You're mine!
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You're mine!
Série: stargate SG1
Genre: Romance et autres
Saison: 10
Spoilers: non
Résumé: Des vacances bien mouvementées.
Note: L'idée à déjà été pas mal traitée, mais c'est un voyant un film sur ce sujet il y a quelques jours que j'ai eu l'idée de la faire de cette façon, bonne lecture! Je vais la publier chapitre par chapitre, n'ayant pas le courage d'attendre que tout soit tappé...
EDIT modo : Sujet déplacé. Attention à poster dans les bonnes sections. Merci de relire les règles.
Les dernière missions avaient été éprouvantes. Entre les Oris, cherchant toujours un nouveau monde à conquérir, et les planètes, parfois hostiles, à visiter, ils n'avaient pas eu une seule journée de répis. De plus, leurs blessures devenaient de plus en plus gênantes au combat.
Landry, aidé de Daniel et Vala, avait forcé Sam à sortir de son labo et à partir de la base. Ca n'avait pas été facile, mais finalement, elle avait obéi. Ne voulant pas rester seule chez elle, elle avait décidé de partir voir son frère à Denver. Deux semaines de repos ne lui feraient pas de mal après tout. Et puis, après, elle seraiet encore plus rapide au travail!
Lorsqu'elle ouvrit la portière de sa voiture, elle fut assaillie de questions et de baisers, donnés par deux petits monstres trempés.
- Doucement les enfants! Vous avez deux semaines pour lui demander ce que vous voulez, alors attendez!
- Oui, Papa. Dirent-ils en coeur.
Sam sourit. Ils lui avaient manqués! Cela faisait un peu plus de six mois maintenant que son père était mort et depuis, elle se plongeait dans le travail, sans prendre la peine de se reposer. Alors quant à téléphoner... Définitivement, elle aurait dû écouter Daniel!
Elle sortit de la voiture et ouvrit le coffre. Là, une main la stoppa gentillement.
- Non! Pas question, tes amis m'ont dit que tu devais absolument te reposer!
- Les lâches! Dit-elle en rigolant. Et toi tu les écoutes?
- C'est, paraît-il, un ordre des hautes sphères!
- Tu es vraiment aussi naif? C'était juste une excuse pour que tu me forces à passer ma journée au lit sans faire quoi que ce soit! Se moqua t'elle.
- Je n'y avais pas pensé. Quoi qu'il en soit, c'est moi qui porte tes valises, soldat!
Ils remontèrent l'allée puis passèrent la porte. Marc conduisit ensuite sa soeur jusqu'à la chambre d'amis et posa la valise sur le lit.
- Par contre, dit il, je te laisse défaire tes valises, je veux éviter les mauvaises surprises!
Il sortit rapidement, mais pas assez pour éviter l'oreiller, qu'il se prit juste entre les deux omoplates. Alors qu'il se retournait pour faire une remarque, il vit Sam lui tirer la langue, puis un deuxième oreiller, s'écraser cette fois, sur son nez.
Sam, elle riait de bon coeur. Il l'avait sans doute fait exprès, mais c'était réconfortant de voir qu'on était pas seul... Elle rangea soigneusement mais rapidement ses vêtements dans l'armoire, puis son ordinateur portable, et enfin ses notes. Contrairement à ce qu'ils pensaient, elle n'allait pas passer son temps à ne rien faire. Elle avait du travail, certes ce n'était pas grand chose, mais elle n'aurait pas à le faire une fois de retour à la base.
Lorsqu'elle eut finit, elle descendit dans le salon. Ne trouvant personne, elle sortit dans le jardin. Marc, son grand frère, qui avait... Cinq ans de plus qu'elle, était trempé jusqu'aux os, tenu en respect par deux enfants de moins de dix ans. Riant aux éclats, elle s'approcha d'eux et s'agenouilla vers la tête de l'homme.
- Hé bien, soldat, on s'est fait prendre?
- J'y suis pour rien, aides moi au lieu de rire. Ils pourraient presque te battre, niveau force.
- Mais non, tu sais bien que je suis imbattable!! Je ne vais pas t'aider toi, alors que tu te bats contre deux pauvres petits enfants sans défense! Tu es injuste, Marc!
