Question de confiance (après saison 2)

Voici ma 1ère fic. C'est pas la 1ère fois que je la post mais je n'ai pas eu beaucoup de commentaire jusque là, alors surtout ne vous gênez pas même si c'est négatif, du moment que c'est constructif, je prends !

Auteur : blue_eyes73
Résumé : L’histoire se passe juste après la fin de la saison 2 (donc spoiler jusqu'à l'épisode 2.22). Irina a réussi à s'enfuir. Sydney et Vaughn sortent toujours ensemble. La CIA est sur la piste d'un trafiquant d'armes se faisant appeler Don Pablo...
Genres : Général
Personnages : Irina, Jack, Marshall, Sark, Sloane, Sydney/Vaughn
Public : Tout public
Avertissements : Aucun
Etat: en cours d'écriture
Copyright: les personnages d'Alias cités dans ma fic ne m'appartiennent pas, bla bla bla !

J'espère que l'histoire vous plaira, je n'ai fini que le 1er chapitre pour le moment mais les autres sont commencés...
J'adore Irina donc l'histoire tournera beaucoup autour d'elle enfin je vais essayer...
Encore une chose, je n'aime pas la fin de la saison 2. Je n'en tiens donc pas compte et je ne suivrais pas l'intrigue de la saison 3. C'est comme si le dernier épisode de la saison 2 c'était arrêté quand Sydney tue Alyson.

Bonne lecture !


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Chapitre 1

Cela fait déjà deux mois que la CIA était sur la trace d’un trafiquant d’armes qui s’était établit à Sao Paolo, au Brésil. Il se faisait appelé Don Pablo. Apparemment c’était un italien qui descendait d’une famille mafieuse. Vaughn et Sydney avaient effectué cinq missions mais ils n’avaient pas réussi à trouver des informations sur son quartier général. La veille, ils étaient parti à Campo Grande, près de Sao Paulo pour rencontrer un informateur. Malheureusement, il ne leur avait rien appris de nouveau, il n’avait fait que confirmer des faits : que Don Pablo était italien et qu’il était difficile a localisé ! En plus de se manque d’informations, ils avaient essuyé une pluie de balle qui provenait des hommes du trafiquant. En effet, l’informateur, encore novice s’était fait suivre. Il fut la seule et unique victime de cette fusillade. Les hommes de main du malfrat semblaient ne pas vouloir toucher l’équipe de la CIA mais avaient tiré assez près pour la faire reculer.

Sydney finit de taper le rapport de cette mission en insistant sur le fait que son identité n’avait pas était découverte dans le camps adverse et qu’il était impossible qu’on la reconnaisse étant donné qu’elle était déguisée. Il ne manquerait plus qu’on l’empêche de continuer la mission. Non ce ne serait pas juste de la retirer du jeu. Elle s’était trop investi pour s’arrêter maintenant. A vrai dire, elle s’était investie dans tous les dossiers depuis que sa mère lui avait faussé compagnie. Elle avait pris ça comme une trahison, ce qui était vrai. Cet échec qui lui était resté en travers de la gorge. Dès lors, elle avait l’ambition démesurée d’arrêter tous les trafiquants, terroristes et autres. Cela devenait une obsession extrêmement dangereuse car elle prenait des risques trop importants juste pour quelques informations. En effet, l’échec de la veille n’était pas le premier, beaucoup de mission se soldait par des coups de feu, mais elle continuait d’agir tête baissée sans se soucier des recommandations.

Vaughn était très inquiet pour elle. Ce n’était pas son genre de se comporter de la sorte. Il avait bien tenté de lui parler mais à chaque fois elle se braquait. Il ne voulait pas trop la bousculer de peur qu’elle ne se ferme définitivement à lui. Il l’écoutait lui parler de tout et de rien sans jamais aborder des sujets qui la touchaient, par exemple, elle ne parlait jamais de Fran et dès qu’elle passait devant l’ancien restaurant de son amie, son visage se fermait et on voyait qu’elle retenait des larmes. Apprendre que sa meilleure amie était morte était déjà terrible, mais ne pas s’en être rendue compte, confondre sa meilleure amie, celle qu’elle connaissait depuis si longtemps, avec un agent de Sark la dégoûtait. Dire qu’elle s’était confié à elle, qu’elle l’avait accueillit. Elle avait ouvert les bras à l’assassin de son amie. Elle avait l’impression d’avoir sali la mémoire de Fran. Si Alyson n’était pas déjà morte, elle la tuerait avec plaisir.

