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Dulcissime chapitre 1: L'enfant

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Dulcissime chapitre 1: L'enfant Empty Dulcissime chapitre 1: L'enfant

Message  Ariel Ven 15 Sep - 15:41

Disclaimer : Je ne suis pas payée pour cette histoire, les personnages ne m’appartiennent pas. L’idée originale de cette partie ne m’appartient pas non plus.

Note de l’auteur : Je suis une fan de Star Trek The Next Generation et je me suis inspiré d’un des scénarios pour la première partie de cette fic. Inspiré est un bien grand mot. Disons, que j’ai adapté le scénario à Stargate. Les Trekkies le reconnaîtrons sans doutes. Les autres parties viennent cependant de mon imagination. Le titre veut dire "La plus douce" en latin. Plein de commentaire=la suite très vite... pas taper

Genre: romance, un peu d'aventure



La nuit était tombée depuis quelques heures sur P5X-925. Un homme montait la garde devant un feu de camp. Il avait l'air endormi mais en fait il était plongé dans une profonde méditation, ce qui ne l'empêchait pas d'être très attentif à ce qui se passait autour de lui. À quelques mètres de là, deux tentes étaient montées. Soudain, une petite boule de lumière apparut au ras du sol et pénétra dans la première tente. Elle survola les deux hommes qui y dormaient puis elle ressortit. Elle plana quelques secondes dans le ciel puis elle pénétra dans la seconde tente. Cette fois, elle survola plus longuement le corps endormi. Elle se glissa sous la couverture et alla se nicher dans un endroit chaud.

Au même moment, le major Samantha Carter se réveilla en sursaut. Elle ne savait pas ce qui l'avait tirée de son sommeil bien mérité mais elle avait l'impression de ne plus être seule. Elle scruta l'obscurité mais elle ne vit personne. Elle se recoucha et se rendormi aussitôt. Le lendemain matin, elle se sentait plus ou moins bien. Elle fut presque soulagée lorsque le colonel O'Neill ordonna le retour à la maison. De retour sur Terre, elle se rendit à l'infirmerie avec l'espoir que Janet trouverait ce qu'elle avait. Peut-être la grippe ou quelque chose dans le même genre. Janet lui fit une prise de sang et lui dit qu'elle aurait les résultats dans quelques heures. Sam alla travailler dans son labo en attendant le débriefing et les résultats de ses examens. Lorsque Janet vint la trouver, une heure plus tard, elle avait l'air à la fois préoccupée et réjouie.

- Espèce de petite cachottière! s'exclama-t-elle. Quand allais-tu me dire que tu as rencontré quelqu'un?

Sam la regarda, médusée.

- De quoi parles-tu? demanda-t-elle à sa meilleure amie.
- Du fait que tu aies un homme dans ta vie et que tu ne m'aies rien dit!
- Mais qu'est-ce que tu racontes? Je n'ai pas d'homme dans ma vie, sinon tu le saurais!
- Une aventure d'un soir alors?
- Tu sais très bien que ce n'est pas mon genre. Qu'est-ce qui se passe?

Janet était maintenant très inquiète. Elle tendit une feuille à Sam.

- Regarde et ensuite explique-moi comment c'est possible.

Sam parcouru la feuille et failli s'évanouir. Comment était-ce possible, en effet?

- Je veux que tu me racontes tout ce qui s'est passé sur cette planète, dit Janet.

Sam lui raconta tout ce qui s'était passé sans oublier de mentionner le fait qu'elle avait été réveillée au cours de la nuit.

- Tu dis que lorsque tu t'es réveillé, tu avais l'impression de ne plus être seule? demanda Janet.
- C'est ça, mais il n'y avait personne d'autre que moi dans la tente.
- Cette histoire m'inquiète, dit Janet.
- Moi aussi, avoua Sam.

Son amie la serra dans ses bras pour la réconforter.

- Ne t'en fais pas, Sam, nous allons découvrir ce qui s'est passé.

Janet l'emmena à l'infirmerie pour lui faire des examens plus approfondis. Pendant qu'elles attendaient les résultats, Janet appela le général pour lui demander de retarder le débriefing et le mettre au courant de la situation. Il fut très surprit par la nouvelle mais il accepta de retarder le débriefing de deux heures. Lorsqu'elle vit les résultats des examens, Janet n'en crut pas ses yeux. Elle décida de refaire les examens pour être certaine qu'elle n'était pas folle. Sam était tellement sous le choc qu'elle se laissa faire sans réagir.