- Sam, NON! Cria t-il.
Trop tard, la tornade Carter avait encore frappé. Les deux enfants regardaient, médusés, leur tante trainer leur père dans la pelouse. Arrivée au bord de la piscine, elle s'arrêta et sembla hésiter quelques secondes. Puis, avec un sourire victorieux, elle poussa son frère à l'eau. Celui-ci remonta immédiatement à la surface. Après avoir nagé jusqu'au bord, il sortit de l'eau et s'approcha de Sam. Elle n'eut pas le temps de reculer et reçut, en plein visage, toute l'eau que Marc retenait dans sa bouche. Puis, alors qu'elle frottait ses yeux, la vision rendue floue par le chlore, elle sentit deux mains la prendre par la taille, puis l'eau entrer en contact avec sa peau.
Le reste de l'après midi fut semblable: rires et bonne humeur. La femme de Marc, Brooke, devait rentrer à cinq heures et elle n'eut pas une seule minute de retard. Ensembles, elles montèrent se préparer puisque Marc avait décidé de les emmener au restaurent.
- Tu ne vas pas y aller comme ça! S'indigna Brooke. Un jean et un débardeur, non mais!
- Désolée, je n'ai rien pris de plus habillé.
- Commed 'hab! Rit -elle. Dis plutôt que t'as rien dans ton armoire!
- C'est à peu près exact. Que des treills et des pantalons.
- Garçon manqué! Se moqua t'elle.
- Et? Je n'en ai pas honte! Rit Sam.
- Peut-être, amis si tu étais un peu plus féminine, tu aurais déjà une bague au doigt.
- Je n'en veux pas, et tu sais très bien pourquoi.Dit-elle tristement.
- Je suis désolée Sam. Tu n'as toujours pas eu de nouvelles?
- Je n'en ai pas donné non plus. Je n'avais pas le temps et je pense que pour lui, c 'est la même chose.
- Mais il aurait pu...
- Et puis, tu sais il est à l'autre bout du pays il doit avoir d'autres préoccupations que moi. En tout cas, je n'ai rien d 'autre que ce jean et ce T shirt!
- Hé bien, tu vas mettre une de mes robes et puis demain on ira faire les magasins.
Comme tu voudras!
Brooke lui donna une jolie robe noire, très simple et qui cachait son épaule bandée. Elles se maquillèrent ensuite puis, Marc les appela pour partir.
Ils passèrent une bonne soirée et ne rentrèrent que très tard pour aller directement se coucher. La journée « shopping » des filles était prévue pour huit heure trente.
Dès qu'elle eurent fini leur petit déjeuner, elles montèrent en voiture, accompagnées de Jenny qui avait tenu à venir avec elles. La petite fille chantait dans la voiture, forçant sa mère à écouter la même chanson en boucle tout le long du chemin.
- Sam, Sam! Chantes avce moi!
- Chérie, calmes toi un peu tu veux? Sinon je coupe la radio! La prévint Brooke.
- Mais maman... Bon d'accord, mais juste une fois Sam s'il te plaît!
Elle n'en eut pas le temps, puisqu'elles étaient arrivées au centre commercial.Sam dût essayer un nombre incalculable de robes, pantalons et autres vêtements, pour finalement n'en acheter que trois. A quoi bon en prendre plus? Elle ne les mettrait jamais de toute façon. Et puis, le reste était trop « sexy » pour elle. Elles rentrèrent vers trois heures de l'après midi, épuisées mais de bonne humeur.
Il fût décidé que le lendemin, tous les cinq iraient au zoo, puis au parc d'attraction.
- Sam! Viens faire la grade roue avec moi!!! S'il te plaît!
- J'arrive Nathan. Tu es sur que tu as le droit de monter? Tu n'es pas un peu petit?
- Je ne suis pas petit, mais jeune!! I faut être accompagnés.
- Très bien, je viens avec toi, alors.
- MERCI! Cria t'il.
Le tour de grande roue terminé, les enfants insitèrent pour faire tous les manèges « qui font peur » avec Sam et la pauvre dut donc faire semblant d'avoir peur, pour les faire rire.
