Commandos

Auteur : Mondaye
Titre : Commandos
Date : 15 Avril 2006
Genre : Débile !! Et Humour… enfin on essaie Ah oui… peut-être défrustrage aussi !
Saison : La 7, mais Sam n'a pas encore rencontré Pete.
Résumé : Un stage de commando… Attention, y'en a qui vont souffrir^^
Archive : A ne pas publier sans mon autorisation !!!
Disclaimer : Rien n'est à moi. Tout est aux messieurs de la MGM, bien que je projette de la racheter très prochainement !
Notes de moi : Inspiré par le reportage d'Envoyé spécial sur les Bérets verts et par le récit du stage d'une amie à moi chez les commandos^^ Pauvres gars, j'avais mal rien qu'en vous regardant^^
Une petite pensée pour Nem, concernant l'un des passages de la fic. Je pense que tu le reconnaîtras ^^
Et un grand merci à Pete d'être un tel raté. Ca m'inspire
Et désolée Aurélia d'avoir écrit cette fic au lieu d'essayer de terminer celle pour ton concours, mais j'étais coincée et ce truc m'es venu tout seul ! Tu m'en veux pas trop ?
Un petit coucou à tous les autres membre de l'Empire, quand même. Nous vaincrons !^^
Ah oui, j'oubliais, merci à tous ceux qui m'ont répondu positivement pour ma précédente fic et mes délires personnels. Ca fait très plaisir ! Et un petit hommage à Hito qui m'a donné envie d'écrire une looongue fic de torture de Pete, après son retour plus que positif à propos de la mini sur les barres nutritives^^
Allez j'arrête de vous embêter. Bonne lecture !

"C'est une mauvaise blague c'est ça ?"
L'homme regardait son supérieur, interloqué.
"Pas du tout, Shanahan, c'est un programme hautement confidentiel, et vous avez la chance d'y participer"
Le policier, du nom de Pete Shanahan fit une moue dubitative. Bizarrement, se retrouver à faire l'entraînement des commandos de l'armée, pour un soi-disant programme hautement confidentiel ne l'émouvait pas plus que ça. Au contraire, il voyait très bien le tableau : en pleine jungle, dans le noir avec une dizaine de militaires surentraînés, et considérant ce parcours comme un bonus de leur footing dominical. Non merci ! Son genre de sport, c'était plutôt regarder un bon match de base-ball, confortablement installé dans son fauteuil moelleux avec repose-tête repose jambe, accoudoirs et masseur intégré, un bon plat de junk food à sa gauche et une bière blonde à sa droite. Il avait toujours préféré les blondes. Dans tous les sens du terme.
Il regarda son supérieur une nouvelle fois et poussa un long soupir. La vie était vraiment injuste.

"… Et c'est pourquoi vous participerez à cet entraînement commando, SG1." Termina le général Hammond.
" Mon général !" se plaignit le colonel O'Neil d'une voix geignarde. "On est obligés ? Parce qu'on ne manque pas d'entraînement nous !
- Je pense que ce programme vous sera bénéfique. C'est d'ailleurs moi qui ai insisté pour que vous en faisiez partie !
- Vous avez fait quoi ? Vous m'en voulez c'est ça ? Ecoutez mon général, je vous jure que je n'ai pas fait exprès de casser le microscope électronique dans le labo du major Carter. Je sais bien que ça coûte des milliers de dollars, mais je voulais lui faire une surprise en…
- Pardon ? s'écria le général Hammond
- Rien. Rien du tout, je divaguais, je n'ai pas encore pris mon café ce matin. Vous savez bien que le manque de café a des effets extrêmement néfastes sur ma petite personne. Répondit précipitamment le colonel.
- Mon colonel, vous m'avez laissé accuser Felger sans rien dire ! s'indigna Sam
- Mais je voulais vous apporter la dernière coupe de jello bleue du mess. S'excusa-t-il avec un air de chien battu et une voix de petit garçon pris en faute.
Evidemment, Sam lui fit un magnifique sourire et lui avait déjà pardonné sa maladresse. Voyant la faiblesse du major Carter face aux bêtises du colonel O'Neill, le général Hammond reprit les choses en main :
" Colonel, votre punition pour avoir cassé un microscope électronique qui vaut plusieurs dizaines de milliers de dollars, sera de participer à ce stage de commando. La discussion est close. Rompez"
Jack poussa un soupir à fendre l'âme et se leva avec de grandes difficultés, comme s'il portait le poids du monde sur ces épaules. Sam le regardait avec un amusement certain et Daniel ne put s'empêcher d'y mettre son grain de sel :
" Voyons Jack, de quoi avez-vous peur ? Que tout le monde découvre que vous êtes au bord de la sénilité ? Rassurez-vous, nous sommes déjà au courant, c'est par charité que nous vous déposons pas à l'hospice. Il paraît qu'entourer les personnes âgées diminue grandement le risque de développer la maladie d'Alzheimer.
- Carter, au cas ou j'oublierais, rappelez-moi de l'abandonner dans les bois lors de l'entraînement. Ca nous fera des vacances.
- Mince alors, c'est plus grave que je ne le pensais, vous avez déjà des trous de mémoire ! répliqua Daniel avec malice.
Jack ouvrit la bouche puis la referma et se contenta de fusiller Daniel du regard. Cette fois-ci, le petit scarabée avait gagné la manche ! Ils allèrent préparer leurs sacs.