Deux heures plus tard, elles se rendirent au débriefing, précédées du général. Teal'c, Daniel et le colonel O'Neill étaient déjà assis à la table et étaient visiblement curieux de connaître la raison pour laquelle le général avait retardé le débriefing. Celui-ci prit place à la table tandis que Janet s'assit à sa place habituelle et que Sam prenait place à l'autre bout de la table, légèrement à l'écart, perdue dans ses pensées. Le général décida d'aller droit au but.

- Messieurs, j'ai une importante nouvelle à vous apprendre. Le... le major Carter est enceinte... Elle va avoir un bébé.

La nouvelle fit l'effet d'un coup de massue au colonel Jack O'Neill.

- Un bébé! Quelle surprise! dit-il.

Cette phrase eut pour effet de faire réagir Sam.

- C'en est une pour moi aussi, mon colonel.
- Cette grossesse ne ressemble pas du tout à celles que j'ai déjà rencontrées, intervint Janet. Depuis que j'ai effectué les examens post-mission il y a quelques heures, j'ai pu effectuer deux examens approfondis du major Carter.

Elle se leva et projeta une échographie sur un écran.

- Vous avez devant vous le premier examen. Le foetus est environ à la moitié du premier trimestre. Il est âgé d'environ six semaines. Maintenant, pour bien comprendre, vous devez savoir que l'estimation de sa conception remonte à onze heures environ.
- Pardon? fit Jack abasourdi.
- Mieux encore, reprit Janet. Voici le second examen, une heure plus tard. Tout est normal à l'exception qu'il semble que le foetus soit plus vieux de quelques semaines. À cette vitesse de croissance, le major Carter mettra son bébé au monde dans trente-six heures. Vous savez tous que la durée normale de gestation est de neuf mois.
- Je ne voudrais pas être indiscret, mais qui est le père? demanda Jack en regardant Sam.
- La nuit dernière, pendant que j'étais en train de dormir, quelque chose que je pourrais seulement définir comme étant une présence, est entré dans mon corps, répondit Sam.
- Une forme de vie d'origines et d'intentions inconnues est en train de se développer dans le ventre du major Carter, dit le général. L'objet de cette discussion est de déterminer ce que nous allons faire face à cette situation.
- Non, attendez, général, j'aimerais comprendre, dit Jack. Carter a été fécondée par... quoi? Docteur, quels sont les résultats des examens? Est-ce un humanoïde? Un extraterrestre?
- C'est une femelle humanoïde, répondit Janet. Autrement dit, elle possède aussi une trace de protéine laissée par Jolinar.
- Exactement comme Carter.
- Point par point. En fait, je n'ai pu identifier aucune structure génétique à part la sienne.
- Je ne crois pas que ce soit l'effet du hasard, dit Jack. Je crois qu'il y a un but quelque part. Lequel, ça, je n'en sais rien.
- Général Hammond, dit Teal'c, de toute évidence il faut mettre fin à la grossesse pour la sécurité de la base et de son personnel.
- Teal'c, vous ne pouvez pas être certain qu'il y ait une intention de faire du mal, répliqua Jack.
- C'est l'hypothèse la plus plausible.
- Général, intervint Daniel, nous avons affaire à une forme de vie. S'opposer à son développement naturel serait refuser l'occasion que nous avons de l'étudier.
- Si le foetus est avorté, l'analyse en laboratoire reste toujours possible.
- Doc, y a-t-il des risques pour la santé de Carter si l'embryon est expulsé?

Pendant que les garçons discutaient, Sam avait posé les yeux sur l'image de son bébé projetée sur l'écran. Soudain, elle le sentit bouger pour la première fois et elle su ce qu'elle voulait faire.

- Mon général! dit-elle avec force.

Tous les yeux se tournèrent vers elle.

- Vous pouvez faire tout ce que vous jugez nécessaire pour la base et son personnel, mais sachez une chose, je suis bien décidée à garder ce bébé.

Le général la dévisagea pendant quelques secondes. Il pouvait lui ordonner de subir un avortement mais c'était contre ses valeurs et ses principes. Il poussa un léger soupir de résignation.

- Dans ce cas, il semble que la discussion soit terminée.

Le débriefing se poursuivit dans une atmosphère tendue. Une quinzaine d'heures plus tard, Sam se rendait à son labo lorsqu'elle croisa Jack.

- Comment vous sentez-vous?
- Je devrais me sentir mal à l'aise avec tous les changements qui s'opèrent dans mon corps, mais, non, au contraire, je me sens bien. Mieux encore, je suis en pleine forme!
- Tant mieux, Carter, tant mieux!

