages.
Je suis contente de lire une fic X-Files. Cà fait une éternité que je ne l'avais pas fait et j'avoue que cela me manquait !!!
Merci
Je suis contente de lire une fic X-Files. Cà fait une éternité que je ne l'avais pas fait et j'avoue que cela me manquait !!!
Merci
Dernière édition par le Dim 2 Juil - 12:00, édité 1 fois
mousticv- Lecteur d'Agatha Christie
- Nombre de messages : 597
Age : 51
Localisation : dans les bras de Jack... non ? Bah tant pis !
Date d'inscription : 09/05/2006
Re: [X-Files]Nouvelle vie
j'ai imaginé le même couple aussi, et c'est vraiment bien ecrit!
j'adore , ca faisait vraiment un bail que j'avais pas lu une fic sur X-files
j'adore , ca faisait vraiment un bail que j'avais pas lu une fic sur X-files
malice- Lecteur du Larousse
- Nombre de messages : 1080
Age : 46
Localisation : ile de la réunion...ahhh
Date d'inscription : 05/04/2006
Re: [X-Files]Nouvelle vie
C'est aussi la première fois que je lis une fic X-Files et moi aussi je l'ai tout de suite attribuée à Mulder et Scully.
J'ai adoré, c'est très bien écris et très agréable à lire.
Mais pour plus de fluidité, peut-être devrais-tu aérer ton texte d'avantage...
Au plaisir de te relire bientôt.
Biizzzzzzzzzzzzzz
J'ai adoré, c'est très bien écris et très agréable à lire.
Mais pour plus de fluidité, peut-être devrais-tu aérer ton texte d'avantage...
Au plaisir de te relire bientôt.
Biizzzzzzzzzzzzzz
Miss_Vaughn- Modo: Phénix
- Nombre de messages : 1023
Age : 46
Localisation : Dans les bras de Vaughn...
Date d'inscription : 28/03/2006
Re: [X-Files]Nouvelle vie
L'inconvénient, même si cela n'en est pas vraiment un, avec X-Files, c'est que la série est finie et donc il est difficile de poursuivre une histoire terminée. Mais sinon je suis ravie de vous avoir amené un peu d'esprit X-philien, c'est une série qui me tient vraiment à coeur.
Merci à vous 3, vraiment.
Sinon, je suis contente aussi que vous n'ayez pas mal pris la fin, elle est discutable mais apparemment vous avez apprécié alors je suis ravie .
Merci à vous 3, vraiment.
J'ai édité le post et ai mis un peu plus d'espace, tu as raison, je ne pensais pas à ce genre de petites choses alors qu'elles facilitent la lecture.Mais pour plus de fluidité, peut-être devrais-tu aérer ton texte d'avantage...
Sinon, je suis contente aussi que vous n'ayez pas mal pris la fin, elle est discutable mais apparemment vous avez apprécié alors je suis ravie .
Shânti- Lecteur de Prospectus
- Nombre de messages : 21
Date d'inscription : 19/05/2006
Re: [X-Files]Nouvelle vie
C'est beaucoup mieux comme ça, merci!
Biizzzz
Biizzzz
Miss_Vaughn- Modo: Phénix
- Nombre de messages : 1023
Age : 46
Localisation : Dans les bras de Vaughn...
Date d'inscription : 28/03/2006
Re: [X-Files]Nouvelle vie
La fin est lourde, mais elle est dans la continuité de la fic qui s'allourdit au fur et a mesur de la lecture.
Perso, ce que je préfère c'est ton texte en italique. La constuction de ta fic est identique a celle d'un épisode et ça, j'adore.
Perso, ce que je préfère c'est ton texte en italique. La constuction de ta fic est identique a celle d'un épisode et ça, j'adore.
Re: [X-Files]Nouvelle vie
Ca fait tellement longtemps que je n'avais pas lu de fic sur X-Files. Ca fait du bien, merci.
Re: [X-Files]Nouvelle vie
Je viens de la relire, et je l'apprécie toujours autant. J'ai plus cette effet de lourdeure dont je te faisait part après ma premiere lecture.
Re: [X-Files]Nouvelle vie
C'est la fic de la semaine et y a pas plus de comm que ça ? ça va pas du tout les gens !!!!
Ah X files ! Les meilleures années de mon adolescence, série chère à mon coeur moi aussi (mais ça tu le sais) et dont j'ai du mal à lire les fics en règle général ! Et oui c'est le lot des fans de la première heure d'une série achevée...
Et bien figure-toi que j'ai apprécié cette fic, très x filienne même si tu la voulais en partie neutre. Le texte est écrit de telle façon qu'on plonge dans la série sans s'y attendre. Tu décris bien la lourde ambiguité de cette relation et la fin est bien plus convenable que celle de la série !
Voilà lisez-la les gens, elle est courte et vaut le détour car c'est un style qui ne se retrouve nulle part ailleurs !
Ah X files ! Les meilleures années de mon adolescence, série chère à mon coeur moi aussi (mais ça tu le sais) et dont j'ai du mal à lire les fics en règle général ! Et oui c'est le lot des fans de la première heure d'une série achevée...
Et bien figure-toi que j'ai apprécié cette fic, très x filienne même si tu la voulais en partie neutre. Le texte est écrit de telle façon qu'on plonge dans la série sans s'y attendre. Tu décris bien la lourde ambiguité de cette relation et la fin est bien plus convenable que celle de la série !
Voilà lisez-la les gens, elle est courte et vaut le détour car c'est un style qui ne se retrouve nulle part ailleurs !
Miss O'Neill- Modo : La sulfateuse
- Nombre de messages : 1938
Localisation : L'autre bout de la galaxie
Loisirs : Des tas !
Date d'inscription : 23/11/2005
Re: [X-Files]Nouvelle vie
vraiment tu as bien repris les personnage et j'ai beaucoup aimé ma lecture je ne lis plus vraiment de xfiles, c'était chouette de le refaire
tigrou- Lecteur du Journal
- Nombre de messages : 166
Age : 44
Date d'inscription : 21/11/2005
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