La seule personne qui pouvait la comprendre était Will. Dire qu’il s’était fait attaquer par celle qui croyait être sa petite amie ! Il avait été plus malin, il avait découvert que la femme qu’il côtoyait n’était pas Fran. Il avait prévenue Sydney. Si seulement elle avait entendu son portable ce jour là, il n’aurait pas failli mourir d’un coup de couteau. Dire qu’il venait d’entamer une relation avec Fran et qu’il n’a vécu réellement cette relation que quelques jours avec elle. Il doit être déprimé. Penser qu’il a couché avec celle qui avait tué la femme qu’il aimait. Il s’était même fait du souci pour elle, il l’avait protéger et grâce à lui, elle avait pu récupérer des informations sur la CIA, notamment une bande vidéo qui avait causé la mort de la femme de Dixon. Non vraiment ce n’était pas possible de laisser des gens comme ça en liberté.

Sydney acheva sa dernière phrase et éteignit son ordinateur. Elle regarda l’heure : 18h30. Pour une fois elle finirait à l’heure. Elle descendit au parking et récupéra sa voiture. Elle rentra directement chez elle, alluma la télévision et se dirigea vers le frigo. Quand elle s’aperçut qu’il n’y avait plus de glace, elle laissa échapper un juron. Elle attrapa les clefs de sa voiture et fonça vers le centre commercial le plus proche.

Elle se balada entre les rayons et arriva aux surgelés. Alors qu’elle était en plein choix décisif, elle sentit un regard dans sa nuque, mais lorsqu’elle se retourna, il n’y avait qu’un vieil homme qui prenait une glace à la pistache. Elle le considéra et jugea qu’elle devenait trop paranoïaque. Elle en revint donc à son grand dilemme : glace café ou vanille ? Elle pesa le pour et le contre et finalement contre toute attente pris un pot à la framboise.

