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Tout dans les yeux

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Message  cocoon2701 Jeu 26 Aoû - 17:09

Date : 27/12/03
Auteur : Elias (Cocoon)

Genre : Romance S/J, un zeste de drame, un petit poil d’aventures et une pincée d’humour.
Spoiler : A la mort de Janet et avant la retraite de Hammond.
Résumé : SG1 tombe dans un piège Goa’Uld en voulant aller secourir Narim...
Disclaimer : Par pure imagination, j’ai écrit ce qui suit sans souci de gloire ni d’argent. Les personnages, les photos et les aléas des scénariis originaux voire originels sont la propriété des sociétés de production et des auteurs.

Note perso : Je dédie cette fic à la mémoire de mes absents qui me manquent toujours. Les années qui s’en vont me rapprochent de vous.

===================================================================

L’histoire que je vais vous raconter dans les pages suivantes s’est déroulée entre il y a quelques jours et quelques heures...je crois ! Ma notion du temps est parfois tellement subjective !!!!. C’est un peu mon rapport de mission, en plus complet, en plus personnel.
Tout avait plutôt mal commencé.....
---------

Les années pouvaient bien passer, les modes évoluer, c’était toujours la même musique qui résonnait lors des obsèques militaires : des coups de fusil (chargés à blanc) lancés au ciel, et un clairon entonnant sombrement « Amazing Grace » :

Amazing grace, how sweet the sound
That saved a wretch like me
I once was lost, but now I'm found
Was blind, but now I see
'Twas grace that taught my heart to fear
And grace that fear relieved
How precious did that grace appear
The hour I first believed.
Through many dangers, toils, and snares
I have already come
'Tis grace has brought me safe thus far
And grace will lead me home.
How sweet the name of Jesus sounds
In a believer's ear
It soothes his sorrows, heals his wounds
And drives away his fear.
Must Jesus bear the cross alone
And all the world go free
No, there's a cross for everyone
And there's a cross for me.
When we've been here ten thousand years
Bright shining as the sun,
We've no less days to sing God's praise
Than when we first begun.


On entendait la voix de Johnny Cash et les mots prenaient toujours tout leur sens au sein de nos propres douleurs. Ils y résonnaient nos peines de perdre encore une fois un être cher. Or en ce triste jour de mars, il s’agissait du Docteur Janet Fraiser, l’amie de Sam depuis que toutes deux avaient été incorporées au SGC, et ma tortionnaire préférée.

En temps de guerre, des soldats voire des civils meurent et c’est normal, triste mais inévitable, comme une chronique de la folie des hommes. L’ordinaire Histoire qui se répète à l’infini, de générations en générations, ici, ailleurs, partout. Il y a toujours eu des raisons d’Etat et des raisons plus intimes de mener des guerres, qu’elles fussent interstellaires, internationales ou plus prosaïquement personnelles. Regardez l’humanité dans son ensemble et dans ses particularités : nous ne savons pas vivre d’un même élan. Oh bien sûr, chacun proclame à corps et à cris sa plus totale tolérance envers autrui...tant que l’autrui en question ne vient pas déranger le petit confort quotidien. « Ma liberté s’arrête là où commence celle des autres » et sur ce postulat qu’on prend les autres pour ennemis. En général...
Les temps peuvent alors bien changer, les raisons être motivées par d’autres impératifs ou d’autres prétextes, d’autres alibis de bonne foi, il y a encore et il y aura toujours des gens de bonne volonté pour mourir au nom de la bêtise humaine parfois ou de l’abnégation de soi dans certains cas. Comme pour Janet...

Encore un pas sur la passerelle....encore un son dans le clairon....Sans un regard sur Cassandra qui pleurait toutes les larmes de son corps, le Major Samantha Carter et moi-même portions le cercueil de Janet vers l’inconnu que lui promettait le passage ultime de la Porte sans Porte de sortie. Et dissoudre la matière dans ce qu’elle a de plus basique.
Instinctivement, Sam et Cassie pensaient qu’elles pourraient peut-être un jour récupérer les molécules de Janet afin de la faire revivre. Ici ou ailleurs. D’une manière ou d’une autre. L’une comme l’autre n’en étaient plus à quelques aberrations près. L’inconnu était le domaine de travail de l’une et le monde d’origine de l’autre. Alors, pourquoi pas ? Le temps humain et sa limitation quasi cellulaire n’avaient pas idée de ce que Sam, Cassie et les autres avaient connu en presque 7 ans au SGC. Toutes les limites et toutes les frontières connues étaient depuis longtemps dépassées. La science universelle aurait raison, tôt ou tard, des équations terrestres. Sam le savait. Cassie commençait à le comprendre. Elle avait 18 ans. L’âge d’une raison propre quand on n’a plus personne. Et elle marchait sur les pas de...Sam.
Les pas de Sam qui menaient désormais la dépouille mortelle de Janet à travers le vortex, à travers l’infini.
« Au revoir, Janet et à bientôt »....


Quelques jours plus tard.

J’étais avec le Général Hammond en train de deviser tranquillement sur l’opportunité de donner le commandement de SG1 à Sam, lorsque :

« Activation extérieure de la porte »
Airman : Général, nous recevons un signal inconnu.
Hammond : Fermez l’iris !
Airman : Attendez, Monsieur, il semblerait que le signal provienne de...Tollana.
Hammond : C’est impossible !!!
Airman : Et pourtant, Monsieur, je suis formel.
Hammond : Ecoutons ce message !

« Si vous recevez mon appel, je vous en conjure, venez me sauver ! Il ne reste plus rien d’autre à sauver de Tollana en dehors de moi. Lors de la dernière attaque, j’ai été blessé mais j’ai pu me réfugier dans un abri ignoré de tous. Là, je me suis lentement remis de mes blessures. Aujourd’hui, je vais mieux mais les Goa’Ulds viennent de refaire leur apparition ici et je ne suis plus en sécurité. Alors, s’il vous plaît, aidez-moi ! Sam....je compte sur vous. Merci d’avance. »

Hammond : Qu’est-ce que c’est d’après vous ?
Jack : Ben on dirait qu’on a droit au fantôme de Narim...
Hammond : Vous y croyez ?
Jack : Aux fantômes ou au fait que ce message puisse être un réel appel au secours et non un piège ?
Hammond : Aux deux !
Jack : Je ne sais pas. Peut-être que Carter sera plus douée que moi dans ce domaine...
Hammond : Colonel, demandez à votre équipe de venir nous retrouver en salle de briefing le plus rapidement possible.
Jack : C’est comme si c’était fait, mon Général.

Après avoir averti un Daniel terne depuis quelques jours (le petit scarabée aurait-il eu des sentiments pour le Doc ?) et notre bon Teal’c, je me dirigeais vers l’endroit où je pensais trouver Sam. Officiellement, je continuais à l’appeler par son nom, voire son grade, mais il m’arrivait de plus ou plus souvent de seulement la nommer par son prénom. Enfin, quand je me parlais d’elle à moi-même !!!
Elle venait de ranger les quelques affaires de Janet restant à la base quand celle-ci y dormait, et finissait de mettre dans un carton un cadre avec une photo sous verre de Cassie avec Flip, son chien. Nostalgie d’heures heureuses...