Ils rentrèrent vers six heures et profitèrent de la chaleur pour aller se baigner quelques temps, puis mangèrent.
Le lendemain, alors que tout le monde était en courses, sam sortit du supermarché assez rapidmeent pour répondre au téléphone.
- J'ai appri que vous etiez en congés, Carter.
- Oui, mon Général. J'y ai été forcée.
- Ne blâmez pas Daniel, l'ordre venait de moi. Vous n'êtes pas sortie de cette fouttue base depuis sis mois, Carter! Il y a de quoi s'inquiéter pour vous!
- Mais monsieur...
- Ne me dites pas que ça ne vous fait pas de bien.
- C'est vrai, j'avais besoin de repos. Vous aviez raison.
- J'ai toujours raison, Sam.
Il l'entendit rire à l'autre bout du fil et il lui sembla que son coeur s'allégeait un peu. Elle allait bien. Alors qu'il allait reprendre la parole, il entendit quelqu'un l'appeler, un crissement de pneus, puis un gémissement étrange.
Inquiet, il tenta de l'appeler, mais elle ne semblait pas réagir, il lui semblait que quelque chose de grave était arrivé et la peur le dévora complètement lorsqu'un "Sam!" étranglé lui parvint, suivit de peu par un "appelle une ambulance" et le bruit caractéristique de la communication coupée.
Pendant ce temps, à Denver, Marc essayait de ranimer sa soeur étendue sur le macadam du trottoir. Nathan et Jenny étaient dans les bras de leur mère, pleurant tout ce qu'ils pouvaient choqués. Les pompiers emportèrent Sam jusqu'à l'hopital, suivis de près par la famille Carter.
On leur demanda d'attendre "patiemment" dans le hall, mais l'inquiétude leur serrait les entrailles.
- On devrait prévenir ses amis. proposa Brooke.
- J'ai ramassé son portable, t'as un nom?
- Hum... On n'a qu'à essayer Jack O'Neill, il se chargera des autres, c'est son ancien supérieur qui travail au pentagone.
Marc s'éloigna et décrocha le téléphone public. Il ouvrit le répertoire du téléphone et composa le numéro de Jack.
- O'Neill.
- Bonjour, euh, je suis Marc Carter, le frère de Sam.
- Un problème? Demanda t'il laissant transparaître son inquiétude.
- Oui, il y a eu un accident, Sam s'est fait renverser. Ils sont en train de l'opérer.
- Mon Dieu... Je... Où êtes vous?
- Au Denver Health Medical Center.
- Merci, prévenez moi si vous avez quelque chose de nouveau. Au revoir.- Au revoir.
Marc retourna vers sa famille et s'assit sur un des bancs du hall.
- Tu as réussi à l'avoir? Demanda Brooke.
- Oui, il devrait s'occuper des autres.
- Bien.
Les enfants dormaient couchés sur les bancs, lui uassi en aurait bien eu besoin, mais les pompiers qui l'avaient emmenée avaient l'air de penser que les blessures provoquées par le gros 4x4 rouge étaient graves. Il voulait donc être sur que sa soeur irait bien. Parce qu'elle irait bien, il en était sur! C'était un soldat, un héros d'après ce que disait son père, alors elle n'allait pas mourir comme les autres, pas à cause d'une voiture... Non.
Trois heures passèrent dans une lenteur infernale. On ne leur donna aucune nouvelle, les laissant dans l'ignorence la plus totale. Ils savaient juste que personne n'était sorti de la pièce. Donc Sam n'était pas morte... Ni sauvée.
Brooke fut réveillée par des éclats de voix et sursauta. Marc dormait à côté d'elle, Nathan appuyé contre lui. Elle se leva, curieuse de voir qui criait autant.
- Vous êtes des incapables! Ca ne vous coùte rien de rentrer dans cette fichue salle et de me dire où ils en sont!
- Mais monsieur, c'est interdit!
- Le colonel Carter est un membre très important de l'armée, le Président veut de ses nouvelles.
