I want to believe in...us- huddy spolier saison 7
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I want to believe in...us- huddy spolier saison 7
Cuddy arriva à l’hôpital, dans son hôpital aimait-elle se dire, comme tous les matins avec une motivation inébranlable et un moral d’acier. Qui pourrait bien déstabiliser une telle femme ? Seul une personne y arrivait mais de moins en moins cela dit. Notre doyenne avait pris de l’assurance avec les années et défiait qui qu’on que de lui saper le moral, surtout aujourd’hui.
Elle avait l’impression que tout lui réussissait depuis le lever, c’était comme qui dirais un bon jour. Rachelle avait bien dormit, elle ne pleura même pas une seule fois ce matin là, Lisa avait réussit à se lever peu de temps après que le réveil sonna. Tout était parfait, en plus, elle ne verrait pas le docteur House avant au moins 10h30, heure à laquelle Monsieur commence sa journée de travail.
Si ça continue se dit-elle je tiendrais peut être jusqu’à la retraite, elle sourit en pensant à cela.
Elle passa dans le hall et demanda les transmissions de la nuit à Brenda, l’infirmière en chef qui se tenait à l’accueil.
- Bonjours Brenda, que s’est-il passé cette nuit? Des choses importantes?
L’infirmière parut surprise par le calme de la doyenne, d’habitude elle passait et demandait sans même ni la regarder, ni l’appeler par son prénom, des choses du genre « rien d’important ? » et elle disparaissait s’enfermer dans son bureau. Brenda prise au dépourvu lui dit en saccadant ces mots et lui donnant les papiers habituels à signer le matin comme le rapport des infirmières de garde de nuit comme quoi elle en avait pris connaissance.
- Hum… Non rien d’important, à part peut-être Monsieur Pitcher qui se plaint qu’il n’a pas le câble mais comme presque tous les soirs depuis une semaine.
Cuddy releva les yeux sur l’infirmière alors qu’elle signait le rapport de nuit en parafant toutes les pages.
- Vous lui avez redit que sa famille n’a pas demandé le bouquet avec le câble pour sa chambre ?
L’infirmière fit un signe de tête d’affirmation. La directrice lui dit alors :
- Dîtes aux infirmières et aux aides soignantes de nuit de lui dire que la parabole est tombée du toit, ça nous donnera peut-être un ou deux jours de répits.
Elle lui dit cela en souriant et Branda lui rendit ce même petit sourire, la journée semblait bien commencer.
Soudain elle lui fit un signe de la tête en direction de la porte d’entrée de l’hôpital. La directrice se retourna et vue apparaître le docteur House, elle regarda instantanément sa montre en disant :
- Je suis si en retard que ça !
Non elle n’était pas en retard, il n’était que 8h15 du matin. Elle le regarda s’approcher d’elle, qu’allait-il encore inventer pour l’humilier cette fois ci ? Elle prit les devants et dès qu’il fut à sa porté elle croisa les bras et lui lança avec un grand sourire.
- Vous êtes tombé du lit ce matin ?
Il se mit à côté d’elle, signa la feuille de présence que tout les médecins signe à leur arrivé tous les matins ou midi cela dépend de qui signe. Il leva les yeux vers elle et lui répondit juste avec vigueur.
-Non, j’ai très mal dormit
-Vous avez fais des cauchemars ? lui dit-elle assez fort pour que tout le monde entende, ce qui fit sourire tout le personnel.
- Non j’ai dormi seul. Ho mais vous savez ce que c’est puisque casimodo ne vous rejoindrait pas même si on le payait, bon à part Ken mais lui est vraiment désespéré. Dit-il aussi assez fort pour que tout le monde l’entende également.
Cuddy effaça son sourire béat presque instantanément de son visage et ouvrit la bouche, elle était outrée. Elle voulut rajouter quelque chose mais il la coupa :
- Vous l’avez bien cherchée, avouez ! Un partout.
Entre temps il avait feuilleté des dossiers d’admission en cherchant un cas, il en referma un et le mit sous son bras. Il ajouta pour clore la discussion.
- Je le prends. Dit-il en montrant des yeux le dossier posé sous son bras.
Cuddy le scruta étonné, elle s’empressa de dire :
- Vous arriver de bonne heure et vous ne vous cacher pas dans votre bureau, vous prenez un cas de surcroît.
Elle avait prit son air soupçonneux et essayait de le fixer dans les yeux. Elle ne voyait pas ni de mensonge, ni son air manipulateur, ni rien du tout d’ailleurs, son expression était vide. Elle finit par dire
- Vous allez mourir bientôt, on vous a diagnostiqué un cancer foudroyant et vous voulez boucler votre 1000ème cas avant midi, c’est un parie avec Wilson ? Qu’est ce qui se passe ?
Elle lui prit le dossier d’admission de force et l’ouvrit, elle le parcourra en diagonale et marmonna en même temps :
- Pas de top modèle, ni de mensuration exorbitante, ce n’est même pas une femme ? Qu’est ce qui peut bien vous intéresser sur le cas d’un homme de 60 ans, souffrant de douleur au thorax mais ayant un électrocardiogramme normal même très bien pour un homme de son âge.
Elle reprenait enfin le dessus sur lui, il agissait de façon étrange et n’aimait pas qu’on le remarque. Il ne paniqua pas pour autant, il allait bien trouver une réplique fracassante pour l’humilier.
- D’un, si j’allais mourir bientôt, je vous aurez déjà enlever sur mon beau destrier et nous serions déjà en train de parcourir l’ouest sauvage et les grands déserts ou je vous aurez bien volontiers abandonnée à votre triste sort non loin d’une colonie de fourmis légionnaire. Mais arrêtons un peu de rêver.
Puis il s’arrêta triomphant. Lisa fit mine d’attendre la suite :
- Et de deux… ?
- Vous voulez vraiment que je continue. Lui dit-il d’un ton sérieux.
Il tendit la main vers elle et lui demanda :
- Vous me le rendez ?
- Hum… Non, je donne ce cas ci à Forman trouvez vous en un autre ! Dit-elle en s’éloignant
- Forman ? Mais il travail pour moi, c’est idiot. Dit-il en la suivant.
- Non pas aujourd’hui, Forman fera cavalier seul
- Vous voulez tuer ce sexagénaire ?
Elle se retourna face à lui et lui dit avec conviction :
- MON hôpital, MOI qui décide.
Il resta bouche bé devant l’attitude de sa patronne qui s’éloignait et rentrait dans son bureau, elle avait tellement l’air d‘avoir confiance en elle et elle était si déterminé, il adorait ça, la voir ainsi. Enfin un adversaire à ma taille se dit-il, elle a juste un avantage sur moi c’est le boss mais j’ai d’autres atouts qui vont la fait céder et à chaque fois ça marche.
Il prit alors se sourire machiavélique qui aurait fait frémir tchuky.
Il prit un autre dossier sur le comptoir, celui qu’il avait auparavant mis de côté, il l’avait encore bien eu. Brenda le vit faire son petit jeu et elle le fixa comme pour attendre une explication. Il le remarqua et lui dit alors :
- Vous avez vu, prenez note, comment se débarrasser de Forman pour la journée, ça va être la fiesta ! dit-il en s’éloignant avec le sourire aux lèvres.
Brenda le regarda s’éloigner et roula des yeux au ciel, elle murmura à voix haute :
- Mon dieu ! J’ai été témoins de ça trop longtemps, moi.
C’est vrai qu’elle commençait a bien le connaître et se demandait pourquoi sa patronne ne flairait toujours pas l’arnaque, car il y en avait toujours une.
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House se dirigea alors vers l’ascenseur, avec sa jambe meurtrit il ne pouvait plus prendre les escaliers depuis longtemps maintenant, ce qui le désespérait, lui qui aimait faire de l’endurance. Il n’avait jamais vraiment encore accepté le fait d’être infirme.
Wilson arriva au même moment, il aperçut son ami Grégorie House mais crut d’abords à une hallucination, comment pouvait-il être là à cette heure ci ? Wilson alla vite pointer à l’accueille et se dirigea vers l’ascenseur.
House avait appuyé sur le bouton d’appel depuis quelques minutes déjà et attendait quand il vu Wilson qui venait à sa rencontre.
Les deux hommes se saluèrent et Wilson l’interrogea :
- Tu es tombé du lit ce matin ? T’as vu l’heure qu’il est ? J’espère que Cuddy ne t’as pas encore vu.
- Tu te sens obliger de poser pleins de question auxquels j’ai pas envie de répondre, ou c’est encore ton besoin incontrôlable de me souler dès le matin. Lui dit-il avec un ton méprisant comme toujours.
Ils entrèrent dans l’ascenseur. Wilson apparemment pas offusquer ou outré par les paroles de son ami, lui répliqua calmement.
-hum..Non c’était histoire de faire la conversation. C’est ce qu’on fait entre collègue
- Mais on n’est pas collègue, on est ami.
Wilson fronça les sourcils
- ah bah ça change tout alors.
Les deux hommes échangèrent un sourire avant que l’ascenseur ne s’arrête au deuxième étage. Ils sortirent tous les deux et se dirigèrent d’un même pas dans le couloir. C’est alors qu’au détour d’un couloir un jeune gamin préoccuper à ne pas faire tomber le capuccino qu’il venait de prendre à la machine à café, rentra dans House et échappa son gobelet avec le contenu sur le médecin.
- Mais c’est pas vrai, tu peux pas faire attention !! Lui cria House.
Le jeune garçon choquer et apeurer par ce qui venait de se passer ne pu articuler un seul mot et s’enfuit en courant. House était immaculé de cappuccino et regarda la môme fuir en lâchant un « hey, vient là » qu’il cria assez fort pour que tout le monde tourne les yeux vers lui.
Il finit sa phrase en murmurant « sale gosse ».
Wilson amuser par ce qui venait d’arriver à son collègue, sourit en lui disant :
- C’est pas comme ça que tu le fera revenir, il court plus vite que toi.
House lui jeta un regard noir mais son ami continua :
- Ca t’apprendra à arriver si tôt.
Puis il se remit en route vers son bureau laissant House dans cet état. Il passa devant la salle de différentiel du docteur House et croisa Taub qui regardait la scène adosser à la porte. Wilson croisa son regard et Taub le salua. James lui dit tout en filant plus vite que le vent vers son bureau à quelques mètres de là :
- Bon courage ! Qu’est ce que vous aller prendre aujourd’hui, puis en s’éloignant : je n’aimerais pas être à votre place là tout de suite.
House était resté immobile encore sous le choc d’avoir reçu en plein torse un café au lait. Il essayait d’essuyer la tâche comme il pouvait mais ses efforts vu vain. Il se remit en route vers son bureau. Lorsqu’il fut à l’intérieur il balança son sac violement et se dirigea vers la salle de différentiel où son équipe l’attendait.
Il ouvrit la porte avec la délicatesse d’un ours réveillé en pleine hivernage. Son équipe ne voulait pas croiser son regard de peur de prendre l’enguelade à la place du gamin.
Forman faisait semblant de refaire du café, Taub était rentré se cacher derrière son journal, Chase et Thirteen était absorber par un dossier derrière lequel il se cachait. Tous s’empêchaient de pouffer de rire.
House déjà bien énervé ne pu s’empêcher de cacher sa rage d’un matin qui ne commençait pas très bien. Il désigna Forman du doigt et dis :
- Vous, dégagez de là
Ils sortirent tous de leur léthargie et virent que Forman était désigner, ce dernier le regarda étonné et répondu en essayant de se défendre :
- Hey mais c’est pas mon gosse
Tous pouffèrent de rire en essayant de ne pas croiser le regard de leur patron. Celui-ci un peu humilier et en colère haussa le ton et dis :
- Bien sure que c’est pas le votre il n’est pas noir ni voleur de voiture. Descendez voir Cuddy, elle a du boulot pour vous, y a quelqu’un qui n’a pas de couverture social à tuer en bas.
Forman ne voulais pas le croire il fronça les sourcils et laissa ce qu’il était en train de faire en plan. Il se dirigea vers la porte. Il regarda ses collègues avant de partir et leurs dits à voix basse.
- Bonne chance
Tous le regardèrent avec envie, pourquoi il était exonérer du courroux de son boss celui là ?!.
Chase essaya vainement de vouloir dire quelque chose mais House le coupa dans son élan :
- La ferme ! Bon puisque vous voulez rire on va bien s’amuser aujourd’hui.
Il s’arrêta et alla chercher un tas de papiers qui trônait sur son bureau depuis des mois, il les jeta sur la table et leur dit :
- y a tous ça à remplir, juste des petits comptes rendu. Je crois que je suis un peu en retard.
Taub essaya une rébellion, il ne savait pas qu’il avait mal choisit son jour.
- Non mais on n’est pas là pour ça c’est à vous de le faire ça !
House prit un air amusé, c’était mauvais signe puis d’un ton grave il leur dit :
- C’est qui, qui signe vos chèques ?
Personne ne répliqua et ils prirent chacun un dossier sur le dessus de la pile immense qui se tenait devant eux.
- Je préfère ça. Dit House d’un ton plus calme.
- Vous n’avez pas un cas sur lequel nous faire travailler ? Les urgences sont désertes. Demanda Chase à tout hasard.
- Non mais vous n’aviez qu’à pas vous foutre de moi, je vous appellerais si j’ai besoin de votre incompétence, ou si je veux me débarrasser de mon patient, vous savez comment on fait n’est-ce pas ?!
Chase lui jeta un regard noir, il n’aimait pas qu’on parle de cette histoire, c’était a cause de cela que Cameron l’avait quitté et qu’il avait faillit perdre son travaille et son droit d’exercer. Mais House l’en avait sorti et il lui devait donc sa place, alors il se tut et prit un dossier aussi.
House satisfait de sa preuve d’autorité se dirigea vers la porte de sorti. Il prit le chemin du bureau de Wilson.
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House entra dans le bureau sans frapper comme à son habitude, il s’assit en face de l’oncologue, mit son menton sur sa canne et ne dit pas un mot. Wilson continua comme si son ami n’était pas là. Il remplissait ses comptes rendu et étudiait ses dossiers puis il regarda House qui semblait s’ennuyer, il avait l’habitude de venir voir son collègue quand il ne savait pas ou se cacher de Cuddy ou lorsque quelque chose le tracassait. Wilson le savait, si il venait c’est que House avait un problème quelque chose qui le travaillait mais n’aimant absolument pas parler de lui ni de ça, James devait faire preuve d’ingéniosité pour le faire parler de ses sentiments. Il ne fit pas de formule de politesse et lui dit :
- Alors tu vas lui dire ?
House paru surpris et répondit en se moquant du médecin
- Ho oui et j’en démoderais pas même si il ou elle me supplie ! Mais je peux savoir de quoi on parle là.
-House !! Insista Wilson. Tu c’est très bien de quoi je parle.
Son collègue fit mine que non. Alors Wilson se montra plus précis même si il savait que House le faisait exprès.
- Tu te souviens pas de quoi nous avons parlé hier soir. Arrête de faire genre « j’étais trop soul pour m’en rappeler ». On a bien discuté hier et tu vas lui dire ! Insista-il.
- Je te ferais pas l’affront de te dire « j’étais trop soul pour m’en rappeler » mais j’ai une variante pour toi
Il se leva et se pencha vers lui pour ajouter avant de se diriger vers la sorti.
- J’étais pas assez clean pour être objectif et je vais paraître puérile mais « j’étais bourrer et j’me sentais seul tu vois » dit-il avec sa voix de gamin pleurnichard.
Wilson le regarda en esquissant un sourire forcé et replongea dans ses dossiers. House mis la main sur la poignée du bureau. Wilson ajouta avant qu’il ne parte.
- Sois heureux c’est un ordre !
- Ho t’es trop dure avec moi, je veux vivre avec maman.
- Tu vas arrêter de faire le con, pour une fois, agit comme un adulte et dis lui.
House ne répondit pas tout de suite et ouvrit la porte. Wilson qui ne voulait pas lâcher l’affaire lui dit avant qu’il ne s’évanouisse dans la nature.
- Sinon c’est moi qui vais finir par le faire et tu le sais sinon tu me l’aurais pas dit même en état d’alcoolémie avancée.
- Laisse-moi un peu de temps. Dit House d’un ton grave avant de sortir complètement du bureau de l’oncologue.
House étant sorti du bureau de Wilson, plusieurs choix s’offrait à lui, soit retourné voir son équipe, soit se cacher quelque part tout seul, soit rentré chez lui changer de chemise, soit allé emmerder Cuddy. Le choix fut difficile mais il opta pour aller voir Cuddy, il pourrait voir ainsi son humeur du jour.
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Lisa scrutait les ordres du jour avant sa réunion importante avec des donateurs potentiels. Elle était concentré à ce moment précis et essayait de réfléchir à comment les convaincre de laisser leur argent dans un hôpital où sévissait un fou furieux. Pourquoi pensait-elle encore à lui à cet instant et comment ne pouvait-elle pas penser à lui elle le croisait tout les jours, elle était obliger de lui parler.
Elle aimerait quelque fois qu’il n’existe pas, qu’elle ne l’est jamais connue. Maintenant qu’elle avait rompu ses fiançailles avec Lucas, elle se retrouvait seule avec sa fille mais elle n’avait pas pu lui dire « oui », quelque chose l’en empêchait, elle ne pensait qu’à House jour et nuit même quand elle était avec son ex petit ami.
C’était devenu trop dure pour elle de faire la part des choses. Elle devait lui dire mais comment, où, dans quels conditions ? Tout ça était encore trop confus et trop brouillon pour elle.
Elle se réveilla cela faisait au moment 15 minutes qu’elle était parti dans ses pensées et sa feuille blanche ne s’était pas beaucoup remplit.
Soudain elle entendit quelqu’un taper à sa porte, le bruit du bois tapant sur la vitre ne faisait pas de doute, c’était House. Quand on parle du loup blanc ! se dit-elle mais depuis quand il frappe avant d’entré s’interrogea t-elle.
Elle cria « entrer », House entra dans le bureau de sa patronne. Il l’observait depuis 10 minutes, elle avait l’air perdu dans ses pensées à regarder le plafond. Il aimait l’observer à son insu.
- Amis du jour bonjours. Dit-il nonchalamment. Faut que je rentre chez moi immédiatement.
- Pourquoi vous avez oublié une casserole sur le feu ? Dit-elle sans même lever les yeux vers lui.
- Hum… non mais attendez peut-être que…
Elle leva enfin les yeux vers lui et le coupa
- Qu’est-ce qu’il vous est arrivé ?
- On m’a agressé dans VOTRE hôpital
Elle baissa la tête et fit mine de na pas s’intéresser à son problème.
- Pourquoi vous voulez rentrer chez vous
- Bah pour me changer. Dit-il perplexe
- Mettez une blouse, ça se verra pas. Lui répliqua la doyenne sans hésiter.
- Mais la blouse c’est pour les médecins. Ho mais oui suis-je bête.
- House qu’est-ce que vous voulez ?
- Je peux pas travailler comme ça
- Mettez une blouse ou rentre chez vous, de toute façon vu ce que vous faîte comme travail on se passera bien de vous. D’ailleurs, pourquoi m’avoir fait toute une histoire pour un cas inintéressant ? C’était pour vous débarrasser de Forman
House sourit avant de dire
- Et vous me connaissez depuis combien de temps déjà ?
Elle releva la tête et lui décrocha un sourire qui voulait en dire long, elle s’était fait avoir encore une fois, elle se mordit les lèvres, comment pouvait-elle se faire manipuler comme ça.
- Vous n’avez pas prit un cas ? que fait votre équipe ? Ou est Wilson ? Qu’est ce qui vous a amené ici
- Mais c’est une épidémie, qu’est ce que vous avez tous à me poser tout un tas de questions à la chaîne je ne suis pas une machine.
- Oui j’ai prit un cas, mon équipe remplit de la paperasse que j’avais pas envie de faire et Wilson m’emmerde en ce moment. Depuis qu’il est en couple celui là, il m’agace.
- Votre équipe ne doit pas vous servir à faire votre boulot. Lui dit-elle lassé.
- MON équipe MOI qui décide. Dit-il en l’imitant.
Elle leva les yeux vers lui et le fixa elle essaya de soutenir son regard, cette fois c’est lui qui céda, il baissa les yeux et se releva pour sortir du bureau mais a mi-chemin il fit volt face et lui demanda :
- Vous faîtes quelque chose se soir ?