Jack : Carter ?
Sam : Bonjour.
Jack : Le Général nous attend en salle de briefing.
Sam : Oh ! Je n’ai pas entendu l’appel au micro...
Jack : Normal ! Il n’y en a pas eu. J’étais avec lui quand nous avons reçu un étrange message que nous souhaiterions vous faire écouter.
Sam : Je vous suis.

Je l’ai regardée attentivement quelques secondes. Elle ne détournait plus le regard comme autrefois. Et je lisais dans ses yeux la même peine que lorsque nous pensions avoir définitivement perdu Daniel.

Jack : Ca va aller ?
Sam : Il le faudra bien, n’est-ce pas ? La vie continue...
Jack : Ecoutez, je sais que je n’ai jamais été très doué pour ça ni très présent pour vous jusqu’à maintenant, surtout quand vous en aviez besoin, mais j’aimerais que vous sachiez que vous pouvez compter sur moi, cette fois. Les amis servent à cela...et nous sommes amis, n’est-ce pas ?
Sam : Sans doute...
Jack : Vous ne croyez pas ?
Sam : Si, si...je vous remercie, mon Colonel. Mais ça va aller.
Jack : Sûre ?

Elle m’a alors fait un doux sourire, mélange de tendresse, de reconnaissance et d’humour, ou d’autre chose. Je me suis senti déstabilisé.

Jack : Enfin...bref...si vous avez besoin de moi, vous savez où me trouver.
Sam : Merci.
Jack : C’est normal.

Et c’est ainsi que nous sommes allés rejoindre les autres et le Général en salle de briefing. Silencieusement dans les couloirs, moi pensant à elle et n’osant pas regarder avec trop d’insistance le chaloupé de sa démarche, elle pensant sans doute à Janet ou à Dieu sait quoi !

Hammond : Major Carter, nous avons reçu, il y a quelques minutes un message provenant de Tollana.
Sam : C’est impossible, Monsieur ! La planète a été détruite voilà déjà 2 ans !
Hammond : A priori, pas tout à fait.

Il fit écouter le message à mon équipe. Si Teal’c et Daniel sont demeurés quasiment impassibles, Sam a réagi très rapidement à la voix.

Sam : C’est Narim.
Jack : Vraiment?
Sam : Je peux faire des analyses spectrographiques de la voix pour en avoir l’absolue confirmation, mais je pense que c’est lui, oui.
Hammond : Comment expliquez-vous qu’il ait pu survivre à un tel chaos ?
Sam : Narim était...est un homme plein de ressources.
Hammond : Vérifiez que c’est bien lui et si c’est le cas, vous partez en mission de secours, SG1.
Sam : A vos ordres.
Jack : A vos ordres.

Une fois Hammond sorti de la salle, je suis resté avec Daniel et Teal’c tandis que Sam partait en salle de commandes faire ses analyses.

Jack : Vous en pensez quoi, vous ?
Teal’c : Je serais fort étonné que Narim ait pu survivre seul pendant 2 années sur une planète dévastée, O’Neill...cela ressemble à un piège.
Daniel : Oui mais Sam a l’air convaincue que c’est bien la voix de Narim !
Jack : Cette voix a pu être trafiquée ou enregistrée il y a longtemps...Et puis, Carter n’est pas forcément objective dès qu’il s’agit de Narim.
Daniel : Ah bon ?
Jack : Ah bon quoi ???? Vous savez comme moi qu’il y avait entre eux un lien particulier. Et puis, de toutes façons, je pense qu’avec la mort récente de Janet, elle a besoin de croire que l’impossible n’existe pas.
Daniel : Ce n’est peut-être pas la seule.
Jack : Je suis désolé, Daniel...J’ignorais que vous...
Daniel : Non, Jack ! Il n’y avait rien, ou du moins pas encore, entre Janet et moi. Nous n’avons pas eu assez de temps, je crois.
Jack : Ouais...
Daniel : Vous devriez y penser, Jack.
Jack : A quoi ?
Daniel : Au fait que nul n’est immortel et qu’il faut saisir notre chance tant qu’il est encore temps.
Jack : Ce qui n’est pas toujours compatible avec certaines situations particulières.
Teal’c : Je crois que tout est question de priorités, O’Neill. Qu’est-ce qui est le plus important pour vous ?
Jack : Ne pas faire le malheur des gens que j’aime.

Je n’avais pas entendu Sam revenir jusqu’au moment où je sentis sa présence derrière moi.

Sam : Comment pourriez-vous faire le malheur des gens que vous aimez s’ils vous aiment assez en retour pour assumer la responsabilité du partage, mon Colonel ?
Jack : Disons que par expérience, je sais que le partage ne se fait pas toujours...

J’étais parfaitement conscient du double sens très personnel que prenait cette conversation. Les yeux de Sam me le disaient et je ne savais plus comment faire pour ne pas embrasser cette bouche qui me tentait tellement. Après quelques secondes de ce que l’on appelle le flou artistique dans certains milieux, je me suis raclé la gorge, j’ai quitté le regard de Sam en posant le mien sur le mûr derrière elle et j’ai jugé préférable de reprendre mon discours de Colonel de l’USAF.

Jack : Bon...vous avez analysé la voix , Carter ?

Un soupir de sa part.

Sam : Oui. Et c’est bien la voix de Narim.
Teal’c : Pas de doute possible ?
Sam : C’est certain à 99 % de chances.
Jack : Donc, on part le chercher ! Mais on reste sur nos gardes et on prend nos précautions. Okay ? Et je vous rappelle que nous avons 48 heures devant nous pour réussir. Donc, on prend ce qu’il faut en conséquence !
Sam : A vos ordres, mon Colonel !


Tollana. 2 heures plus tard.

Il était vraiment étrange que la planète ne fut plus qu’un immense champ de ruines et que la Porte des Etoiles fusse la seule chose encore debout. J’étais intimement persuadé que cela n’était pas dû au hasard.

Jack : Carter, vous trouvez logique que la porte de Tollana soit demeurée intacte ?
Sam : Non, mon Colonel.
Jack : Ah ! Et c’est sensé me rassurer ?
Teal’c : Selon moi, la porte a été réparée pour permettre l’acheminement permanent des troupes Goa’Ulds.
Sam : C’est vraisemblable, Teal’c.
Daniel : Si j’ai bien compris, nous devons nous attendre à rencontrer des Jaffas un peu partout...c’est normal que je ne sois pas rassuré non plus ?
Jack : Ne vous en faites pas, Daniel ! Carter va nous trouver Narim dans les plus brefs délais et nous repartirons d’ici, ni vus, ni connus ! Pas vrai Carter ?
Sam : Et vous savez comment je dois faire pour le retrouver ?
Jack : Vos capteurs ne vous disent rien ?
Sam : Mes capteurs non, mais mon intuition me dit que nous devrions aller nous mettre à couvert rapidement car...
Teal’c : Mon symbiote s’agite, O’Neill.
Jack : On met les voiles ! Daniel, tapez les coordonnées, nous repartons !

