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Un ennemi dans le dos !

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Un ennemi dans le dos ! Empty Un ennemi dans le dos !

Message  Gladiator48 Mar 11 Jan - 19:48

Titre : Un ennemi dans le dos !
Genre : Fan-fiction / Action / Animalier
Situation : En cours
Nombre de chapitre terminés : 2
Ecrite par : Moi-même Very Happy



Pour les curieux !

L'histoire se déroule à notre époque, dans une région de France aux innombrables champs, montagnes et cours d'eau. Le narrateur est un soldat, revenu d'une périlleuse mission à Colombie, où l'état-major français avait fais tout son possible pour repousser l'avancée d'une milice sur la capitale, dirigée par un dangereux et puissant traficant de drogue !
A son retour, accompagné par ses trois fidèles et inséparables amis ayant donner de leur sang eux-aussi en Amérique du Sud, croyant passer une permission au calme et dans l'ambiance estivale, ils font une découverte inquiétante : plusieurs cadavres de bétails et autres animaux de fermes, déchiquetés, égorgés et tués...Mais, en trouvant des indices du ou des éventuels coupables, ils ne comprennent pas qui aurait pu être à l'origine de tout ça. Ils vont très vite déchanter, lorsqu'ils découvriront que la menace ne venait pas de l'homme, ni de la faune sauvage mais d'un ennemi redoutable, au sang chaud et à la peau recouverte d'écaille...La suite hum hum ^^
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Message  Gladiator48 Mar 11 Jan - 19:51

Chapitre 1 : " Quand le sang innonde les champs "



16 Juillet 2013 - 23h15,
En périphérie de Meyrueis.
 
 
La nuit venait de tomber sur la vallée de la Jonte depuis quelques heures à présent. Enveloppant celle-çi, ainsi que le village de Meyrueis et les hameaux aux alentours, elle avait déposé un voile sombre et obscur, cachant le ciel et les astres lumineux, qui annonçerait surement un lendemain avec une météo peu favorable pour une sortie en randonnée ou à la rivière ! J’étais rentré d’un apéritif au village, avec des collègues qui m’avaient accompagné durant notre service militaire en Amérique du Sud, ou l’état-major français nous avait envoyé, deux division aéroportée dont la notre et une blindé, en Colombie, afin de repousser l’avancée d’une milice armée, dirigée par un traficant ayant eu le contrôle sur une partie de l’Amérique Latine, alors qu’il comptait faire avancer ses troupes sur Bogota afin de prendre la capitale économique du pays pour s’installer en mettre sur le continent ! Après des mois de combats acharnés à traquer les révolutionnaires en pleine jungle, jusqu’à ce qu’on nous envois à Bogota afin d’installer notre QG et toutes nos défenses, pour subir une violente contre-attaque qui coûta la vie à plus de 500 militaires français, 700 soldats de la coalition européenne et plus de 4 500 miliciens colombiens et venezueliens, le haut commandement jugea bon de renvoyer les soldats français chez eux, dont Danny, Matt, Jo et moi. L’occasion de nous vider l’esprit et d’oublier tout ces bains de sang, ses cris de guerre et ses corps mutilés nous étaient à présent offert, enfin nous l’espérions pour un long moment !
Assis dans un fauteuil, les jambes allongés sur un repose pied, je savourais le goût d’une bonne cigarette ainsi que celui d’un liquide noir et gazeux, du coca-cola,qui venait se déverser dans ma gorge jusque dans mon estomac, tandis que j’étais connecté à internet, retrouvant lentement depuis mon retour, mes habitudes sur le web. J’étais d’ailleur en train d’observer mon nouveau site internet, que j’avais consacré à notre section envoyée en Colombie. On pouvait y trouver des photos, des vidéos ou des témoignages de chacun des soldats de l’unité. Alors que j’étais en train d’écrire un nouvel article, je stoppais le mouvement de mes doigts sur le clavier, me plongeant dans mes pensées tandis qu’un oubli passager venait de me traverser la tête…Je me levais, marchant tranquillement jusqu’à mon bureau, où j’avais regroupé toutes mes affaires de l’armée, mes souvenirs ramassés sur les champs de batailles comme des obus, des cartouches, des photos et toutes sortes d’objets que l’on pouvait trouver lors de son service militaire. Lorsque je pénétrais dans cet antre,qui pourrait très bien devenir un jour une sorte de petit musée que je ferais visiter aux gamins passionés et fous amoureux de l’histoire militaire, je fermais les yeux, l’impression de revoir dans ma tête tout ces objets entre les mains de leurs possesseurs, dans leurs poches ou comme si j’étais en face de mes camarades lorsque nous avions fais ces photos de groupes ou bien contemplant ce jeune soldat colombien tué. J’admirais en même temps les nombreuses médailles que mes supérieurs avaient déposé sur la poitrine de ma veste, de la récompense pour acte de secours et d’héroïsme au premier parachutage lors de notre entrée sur la base militaire, toutes ces médailles retraçaient mon épopée traversée et conquie depuis ces dernières années !
Après avoir fermé soigneusement la porte du bureau, je descendais au rez-de-chaussé, m’arrêtant à la porte qui donnait sur le balcon afin de fermer les volets. En sortant, j’entendais le chien aboyait, grognait, comme si une présence étrangère et ténébreuse, caché dans les entrailles de la nuit, l’effrayait ! A cette époque de l’année, les animaux sauvages descendent souvent du Causse Mejean la nuit afin de se rendre en bas de la vallée pour venir s’abreuver. Sentant une brise un peu glaciale venant fouetter mon visage, j’optais plutôt pour sortir en veste de camouflage d’hiver, une lampe torche à la main droite. Je cherchais une cartouchière, qui ferait l’affaire pour un petit gibier comme pour un gros, trouvant en même temps le fusil de chasse dans l’armoire scellé puis je sortais, allant vers le chenil. Une fois à l’intérieur, je me mis à genoux, laissant le chien se blottir contre moi et me lécher, puis après l’avoir rassuré, nous contînuames notre tour de garde en direction de la rivière et du jardin. Je sentais la corde attachée au collier de mon canidé, se tendre au maximum, c’était plutôt lui qui me dirigeait que le contraire mais le connaissant, depuis qu’il était venus au monde et surtout lorsqu’on allait à la chasse ensemble, je savais qu’une présence étrangère l’attirait et l‘inquiétait, en l‘entendant grognait ! Nous étions dans le jardin, que j’avais cultivé depuis l’arrivée de la saison des pluies au printemps, enjambant le grillage qui permettait de le protéger des herbivores trop curieux et assez affamés. Il y a des millions d’année, la Jonte naquît et creusa la vallée, de Peyrelau jusqu’au versant de l’Aigoual et juste en dessous du jardin, il y avait une pente assez abrupte qui permettait d’y accéder, mais très difficilement. Connaissant très bien un petit chemin qui me permettrait d’entamer ma descente sans trop de soucis, je l’empruntais avec mon fidèle compagnon.
Une fois de l’autre côté de la vallée, je me retrouvais dans un champ, où d’habitude, l’éleveur du coin y laissait ses vaches paîtrent nuit et jour. Mais là, il n’y avait pas âme qui vive mais surtout, un silence glacial et inquiétant s’était mêlé à l’obscurité. Même la nuit, vous entendez toujours le tintement des cloches de ces bovidés, rendant très souvent votre sommeil difficile si vous avez l’oreille attentive au moindre son, mais en ce moment même, le ruissement de l’eau et le bruit de nos pas dans l’herbe haute étaient les seuls sons qui parvenaient jusque dans mes tympans. Tandis que nous avançions, la lueur de la lune m’aidant dans ma marche, mon chien stoppa sa progression et commença à renifler une imposante masse sur le sol, qui semblait inerte, et une panique s’installa au fin fond de mes entrailles lorsqu’il commença à lécher cet objet…Je me mettais à genoux, cherchant à tâton avec ma main lorsque celle-çi entra en contact avec une épaisse couche, comme un duvet de poil, très doux. Si seulement Dieu ou quiconque aurait pû m’offrir cette capacité de pouvoir voir dans la nuit, ce don m’aurait bien aidé mais ce ne fût que lorsque la clarté de la pleine lune, alors que les nuages s’étaient dissipés dans le ciel, que je pouvais enfin aperçevoir l’identité de l’objet. C’était le cadavre d’une vache, le corps froid et dur comme de la pierre, et en levant les yeux vers son ventre, des marques de griffes et de morsures se dessinaient. Au niveau du cou, l’œsophage semblait avoir été sectionné, du sang coulant abondamment sur l’herbe. Je commençais à reculer en direction de la rive, armant mon fusil et le pointant en direction des épais buissons qui couvraient une partie du champ sur le flanc de la colline. Sifflant mon chien pour lui ordonner de rester à mes côtés, nous retournâmes sur le chemin du retour. Quand je serai rentré à la maison, j’appelerais mes collègues, afin de leur faire part de cette curieuse et inquiétante nouvelle, surtout lorsqu’on connaissait très bien la faune qui vagabondait autour de nos maisons et je savais pertinement, tout comme les autres habitants, qu’un renard ou un blaireau, n’auraient jamais eu la force ni la dentition nécessaire pour mettre une imposante vache en pièce !
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Message  Gladiator48 Mar 11 Jan - 19:54

Chapitre 2 : " On ne peut traquer l'inconnu ! "


17 Juillet 2013 - 10h30,
Place du village, Meyrueis.
 

 
Je venais de passer une nuit très agitée, entre cette surveillance constante à la fenêtre de ma chambre, les aboiements incessants du chien qui hurlait en direction de la forêt et ces images flous et sombres qui s’étaient dessinés dans mes rêves, avançant vers moi d’une allure menaçante et tentant de m’attraper ! Après avoir pris soin de me laver, de m’habiller et d’avaler deux croissants, accompagné d’un délicieux café, j’étais retourné voir mon chien, comme hier soir mais cette fois-çi, je ne le sortirais pas. Il semblait plus calme, se laissant facilement caresser et il courait tout autour de la niche, essayant de m’échapper pour ensuite me sauter dessus dans les moments ou je ne pouvais me défendre. Voyant que tout allait bien pour mon brave compagnon, je remontais donc, ouvrant ma voiture et m’installant à l’intérieur. J’étais en train de chercher dans mon répertoire les numéros de mes amis, écrivant ensuite un même message que j’envoyais ensuite à tous, leur donnant rendez-vous au café de la place. Après une réponse positive de la part de mes camarades, je me mis en route jusqu’au village, épiant chaque côté de la route qui m’entourait, comme si je sentais une présence inconnue qui m’observait, prête à bondir dès que je m’arrêterais. Une fois à Meyrueis, je garais mon véhicule, descendant de celui-çi puis je m’allumais une clope, au passage, saluant quelques habitants qui semblaient avoir mieux dormis que moi et qui s’inquiétaient, en voyant ma mine fatiguée et inquiète. Ils étaient tous là, réunis sur la terrasse du café où une grande partie de la population se réunissait, durant les jours de fêtes, pour les anniversaires ou pour célébrer un événement sportif…Demandant un café et un pain au chocolat à la serveuse, je m’installais à leurs côtés, acceptant une cigarette offerte généreusement par Danny. Alors que nous consommions la tournée payée par Matt, le débat fût lancé sur l’événement qui s’était produit hier chez moi.
« -  Ce matin, j’étais parti faire un tour de quad près de chez moi, juste pour voir si le troupeau était toujours dans le champ et sur le chemin du retour, j’ai discuté avec plusieurs éleveurs du coin. C’était comme si je m’étais retrouvé face à des corps dépourvus d’âmes, le teint blanchâtre, les membres tremblants. Je n’ai réussi à extirper que quelques paroles d’un seul parmis les autres. Cadavres, massacre, brebis tuées. Je n’ai pû entendre que ces mots.
- Vous tous qui avez de très bons chiens, vous ne les entendiez pas souvent aboyer la nuit ?, demandais-je. Parce que hier soir, le mien n’a pas cessé d’hurler à la mort en direction du bois. Et lorsque je me suis rendu de l’autre côté de la rivière, avec mon fusil, j’ai trouvé le cadavre d’une vache, le cou égorgé et d’importantes marques de griffes sur le ventre.
- Quel monstre aurait pu comettre un si grand carnage à lui tout seul ? Seuls des loups auraient pu terrasser une vache mais vous connaissez tous aussi bien la forêt de la région que moi, il n’existe aucun grand prédateur hormis les renards qui préfèrent s’acharner sur des carcasses ou alors des blaireaux.
- Organisons une battue !, hurla Matt, faisant sursauter un couple de retraité qui était en train de boire tranquillement un thé. Prenons nos meilleurs chiens, les fusils et assez de cartouches pour faire taire ce mystère avant que la situation n’empire ! »
Avant que midi ne sonne à la tour de l’horloge, nous nous étions rassemblés chez Jo. Il avait sorti une carte IGN du village, où l’on pouvait y voir tout les chemins forestiers, les sentiers et autres routes qui étaient tracés depuis des décénies dans les bois, les montagnes et près des routes. Nous irions donc sur Salvinsac, juste en face de chez moi, là où exactement j’avais trouvé le cadavre de mon bovin. Ayant laissé mon arme chez moi, il m’en prêta une, les autres étaient retournés rapidement chez eux, emportant un peu d’eau et de la nourriture dans le cas ou nous resterions assez longtemps jusqu’à ce qu’on trouve le coupable…Une fois de l’autre côté de la berge, nous rappelant la formation à adopter lorsqu’on marchait dans un champ à découvert, avec une haie de buissons en face de vous, nous entamâmes notre progression dans celui-çi, passant à côté du cadavre de la défunte, qui ne semblait pas avoir été dévoré depuis hier soir. En regardant le visage de mes camarades, je voyais que tous étaient nerveux, même moi, je l’étais. Nous n’avions pas mis de laisse à nos chiens mais ils restaient près de nous, s’arrêtant parfois lorsqu’un oiseau, appeuré par notre présence, prenait son envol vers le ciel. Je remarquais que Matt était accroupi sur le sol, observant quelque chose dans l’herbe. Il nous fit signe de nous approcher, nous montrant plusieurs empreintes, qui faisaient la taille d’une main d’homme mais avec trois doigts fins et longs.
 
« Ils étaient plusieurs mais on dirait des empreintes comme celles des poules ou de grands oiseaux. Et, elles semblent aller jusqu’au cadavre puis ensuite dans ces bosquets. Je crois que nous sommes sur les traces de nos agresseurs. » , commenta Matt sur un ton qui mêlait de la peur à de l’incertitude.
 
Jusqu’à la fin de l’après-midi, nous traquâmes un ennemi sans nom, ni visage, lachant à plusieurs reprises les chiens, courant à leurs côtés, un coup de fusil dans les buissons lorsque ceux-çi bougeaient mais nous ne rapportâmes seulement que deux lapins morts, trophés de chasse trop maigre alors que nous savions très bien que notre proie était surement plus grosse ! Nous étions réunis sur le parking, la carte étendue sur le capot de la voiture à Danny puis nous rayâmes le secteur que nous avions parcouru, estimant que le lendemain, nous monterions sur la colline et par les sentiers, nous descendrions jusque dans la vallée des Oubrets mais quelque part, au fond de notre cœur, nous savions très bien que nous traquerions que du vide, harpentant les collines et les bois, épiait par notre ennemi qui nous fuierait sûrement !
 
 
 

 
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