Ca faisait longtemps qu’il n’avait pas tenté de l’inviter à dîner, après son séjour en désintoxication à Meyfeild il n’arrêtait pas de l’inviter à sortir et dès qu’il avait su pour Lucas il avait arrêté et essayer de les séparer sans succès. Comment pouvait-il être au courant personne ne savait à part elle et l’intéresser. Sans s’en rendre compte elle le regardait et semblait ailleurs, House n’ayant pas de réponse dit comme pour se disculper ou se moquer d’elle.
- Ha non c’est vrai j’ai loupé le coch et…
- Non. Le coupa t-elle
- Non ?! Quoi ? Demanda t-il perplexe. Non ! Vous ne faîtes rien ou non House arrêter de me faire chier ?
- Non j’ai rien de prévus
- Pas de dîner aux chandelles avec Ken, pas de bave bébé partie ?
Elle ne répondit pas à ses sarcasmes et fit simplement signe que « non » sans le regarder, le nez plonger dans ses dossiers. House se sentit quelques peu bloquer, c’est lui qui avait amorcé l’invitation pensant qu’elle allait refuser comme d’habitude. Maintenant il fallait aller au jusqu’au bout. Voyant que cette réponse l’avait laissé sans voix, Cuddy releva les yeux vers lui faisant mine d’attendre une réponse en agitant ses bras comme pour le redémarrer manuellement.
- heu…vous… voulez venir… diner avec moi… ce soir ? demanda t-il.
Cette phrase eu beaucoup de mal à sortir, il avait saccadé ses mots car il n’avait pas l’habitude de demander de telles choses, ces mots n’avaient pas été prononcés dans cet ordre depuis un moment.
Cuddy commençait à se demander s’il allait pouvoir sortir cette phrase en entier. Elle ne savait plus trop quoi faire maintenant, il avait fait un pas en avant et elle aurait du l’envoyer sur les roses mais ne l’avait pas fait et elle ne pouvait plus le faire maintenant même si cela aurait été une belle vengeance à certaine de ces humiliations qu’elle avait eu l’habitude de subir de sa part.
Elle n’avait plus le temps de réfléchir il fallait une réponse maintenant.
- Vous m’inviter à sortir House ?
- Bah oui c’est ce que je viens de faire…apparemment. Dit-il confus
- J’accepte l’invitation
House parut troubler, elle voulait sortir avec lui alors qu’elle n’avait pas arrêter de refuser depuis presque 6 mois qu’il la harcelait. Qu’est ce qu’il s’était passé ? C’était une énigme et elle l’avait désarmé. Il la regarda avec insistance et lui demanda
- Pourquoi vous accepté maintenant ? Vous n’avez pas arrêté de me jeter
- Cela nous permettra de mettre les choses au clair.
House était coincer, elle l’avait eu, il allait avoir droit à la mise au point version Cuddy maman et just married. Il répondit dépiter avant de se diriger vers la sortie du bureau de sa chef.
- Comme vous voudrez
Cuddy resta sur sa fin, pas d’horaire ni d’endroit, elle supposa qu’elle pouvait passer à n’importe quel heure chez lui. Elle souffla un bout coup lorsqu’il fut partie. C’était peut-être l’occasion, la seule qu’elle aurait de se retrouver dans l’intimité avec lui et de pouvoir lui parler. Elle ne voulait pas qu’il s’imagine qu’elle voulait sortir avec lui ni que elle et Lucas n’était plus ensemble sinon il ne prendra pas ce rendez-vous au sérieux. Elle avait fait exprès de rester vague, il aurait toute la journée pour se torturer l’esprit à savoir comment tout ça allait prendre tournure.
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House venait de fermer la porte du bureau de Cuddy, il prit un moment pour se ressaisir, il avait fait un effort sur humain et semblait déçu de la tournure des évènements. Il retourna vers l’ascenseur, il était perdu dans ses pensées déjà en train de s’imaginer comme allait se dérouler la soirée. Il arriva devant l’ascenseur et appuya sur le bouton d’appel, ses gestes étaient mécanique, ses yeux vides d’expression. Il entra dans l’ascenseur en essayant d’analyser les paroles de Lisa. Il ressassait tout cela dans sa tête et soudain il s’aperçut qu’il avait invité sa patronne mais ne lui avait rien dit sur le ou ? Et quand ? Qui reste une règle d’or dans la prise de rendez-vous, ça permet aux gens qu’on invite de savoir ou aller et à quelle heure. Il souriait à cette pensée comme si sa propre réflexion l’avait fait rire. « Quel con ! » lâcha t-il enfin sans se soucier de ce que les personnes présente avec lui à cet instant pouvaient penser.
Il sortie de l’ascenseur au deuxième étage et commença à se diriger vers son bureau. Son équipe était là et travaillait toujours les rapports et compte rendu de diagnostiques dans la salle différentiel.
House entra d’abord dans son bureau et prit le dossier qu’il avait subtilisé à Cuddy se matin, il se rendit vers la salle où se tenaient ses collègues.
Il fit une entrée théâtrale comme d’habitude.
- bon, vous avez été assez punit. Arrêtez tout ça.
Il finit sa phrase dans un grand soupir en tombant lourdement sur une chaise. Sa jambe lui faisait de moins en moins mal depuis sa désintoxication mais rien avoir avec l’absence de douleur avec la viccodine. Il en serait toujours dépendant et le savait, il luttait chaque jour pour ne pas en reprendre.
Chase le regarda et lui demanda :
- Vous êtes passé aux urgences ?
- J’y suis passé ce matin en arrivant. Dit-il amusé comme pour énervé le jeune médecin.
- Mais pourquoi vous…Commença t-il à répliquer mais s’arrêta net, quand il vu le regard noir de House à son égard. Il s’inclina et ne voulut pas polémiquer de peur de devoir se recoltiner tout ses dossiers.
- Alors c’est qui se patient ? demanda Taub.
- hum… une jeune femme terriblement sexy, la trentaine, brune, aux cheveux mi-long… Oups y a un schtroumf dans l’histoire. Ca c’est dommage.
Taub le regarda faire son monologue sans oser le coupé, House était d’humeur joueuse aujourd’hui cela faisait longtemps. Il remarqua que ses collègues ne roulait ni les yeux au ciel, ne le stoppait pas et il n’avait aucune réflexion du style « ce n’est pas ça qui nous intéresse » dommage il aurait eu une très bonne réplique à ceci.
- Elle vous a encore jeté c’est ça. Dit soudainement Taub qui avait deviné ce qui se tramait depuis plusieurs mois entre Cuddy et House.
Tous ses collègue le regardèrent en écarquillant les yeux et se demandait si il n’était pas fou. House jeta un regard à Taub qui voulait en dire long mais ignora sa réplique. House ne s’était pas rendu compte que sa description ressemblait très pour très à Cuddy, se fut inconscient mais Taub l’avait remarqué, il remarque toujours c’est petites choses inaudines aux yeux des autres, c’est pour ça qu’il l’avait engagé.
- House, on est médecin, on c’est que dans se genre de rapport il n’y a pas de description physique ? Dit n°13 lassée.
- Vous étiez plus drôle avant ? Répondit Chase
House bouillonnait et cherchait une réplique pour les calmer.
- Ok, Vous commencer sérieusement à m’énervé.
Il referma le dossier des urgences devant lui et pointa du doigt Taub, Chase et n°13. Il les toisait du regard :
- VOUS arrêter de vous mêler de ma vie privé, VOUS arrêter d’être trop sure de vous, je peux encore vous virer, et VOUS arrêter de penser au boulot pour ne pas penser à autre chose.
Ils restèrent abasourdis par les réflexions de leur patron. House rouvrit le dossier et continua
- Bon puisque personne n’a le sens de l’humour, alors, insuffisance respiratoire, douleur thoracique, arythmie.
- Quel âge demanda Taub
House le regarda perplexe
- Alors maintenant son âge vous intéresse faudrait savoir ?!
Taub leva les yeux au ciel ainsi que ses mains en signe de raz le bol.
- 36 ans
- C’est jeune. Lança Chase étonné
- Merci Sherlock ! C’est très pertinent. Dit alors House impatient.
D’habitude, les idées auraient fusées comme pour tous ces différentiels mais là personne n’osaient rien dire, ils avaient vraiment l’air fatigué, voir même abattus.
House regardait de droite à gauche, de gauche à droite, et dit alors :
- Bon vous savez quoi je vais remettre ce cas ou je l’ai trouvé.
Ils se regardèrent tous en le questionnant du regard. House vu alors que les yeux de son équipe était braqué sur lui.
- JE suis fatigué, vous aussi, ce cas n’a rien d’exceptionnel, je voulais juste emmerder Cuddy. Aller aider Forman ou rentré chez vous, j’ai un rencard à préparer.
Le diagnosticien se leva et parti se dirigeant vers le bureau de Wilson, Ils restèrent quoi !
- Il a pas envie de bosser ? Dit Chase d’une voix hésitante.
- Je ne sais pas mais c’est lui le boss, moi je rentre. Répondit n°13.
- Je suis sure que sa à un rapport avec Cuddy. Pensa Taub à voix haute
- Ca a toujours un rapport avec Cuddy. Répliqua Chase
Thirteen se dirigea vers la porte et sortie, les deux hommes la saluèrent et restèrent assis là sans un mot, ils n’osaient pas partir de peur que House revienne et dise « c’était une blague ».
Le diagnosticien se précipita vers le bureau de Wilson. Il entra sans frapper et fit sursauter l’oncologue.
- House !! Tu m’as fait peur.
Il ne répondit pas et s’installa sur une chaise devant son ami. Wilson attendait qu’il se passe quelque chose mais rien ne vint. House se releva et boita jusqu’au canapé ou il s’étala littéralement. L’oncologue pensa qu’il pouvait continuer son travail en attendant que son ami daigne lui parler mais à peine avait-il commencé qu’il entendu une voix étouffer sous un coussin :
- Je suis mal Wilson, j’ai invité Cuddy à dîner
- Elle t’a encore jeté c’est ça ! Dit Wilson habitué aux râteaux que prenait son collègue depuis quelques mois.
- non, elle a accepté de diner avec moi.
Wilson haussa les sourcils, il n’en croyait pas ses yeux, c’était incompréhensible. House sorti la tête de sous le coussin et lui dit :
- Toi aussi tu trouve ça bizarre !
- Bizarre c’est pas le mot, (il fit mine de réfléchir) inattendu je dirais.
- bizarre ou inattendu, n’empêche que je sais pas quoi faire
- tu devrais être content, tu voulais ça depuis des mois. Dit l’oncologue calmement
- ouaip, mais le souci c’est qu’elle a finit par me dire qu’on se verrait pour mettre les choses au point.
-Ha soupira l’oncologue qui devinait l’état moral de son ami.
Il lâcha son stylo et regarda enfin House qui paraissait déçu. Il essaya de relativiser et de motiver son collègue à se livrer.
- C’est toujours un début une mise au point, ce n’est jamais que négatif tu sais. Bon ça dépend bien sure des circonstances.
House ne disait rien, il écoutait les pseudo-conseils de son ami mais ne pensait qu’à une chose, qu’est-ce que ça voulait dire. Wilson vu que Greg se posait beaucoup trop de question, il lui demanda :
- Tu veux que j’aille enquêter ?
- non
- tu veux qu’on aille boire un verre avant pour discuter ou… je sais pas
- non
- Hey ! House ! panique pas tout ira bien, vous êtes capable de discuter de choses sérieuses entre adultes sans forcément que ça tourne mal.
- Non…Tu crois que ça veut dire quoi, qu’elle va me refaire le coup du « il n’y a pas de nous » ?
- non elle l’a déjà fait, c’est pour ça que je comprends pas ce qu’elle veut dire par là, tu verras bien reste toi-même et tout ira bien.
Wilson rassurait House comme il pouvait, celui-ci paraissait préoccuper, son sarcasme et son ironie avait disparut, Wilson ne le voyait pas ainsi très souvent.
- T’a pas un cas pour te distraire
- Non j’ai même dis à mon équipe de rentré se coucher un peu. Ils étaient bon à rien aujourd’hui et moi non plus pour tout te dire j’ai pas la tête à travailler.
- Ecoute je sais ce qu’on va faire, je vais prendre mon après midi et on va aller déjeuner tout les deux comme au bon vieux temps, tu veux ?
- Ouais lâcha t-il enfin dans un grand soupir
- Attend je finis juste ça et on est parti.
Wilson finit de signer un papier, rangea ses affaires avec une certaine maniaquerie, une place pour chaque chose, chaque chose à sa place. Ils sortirent alors tout les deux pour aller déjeuner.
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Cuddy était sorti de son bureau pour voir Brenda et lui remettre des papiers, elle vu alors son diagnosticien et son oncologue sortir de l’hôpital. Elle regarda machinalement sa montre, il était midi bien tassé. Son estomac commençait à la faire souffrir. Mais elle n’avait pas d’appétit, elle n’avait envie de rien, elle n’avait qu’une pensée en tête que faire ?
Plus elle demanda à Brenda :
- Vous pourriez me faire livrer un plateau du réfectoire dans mon bureau, s’il vous plait ?
- C’est pas à votre assistant de se charger de cela ?
- vous voyez un assistant près de mon bureau, lui répondit la directrice sur un ton qui n’admettait pas de réponse. Elle ajouta :
- faîtes ça pour moi s’il vous plait !
Brenda sentit qu’elle n’avait pas intérêt à protester, et s’exécuta en soupirant. Cuddy se passa une main sur le visage, comment pouvait-elle être si tendu depuis que House avait franchis la porte de son bureau.
Elle ferma les yeux cachés par sa main, pendant un instant. Elle pouvait toujours annuler ou juste ne pas y aller, tout dépendait d’elle. Elle savait que plus l’heure approchait, plus elle hésiterait.
Elle retourna d’un pas indécis vers son bureau, il lui restait du travail et il fallait qu’elle se concentre la dessus et pas sur autre chose, tellement de gens en dépendait.
En entrant elle se dirigea vers sa salle de bain, son cœur battait vite, trop vite, elle commença à avoir des crampes d’estomac. Elle se plia en deux sous l’effet de la douleur et agrippa les rebords du lavabo en baissant la tête. Elle la relava enfin après quelques minutes et se regarda dans le miroir, elle y vit une femme de 40 ans, de nouveau seule avec un enfant, son empire venait encore une fois de s’écrouler. Elle se sentait désemparer mais c’était le moment de prendre des risques.
Son visage se reconstituait plus sa réflexion se précisait, elle allait y aller et au diable les conséquences, elle avait déjà trop attendu. Elle soupira bruyamment comme pour expulser les démons en elle et repartis se rassoir derrière son bureau.
House revenait au même instant de son diner avec Wilson, les deux hommes entrèrent dans le hall. Sa conversation avec son collègue, ne l’avait pas avancé sur ce qu’il devait faire ou ne pas faire. James lui avait posé tout un tas de question sur lui, sur ce qu’il voulait, ce qu’il espérait mais il n’avait pas besoin de savoir ou de dire ce qu’il ressentait, il en était conscient. Ce n’était pas d’un psy dont il avait besoin, il ne savait pas trop ce dont il avait besoin mais son ami n’avait réussit qu’à lui tirer des brides de sentiments. Il lui essayer de l’encourager en pesant le pour et le contre de ses aveux et de ce rendez vous mais à aucuns moments, James n’avait réussit à lui enlever cette trouille qu’il lui tiraillait le ventre et occupait ses pensées.
Il fallait qu’il s’isole, le temps de réfléchir par lui-même à quelle attitude adopté, quel choix à faire ?
Il abandonna alors son ami devant l’ascenseur et se dirigea vers la morgue. C’était un endroit qu’il affectionnait particulièrement, personne n’y venait où alors les pieds devant, il n’était pas dérangé par les voisins.
A peine arrivé il s’installa sur la table d’autopsie et mis sa tête sur sa canne. Il entendu alors du bruit derrière la porte, c’était étrange d’habitude personne ne venait, il se leva précipitamment et éteint toute lumière. Il était caché derrière la porte alors qu’elle s’ouvrit. Il vu alors une silhouette familière et alluma les lumières.
- Qu’est ce que tu fais là ?
- Ho putain !! fit le jeune homme en sursautant. Je te retourne la question ! C’est dans un casier comme ça que je vais finir si tu continue.
C’était Estéban, le responsable du service de la morgue, il avait maintenant l’habitude que le diagnosticien vienne ici pour « méditer » à ce qu’il prétendait. Au fil du temps, il le laissait venir et ne disait rien à sa hiérarchie sur ces pratiques. Il s’était instaurer, un dialogue puis une sorte de relation de confiance entre eux. Il parlait sans jamais rentré dans les détails de leur problèmes, sans jamais nommé personne, c’était juste une discussion sur le fond et non sur la forme. C’était ce dont avait besoin House quelque fois et seul Estéban arrivait à lui apporter. Le jeune ASH, venait ici la plus part du temps pour fumer une cigarette ou quelques fois un joint, c’était un des endroits le plus clame et heureusement sinon cet hôpital ne serait pas aussi bien côté dans tout le pays.
House, content de lui avoir fait peur, lui dit :
- Je sais ça fait longtemps que je ne suis pas venue, j’ai besoin de réfléchir
- Moi j’ai besoin de fumer alors tu devras me supporter. Répondit Estéban en s’asseyant sur la table d’autopsie.
Il commença à sortir le matériel, feuille, briquet, tabac, etc…House ferma la porte à l’aide du verrou et vint s’asseoir à ses côtés.
- T’es descendu pour fumer ou pour parler ?
House ne répondit pas, des fois il restait là, les yeux perdu vers un point fixe imaginaire pendant que Estéban fumait, d’autres fois c’était Greg qui demandait ce qui se passait. Il restait là telle deux pommés qui ne savait pas ou aller. Le jeune ASH n’insistait jamais. Soudain House se décida à parler :
- Je l’ai invité à diner !
- hein hein, dit Estéban en commençant à effriter la drogue.
- Tu vois pas de qui je parle, n’est-ce pas ?!
- Ca fait bien 9 mois que je t’ai pas vu ici, donc non mais je m’en tape.
Il voyait bien que House semblait désorienter et avait les idées ailleurs, il leva les yeux vers le médecin et lui demanda :
- T’as l’air vachement emballé, ironisa t-il
- T’écoute jamais les ragots de l’hôpital ?
- Tu sais je suis trop défoncé pour capter quelque chose, répondit t-il en souriant presque fière de lui.
House ne le regardait même pas, il restait fixer les yeux perdus. Estéban reprit en finissant de rouler.
- Tu sais les gens qui ont un rencart sont stresser, c’est normal, même moi qui suis drogué H 24, mais pas complètement abattu non plus. T’es d’un naturel anxieux mais bon faut te reprendre là, elle finira pas dans ton lit celle là !
House n’écoutait qu’à moitié ce que disait son interlocuteur, Estéban était intelligent et ses réflexions pleines de bon sens mais tournait tout en dérision, il fallait faire le tri de temps en temps. House toujours aussi sérieux répliqua :
- c’est compliqué
- tout peut être compliqué, question de point de vue
- Elle est avec quelqu’un depuis mon retour de désintox, et donc toutes mes tentatives ont été veines. Seulement aujourd’hui elle m’a dit oui alors que je tentais une dernière tentative.
- C’est pour ça que je te voyais plus ici, t’as fait une désintox !
- c’est tout ce que t’as retenu ?!
- hey ho, ça fait un bail, laisse moi atterrir
- Atterrir, toi ! t’es au moins à 20 milles d’ici à la seconde ou je parle.
Ils échangèrent un sourire:
- Waouh !! Je comprends mieux. Dit Estéban en allumant et tirant une bouffé sur son joint. Il continua :
- C’est compliqué ton truc, elle veut te voir pour discuter ?
- pour « mettre les choses au point »
- ça veut tout et rien dire ça ! Soit elle veut te dire que c’est mort entre vous et qu’il faut pas que tu t’accroche soit…
- Elle me la déjà dit tout ça et j’avais arrêté de lui courir après! J’ai joué la carte de l’ignorance total le coupa t-il.
- T’espère quoi ?