La secrétaire médicale assise au bureau des renseignements était mal à l'aise et semblait avoir peur de l'homme en face d'elle. Brooke décida de lui venir en aide autant pour calmer l'homme, que pour faire revenir le silence dans la pièce.
- Nous n'avons pas eu de nouvelles non plus. Ils ne sont toujours pas sortis de là depuis plus de trois heures.
Elle vit l'homme tourner lentement la tête vers elle, puis analyser ses paroles.
- Brooke Carter, annonça t'elle, lui tendant la main. La femme de Marc.
- Bonjour, Général Jack O'Neill.
- Vous êtes venu jusqu'ici? Je pensais que vous enverriez quelqu'un.
- Je préfère voir par moi même. Et puis, c'ets une demande du Président.
- Du président? Sam est donc si importante que ça? Je savais qu'elle travaillait sur un projet TOP SECRET mais de là à ce que le président demande de ses nouvelles.
- Il apprécie beaucoup son travail et son dévouement. Et puis elle doit avoir le plus gros cerveau de tout le pays! Plaisanta t'il.
Brooke sourit, finalement Sam avait pêut-être tord. Il s'inquiétait beaucoup pour elle. Malgré sa nonchalence apparente, il semblait torturé de l'intérieur, une petite ride barrait son front , lui donnant l'air humain, contrairementr à tous ces gradés au coeur de pierre.
Ils s'assirent un peu à l'écart, de façon à ne pas réveiller Marc et les enfants et essayèrent de faire passer le temps.
- Que s'est-il exactement passé? demanda Jack.
- Elle était au téléphone quand nous sommes sortis du magasin, sur le trottoir. Et puis j'ai vu la voiture arriver sur elle, je l'ai appelée, mais elle n'a pas eu le temps de bouger. C'était étrange, j'ai eu l'impression que la voiture, du moins le chauffeur, avait fait exprès.
- Vous vous rappelez de la voiture?
- Plus ou moins, une berline noire. Mais elle doit être reconnaissable maintenant, après avoir renversé Sam, le pare-choc avant à heurté le mur et une bonne partie de la peinture est abimée ainsi que les phares droits.
- Dès que je pourrai, je ferai rechercher cette voiture.
- Maman...
Jack remarqua alors Nathan, debout devant sa mère, encore à moitié endormi et se frottant les yeux. Il sourit, l'enfant était le portrait craché de sa tante!
- Elle est où Sam? Deamanda t'il d'une voix endormie.
- Encore dans la salle mon chéri.
- C'est qui lui?
Il pointait Jack du doigt, essayant de déchiffrer ses expressions.
- Nathan! Qu'est ce que je t'ai déjà dis?
- Mais maman, dis moi.
- Je m'apelle Jack, je suis un ami de Sam. Dit-il se mettant à son niveau.
- Un ami? Mais non!! T'es son amoureux, j'le sais. Elle m'a dit que c'est toi son chevalier, avec deux autres monsieur, daniel et Murray.
- Nathan! Tu arrêtes de dire des bêtises maintenant.
- Laissez. Je ne suis pas son amoureux, mais son ami.
- Bah pourquoi? Elle est belle Sam, et gentille et pis elle t'aime bien.
Jack rit, c'était tellement facile d'être un enfant. On croyait à tout ce qui pouvait rendre la vie meilleure, on disait les choses telles qu'on les pensait. S'il avait été un enfant, oui il serait à ce moment même "l'amoureux de Sam", mais il était un adulte, avec toutes les responsabilités qui en découlaient et toutes les obligations. Un adulte, malheureusement.
Il allait réépondre quand la porte du bloc s'ouvrit en grand, laissant sortir les médecins, puis les infirmiers poussant une civière.
- Comment va t'elle? Demanda Jack, ne leur laissant pas même le temps de souffler.
- Hé bien, pour tout vous dire, elle était dans un bien sale état. Nous avons eu beaucoup de mal à stopper l'émorrhagie mais finalement, tout va bien. Elle a reçu un gros choc à la tête, il se peut qu'elle soit amnésique ou seulement "ailleurs" pendant quelques temps.
- On peut la voir?