Le capitaine Wilson surveillait le ciel avec humeur. Des retardataires. Il détestait les retardataires. Pour lui, être en retard était un motif suffisant pour passer en cour martiale. Il jeta un coup d'œil sur ses recrues. Des civils uniquement, des policiers de Denver à ce qu'on lui avait dit. Génial. Dire qu'il avait sauté de joie quand son supérieur lui avait confié le commandement de cet entraînement, lui, un simple capitaine ! Il aurait du flairer l'embrouille. Enfin, il pourrait toujours passer ses nerfs sur cette bande de flics. Ils allaient en baver ! C'était sa seule consolation. Le bruit de l'hélicoptère le tira de ses pensées. Enfin, ses mystérieux invités arrivaient. Apparemment, ils avaient été envoyés par le président lui-même. Il sourit intérieurement : ça ne changerait rien du tout. Ici, c'était lui le bourreau et eux les victimes. L'hélicoptère se posa enfin. Deux hommes en sortirent : l'un était mince, avec de petites lunettes rondes – un intellectuel assurément – et l'autre, en revanche était immense, d'origine afro-américaine, avec une moyenne de trois tonnes de muscles, un étrange tatouage doré sur le front et une mine n'annonçant rien de bon. Il ne put réfréner un frisson : ce gars là ne serait pas facile à dompter. Enfin, les deux autres personnes attendues sortirent : un homme d'une cinquantaine d'années, les cheveux grisonnants et une femme élancée, blonde, plutôt jolie à première vue. Wilson ne put retenir un hoquet de surprise, à la vue de l'uniforme de cérémonie de l'Air Force. Malheureusement, il ne parvenait pas à distinguer leurs grades. De toute manière, ils ne pouvaient être supérieurs au sien, sinon le colonel Anderson l'aurait prévenu. Il se reprit bien vite et se réjouit d'avance du savon qu'il leur ferait passer. Devant tout le monde. Tout compte fait, elle n'était pas si mauvaise que ça cette journée. Avant même qu'ils n'arrivent à sa hauteur, il aboya :
" C'est inadmissible que deux militaires se permettent…. La fin de sa phrase se perdit quand il aperçut le grade de l'homme.
" Se permettent, capitaine ?" répéta Jack avec un sourire en coin, prenant bien soin d'appuyer sur le "capitaine"
" Milles excuses mon colonel. Major. " Il fit un garde à vous impeccable, rouge comme une pivoine.
"Rompez, capitaine ?
- Wilson, mon colonel. Je m'excuse encore une fois mon colonel, mais le programme a des horaires très précises. Je suppose que vous aviez beaucoup de choses à faire, d'où votre retard, répondit-il avec embarras.
- A vrai dire, j'ai eu une petite panne d'oreiller. J'ai jamais été du matin. "
Le capitaine Wilson resta sans voix. Le colonel venait de prononcer cette phrase avec une telle désinvolture !
" Au fait, je suis le colonel O'Neil, voici le major Carter, l'idiot à lunettes c'est le docteur Jackson et le grand baraqué là, c'est Murray. Nous venons en paix."
Le capitaine le regarda, intrigué, ne saisissant pas l'allusion. Il fut d'autant plus étonné quand il remarqua l'attitude des autres membres : le major Carter dissimulait avec beaucoup de peine un sourire amusé, le docteur Jackson leva les yeux au ciel, mais ne put s'empêcher d'esquisser un sourire à son tour, et le dénommé Murray leva un sourcil. D'ailleurs, il devait avoir un sacré entraînement, parce que de mémoire d'homme, il n'avait jamais vu quelqu'un lever si haut le sourcil. Probablement que ce mouvement était inclus dans son programme quotidien de musculation.
" Alors, on le commence ce stage ? Il faut que je sois rentré samedi soir, les Spurs jouent contre les Lakers. Ca promet d'être un beau match.
- Euh… Bien sûr mon colonel, allons-y " bredouilla Wilson.
Les quatre membres rejoignirent les quatre policiers déjà présents, et toute la troupe, conduite par le capitaine Wilson, se dirigea vers le bâtiment principal.

"Puisque je te dis que c'est elle ! s'exclama Pete
- Et ben dis donc, tu t'embêtes pas dis moi, parce que c'est un sacré canon ! T'étais pas au courant qu'elle était dans l'armée ? l'interrogea son collègue, un certain David Bloomer.
- Ben en fait, je l'ai vue qu'une fois, chez son frère, qui est un très bon ami à moi. Le courant est plutôt bien passé, mais on ne s'est jamais revus. A vrai dire, je lui avais donné mon numéro de téléphone, mais elle ne m'a jamais rappelé. Elle était probablement en mission.
- Arrête de rêver, Shanahan, si Wonder Woman voulait vraiment te rappeler, elle aurait trouvé une minute pour le faire. Tu ne l'intéresses pas, c'est tout ! " affirma Bloomer avec un clin d'œil.
- C'est l'occasion d'impressionner la petite ! Montre lui que t'es un super commando et elle te tombe dans les bras. Les femmes adorent ça. En plus, vu son allure, ça m'étonnerait qu'elle ait déjà fait des missions commando, elle n'a pas l'air très futée ! répliqua Alex Price
- Tu as vu comment elle a souri à la non-blague de son colonel ? Je suis sûre qu'elle a dû payer de sa personne pour en arriver là ! ajouta Nick Stern avec un sourire salace.
Alex Price et David Bloomer éclatèrent d'un rire gras. Pete quant à lui, leur lança un regard noir : "Arrêtez de raconter des conneries. Cette fille est tout sauf stupide, ok ?
- Hey du calme mec ! T'es déjà accro ou quoi ? sourit Bloomer
- De toute manière, major ou pas, cette fille ne va pas tenir dix minutes ici. Ne parlons même pas du schtroumf à lunettes et du vieillard qui l'accompagnent. Le seul qui pourrait faire le poids c'est ce Murray. Alors on va leur montrer de quoi l'élite de la police est capable ! affirma Stern.
Comme pour confirmer ses dires, à peine sorti du baraquement, Daniel trébucha sur une racine et s'étala de tout son long. Les quatre policiers éclatèrent de rire, tandis que le major Carter, vêtue d'un treillis et d'un T-shirt courut l'aider. Le jeune homme gémit lorsqu'elle l'aida à se redresser. Apparemment, sa cheville en avait pris un coup.