House ne répondit pas, Estéban continua alors :
- Ecoute, j’ai pas beaucoup d’expérience sur le sujet mais t’as surement peur qu’elle te jette seulement c’est ça la vie tu joue et tu pers la plus part du temps, mais tu rejoue quand même parce que … si tu bouges pas, tu joue pas. Et c’est pas la peine de te repointer au starking bloque. Ce que je veut dire c’est que quoique tu fasse soit tu tombe, soit tu reste debout et t’avance mais les gens qui tombe se relève, ils sont toujours en retard mais ils finissent par arriver. La vie c’est comme une grande autoroute, t’as déjà fait la bande d’arrêt d’urgence sur quelques kilomètre, il serrait peut être temps de remettre le clignotant, non !! Même si tu te prends la barrière de sécurité faut toujours tenter le coup et prendre la fille de droite. Tant que t’a pas vu l’arrivé tu seras jamais comment elle est et ça vaut le coup de rayer ta bagnole pour y arriver.
Je te conseil de voir comment ça part mais si elle prend de l’avance suit là jusqu’au bout, sinon tu vas te faire doublé.
House regardait le jeune agent de service faire sa métaphore, il lui souriait et tendit la main vers lui.
- donne-moi en un peu, ça a l’air puissant ton truc
Ils riaient ensemble pendant quelques minutes et finissait le cône qui arrivait à sa fin. House se leva alors et se dirigea vers la sorti. Avant de libérer le verrou, il se retourna vers Estéban et lui dit :
- Le clignotant c’est quelle manette déjà ?
- Dans ta poitrine, en haut, à gauche. Tombe une vitesse et braque à fond. T’inquiète, je pense qu’elle trouvera ta manette, si petite soit elle. Dit-il en se moquant de lui.
- et toi ton autoroute, t’avance ou toujours sur la bande d’arrêt d’urgence
- Moi je suis encore au paillage contrairement a toi ! Se moqua t-il.
House lui sourit et sortie.
Elle avait l’impression que tout lui réussissait depuis le lever, c’était comme qui dirais un bon jour. Rachelle avait bien dormit, elle ne pleura même pas une seule fois ce matin là, Lisa avait réussit à se lever peu de temps après que le réveil sonna. Tout était parfait, en plus, elle ne verrait pas le docteur House avant au moins 10h30, heure à laquelle Monsieur commence sa journée de travail.
Si ça continue se dit-elle je tiendrais peut être jusqu’à la retraite, elle sourit en pensant à cela.
Elle passa dans le hall et demanda les transmissions de la nuit à Brenda, l’infirmière en chef qui se tenait à l’accueil.
- Bonjours Brenda, que s’est-il passé cette nuit? Des choses importantes?
L’infirmière parut surprise par le calme de la doyenne, d’habitude elle passait et demandait sans même ni la regarder, ni l’appeler par son prénom, des choses du genre « rien d’important ? » et elle disparaissait s’enfermer dans son bureau. Brenda prise au dépourvu lui dit en saccadant ces mots et lui donnant les papiers habituels à signer le matin comme le rapport des infirmières de garde de nuit comme quoi elle en avait pris connaissance.
- Hum… Non rien d’important, à part peut-être Monsieur Pitcher qui se plaint qu’il n’a pas le câble mais comme presque tous les soirs depuis une semaine.
Cuddy releva les yeux sur l’infirmière alors qu’elle signait le rapport de nuit en parafant toutes les pages.
- Vous lui avez redit que sa famille n’a pas demandé le bouquet avec le câble pour sa chambre ?
L’infirmière fit un signe de tête d’affirmation. La directrice lui dit alors :
- Dîtes aux infirmières et aux aides soignantes de nuit de lui dire que la parabole est tombée du toit, ça nous donnera peut-être un ou deux jours de répits.
Elle lui dit cela en souriant et Branda lui rendit ce même petit sourire, la journée semblait bien commencer.
Soudain elle lui fit un signe de la tête en direction de la porte d’entrée de l’hôpital. La directrice se retourna et vue apparaître le docteur House, elle regarda instantanément sa montre en disant :
- Je suis si en retard que ça !
Non elle n’était pas en retard, il n’était que 8h15 du matin. Elle le regarda s’approcher d’elle, qu’allait-il encore inventer pour l’humilier cette fois ci ? Elle prit les devants et dès qu’il fut à sa porté elle croisa les bras et lui lança avec un grand sourire.
- Vous êtes tombé du lit ce matin ?
Il se mit à côté d’elle, signa la feuille de présence que tout les médecins signe à leur arrivé tous les matins ou midi cela dépend de qui signe. Il leva les yeux vers elle et lui répondit juste avec vigueur.
-Non, j’ai très mal dormit
-Vous avez fais des cauchemars ? lui dit-elle assez fort pour que tout le monde entende, ce qui fit sourire tout le personnel.
- Non j’ai dormi seul. Ho mais vous savez ce que c’est puisque casimodo ne vous rejoindrait pas même si on le payait, bon à part Ken mais lui est vraiment désespéré. Dit-il aussi assez fort pour que tout le monde l’entende également.
Cuddy effaça son sourire béat presque instantanément de son visage et ouvrit la bouche, elle était outrée. Elle voulut rajouter quelque chose mais il la coupa :
- Vous l’avez bien cherchée, avouez ! Un partout.
Entre temps il avait feuilleté des dossiers d’admission en cherchant un cas, il en referma un et le mit sous son bras. Il ajouta pour clore la discussion.
- Je le prends. Dit-il en montrant des yeux le dossier posé sous son bras.
Cuddy le scruta étonné, elle s’empressa de dire :
- Vous arriver de bonne heure et vous ne vous cacher pas dans votre bureau, vous prenez un cas de surcroît.
Elle avait prit son air soupçonneux et essayait de le fixer dans les yeux. Elle ne voyait pas ni de mensonge, ni son air manipulateur, ni rien du tout d’ailleurs, son expression était vide. Elle finit par dire
- Vous allez mourir bientôt, on vous a diagnostiqué un cancer foudroyant et vous voulez boucler votre 1000ème cas avant midi, c’est un parie avec Wilson ? Qu’est ce qui se passe ?
Elle lui prit le dossier d’admission de force et l’ouvrit, elle le parcourra en diagonale et marmonna en même temps :
- Pas de top modèle, ni de mensuration exorbitante, ce n’est même pas une femme ? Qu’est ce qui peut bien vous intéresser sur le cas d’un homme de 60 ans, souffrant de douleur au thorax mais ayant un électrocardiogramme normal même très bien pour un homme de son âge.
Elle reprenait enfin le dessus sur lui, il agissait de façon étrange et n’aimait pas qu’on le remarque. Il ne paniqua pas pour autant, il allait bien trouver une réplique fracassante pour l’humilier.
- D’un, si j’allais mourir bientôt, je vous aurez déjà enlever sur mon beau destrier et nous serions déjà en train de parcourir l’ouest sauvage et les grands déserts ou je vous aurez bien volontiers abandonnée à votre triste sort non loin d’une colonie de fourmis légionnaire. Mais arrêtons un peu de rêver.
Puis il s’arrêta triomphant. Lisa fit mine d’attendre la suite :
- Et de deux… ?
- Vous voulez vraiment que je continue. Lui dit-il d’un ton sérieux.
Il tendit la main vers elle et lui demanda :
- Vous me le rendez ?
- Hum… Non, je donne ce cas ci à Forman trouvez vous en un autre ! Dit-elle en s’éloignant
- Forman ? Mais il travail pour moi, c’est idiot. Dit-il en la suivant.
- Non pas aujourd’hui, Forman fera cavalier seul
- Vous voulez tuer ce sexagénaire ?
Elle se retourna face à lui et lui dit avec conviction :
- MON hôpital, MOI qui décide.
Il resta bouche bé devant l’attitude de sa patronne qui s’éloignait et rentrait dans son bureau, elle avait tellement l’air d‘avoir confiance en elle et elle était si déterminé, il adorait ça, la voir ainsi. Enfin un adversaire à ma taille se dit-il, elle a juste un avantage sur moi c’est le boss mais j’ai d’autres atouts qui vont la fait céder et à chaque fois ça marche.
Il prit alors se sourire machiavélique qui aurait fait frémir tchuky.
Il prit un autre dossier sur le comptoir, celui qu’il avait auparavant mis de côté, il l’avait encore bien eu. Brenda le vit faire son petit jeu et elle le fixa comme pour attendre une explication. Il le remarqua et lui dit alors :
- Vous avez vu, prenez note, comment se débarrasser de Forman pour la journée, ça va être la fiesta ! dit-il en s’éloignant avec le sourire aux lèvres.
Brenda le regarda s’éloigner et roula des yeux au ciel, elle murmura à voix haute :
- Mon dieu ! J’ai été témoins de ça trop longtemps, moi.
C’est vrai qu’elle commençait a bien le connaître et se demandait pourquoi sa patronne ne flairait toujours pas l’arnaque, car il y en avait toujours une.
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House se dirigea alors vers l’ascenseur, avec sa jambe meurtrit il ne pouvait plus prendre les escaliers depuis longtemps maintenant, ce qui le désespérait, lui qui aimait faire de l’endurance. Il n’avait jamais vraiment encore accepté le fait d’être infirme.
Wilson arriva au même moment, il aperçut son ami Grégorie House mais crut d’abords à une hallucination, comment pouvait-il être là à cette heure ci ? Wilson alla vite pointer à l’accueille et se dirigea vers l’ascenseur.
House avait appuyé sur le bouton d’appel depuis quelques minutes déjà et attendait quand il vu Wilson qui venait à sa rencontre.
Les deux hommes se saluèrent et Wilson l’interrogea :
- Tu es tombé du lit ce matin ? T’as vu l’heure qu’il est ? J’espère que Cuddy ne t’as pas encore vu.
- Tu te sens obliger de poser pleins de question auxquels j’ai pas envie de répondre, ou c’est encore ton besoin incontrôlable de me souler dès le matin. Lui dit-il avec un ton méprisant comme toujours.
Ils entrèrent dans l’ascenseur. Wilson apparemment pas offusquer ou outré par les paroles de son ami, lui répliqua calmement.
-hum..Non c’était histoire de faire la conversation. C’est ce qu’on fait entre collègue
- Mais on n’est pas collègue, on est ami.
Wilson fronça les sourcils
- ah bah ça change tout alors.
Les deux hommes échangèrent un sourire avant que l’ascenseur ne s’arrête au deuxième étage. Ils sortirent tous les deux et se dirigèrent d’un même pas dans le couloir. C’est alors qu’au détour d’un couloir un jeune gamin préoccuper à ne pas faire tomber le capuccino qu’il venait de prendre à la machine à café, rentra dans House et échappa son gobelet avec le contenu sur le médecin.
- Mais c’est pas vrai, tu peux pas faire attention !! Lui cria House.
Le jeune garçon choquer et apeurer par ce qui venait de se passer ne pu articuler un seul mot et s’enfuit en courant. House était immaculé de cappuccino et regarda la môme fuir en lâchant un « hey, vient là » qu’il cria assez fort pour que tout le monde tourne les yeux vers lui.
Il finit sa phrase en murmurant « sale gosse ».
Wilson amuser par ce qui venait d’arriver à son collègue, sourit en lui disant :
- C’est pas comme ça que tu le fera revenir, il court plus vite que toi.
House lui jeta un regard noir mais son ami continua :
- Ca t’apprendra à arriver si tôt.
Puis il se remit en route vers son bureau laissant House dans cet état. Il passa devant la salle de différentiel du docteur House et croisa Taub qui regardait la scène adosser à la porte. Wilson croisa son regard et Taub le salua. James lui dit tout en filant plus vite que le vent vers son bureau à quelques mètres de là :
- Bon courage ! Qu’est ce que vous aller prendre aujourd’hui, puis en s’éloignant : je n’aimerais pas être à votre place là tout de suite.
House était resté immobile encore sous le choc d’avoir reçu en plein torse un café au lait. Il essayait d’essuyer la tâche comme il pouvait mais ses efforts vu vain. Il se remit en route vers son bureau. Lorsqu’il fut à l’intérieur il balança son sac violement et se dirigea vers la salle de différentiel où son équipe l’attendait.
Il ouvrit la porte avec la délicatesse d’un ours réveillé en pleine hivernage. Son équipe ne voulait pas croiser son regard de peur de prendre l’enguelade à la place du gamin.
Forman faisait semblant de refaire du café, Taub était rentré se cacher derrière son journal, Chase et Thirteen était absorber par un dossier derrière lequel il se cachait. Tous s’empêchaient de pouffer de rire.
House déjà bien énervé ne pu s’empêcher de cacher sa rage d’un matin qui ne commençait pas très bien. Il désigna Forman du doigt et dis :
- Vous, dégagez de là
Ils sortirent tous de leur léthargie et virent que Forman était désigner, ce dernier le regarda étonné et répondu en essayant de se défendre :
- Hey mais c’est pas mon gosse
Tous pouffèrent de rire en essayant de ne pas croiser le regard de leur patron. Celui-ci un peu humilier et en colère haussa le ton et dis :
- Bien sure que c’est pas le votre il n’est pas noir ni voleur de voiture. Descendez voir Cuddy, elle a du boulot pour vous, y a quelqu’un qui n’a pas de couverture social à tuer en bas.
Forman ne voulais pas le croire il fronça les sourcils et laissa ce qu’il était en train de faire en plan. Il se dirigea vers la porte. Il regarda ses collègues avant de partir et leurs dits à voix basse.
- Bonne chance
Tous le regardèrent avec envie, pourquoi il était exonérer du courroux de son boss celui là ?!.
Chase essaya vainement de vouloir dire quelque chose mais House le coupa dans son élan :
- La ferme ! Bon puisque vous voulez rire on va bien s’amuser aujourd’hui.
Il s’arrêta et alla chercher un tas de papiers qui trônait sur son bureau depuis des mois, il les jeta sur la table et leur dit :
- y a tous ça à remplir, juste des petits comptes rendu. Je crois que je suis un peu en retard.
Taub essaya une rébellion, il ne savait pas qu’il avait mal choisit son jour.
- Non mais on n’est pas là pour ça c’est à vous de le faire ça !
House prit un air amusé, c’était mauvais signe puis d’un ton grave il leur dit :
- C’est qui, qui signe vos chèques ?
Personne ne répliqua et ils prirent chacun un dossier sur le dessus de la pile immense qui se tenait devant eux.
- Je préfère ça. Dit House d’un ton plus calme.
- Vous n’avez pas un cas sur lequel nous faire travailler ? Les urgences sont désertes. Demanda Chase à tout hasard.
- Non mais vous n’aviez qu’à pas vous foutre de moi, je vous appellerais si j’ai besoin de votre incompétence, ou si je veux me débarrasser de mon patient, vous savez comment on fait n’est-ce pas ?!
Chase lui jeta un regard noir, il n’aimait pas qu’on parle de cette histoire, c’était a cause de cela que Cameron l’avait quitté et qu’il avait faillit perdre son travaille et son droit d’exercer. Mais House l’en avait sorti et il lui devait donc sa place, alors il se tut et prit un dossier aussi.
House satisfait de sa preuve d’autorité se dirigea vers la porte de sorti. Il prit le chemin du bureau de Wilson.
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House entra dans le bureau sans frapper comme à son habitude, il s’assit en face de l’oncologue, mit son menton sur sa canne et ne dit pas un mot. Wilson continua comme si son ami n’était pas là. Il remplissait ses comptes rendu et étudiait ses dossiers puis il regarda House qui semblait s’ennuyer, il avait l’habitude de venir voir son collègue quand il ne savait pas ou se cacher de Cuddy ou lorsque quelque chose le tracassait. Wilson le savait, si il venait c’est que House avait un problème quelque chose qui le travaillait mais n’aimant absolument pas parler de lui ni de ça, James devait faire preuve d’ingéniosité pour le faire parler de ses sentiments. Il ne fit pas de formule de politesse et lui dit :
- Alors tu vas lui dire ?
House paru surpris et répondit en se moquant du médecin
- Ho oui et j’en démoderais pas même si il ou elle me supplie ! Mais je peux savoir de quoi on parle là.
-House !! Insista Wilson. Tu c’est très bien de quoi je parle.
Son collègue fit mine que non. Alors Wilson se montra plus précis même si il savait que House le faisait exprès.
- Tu te souviens pas de quoi nous avons parlé hier soir. Arrête de faire genre « j’étais trop soul pour m’en rappeler ». On a bien discuté hier et tu vas lui dire ! Insista-il.
- Je te ferais pas l’affront de te dire « j’étais trop soul pour m’en rappeler » mais j’ai une variante pour toi
Il se leva et se pencha vers lui pour ajouter avant de se diriger vers la sorti.
- J’étais pas assez clean pour être objectif et je vais paraître puérile mais « j’étais bourrer et j’me sentais seul tu vois » dit-il avec sa voix de gamin pleurnichard.
Wilson le regarda en esquissant un sourire forcé et replongea dans ses dossiers. House mis la main sur la poignée du bureau. Wilson ajouta avant qu’il ne parte.
- Sois heureux c’est un ordre !
- Ho t’es trop dure avec moi, je veux vivre avec maman.
- Tu vas arrêter de faire le con, pour une fois, agit comme un adulte et dis lui.
House ne répondit pas tout de suite et ouvrit la porte. Wilson qui ne voulait pas lâcher l’affaire lui dit avant qu’il ne s’évanouisse dans la nature.
- Sinon c’est moi qui vais finir par le faire et tu le sais sinon tu me l’aurais pas dit même en état d’alcoolémie avancée.
- Laisse-moi un peu de temps. Dit House d’un ton grave avant de sortir complètement du bureau de l’oncologue.
House étant sorti du bureau de Wilson, plusieurs choix s’offrait à lui, soit retourné voir son équipe, soit se cacher quelque part tout seul, soit rentré chez lui changer de chemise, soit allé emmerder Cuddy. Le choix fut difficile mais il opta pour aller voir Cuddy, il pourrait voir ainsi son humeur du jour.
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Lisa scrutait les ordres du jour avant sa réunion importante avec des donateurs potentiels. Elle était concentré à ce moment précis et essayait de réfléchir à comment les convaincre de laisser leur argent dans un hôpital où sévissait un fou furieux. Pourquoi pensait-elle encore à lui à cet instant et comment ne pouvait-elle pas penser à lui elle le croisait tout les jours, elle était obliger de lui parler.
Elle aimerait quelque fois qu’il n’existe pas, qu’elle ne l’est jamais connue. Maintenant qu’elle avait rompu ses fiançailles avec Lucas, elle se retrouvait seule avec sa fille mais elle n’avait pas pu lui dire « oui », quelque chose l’en empêchait, elle ne pensait qu’à House jour et nuit même quand elle était avec son ex petit ami.
C’était devenu trop dure pour elle de faire la part des choses. Elle devait lui dire mais comment, où, dans quels conditions ? Tout ça était encore trop confus et trop brouillon pour elle.
Elle se réveilla cela faisait au moment 15 minutes qu’elle était parti dans ses pensées et sa feuille blanche ne s’était pas beaucoup remplit.
Soudain elle entendit quelqu’un taper à sa porte, le bruit du bois tapant sur la vitre ne faisait pas de doute, c’était House. Quand on parle du loup blanc ! se dit-elle mais depuis quand il frappe avant d’entré s’interrogea t-elle.
Elle cria « entrer », House entra dans le bureau de sa patronne. Il l’observait depuis 10 minutes, elle avait l’air perdu dans ses pensées à regarder le plafond. Il aimait l’observer à son insu.
- Amis du jour bonjours. Dit-il nonchalamment. Faut que je rentre chez moi immédiatement.
- Pourquoi vous avez oublié une casserole sur le feu ? Dit-elle sans même lever les yeux vers lui.
- Hum… non mais attendez peut-être que…
Elle leva enfin les yeux vers lui et le coupa
- Qu’est-ce qu’il vous est arrivé ?
- On m’a agressé dans VOTRE hôpital
Elle baissa la tête et fit mine de na pas s’intéresser à son problème.
- Pourquoi vous voulez rentrer chez vous
- Bah pour me changer. Dit-il perplexe
- Mettez une blouse, ça se verra pas. Lui répliqua la doyenne sans hésiter.
- Mais la blouse c’est pour les médecins. Ho mais oui suis-je bête.
- House qu’est-ce que vous voulez ?
- Je peux pas travailler comme ça
- Mettez une blouse ou rentre chez vous, de toute façon vu ce que vous faîte comme travail on se passera bien de vous. D’ailleurs, pourquoi m’avoir fait toute une histoire pour un cas inintéressant ? C’était pour vous débarrasser de Forman
House sourit avant de dire
- Et vous me connaissez depuis combien de temps déjà ?
Elle releva la tête et lui décrocha un sourire qui voulait en dire long, elle s’était fait avoir encore une fois, elle se mordit les lèvres, comment pouvait-elle se faire manipuler comme ça.
- Vous n’avez pas prit un cas ? que fait votre équipe ? Ou est Wilson ? Qu’est ce qui vous a amené ici
- Mais c’est une épidémie, qu’est ce que vous avez tous à me poser tout un tas de questions à la chaîne je ne suis pas une machine.
- Oui j’ai prit un cas, mon équipe remplit de la paperasse que j’avais pas envie de faire et Wilson m’emmerde en ce moment. Depuis qu’il est en couple celui là, il m’agace.
- Votre équipe ne doit pas vous servir à faire votre boulot. Lui dit-elle lassé.
- MON équipe MOI qui décide. Dit-il en l’imitant.
Elle leva les yeux vers lui et le fixa elle essaya de soutenir son regard, cette fois c’est lui qui céda, il baissa les yeux et se releva pour sortir du bureau mais a mi-chemin il fit volt face et lui demanda :
- Vous faîtes quelque chose se soir ?
Ca faisait longtemps qu’il n’avait pas tenté de l’inviter à dîner, après son séjour en désintoxication à Meyfeild il n’arrêtait pas de l’inviter à sortir et dès qu’il avait su pour Lucas il avait arrêté et essayer de les séparer sans succès. Comment pouvait-il être au courant personne ne savait à part elle et l’intéresser. Sans s’en rendre compte elle le regardait et semblait ailleurs, House n’ayant pas de réponse dit comme pour se disculper ou se moquer d’elle.
- Ha non c’est vrai j’ai loupé le coch et…
- Non. Le coupa t-elle
- Non ?! Quoi ? Demanda t-il perplexe. Non ! Vous ne faîtes rien ou non House arrêter de me faire chier ?
- Non j’ai rien de prévus
- Pas de dîner aux chandelles avec Ken, pas de bave bébé partie ?
Elle ne répondit pas à ses sarcasmes et fit simplement signe que « non » sans le regarder, le nez plonger dans ses dossiers. House se sentit quelques peu bloquer, c’est lui qui avait amorcé l’invitation pensant qu’elle allait refuser comme d’habitude. Maintenant il fallait aller au jusqu’au bout. Voyant que cette réponse l’avait laissé sans voix, Cuddy releva les yeux vers lui faisant mine d’attendre une réponse en agitant ses bras comme pour le redémarrer manuellement.
- heu…vous… voulez venir… diner avec moi… ce soir ? demanda t-il.
Cette phrase eu beaucoup de mal à sortir, il avait saccadé ses mots car il n’avait pas l’habitude de demander de telles choses, ces mots n’avaient pas été prononcés dans cet ordre depuis un moment.
Cuddy commençait à se demander s’il allait pouvoir sortir cette phrase en entier. Elle ne savait plus trop quoi faire maintenant, il avait fait un pas en avant et elle aurait du l’envoyer sur les roses mais ne l’avait pas fait et elle ne pouvait plus le faire maintenant même si cela aurait été une belle vengeance à certaine de ces humiliations qu’elle avait eu l’habitude de subir de sa part.
Elle n’avait plus le temps de réfléchir il fallait une réponse maintenant.
- Vous m’inviter à sortir House ?
- Bah oui c’est ce que je viens de faire…apparemment. Dit-il confus
- J’accepte l’invitation
House parut troubler, elle voulait sortir avec lui alors qu’elle n’avait pas arrêter de refuser depuis presque 6 mois qu’il la harcelait. Qu’est ce qu’il s’était passé ? C’était une énigme et elle l’avait désarmé. Il la regarda avec insistance et lui demanda
- Pourquoi vous accepté maintenant ? Vous n’avez pas arrêté de me jeter
- Cela nous permettra de mettre les choses au clair.
House était coincer, elle l’avait eu, il allait avoir droit à la mise au point version Cuddy maman et just married. Il répondit dépiter avant de se diriger vers la sortie du bureau de sa chef.
- Comme vous voudrez
Cuddy resta sur sa fin, pas d’horaire ni d’endroit, elle supposa qu’elle pouvait passer à n’importe quel heure chez lui. Elle souffla un bout coup lorsqu’il fut partie. C’était peut-être l’occasion, la seule qu’elle aurait de se retrouver dans l’intimité avec lui et de pouvoir lui parler. Elle ne voulait pas qu’il s’imagine qu’elle voulait sortir avec lui ni que elle et Lucas n’était plus ensemble sinon il ne prendra pas ce rendez-vous au sérieux. Elle avait fait exprès de rester vague, il aurait toute la journée pour se torturer l’esprit à savoir comment tout ça allait prendre tournure.
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House venait de fermer la porte du bureau de Cuddy, il prit un moment pour se ressaisir, il avait fait un effort sur humain et semblait déçu de la tournure des évènements. Il retourna vers l’ascenseur, il était perdu dans ses pensées déjà en train de s’imaginer comme allait se dérouler la soirée. Il arriva devant l’ascenseur et appuya sur le bouton d’appel, ses gestes étaient mécanique, ses yeux vides d’expression. Il entra dans l’ascenseur en essayant d’analyser les paroles de Lisa. Il ressassait tout cela dans sa tête et soudain il s’aperçut qu’il avait invité sa patronne mais ne lui avait rien dit sur le ou ? Et quand ? Qui reste une règle d’or dans la prise de rendez-vous, ça permet aux gens qu’on invite de savoir ou aller et à quelle heure. Il souriait à cette pensée comme si sa propre réflexion l’avait fait rire. « Quel con ! » lâcha t-il enfin sans se soucier de ce que les personnes présente avec lui à cet instant pouvaient penser.
Il sortie de l’ascenseur au deuxième étage et commença à se diriger vers son bureau. Son équipe était là et travaillait toujours les rapports et compte rendu de diagnostiques dans la salle différentiel.
House entra d’abord dans son bureau et prit le dossier qu’il avait subtilisé à Cuddy se matin, il se rendit vers la salle où se tenaient ses collègues.
Il fit une entrée théâtrale comme d’habitude.
- bon, vous avez été assez punit. Arrêtez tout ça.
Il finit sa phrase dans un grand soupir en tombant lourdement sur une chaise. Sa jambe lui faisait de moins en moins mal depuis sa désintoxication mais rien avoir avec l’absence de douleur avec la viccodine. Il en serait toujours dépendant et le savait, il luttait chaque jour pour ne pas en reprendre.
Chase le regarda et lui demanda :
- Vous êtes passé aux urgences ?
- J’y suis passé ce matin en arrivant. Dit-il amusé comme pour énervé le jeune médecin.
- Mais pourquoi vous…Commença t-il à répliquer mais s’arrêta net, quand il vu le regard noir de House à son égard. Il s’inclina et ne voulut pas polémiquer de peur de devoir se recoltiner tout ses dossiers.
- Alors c’est qui se patient ? demanda Taub.
- hum… une jeune femme terriblement sexy, la trentaine, brune, aux cheveux mi-long… Oups y a un schtroumf dans l’histoire. Ca c’est dommage.
Taub le regarda faire son monologue sans oser le coupé, House était d’humeur joueuse aujourd’hui cela faisait longtemps. Il remarqua que ses collègues ne roulait ni les yeux au ciel, ne le stoppait pas et il n’avait aucune réflexion du style « ce n’est pas ça qui nous intéresse » dommage il aurait eu une très bonne réplique à ceci.
- Elle vous a encore jeté c’est ça. Dit soudainement Taub qui avait deviné ce qui se tramait depuis plusieurs mois entre Cuddy et House.
Tous ses collègue le regardèrent en écarquillant les yeux et se demandait si il n’était pas fou. House jeta un regard à Taub qui voulait en dire long mais ignora sa réplique. House ne s’était pas rendu compte que sa description ressemblait très pour très à Cuddy, se fut inconscient mais Taub l’avait remarqué, il remarque toujours c’est petites choses inaudines aux yeux des autres, c’est pour ça qu’il l’avait engagé.
- House, on est médecin, on c’est que dans se genre de rapport il n’y a pas de description physique ? Dit n°13 lassée.
- Vous étiez plus drôle avant ? Répondit Chase
House bouillonnait et cherchait une réplique pour les calmer.
- Ok, Vous commencer sérieusement à m’énervé.
Il referma le dossier des urgences devant lui et pointa du doigt Taub, Chase et n°13. Il les toisait du regard :
- VOUS arrêter de vous mêler de ma vie privé, VOUS arrêter d’être trop sure de vous, je peux encore vous virer, et VOUS arrêter de penser au boulot pour ne pas penser à autre chose.
Ils restèrent abasourdis par les réflexions de leur patron. House rouvrit le dossier et continua
- Bon puisque personne n’a le sens de l’humour, alors, insuffisance respiratoire, douleur thoracique, arythmie.
- Quel âge demanda Taub
House le regarda perplexe
- Alors maintenant son âge vous intéresse faudrait savoir ?!
Taub leva les yeux au ciel ainsi que ses mains en signe de raz le bol.
- 36 ans
- C’est jeune. Lança Chase étonné
- Merci Sherlock ! C’est très pertinent. Dit alors House impatient.
D’habitude, les idées auraient fusées comme pour tous ces différentiels mais là personne n’osaient rien dire, ils avaient vraiment l’air fatigué, voir même abattus.
House regardait de droite à gauche, de gauche à droite, et dit alors :
- Bon vous savez quoi je vais remettre ce cas ou je l’ai trouvé.
Ils se regardèrent tous en le questionnant du regard. House vu alors que les yeux de son équipe était braqué sur lui.
- JE suis fatigué, vous aussi, ce cas n’a rien d’exceptionnel, je voulais juste emmerder Cuddy. Aller aider Forman ou rentré chez vous, j’ai un rencard à préparer.
Le diagnosticien se leva et parti se dirigeant vers le bureau de Wilson, Ils restèrent quoi !
- Il a pas envie de bosser ? Dit Chase d’une voix hésitante.
- Je ne sais pas mais c’est lui le boss, moi je rentre. Répondit n°13.
- Je suis sure que sa à un rapport avec Cuddy. Pensa Taub à voix haute
- Ca a toujours un rapport avec Cuddy. Répliqua Chase
Thirteen se dirigea vers la porte et sortie, les deux hommes la saluèrent et restèrent assis là sans un mot, ils n’osaient pas partir de peur que House revienne et dise « c’était une blague ».
Le diagnosticien se précipita vers le bureau de Wilson. Il entra sans frapper et fit sursauter l’oncologue.
- House !! Tu m’as fait peur.
Il ne répondit pas et s’installa sur une chaise devant son ami. Wilson attendait qu’il se passe quelque chose mais rien ne vint. House se releva et boita jusqu’au canapé ou il s’étala littéralement. L’oncologue pensa qu’il pouvait continuer son travail en attendant que son ami daigne lui parler mais à peine avait-il commencé qu’il entendu une voix étouffer sous un coussin :
- Je suis mal Wilson, j’ai invité Cuddy à dîner
- Elle t’a encore jeté c’est ça ! Dit Wilson habitué aux râteaux que prenait son collègue depuis quelques mois.
- non, elle a accepté de diner avec moi.
Wilson haussa les sourcils, il n’en croyait pas ses yeux, c’était incompréhensible. House sorti la tête de sous le coussin et lui dit :
- Toi aussi tu trouve ça bizarre !
- Bizarre c’est pas le mot, (il fit mine de réfléchir) inattendu je dirais.
- bizarre ou inattendu, n’empêche que je sais pas quoi faire
- tu devrais être content, tu voulais ça depuis des mois. Dit l’oncologue calmement
- ouaip, mais le souci c’est qu’elle a finit par me dire qu’on se verrait pour mettre les choses au point.
-Ha soupira l’oncologue qui devinait l’état moral de son ami.
Il lâcha son stylo et regarda enfin House qui paraissait déçu. Il essaya de relativiser et de motiver son collègue à se livrer.
- C’est toujours un début une mise au point, ce n’est jamais que négatif tu sais. Bon ça dépend bien sure des circonstances.
House ne disait rien, il écoutait les pseudo-conseils de son ami mais ne pensait qu’à une chose, qu’est-ce que ça voulait dire. Wilson vu que Greg se posait beaucoup trop de question, il lui demanda :
- Tu veux que j’aille enquêter ?
- non
- tu veux qu’on aille boire un verre avant pour discuter ou… je sais pas
- non
- Hey ! House ! panique pas tout ira bien, vous êtes capable de discuter de choses sérieuses entre adultes sans forcément que ça tourne mal.
- Non…Tu crois que ça veut dire quoi, qu’elle va me refaire le coup du « il n’y a pas de nous » ?
- non elle l’a déjà fait, c’est pour ça que je comprends pas ce qu’elle veut dire par là, tu verras bien reste toi-même et tout ira bien.
Wilson rassurait House comme il pouvait, celui-ci paraissait préoccuper, son sarcasme et son ironie avait disparut, Wilson ne le voyait pas ainsi très souvent.
- T’a pas un cas pour te distraire
- Non j’ai même dis à mon équipe de rentré se coucher un peu. Ils étaient bon à rien aujourd’hui et moi non plus pour tout te dire j’ai pas la tête à travailler.
- Ecoute je sais ce qu’on va faire, je vais prendre mon après midi et on va aller déjeuner tout les deux comme au bon vieux temps, tu veux ?
- Ouais lâcha t-il enfin dans un grand soupir
- Attend je finis juste ça et on est parti.
Wilson finit de signer un papier, rangea ses affaires avec une certaine maniaquerie, une place pour chaque chose, chaque chose à sa place. Ils sortirent alors tout les deux pour aller déjeuner.
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Cuddy était sorti de son bureau pour voir Brenda et lui remettre des papiers, elle vu alors son diagnosticien et son oncologue sortir de l’hôpital. Elle regarda machinalement sa montre, il était midi bien tassé. Son estomac commençait à la faire souffrir. Mais elle n’avait pas d’appétit, elle n’avait envie de rien, elle n’avait qu’une pensée en tête que faire ?
Plus elle demanda à Brenda :
- Vous pourriez me faire livrer un plateau du réfectoire dans mon bureau, s’il vous plait ?
- C’est pas à votre assistant de se charger de cela ?
- vous voyez un assistant près de mon bureau, lui répondit la directrice sur un ton qui n’admettait pas de réponse. Elle ajouta :
- faîtes ça pour moi s’il vous plait !
Brenda sentit qu’elle n’avait pas intérêt à protester, et s’exécuta en soupirant. Cuddy se passa une main sur le visage, comment pouvait-elle être si tendu depuis que House avait franchis la porte de son bureau.
Elle ferma les yeux cachés par sa main, pendant un instant. Elle pouvait toujours annuler ou juste ne pas y aller, tout dépendait d’elle. Elle savait que plus l’heure approchait, plus elle hésiterait.
Elle retourna d’un pas indécis vers son bureau, il lui restait du travail et il fallait qu’elle se concentre la dessus et pas sur autre chose, tellement de gens en dépendait.
En entrant elle se dirigea vers sa salle de bain, son cœur battait vite, trop vite, elle commença à avoir des crampes d’estomac. Elle se plia en deux sous l’effet de la douleur et agrippa les rebords du lavabo en baissant la tête. Elle la relava enfin après quelques minutes et se regarda dans le miroir, elle y vit une femme de 40 ans, de nouveau seule avec un enfant, son empire venait encore une fois de s’écrouler. Elle se sentait désemparer mais c’était le moment de prendre des risques.
Son visage se reconstituait plus sa réflexion se précisait, elle allait y aller et au diable les conséquences, elle avait déjà trop attendu. Elle soupira bruyamment comme pour expulser les démons en elle et repartis se rassoir derrière son bureau.
House revenait au même instant de son diner avec Wilson, les deux hommes entrèrent dans le hall. Sa conversation avec son collègue, ne l’avait pas avancé sur ce qu’il devait faire ou ne pas faire. James lui avait posé tout un tas de question sur lui, sur ce qu’il voulait, ce qu’il espérait mais il n’avait pas besoin de savoir ou de dire ce qu’il ressentait, il en était conscient. Ce n’était pas d’un psy dont il avait besoin, il ne savait pas trop ce dont il avait besoin mais son ami n’avait réussit qu’à lui tirer des brides de sentiments. Il lui essayer de l’encourager en pesant le pour et le contre de ses aveux et de ce rendez vous mais à aucuns moments, James n’avait réussit à lui enlever cette trouille qu’il lui tiraillait le ventre et occupait ses pensées.
Il fallait qu’il s’isole, le temps de réfléchir par lui-même à quelle attitude adopté, quel choix à faire ?
Il abandonna alors son ami devant l’ascenseur et se dirigea vers la morgue. C’était un endroit qu’il affectionnait particulièrement, personne n’y venait où alors les pieds devant, il n’était pas dérangé par les voisins.
A peine arrivé il s’installa sur la table d’autopsie et mis sa tête sur sa canne. Il entendu alors du bruit derrière la porte, c’était étrange d’habitude personne ne venait, il se leva précipitamment et éteint toute lumière. Il était caché derrière la porte alors qu’elle s’ouvrit. Il vu alors une silhouette familière et alluma les lumières.
- Qu’est ce que tu fais là ?
- Ho putain !! fit le jeune homme en sursautant. Je te retourne la question ! C’est dans un casier comme ça que je vais finir si tu continue.
C’était Estéban, le responsable du service de la morgue, il avait maintenant l’habitude que le diagnosticien vienne ici pour « méditer » à ce qu’il prétendait. Au fil du temps, il le laissait venir et ne disait rien à sa hiérarchie sur ces pratiques. Il s’était instaurer, un dialogue puis une sorte de relation de confiance entre eux. Il parlait sans jamais rentré dans les détails de leur problèmes, sans jamais nommé personne, c’était juste une discussion sur le fond et non sur la forme. C’était ce dont avait besoin House quelque fois et seul Estéban arrivait à lui apporter. Le jeune ASH, venait ici la plus part du temps pour fumer une cigarette ou quelques fois un joint, c’était un des endroits le plus clame et heureusement sinon cet hôpital ne serait pas aussi bien côté dans tout le pays.
House, content de lui avoir fait peur, lui dit :
- Je sais ça fait longtemps que je ne suis pas venue, j’ai besoin de réfléchir
- Moi j’ai besoin de fumer alors tu devras me supporter. Répondit Estéban en s’asseyant sur la table d’autopsie.
Il commença à sortir le matériel, feuille, briquet, tabac, etc…House ferma la porte à l’aide du verrou et vint s’asseoir à ses côtés.
- T’es descendu pour fumer ou pour parler ?
House ne répondit pas, des fois il restait là, les yeux perdu vers un point fixe imaginaire pendant que Estéban fumait, d’autres fois c’était Greg qui demandait ce qui se passait. Il restait là telle deux pommés qui ne savait pas ou aller. Le jeune ASH n’insistait jamais. Soudain House se décida à parler :
- Je l’ai invité à diner !
- hein hein, dit Estéban en commençant à effriter la drogue.
- Tu vois pas de qui je parle, n’est-ce pas ?!
- Ca fait bien 9 mois que je t’ai pas vu ici, donc non mais je m’en tape.
Il voyait bien que House semblait désorienter et avait les idées ailleurs, il leva les yeux vers le médecin et lui demanda :
- T’as l’air vachement emballé, ironisa t-il
- T’écoute jamais les ragots de l’hôpital ?
- Tu sais je suis trop défoncé pour capter quelque chose, répondit t-il en souriant presque fière de lui.
House ne le regardait même pas, il restait fixer les yeux perdus. Estéban reprit en finissant de rouler.
- Tu sais les gens qui ont un rencart sont stresser, c’est normal, même moi qui suis drogué H 24, mais pas complètement abattu non plus. T’es d’un naturel anxieux mais bon faut te reprendre là, elle finira pas dans ton lit celle là !
House n’écoutait qu’à moitié ce que disait son interlocuteur, Estéban était intelligent et ses réflexions pleines de bon sens mais tournait tout en dérision, il fallait faire le tri de temps en temps. House toujours aussi sérieux répliqua :
- c’est compliqué
- tout peut être compliqué, question de point de vue
- Elle est avec quelqu’un depuis mon retour de désintox, et donc toutes mes tentatives ont été veines. Seulement aujourd’hui elle m’a dit oui alors que je tentais une dernière tentative.