- Hum, oui mais pas longtemps. Elle devrait se réveiller dans quelques minutes, mais il faudra qu'elle se repose.
- Bien, merci. Dit Jack, suivant le civière dans le dédale de couloirs.
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Genre: Romance et autres
Saison: 10
Spoilers: non
Résumé: Des vacances bien mouvementées.
Note: L'idée à déjà été pas mal traitée, mais c'est un voyant un film sur ce sujet il y a quelques jours que j'ai eu l'idée de la faire de cette façon, bonne lecture! Je vais la publier chapitre par chapitre, n'ayant pas le courage d'attendre que tout soit tappé...
EDIT modo : Sujet déplacé. Attention à poster dans les bonnes sections. Merci de relire les règles.
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Les dernière missions avaient été éprouvantes. Entre les Oris, cherchant toujours un nouveau monde à conquérir, et les planètes, parfois hostiles, à visiter, ils n'avaient pas eu une seule journée de répis. De plus, leurs blessures devenaient de plus en plus gênantes au combat.
Landry, aidé de Daniel et Vala, avait forcé Sam à sortir de son labo et à partir de la base. Ca n'avait pas été facile, mais finalement, elle avait obéi. Ne voulant pas rester seule chez elle, elle avait décidé de partir voir son frère à Denver. Deux semaines de repos ne lui feraient pas de mal après tout. Et puis, après, elle seraiet encore plus rapide au travail!
Lorsqu'elle ouvrit la portière de sa voiture, elle fut assaillie de questions et de baisers, donnés par deux petits monstres trempés.
- Doucement les enfants! Vous avez deux semaines pour lui demander ce que vous voulez, alors attendez!
- Oui, Papa. Dirent-ils en coeur.
Sam sourit. Ils lui avaient manqués! Cela faisait un peu plus de six mois maintenant que son père était mort et depuis, elle se plongeait dans le travail, sans prendre la peine de se reposer. Alors quant à téléphoner... Définitivement, elle aurait dû écouter Daniel!
Elle sortit de la voiture et ouvrit le coffre. Là, une main la stoppa gentillement.
- Non! Pas question, tes amis m'ont dit que tu devais absolument te reposer!
- Les lâches! Dit-elle en rigolant. Et toi tu les écoutes?
- C'est, paraît-il, un ordre des hautes sphères!
- Tu es vraiment aussi naif? C'était juste une excuse pour que tu me forces à passer ma journée au lit sans faire quoi que ce soit! Se moqua t'elle.
- Je n'y avais pas pensé. Quoi qu'il en soit, c'est moi qui porte tes valises, soldat!
Ils remontèrent l'allée puis passèrent la porte. Marc conduisit ensuite sa soeur jusqu'à la chambre d'amis et posa la valise sur le lit.
- Par contre, dit il, je te laisse défaire tes valises, je veux éviter les mauvaises surprises!
Il sortit rapidement, mais pas assez pour éviter l'oreiller, qu'il se prit juste entre les deux omoplates. Alors qu'il se retournait pour faire une remarque, il vit Sam lui tirer la langue, puis un deuxième oreiller, s'écraser cette fois, sur son nez.
Sam, elle riait de bon coeur. Il l'avait sans doute fait exprès, mais c'était réconfortant de voir qu'on était pas seul... Elle rangea soigneusement mais rapidement ses vêtements dans l'armoire, puis son ordinateur portable, et enfin ses notes. Contrairement à ce qu'ils pensaient, elle n'allait pas passer son temps à ne rien faire. Elle avait du travail, certes ce n'était pas grand chose, mais elle n'aurait pas à le faire une fois de retour à la base.
Lorsqu'elle eut finit, elle descendit dans le salon. Ne trouvant personne, elle sortit dans le jardin. Marc, son grand frère, qui avait... Cinq ans de plus qu'elle, était trempé jusqu'aux os, tenu en respect par deux enfants de moins de dix ans. Riant aux éclats, elle s'approcha d'eux et s'agenouilla vers la tête de l'homme.
- Hé bien, soldat, on s'est fait prendre?
- J'y suis pour rien, aides moi au lieu de rire. Ils pourraient presque te battre, niveau force.