" Daniel, vous n'êtes qu'un sale lâcheur ! s'exclama O'Neill avec une moue boudeuse.
- J'y peux rien, moi, s'il y avait cette racine sur mon chemin ! se plaignit-il
- Arrêtez de jouer au plus malin : je suis sûr que vous avez fait exprès pour ne pas avoir à faire ce stage !
- Non pas que la perspective de me traîner dans la boue me réjouissait, mais je vois difficilement comment j'aurais pu provoquer intentionnellement une entorse et une fracture du cinquième métatarsien. Je ne suis peut-être pas un sportif mais je ne suis pas maso non plus !
- Je vous corrige tout de suite là, pour passer des heures à déterrer des cailloux, il faut avoir une bonne dose de masochisme !
- Non c'est pas vrai !
- Si c'est vrai !
- Non !
- Si !
- Non !
- Si !
- Euh… Les gars, on n'est pas tous seuls vous vous souvenez ?" intervint Carter
En effet, le médecin, le capitaine Wilson et les quatre policiers les regardaient, interloqués.
" Bon, ben je crois que Space Monkey n'est plus de la partie" fit remarquer Jack avec une petite mimique.
Le capitaine Wilson hocha la tête machinalement. Des dingues. Il était tombé sur des dingues. C'était sûrement un test psychologique pour mesurer sa résistance face aux situations extrêmes : le colonel Anderson avait envoyé une bande d'acteurs pour le faire tourner en bourrique. Ca ne pouvait être que ça. Ou peut-être était-ce de vrais dingues échappés d'un asile psychiatrique et ayant remplacé sa véritable équipe. Il ne savait plus quoi penser. Il se reprit et annonça aux sept membres restant le déroulement du stage.

" Ah bon ? Nous nous connaissons ? Vous êtes sûr que je vous ai déjà rencontré ?
- Mais si, Sam, c'était à l'anniversaire de votre frère, il y a quatre mois environ. Pete. Pete Shanahan.
- Ah Pete ! S'exclama-t-elle enfin. Nous avions un peu discuté non ?
- Oui !" approuva-t-il avec un sourire heureux.
Elle lui sourit également.
" Vous n'avez aucun souvenir de cet homme. Murmura Jack à l'oreille de son second, avec le plus de discrétion possible
- Aucun. Sa tête ne me dit rien du tout" Approuva cette dernière, sur le même ton.
Jack fit un petit sourire moqueur au policier qui n'avait rien remarqué.
Les sept membres se retrouvaient dans une même pièce, dans le baraquement, afin de faire connaissance avant le commencement de l'entraînement, le lendemain.
Les membres de SG1 avaient très vite compris que les policiers les croyaient inaptes à ce genre de petit parcours et ils s'étaient bien gardés de les informer de leurs capacités. Finalement, ce stage promettait d'être plutôt amusant pensa Jack. Enfin, si on ne tenait pas compte des trombes de pluie qui tombaient depuis deux heures environ, et qui n'avaient pas l'air de vouloir s'arrêter. Quoique, en y réfléchissant bien, Carter dans la boue, cela pouvait apporter des perspectives intéressantes. Ses lèvres s'étirèrent pour esquisser un sourire gourmand, qu'il perdit rapidement en s'apercevant de l'air intrigué de son second.
Quelques instants plus tard, le capitaine Wilson annonça l'extinction des feux. Ils se couchèrent tous sur leurs lits de camp et s'endormirent plus ou moins rapidement.

Le lendemain, vers neuf heures – Wilson leur avait fait grâce du lever aux aurores – le temps était radieux, comme s'il n'avait jamais plu –excepté la transformation de la mangrove où ils devaient progresser durant deux jours en une immense mare de boue –. Le capitaine regarda l'état du terrain avec satisfaction et fut heureux, en cet instant, de ne pas être à la place de l'équipe en face de lui. Etrangement, le colonel, le major et Murray n'avaient pas l'air dérangés par ce stage et attendaient sereinement la suite des événements. Il monta dans un canot gonflable à moteur, accompagné du médecin et annonça la première étape, qui consistait à atteindre un kayak se trouvant au milieu de l'eau – enfin, de la boue –tout en tenant en main un P-90 déchargé qu'il ne fallait surtout pas laisser tomber, le tout le plus rapidement possible.
" Honneur aux dames, major Carter "
L'intéressée hocha la tête et commença. Elle avait de la boue jusqu'aux cuisses, mais cela ne semblait pas l'affecter. Elle courut, tenant fermement son arme, et arriva sans encombres au niveau des kayaks. Elle grimpa à bord sous l'œil surpris des policiers et du capitaine. Elle avait passé la première étape avec une aisance désarmante ! De même, Jack et Teal'c atteignirent leur kayak facilement et s'y installèrent. Les policiers se regardèrent : apparemment cette épreuve n'avait pas l'air bien difficile ! Hélas, elle fut bien plus pénible pour eux. Ils progressaient difficilement, au milieu de toute cette boue, d'autant plus qu'ils devaient faire attention à leur P-90. Cela ne pouvait être pire. Enfin, jusqu'au moment où l'arme de Pete lui échappa et que Wilson lui ordonna de la chercher, prévenant déjà qu'on ne passerait à l'étape suivante qu'après avoir retrouvé la fameuse arme. Avec un dégoût évident, le policier dut donc plonger dans l'eau, à la recherche de l'objet de son malheur. Ce n'est qu'après dix minutes de calvaire qu'il grimpa enfin dans son kayak, recouvert de boue des pieds à la tête et d'humeur massacrante.
"Ne faites pas cette tête Shanahan, la boue c'est excellent pour l'épiderme, vous aurez une peau de bébé et votre visage aura un teint de pêche" fit remarquer Jack avec un clin d'œil malicieux.
L'intéressé lui jeta un coup d'œil assassin, d'autant plus qu'il avait vu Sam faire un large sourire à cette remarque. Il se hissa tant bien que mal dans le kayak, n'oubliant pas de faire tomber sa pagaie au passage, ce qui l'obligea à plonger une nouvelle fois. Cette dernière mésaventure acheva de parfaire sa nouvelle apparence. Il n'y avait désormais pas une seule parcelle de sa peau et de ses cheveux qui ne soit pas recouverte de l'horrible substance. Une fois de plus, O'Neill l'enfonça : "Qu'est-ce qui vous arrive ? Vous n'aimez pas votre couleur de peau ? Mais il faut apprendre à accepter son apparence ! Regardez ce qui est arrivé à Michael Jackson, vous ne voulez pas finir comme lui tout de même ?" Un nouveau regard noir de Pete et un autre sourire de Sam ponctuèrent cette nouvelle remarque.