- C’est pour ça que je te voyais plus ici, t’as fait une désintox !
- c’est tout ce que t’as retenu ?!
- hey ho, ça fait un bail, laisse moi atterrir
- Atterrir, toi ! t’es au moins à 20 milles d’ici à la seconde ou je parle.
Ils échangèrent un sourire:
- Waouh !! Je comprends mieux. Dit Estéban en allumant et tirant une bouffé sur son joint. Il continua :
- C’est compliqué ton truc, elle veut te voir pour discuter ?
- pour « mettre les choses au point »
- ça veut tout et rien dire ça ! Soit elle veut te dire que c’est mort entre vous et qu’il faut pas que tu t’accroche soit…
- Elle me la déjà dit tout ça et j’avais arrêté de lui courir après! J’ai joué la carte de l’ignorance total le coupa t-il.
- T’espère quoi ?
House ne répondit pas, Estéban continua alors :
- Ecoute, j’ai pas beaucoup d’expérience sur le sujet mais t’as surement peur qu’elle te jette seulement c’est ça la vie tu joue et tu pers la plus part du temps, mais tu rejoue quand même parce que … si tu bouges pas, tu joue pas. Et c’est pas la peine de te repointer au starking bloque. Ce que je veut dire c’est que quoique tu fasse soit tu tombe, soit tu reste debout et t’avance mais les gens qui tombe se relève, ils sont toujours en retard mais ils finissent par arriver. La vie c’est comme une grande autoroute, t’as déjà fait la bande d’arrêt d’urgence sur quelques kilomètre, il serrait peut être temps de remettre le clignotant, non !! Même si tu te prends la barrière de sécurité faut toujours tenter le coup et prendre la fille de droite. Tant que t’a pas vu l’arrivé tu seras jamais comment elle est et ça vaut le coup de rayer ta bagnole pour y arriver.
Je te conseil de voir comment ça part mais si elle prend de l’avance suit là jusqu’au bout, sinon tu vas te faire doublé.
House regardait le jeune agent de service faire sa métaphore, il lui souriait et tendit la main vers lui.
- donne-moi en un peu, ça a l’air puissant ton truc
Ils riaient ensemble pendant quelques minutes et finissait le cône qui arrivait à sa fin. House se leva alors et se dirigea vers la sorti. Avant de libérer le verrou, il se retourna vers Estéban et lui dit :
- Le clignotant c’est quelle manette déjà ?
- Dans ta poitrine, en haut, à gauche. Tombe une vitesse et braque à fond. T’inquiète, je pense qu’elle trouvera ta manette, si petite soit elle. Dit-il en se moquant de lui.
- et toi ton autoroute, t’avance ou toujours sur la bande d’arrêt d’urgence
- Moi je suis encore au paillage contrairement a toi ! Se moqua t-il.
House lui sourit et sortie.
gwendo- Lecteur de Prospectus
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Re: I want to believe in...us- huddy spolier saison 7
Il faillit entrer en collision avec Taub qui apparemment le cherchait. Celui-ci eu un mouvement de recul, il ne s’attendait pas à le voir sortir de la pièce au moment ou lui voulait y entrer. Le chirurgien soupira et dit :
- House on vous cherche partout, vous ne regarder jamais votre bipper ?
- Mon quoi ? C’est pour les hommes marier les balises Argos. Dit-il ironiquement
- Le cas de Forman à eu des complications on aurait besoins de vous !
- Pas le temps
Taub ne fit pas cas de cette remarque, il jeta un coup d’œil à la porte et dit tout en suivant House qui se carapatait déjà.
- Vous parliez avec qui là dedans ?
- Votre mère
- Je lui dirais de s’épiler alors. Répondit Taub
House s’arrêta de marcher et regarda son employé d’un air perplexe, Taub développait de plus en plus son humour si particulier.
Puis le chirurgien surenchérissa :
- Le patient à fait un arrêt cardiaque, son électrocardio est pourtant normal on a vérifier deux fois.
- C’est le cas de Forman pas le mien, il est assez grand maintenant pour voler de ces propres ailes.
- House ! La vie de cet homme est en jeux, ce n’est pas une question de qui ou qui n’a pas ce cas. Dit simplement Taub pour essayer de responsabiliser son patron.
Le diagnosticien s’arrêta alors et se retourna vers son employé en soupirant longuement.
- Vérifier s’il n’y a pas un obstacle au niveau circulatoire qui obstruerait les artères et qu’on ne verrait pas à l’électrocardio.
- Mais dans ce cas ce phénomène serrait permanent et se verrait à l’électocardio… sauf ...si c’est un ... quiste. Dit Taub d’une voix de plus en plus inaudible. Il regarda son patron, lui fit un signe de tête pour dire qu’il avait compris ou celui-ci voulait en venir et partie aussi rapidement qu’il fut venu.
Greg murmura :
-Pfff ces gosses !
Il reprit sa marche en direction de son bureau, il avait besoin de réfléchir.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Réfléchir, lancer une balle contre le mur puis prendre un café, relancer cette même balle contre la porte, tout ceci ne l’amenait à rien. Comment allait se finir tout ça pensa t-il. Il se remémora les paroles de wilson « reste toit même et tout ira bien », il soupira et dit à voix haute :
- Rester moi même, je le sens mal mon ptit Jimmy… très mal. Bon aller faut se remuer là.
Il prit un papier avec l’entête de l’hôpital de prinston, il écrivit quelque chose puis se leva comme un seul homme et boita jusqu’à la porte. Il s’arrêta net au seuil de celle-ci. Il prit un dossier qui était posé sur le bureau et repartit en direction du bureau de sa patronne.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Cuddy était en réunion avec un représentant de la caisse d’assurance maladie. Un charmant jeune homme d’une trentaine d’année, très bien présentable et surement bien sous tout rapport. La première chose qu’elle s’était dit en le voyant était « trop propre sur lui pour être honnête celui là ». Elle écoutait vaguement ce que lui disait cet homme, elle espérait secrètement que House passe cette porte pour l’importuner et mettre fin à se rendez vous ennuyeux mais obligatoire néanmoins. Le travail de directrice n’est pas de tout repos. Soudain elle cru reconnaître le bruit d’une canne tapant sur le sol et entendit une seconde plus tard, Brenda crier « vous ne pouvez pas entrer, le docteur Cuddy est occuper ». House entra dans le bureau de sa patronne suivit de Brenda. Lisa et le jeune représentant regardèrent ces deux protagonistes entrer en les questionnant du regard. Brenda regarda Cuddy, elle semblait exaspérée.
- Prenez un assistant j’en est ma claque.
Cuddy haussa les sourcils de stupéfaction, l’infirmière en chef paraissait vraiment excédée. Brenda sortit de la pièce et Cuddy dit alors :
- Qu’est-ce qu’il lui prend ? Vous lui avez dit quoi encore ? En regardant son employé.
- Hum je crois qu’elle a son petit cadeau mensuel, vous savez ce que c’est.
La doyenne soupira fortement et tourna son regard vers le type qu’elle n’écoutait plus depuis une heure environ :
- Je vous présente le docteur House, le responsable du service de diagnostique dans cet hôpital.
Le jeune homme sourit pour signaler que cela ne le choquait pas et lui tendit la main.
- J’ai beaucoup entendu parler de vos travaux. Dit -il en lui tendant sa main.
-Moi aussi. Répondit House pour se moquer de lui en lui serrant la main.
Cuddy n’en croyait pas ses yeux, il était en forme aujourd’hui c’était un fait.
- Qu’est-ce que me vaut cette entrée théâtrale docteur House.
- Ho! appeler moi Greg, je vous en pris
Cuddy se demandait à cet instant combien de temps cet homme allait se foutre d’elle ouvertement. Il lui tendit un dossier qu’elle prit immédiatement après lui avoir jeté un regard noir.
- J’en besoin de votre avis, c’est très important. Demanda le diagnosticien très sérieusement.
Elle ouvrit le dossier, celui-ci était vierge, elle ne comprit pas tout de suite et vu une feuille qui apparemment n’avait rien à faire ici. C’était un mot manuscrit sur un papier qui portait l’entête de l’hôpital, elle reconnu l’écriture de House et le lut attentivement.
« Comment fait-on ? Puis je vous pendre chez vous ou un nimbo ténieux risquerait de me démonter la tête, sinon venez chez moi vers 20h et on avisera. Comme je me doutais que vous ne serriez pas seul, si vous choisissez l’option 1 vous devez me répondre en intégrant le mot « roudoudou » sinon… y a pas de sinon, ça ne serait pas drôle ».
Cuddy ne put s’empêcher de sourire, « il ne changera jamais » pensa t-elle, il n’y avait pas vraiment de choix en faite car intégrer roudoudou devant un représentant de la SECU, n’était pas vraiment évident. Elle regarda House en lui rendant son dossier et lui dit :
- On avisera dans ce cas
House la regarda en souriant, il savait qu’il la faisait rire intérieurement, elle aimait se genre de petit jeux entre eux.
- On avisera donc chef !
Il reprit son dossier et reparti en direction de la porte. Cuddy le regarda partit et un flot de question se mit a jaillir dans sa tête. Puis elle se retourna vers son invité et s’excusa pour cet intermède auprès de lui.
- House on vous cherche partout, vous ne regarder jamais votre bipper ?
- Mon quoi ? C’est pour les hommes marier les balises Argos. Dit-il ironiquement
- Le cas de Forman à eu des complications on aurait besoins de vous !
- Pas le temps
Taub ne fit pas cas de cette remarque, il jeta un coup d’œil à la porte et dit tout en suivant House qui se carapatait déjà.
- Vous parliez avec qui là dedans ?
- Votre mère
- Je lui dirais de s’épiler alors. Répondit Taub
House s’arrêta de marcher et regarda son employé d’un air perplexe, Taub développait de plus en plus son humour si particulier.
Puis le chirurgien surenchérissa :
- Le patient à fait un arrêt cardiaque, son électrocardio est pourtant normal on a vérifier deux fois.
- C’est le cas de Forman pas le mien, il est assez grand maintenant pour voler de ces propres ailes.
- House ! La vie de cet homme est en jeux, ce n’est pas une question de qui ou qui n’a pas ce cas. Dit simplement Taub pour essayer de responsabiliser son patron.
Le diagnosticien s’arrêta alors et se retourna vers son employé en soupirant longuement.
- Vérifier s’il n’y a pas un obstacle au niveau circulatoire qui obstruerait les artères et qu’on ne verrait pas à l’électrocardio.
- Mais dans ce cas ce phénomène serrait permanent et se verrait à l’électocardio… sauf ...si c’est un ... quiste. Dit Taub d’une voix de plus en plus inaudible. Il regarda son patron, lui fit un signe de tête pour dire qu’il avait compris ou celui-ci voulait en venir et partie aussi rapidement qu’il fut venu.
Greg murmura :
-Pfff ces gosses !
Il reprit sa marche en direction de son bureau, il avait besoin de réfléchir.
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Réfléchir, lancer une balle contre le mur puis prendre un café, relancer cette même balle contre la porte, tout ceci ne l’amenait à rien. Comment allait se finir tout ça pensa t-il. Il se remémora les paroles de wilson « reste toit même et tout ira bien », il soupira et dit à voix haute :
- Rester moi même, je le sens mal mon ptit Jimmy… très mal. Bon aller faut se remuer là.
Il prit un papier avec l’entête de l’hôpital de prinston, il écrivit quelque chose puis se leva comme un seul homme et boita jusqu’à la porte. Il s’arrêta net au seuil de celle-ci. Il prit un dossier qui était posé sur le bureau et repartit en direction du bureau de sa patronne.
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Cuddy était en réunion avec un représentant de la caisse d’assurance maladie. Un charmant jeune homme d’une trentaine d’année, très bien présentable et surement bien sous tout rapport. La première chose qu’elle s’était dit en le voyant était « trop propre sur lui pour être honnête celui là ». Elle écoutait vaguement ce que lui disait cet homme, elle espérait secrètement que House passe cette porte pour l’importuner et mettre fin à se rendez vous ennuyeux mais obligatoire néanmoins. Le travail de directrice n’est pas de tout repos. Soudain elle cru reconnaître le bruit d’une canne tapant sur le sol et entendit une seconde plus tard, Brenda crier « vous ne pouvez pas entrer, le docteur Cuddy est occuper ». House entra dans le bureau de sa patronne suivit de Brenda. Lisa et le jeune représentant regardèrent ces deux protagonistes entrer en les questionnant du regard. Brenda regarda Cuddy, elle semblait exaspérée.
- Prenez un assistant j’en est ma claque.
Cuddy haussa les sourcils de stupéfaction, l’infirmière en chef paraissait vraiment excédée. Brenda sortit de la pièce et Cuddy dit alors :
- Qu’est-ce qu’il lui prend ? Vous lui avez dit quoi encore ? En regardant son employé.
- Hum je crois qu’elle a son petit cadeau mensuel, vous savez ce que c’est.
La doyenne soupira fortement et tourna son regard vers le type qu’elle n’écoutait plus depuis une heure environ :
- Je vous présente le docteur House, le responsable du service de diagnostique dans cet hôpital.
Le jeune homme sourit pour signaler que cela ne le choquait pas et lui tendit la main.
- J’ai beaucoup entendu parler de vos travaux. Dit -il en lui tendant sa main.
-Moi aussi. Répondit House pour se moquer de lui en lui serrant la main.
Cuddy n’en croyait pas ses yeux, il était en forme aujourd’hui c’était un fait.
- Qu’est-ce que me vaut cette entrée théâtrale docteur House.
- Ho! appeler moi Greg, je vous en pris
Cuddy se demandait à cet instant combien de temps cet homme allait se foutre d’elle ouvertement. Il lui tendit un dossier qu’elle prit immédiatement après lui avoir jeté un regard noir.
- J’en besoin de votre avis, c’est très important. Demanda le diagnosticien très sérieusement.
Elle ouvrit le dossier, celui-ci était vierge, elle ne comprit pas tout de suite et vu une feuille qui apparemment n’avait rien à faire ici. C’était un mot manuscrit sur un papier qui portait l’entête de l’hôpital, elle reconnu l’écriture de House et le lut attentivement.
« Comment fait-on ? Puis je vous pendre chez vous ou un nimbo ténieux risquerait de me démonter la tête, sinon venez chez moi vers 20h et on avisera. Comme je me doutais que vous ne serriez pas seul, si vous choisissez l’option 1 vous devez me répondre en intégrant le mot « roudoudou » sinon… y a pas de sinon, ça ne serait pas drôle ».
Cuddy ne put s’empêcher de sourire, « il ne changera jamais » pensa t-elle, il n’y avait pas vraiment de choix en faite car intégrer roudoudou devant un représentant de la SECU, n’était pas vraiment évident. Elle regarda House en lui rendant son dossier et lui dit :
- On avisera dans ce cas
House la regarda en souriant, il savait qu’il la faisait rire intérieurement, elle aimait se genre de petit jeux entre eux.
- On avisera donc chef !
Il reprit son dossier et reparti en direction de la porte. Cuddy le regarda partit et un flot de question se mit a jaillir dans sa tête. Puis elle se retourna vers son invité et s’excusa pour cet intermède auprès de lui.
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Re: I want to believe in...us- huddy spolier saison 7
Il faillit entrer en collision avec Taub qui apparemment le cherchait. Celui-ci eu un mouvement de recul, il ne s’attendait pas à le voir sortir de la pièce au moment ou lui voulait y entrer. Le chirurgien soupira et dit :
- House on vous cherche partout, vous ne regarder jamais votre bipper ?
- Mon quoi ? C’est pour les hommes marier les balises Argos. Dit-il ironiquement
- Le cas de Forman à eu des complications on aurait besoins de vous !
- Pas le temps
Taub ne fit pas cas de cette remarque, il jeta un coup d’œil à la porte et dit tout en suivant House qui se carapatait déjà.
- Vous parliez avec qui là dedans ?
- Votre mère
- Je lui dirais de s’épiler alors. Répondit Taub
House s’arrêta de marcher et regarda son employé d’un air perplexe, Taub développait de plus en plus son humour si particulier.
Puis le chirurgien surenchérissa :
- Le patient à fait un arrêt cardiaque, son électrocardio est pourtant normal on a vérifier deux fois.
- C’est le cas de Forman pas le mien, il est assez grand maintenant pour voler de ces propres ailes.
- House ! La vie de cet homme est en jeux, ce n’est pas une question de qui ou qui n’a pas ce cas. Dit simplement Taub pour essayer de responsabiliser son patron.
Le diagnosticien s’arrêta alors et se retourna vers son employé en soupirant longuement.
- Vérifier s’il n’y a pas un obstacle au niveau circulatoire qui obstruerait les artères et qu’on ne verrait pas à l’électrocardio.
- Mais dans ce cas ce phénomène serrait permanent et se verrait à l’électocardio… sauf ...si c’est un ... quiste. Dit Taub d’une voix de plus en plus inaudible. Il regarda son patron, lui fit un signe de tête pour dire qu’il avait compris ou celui-ci voulait en venir et partie aussi rapidement qu’il fut venu.
Greg murmura :
-Pfff ces gosses !
Il reprit sa marche en direction de son bureau, il avait besoin de réfléchir.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Réfléchir, lancer une balle contre le mur puis prendre un café, relancer cette même balle contre la porte, tout ceci ne l’amenait à rien. Comment allait se finir tout ça pensa t-il. Il se remémora les paroles de wilson « reste toit même et tout ira bien », il soupira et dit à voix haute :
- Rester moi même, je le sens mal mon ptit Jimmy… très mal. Bon aller faut se remuer là.
Il prit un papier avec l’entête de l’hôpital de prinston, il écrivit quelque chose puis se leva comme un seul homme et boita jusqu’à la porte. Il s’arrêta net au seuil de celle-ci. Il prit un dossier qui était posé sur le bureau et repartit en direction du bureau de sa patronne.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Cuddy était en réunion avec un représentant de la caisse d’assurance maladie. Un charmant jeune homme d’une trentaine d’année, très bien présentable et surement bien sous tout rapport. La première chose qu’elle s’était dit en le voyant était « trop propre sur lui pour être honnête celui là ». Elle écoutait vaguement ce que lui disait cet homme, elle espérait secrètement que House passe cette porte pour l’importuner et mettre fin à se rendez vous ennuyeux mais obligatoire néanmoins. Le travail de directrice n’est pas de tout repos. Soudain elle cru reconnaître le bruit d’une canne tapant sur le sol et entendit une seconde plus tard, Brenda crier « vous ne pouvez pas entrer, le docteur Cuddy est occuper ». House entra dans le bureau de sa patronne suivit de Brenda. Lisa et le jeune représentant regardèrent ces deux protagonistes entrer en les questionnant du regard. Brenda regarda Cuddy, elle semblait exaspérée.
- Prenez un assistant j’en est ma claque.
Cuddy haussa les sourcils de stupéfaction, l’infirmière en chef paraissait vraiment excédée. Brenda sortit de la pièce et Cuddy dit alors :
- Qu’est-ce qu’il lui prend ? Vous lui avez dit quoi encore ? En regardant son employé.
- Hum je crois qu’elle a son petit cadeau mensuel, vous savez ce que c’est.
La doyenne soupira fortement et tourna son regard vers le type qu’elle n’écoutait plus depuis une heure environ :
- Je vous présente le docteur House, le responsable du service de diagnostique dans cet hôpital.
Le jeune homme sourit pour signaler que cela ne le choquait pas et lui tendit la main.
- J’ai beaucoup entendu parler de vos travaux. Dit -il en lui tendant sa main.
-Moi aussi. Répondit House pour se moquer de lui en lui serrant la main.
Cuddy n’en croyait pas ses yeux, il était en forme aujourd’hui c’était un fait.
- Qu’est-ce que me vaut cette entrée théâtrale docteur House.
- Ho! appeler moi Greg, je vous en pris
Cuddy se demandait à cet instant combien de temps cet homme allait se foutre d’elle ouvertement. Il lui tendit un dossier qu’elle prit immédiatement après lui avoir jeté un regard noir.
- J’en besoin de votre avis, c’est très important. Demanda le diagnosticien très sérieusement.