Il fit le reste du chemin avec elle et l'aida à s'asseoir à sa table de travail. Son ventre n'était pas encore très apparent mais elle n'entrait déjà plus dans ses uniformes. Janet lui avait prêté un des pyjamas de l'infirmerie. Sam se sentait un peu ridicule de déambuler en pyjama dans la base donc elle restait dans son labo ou dans ses quartiers. Pour Jack, ça ne faisait aucune différence. Elle pouvait se promener habillée d'un sac de jute, elle serait toujours belle à ses yeux. Elle le regarda avec ses immenses yeux bleus dans lesquels il aimerait tant se plonger.

- Merci de m'avoir accompagnée, mon colonel.
- Ce n'est rien, Carter. En fait, il fallait que je vous parle.
- À quel sujet?
- Au sujet de votre... hum... bébé...

Il était légèrement mal à l'aise. Personne ne savait si la créature qui grandissait dans le ventre de Sam était dangereuse ou non et il ne voulait pas la blesser.

-Oui? demanda-t-elle après quelques minutes de silence.

Jack prit une profonde inspiration puis se jeta à l'eau.

- Je tenais à vous dire que si vous avez besoin d'aide avec le bébé, je suis là. J'ai un peu d'expérience dans le domaine et je me disais que peut-être vous apprécieriez quelques conseils.
- Merci beaucoup, mon colonel, Je suis très touchée par votre offre et j'accepte avec joie.

Il lui sourit puis la laissa travailler puisqu'elle pouvait encore se pencher sur son microscope sans être encombrée. Trente heures après que SG1 soit revenu de mission, ce fut Daniel qui croisa Sam dans le corridor. Elle s'appuyait sur un mur, la main posée sur son ventre qui était maintenant énorme.

- Daniel? Vous pouvez m'emmener à l'infirmerie?

Il acquiesça et lui prit la main pour l'aider à marcher. Ils trouvèrent Janet dans son bureau en train de remplir de la paperasse.

- Je crois que c'est le moment, dit Sam.
- Oh! Voilà une bonne nouvelle! dit Janet. Venez, je vais vous emmener dans le coin où j'ai tout préparé pour l'accouchement.

Daniel décrocha le téléphone.

- Rassemblez une équipe de sécurité à l'infirmerie.

Janet le regarda avec étonnement.

- Est-ce vraiment nécessaire?
- Oui, répondit Daniel. Je suis vraiment désolé ce sont les ordres du général.
- Je conçois mal qu'on ait besoin de soldats armés pour un accouchement, fit Janet légèrement fâchée.

Elle guida Sam vers un lit.

- Par ici. Vos contractions sont-elles fréquentes?
- Oui, elles sont très rapprochées.
- Lors de mes précédents accouchements, à part une exception le père était toujours présent, dit Janet.
- Ce sera difficile étant donné les circonstances, dit Sam.
- Je pourrais peut-être essayer de jouer le rôle du père, dit Daniel timidement.
- Sam va avoir besoin du réconfort de quelqu'un qui est déjà passé par là, Daniel.

Sentant une nouvelle contraction, Sam décida de mettre un terme à l'imminente querelle entre les deux docteurs.

- Janet! Je crois que Daniel fera parfaitement l'affaire.

Elle aurait préféré que le colonel joue le rôle du père mais c'était impossible. Elle considérait Daniel comme un frère et donc un oncle pour son enfant. Tandis qu'elle considérait le colonel comme quelqu'un d'encore plus proche qu'un frère. Elle n'avait pas le choix dans les circonstances.

- C'est vous qui choisissez, dit Janet.

Elle installa Sam sur un lit. Daniel se plaça à côté et lui tint la main. Janet alla s'occuper des derniers préparatifs.

- Vous n'aurez rien de compliquer à faire, Daniel. Soyez simplement avec moi.
- Vous n'avez aucune raison d'être nerveux, dit Janet.
- Nerveux? Je ne suis pas nerveux! Est-ce qu'il y a quelqu'un qui se souvient que c'est moi qui ai mis au monde le petit Da-nel sur Argos? Que c'est moi qui ai mis au monde Shifu? Ce n'est pas la première fois que j'assiste à un accouchement, bon sang! Je veux simplement aider moi amie, qui est presque ma soeur, dans un moment important de sa vie!

Sam fut à nouveau déchirée par une contraction. Elle sentait maintenant la tête du bébé.

- Daniel! cria-t-elle.
- Quoi?
- Je vais accoucher!
- Janet, Sam va accoucher! cria Daniel.