Daniel a obtempéré à vitesse grand V, couvert en cela par un Teal’c qui pressentait apparemment ce qu’il advint ensuite. A peine le vortex ouvert que je criais à Daniel et Teal’c de le franchir alors que nous commencions à être encerclés par plusieurs dizaines de Jaffas. J’ai vu mes compagnons masculins passer la Porte avec soulagement. Au moins eux s’en sortiraient....Même si aucun Jaffa ne nous avait encore localisés, il y avait fort à parier que ce serait chose faite sous peu. Les ruines du bâtiment derrière lequel Sam et moi étions cachés étaient beaucoup trop proches de la Porte et donc, des colonnes de Jaffas.

Sam : Mon Colonel, nous ne pourrons pas rejoindre la Porte.
Jack : Je sais. Vous avez une idée ?
Sam : J’ai aperçu derrière nous l’entrée d’un souterrain.
Jack : Allez voir ce qu’il en est et si nous pouvons l’emprunter. Je vous couvre.

5 minutes plus tard, elle était à mes côtés.

Jack : Alors ?
Sam : L’entrée est accessible. Nous pouvons y aller discrètement.

Nous nous sommes mis à ramper silencieusement parmi les gravats pour finalement pénétrer dans un souterrain sans avoir été repérés par les Jaffas. Là, prenant les jambes à notre cou, nous avons couru le plus vite possible, avec nos sacs à dos et nos armes en bandoulière. Nous zigzaguions entre les pans de mûrs enchevêtrés au sol, les câbles électriques pendouillant et tout ce qui pouvait encore encombrer notre course...jusqu’à ce que je vis Sam s’affaler devant moi dans un cri de douleur. Aussitôt, j’accourais aux nouvelles en la voyant se redresser dans des grimaces expressives.

Jack : Carter ?
Sam : Et merde !
Jack : Qu’est ce qu’il y a ?
Sam : Je viens de faire une mauvaise rencontre avec un câble.
Jack : Oh ! Et ça va ?
Sam : Je ne crois pas non...

Quand elle a enlevé sa main de derrière sa cuisse droite, j’ai paniqué. Elle était recouverte de sang. Son sang.

Jack : Euh....Sam...j’y connais pas grand-chose, mais je trouve que ça saigne beaucoup...
Sam : J’ai bien peur d’avoir touché l’artère fémorale, ce qui veut dire qu’à moins d’une opération dans les plus brefs délais, je vais me vider de mon sang, Monsieur.
Jack : Est-ce que je peux vous faire un garrot en attendant ?
Sam : Oui, cela ralentira le processus. Mais sans opération, je vais quand même y laisser des forces. L’anémie va se généraliser et bientôt, je ne pourrai plus bouger.

J’ai cherché dans mon sac un tee-shirt que j’ai déchiré afin d’entourer la cuisse de Sam au-dessus de la blessure...approximativement au niveau du bas fessier. Je n’osais même pas regarder ce que je touchais par peur de me laisser aller à des élans inadéquats.
Je me suis relevé et j’ai commencé à tourner dans ce couloir comme un lion en cage, cherchant une solution et refusant de laisser Sam.

Sam : Vous entendez ?
Jack : Quoi ?
Sam : On dirait que de l’eau coule pas très loin d’ici.
Jack : Oui, et alors ?
Sam : J’ai soif...et je commence à être très fatiguée, mon Colonel.
Jack : Restez-là, je vais voir. Et pas de bêtise en mon absence, hein ?
Sam : Je vous promets que si je vois un Jaffa, je ne l’inviterai pas à danser !

J’ai souri. Elle aussi.

Jack : Tenez bon. Je reviens vite.

Au fond, j’étais très très inquiet mais je ne voulais pas le lui montrer. Comme toujours quand il s’agissait de Sam, et que c’était elle qui était en danger, je m’efforçais encore de lui insuffler un peu d’optimisme alors que je mourais de peur à l’idée de la perdre. Mais là, cette fois-ci, nous étions seuls et livrés à nous-mêmes, un peu comme en Antarctique sauf que les rôles étaient inversés.
Après 2 bonnes minutes de marche, je me suis retrouvé dans une sorte de grotte artificielle, avec une cascade descendant un mûr et plongeant dans un bassin. Au moins, nous n’allions pas mourir de soif ! Fort de ma découverte, je retournais la voir au pas de charge.

Jack : Vous aviez raison...
Sam :.....
Jack : Sam ? Parlez-moi !

Je m’approchais d’elle et vis ses yeux fermés. Je m’assurais aussitôt que son pouls battait encore en posant mes doigts sur son poignet. Ce simple contact a dû la réveiller.

Sam : Désolée, mon Colonel...je m’étais assoupie.
Jack : J’ai trouvé une grotte avec une cascade et un bassin. Je vous y emmène.
Sam : D’accord.

Avec toute la délicatesse dont je peux parfois faire preuve, je pris Sam dans mes bras. Elle se colla contre moi en passant un bras autour de mon cou. J’avais, à cet instant précis, une envie folle de l’embrasser...sa tête reposait si naturellement au creux de mon épaule...
Quand nous sommes arrivés dans la grotte, au moment où je m’apprêtais à la déposer doucement par terre, nos visages se sont retrouvés à quelques millimètres l’un de l’autre, nos regards se sont sondés avec plus de gravité et d’intensité que d’habitude et la bouche de Sam est venue à la rencontre de mes lèvres, qu’elle a juste effleurées. Puis elle s’est rétractée assez subitement tandis que j’étais sur le point de prendre sa bouche. J’ai vu qu’elle contenait une grimace de douleur. Alors, je l’ai allongée sur le sol et je me suis légèrement écarté d’elle.

Jack : Ca va ?
Sam : Pas terrible. J’ai connu mieux.
Jack : Je vais chercher de l’eau pour nettoyer votre plaie.
Sam : Non, attendez !
Jack : Quoi ?
Sam : Pourriez-vous me porter jusqu’au bassin ?
Jack : Bien sûr. Mais que voulez-vous faire ?
Sam : Voir si l’eau est potable.
Jack : Laissez, je m’en occupe. Dites-moi juste ce que je dois faire.
Sam : Prenez cet instrument, avec la pipette vous prélevez un échantillon d’eau et ensuite vous regardez les résultats sur l’écran de l’appareil.
Jack : Okay. J’ai tout compris.
Sam : Sinon, prélevez juste l’eau et ramenez-moi le tout ici.
Jack : Carter, je ne suis pas un scientifique mais je pense quand même être capable de voir si l’eau de ce bassin est potable ou pas ! Je ne suis pas idiot à ce point, si ?
Sam : Non. Vous êtes loin d’être un idiot...même si ça vous arrange parfois qu’on vous prenne pour tel.
Jack : J’apprécie votre confiance.
Sam : Et moi votre présence ici. Vous me rassurez.
Jack : J’aurais préféré ne pas avoir à le faire, vous savez. Mais assez parlé ! Vous vous fatiguez pour rien. Je vais au bassin.