Elle ouvrit le dossier, celui-ci était vierge, elle ne comprit pas tout de suite et vu une feuille qui apparemment n’avait rien à faire ici. C’était un mot manuscrit sur un papier qui portait l’entête de l’hôpital, elle reconnu l’écriture de House et le lut attentivement.
« Comment fait-on ? Puis je vous pendre chez vous ou un nimbo ténieux risquerait de me démonter la tête, sinon venez chez moi vers 20h et on avisera. Comme je me doutais que vous ne serriez pas seul, si vous choisissez l’option 1 vous devez me répondre en intégrant le mot « roudoudou » sinon… y a pas de sinon, ça ne serait pas drôle ».
Cuddy ne put s’empêcher de sourire, « il ne changera jamais » pensa t-elle, il n’y avait pas vraiment de choix en faite car intégrer roudoudou devant un représentant de la SECU, n’était pas vraiment évident. Elle regarda House en lui rendant son dossier et lui dit :
- On avisera dans ce cas
House la regarda en souriant, il savait qu’il la faisait rire intérieurement, elle aimait se genre de petit jeux entre eux.
- On avisera donc chef !
Il reprit son dossier et reparti en direction de la porte. Cuddy le regarda partit et un flot de question se mit a jaillir dans sa tête. Puis elle se retourna vers son invité et s’excusa pour cet intermède auprès de lui.
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l'avenir appartient à ceux qui croient en la beauté de leurs rèves (roosvelt)
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MessagePosté le: Aujourd’hui à 01:04 Sujet du message: I want to believe in...us Répondre en citant Editer/Supprimer ce message
(Je sais c'est barbant mais un peu de médecine dans tout ça)
Greg était satisfait de son petit tour de passe-passe, discret et alambiquer, certes, mais efficace. Il se dirigea alors vers l’ascenseur tenté de voir comment se portait le patient de Forman, un effort de professionnalisme ? Peut-être… ou peut-être pas ! Il était plus détendu face à l’approche de cette soirée et l’énigme de ce patient le travaillait maintenant. Remplacer une obsession par une autre, ça se soigne ? S’il y avait un remède il n’en voudrait même pas. Ce qui effrayait House, à part que les choses finissent par changer, c’est aussi l’ennuie. Ce qui est tout à fait paradoxal, mais son cerveau recherchait toujours la dynamique, il ne pouvait s’arrêter de décortiquer chaque situation, chaque petite chose anodine. Ce qui est le plus dure lorsqu’on à tendance à ‘ennuyer facilement c’était surement l’habitude. Ce qui le définissait comme étant un être à part, ne pas rentrer dans la routine, l’habitude sans que les gens ou les choses ne changent.
Perdu dans ses pensées, à essayer de s’auto analyser et dieu sait qu’il adorait ça, il se retrouva nez à nez avec Taub lorsque les portes de l’assesseur s’ouvrirent. House ne parut que peu étonner de retrouver son employé qui devait encore avoir parcouru tout l’hôpital pour le trouver et qui résigner, se dirigeait alors certainement vers le bureau de la directrice.
- Vous me retrouveriez au bout du monde s’il le fallait ?
- On a fait un IRM, RAS pas de tumeur et son état continu à se détériorer.
- Fait une équo, c’est surement le cœur.
- Pour trouver quoi ? demanda Taub qui ne semblait plus avoir d’espoir de trouver la cause du mal du patient.
- Vous me le direz quand vous l’aurez trouvé. Répliqua le médecin en entrant dans l’ascenseur.
Taub semblait désespéré, il avait du mal à prendre des risques et se référait toujours à son patron, si celui-ci était injoignable il paniquait facilement.
Greg vit écrit en gros sur sa figure « sortez nous de là, on y arrivera pas tout seul », il soupira longuement et finit par lui dire :
- Bon aller, profiter que je sois de bonne humeur, on va aller voir le patient et lui poser les bonne questions… celles que vous auriez du lui poser et qui m’auraient évité de me déplacer mais comme personne n’a de respect pour les infirme de nos jours.
Taub retrouva alors tout de suite le sourire et l’ascenseur ouvrit ses portes au deuxième étage.
Ils se retrouvèrent dans la chambre du patient, chocolat et blanche neige n’était pas là, surement en salle de différentielle à débattre cordialement sur le diagnostique se dit-il, au moins eux essayait de réfléchir par eux même.
Le malade, un homme de 40 ans environ, brun, les cheveux court, charpenté comme un camionneur, tatoué de presque partout, les regarda arrivé entre deux clignements de paupières qui se faisaient lourdes à cause de la fièvre qui continuait à grimper. House prit son dossier dans lequel étaient répertoriés tous les tests déjà fait et qui se trouvait accrochés au pied du lit.
Le diagnosticien s’assit alors au pied de ce même lit et parcouru le dossier. Il leva les yeux vers le malade, celui arriva à décrocher quelques mots :
- Vous êtes médecin aussi ?
- Non j’aime bien regarder les gens en train de mourir. Répondit Greg ironiquement.
- Vous savez ce que j’ai ?
- Non. Dit-il simplement puis il continua :
- Ca vous fait mal quand vous respiré ?
- Non, ça me fait mal comme ça, je m’y attends jamais, ça m’a prit une nuit, j’ai angoissé et …
- Vous prenez des substitues de repas ? Des pilules pour maigrir ? Ou autres chose
- Non, je prends juste des gélules de café vert pour me booster un peu mais je suis toujours fatiguer.
House regarda alors Taub de façon désespéré, il referma le dossier et soupira longuement. Taub prit alors la parole.
- On vous à demandé si vous preniez un traitement vous nous avez dit que non
- mais c’est par des médicaments, c’est homéopathique.
House n’en croyait pas ces yeux, le déranger pour si peu mais rien ne pouvait gâcher sa bonne humeur il prit alors un ton tout à fait calme et posé :
- Le café est un excitant, au même titre que le tabac, la caféine énerve le corps. C’est pas mal pour être au taquer le matin mais à haute dose ça provoque des vertiges, des palpitations intermittentes et dans de rares cas des crises cardiaques. Vous avez en plus dut prendre du café en complément car vous étiez fatigué, vous ne pouviez pas dormir et c’est normal le café vert rend insomniaque, et après c’est l’engrenage. Crise d’angoisse, insomnie et douleur au thorax.
Le patient se sentait comme soulager d’un poids, il demanda à son médecin :
- ça se soigne ?
- Plus d’excitant. Pas de café, ni cigarette, ni drogue, ni alcool, enxolitique et somnifères pendant 6 mois au moins le tant que votre organisme se libère de la caféine. Répondit Taub.
House vit alors le patient se masser la poitrine, tout en regardant cet homme qui avait apparemment des courbatures il s’adressa à Taub :
- Donner lui du paracétamol à haute dose pour les contractures qu’il a dut se faire dans la poitrine.
- Merci docteur
- De rien, je suis payé pour ça ! Dit alors le diagnosticien en sortant de la chambre.
Le cas était résolu, son diner commençait à se profiler à l’horizon, plus d’obsession, le néant enfin, son cerveau était fatigué. Il se dirigea vers son bureau.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Wilson qui avait finit sa journée de travail, déboula dans le bureau de son ami pour discuter de ce diner. Il avait peur que House plante tout en plant comme il avait l’habitude de faire.
Il ne prit pas le temps d’introduire la conversation et fixa son ami en disant :
- Cuddy n’est pas venu me voir
Greg fut plus ou moins étonné de l’intrusion mais surtout pantois face aux dires de son collègue.
- Et t’en déduit…
- Que c’est vraiment personnel
- Tu croyais qu’on allait parler boulot ? Se moqua House
- Non, mais si elle avait cru faire une erreur ou si elle ne voulait plus venir ou… enfin tu vois ! Elle aurait déboulé dans mon bureau pour m’en faire part.
- Et alors ?
- Bah … j’ai attendu toute la journée et rien !
- Mais non crétin, et alors t’en déduit quoi ?
- Qu'elle se foute de toi! elle te manipule.
Greg ne répondit pas mais fit un mou d'incompréhenssion. Wilson s'expiqua.
- si elle était en couple elle n'aurait pas dit "oui" a ton invitation, les choses ont déjà été mise au point.
- Pourquoi me faire marcher?
- Ça je ne sais pas, mais crois moi ce rendez vous n'a rien d'un mise au point, sinon je l'aurais vu dans la journée. J'en met ma main au feu.
House regarda James perplexe.
- Ca m’avance Watson !
Wilson s’installa lourdement dans un des fauteuils qui trônaient dans le bureau de House et regardait le diagnosticien jouer avec un stylo qu’il tenait dans ces mains.
- Je sais pas si je vais pas annuler
- Tu plaisante là ?! Demanda Wilson en élevant la voix. Il continua n’ayant pas de réponse :
- Si c'est en effet une mise au point tu dis non et si ça n'a rien d'une mise au point et que c'est un rancart tu dis non. Dit-il calmement en faisant de réfléchir puis il s'exclama.
- Je le crois pas, le grand Grégory House à la frousse.
James connaissait Greg et ce regard perdu et vide d’expression voulait dire que son ami avait peur, de l’issue de ce rendez-vous ?! Surement.
- Tout va bien se passer, ok ?! Rappel toi ce qu’on a dit ce midi, tu lui prépare un truc ou vous aller au restaurant et vous parlez de vos sentiments, après… si t’a de la veine…
- Je sais pas faire la conversation, je suis pas galant, ni charmant, ni quoi que se soit. Je saurais pas lui faire la coure, ça va pas marcher. Dit House désespéré.
- C’est ta dernière chance House ne la gâche pas ! Répondit simplement Wilson qui comprenait qu’il ne pourrait pas le rassurer ce soir, il fallait le laisser seul face à son destin, personne ne pourrait le sauver se soir. Il sorti alors du bureau en jetant un dernier regard à Greg et ajouta :
- Elle ne t’en redonnera pas.
Le médecin se retrouva seul dans son immense bureau vide, il était 19h, la température n’avait que peu baissé et le soleil rendait les armes enfin, après avoir brulé tout l’après midi.
Il ne pouvait pas aller au restaurant, le monde l’effrayait, il ne supporterait pas les regards de tout ces gens, la recevoir chez lui, encore moins, la femme de ménage n’était pas passé, c’était littéralement une garçonnière. Si Grégory House était le vrai connard que personne ne supportait il restait quand même le prince de la surprise et de l’étonnement. Il fallait frapper fort se dit-il, quelque chose à laquelle elle ne s’attendra pas. Il prit le téléphone fixe de l’hôpital et composa le numéro de la morgue.
- Holla. Fit House avant que quelqu’un puisse répondre.
- Bons… Qu’est-qui y a, majesté ? Dit alors Estéban qui venait de reconnaître le numéro de l’appelant.
- Je pensais que tu serais parti à cette heure ?
- tu me flique maintenant ? Non je suis à la bourre se soir, on a eu une nouvelle entrée assez tard. Elle venait pas de ton service ?
- Ha non je sauve des gens moi, il finisse toujours pas repartir vivant enfin presque toujours.
- Bon qu’est-ce tu veux ? Dit Estéban impatient d’en finir.
- J’ai besoin de ton aide pour un plan diabolique.
- Wilson n’est pas là ?
- Il est parti et je doute qu’il aurait pu m’aider sur ce coup, j’ai besoin du roi de la débrouille en tout genre.
Un silence s’installa puis il entendit Estéban soupirer longuement, il finit par répondre :
- T’es chiant, tu le sais au moins ?! (Il prit alors la voix d’un militaire en pleine embuscade) si je suis pas là dans 20 minutes… attend en 5 de plus.
Il raccrocha sans laisser le temps à Greg de répondre.
House raccrocha également le combiné, le plan se mettait en place. Il fallait qu’il sache si Cuddy était toujours dans son bureau. Il se leva et quitta son bureau pour rejoindre le hall.
En passant il vit la doyenne attablé devant son ordinateur, il pressa le pas et se dirigea vers le parking. « C’est parfait », se dit-il.
- House on vous cherche partout, vous ne regarder jamais votre bipper ?
- Mon quoi ? C’est pour les hommes marier les balises Argos. Dit-il ironiquement
- Le cas de Forman à eu des complications on aurait besoins de vous !
- Pas le temps
Taub ne fit pas cas de cette remarque, il jeta un coup d’œil à la porte et dit tout en suivant House qui se carapatait déjà.
- Vous parliez avec qui là dedans ?
- Votre mère
- Je lui dirais de s’épiler alors. Répondit Taub
House s’arrêta de marcher et regarda son employé d’un air perplexe, Taub développait de plus en plus son humour si particulier.
Puis le chirurgien surenchérissa :
- Le patient à fait un arrêt cardiaque, son électrocardio est pourtant normal on a vérifier deux fois.
- C’est le cas de Forman pas le mien, il est assez grand maintenant pour voler de ces propres ailes.
- House ! La vie de cet homme est en jeux, ce n’est pas une question de qui ou qui n’a pas ce cas. Dit simplement Taub pour essayer de responsabiliser son patron.
Le diagnosticien s’arrêta alors et se retourna vers son employé en soupirant longuement.
- Vérifier s’il n’y a pas un obstacle au niveau circulatoire qui obstruerait les artères et qu’on ne verrait pas à l’électrocardio.
- Mais dans ce cas ce phénomène serrait permanent et se verrait à l’électocardio… sauf ...si c’est un ... quiste. Dit Taub d’une voix de plus en plus inaudible. Il regarda son patron, lui fit un signe de tête pour dire qu’il avait compris ou celui-ci voulait en venir et partie aussi rapidement qu’il fut venu.
Greg murmura :
-Pfff ces gosses !
Il reprit sa marche en direction de son bureau, il avait besoin de réfléchir.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Réfléchir, lancer une balle contre le mur puis prendre un café, relancer cette même balle contre la porte, tout ceci ne l’amenait à rien. Comment allait se finir tout ça pensa t-il. Il se remémora les paroles de wilson « reste toit même et tout ira bien », il soupira et dit à voix haute :
- Rester moi même, je le sens mal mon ptit Jimmy… très mal. Bon aller faut se remuer là.
Il prit un papier avec l’entête de l’hôpital de prinston, il écrivit quelque chose puis se leva comme un seul homme et boita jusqu’à la porte. Il s’arrêta net au seuil de celle-ci. Il prit un dossier qui était posé sur le bureau et repartit en direction du bureau de sa patronne.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Cuddy était en réunion avec un représentant de la caisse d’assurance maladie. Un charmant jeune homme d’une trentaine d’année, très bien présentable et surement bien sous tout rapport. La première chose qu’elle s’était dit en le voyant était « trop propre sur lui pour être honnête celui là ». Elle écoutait vaguement ce que lui disait cet homme, elle espérait secrètement que House passe cette porte pour l’importuner et mettre fin à se rendez vous ennuyeux mais obligatoire néanmoins. Le travail de directrice n’est pas de tout repos. Soudain elle cru reconnaître le bruit d’une canne tapant sur le sol et entendit une seconde plus tard, Brenda crier « vous ne pouvez pas entrer, le docteur Cuddy est occuper ». House entra dans le bureau de sa patronne suivit de Brenda. Lisa et le jeune représentant regardèrent ces deux protagonistes entrer en les questionnant du regard. Brenda regarda Cuddy, elle semblait exaspérée.
- Prenez un assistant j’en est ma claque.
Cuddy haussa les sourcils de stupéfaction, l’infirmière en chef paraissait vraiment excédée. Brenda sortit de la pièce et Cuddy dit alors :
- Qu’est-ce qu’il lui prend ? Vous lui avez dit quoi encore ? En regardant son employé.
- Hum je crois qu’elle a son petit cadeau mensuel, vous savez ce que c’est.
La doyenne soupira fortement et tourna son regard vers le type qu’elle n’écoutait plus depuis une heure environ :
- Je vous présente le docteur House, le responsable du service de diagnostique dans cet hôpital.
Le jeune homme sourit pour signaler que cela ne le choquait pas et lui tendit la main.
- J’ai beaucoup entendu parler de vos travaux. Dit -il en lui tendant sa main.
-Moi aussi. Répondit House pour se moquer de lui en lui serrant la main.
Cuddy n’en croyait pas ses yeux, il était en forme aujourd’hui c’était un fait.
- Qu’est-ce que me vaut cette entrée théâtrale docteur House.
- Ho! appeler moi Greg, je vous en pris
Cuddy se demandait à cet instant combien de temps cet homme allait se foutre d’elle ouvertement. Il lui tendit un dossier qu’elle prit immédiatement après lui avoir jeté un regard noir.
- J’en besoin de votre avis, c’est très important. Demanda le diagnosticien très sérieusement.
Elle ouvrit le dossier, celui-ci était vierge, elle ne comprit pas tout de suite et vu une feuille qui apparemment n’avait rien à faire ici. C’était un mot manuscrit sur un papier qui portait l’entête de l’hôpital, elle reconnu l’écriture de House et le lut attentivement.
« Comment fait-on ? Puis je vous pendre chez vous ou un nimbo ténieux risquerait de me démonter la tête, sinon venez chez moi vers 20h et on avisera. Comme je me doutais que vous ne serriez pas seul, si vous choisissez l’option 1 vous devez me répondre en intégrant le mot « roudoudou » sinon… y a pas de sinon, ça ne serait pas drôle ».
Cuddy ne put s’empêcher de sourire, « il ne changera jamais » pensa t-elle, il n’y avait pas vraiment de choix en faite car intégrer roudoudou devant un représentant de la SECU, n’était pas vraiment évident. Elle regarda House en lui rendant son dossier et lui dit :
- On avisera dans ce cas
House la regarda en souriant, il savait qu’il la faisait rire intérieurement, elle aimait se genre de petit jeux entre eux.
- On avisera donc chef !
Il reprit son dossier et reparti en direction de la porte. Cuddy le regarda partit et un flot de question se mit a jaillir dans sa tête. Puis elle se retourna vers son invité et s’excusa pour cet intermède auprès de lui.
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(Je sais c'est barbant mais un peu de médecine dans tout ça)
Greg était satisfait de son petit tour de passe-passe, discret et alambiquer, certes, mais efficace. Il se dirigea alors vers l’ascenseur tenté de voir comment se portait le patient de Forman, un effort de professionnalisme ? Peut-être… ou peut-être pas ! Il était plus détendu face à l’approche de cette soirée et l’énigme de ce patient le travaillait maintenant. Remplacer une obsession par une autre, ça se soigne ? S’il y avait un remède il n’en voudrait même pas. Ce qui effrayait House, à part que les choses finissent par changer, c’est aussi l’ennuie. Ce qui est tout à fait paradoxal, mais son cerveau recherchait toujours la dynamique, il ne pouvait s’arrêter de décortiquer chaque situation, chaque petite chose anodine. Ce qui est le plus dure lorsqu’on à tendance à ‘ennuyer facilement c’était surement l’habitude. Ce qui le définissait comme étant un être à part, ne pas rentrer dans la routine, l’habitude sans que les gens ou les choses ne changent.
Perdu dans ses pensées, à essayer de s’auto analyser et dieu sait qu’il adorait ça, il se retrouva nez à nez avec Taub lorsque les portes de l’assesseur s’ouvrirent. House ne parut que peu étonner de retrouver son employé qui devait encore avoir parcouru tout l’hôpital pour le trouver et qui résigner, se dirigeait alors certainement vers le bureau de la directrice.
- Vous me retrouveriez au bout du monde s’il le fallait ?
- On a fait un IRM, RAS pas de tumeur et son état continu à se détériorer.
- Fait une équo, c’est surement le cœur.
- Pour trouver quoi ? demanda Taub qui ne semblait plus avoir d’espoir de trouver la cause du mal du patient.
- Vous me le direz quand vous l’aurez trouvé. Répliqua le médecin en entrant dans l’ascenseur.
Taub semblait désespéré, il avait du mal à prendre des risques et se référait toujours à son patron, si celui-ci était injoignable il paniquait facilement.
Greg vit écrit en gros sur sa figure « sortez nous de là, on y arrivera pas tout seul », il soupira longuement et finit par lui dire :
- Bon aller, profiter que je sois de bonne humeur, on va aller voir le patient et lui poser les bonne questions… celles que vous auriez du lui poser et qui m’auraient évité de me déplacer mais comme personne n’a de respect pour les infirme de nos jours.
Taub retrouva alors tout de suite le sourire et l’ascenseur ouvrit ses portes au deuxième étage.
Ils se retrouvèrent dans la chambre du patient, chocolat et blanche neige n’était pas là, surement en salle de différentielle à débattre cordialement sur le diagnostique se dit-il, au moins eux essayait de réfléchir par eux même.
Le malade, un homme de 40 ans environ, brun, les cheveux court, charpenté comme un camionneur, tatoué de presque partout, les regarda arrivé entre deux clignements de paupières qui se faisaient lourdes à cause de la fièvre qui continuait à grimper. House prit son dossier dans lequel étaient répertoriés tous les tests déjà fait et qui se trouvait accrochés au pied du lit.
Le diagnosticien s’assit alors au pied de ce même lit et parcouru le dossier. Il leva les yeux vers le malade, celui arriva à décrocher quelques mots :
- Vous êtes médecin aussi ?
- Non j’aime bien regarder les gens en train de mourir. Répondit Greg ironiquement.
- Vous savez ce que j’ai ?
- Non. Dit-il simplement puis il continua :
- Ca vous fait mal quand vous respiré ?
- Non, ça me fait mal comme ça, je m’y attends jamais, ça m’a prit une nuit, j’ai angoissé et …
- Vous prenez des substitues de repas ? Des pilules pour maigrir ? Ou autres chose
- Non, je prends juste des gélules de café vert pour me booster un peu mais je suis toujours fatiguer.
House regarda alors Taub de façon désespéré, il referma le dossier et soupira longuement. Taub prit alors la parole.
- On vous à demandé si vous preniez un traitement vous nous avez dit que non
- mais c’est par des médicaments, c’est homéopathique.
House n’en croyait pas ces yeux, le déranger pour si peu mais rien ne pouvait gâcher sa bonne humeur il prit alors un ton tout à fait calme et posé :
- Le café est un excitant, au même titre que le tabac, la caféine énerve le corps. C’est pas mal pour être au taquer le matin mais à haute dose ça provoque des vertiges, des palpitations intermittentes et dans de rares cas des crises cardiaques. Vous avez en plus dut prendre du café en complément car vous étiez fatigué, vous ne pouviez pas dormir et c’est normal le café vert rend insomniaque, et après c’est l’engrenage. Crise d’angoisse, insomnie et douleur au thorax.
Le patient se sentait comme soulager d’un poids, il demanda à son médecin :
- ça se soigne ?
- Plus d’excitant. Pas de café, ni cigarette, ni drogue, ni alcool, enxolitique et somnifères pendant 6 mois au moins le tant que votre organisme se libère de la caféine. Répondit Taub.
House vit alors le patient se masser la poitrine, tout en regardant cet homme qui avait apparemment des courbatures il s’adressa à Taub :
- Donner lui du paracétamol à haute dose pour les contractures qu’il a dut se faire dans la poitrine.
- Merci docteur
- De rien, je suis payé pour ça ! Dit alors le diagnosticien en sortant de la chambre.
Le cas était résolu, son diner commençait à se profiler à l’horizon, plus d’obsession, le néant enfin, son cerveau était fatigué. Il se dirigea vers son bureau.
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Wilson qui avait finit sa journée de travail, déboula dans le bureau de son ami pour discuter de ce diner. Il avait peur que House plante tout en plant comme il avait l’habitude de faire.
Il ne prit pas le temps d’introduire la conversation et fixa son ami en disant :
- Cuddy n’est pas venu me voir
Greg fut plus ou moins étonné de l’intrusion mais surtout pantois face aux dires de son collègue.
- Et t’en déduit…
- Que c’est vraiment personnel
- Tu croyais qu’on allait parler boulot ? Se moqua House
- Non, mais si elle avait cru faire une erreur ou si elle ne voulait plus venir ou… enfin tu vois ! Elle aurait déboulé dans mon bureau pour m’en faire part.
- Et alors ?
- Bah … j’ai attendu toute la journée et rien !
- Mais non crétin, et alors t’en déduit quoi ?
- Qu'elle se foute de toi! elle te manipule.
Greg ne répondit pas mais fit un mou d'incompréhenssion. Wilson s'expiqua.
- si elle était en couple elle n'aurait pas dit "oui" a ton invitation, les choses ont déjà été mise au point.
- Pourquoi me faire marcher?
- Ça je ne sais pas, mais crois moi ce rendez vous n'a rien d'un mise au point, sinon je l'aurais vu dans la journée. J'en met ma main au feu.
House regarda James perplexe.
- Ca m’avance Watson !
Wilson s’installa lourdement dans un des fauteuils qui trônaient dans le bureau de House et regardait le diagnosticien jouer avec un stylo qu’il tenait dans ces mains.
- Je sais pas si je vais pas annuler
- Tu plaisante là ?! Demanda Wilson en élevant la voix. Il continua n’ayant pas de réponse :
- Si c'est en effet une mise au point tu dis non et si ça n'a rien d'une mise au point et que c'est un rancart tu dis non. Dit-il calmement en faisant de réfléchir puis il s'exclama.
- Je le crois pas, le grand Grégory House à la frousse.
James connaissait Greg et ce regard perdu et vide d’expression voulait dire que son ami avait peur, de l’issue de ce rendez-vous ?! Surement.
- Tout va bien se passer, ok ?! Rappel toi ce qu’on a dit ce midi, tu lui prépare un truc ou vous aller au restaurant et vous parlez de vos sentiments, après… si t’a de la veine…
- Je sais pas faire la conversation, je suis pas galant, ni charmant, ni quoi que se soit. Je saurais pas lui faire la coure, ça va pas marcher. Dit House désespéré.
- C’est ta dernière chance House ne la gâche pas ! Répondit simplement Wilson qui comprenait qu’il ne pourrait pas le rassurer ce soir, il fallait le laisser seul face à son destin, personne ne pourrait le sauver se soir. Il sorti alors du bureau en jetant un dernier regard à Greg et ajouta :
- Elle ne t’en redonnera pas.
Le médecin se retrouva seul dans son immense bureau vide, il était 19h, la température n’avait que peu baissé et le soleil rendait les armes enfin, après avoir brulé tout l’après midi.
Il ne pouvait pas aller au restaurant, le monde l’effrayait, il ne supporterait pas les regards de tout ces gens, la recevoir chez lui, encore moins, la femme de ménage n’était pas passé, c’était littéralement une garçonnière. Si Grégory House était le vrai connard que personne ne supportait il restait quand même le prince de la surprise et de l’étonnement. Il fallait frapper fort se dit-il, quelque chose à laquelle elle ne s’attendra pas. Il prit le téléphone fixe de l’hôpital et composa le numéro de la morgue.
- Holla. Fit House avant que quelqu’un puisse répondre.
- Bons… Qu’est-qui y a, majesté ? Dit alors Estéban qui venait de reconnaître le numéro de l’appelant.
- Je pensais que tu serais parti à cette heure ?
- tu me flique maintenant ? Non je suis à la bourre se soir, on a eu une nouvelle entrée assez tard. Elle venait pas de ton service ?
- Ha non je sauve des gens moi, il finisse toujours pas repartir vivant enfin presque toujours.
- Bon qu’est-ce tu veux ? Dit Estéban impatient d’en finir.
- J’ai besoin de ton aide pour un plan diabolique.
- Wilson n’est pas là ?
- Il est parti et je doute qu’il aurait pu m’aider sur ce coup, j’ai besoin du roi de la débrouille en tout genre.
Un silence s’installa puis il entendit Estéban soupirer longuement, il finit par répondre :
- T’es chiant, tu le sais au moins ?! (Il prit alors la voix d’un militaire en pleine embuscade) si je suis pas là dans 20 minutes… attend en 5 de plus.
Il raccrocha sans laisser le temps à Greg de répondre.
House raccrocha également le combiné, le plan se mettait en place. Il fallait qu’il sache si Cuddy était toujours dans son bureau. Il se leva et quitta son bureau pour rejoindre le hall.
En passant il vit la doyenne attablé devant son ordinateur, il pressa le pas et se dirigea vers le parking. « C’est parfait », se dit-il.
gwendo- Lecteur de Prospectus
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Re: I want to believe in...us- huddy spolier saison 7
Greg pressa le pas jusqu’à sa place de parking où l’attendait sa moto. Il attendit quelques instants scrutant si Lisa sortait de l’hôpital, dans quel cas il aurait du changer ses plans. Le stress l’envahissait un peu, la chaleur de cette journée encore oppressante à cette heure n’arrangeait pas les choses. Soudain il vu au loin une silhouette familière arriver.
Estéban couru presque pour rejoindre son acolyte. Les deux hommes étaient maintenant face à face.
- Alors c’est quoi le plan ? demanda Estéban pressé
- T’as déjà volé une voiture ?
Le jeune homme leva les sourcils et fit les gros yeux en signe d’incompréhension,
- Tu déconne là ?! C’est quoi ce plan ? un rit d’initiation pour ton club de loubard ? Estéban pouvait s’attendre à tout face à House mais là le jeune ASH ne voyait pas ou il voulait en venir.
- Tu te souviens de notre conversation de se matin ?
- Mouais
- Bah… Je voudrais que tu « emprunte » sa caisse pour que je puisse la ramener.
Estéban resta perplexe, il ne sut pas quoi répondre et réfléchis sur les conséquences que cela aurait pu avoir.
- …d’accord dit-il de façon lasser avant de continuer :
- Tu veux pas juste lui parler, tu sais c’est ce que les gens font habituellement.
- C’est trop facile. Répondit simplement Greg. Il savait qu’avec Estéban ça ne serait pas facile mais plus simple qu’avec Wilson y a pas photo. Il décida quand même de rappeler au jeune agent de service que c’est grâce à lui qu’il avait ce poste à la morgue, plus tranquille et mieux payer que son poste premier.
- Tu me dois bien ça non ?!
Estéban se retrouvait coincer il se souvenait lui avoir dit « je te revaudrai ça » un certain jour ou il aurait mieux aimé se casser une jambe en réfléchissant.
- Ok mais après on est quitte. Et si ça ne se passe pas comme prévus ?
- Je prends tout sur moi, t’inquiète pas. Le rassura t-il avant de se diriger vers la dite voiture.
Estéban le suivit alors vers la place de parking concerné, quand il s’arrêta net voyant que House l’emmenait vers celle de la directrice. Il eu un mouvement de recul.
- Non, mais t’es pas net toi ! Tu sais à qui elle appartient cette caisse ?
- Bah vaudrait mieux, j’ai rendez vous avec elle.
- Tu…a un…rencard avec la… doyenne de l’hôpital. Demanda le jeune homme en hachant sa phrase pour être sure que House avait comprit tout les mots.
- Pose pas de question.
- Ok ?! De mieux en mieux. Si je fais ça tu pousserais pour que j’évolue professionnellement ?
- Bah je te prendrais bien dans mon équipe mais j’ai déjà un cambrioleur de maison ça me suffit.
- Tu pouvais pas lui demander à lui ?
- Il aurait refusé et j’ai aucun moyen de la faire chanter.
Estéban eu un rictus et regarda autour de lui si il n’y avait personne aux alentours.
- Bon magne toi elle devrait sortir d’une minute à l’autre.
Estéban força alors la voiture sans trop de difficulté, l’alarme se mit alors en route, il ouvrit vite la portière et actionna la manette du capot, il débrancha les fils de l’anti vol. Il s’assit prestement sur le siège conducteur et arracha le boitier de télécommande, il dégaina les fils et réussit à faire démarrer la voiture. Greg se pencha vers lui.
- T’es un pro en faîtes, t’a fait ça toute ta vie
- Pose pas de question. Répliqua Estéban comme celui-ci lui avait répondu peu avant.
- Ok, ramène là ici dans deux heures environs et tient (en lui tendant un billet de 50 dollars) amuse toi bien. Prend en soin déconne pas !
- T’inquiète, je gère.
House ferma la portière et regarda son coéquipier d’infortune s’en aller avec une pointe d’angoisse malgré tout.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Cuddy quant à elle, éteignait juste son ordinateur, « ça ira bien pour aujourd’hui » se dit-elle en se frottant les yeux. Elle se leva, rangea ses affaires dans son sac et éteignit les lumières de son bureau. Elle croisa le gardien de nuit, l’infirmière de nuit et les salua avant de passer les portes de l’hôpital pour se diriger vers sa voiture tout en cherchant ses clés. Elle marchait mécaniquement vers sa place de parking en ne relevant pas les yeux de son sac à main.
Elle les trouva enfin et était aussi arrivé devant sa… qui n’était pas là. Elle eu un moment de doute et regarda la plaque ou était bien inscrit son nom pourtant. Elle regarda aux alentours mais ne vit pas sa voiture. Elle soupira longuement et rechercha alors son portable dans son sac à main pour appeler la police leur signalant le vol. C’est alors qu’elle entendit une moto arriver, elle reconnu son diagnosticien et arrêta de chercher son portable.
Greg s’arrêta devant la directrice qui semblait exaspéré. Il enleva son casque et lui dit :
- Vous êtes venu en bus ce matin ?
- Certainement pas.
Il lui tendit son casque
- Aller montez je vous ramène … où vous emmène si vous aviez prévus d’aller quelque part.
Elle souri alors, c’était surement encore un plan à la façon House, elle s’approcha de lui et prit le casque des mains du médecin.
- Qu’est-ce que vous avez fait de ma voiture House ?
- Pourquoi moi tout de suite. Dit-il faussement étonner. Vous dites ça parce que je suis…blanc.
- Qui ça pourrait être d’autre ! dit-elle d’un ton fatigué.
- Si j’avais prévus ça, j’aurais prit deux casques et j’aurais prévus un blouson pour vous.
- C’est vrai que je ne suis pas vraiment équipé pour l’occasion.
Tout plan à certaines failles se dit-il, il enleva alors son blouson de cuir et lui tendit, elle le prit, surprise, et lui demanda :
- Et vous ?
- Ca ira, il fait bon ce soir.
Elle eut un moment de doute, fallait-elle vraiment qu’elle vienne avez lui, elle plongea alors son regard dans le sien, il paraissait un peu troublé, doutait-il aussi ? Elle cherchait une réponse à ses doutes dans ses yeux et ne vit que de l’espoir, l’espoir qu’elle dise oui, un espoir de fou en somme.
Elle attendait sans rien oser dire devant lui mais il ne renonçait pas à partir comme il l’aurait fait auparavant, un pas en avant et deux en arrière, c’était leur petit jeu mais celui-ci s’avérait stérile à chaque fois. Elle se dit que ça n’engageait à rien même si par ce fait il devait maître de leur destination, heureusement qu’elle avait demandé à sa nourrice de rester toute la soirée avec Rachelle jusqu’à son retour.
Greg la vit hésiter, chercher des réponses dans son regard elle le déstabilisait et testait sa motivation c’était sure, alors il prit une grande inspiration et resta planter là jusqu’à ce qu’elle se décide, se soir il serrait à sa disposition et il ne lui lancerait pas d’ultimatum, c’est peut-être ça se comporter en adulte après tout. Il se décida à parler, il prit une voix calme tout en ne lâchant pas son regard qui commençait à lui faire perdre ses moyens.
- Ca ne vous engage a rien, Cuddy !
Lisa à ses mots se décida, au diable qui est maître de qui ou de quoi, elle mit alors le casque sur sa tête et enfila le blouson. Elle avait du mal avec la fermeture éclaire, House l’aida sans s’énervé a le fermé, elle se sentait comme une gamine que son père aider à s’habillé mais fut toucher de l’attention. Elle grimpa alors sur l’engin motorisé en s’accrochant à son conducteur de manière assez retenu, elle posa juste ses mains sans trop appuyer sur la taille de Greg.
Celui-ci s’amusait de la situation, il souriait bêtement, il sentit les mains de Lisa sur sa taille, il frissonna, cela faisant longtemps qu’il n’avait ressentit des mains se poser à cet endroit, de plus vêtu d’un simple tee-shirt il ressentait vraiment les mains de sa passagère qui ne semblait pas vraiment rassurée. Il enclencha alors une vitesse et se redressa soudain, prit les mains de Lisa et les ramena plus près de lui pour qu’elles l’encerclent totalement. Elle ne s’attendait pas ça mais se sentit plus en sécurité, elle n’était jamais monté sur une moto auparavant. Il le savait et n’allait pas faire le malin sinon elle ne remonterait jamais dernier lui.
Il démarra doucement et quitta le parking du prestigieux hôpital.
Estéban couru presque pour rejoindre son acolyte. Les deux hommes étaient maintenant face à face.
- Alors c’est quoi le plan ? demanda Estéban pressé
- T’as déjà volé une voiture ?
Le jeune homme leva les sourcils et fit les gros yeux en signe d’incompréhension,
- Tu déconne là ?! C’est quoi ce plan ? un rit d’initiation pour ton club de loubard ? Estéban pouvait s’attendre à tout face à House mais là le jeune ASH ne voyait pas ou il voulait en venir.
- Tu te souviens de notre conversation de se matin ?
- Mouais
- Bah… Je voudrais que tu « emprunte » sa caisse pour que je puisse la ramener.
Estéban resta perplexe, il ne sut pas quoi répondre et réfléchis sur les conséquences que cela aurait pu avoir.
- …d’accord dit-il de façon lasser avant de continuer :
- Tu veux pas juste lui parler, tu sais c’est ce que les gens font habituellement.
- C’est trop facile. Répondit simplement Greg. Il savait qu’avec Estéban ça ne serait pas facile mais plus simple qu’avec Wilson y a pas photo. Il décida quand même de rappeler au jeune agent de service que c’est grâce à lui qu’il avait ce poste à la morgue, plus tranquille et mieux payer que son poste premier.
- Tu me dois bien ça non ?!
Estéban se retrouvait coincer il se souvenait lui avoir dit « je te revaudrai ça » un certain jour ou il aurait mieux aimé se casser une jambe en réfléchissant.
- Ok mais après on est quitte. Et si ça ne se passe pas comme prévus ?
- Je prends tout sur moi, t’inquiète pas. Le rassura t-il avant de se diriger vers la dite voiture.
Estéban le suivit alors vers la place de parking concerné, quand il s’arrêta net voyant que House l’emmenait vers celle de la directrice. Il eu un mouvement de recul.
- Non, mais t’es pas net toi ! Tu sais à qui elle appartient cette caisse ?
- Bah vaudrait mieux, j’ai rendez vous avec elle.
- Tu…a un…rencard avec la… doyenne de l’hôpital. Demanda le jeune homme en hachant sa phrase pour être sure que House avait comprit tout les mots.
- Pose pas de question.
- Ok ?! De mieux en mieux. Si je fais ça tu pousserais pour que j’évolue professionnellement ?
- Bah je te prendrais bien dans mon équipe mais j’ai déjà un cambrioleur de maison ça me suffit.
- Tu pouvais pas lui demander à lui ?
- Il aurait refusé et j’ai aucun moyen de la faire chanter.
Estéban eu un rictus et regarda autour de lui si il n’y avait personne aux alentours.
- Bon magne toi elle devrait sortir d’une minute à l’autre.
Estéban força alors la voiture sans trop de difficulté, l’alarme se mit alors en route, il ouvrit vite la portière et actionna la manette du capot, il débrancha les fils de l’anti vol. Il s’assit prestement sur le siège conducteur et arracha le boitier de télécommande, il dégaina les fils et réussit à faire démarrer la voiture. Greg se pencha vers lui.
- T’es un pro en faîtes, t’a fait ça toute ta vie
- Pose pas de question. Répliqua Estéban comme celui-ci lui avait répondu peu avant.
- Ok, ramène là ici dans deux heures environs et tient (en lui tendant un billet de 50 dollars) amuse toi bien. Prend en soin déconne pas !
- T’inquiète, je gère.
House ferma la portière et regarda son coéquipier d’infortune s’en aller avec une pointe d’angoisse malgré tout.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Cuddy quant à elle, éteignait juste son ordinateur, « ça ira bien pour aujourd’hui » se dit-elle en se frottant les yeux. Elle se leva, rangea ses affaires dans son sac et éteignit les lumières de son bureau. Elle croisa le gardien de nuit, l’infirmière de nuit et les salua avant de passer les portes de l’hôpital pour se diriger vers sa voiture tout en cherchant ses clés. Elle marchait mécaniquement vers sa place de parking en ne relevant pas les yeux de son sac à main.
Elle les trouva enfin et était aussi arrivé devant sa… qui n’était pas là. Elle eu un moment de doute et regarda la plaque ou était bien inscrit son nom pourtant. Elle regarda aux alentours mais ne vit pas sa voiture. Elle soupira longuement et rechercha alors son portable dans son sac à main pour appeler la police leur signalant le vol. C’est alors qu’elle entendit une moto arriver, elle reconnu son diagnosticien et arrêta de chercher son portable.