Janet se précipita tandis que Daniel faisait faire des exercices de respiration à Sam.

- Oh! Voilà un bébé impatient! On dirait qu'il est pressé de faire son apparition. Voulez-vous quelque chose contre la douleur? Ça ne diminuera en rien les sensations que vous pourrez avoir.
- Je ne sens aucune douleur, dit Sam.
- Aucune?
- Non, je n'en ai aucune.

À ce moment, l'équipe de sécurité entra dans l'infirmerie, Teal'c en tête, armée de fusils et de zat.

- Dites à vos hommes de se tenir à l'écart, dit Janet à Teal'c. Je comprends l'importance de votre présence ici, mais je ne veux pas les avoir dans mes jambes.

Janet retourna auprès de Sam qui était couverte de sueur.

- Pouls du fœtus, demanda le docteur à l'infirmière.
- 137, répondit-t-elle.
- Les mouvements respiratoires montrent que le bébé se porte très bien, dit Janet à Sam. Les battements de son cœur son excellent. Le bébé se comporte magnifiquement, Sam. Respirez lentement. Vous faites ça très bien.

Sam s'était mise à haleter légèrement et serrait très fort la main de Daniel. Sans que personne ne le remarque, Jack était entré dans l'infirmerie et observait la scène sans dire un mot. Il aurait bien aimé être à la place de Daniel mais il n'avait pas osé le proposer à Sam. Janet surveillait de près les signes vitaux de Sam et ceux du bébé. Après quelques minutes de travail, Janet vérifia où en était la dilatation du col.

- Oh! Ça y est! Le voilà!

À peine quelques secondes plus tard, elle s'écria:

- Je l'ai dans mes mains, vous pouvez vous relâcher!

Sam se relaxa, un peu fatiguée par son accouchement très rapide. En tout, le bébé avait mis une demi-heure à naître. Janet l'emmaillota dans une couverture après avoir libéré les voies respiratoires et l'avoir nettoyé.

- Là, là. T'es une gentille petite fille. C'est fini. Oh, mon Dieu, toi tu vas faire des ravages!
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Dulcissime chapitre 1: L'enfant Empty Re: Dulcissime chapitre 1: L'enfant

Message  Ariel Ven 15 Sep - 15:42

Elle tendit le précieux paquet à Sam qui le serra contre elle.

- Les accouchements sont-ils toujours aussi faciles pour les femmes de votre famille? demanda Janet.
- Pas si on croit ce qu'a vécut ma mère! répondit Sam.

Janet se tourna vers Teal'c et l'équipe de sécurité qui avaient rengainé leurs armes.

- Vous pouvez approcher maintenant si vous le désirez. Il n'y a aucune menace, Teal'c, tout le monde peut se détendre. C'est juste un bébé.
- Merci de m'avoir permis de participer, dit Daniel à Sam. C'était remarquable.
- Comment allez-vous l'appeler? demanda Janet.
- Élisabeth. C'est le nom de ma mère.

À ce moment, Jack approcha pour regarder la petite merveille dans les bras de Sam. Lorsqu'elle le vit, le sourire de Sam s'élargit encore plus.

- Vous avez assisté à sa naissance?
- Oui. Elle est superbe! Tout comme sa mère!

Sam rosit légèrement mais continua de sourire à travers les larmes de bonheur.

- Comment vous sentez-vous? demanda Janet.
- Très bien! C'était merveilleux! Merci pour tout, Janet!
- Surprenant, murmura Janet pour elle-même.

Elle chassa tout le monde hors de l'infirmerie car Sam et la petite Élisabeth avaient besoin de repos. Janet eut les résultats des examens le lendemain et elle fut si étonnée qu’elle décida d’aller en glisser un mot au général.

- Mon général?
- Docteur! Je vous en prie, asseyez-vous. Comment va le major Carter? A-t-elle passé une bonne nuit?
- J'ai mis une douzaine de bébés au monde et je n'ai jamais vu cela. Il n'y a pas eu de souffrance, aucun traumatisme. Ni l'une ni l'autre n'ont eu à fournir le moindre effort.
- Je ne suis pas sûr de vous suivre, dit le général.
- Le major Carter a eu son bébé hier. Je l'ai examinée aujourd'hui et je suis totalement incapable de dire si elle a eu un bébé ou si elle n'en a jamais eu. C'est comme si rien n'était arrivé.

Le général réfléchit quelques minutes. Cette histoire dépassait l'imagination la plus débordante.

- Vous voudriez bien m'accompagner, je vous prie? demanda-t-il en se lavant. Je crois qu'il est temps que j’aille féliciter la mère.

Ils se rendirent jusqu'aux quartiers de Sam et frappèrent à la porte.

- Entrez.
- Major? Je passais prendre de vos nouvelles et pour voir votre... bébé... Mon Dieu, qu'elle est grande! Quel âge a-t-elle?

Aux côtés de Sam se tenait non pas un petit bébé mais bien une fillette. Janet se pencha immédiatement pour l'examiner.

- En réalité, tout juste un jour, dit-elle.
- Oui, mais... fit le général abasourdit.
- En apparence, elle a presque quatre ans, reprit Janet.
- Élisabeth? Dis bonjour au général Hammond, dit Sam.
- Elle sait déjà parler? demanda Hammond.
- Bonjour!
- Bonjour Élisabeth.
- Pourquoi est-ce que vous vous inquiétez? demanda la petite fille. Tout va bien!

Le général ne savait pas quoi répondre. Cette histoire le dépassait totalement. Janet finit son examen sommaire et se releva pour interroger son amie.

- Pourquoi ne m'avez-vous pas prévenue de ce qui se passait?
- Vous n'auriez rien pu faire, dit Sam calmement. Vous n'avez pu l'empêcher de se développer et de venir au monde en quarante-huit heures, il n'y avait aucun moyen de l'empêcher de grandir pendant la nuit. J'ai eu la surprise ce matin en me levant.
- Vous auriez dû me prévenir plus tôt!
- Je suis désolée! Qu'allez-vous faire?
- J'aimerais l'emmener à l'infirmerie pour lui faire passer quelques examens.
- Je viens avec vous! dit Sam.
- Et moi je téléphone au Président, dit Hammond.

Sam prit la main de sa fille et suivit Janet à l'infirmerie. Janet installa la petite fille sur un lit. Sa mère lui avait mit un de ses t-shirt et elle avait l'air de porte une robe. Élisabeth supporta tous les tests sans se plaindre. Une heure plus tard, Janet relâcha Élisabeth et Sam qui retournèrent dans les quartiers de cette dernière. Janet se mit à faire les analyses lorsqu'elle fut appelée en salle d'embarquement pour une urgence. Elle travailla d'arrache-pied toute la journée et n'eut pas le temps de continuer les analyses de la petite Élisabeth. Elle n'eut les résultats que le lendemain matin. Elle croisa le général sur le chemin des quartiers de Sam. Tout comme la veille, ils frappèrent à la porte.

- Entrez.
- Je ne vous dérangerai pas longtemps, dit le général. Je voulais prendre des nouvelles d'Élisabeth.

Celle-ci était assise à la table et jouait avec une poupée. Elle avait encore grandit et avait maintenant l'apparence d'un enfant de huit ans.

- Nous allons très bien, répondit Sam. J'étais jute en train de préparer son dîner.
- Est-ce que vous voulez votre dîner maintenant? demanda Élisabeth au général.
- Non, Élisabeth, je te remercie pour l'invitation.
- Vous êtes le bienvenu, dit le petite fille avec le même sourire que sa mère. Vous avez déjà joué avec un petit chien?

Devant les airs interrogatif du général et de Janet, Sam spécifia:

- Le colonel O'Neill a amené un chien hier pour qu'Élisabeth puisse jouer.
- Non Élisabeth, je n'ai jamais joué avec un petit chien, répondit le général.
- Vous devriez essayer.
- Plus tard, peut-être.

Sam posa un bol de soupe devant sa fille et alla préparer son propre repas. Sous le regard étonné du général et de Janet, la petite fille trempa un doigt dans le liquide bouillant et le retira précipitamment en poussant un cri.

- Ah! Maman!

Sam se précipita et serra sa fille contre elle. La petite se tenait le doigt en pleurant. Janet prit le doigt blessé pour l'examiner.

- Oh! Attends, voir! Montre-moi ton doigt, dit-elle.

Elle souffla dessus pour atténuer la brûlure.

- Là, il y a plus de peur que de mal.

Rassurée, Élisabeth sécha ses larmes avec sa main.

- Mon visage est mouillé, dit-elle à sa mère avec étonnement.

Sam passa son doigt sur les pommettes de sa fille pour enlever toute trace de larme.

- Ça va mieux comme ça, ma chérie? Ne t'inquiète pas, tout va bien.

Tandis que Sam consolait la petite, Janet attira Hammond à l'écart.

- Vous avez vu? demanda-t-elle. Elle n'a pas eu peur de se brûler.
- Tout à fait, répondit Hammond. Pour en faire l'expérience.
- Qui est-elle? demanda le docteur. Pourquoi est-elle là? Que veut-elle au juste?

Le général se rapprocha de la petite fille.

- Élisabeth, pourrais-tu nous dire pourquoi tu es là? demanda-t-il.
- Parce que maman m'a dit que c'était l'heure de manger.
- Non, non, je veux dire, pourquoi es-tu dans cette base?
- Je vis ici, dit la petite fille sans savoir où il voulait en venir.
- Élisabeth, intervint Sam, je crois que le général veut savoir si tu es prête à nous dire pourquoi tu es venue ici.
- Non, pas encore.
- Elle a la réponse sur le bout des lèvres, dit Sam au général. Quand ses capacités cognitives seront suffisamment développées, elle sera capable de l'articuler.
- J'espère qu'elle nous le dira vite, répondit Hammond.
- En attendant, dit Janet, j'ai eu les résultats des examens que j'ai faits hier. En dehors du fait qu'elle vieilli à une vitesse exponentielle, je n'ai rien trouvé de normal chez Élisabeth. Toutefois, les résultats de son électroencéphalogramme montrent une forte émission d'ondes qui ressemblent à des ondes électromagnétiques.
- C'est dangereux? voulu savoir le général.
- Je ne sais pas mon général, répondit Janet. Ce type d'ondes m'est inconnu et je ne sais pas quels en sont les effets.
- Très bien, docteur, gardez un oeil sur ces ondes et tenez-moi au courant.
- À vos ordres!

Hammond se dirigea vers la sortie, préoccupé par ce que le docteur venait de lui apprendre.

- Au revoir, général, dit Élisabeth.
- Au revoir Élisabeth! Sois sage et écoute bien ta maman.

Le général retourna dans son bureau tandis que Janet restait discuter un peu avec Sam. Trois heures plus tard, le sergent Siler vint frapper à la porte du bureau du général.

- Mon général, dit-il, il y a un problème avec la Porte.
- Quel problème, sergent?
- Elle a commencé à surchauffer, mon général, et je ne sais pas quelle en est la cause.
- Est-ce qu'elle risque d'exploser? demanda le général, inquiet.
- J'estime que d'ici douze heures la Porte aura explosée.
- J'appelle le major Carter tout de suite! dit le général en décrochant le téléphone.

Quelques minutes plus tard, Sam était penchée sur les ordinateurs de la salle de contrôle aux côtés de Siler. Elle ne comprenait pas pourquoi la Porte surchauffait ainsi. Elle travailla sans relâche pendant plusieurs heures. Après cinq heures de travail acharné. Élisabeth vint la voir accompagnée de Jack. Sam serra sa fille dans ses bras.

- Oh! Je suis contente de te voir, ma chérie!
- Moi aussi, maman!
- Tu t'amuses bien?
- Oh! Oui! Jack est en train de m'apprendre le nom des étoiles! dit la petite fille émerveillée.
- Vraiment? dit Sam en regardant son supérieur.
- Elle a les mêmes intérêts que sa mère, répondit Jack avec un sourire.
- Vous n'êtes pas obligé de vous occuper d'elle, mon colonel. Je peux demander à Daniel ou à Janet.
- Ça me fait plaisir, Carter. Vous pouvez avoir l'esprit tranquille pour résoudre ce petit problème.
- Merci, mon colonel, dit-elle avec un grand sourire.
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Dulcissime chapitre 1: L'enfant Empty Re: Dulcissime chapitre 1: L'enfant

Message  Ariel Ven 15 Sep - 15:43

Elle se tourna vers sa fille.

- Je dois rester ici encore quelques temps, ma chérie. Sois sage avec le colonel.
- D'accord, maman. Je t'aime.
- Moi aussi, je t'aime ma chérie

Jack et Élisabeth retournèrent à leurs étoiles et Sam à ses ordinateurs. Quatre heures plus tard, elle avait réussi à gagner un peu de temps. Elle était épuisée et Janet lui ordonna d'aller se reposer. Elle se rendit à ses quartiers où Élisabeth se préparait à aller dormir. La petite avait maintenant l'air d'un enfant de dix ans. Sam borda sa fille et éteint la lumière.

- Il y a des gens qui sont très inquiets, hein maman?
- Oui ma chérie, moi aussi je le suis, mais ne t'en fait pas pour ça.
- C'est moi, maman! C'est de ma faute!

Sam regarda sa fille avec étonnement.

- Quoi?
- C'est moi, dit la petite fille avec véhémence.
- Toi?

Sam ne comprenait pas où sa fille voulait en venir.

- Oui! Il faut que je parte sinon ce sera catastrophique pour tout le monde!
- Qu'est-ce que tu racontes? demanda Sam, maintenant inquiète.
- Il faut que je te quitte, maintenant.
- Comment ça?!? Tu ne vas pas mourir! Non! Je ne veux pas!

Élisabeth ferma doucement les yeux et ne bougea plus. Sam se précipita sur le téléphone et composa le numéro de l'infirmerie.

- Ici le major Carter, envoyez le docteur Fraiser dans mes quartiers de toute urgence!

Elle raccrocha et se précipita auprès du corps inerte de sa fille. Elle était en larmes et ne savait pas quoi faire. Janet arriva en courant au bout de quelques secondes.

- C'est Élisabeth! Faites vite!

Janet examina la petite fille sous toutes les coutures.

- Que s'est-il passé? Est-ce qu'elle a avalé quelque chose? Est-ce qu'elle est tombée?
- Non, répondit Sam dans un sanglot.
- On l'emmène à l'infirmerie, vite! cria Janet.

Sam prit sa fille dans ses bras, la souleva et se mit à courir derrière Janet. À l'infirmerie, Élisabeth fut placée sur un lit et branchée sur le moniteur cardiaque.

- Elle fébrile! Préparez le défibrillateur! Chargez à 60 joules! cria Janet au personnel médical.

Pendant que tout le monde s'affairait autour de sa fille, Sam ne pouvait que regarder et retenir ses larmes. Elle avait l'impression de revivre le cauchemar qu'elle avait vécu lorsque Cassie avait été sur le point de mourir à cause de la bombe que Nirti avait implantée en elle. Sauf que cette fois c'était bien pire. Cette fois, c'était sa fille, sa chair, son sang, qui était dans le lit en train de mourir. Elle ne voulait pas perdre son bébé.

Soudain, Jack fut à ses côtés. Il avait entendu les cris tandis qu'il se trouvait près de l'infirmerie et s'était précipité dès qu'il avait compris que la fille de Sam était en danger. Dès qu'elle le vit, Sam oublia toute retenue et alla pleurer dans ses bras. C'était trop dur, elle ne pouvait supporter de voir sa petite fille souffrir et ne rien pouvoir faire pour elle. Janet et l'équipe médicale s'acharnaient sur le petit corps lorsque Siler entra dans la pièce avec un détecteur de radiations qui s'affola aussitôt.

- Pour l'amour du ciel, qu'est-ce qui se passe? demanda Jack.
- Mon colonel, l'enfant est à l'origine des radiations étranges, répondit Siler.

Sam leva la tête de l'épaule de Jack.

- Élisabeth dit que c'est à cause d'elle que la base est en danger, dit-elle.
- Cette analyse est correcte, dit Siler, tristement.

Soudain, le cri du moniteur déchira l'air.

- Elle est en train de s'éteindre, dit Janet.
- Je vous en prie, sauvez-la! Cria Sam en se précipitant vers sa fille.

Malgré tous ses efforts, Janet n'eut d'autre choix que d'abandonner. Elle avait horreur de ça, mais s'acharner ne donnerait rien. La petite Élisabeth avait perdu son combat contre la mort.

- Je suis désolée, Sam.

Celle-ci éclata en sanglots en serrant le petit corps contre elle. C'était trop injuste! Elle avait si mal! Comment allait-elle survivre à cela? Elle sentit une main apaisante dans son dos et se calma un peu. À la grande surprise de tous, le corps d'Élisabeth se mit à scintiller et se transforma en une petite boule de lumière blanche. Elle se dirigea vers Sam qui la tint dans ses mains placées en coupe.

Pendant quelques minutes, personne ne dit un mot ni ne fit un geste. Sam semblait plongée dans une sorte de conversation télépathique avec la boule de lumière. De temps à autres, une larme coulait sur son visage. Puis elle sourit et la petite boule de lumière s'envola jusqu'à la Porte, l'activa en tournant autour des chevrons et disparut dans le vortex avant que quelqu'un puisse faire quelque chose pour l'en empêcher. À l'infirmerie, Siler regardait son détecteur de radiations avec stupeur.

- Mon colonel, je ne détecte plus aucune trace de radiation.
- Alors, Élisabeth avait raison, dit Sam doucement. C'était de sa faute.
- Apparemment, oui, répondit Jack tout aussi doucement.

Il avait aussi mal que Sam. Il s'était attaché à la petite fille et sa disparition le chagrinait. Il ressentait un peu la même douleur que lors de la mort de son propre fils. Sam prit une grande inspiration.

- Elle est une entité de force vitale. Quand elle a croisé notre chemin sur P5X-925, nous avons éveillé sa curiosité. Alors, elle a décidé que la meilleure façon d'en savoir plus sur nous était de suivre le processus naturel. D'être mise au monde, de vivre comme l'un d'entre nous dans le seul but de connaître. Elle ne nous voulait aucun mal.
- Il y a eu ce moment où vous avez sourit, dit Jack.
- Elle a dit qu'elle nous remerciait. Et je lui ai dit qu'elle allait beaucoup nous manquer.

Sam sentit les larmes lui emplir les yeux.

- Et surtout à moi, ajouta-t-elle avant d'éclater en sanglots.

Toutes les personnes dans la pièce étaient mal à l'aise. Jack leur fit signe discrètement de partir. Lorsqu'il fut seul avec Sam, il s'approcha doucement et la prit dans ses bras. Elle se laissa faire et ils s’assirent sur le lit où reposait la petite Élisabeth à peine quelques minutes plus tôt. Sam sanglota pendant de longues minutes et Jack essaya de la calmer en passant une main dans son dos. Lorsqu'elle se calma enfin, il lui parla doucement.

- Vous savez, je sais exactement comment vous vous sentez. Perdre un enfant est une chose épouvantable. Je sais que vous vous dites que vous ne survivrez pas à cette épreuve mais c'est faux. Vous êtes une personne très forte et vous survivrez, je vous le promets. Il ne faut pas s'isoler. Il faut vous confier et vous donner du temps. Beaucoup de temps, j'en ai bien peur mais vous y survivrez, un jour à la fois.
- Je ne veux pas l'oublier, dit Sam.
- Vous ne l'oublierez pas. Même si elle était une entité extraterrestre, elle était aussi votre fille et rien ne pourra enlever les souvenirs que vous avez d'elle. Mais vous ne devez pas vous accrocher à ces souvenirs. Vous devez tourner la page et continuer.
- Je ne sais pas si j'en serai capable.
- Vous serez capable, j'en suis persuadé, dit Jack. Et n'oubliez pas que vous n'êtes pas seule. Nous sommes tous là pour vous aider, moi le premier.
- Je le sais, dit Sam dans un soupir. Mais même avec votre support, il va toujours me manquer quelque chose. Cette petite fille a complètement chambardé ma vie en quelques jours. Elle m'a donné une raison de me décoller de mes expériences pour m'occuper d'elle. Elle a complètement changé mon ordre de priorités. J'ai bien réfléchit et j'ai prit de grandes décisions.
- Lesquelles? Voulu savoir Jack.

Sam se tourna vers lui et plongea son regard dans le sien.

- J'ai décidé de quitter l'armée de l'air et de demander mon affectation comme scientifique.
- Pourquoi? demanda Jack, stupéfait. Vous avez encore une carrière prometteuse dans l'armée.
- Peut-être mais ma carrière m'empêche d'avoir ce que je désire le plus au monde et d'être heureuse.
- Qu'est-ce que vous désirez le plus au monde?
- Aimer l'homme de ma vie sans qu'aucun règlement ne nous l'interdise, dit-elle en le regardant, les yeux pleins d'espoir.

Jack resta bouche bée pendant quelques secondes, puis son visage s'élargit d'un grand sourire.

- Oh! Et comment s'appelle l'homme de votre vie? demanda-t-il en se rapprochant sensiblement de Sam.
- Je crois que vous le savez, murmura-t-elle.

Tout doucement, ils se rapprochèrent et scellèrent leur avenir d'un tendre baiser.

Fin?
À suivre!
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Message  Megane Carter Sam 16 Sep - 13:21

C'est un peu triste mais la fin est chou Rolling Eyes

La suite ! La suite ! La suite !
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Message  satine Sam 16 Sep - 14:48

j'ai beaucoup aimé l'histoire! Je l'a trouve vraiment original, et j'ai hate d'avoir la suite!
Mais j'ai trouvé que tu allais un peu vite, tu aurais pu mettre un peu plus de descriptions, de sensations ou de sentiments...
Sinon comme je l'ai dit j'aime beaucoup et j'ai hate de lire la suite!!
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Message  Marine-CO Jeu 21 Sep - 18:37

Je l'avais déjà lu et j'adore toujours autant, m'en vais lire la suite tiens !
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