Après ce petit intermède, Wilson annonça la deuxième épreuve qui consistait à traverser la mangrove en kayak sur une trentaine de kilomètres, puis à porter l'embarcation sur ses épaules sur une distance similaire, jusqu'à un point donné, indiqué par un drapeau.
Les quatre policiers se regardèrent, effrayés, ce stage virait au cauchemar. Pete profita d'un moment de flottement pour glisser plus ou moins adroitement son kayak entre Sam et Jack qui discutaient tranquillement, sous l'œil avisé de Teal'c.
" On ne vous apprend pas la politesse dans la police ? Vous n'êtes pas au courant qu'on ne s'immisce pas dans une conversation privée ? lui fit remarquer le colonel avec sécheresse.
- Si vous continuez à importuner O'Neill et le major Carter, je me verrai dans l'obligation de vous démembrer vivant. "Annonça posément Teal'c.
Ne désirant nullement finir ses jours de cette tragique manière, le policier eut la sagesse de se retirer, pour rejoindre sa meute. Cependant, il prêta suffisamment l'oreille pour entendre le colonel O'Neill proposer une course à sa partenaire, d'un ton badin. Apparemment, les soixante kilomètres à venir ne les inquiétaient pas plus qu'autre chose. Les deux militaires se mirent en position, suivis du jaffa et des policiers.

Le capitaine annonça le début de l'épreuve et démarra le canot à moteur pour les suivre tout au long du parcours.
Pete et ses coéquipiers donnèrent de vigoureux coups de pagaie et avancèrent… d'un mètre ou deux à peine – le kayak faisant pratiquement un tour sur lui même à chaque coup de pagaie – alors que les trois autres avaient déjà pris une longueur d'avance. Se débattant comme ils pouvaient avec leur instrument, ils avancèrent doucement mais sûrement. Après une dizaine de minutes, le colonel, le major et Teal'c n'étaient déjà que des points à l'horizon. Ils se regardèrent, désespérés. Et dire qu'ils allaient devoir subir ça sur trente kilomètres.

Une heure plus tard, ils avaient avancé d'un kilomètre et Wilson commençait sérieusement à perdre patience. Pour couronner le tout, Pete donna un coup de pagaie trop vif, et le kayak se renversa, aggravant son cas déjà critique. Gigotant du mieux qu'il pouvait, il finit par s'extirper de l'engin de torture et songea un instant à mettre fin à ses jours, au milieu de toute cette boue. Ce n'était vraiment pas son jour, car il n'y arriva même pas, rappelé à l'ordre par le capitaine. Ce dernier, agacé, attacha les kayaks en file indienne derrière son canot à moteur, ne manquant pas de les traiter d'incapables. Le colonel O'Neil n'était pas le seul à vouloir regarder le match de samedi soir !
Honteux, les quatre coéquipiers le rejoignirent à bord du bateau.

"Carter, préparez-vous à perdre ! cria Jack
- Il ne faut pas vendre la peau de l'ours à l'avoir tué, mon colonel !
- Quel est le rapport entre un ours et cette course de kayak ?
- Daniel vous expliquera quand on sera rentrés !"
C'est à cet instant que le capitaine Wilson arriva à leur hauteur. Cela faisait plus de deux heures qu'ils pagayaient, et ils étaient presque arrivés à la fin du parcours. Pas de doutes, ils avaient un sacré entraînement ! Remarquant à peine l'arrivée du capitaine, ils poursuivaient leur course effrénée. Finalement – et à la grande surprise des occupants du canot – ce fut le major Carter qui remporta la course, suivie de très près par le colonel.
A peine débarqués à terre, les trois membres restants avaient déjà mis leur kayak sur leurs épaules, nullement dérangés par le poids, et s'étaient aussitôt enfoncés dans la forêt.