Je me suis éloigné d’elle. Et quand je me suis retourné, j’ai vu qu’elle me souriait avec beaucoup de...tendresse, oui, je crois que c’était ça.
Après avoir vérifié que l’eau était potable, j’en ai rempli ma gourde que j’ai ramenée à Sam.

Jack : Madame est servie.
Sam : Merci.

Je la regardais pendant qu’elle buvait. Son visage commençait à devenir vraiment pâle, encore plus que d’habitude, et des cernes apparaissaient maintenant sous ses beaux yeux. Elle faisait manifestement de grands efforts pour tenir éveillée.

Jack : Reposez-vous, Sam...
Sam : Non, ça va aller. Je préfère rester éveillée.
Jack : Pourquoi ?
Sam : J’ai peur, mon Colonel. Peur de ne pas me réveiller.
Jack : Nous allons trouver une solution et vous allez vivre encore pendant de très longues années, Sam, je vous en fais la promesse.

Elle s’est tue pendant quelques instants, semblant réfléchir à quelque chose.

Sam : Vous devriez me livrer aux Jaffas.
Jack : C’est la fièvre qui vous fait délirer ?
Sam : Je suis sérieuse, Monsieur. En me livrant à eux, ils m’emmèneront probablement dans le vaisseau de leur maître, voyant que je suis mortellement blessée.
Jack : Et ?
Sam : Et soit le Goa’Uld décide de me laisser mourir sans m’avoir torturée - ce qui serait fort étonnant -, soit il me met dans un sarcophage afin de me soutirer ensuite les infos qu’il désire. Car à mon avis, Narim n’est pas vivant et si nous avons reçu ce message c’est qu’il n’avait pour d’autre but que de nous piéger ici. Mais nous ne savons pas pourquoi. Et de toutes façons, ils vont finir par nous débusquer, tôt ou tard. Et il sera peut-être déjà trop tard pour moi. Si vous voulez que je vive, honnêtement, je ne vois pas d’autre possibilité.
Jack : Donc, si je vous suis bien, vous pensez que pour vous sauver la vie, je dois vous livrer à un Goa’Uld qui va vous torturer, vous tuer, vous ressusciter et ainsi de suite ? Vous m’avez bien regardé, Carter ? Jamais je ne pourrai faire une chose pareille.
Sam : Mais soyez un peu réaliste ! Nous n’avons aucune chance de nous en sortir cette fois. Je vais mourir d’ici quelques heures si je ne suis pas opérée. Et avec tous les Jaffas en poste autour de la Porte, je doute que le Général nous envoie des renforts.

(J’ignorais alors que c’était exactement ce qu’en avait conclu Hammond en ouvrant le vortex de Tollana quelques heures après le retour de Daniel et de Teal’c. Il ne voulait pas sacrifier plusieurs équipes au sauvetage de 2 soldats, ce qui était tout à fait logique. Aussi avait-il demandé à tout le monde de trouver une autre alternative pour nous sortir de là)

Jack : D’accord, Carter ! Je vais NOUS livrer aux Jaffas.
Sam : Vous n’êtes ni blessé, ni mourant et je ne vois pas pourquoi vous feriez un truc aussi stupide, mon Colonel.
Jack : Peut-être que vous ne comprenez pas, mais c’est nous deux ou personne. Et c’est un ordre non négociable.
Sam : Vous devez être plus masochiste que je ne le pensais.
Jack : Je ne vous avais jamais dit que j’adorais me faire torturer pendant des heures ?

Elle a mimé un rire désabusé.

Sam : Alors vous deviez adorer Janet...
Jack : On peut dire ça, oui.

Un ange passa...Après quelques minutes de ce silence pesant, elle prit ma main dans la sienne.

Sam : Je ne vais pas tenir longtemps. S’il vous plaît, emmenez-moi...
Jack : Accrochez-vous, Sam, autant que vous le pouvez.

Je l’ai alors prise dans mes bras, et comme un peu plus tôt, elle enroula un bras autour de mon cou, posant l’autre sur ma poitrine, juste à l’endroit où battait mon coeur. Et j’ai marché ainsi pendant un bon 1/4 d’heure, mon précieux fardeau pressé contre moi, jusqu’à la sortie du souterrain où nous sommes tombés sur une patrouille Jaffa.

Jack : Salut les gars ! J’ai cru comprendre que vous nous cherchiez ?
Jaffa : Vous vous rendez à notre Dieu ?
Jack : Nous nous rendons à un Goa’Uld, en effet.
Jaffa : La femme est blessée ?
Jack : Vous êtes très observateur.
Jaffa : Suivez nous et tenez-vous tranquille si vous voulez arriver au vaisseau sur vos pieds.
Jack : Euh...vous ne me tabassez pas d’abord ?
Jaffa : Plus tard peut-être, si vous y tenez.

Dans mes bras, Sam avait sombré dans l’inconscience. On nous conduisit jusqu’au centre de l’ancienne place publique puis nous fûmes transférés avec des anneaux dans un vaisseau. Là, on nous mena jusqu’à un Goa’Uld que je ne connaissais pas encore.

Goa : Alors comme ça vous êtes les Tauris que recherchent tous mes pairs ?
Jack : Je ne sais pas.
Goa : Vous êtes le colonel Jack O’Neill et la femme le Major Samantha Carter, de SG1.
Jack : C’est vrai que nous sommes célèbres...et vous, vous êtes qui ?
Goa : Je suis Mout.
Jack : Pas facile à porter comme nom...
Mout : Votre humour est aussi célèbre que vos méfaits, Colonel. Cependant, laissez-moi vous dire quel sort vous attend, votre compagne et vous.
Jack : Euh...si vous voulez, mais ne le prenez pas mal, Carter a besoin de votre sarcophage au plus vite. Après, si vous le désirez, nous pourrons deviser gaiement tous les 2 !
Mout : Vous avez de la chance d’être notre monnaie d’échange, Tauris, car je me serais fait une joie de vous torturer et de vous tuer de mes propres mains. Jaffas ! Emmenez la femme au sarcophage et veillez à ce qu’elle en sorte totalement guérie. Colonel, restez ici !
Jack : Où voulez-vous que j’aille ? Et je ne pars jamais sans connaître la fin de l’histoire. Je vous écoute...
Mout : Les Asgards ont récemment mené une attaque envers le Grand Maître Geb, ont détruit sa flotte et l’ont fait prisonnier. En apprenant ça, le Conseil des Grands Maîtres a décidé de mener des négociations avec les Asgards une fois que nous aurions réussi à capturer SG1. Et j’étais le mieux placé pour remplir cette mission puisque j’avais gardé un Tollan prisonnier sur cette planète pendant plus de 6 de vos mois, et que ce Tollan m’a appris tout ce que je voulais savoir de vous et surtout du Major Carter.
Jack : Vous parlez de Narim ?
Mout : Tout à fait exact, Colonel. Quand il est mort et que le fait de le ressusciter a cessé de m’amuser, j’ai décidé de me servir des enregistrements de sa voix pour le jour où je voudrais vous tendre un piège, sachant que le Major Carter ne refuserait pas de venir aider Narim.
Jack : Comment pouviez-vous en être si sûr ?
Mout : Narim disait qu’il existait entre eux un sentiment très profond.