Elle passa à la caisse et se replongea dans ses pensées. Elle descendit les escaliers et se rendit au parking souterrain. Le niveau était presque désert. Il n’y avait qu’une dizaine de voiture dont la plupart ne semblait pas bougée de là. Elle observa une très vieille voiture en assez mauvaise et s’étonna que le propriétaire ose laissé un panneau de vente indiquant un montant dix fois supérieur à sa valeur. Elle sourit intérieurement en imaginant un petit propriétaire bedonnant vantant les mérites de son tacot. L’impression d’être à nouveau observé la fit sortir de ses pensées. Elle se retourna vivement. Personne. Elle reprit sa marche et faillit rentrer de plein fouet dans quelqu’un qu’elle semblait connaître. Une fois la surprise passée, elle reconnut… sa mère. Elle recula d’un pas et amorça un geste vers son arme, mais le canon de sa mère fut pointé au niveau de ses yeux avant même qu’elle n’ai fait la moitié du chemin la séparant de son holster.
- Je ne ferais pas ça à ta place, conseilla Irina.
Sydney stoppa son geste mais ne retira pas sa main.
- Sinon quoi tu vas me retirer dans l’épaule ?!
- Je ne suis pas venue pour ça mais ne me force pas à te tirer dessus.
Irina désigna du menton la main de sa fille qui continuait à se faufiler jusqu’à son arme. Sydney se résigna et croisa les bras, le regard dur.
- Tu es venue pour quoi alors ?
- Pour parler.
- Oui bien sur et pourquoi pas te rendre une nouvelle fois aussi.
- Ne prend pas ce ton avec moi.
- Et pourquoi pas ?
- Parce que je suis ta mère
- Non je te l’ai déjà dit, ma mère s’appelait Laura et elle est morte dans un accident de voiture et tu aurais mieux fait de mourir en même temps qu’elle.
Touché. Ces paroles blessèrent Irina. Elle savait que sa fille lui en voulait de l’avoir trahie à la CIA. Mais pourtant elle avait fait ça pour elle. Pour garder un contrôle sur les agissements de Sloane et pour pouvoir veiller sur elle comme elle l’avait toujours fait depuis le jour de son pseudo accident de voiture. Elle savait que Sydney se méfierait d’elle et qu’elle n’aurait plus confiance avant longtemps, voir même jamais. Elle se douter qu’elle tenterait de l’attaquer c’est pourquoi elle avait de suite braqué son arme. Elle s’était préparée, avait envisagée différents cas de figures au cas où ça tournerait mal pour elle. Mais elle n’avait pas prévue que Sydney soit si violente dans ses propos. Elle s’était pourtant exprimée d’une façon simple, trop peut-être. Irina ne parvint pas à garder son masque d’indifférence et perdu son habituel aplomb pendant une fraction de seconde. Elle se reprit, décidant de dire uniquement ce pourquoi elle était venue et de partir, encore.
- Sydney, je voulais savoir où vous en étiez pour l’affaire du trafiquant d’armes de Sao Paolo.
- Parce que tu crois réellement que je vais te le dire ?! Dois-je te rappeler que tu es une des terroristes les plus recherchées ?
- Je peux t’aider Sydney, j’ai des informations.
- Vas-y je t’écoute.
- Pas avant que tu ne me promette de faire exactement ce que je vais te dire.
- N’y compte pas.
- Sydney c’est très important. Si tu ne suis pas à la lettre mes indications, tu risques de te faire tuer.
- J’ai l’habitude…
- Ne joue pas ce jeu. Dis-moi ce que tu sais sur Don Pablo ?
- Qui te dit que je le connais ?
- Ne sois pas si entêtée. Je suppose que vous ignorez où est son QG.
- …
- C’est bien ce que je pensais. Il est en Sicile, à Palermo.
- Comment sais-tu ça ? Non en fait laisse tomber, je ne veux même pas savoir comment tu es courant.
- C’est un de mes contacts qui me la dit. Je peux me débrouiller pour te faire passer pour une future cliente et t’arranger un rendez-vous avec lui mais je ne veux pas que tu ailles à son QG.
- Et pourquoi ça ?
- Parce que c’est trop dangereux, je ne veux pas que ma fille se fasse tuer par une ordure.
- Tu te soucie de moi maintenant ?
- Ca t’étonne ?
Elle ne laissa pas sa fille répliquer et ajouta
- Je dois y aller.
Elle amorça un demi-tour et se ravisa.
- Comprend bien que je tiens à toi même si tu ne me crois pas c’est la vérité. A propos, inutile de te dire de ne rien tenter, j’ai pris mes précautions, un de mes hommes se tient dans le coin et a ordre de tirer s’il voit que tu tentes de m’arrêter ou d’alerter quelqu’un dans les deux minutes qui suivront mon départ. Après bien sûr tu pourras partir tranquillement.
A cet instant un viseur laser apparu sur le ventre de Sydney.
- Tu as de drôle de façon de me prouver que tu tiens à moi.
- Mais je ne me fais pas de soucis, je sais que tu es assez intelligente pour faire le bon choix. A bientôt Sydney.

Sur ce, l’ex-agent du KGB se dirigea vers les escaliers et disparut. Sydney attendit que le viseur disparaisse de sa veste et remonta dans sa voiture.

Arrivée chez elle, elle prit sa glace et s’installa devant le télévision, mais elle n’était plus d’humeur à s’abrutir simplement devant une quelconque émission. Elle l’avait atteint. Elle avait réussi à toucher sa mère. Pendant un cours instant, cette femme si forte, si sûre d’elle avait laissé paraître imperceptiblement un sentiment de tristesse. Peut-être ne mentait-elle pas finalement lorsqu’elle disait tenir à elle. Oui, mais et si ce n’était encore qu’une ruse pour regagner sa confiance…

A suivre...

C'est un très bon début de fanfiction !
Le sentiments de Syd sont bien décrits et la scène avec Irina est elle aussi très bien écrite !
Vivement la suite !

Merci !

Pour ce qui est de la suite, c'est pas pour tout de suite, peut-être au mois d'août et encore...

Moi aussi j'ai bcp aimé cette fic...

J'aimerais bien avoir vite une suite... ce serait super!!