- Mais non, tu sais bien que je suis imbattable!! Je ne vais pas t'aider toi, alors que tu te bats contre deux pauvres petits enfants sans défense! Tu es injuste, Marc!
- Sam, NON! Cria t-il.
Trop tard, la tornade Carter avait encore frappé. Les deux enfants regardaient, médusés, leur tante trainer leur père dans la pelouse. Arrivée au bord de la piscine, elle s'arrêta et sembla hésiter quelques secondes. Puis, avec un sourire victorieux, elle poussa son frère à l'eau. Celui-ci remonta immédiatement à la surface. Après avoir nagé jusqu'au bord, il sortit de l'eau et s'approcha de Sam. Elle n'eut pas le temps de reculer et reçut, en plein visage, toute l'eau que Marc retenait dans sa bouche. Puis, alors qu'elle frottait ses yeux, la vision rendue floue par le chlore, elle sentit deux mains la prendre par la taille, puis l'eau entrer en contact avec sa peau.
Le reste de l'après midi fut semblable: rires et bonne humeur. La femme de Marc, Brooke, devait rentrer à cinq heures et elle n'eut pas une seule minute de retard. Ensembles, elles montèrent se préparer puisque Marc avait décidé de les emmener au restaurent.
- Tu ne vas pas y aller comme ça! S'indigna Brooke. Un jean et un débardeur, non mais!
- Désolée, je n'ai rien pris de plus habillé.
- Commed 'hab! Rit -elle. Dis plutôt que t'as rien dans ton armoire!
- C'est à peu près exact. Que des treills et des pantalons.
- Garçon manqué! Se moqua t'elle.
- Et? Je n'en ai pas honte! Rit Sam.
- Peut-être, amis si tu étais un peu plus féminine, tu aurais déjà une bague au doigt.
- Je n'en veux pas, et tu sais très bien pourquoi.Dit-elle tristement.
- Je suis désolée Sam. Tu n'as toujours pas eu de nouvelles?
- Je n'en ai pas donné non plus. Je n'avais pas le temps et je pense que pour lui, c 'est la même chose.
- Mais il aurait pu...
- Et puis, tu sais il est à l'autre bout du pays il doit avoir d'autres préoccupations que moi. En tout cas, je n'ai rien d 'autre que ce jean et ce T shirt!
- Hé bien, tu vas mettre une de mes robes et puis demain on ira faire les magasins.
Comme tu voudras!
Brooke lui donna une jolie robe noire, très simple et qui cachait son épaule bandée. Elles se maquillèrent ensuite puis, Marc les appela pour partir.
Ils passèrent une bonne soirée et ne rentrèrent que très tard pour aller directement se coucher. La journée « shopping » des filles était prévue pour huit heure trente.
Dès qu'elle eurent fini leur petit déjeuner, elles montèrent en voiture, accompagnées de Jenny qui avait tenu à venir avec elles. La petite fille chantait dans la voiture, forçant sa mère à écouter la même chanson en boucle tout le long du chemin.
- Sam, Sam! Chantes avce moi!
- Chérie, calmes toi un peu tu veux? Sinon je coupe la radio! La prévint Brooke.
- Mais maman... Bon d'accord, mais juste une fois Sam s'il te plaît!
Elle n'en eut pas le temps, puisqu'elles étaient arrivées au centre commercial.Sam dût essayer un nombre incalculable de robes, pantalons et autres vêtements, pour finalement n'en acheter que trois. A quoi bon en prendre plus? Elle ne les mettrait jamais de toute façon. Et puis, le reste était trop « sexy » pour elle. Elles rentrèrent vers trois heures de l'après midi, épuisées mais de bonne humeur.
Il fût décidé que le lendemin, tous les cinq iraient au zoo, puis au parc d'attraction.
- Sam! Viens faire la grade roue avec moi!!! S'il te plaît!
- J'arrive Nathan. Tu es sur que tu as le droit de monter? Tu n'es pas un peu petit?
- Je ne suis pas petit, mais jeune!! I faut être accompagnés.
- Très bien, je viens avec toi, alors.