En moi-même, je pensais assez égoïstement que la mort de Narim était une bénédiction pour moi ! Mais je ne croyais pas vraiment que Sam eut pu un jour partager des sentiments amoureux avec lui...ou du moins plus maintenant.

Jack : Et donc ? Vous ne pourriez pas en venir aux faits plus rapidement ?
Mout : Vous m’amusez, Colonel...je crois que je vais vous rendre aux Asgards après quelques séances de torture.
Jack : Vous allez nous rendre aux Asgards ?
Mout : En échange de Geb. Et j’ai dit que j’allais vous rendre, vous...pour ce qui est du Major Carter, elle est très précieuse et pourrait nous apporter une grande aide. Sans oublier que c’est une femme d’une grande beauté et qu’elle serait un hôte tout à fait désirable.
Jack : Si je pars, elle part.
Mout : Il ne tient pas à vous d’en décider, Colonel. Maintenant, c’est assez. Jaffas, conduisez le Colonel O’Neill dans une cellule et dès que le Major Carter sera rétablie, enfermez-la avec lui.

Sur ce, je fus emmené dans une cellule banale, comme toutes celles que j’avais déjà connues sur les vaisseaux Goa’Ulds. Je pensais que ce serpent était vraiment spécial et qu’il avait, avec ses Jaffas, une façon de parler proche de la nôtre. Il semblait même en maîtriser nos expressions si particulières, tout comme mon humour qu’il paraissait comprendre. J’étais circonspect face à cette situation d’un genre nouveau...Je commençais à compter les minutes quand un Jaffa me ramena Sam, debout, et visiblement guérie.

Jack : Carter ! Vous ne pouvez pas savoir combien je suis heureux de vous voir ! Ca va ?
Sam : Bien mieux, mon Colonel. Nous sommes prisonniers ?
Jack : Evidemment, pour ne pas changer ! Par contre, j’ai un scoop pour vous...Je n’ai pas encore été ni torturé ni frappé.
Sam : Le Goa’Uld qui nous retient ici aime votre humour ?
Jack : Je crois qu’il le comprend...c’est nouveau, ça ! D’ailleurs il parle comme nous et ses Jaffas aussi... Bizarre, non ? Bref, il s’appelle Mout et compte nous échanger contre un de ses potes prisonnier des Asgards.
Sam : Oh ! Et qu’avez-vous appris d’autre ?

Alors je lui racontais tout ce que Mout m’avait dit, insistant volontairement sur le fait que Narim avait beaucoup parlé d’elle.

Jack : Je crois que ce brave Narim était amoureux de vous...
Sam : Je sais. Il fut même un temps où je pensais ce sentiment réciproque.
Jack : Et après ?
Sam : Après, je me suis rendue compte qu’il n’était qu’un ami, brillant et passionnant, séduisant aussi sans doute, mais juste un ami.
Jack : Comme moi ?
Sam : Non, pas comme vous.... D’ailleurs, à ce propos, je voudrais m’excuser pour tout à l’heure dans la grotte...
Jack : Vous excuser de quoi ?
Sam : Ben vous savez, quand je vous ai presque embrassé...je ne sais pas ce qui m’a pris ! Je voulais vous remercier, puis je ne sais pas comment les choses ont dérapé. Je suis désolée, Monsieur.
Jack : Tout à fait entre nous, vous n’avez pas à vous excuser pour ça, car je suis tout aussi fautif que vous.
Sam : Alors on oublie ?
Jack : Si c’est ce que vous voulez, on oublie, oui...
Sam : C’est en tout cas ce qu’on doit faire.

Elle avait raison. Mais plus je la regardais et moins je me sentais capable d’oublier.

Jack : A défaut d’oublier, nous pourrions juste éviter d’en parler...
Sam : Oui.

Nos regards se sont accrochés pour la énième fois. Certains mots sont inutiles quand les yeux peuvent à ce point dire ce que l’on a sur le coeur.
Puis alors que nous étions en pleine séance de contemplation mutuelle, deux Jaffas sont entrés dans notre cellule, nous enjoignant de les suivre jusqu’à Mout.

Mout : Ah ! Major Carter ! Je suis ravi de constater que mon sarcophage vous a rétablie. Je suppose que le colonel vous a dit pourquoi vous étiez ici et quelles étaient mes intentions.
Sam : En effet. Toutefois, laissez-moi vous préciser un détail : jamais je ne serai l’hôte d’un Goa’Uld. Je préfère mourir.
Mout : Je ne pense pas que vous soyez en position de marchander, Major. Mais laissons cela pour l’instant. Vous allez montrer à vos amis que vous êtes vivants.

Il appuya sur un bouton et nous avons vu apparaître sur un écran les visages de Hammond et de Thor.

Mout : Comme vous pouvez le constater, Général Hammond, Thor, vos amis ici présents sont en bonne santé. Et ils le resteront tant que vous accepterez les termes de notre marché. Vous avez ma parole qu’aucun sévice ne leur sera fait durant leur captivité...sauf s’ils tentaient de nous fausser compagnie, évidemment.
Jack : Content de vous voir, Thor ! Vous allez bien ? Eh ! Vous avez remarqué ? Mout parle comme moi !!! Vous devriez lui demander des cours...
Hammond : Jack, ce n’est guère le moment de plaisanter !!!
Mout : Merci, Général Hammond de rappeler à votre Colonel que son humour devient lassant, à la longue. Je suis ici pour négocier avec vous la liberté de Geb.
Thor : Quelles sont vos conditions ?
Mout : Le Colonel O’Neill contre Geb.
Hammond : Le Colonel et le Major, vous voulez dire...
Mout : Nous gardons le Major.
Hammond : Hors de question.
Thor : Si vous gardez le Major Carter, nous gardons Geb.
Mout : Cela revient à dire qu’elle a plus de valeur à vos yeux que le Colonel...A votre place, Colonel, je serais vexé !
Jack : Ils ont raison. Gardez-moi mais libérez-la !
Mout : Vous plaisantez encore, Colonel...vous n’êtes rien qu’un Tauri dépourvu de connaissances, juste bon à revivre ce que Baâl vous avait fait subir.
Thor : Si Geb est si important pour vous, je crois que vous n’avez pas d’autre choix que de libérer nos 2 amis.
Mout : Je vais en référer au Grand Conseil. Mais s’il ne tenait qu’à moi, je vous échangerais le cadavre de ce clown de Colonel et je prendrais votre Major pour femme.
Thor : Auquel cas vous n’auriez pas Geb et pas d’avancement.
Mout : Je vous recontacte.

Il coupa la communication aussi sec. On nous ramena en cellule. Je sentais bien que ce Mout n’était pas un ennemi ordinaire. Quelque chose en lui me faisait penser à moi.

Sam : Vous savez depuis combien de temps nous sommes partis pour cette fameuse mission ?
Jack : 18 heures et des poussières. Pourquoi ?
Sam : Comme ça, juste pour savoir. Je commence à avoir faim...
Jack : Vous commencez juste ? Moi, cela fait au moins...pfiou...je ne sais même plus !...je dirais que j’ai l’estomac dans les talons et que dès notre retour à la base, je file au mess !
Sam : Oui et je pense même que je vais vous y accompagner !
Jack : Génial ! Parce que c’est vrai que le service dans ces prisons Goa’Ulds laisse un peu à désirer !!!!
Sam : Ne nous plaignons pas trop ! Pour une fois, nous n’avons pas été confrontés au tortionnaire de service. Il faudra penser à remercier les Asgards pour ça...
Jack : Si l’on veut !! Car c’est à cause d’eux qu’on est ici, quand même !!! Mais...
Sam : Mais ?
Jack : Vous ne trouvez pas ce Mout bizarre, vous ? Je lui tape sur les nerfs, on le force à négocier avec des ennemis pour libérer un de ses pairs pour je ne sais quelle obscure raison, et il reste là, sans rien dire, sans essayer de nous faire parler de notre iris ou de nos alliés.
Sam : Vous pensez à quoi, exactement ?
Jack : Je ne sais pas trop. Il est comme moi, ce type. Peut-être a-t-il autrefois vécu sur Terre et a-t-il sympathisé plus qu’il ne l’aurait dû avec les Terriens. pas comme un Tok’ra mais comme un Goa’Uld plus « humain ».
Sam : C’est une théorie plausible...Pourtant, de là à le comparer à vous...
Jack : Il a l’esprit militaire qui prévaut visiblement sur ses ambitions personnelles.
Sam : Ah oui ? Et le fait qu’il me veuille pour femme fait aussi partie de cet esprit ? Car s’il veut me garder auprès de lui c’est moins pour mon intelligence, a priori, que pour mon aspect physique.
Jack : Ben il a bon goût !!!

Ses joues ont pris une teinte joliment rosée sous l’effet de mon compliment.

Sam : C’est très réducteur, vous savez, d’être considérée comme une femme brillante mais dont le plus grand avantage est d’avoir une certaine plastique.
Jack : Il pourrait joindre l’utile à l’agréable avec vous. Vous ne croyez pas ?
Sam : Il y en a d’autres pour qui je pourrais faire ça sans y être obligée, vous savez...

Nous en étions là de nos intéressantes perspectives lorsque Mout en personne vint nous voir.

Mout : Vous êtes libres, tous les deux. L’échange va se faire dans quelques instants.
Jack : Faites pas cette tête ! La prochaine fois peut-être vous pourrez nous garder rien que pour vous !
Mout : Vous savez, Colonel, je comprends maintenant pourquoi vous agacez si copieusement tout le monde. Et priez pour ne jamais avoir à recroiser mon chemin.
Jack : Quelle déception ! Moi qui pensais que vous m’aimiez bien...
Mout : Il fut un temps où, sur votre planète, les rois avaient des amuseurs pour leur cour. On les appelait les fous du roy (en vieux Français). Vous auriez été parfait dans ce rôle d’autant que j’ai pu, par le passé, apprécier certaines coutumes Tauris qui ne font pas de vous mes ennemis prioritaires mais juste des pions sur mon échiquier.
Sam : Quel est votre but ?
Mout : Rétablir l’ordre dans la galaxie en amenant peu à peu mes pairs à négocier les choses plutôt qu’à les imposer. La diplomatie est souvent plus persuasive que les épreuves de force et les guerres. On peut y gagner davantage en sachant manoeuvrer dans le long terme au lieu d’agir puérilement dans l’immédiat.
Sam : C’est la raison pour laquelle vous nous avez gardés ici sans essayer de nous soutirer des informations ?
Mout : Geb et moi avons les mêmes ambitions personnelles.
Sam : Ce qui ne répond pas à ma question ! Je comprends que Geb puisse vous être un allié de grande valeur mais vous êtes le premier Goa’Uld que nous rencontrons et qui ne veuille ni nous envahir ni nous massacrer.
Mout : Je sais tout ce que j’ai besoin de savoir sur la Tauri, Major Carter...Et s’il me venait à l’envie de faire de vous tous des hôtes ou des Jaffas, j’en aurais d’ores et déjà les moyens. N’oubliez jamais que votre ami Narim s’est montré très bavard pendant son séjour ici.
Jack : En clair, vous pourriez être notre pire ennemi mais vous n’en avez pas envie, c’est ça ?
Mout : Pour l’instant, je vous l’ai dit, j’ai d’autres ambitions et vous ne me servez que de pions. Ceci étant, Major Carter, si vous changez d’avis un jour et que vous désiriez revenir me voir, ma porte vous sera toujours grande ouverte.
Sam : N’y comptez pas trop !!!
Mout : N’y a t-il pas un proverbe chez vous qui résumerait la situation ? « Il ne faut pas dire : Fontaine, je ne boirai pas de ton eau. »
Jack : Il y en a un aussi qui dit que l’espoir fait vivre !!!
Mout : En attendant, l’échange va se faire dans quelques instants. Si vous voulez bien me suivre dans la salle de transfert...

Ce type était vraiment vraiment vraiment bizarre ! Il nous a accompagné jusqu’aux anneaux, a dit au-revoir à Sam et....nous nous sommes tous les deux retrouvés sur Tollana où nous attendaient Teal’c et Daniel. Puis nous sommes rentrés chez nous. Passage par l’infirmerie et débriefing obligatoires !!! Et après une bonne douche, je suis allé rejoindre Sam au mess.

Jack : Je suis content d’être de retour.
Sam : Oui, c’est vrai...même si je persiste à penser que cette mission n’était pas ordinaire.
Jack : C’est le moins qu’on puisse dire ! On part secourir un Narim déjà mort depuis longtemps, on débarque sur Tollana où nous attendent plusieurs centaines de Jaffas, vous avez failli mourir et pour vous soigner, on est fait prisonniers par un Goa’Uld qui nous échange contre un de ses copains. Alors en dehors du fait que cette fois-ci, j’ai bien cru vous perdre pour de bon, ce fut une mission assez sympa.
Sam : Il y a eu quelques bons côtés...
Jack : Et même quelques très bons côtés...