Une jeep attendait les autres – les quatre policiers ayant déclaré forfait pour cette épreuve – Ils s'y engouffrèrent en s'entassant et se dirigèrent vers l'arrivée, pour attendre les trois autres.
Vers la fin de l'après-midi, ceux-ci furent enfin en vue, courant plus ou moins. Les derniers mètres étant dégagés, le colonel en profita pour piquer un sprint, et finalement gagner la course, suivi de très près par Carter et Teal'c.
"Et le grand vainqueur est O'Neill ! Tout le monde applaudit notre champion du jour, il est vraiment extraordinaire !
- Attention, mon colonel, votre corps ne pourra plus supporter votre tête d'ici peu.
- Mauvaise perdante Carter ? "
En guise de réponse, elle lui tira effrontément la langue, sous le regard surpris des autres –excepté Teal'c qui se contenta de lever son sourcil –
" C'est de l'insubordination major ! lui glissa-t-il avec un air facétieux
- Vous auriez la cruauté d'écrire un rapport mon colonel ? lui rétorqua-t-elle avec sa moue la plus innocente.
- Je vais m'gêner !
- Pourtant vous détestez la paperasse !
- Je ferai un effort pour vous ! "
La discussion s'arrêta là, quand ils se rendirent enfin compte qu'ils étaient loin d'être seuls, et que six paires d'yeux les regardaient avec incompréhension. Cette attitude pour le moins étrange des deux militaires conforta Wilson dans ses hypothèses : il s'agissait d'acteurs surentraînés destinés à le faire craquer. Il était impossible que ces deux-là aient fait partie ne serait-ce qu'une seule seconde de l'Air Force, bien qu'ils aient une sacrée endurance, il devait bien l'avouer. Mais maintenant qu'il avait saisi, il était hors de question qu'il se laisse avoir.
Les félicitant brièvement pour leur performance, il annonça la dernière épreuve : il devait passer la nuit au milieu des arbres. Ils avaient normalement droit à une tente pour deux, mais le capitaine décida de pénaliser le forfait des policiers en leur refusant ce privilège. Il distribua donc deux paquetages, et resta jusqu'à ce que les tentes soient montées, ce que nos trois comparses firent, une fois de plus, en un temps record, sous l'œil médusé de leur entourage. Le capitaine eut un moment de doute. Se pourrait-il qu'ils fassent vraiment partie de l'armée, malgré leur état mental incertain ? Il chassa cette idée trop éloignée de ses certitudes et les quitta sur ces réflexions, leur souhaitant tout de même bonne chance avec un sourire mesquin. Ils étaient sur le point de passer la pire nuit de leur vie.

O'Neill prit instinctivement le commandement des opérations, et les policiers durent s'y soumettre à contrecœur, ayant déjà saisi qu'il était un habitué de ce genre de divertissements. Il leur ordonna donc d'aller chercher du bois, leur assignant Teal'c comme chien de garde officiel, pendant qu'il aidait son major à examiner le matériel contenu dans les sacs fournis avec les tentes.
Quand ils revinrent enfin au campement, le soleil était déjà presque couché, et Sam riait aux éclats à l'une des blagues de son supérieur. Pete admira un instant l'objet de son désir : sa peau diaphane, ses cheveux blonds reflétant l'éclat du soleil, ses yeux si bleus et si brillants. Ses lèvres s'étirèrent en un sourire niais. Il la voyait bouger au ralenti, comme dans un film dont elle serait l'héroïne – et lui le héros, cela allait de soi – faisant d'adorables mimiques. Encore un court instant, et la musique romantique se mettrait en marche. Mais il n'était pas dans un film, et Teal'c le fit redescendre sur terre en le poussant un peu rudement. Ayant remarqué son état avancé de béatitude, Bloomer, lui fit remarquer qu'il avait l'air parfaitement stupide avec ce sourire idiot plaqué sur le visage. Reprenant ses esprits, il déposa le bois qu'il avait ramassé au milieu du tas déjà existant, et fit un petit signe à Carter. Celle-ci lui répondit par un sourire crispé et détourna aussitôt son attention, pour continuer sa conversation passionnante avec Jack. Déçu, il s'assit avec les autres policiers, un peu plus loin, tandis que Teal'c rejoignait ses camarades.
Mettant fin à la conversation, le colonel entreprit de faire un feu, tandis que Sam sortait les réserves de nourriture lyophilisée, ainsi qu'une casserole de fortune qu'elle avait apparemment fabriqué pendant leur absence. Une fois de plus, elle venait de démontrer au policier de plus en plus amoureux sa nature exceptionnelle.
Le soir était tombé, et le semblant de conversation entre les sept pseudo-coéquipiers également. Finalement, le major décida d'aller se coucher et rejoint sa tente, tandis que Teal'c et Jack, l'imitant, rejoigninrent la leur. Les policiers, quant à eux, devaient se contenter d'un sac de couchage et dormir à la belle étoile. Après tout, pourquoi pas ? Cela pourrait se révéler amusant !

Dire qu'il avait pensé que cette soirée pourrait être sympa. Pesta Pete intérieurement. Comment dormir avec ces saletés de moustiques mutants ? Assurément, il ne s'agissait pas de moustiques normaux, puisqu'ils résistaient à toutes ses tentatives pour les éliminer, et ne semblaient déranger que lui – ses compagnons ronflant paisiblement en étaient la preuve – . Concluant qu'il ne pourrait jamais terminer sa nuit dans ces conditions, il se leva, et une idée diabolique germa dans son esprit. Il avait bien remarqué que Sam était seule dans sa tente, c'était là l'occasion rêvée de tenter un rapprochement – un peu bourrin, certes – mais un rapprochement tout de même ! Loin de son colonel de malheur, elle serait peut-être plus sympathique avec lui.
Se faisant le plus discret possible, il se dirigea vers la tente de droite, et y entra à pas de loup. Il y perçut une forme et entreprit de la réveiller avec tendresse. Il s'accroupit au niveau de sa tête, avec un peu de difficulté, vu le manque de luminosité, et passa doucement sa main dans les cheveux courts de la jeune femme, qui d'ailleurs étaient bien plus courts qu'il ne l'imaginait. A peine eut-il esquissé ce mouvement, qu'une main attrapa violemment sa nuque, le fit basculer, tout en plaquant son bras derrière son dos. Il se retrouvait donc à plat ventre, Sam se tenant à califourchon sur son dos, ce qui, en y réfléchissant bien, n'était pas si mal. Aussitôt, une lampe torche l'éclaira, et il faillit pousser un cri de terreur, quand il vit le visage de Teal'c à quelques mètres du sien, plus menaçant que jamais.
" Que venez-vous faire dans notre tente, Pete Shanahan ?
- Mais ce n'est pas la tente du major…"
Il s'interrompit brutalement. Quel crétin, il s'était trahi tout seul ! Ce n'était pas donc la jeune femme qui se trouvait sur son dos. La situation se gâtait.
" Et que lui voulez-vous à Carter ?" Le colonel O'Neill avait lâché prise et le regardait maintenant d'un air soupçonneux. Il s'apprêtait à bafouiller une excuse bidon quand Sam entra précautionneusement dans la tente, sa lampe torche en main.
" Qu'est-ce qui se passe ? Tout va bien mon colonel ? Teal'c ?
- C'est juste Monsieur Shanahan qui voulait vous rendre une petite visite, Carter. Heureusement pour lui, il s'est trompé de tente, parce que vous lui auriez probablement déjà dévissé la tête à l'heure qu'il est" expliqua O'Neill avec un brin de perfidie.
Sam jeta un regard en biais au concerné. Elle avait déjà eu des prétendants un peu lourdauds, mais, celui-ci les dépassait de loin ! Elle haussa les épaules, puis se tourna vers Jack, un petit sourire charmeur aux lèvres " Je vois que vous ne manquez jamais de me défendre !
- Je suis à votre service gente dame" s'inclina-t-il, mimant une révérence. Amusée, la jeune femme lui fit un de ses sourires dont elle avait le secret et retourna dans sa tente.
Au moins, le message avait été clair. Pete baissa la tête : il ne s'était jamais autant ridiculisé de toute sa vie. Il haïssait ce stage, il haïssait son supérieur de l'y avoir inscrit et il haïssait cet O'Neill qui ne manquait pas de fanfaronner à la moindre occasion.
Penaud, il quitta la tente et retourna au milieu des moustiques. Au moins ses compagnons ne s'étaient pas réveillés. Ils ronflaient toujours avec un bruit de locomotive.
Il ferma les yeux et chassa inutilement quelques moustiques, puis finit enfin par s'endormir, ruminant sa défaite.

La journée promettait d'être magnifique, mais Jack était d'humeur morose. Il s'était amusé comme un petit fou à ce stage et Carter avait été adorable, comme d'habitude. De plus, il avait pu se moquer allègrement de ses compagnons, en particulier de ce Pete Shanahan, qui avait vraiment joué de malchance. Ou peut-être était-ce un authentique "bras cassé". A vrai dire, il trouvait cette perspective bien plus réjouissante. Revigoré par cette pensée, il retrouva sa bonne humeur.. Les policiers se réveillaient à leur tour et il les rejoignit, escorté par Teal'c.

Quelques instants plus tard, Sam sortit de sa tente, ravissante, comme à son habitude et salua la troupe :
"Bonjour tout le monde !
- Bonjour toute seule !" rétorqua Jack aussitôt.
Une fois de plus, le major lui offrit un merveilleux sourire, et les policiers levèrent les yeux au ciel, agacés par la complicité des deux militaires.
Consultant sa montre, le colonel entreprit de démonter sa tente, en vue de l'arrivée prochaine du capitaine Wilson. Son second l'imita et, à peine eurent-ils terminés, que le dit-capitaine arriva au volant d'un véhicule de transport de l'armée, accompagné d'un autre homme. Il en descendit rapidement et ne put que constater la bonne humeur des membres de SG1. Bonne humeur qui contrastait grandement avec celle des policiers qui n'attendaient qu'une chose : rentrer chez eux.
" Alors colonel, major, Murray, pas trop épuisés par ce stage ? commença-t-il
- Je l'aurais pensé plus difficile répondit Sam
- Moi aussi. On a vu bien pire. Approuva son supérieur.
- Idem ici "conclut Teal'c.
Les policiers et le capitaine les regardèrent, interloqués. Ils ne paraissaient pas avoir souffert un seul instant de ces deux jours d'enfer et en parlaient comme d'une promenade de santé !
L'homme se trouvant dans le véhicule descendit à son tour.
" Je vous présente le colonel…" commença Wilson avec emphase
- Tom ! s'exclama O'Neill
- Jack ! Qu'est-ce que tu viens faire ici mon vieux ?
- Je prenais quelques vacances avec mon équipe, comme tu peux le constater !
- Je l'savais ! Vous avez-vu mon colonel, j'ai gardé la tête haute et j'ai surmonté cette épreuve ! Mes félicitations, j'ai failli me laisser avoir. Vous ferez une grande carrière !
- Euh, vous sentez-bien Wilson ? interrogea le colonel Anderson.
- Mais… Ce ne sont pas… des acteurs ? Une sorte de test pour évaluer ma résistance face à l'imprévu ?
- Vous avez pris des champignons hallucinogènes ou quoi ? Le colonel O'Neill était mon compagnon d'armes pendant près de quinze ans, dans les Black Ops !
- Vous voulez-dire que le colonel et le major sont des vrais militaires ?
- Bien sûr ! Quelle question stupide ! Le colonel O'Neill est l'un des meilleurs officiers de l'Air Force ! Un pilote émérite et un meneur d'hommes incroyable ! Quant au major Carter, son second que j'ai eu l'honneur de connaître au Pentagone, c'est une brillante scientifique, doublée d'un excellent soldat, sans oublier ses qualités indiscutables de pilote !"
Les policiers et le capitaine Wilson regardaient les deux intéressés – qui ne savaient plus où se mettre – comme des bêtes de cirque. Wilson n'en revenait pas, ces deux dingues étaient de brillants officiers dans l'armée ! Et le colonel, qui faisait des blagues stupides à tout va, avait fait partie des forces spéciales ! Lui qui y avait été refusé après le test d'aptitude physique ! C'était impossible. Absolument inenvisageable. Peut-être avait-il changé de dimension ?
Au bord de la crise de nerfs, il respira lentement afin de se calmer. Toutes ses convictions venaient de s'effondrer d'un coup. Il inspira, expira, inspira de nouveau et retrouva sa sérénité. Maintenant, il était prêt à tout entendre. On aurait pu lui annoncer que les extra-terrestres existaient, il pourrait tout encaisser… Quoique… Les petits hommes verts, faudrait quand même pas exagérer ! Il les regarda une dernière fois, et leur fit signe de grimper dans la voiture, avec lassitude.

Le chemin du retour se fit en silence, les quatre policiers n'arrêtant pas de fixer les membres de SG1 avec incrédulité. Au grand soulagement de tous, ils arrivèrent enfin au baraquement, où Daniel les attendait, appuyé sur ses béquilles :
" Alors, vous vous êtes biens amusés ? Pas vraiment on dirait, ajouta-t-il en apercevant l'état déplorable des policiers, Pete en particulier.
- Ouaip. C'était pas mal, on a eu du spectacle "
Jack et Sam se regardèrent d'un air entendu et se tournèrent de concert vers les hommes, leur faisant un petit sourire moqueur.
" Personnellement, je ne regrette pas d'avoir échappé à ce truc poursuivit Daniel. J'en ai profité pour prendre un peu de repos."
Il eu droit à quatre regards meurtriers, et retourna à l'intérieur, suivi de Teal'c, des policiers, du colonel Anderson et du capitaine Wilson.

Il ne restait que Sam et Jack.
" Vraiment, je ne regrette pas cette petite escapade dans la boue. Commença Jack avec un sourire ravageur, n'oubliant pas de la détailler de la tête au pied.
- Moi non plus, c'était très… instructif poursuivit Sam sur le même ton.
- Promis, la prochaine fois qu'il pleut dans le Minnesota, je vous tiens au courant ! poursuivit-t-il avec un regard équivoque.
- Mais avec plaisir mon colonel !"
Surpris, il regarda son second s'éloigner, un sourire coquin sur le visage. Il sourit. Cela promettait quelques perspectives intéressantes.

Un petit feed ???
Pitié Aurélia te fache pas

Très drôle Mon, mais

Spoiler:

Mais j'ai vachement ri!!!

excellent Mondaye, si t'as à nouveau besoin de te défouler n'hésite surtout pas à le faire à travers une fic.

Bravo !!!

MDR du début à la fin
Si tu veux encore te défouler surtout tu n'hésites pas!

Merci à toutes
Au prochain défoulement, je vous fais signe

c'etait vraiment superbe
très drole et bien ecrit...

moi

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mais vivement ta prochaine fic défoulement

mondaye a écrit:

Spoiler:

Je confirme,

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Bon, vu que je suis partie dans la critique, continuons : je sais bien que c'est de l'humour et que forcément ça ne peut pas être trop réaliste, mais

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Oui, je sais, hurlez-moi dessus les autres, je suis dure avec cette pauvre Mondaye...
Sûrement parce que je suis hyper jalouse...

Je me suis pissée dessus, ya pas d'autre expres​sion(désolée). Tu as un sens de l'humour et du timing à faire pâlir beaucoup de comiques ! J'ignore si tu cherches longtemps tes répliques avant de les écrire mais elles sont superbes et à mourir de rire.
Et tu écris bien. Et tu ne fais pas de fautes.
Et je sens que tu vas faire de la concurrence pour ce concours, on risque de morfler (surtout vu ce que j'ai écrit...)
J'ai pris un plaisir fou à lire, c'était plein de perles et de jolies répliques. Et j'aime pas

Spoiler:

Alors je t'en supplie, continue comme ça ! Rien que pour me faire éclater de rire bruyamment à 1h15 du matin en lisant ta fic (le clin d'oeil à mes mésaventures podo-chevillesques, ça a été le summum ! )
C'était génial, tu as du talent et de l'humour, alors ne laisse pas tomber l'écriture !

PS : si jamais tu as une solution efficace pour Boulet, fais-moi signe. Parce que je sais comment c'est difficile... Le mien, je le connais que depuis 8 mois mais il me gave déjà assez. Et je le vois qu'une fois par semaine en sport !! Malheureusement, ya Bogoss avec lui aussi. Donc ma seule technique, c'est d'éviter Boulet au maximum (= après le sport je me rhabille en 4ème vitesse pour pas prendre le même tram que lui) mais de ce fait, j'évite Bogoss aussi ! Et encore, heureusement que Bogoss je le vois le reste de la semaine (c'est à peu près le temps qu'il me faut pour lui démontrer qu'il n'y a que le vendredi que je suis sèche et cassante...).
Donc si tu trouves une technique, partage !! A cause de Bogoss, je peux pas dire que je suis déjà prise ou faire croire que je suis pour la peine de mort et l'éradication des immigrés (ça marche très bien ça, le coup de la fille réac') ! Ca me casserait tout ! Et je suis pas méchante non plus ! Alors il me faut vite une solution, parce que j'en peux plus de Boulet qui empêche le tram de repartir pour que j'aie le temps de l'avoir (si si, je vous dis pas les regards des autres voyageurs... Surtout que j'ai tout fait pour PAS avoir ce tram...)