Greg s’arrêta devant la directrice qui semblait exaspéré. Il enleva son casque et lui dit :
- Vous êtes venu en bus ce matin ?
- Certainement pas.
Il lui tendit son casque
- Aller montez je vous ramène … où vous emmène si vous aviez prévus d’aller quelque part.
Elle souri alors, c’était surement encore un plan à la façon House, elle s’approcha de lui et prit le casque des mains du médecin.
- Qu’est-ce que vous avez fait de ma voiture House ?
- Pourquoi moi tout de suite. Dit-il faussement étonner. Vous dites ça parce que je suis…blanc.
- Qui ça pourrait être d’autre ! dit-elle d’un ton fatigué.
- Si j’avais prévus ça, j’aurais prit deux casques et j’aurais prévus un blouson pour vous.
- C’est vrai que je ne suis pas vraiment équipé pour l’occasion.
Tout plan à certaines failles se dit-il, il enleva alors son blouson de cuir et lui tendit, elle le prit, surprise, et lui demanda :
- Et vous ?
- Ca ira, il fait bon ce soir.
Elle eut un moment de doute, fallait-elle vraiment qu’elle vienne avez lui, elle plongea alors son regard dans le sien, il paraissait un peu troublé, doutait-il aussi ? Elle cherchait une réponse à ses doutes dans ses yeux et ne vit que de l’espoir, l’espoir qu’elle dise oui, un espoir de fou en somme.
Elle attendait sans rien oser dire devant lui mais il ne renonçait pas à partir comme il l’aurait fait auparavant, un pas en avant et deux en arrière, c’était leur petit jeu mais celui-ci s’avérait stérile à chaque fois. Elle se dit que ça n’engageait à rien même si par ce fait il devait maître de leur destination, heureusement qu’elle avait demandé à sa nourrice de rester toute la soirée avec Rachelle jusqu’à son retour.
Greg la vit hésiter, chercher des réponses dans son regard elle le déstabilisait et testait sa motivation c’était sure, alors il prit une grande inspiration et resta planter là jusqu’à ce qu’elle se décide, se soir il serrait à sa disposition et il ne lui lancerait pas d’ultimatum, c’est peut-être ça se comporter en adulte après tout. Il se décida à parler, il prit une voix calme tout en ne lâchant pas son regard qui commençait à lui faire perdre ses moyens.
- Ca ne vous engage a rien, Cuddy !
Lisa à ses mots se décida, au diable qui est maître de qui ou de quoi, elle mit alors le casque sur sa tête et enfila le blouson. Elle avait du mal avec la fermeture éclaire, House l’aida sans s’énervé a le fermé, elle se sentait comme une gamine que son père aider à s’habillé mais fut toucher de l’attention. Elle grimpa alors sur l’engin motorisé en s’accrochant à son conducteur de manière assez retenu, elle posa juste ses mains sans trop appuyer sur la taille de Greg.
Celui-ci s’amusait de la situation, il souriait bêtement, il sentit les mains de Lisa sur sa taille, il frissonna, cela faisant longtemps qu’il n’avait ressentit des mains se poser à cet endroit, de plus vêtu d’un simple tee-shirt il ressentait vraiment les mains de sa passagère qui ne semblait pas vraiment rassurée. Il enclencha alors une vitesse et se redressa soudain, prit les mains de Lisa et les ramena plus près de lui pour qu’elles l’encerclent totalement. Elle ne s’attendait pas ça mais se sentit plus en sécurité, elle n’était jamais monté sur une moto auparavant. Il le savait et n’allait pas faire le malin sinon elle ne remonterait jamais dernier lui.
Il démarra doucement et quitta le parking du prestigieux hôpital.
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Re: I want to believe in...us- huddy spolier saison 7
House prit au départ la route menant chez lui, mais au moment de tourner dans sa rue il continua tout droit. Cuddy fut surprise au premier abord mais au fond d’elle, elle se doutait que la destination allait être une surprise, c’était tout House, pourquoi faire simple et prévisible ou plutôt comment faire simple et prévisible quand on s’appelle Grégory House.
Il s’arrêta à un feu rouge tout en priant pour ne pas croiser les flics, il faut savoir prendre des risques non ?! Cuddy voulu en profiter pour savoir ou il l’emmenait mais au moment ou elle se décida, le feu passa au vert. Il sentit une des mains de Lisa quitter sa taille mais enclencha tout de suite une vitesse et accéléra, il savait bien qu’elle lui aurait demandé leur destination.
Après quelques minutes, il s’arrêta enfin. Cuddy ne savait vraiment pas où il était mais la vue que lui offrait le paysage l’émerveilla. Elle regarda autour d’elle puis descendit de la moto, elle s’avança un peu.
C’était le genre d’endroit ou personne ne viendrait les déranger, il ne pouvait pas en être autrement, elle se doutait juste qu’il était dans le parc naturel de la ville mais ou exactement, elle était incapable de le dire.
Greg l’avait emmené dans une clairière d’où on pouvait voir le coucher de soleil, un endroit caché, facile d’accès et méconnu de tous.
- Je ne savais pas…
- Que je puisse connaître ce genre d’endroit, la coupa House. Il continua en regardant l’horizon : Je venais souvent ici quand je courrais…avant.
Elle prit alors un air gêné, elle faisait toujours cette tête lorsqu’il parlait de sa vie avant son opération. Il pouvait imaginer l’expression de son visage à ce moment précis et ceci le fit sourire, non pour se moquer, mais il la connaissait vraiment très bien.
-Faîtes pas cette tête, ça n’a jamais été de votre faute. C’est du passé tout ça.
Il se retourna alors vers elle, elle avait se petit sourire entre pitié et désolé, il lui tendit la main en disant :
- Venez avec moi.
Elle lui tendit sa main, le sourire un peu mesquin et joueur de House lui rendit un visage plus décontracté. Elle le suivit alors, ils firent quelques pas puis il l’invita à s’assoir. Le paysage était sublime.
- C’est vraiment un paysage qui vous ferait oublier tous les tracas de la vie. Les factures, les donateurs qui veulent tous et ne donnent rien, les caprices d’enfant de ses employés… dit-elle en relavant ses genoux et posant sa tête dessus incliné vers lui, elle le taquinait.
- Sa patronne, continu t-il sans même la regarder
- Ses addictions.
Là elle marquait un point, il se retourna vers elle et sourit, il n’avait pas eu le dernier mot et était a cour d’idée.
- Là vous avez gagné, un zéro.
Un silence pesant s’installa, puis elle regarda autours d’elle et reposa son regard sur son employé.
- On ne devait pas dîner à l’origine ?
- Oups ! J’allais oublier.
Il se leva et se dirigea derrière un rocher, Lisa le regarda étonné ? Il revint avec un sac à dos et se réinstalla près d’elle. Il l’ouvrit et en sorti deux verres et une bouteille en sortant un « tadam » triomphant.
- Mais comment…Commença Cuddy en souriant d’étonnement.
- Posez pas de question.
Il déboucha la bouteille et servit deux verres, il lui en tendit un. Il était content, elle était surprise, il avait réussit à l’estomaquer et il en était fière. Il jouait le tout pour le tout sous les conseils et les déductions de Wilson autant dire que le pari était risquer mais pour l’instant tout se passait plutôt bien.
- Et qu’est-ce qu’on fête ? demanda Cuddy qui savait l’ambiguïté qu’elle avait réussit à faire planer sur ce rendez-vous.
- A vous de me le dire.
Elle bu une gorgée mais ne répondit pas, la situation devenait gênante, elle regarda l’horizon pour ne pas croiser son regard, ils se retrouvaient encore devant un cul de sac, l’un d’eux devait prendre une décision, il suffisait de parler mais aucun d’eux n’en était capable.
House qui voyait qu’il avait été un peut trop loin peut-être un peu trop vite mais maintenant qu’ils en étaient là c’était le moment d’être fixé.
Il continua tout en la fixant :
- il ne peut y avoir que deux choix possibles et logiques non ?!
Elle ne voulait toujours pas le regarder et son visage paraissait de plus en plus crispé. Il décida de la laissé désamorcer la situation, il regarda aussi l’horizon évitant ainsi de lui mettre la pression et d’une façon détourné il lui montrait qu’il n’irait pas plus loin sans son accord.
- C’est vous qui m’avez invité à dîner
- Sincèrement je croyais me faire jeter comme à chaque fois surtout maintenant que vous…
- J’ai rompu
Elle lâcha cette frase si vite que House faillit s’étouffer, il n’en croyait pas ses oreilles. Elle le regarda enfin, elle croisa son regard étonné.
- Dîtes moi pas que vous ne le saviez pas, qui vous a prévenu
- Wahou !!
C’est tout ce qu’il lui était venu a l’esprit « wahou », un petit mot pour dire Wilson tu es vraiment un génie, elle l’a plaqué et j’ai bien fait de tenter le coup.
- Wahou ? Répéta t-elle
- Je ne savais pas
Elle fronça alors les sourcils pourquoi faire un plan aussi entreprenant si il ne savait pas. Elle savait qu’il aimait prendre des risques mais elle savait aussi que lorsqu’il feintait de le faire il avait toutes les cartes en mains.
Il était encore sous le choc de la nouvelle et ne pouvait plus rien dire, il se contentait de la regarder.
- Je voulais avancer dans ma vie, je voulais prendre le chemin que tout le monde prend, un fiancé une maison, un enfant…
- Manquait plus que le chien et la balançoire dans le jardin. Continua t-il
- C’est pathétique non ?!
- Hum… c’est humain, notre société nous conditionne à cela depuis tout gamin.
- Vous ne voulez pas de cette vie là.
Elle lui demanda cela comme si c’était une affirmation plutôt qu’une question et reposa les yeux sur l’horizon car elle connaissait la réponse.
- Je n’ai jamais dit ça ! Dit-il
Elle reposa le regard sur lui pensant qu’il lui mentait, dans quel but ? Elle n’y croyait pas du tout.
- Arrêter de faire ça House, vous ne pouvez pas changer du jour au lendemain pur une vie ranger et classique, si vous voulez me mettre dans votre lit c’est pas la peine de me mentir.
- Sérieux ! Répondit-il amusé
Elle le regarda du coin de l’œil en souriant.
- Je n’ai pas changé Cuddy, je suis toujours le même connard, égoïste. Je suis juste conscient d’en être un maintenant.
- Vous n’êtes pas un…
- Si je le suis, je l’ai toujours été.
Un silence se fit encore « entendre », Cuddy n’était plus sure de rien dorénavant.
Contre toute attente elle pouffa de rire, elle plongea son regard dans le sien et commença à dire :
- Le pire c’est que si vous aviez changé, je crois que je ne serrais pas là. Ce n’est pas le fait que vous soyez plus honnête depuis quelque temps ou que vous ne soyez plus dépendant … Je n’ai pas pu l’épouser c’est tout.
House se mit sur le côté pour lui faire face, écoutant attentivement ce qui allait suivre mais elle ne pouvait plus rien dire lorsqu’il était face à lui et la regardait si intensément. Il fallait quand même dire quelque chose, elle inspira profondément et dit :
- Je…
House lui mit alors un doigt sur la bouche en murmurant « Je sais ». Il déplaça sa main sur sa joue et reprocha son visage du sien, Lisa était à la fois soulager qu’il ai comprit mais angoissé par ce qui allait suivre. Elle ferma les yeux et laissa ces lèvres s’emparer des siennes.
Ce baiser fut doux et hésitant, puis Greg prit le verre des mains de Lisa et le mit derrière lui, il se rapprocha d’elle et l’enlaça. Elle se lassa aller et mit ses bras autour de son cou en l’amenant plus près d’elle. Leurs lèvres se séparèrent doucement, ils se regardèrent longuement, leurs visages étaient rempli de doutes et d’incertitudes.
Cuddy voyant House plus que désarmé lui caressa la joue doucement.
- Je serais jamais… Commença t-il.
- Je ne veux pas que tu sois parfait, je ne veux pas d’une relation parfaite, je te veux juste toi.
Elle déposa un léger baiser sur ses lèvres et lui demanda :
-On rentre ?
The end.
Il s’arrêta à un feu rouge tout en priant pour ne pas croiser les flics, il faut savoir prendre des risques non ?! Cuddy voulu en profiter pour savoir ou il l’emmenait mais au moment ou elle se décida, le feu passa au vert. Il sentit une des mains de Lisa quitter sa taille mais enclencha tout de suite une vitesse et accéléra, il savait bien qu’elle lui aurait demandé leur destination.
Après quelques minutes, il s’arrêta enfin. Cuddy ne savait vraiment pas où il était mais la vue que lui offrait le paysage l’émerveilla. Elle regarda autour d’elle puis descendit de la moto, elle s’avança un peu.
C’était le genre d’endroit ou personne ne viendrait les déranger, il ne pouvait pas en être autrement, elle se doutait juste qu’il était dans le parc naturel de la ville mais ou exactement, elle était incapable de le dire.
Greg l’avait emmené dans une clairière d’où on pouvait voir le coucher de soleil, un endroit caché, facile d’accès et méconnu de tous.
- Je ne savais pas…
- Que je puisse connaître ce genre d’endroit, la coupa House. Il continua en regardant l’horizon : Je venais souvent ici quand je courrais…avant.
Elle prit alors un air gêné, elle faisait toujours cette tête lorsqu’il parlait de sa vie avant son opération. Il pouvait imaginer l’expression de son visage à ce moment précis et ceci le fit sourire, non pour se moquer, mais il la connaissait vraiment très bien.
-Faîtes pas cette tête, ça n’a jamais été de votre faute. C’est du passé tout ça.
Il se retourna alors vers elle, elle avait se petit sourire entre pitié et désolé, il lui tendit la main en disant :
- Venez avec moi.
Elle lui tendit sa main, le sourire un peu mesquin et joueur de House lui rendit un visage plus décontracté. Elle le suivit alors, ils firent quelques pas puis il l’invita à s’assoir. Le paysage était sublime.
- C’est vraiment un paysage qui vous ferait oublier tous les tracas de la vie. Les factures, les donateurs qui veulent tous et ne donnent rien, les caprices d’enfant de ses employés… dit-elle en relavant ses genoux et posant sa tête dessus incliné vers lui, elle le taquinait.
- Sa patronne, continu t-il sans même la regarder
- Ses addictions.
Là elle marquait un point, il se retourna vers elle et sourit, il n’avait pas eu le dernier mot et était a cour d’idée.
- Là vous avez gagné, un zéro.
Un silence pesant s’installa, puis elle regarda autours d’elle et reposa son regard sur son employé.
- On ne devait pas dîner à l’origine ?
- Oups ! J’allais oublier.
Il se leva et se dirigea derrière un rocher, Lisa le regarda étonné ? Il revint avec un sac à dos et se réinstalla près d’elle. Il l’ouvrit et en sorti deux verres et une bouteille en sortant un « tadam » triomphant.
- Mais comment…Commença Cuddy en souriant d’étonnement.
- Posez pas de question.
Il déboucha la bouteille et servit deux verres, il lui en tendit un. Il était content, elle était surprise, il avait réussit à l’estomaquer et il en était fière. Il jouait le tout pour le tout sous les conseils et les déductions de Wilson autant dire que le pari était risquer mais pour l’instant tout se passait plutôt bien.
- Et qu’est-ce qu’on fête ? demanda Cuddy qui savait l’ambiguïté qu’elle avait réussit à faire planer sur ce rendez-vous.
- A vous de me le dire.
Elle bu une gorgée mais ne répondit pas, la situation devenait gênante, elle regarda l’horizon pour ne pas croiser son regard, ils se retrouvaient encore devant un cul de sac, l’un d’eux devait prendre une décision, il suffisait de parler mais aucun d’eux n’en était capable.
House qui voyait qu’il avait été un peut trop loin peut-être un peu trop vite mais maintenant qu’ils en étaient là c’était le moment d’être fixé.
Il continua tout en la fixant :
- il ne peut y avoir que deux choix possibles et logiques non ?!
Elle ne voulait toujours pas le regarder et son visage paraissait de plus en plus crispé. Il décida de la laissé désamorcer la situation, il regarda aussi l’horizon évitant ainsi de lui mettre la pression et d’une façon détourné il lui montrait qu’il n’irait pas plus loin sans son accord.
- C’est vous qui m’avez invité à dîner
- Sincèrement je croyais me faire jeter comme à chaque fois surtout maintenant que vous…
- J’ai rompu
Elle lâcha cette frase si vite que House faillit s’étouffer, il n’en croyait pas ses oreilles. Elle le regarda enfin, elle croisa son regard étonné.
- Dîtes moi pas que vous ne le saviez pas, qui vous a prévenu
- Wahou !!
C’est tout ce qu’il lui était venu a l’esprit « wahou », un petit mot pour dire Wilson tu es vraiment un génie, elle l’a plaqué et j’ai bien fait de tenter le coup.
- Wahou ? Répéta t-elle
- Je ne savais pas
Elle fronça alors les sourcils pourquoi faire un plan aussi entreprenant si il ne savait pas. Elle savait qu’il aimait prendre des risques mais elle savait aussi que lorsqu’il feintait de le faire il avait toutes les cartes en mains.
Il était encore sous le choc de la nouvelle et ne pouvait plus rien dire, il se contentait de la regarder.
- Je voulais avancer dans ma vie, je voulais prendre le chemin que tout le monde prend, un fiancé une maison, un enfant…
- Manquait plus que le chien et la balançoire dans le jardin. Continua t-il
- C’est pathétique non ?!
- Hum… c’est humain, notre société nous conditionne à cela depuis tout gamin.
- Vous ne voulez pas de cette vie là.
Elle lui demanda cela comme si c’était une affirmation plutôt qu’une question et reposa les yeux sur l’horizon car elle connaissait la réponse.
- Je n’ai jamais dit ça ! Dit-il
Elle reposa le regard sur lui pensant qu’il lui mentait, dans quel but ? Elle n’y croyait pas du tout.
- Arrêter de faire ça House, vous ne pouvez pas changer du jour au lendemain pur une vie ranger et classique, si vous voulez me mettre dans votre lit c’est pas la peine de me mentir.
- Sérieux ! Répondit-il amusé
Elle le regarda du coin de l’œil en souriant.
- Je n’ai pas changé Cuddy, je suis toujours le même connard, égoïste. Je suis juste conscient d’en être un maintenant.
- Vous n’êtes pas un…
- Si je le suis, je l’ai toujours été.
Un silence se fit encore « entendre », Cuddy n’était plus sure de rien dorénavant.
Contre toute attente elle pouffa de rire, elle plongea son regard dans le sien et commença à dire :
- Le pire c’est que si vous aviez changé, je crois que je ne serrais pas là. Ce n’est pas le fait que vous soyez plus honnête depuis quelque temps ou que vous ne soyez plus dépendant … Je n’ai pas pu l’épouser c’est tout.
House se mit sur le côté pour lui faire face, écoutant attentivement ce qui allait suivre mais elle ne pouvait plus rien dire lorsqu’il était face à lui et la regardait si intensément. Il fallait quand même dire quelque chose, elle inspira profondément et dit :
- Je…
House lui mit alors un doigt sur la bouche en murmurant « Je sais ». Il déplaça sa main sur sa joue et reprocha son visage du sien, Lisa était à la fois soulager qu’il ai comprit mais angoissé par ce qui allait suivre. Elle ferma les yeux et laissa ces lèvres s’emparer des siennes.
Ce baiser fut doux et hésitant, puis Greg prit le verre des mains de Lisa et le mit derrière lui, il se rapprocha d’elle et l’enlaça. Elle se lassa aller et mit ses bras autour de son cou en l’amenant plus près d’elle. Leurs lèvres se séparèrent doucement, ils se regardèrent longuement, leurs visages étaient rempli de doutes et d’incertitudes.
Cuddy voyant House plus que désarmé lui caressa la joue doucement.
- Je serais jamais… Commença t-il.
- Je ne veux pas que tu sois parfait, je ne veux pas d’une relation parfaite, je te veux juste toi.
Elle déposa un léger baiser sur ses lèvres et lui demanda :
-On rentre ?
The end.
gwendo- Lecteur de Prospectus
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Date d'inscription : 04/09/2010
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