Un jour comme aujourd'hui

Titre : Un jour comme aujourd'hui

Auteur : Hermaline

E-mail : viveharrypotter@hotmail.com

Saison : Je ne sais pas très bien en fait... Sam est major et Jack colonel c'est tout

Résumé : Un jour quelconque mais particulier




Il la fixait intensément. A une dizaine de mètre de lui dans un coin. Elle se croyait sans doute bien cachée, ce qui était le cas jusqu'à un certain point : lui la voyait. Son regard s'assombri en l'apercevant enfouir sa tête dans ses mains et plier encore plus ses jambes contre sa poitrine.
Bien sûr qu'il n'était pas fier de ce qu'il avait fait. Il comprenait parfaitement ce qu'elle pouvait ressentir : colère, frustration, envie, lassitude, impatiente... Il ressentait la même chose.
Prenant congé de ses hôtes, pensant à juste titre que Daniel et Teal'c se débrouilleraient tout seul, il s'approcha et s'accroupit face à elle. Un sourire se voulant réconfortant sur le visage. Sam tenta de lui répondre mais elle ne parvint qu'à un petit rictus contrit.
J : Ca ne va pas Carter ?
S : Si.
J : Pourtant ça n'a pas l'air.
S : Pourquoi faut-il que tout le monde croive que j'aille mal ???
Il ne répondit pas mais afficha un sourire entendu face à sa soudaine colère sans fondement apparent. Elle soupira et enfouit de nouveau son visage.
J : Vous venez ? Je vous enlève.
Un regard bleu filtra à travers les mèches blondes.
S : Où ?
J : Générallement Carter, quand on enlève une personne, on ne lui dit pas où elle va.
S : On ne lui demande pas son avis non plus.
J : Puisque vous insistez...
Jack saisit vivement les deux mains de Sam, la forçant de ce fait à se relever, en la tirant en douceur. Elle émit un grognement léger mais le suivit néanmoins jusqu'à un bosquet éloigné ouvrant sur un long précipice de verdure vers lequel le soleil couchant semblait les inviter.
S : Vous voulez que je me suicide c'est ça ?
J : Raaaa Carter. Vous n'êtes pas drôle.
Elle haussa un sourcil.
J : Asseyez-vous.
S : A vos ordres.
Ils prirent place tous les deux au bord de la falaise.
J (au bout d'un long silence) : Alors, quoi de neuf ?
S : Rien de spécial.
Le colonel lui jetta un coup d'oeil rapide.
J : Vous ne m'aidez pas là.
S : Hmmm ?
J : Comment je peux faire pour vous aidez si vous ne me dites rien ?
S : Mais je n'ai jamais demandé votre aide.
J : Mais si Carter ! Chercher vous allez trouver... Il y a exactement six minutes trente deux !
Elle afficha un sourire bien pâle par rapport à d'habitude et continua à fixer le ciel orangé.

Sam (soupirant) : Il y a six minute trente deux, je pensais...
Jack : Oui ?
Sam : Je pensais à arrêter.
Il fronça les sourcils.
Jack : A arrêter quoi ?
Sam : Tout.
Le colonel l'observa un temps avant de continuer.
Jack : Comment ça "tout" ?
Le regard douloureux qu'elle lui lança eut vite fini de le renseigner sans même avoir pris le temps de l'interpréter. C'était si évident. Il reserra l'étreinte de ses bras autour de ses genoux tandis que c'était à elle de scruter chaque mouvement de son visage.
Il aimerait tellement lui dire... lui dire tout... tout ce qu'il ressentait... ce qu'il voulait...

... Il voulait tout. Son corps, sa voix, ses bras, son amour, son coeur, ses yeux, sa force, sa gentillesse, sa blondeur, ses caresses, son énergie... Tout. Absoluement tout. A jamais tout.
Jack : Je...
Sam : Oui ?
Sa brièveté à réagir lui serra l'estomac. Elle attendait. Elle n'attendait même que ça. Qu'il parle. Mais... c'était trop. Trop tôt. Trop soudain. Trop pour lui. Trop pour un homme habitué au silence et aux regards cachés. Aux sentiments cachés.
Jack : Rien.

La déception du major était grande et palpable bien que tintée d'une légère soumission. Elle avait tellement l'habitude de son silence que Sam se voyait difficilement le lui reprocher. Elle le connaissait, l'aimait, l'écoutait, le regardait, le sentait, l'entourait, le supportait. Qu'est ce qu'aimer sinon respecter l'autre ?
Seulement... la souffrance était là. Elle n'y pouvait rien. Elle avait tout essayer, le sport, les amies, la musique, la lecture, la relaxation. Tout. Et, justement, il restait tout.
Ses yeux marrons se posèrent à nouveau sur elle, échangeant un long regard muet en apparence mais qui en disait tant finalement. Tout. Il disait tout.
Jack : N'arrêtez pas... N'arrêtez pas tout.
Sam : Pourquoi ?
Jack : Parce que... parce que je vous le demande.

Ce n'était pas suffisant, il le savait. Ce n'était pas suffisant. Ce n'était pas...
Sam : D'accord.
Son regard étonné tenta de croiser encore l'azur mais celui-ci demeura obstinément fixé sur l'horizon aux milles couleurs. Des couleurs criant l'espoir. Garder espoir. Continuer.
Ce n'était pas suffisant.
Le colonel O'Neill se sentit las tout d'un coup. Las des années écoulées. Las de son caractère si peu commun. Pourquoi lui avait-il tant de mal à parler ? Pourquoi ?

Mais l'azur c'était posé sur lui. Le contemplant de toute sa force. Et il sourit. Il ne pouvait faire que ça. Sourire.
La jeune femme se leva et lui tendit la main.
Sam : Vous venez ?
Alors il fit comme elle, il se leva, et saisit cette main fine et douce qui l'emmenait vers les autres, vers l'avenir, vers l'espérance.
Car, l'espoir, c'était tout ce qu'ils avaient. Tout ce qui les faisait vivre. Et, jamais, on ne pourrait le leur ôter.

trop belle, je peux rien dire d'autre

Une Fic tres emouvante Bravo
Elle est tres belle!

Jolie petite fic.

Spoiler:

je suis tout à fait d'accord avec siress...

ton histoire est émouvante, bien ecrite, mais.... elle me laisse un petit gout amer... une impression bizarre...

Spoiler:

enfin, je laisse de coté les questions rhétoriques, et je te rassure, j'ai toujours autant plaisir à te lire

Je suis tout à fait d'accord avec Malice et Siress.. mais c'est si émouvant que ça passe...

Ce goût de bizarre et autres je ne l'avais pas ressenti mais à repenser à cette fic,

Spoiler: