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Fanfiction sur New York District

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Message  Maya78 Dim 30 Juil - 12:41

Bonjour à tous
J'ai commencé une fic sur New York District. Mais je dois dire que malgré mon envie initiale d'axer mon récit sur l'aspect "enquêtes", j'ai dérivé pour faire une fic très romantique, avec une "Mary Sue" qui intervient dans la vie de l'inspecteur Green...
je vais donc mettre le premier chapitre en ligne et j'attendrai vos commentaires. Si vous n'aimez pas, vous pourrez me le dire, ça ne me traumatisera pas !

première partie du chapitre 1

Chapitre 1
Il pleuvait ce matin sur New York. Un jour du printemps comme les autres, enfin presque : dans cette ville, il pouvait y avoir de belles journées ensoleillées que l’on aurait volontiers passées à Central Park. Et puis il y avait des journées comme celles-ci, grises, humides, qui faisaient douter que le mois d’avril débutait et que de beaux jours étaient à venir.
Pour Lisa, ce temps lui rappelait l’Angleterre où elle avait grandi et vécu jusqu’à une date récente, jusqu’à, en fait, que la santé de son père ne la pousse à venir prendre soin de lui à New York. Bien que ses parents aient divorcé alors qu’elle était enfant, et que sa garde ait été confiée à sa mère, elle était restée en contact avec son père, même quand celui-ci avait décidé de s’installer aux Etats-Unis. Elle était allée lui rendre visite deux ou trois fois dès qu’elle avait eu l’âge de voyager seule, sa mère refusant obstinément de monter dans un avion.
Lisa traversa la rue en dehors des passages cloutés. Elle ne voulait pas être en retard au travail. Cela n’était pour l’instant jamais arrivé, et elle n’avait pas l’intention de commencer un jour. Et comme ce matin, elle s’était attardée au kiosque à journaux pour trouver une édition du London Times afin de pouvoir le ramener à son père ce soir, elle courrait entre les voitures, l’œil rivé à sa montre.
Elle passa les portes du poste de police avec, comme tous les matins, dix minutes d’avance. Il était à peine huit heures vingt, mais le commissariat était toujours en pleine animation, de jour comme de nuit. Une perpétuelle agitation au rez-de-chaussée, avec les agents en uniforme qui assistaient au briefing avant de partir en patrouille, et, au premier étage, la brigade criminelle, là où elle travaillait.
Son bureau était situé à l’entrée de l’étage. Son poste consistait à accueillir et orienter les visiteurs, et elle s’occupait aussi du secrétariat du lieutenant Van Buren, qui dirigeait la brigade.
Lisa n’avait pas caché que c’était une des relations de son père qui lui avait permis de décrocher ce travail, pour un an. Et elle avait à cœur de prouver qu’elle était compétente et qu’elle avait mérité le coup de pouce qui lui avait été donné.
Le travail en lui-même ne présentait pas de caractère de difficulté. Lisa était avait été l’assistante du doyen de l’université de Cambridge et n’avait rien à apprendre sur le métier de secrétaire. Ce qui lui avait posé le plus de problèmes avait été de mémoriser le nom des inspecteurs et les numéros de téléphone les plus couramment utilisés.
Anita Van Buren n’avait pas vu d’un très bon œil la protégée d’un des adjoints du maire débarquer dans son commissariat. A plus forte raison une personne qui ne connaissait rien au travail de la police. Mais, avec le temps, elle avait fini par s’habituer à Lisa Hart-Field, elle avait même admiré son acharnement à apprendre tout ce qu’elle ne savait pas. Et puis les femmes n’étaient pas en nombre suffisant dans ce commissariat et le lieutenant avait apprécié un peu de « renfort » comme elle disait.
Les inspecteurs ne faisaient pas attention à Lisa. Certains lui disaient bonjour quand ils passaient devant son bureau, et lui demandaient poliment quand ils avaient besoin de ses services. La plupart la saluaient à peine, et s’adressaient à elle avec un peu de condescendance, ce qui avait mis le lieutenant en colère.
- Je veux que vous soyez polis avec Miss Hart-Field. Ce n’est pas parce que ce n’est pas un policier qu’elle n’a pas droit à votre respect et à votre courtoisie. Ce n’est pas trop demander, je suppose ? Je compte sur vous pour lui prouver que les Américains sont des gentlemen.
Anita élevait rarement la voix mais quand elle le faisait, le fait qu’elle soit femme, et Afro-américaine, s’effaçait devant son titre de lieutenant. Y compris les plus machos des inspecteurs faisaient le dos rond devant elle.
Lisa ne s’était jamais plaint qu’on lui parlait de façon discourtoise. Elle ne se plaignait jamais, d’une façon générale, ni de sa charge de travail, ni de son salaire qui aurait pu être plus important, ni des conditions dans lesquelles elle était installée : un bureau en plein courant d’air, aux premières loges pour les personnes de mauvaise humeur. Elle se montrait le plus professionnelle possible, heureuse d’être utile et de pouvoir, ainsi, rester aux Etats-Unis pour soigner son père atteint de la maladie d’Alzheimer dont la santé était très inégale. Dans la journée, une voisine infirmière personnelle veillait sur lui prenait soin de lui. Le soir, Lisa prenait le relais jusqu’au lendemain matin, forçant la mémoire du pauvre homme à fonctionner, avec des résultats très variables selon que la maladie progressait ou pas.
Ce n’était pas une vie pour une jeune femme de trente ans mais Lisa était dévouée à son père et considérait comme normal de s’occuper de lui. A son travail, personne n’était au courant de sa situation familiale et elle ne souhaitait en aucun cas que cela se sache. Elle n’avait pas besoin de la pitié des gens.
Lisa enleva son imperméable pour l’accrocher au porte manteau, posa son parapluie trempé dans la poubelle pour qu’il n’inonde pas le parquet, et alluma son ordinateur pendant qu’elle allait dans la petite cuisine de l’étage. Comme tous les matins, sa première tâche consistait à préparer une cafetière pleine, autant pour Anita que pour les autres inspecteurs. Elle veillait à ce qu’il y en ait toujours pour ceux qui en voudraient, et personne n’avait jamais cherché à savoir par quel miracle il y avait toujours du café prêt.
Pendant que l’eau coulait à travers la mouture fine et odorante, elle lava sa tasse ainsi que les trois autres que des distraits avaient simplement posé dans l’évier. Elle le faisait machinalement tous les matins, sans faire attention à qui appartenaient les tasses. Elle ne connaissait que celle d’Anita. Elle était en train d’essuyer sa vaisselle quand elle entendit une voix derrière elle.
- Alors c’est vous qui vous occupez de ça ? Je croyais que c’était la femme de ménage.
Elle tourna la tête et sourit à l’homme qui venait d’entrer. Un Afro-Américain d’environ trente ans, de grande taille, très élégant dans son costume, avec un petit sourire dans ses yeux noirs.
- Petit rituel matinal. Je fais du café, je lave les tasses et j’en remplis une pour le lieutenant Van Buren.
L’accent de Lisa était très reconnaissable : un accent anglais.
- Je suis Eddie Green.
- Je sais qui vous êtes. Lisa Hart-Field.
Ils se serrèrent la main. La cafetière était pratiquement pleine et la bonne odeur se répandit dans la petite pièce.
- Vous en voulez ?
- Laissez-moi vous servir, proposa Eddie. Pour vous remercier.
- Si vous voulez. Un sucre et du lait, s’il vous plait.
Il fit le service et lui tendit une tasse.
- Vous avez un accent charmant, dit Eddie.
- J’ai grandi en Angleterre.
- Et qu’est-ce qui vous a amené à New York ? - Raisons familiales, dit-elle sans rentrer dans les détails. En fait, je suis américaine par mon père et française par ma mère.
- Joli mélange, remarqua Eddie.
- Merci.
Ils burent leur café en silence. Lisa sentait le regard d’Eddie sur elle et en était déstabilisée.
- Votre partenaire est, le lieutenant Briscoe je crois…
- Lenny Briscoe, oui.
- Vous travaillez avec lui depuis longtemps ?
- Deux ans. C’est un très bon inspecteur.
- Et il est très gentil.
- Je me doute que ce n’est pas lui que le speech du lieutenant Van Buren sur la politesse visait. Lenny est de la vieille école, on lui a appris à être poli avec les dames.
- Et pas à vous ?
Eddie se mit à rire, amusé.
- Ca dépend beaucoup des dames en question.
- Ce n’est pas un peu sexiste, votre commentaire ?
- Un peu, je l’avoue. Est-ce que je vous ai déjà manqué de respect ? Je me suis posé la question après le discours du lieutenant.
- Pas que je me souvienne, inspecteur. Je pensais qu’elle visait principalement les gens qui ne me disent pas bonjour et qui viennent ensuite me donner des ordres.
- Quelle mauvaise image vous devez avoir des Américains !
- Vous n’êtes pas pires que certains Européens que je connais.
Un autre homme entra à son tour, la cinquantaine bien tassée, l’air blasé du flic qui a vu beaucoup de choses au cours de sa carrière, mais, malgré tout, au fond de ses yeux, une lueur d’humanité.
- Bonjour, Lenny. On était justement en train de parler de vous, dit Eddie.
- Bonjour, Ed. En bien j’espère ! Bonjour, Lisa.
Il sourit à la jeune femme qui lui tendit une tasse fumante.
- Vous êtes traité comme un prince, Lenny ! - La politesse, ça paie toujours, Ed. Mais c’est vrai que cette jeune personne s’occupe très bien du vieil inspecteur fatigué que je suis. De moi.
- Vous allez me faire rougir, Lenny, protesta Lisa.
- Mais non, il ne faut pas. Je ne dis que la vérité.
Lisa jeta un coup d’œil à l’horloge. Elle et remplit une tasse de café et prit congé des deux inspecteurs.
- Elle est très sympathique, constata Eddie. -
Il vous a fallu tout ce temps pour vous en rendre compte ? Elle est parmi nous depuis trois mois. Vous n’êtes pas un rapide, on dirait !
- Ca dépend pour quoi.
Lisa frappa à la porte du bureau du lieutenant et attendit son feu vert pour entrer. Anita était déjà à pied d’œuvre mais posa ses lunettes sur le dossier qu’elle étudiait.
- Bonjour, lieutenant. Votre café.
- Bonjour, Lisa. C’est gentil, merci. Vous allez bien ?
- Je vais très bien. Et vous ?
Anita soupira et montra les piles qui encombraient son bureau.
- J’ai une tonne de paperasse à classer et je ne sais pas par quel bout prendre les choses. J’ai trois réunions aujourd’hui et je n’aurai jamais le temps de les préparer.
- Je peux vous aider, si vous voulez.
- Je veux bien.
Elle lui indiqua en quelques mots ce qu’elle devait faire et Lisa ressortit du bureau avec une grosse pile de dossiers. Elle croisa Eddie et Lenny qui se proposèrent de la soulager de son fardeau.
- Ca va aller, merci messieurs. Il faut juste que j’arrive à mon bureau sans tout renverser et le plus dur sera fait.
- Le lieutenant Van Buren vous a demandé de vous occuper de son classement en retard ?
- Je me suis proposée. Elle a vraiment beaucoup de travail et je peux me charger de ça pour elle. Elle aura plus de temps pour le reste.
- Une assistante parfaite, constata Lenny. Elle a de la chance de vous avoir.
Lisa lui rendit son clin d’oeil et rejoignit son bureau. Les deux hommes la suivirent des yeux en souriant. -
Elle me rappelle ma fille, dit Lenny. Je ne sais pas pourquoi… elle me fait penser à elle.
- Elle vous manque ? demanda Eddie.
La fille de Lenny avait été tuée quelques mois plus tôt au cours d’une affaire de drogue. Lenny n’avait pas encore réussi à s’en remettre.
- On n’était pas en très bons termes. J’ai fait beaucoup d’erreurs avec elle… On n’a jamais réussi à faire la paix avant qu’il ne soit … trop tard. Eddie posa sa main sur son épaule, pour le réconforter.
- Vous avez fait tout ce que vous pouviez pour elle, Lenny. Arrêtez de vous torturer.
- On n’en fait jamais assez. Vous voulez un conseil de père, Eddie ? N’ayez jamais d’enfants si vous n’avez pas l’intention de faire le maximum pour eux. Parce qu’ils finiront toujours par vous reprocher tout ce qui ne va pas dans leur vie.
- Ne soyez pas amer, Lenny. Ca ne la ramènera pas.
- Je sais. Plus tard dans la matinée, Eddie et Lenny partirent sur les lieux d’un homicide. Quand ils passèrent près du bureau de Lisa, ils lui indiquèrent l’endroit où ils se rendaient, ce qu’en principe tout inspecteur était censé faire dès qu’il quittait son bureau, afin que le lieutenant ne passe pas son temps à les chercher. Elle les remercia d’un sourire et retourna à son classement.
Elle en vint à bout un peu avant dix heures et alla en informer le lieutenant. Elle la trouva en pleine réflexion et visiblement un peu contrariée.
- Quelque chose ne va pas, s’inquiéta Lisa.
- Entrez et fermez la porte.
Lisa obéit, un peu inquiète.
- J’ai plusieurs dossiers confidentiels à mettre à jour. Je pourrais le faire moi-même mais je n’en ai pas le temps matériel. Est-ce que vous accepteriez de taper cles rapports ?
- Bien entendu. Ca fait partie de mon travail, lieutenant.
- Le problème est que je ne voudrais pas que ces rapports tombent en de mauvaises mains. Mes hommes n’ont pas à en avoir connaissance. Est-ce que vous pourriez trouver un moyen de les stocker sur votre ordinateur et que personne ne lui y avoir accès ?
Lisa sourit.
- A un problème, il y a toujours deux solutions, lieutenant. Je peux le faire sans problème et je mets quiconque au défi de décoder le cryptage mot de passe que je choisirai pour verrouiller l’accès à ces fichiers.
- Vous êtes certaine ?
- Un de mes oncles travaille au Yard…
- Le Yard… ? dit Anita sans comprendre.
- Pardon. Scotland Yard. La police britannique. Il travaille au service de cryptographie des dossiers classifiés. Il m’a indiqué une ou deux techniques très efficaces pour protéger l’accès à des documents sensibles sans avoir besoin d’être un spécialiste.
Anita se mit à rire.
- Alors si ça marche pour Scotland Yard, ça suffira pour moi. Quand pouvez-vous taper ces rapports ?
- Vous en avez besoin pour quand ?
- Cet après-midi. Est-ce que vous pensez que… ?
- Ce sont des longs documents ?
- Trois de cinq pages chacun.
- Je peux avoir fini avant midi si je commence tout de suite.
Anita sortit un dossier de son tiroir et le lui tendit.
- Je crois que votre bureau ferme à clef. Alors si vous avez à vous absenter même cinq minutes, je vous demande de mettre sous clef ce dossier. Je vous fais confiance pour l’enregistrement des fichiers informatiques.
Ca ira ?
- Ca ira.
Anita sourit.
- Vous ne me demandez même pas ce que je vais vous faire taper ?
- Je le verrai bien en tapant.
Elle se leva et quitta le bureau.
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