Elle a planté ses yeux dans les miens pour s’assurer sans doute que nous parlions bien de la même chose. Puis, elle a de nouveau baissé la tête.

Jack : Vous rentrez chez vous ce soir ?
Sam : Oui, probablement mais après être passée voir comment va Cassie. Et vous ?
Jack : Moi aussi.
Sam : Vous allez voir Cassie ?
Jack : Non, je rentre chez moi. Je préfère vous laisser entre femmes...et puis, elle est très proche de vous. Vous n’avez pas besoin de moi...
Sam : Vous croyez ? Mais vous avez raison, il vaut mieux que je vois Cassie seule à seule. D’ailleurs, faut que j’y aille.
Jack : Alors bonne soirée et à demain ?
Sam : Oui, à demain.
Jack : Faites de beaux rêves...
Sam : Vous aussi...

Et elle est partie. J’ai terminé mon assiette et je suis allé dans mes quartiers pour prendre mes affaires et me changer. Puis, j’ai quitté la base.

---------

Et c’est ainsi que cela fait maintenant plus de deux heures que je vous relate cette étrange mission. Je suis chez moi, seul...

Tiens ! On sonne à la porte !!!! Chouette, de la visite ! Et c’est une Sam en larmes que je vois apparaître sur mon seuil.

Jack : Carter ?
Sam : Désolée de vous déranger, Monsieur...
Jack : Vous ne me dérangez jamais. Venez, entrez.
Sam : Merci.

Elle entre chez moi, essayant vaillamment de retenir ses larmes, et va, sans autre forme de procès ni de politesse ou de respect pour un hypothétique supérieur militaire, s’effondrer sur mon sofa. Je suis totalement perdu, là...c’est la première fois que je vois Sam dans cet état et même si j’en soupçonne plus ou moins la cause, je suis terrifié à l’idée qu’elle soit venue vers moi ce soir. Surtout après cette mission si particulière. Aussi est-ce avec un reste de neutralité que j’entame LA discussion.

Jack : Qu’est-ce qui ne va pas, Sam ?
Sam : Rien ne va. J’en ai marre. Marre de tout, de ma vie, de la mort de mes proches à celle de mes amis, des hommes qui me fuient à ceux que je n’ai pas le droit d’aimer...
Jack : Allons, vous savez comme moi que rien n’est aussi noir que vous le pensez. Vous faites un métier qui vous passionne avec des gens qui sont vos amis, non ?

Elle renifle avec élégance (c’est possible, mesdames !!!) avant de sécher plus ou moins ses pleurs et de me répondre d’un ton sans ambiguïté aucune, ses yeux plantés dans les miens, plus sincère que jamais et semblant avoir plus que jamais besoin de moi en tant qu’homme. Me voilà bien parti !!!

Sam : Mes amis ? Daniel qui se morfond de n’avoir pas avoir eu le temps de tenter sa chance avec Janet et qui broie du noir depuis ; Teal’c qui nous regarde avec l’oeil de celui qui sait tout mais ne dit rien, un confident aussi muet qu’une tombe et une épaule sur laquelle pleurer mais qui ne peut pas nous aider à résoudre nos plus gros problèmes intimes car il n’en a cure ou peut-être même pas conscience ; et vous...
Jack : C’est mieux que rien.
Sam : Je veux plus.
Jack : Avec eux ?
Sam : Avec vous.
Jack : Oh !

Ben ça se confirme...soit je plonge et je suis le plus heureux des hommes, soit je nie tout et je m’en veux jusqu’à la fin de mes jours.

Sam : S’il vous plaît...laissons-nous une chance !
Jack : Pour quoi faire, Sam ? Foutre en l’air nos carrières parce que nous avons l’un pour l’autre des sentiments plus forts que ce qu’ils devraient être ? Et ce sans être sûrs que cela en vaudra la peine ?
Sam : Avant de savoir si cela en vaut la peine, il nous faut essayer.

Et elle s’approche de moi, lentement et sûrement, comme une femme qui tente son va-tout et qui est prête à jouer sa vie entière sur un ultime tête-à-tête. Elle est désormais à quelques centimètres de moi, son regard ne quittant pas une seule seconde le mien.

Jack : Sam...Ce serait une folie.
Sam : Continuer à nier nos sentiments serait une folie bien plus dure à endurer pour moi. J’ai besoin de vous. Et pas comme un ami. Je vous aime, mon Colonel Jack O’Neill. Et aucune loi ni aucun homme ne pourra changer ça. J’ai essayé de vous oublier, essayé aussi de ne plus penser à ce baiser que nous avons presque partagé sur Tollana, mais c’est impossible ; j’ai envie de sentir vos lèvres sur les miennes et votre coeur battre au même rythme que le mien. Si vous ne voulez pas de moi, alors je partirai...mais soyez convaincant !
Jack : Vous allez me rendre fou.

Ce sont les dernières paroles que j’ai songé à prononcer avant de sentir Sam contre moi, de la prendre dans mes bras, de la serrer plus fort que je ne l’ai jamais fait et de la voir relever la tête vers moi. Là, c’est clair, je perds le peu de raison qu’il me reste en lorgnant sans plus de vergogne ses lèvres tendues. C’est un appel tellement fort et beau et désespéré ! Il faut que je l’embrasse, maintenant !!!
Enfin je sens sa bouche s’entrouvrir sous la mienne, sa langue trouver la mienne et commencer avec elle un ballet que nous ne pouvons contenir. Tout devient passion et fièvre sitôt les premiers élans consumés. Il faut que nous arrêtions ça rapidement, sinon, je ne réponds plus de rien. Cette ardente chaleur que je ressens dans le bas de mes reins, le désordre imposé à mes battements de coeur tout comme la contraction symbolique de ma mâle anatomie, me disent que si nous n’arrêtons pas de suite, nous allons finir dans ma chambre...à moins que nous ne prenions même pas le temps de l’atteindre et que nous fassions l’amour ici sur le sofa de ma salle de séjour. 7 longues années de désir inassouvi, ça peut faire faire n’importe quoi !!! Je dois garder la tête froide. Pour elle.
Je me détache alors légèrement d’elle. Reprendre mon souffle, d’abord. Tenter de lui parler, ensuite.

Jack : Sam...C’est trop tôt. Pas comme ça.
Sam : Comme quoi ? Je sais ce que je veux, moi.
Jack : En pesant le pour et le contre ? Moi contre votre carrière ? Vous êtes vraiment certaine que le jeu en vaut la chandelle ?
Sam : Pour moi, il n’est nullement question de jouer, pas après ces 7 dernières années. J’ai eu toutes latitudes pour y réfléchir, figurez-vous ! Et je ne veux pas qu’il nous arrive ce qu’il vient d’arriver à Daniel en disant un jour qu’il est trop tard parce que vous aurez pensé que c’était trop tôt. Trop tôt !!! 7 ans et demi d’attente !!!!!! Vous vous rendez compte ??? Mais je vous aime plus que mon grade et mon avenir professionnel. Et comme vous le dites si bien, c’est non négociable. Et vous ?
Jack : Vous ne me laissez pas beaucoup de marge de manoeuvre...
Sam : Vous m’aimez ?