MERCI !!!

Tu viens de me mettre dans un état d'euphorie extraordinaire ! Quel pied !!! Finalement, heureusement qu'il existe le boulet !!!

J'ai adoré cette façon de le malmener... Et encore, je pense que tu as été très gentille !!! J'aurais aimer faire pire mais je ne crois pas en être possible... Quoique...

Je suis dans un état extatique, un sourire banane vissé aux lèvres et tout ça grace à toi...

Quand tu veux, tu recommences... J'adore quand tu te défoules...

Encore merci pour ce grand moment de plaisir !

J'ai une solution c'est super bourrin, et en plus ça permet de résoudre un second truc. j'ai jamais testé moi même mais paraît que ça marche, en même temps, faut pas être timide ni avoir peur de se prendre un vent

Donc, tu vois boulet, il est avec bogoss c'est mieux sinon ça marche pas, et là tu regardes boulet droit dans les yeux et tu lui dis :
- Ecoutes boulet, tu es bien gentil mais moi, celui qui m'interesse c'est Bogoss

Et là, soit tu en restes là, et tu attends que Bogoss réagisse, soit, encore plus bourrin, tu embrasses Bogoss de force...

Et là c'est à tes risques et périls

@Nem :

Spoiler:

Ben oui.... Suis pas une militaire moi
Par contre, pour les répliques, je me suis pas trop foulée, c'est venu tout seul ce matin!!! (D'où la colère d'Aurélia, heureusement que j'ai réglé l'affaire )
Merci pour tous vos commentaires, j'en suis toute boulversée
Et ouah, Nem t'étais enthousiaste!!! (Et c'est pas peu dire )
Vous trouvez que j'ai été trop gentille?? Ben la prochaine fois, le pauvre, il va morfler (parce que oui, si Boulet continue à m'énerver, y'aura sûrement une prochaine fois. "Les mésaventures de Pete" ça ferait une série du tonnerre ça )

@ Marine : Un peu lourd tout ça, surtout que c'est plutôt très bien parti avec Bogoss
Si vraiment ça tourne au vinaigre, je saurai quoi faire

Merci beaucoup, j'ai bien ri

Une autre!

excellent Mon ! j'ai bcp ri
l'idée d'en faire une série moi ca me va !
encore bravo !

Tia

mdrr rah se bon vieux Pete, me fera toujours autant marrer! mdr
Merci mondaye, tu viens de me faire passer un excellent moment, j'étais pliée en 4 (d'ailleurs ma soeur et ma mère me regardent encore bizarement! mdr) Voilà ma journée va être géniale maintenant (même s'il pleut! lol)
J'ai hate

Spoiler:

. Car si déjà cette fic est géniale, la prochaine sera exceptionnelle!
Rah j'ai hate de lire tes prochains écrits

Merci Merci
Ca me fait vraiment super plaisir

Mondaye !!!!

Cette fic est géniale!!

Spoiler:

et ça c'est royal ! Bien écrit, fluide, respect des personnages... Peut-on vraiment critiquer cette fic? Moi, je la trouve parfaite!!
Juste un petit regret :

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Alors continue comme ça, tu m'a bien fait rire !
Bon je retourne fouiner sur le forum, voir s'il n'y a pas une fic de toi que j'aurais ratée...

Sinon pour ton problème Boulet - Bogoss... je n'ai pas d'autre solution à proposer, mais si tu en trouve une, fais-m'en part, ma meilleure amie est atteinte... Puis-je me permettre de souhaiter que le problème persiste le temps que tu nous pondes une autre fic défouloire sur

Spoiler:

Loooooooooooooolllllllll
Merci Sally
Contente que ça t'ait plu
Le forfait de Danny a 2 raisons :
1) Je mourais d'envie de faire un clin d'oeil aux mésaventures de Nem concernant sa cheville (oui, c'est ma muse )
2) Je voulais qu'il y ait un contraste très net entre SG1 qui prend ça pour une promenade de santé et nos 4 flics qui vivent l'enfer
Et honnêtement,

Spoiler:

Voilà!!!

C'est super agréable de voir que je vous ai fait rire... Parce qu'on ne sait jamais si ce qui VOUS fait rire fera rire les autres (et comme moi je ris pour un rien )

Alors encore une fois, merci à tous pour vos encouragements. c'est un grand plaisir de vous avoir fait passer un moment agréable

Concernant le problème Boulet-Bogoss....
C'est une épidémie ou quoi????

Excellente fic!! C'est plein d'humour comme j'aime,

Spoiler:

Que du bonheur!!!

Bref! C'est super bien écrit, l'histoire est parfaite!!! Bravo!!! Un vrai bonheur! Rien à redire!

J'en veux plein, plein d'autres!!!!!

PS: Merci pour la dédicace!!

mondaye a écrit:Je mourais d'envie de faire un clin d'oeil aux mésaventures de Nem concernant sa cheville (oui, c'est ma muse )

Je suis flattée...
Mon 5ème métatarsien aussi, il va bien aujourd'hui, ya pas de pluie...

Fic originale avec Pete et son grand ennemi jack ! C'est bien écrit et cela se laisse lire. Félicitations !

Excellent !!!! De l'humour, du ship dosé comme il faut, c'est bien écrit et ...

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... bref, que du bonheur

Si même les grands maîtres

Spoiler:

Merci beaucoup pour vos commentaires
@Nem :

Avec du retard Comme d'ab

J'adore hihihihi j'ai bien ris lol pauvre Pete niak niak

elle es vraiment au top cet fic

bises Jon

Merci Jon