C’est l’heure de vérité ! Je dis non et je la perds définitivement parce qu’elle saura que je me suis montré lâche ; je dis oui et là....Jack, écoute ton coeur !

Jack : Vous le savez, Sam...
Sam : Je ne sais que ce que vos yeux me disent. Pas vos mots. Je veux vous entendre me dire que vous m’aimez, Jack. Une fois. Une seule fois.
Jack : Et après ?
Sam : A vous de voir...je reste ou je m’en vais. Mais je ne partirai pas avant de vous avoir entendu me dire ce que j’attends.
Jack : Vous savez que si vous parvenez à me faire dire ça, je ne vais pas vous laisser partir ? Parce que ces mots-là, Sam, je ne les ai pas prononcés souvent. Et la dernière fois, c’était pour Sarah. Vous comprenez ? Je suis sérieux. Et responsable aussi.
Sam : Je le suis tout autant.

Elle est trop près de moi. Sa main caresse trop mon bras. Je ne peux plus me concentrer sur autre chose que sur mon besoin d’elle. Je crois qu’elle a gagné...
Je la reprends dans mes bras avant de reprendre possession de sa bouche. Je mets dans ce baiser tout ce que je ressens d’amour, de désir, de respect. Elle me répond de même en passant langoureusement une main sous mon sweat. Elle caresse à présent mes vertèbres lombaires. Je dois réagir !!!! Sans ôter sa main de mon dos, je m’éloigne de ses lèvres le temps de lui dire ce qui va signer la fin de notre amitié et le début d’une ère nouvelle.

Jack : Je t’aime, Sam.

---------

La suite étant réservée à un public averti, je finis ici mon récit qui, je l’espère, aura su vous plaire autant que votre imagination pourra vous le permettre. Je retrouve les plus âgés d’entre vous d’ici quelques jours pour de plus amples informations sur les détails non révélés de cette histoire.
Merci de votre fidèle attention. Et à bientôt pour de nouvelles aventures !!!

Signé : Colonel Jonathan « Jack » O’Neill (avec deux L !!!)





The END !

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Message  airmion Ven 27 Aoû - 16:11

j'aime !!

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Message  cocoon2701 Ven 27 Aoû - 16:47

Merci ! Laughing Wink

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Message  Aurélia Ven 27 Aoû - 18:32

Tiens une nouvelle fic de Cocoon me suis-je dis ! il y a bien longtemps j'avais lu quelques unes des tiennes sous un autre pseudo et j'avais beaucoup aimé.

je dois dire que là je suis vraiment étonnée, avec le style d'écriture que tu as , tu mets tes dialogues avec devant le nom de la personne qui parle. Il y a là quelque chose d'étrange.
Je te l'avoue cette forme littéraire me gêne, elle ne permet pas de bien creuser les sentiments des persos quand ils parlent et franchement ça jure avec le reste de ton style. C'est dommage.

Peut être que je chipote et que je ne devrais pas m'attarder à ce genre de détail. Désolee.
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Message  cocoon2701 Ven 27 Aoû - 18:38

Tu as entièrement raison, Aurélia. Wink
C'est une chose que je ne fais plus désormais. Mais en 2003, je débutais encore. Laughing J'ai posté telle que je l'avais écrite, avec la GROSSE flemme de modifier. Pardon Embarassed .

Sur ma fic Castle, j'ai écrit avec plus de liant. Comme dans les bouquins, quoi !

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Message  Aurélia Ven 27 Aoû - 20:13

je suis rassurée, et je viens de voir que c'était une fic ancienne , autant pour moi !

Nous avons donc débuté en même temps ou presque ! (on est de vieux auteurs !! lol! )
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Message  cocoon2701 Ven 27 Aoû - 20:22

Ma chère Aurélia, si je n'étais qu'un vieil auteur, ce serait rassurant geek !!! Hélas, en parcourant les forums de fans de séries, je me rends compte que je suis carrément la plus vieille en âge. Ou pas loin. Chez "Castle" par exemple, la plupart des fans ont entre 12 et 22 ans. Je fais mamie à côté lol! ! Du coup, je n'ai plus grand chose à dire. Ca me freine pas mal.
Pour me consoler, je participe activement à des blogs plus sérieux avec des gens de mon âge voire plus âgés. Et ça, ça me rassure Laughing !

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Message  nathou Sam 28 Aoû - 3:38

un mot J'ADORE I love you
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Message  Aurélia Sam 28 Aoû - 10:42

[quote="cocoon2701"]Ma chère Aurélia, si je n'étais qu'un vieil auteur, ce serait rassurant geek !!! Hélas, en parcourant les forums de fans de séries, je me rends compte que je suis carrément la plus vieille en âge. Ou pas loin. Chez "Castle" par exemple, la plupart des fans ont entre 12 et 22 ans. quote]

Pourquoi crois-tu que je ne mets jamais mon âge sur les forums stargate ou de fanfics ???? lol!
Il n'y a que sur les forums de graphisme où je me retrouve en compagnie de personnes de tous âges, où je ne suis pas la plus âgée, cela fait vraiment plaisir d'ailleurs.
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Message  cocoon2701 Sam 28 Aoû - 13:53

nathou a écrit:un mot J'ADORE I love you

Merci. C'est très gentil. Wink

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Message  cocoon2701 Sam 28 Aoû - 14:04

Aurélia a écrit:
Pourquoi crois-tu que je ne mets jamais mon âge sur les forums stargate ou de fanfics ???? lol!
J'assume parfaitement le mien mais j'ai parfois l'impression de déranger. Et je m'aperçois que, même sans le vouloir, juste en essayant de participer ou de donner des conseils, je fais "vieille chouette" pour les jeunes. Et je les comprends. Quand j'avais leur âge, les gens qui avaient celui que j'ai aujourd'hui restaient dans leur monde et quand ils tentaient une ouverture dans mon monde, je les regardais de travers. Je me foutais de leurs conseils, je n'en voulais pas et ne leur avais rien demandé non plus. De plus, je pensais souvent qu'ils ne comprenaient rien à ce que je voulais ou ce que je vivais.

Cela dit, j'aime les fics, les lire, les écrire parfois car j'adore écrire, et je suis fan de plusieurs séries US. Ma présence sur les forums de séries et de fics n'est donc pas une usurpation.
Alors pardon à tout le monde si je suis une vieille chouette bavarde comme une pie et curieuse comme une fouine. Pardon si je vous donne des conseils que vous n'avez pas demandé. Pardon si je suis pire que vos parents !!!!

Tu fais du graphisme professionnellement, Aurélia ?

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