- MERCI! Cria t'il.
Le tour de grande roue terminé, les enfants insitèrent pour faire tous les manèges « qui font peur » avec Sam et la pauvre dut donc faire semblant d'avoir peur, pour les faire rire.
Ils rentrèrent vers six heures et profitèrent de la chaleur pour aller se baigner quelques temps, puis mangèrent.
Le lendemain, alors que tout le monde était en courses, sam sortit du supermarché assez rapidmeent pour répondre au téléphone.
- J'ai appri que vous etiez en congés, Carter.
- Oui, mon Général. J'y ai été forcée.
- Ne blâmez pas Daniel, l'ordre venait de moi. Vous n'êtes pas sortie de cette fouttue base depuis sis mois, Carter! Il y a de quoi s'inquiéter pour vous!
- Mais monsieur...
- Ne me dites pas que ça ne vous fait pas de bien.
- C'est vrai, j'avais besoin de repos. Vous aviez raison.
- J'ai toujours raison, Sam.
Il l'entendit rire à l'autre bout du fil et il lui sembla que son coeur s'allégeait un peu. Elle allait bien. Alors qu'il allait reprendre la parole, il entendit quelqu'un l'appeler, un crissement de pneus, puis un gémissement étrange.
Inquiet, il tenta de l'appeler, mais elle ne semblait pas réagir, il lui semblait que quelque chose de grave était arrivé et la peur le dévora complètement lorsqu'un "Sam!" étranglé lui parvint, suivit de peu par un "appelle une ambulance" et le bruit caractéristique de la communication coupée.
Pendant ce temps, à Denver, Marc essayait de ranimer sa soeur étendue sur le macadam du trottoir. Nathan et Jenny étaient dans les bras de leur mère, pleurant tout ce qu'ils pouvaient choqués. Les pompiers emportèrent Sam jusqu'à l'hopital, suivis de près par la famille Carter.
On leur demanda d'attendre "patiemment" dans le hall, mais l'inquiétude leur serrait les entrailles.
- On devrait prévenir ses amis. proposa Brooke.
- J'ai ramassé son portable, t'as un nom?
- Hum... On n'a qu'à essayer Jack O'Neill, il se chargera des autres, c'est son ancien supérieur qui travail au pentagone.
Marc s'éloigna et décrocha le téléphone public. Il ouvrit le répertoire du téléphone et composa le numéro de Jack.
- O'Neill.
- Bonjour, euh, je suis Marc Carter, le frère de Sam.
- Un problème? Demanda t'il laissant transparaître son inquiétude.
- Oui, il y a eu un accident, Sam s'est fait renverser. Ils sont en train de l'opérer.
- Mon Dieu... Je... Où êtes vous?
- Au Denver Health Medical Center.
- Merci, prévenez moi si vous avez quelque chose de nouveau. Au revoir.- Au revoir.
Marc retourna vers sa famille et s'assit sur un des bancs du hall.
- Tu as réussi à l'avoir? Demanda Brooke.
- Oui, il devrait s'occuper des autres.
- Bien.
Les enfants dormaient couchés sur les bancs, lui uassi en aurait bien eu besoin, mais les pompiers qui l'avaient emmenée avaient l'air de penser que les blessures provoquées par le gros 4x4 rouge étaient graves. Il voulait donc être sur que sa soeur irait bien. Parce qu'elle irait bien, il en était sur! C'était un soldat, un héros d'après ce que disait son père, alors elle n'allait pas mourir comme les autres, pas à cause d'une voiture... Non.
Trois heures passèrent dans une lenteur infernale. On ne leur donna aucune nouvelle, les laissant dans l'ignorence la plus totale. Ils savaient juste que personne n'était sorti de la pièce. Donc Sam n'était pas morte... Ni sauvée.
Brooke fut réveillée par des éclats de voix et sursauta. Marc dormait à côté d'elle, Nathan appuyé contre lui. Elle se leva, curieuse de voir qui criait autant.
- Vous êtes des incapables! Ca ne vous coùte rien de rentrer dans cette fichue salle et de me dire où ils en sont!
- Mais monsieur, c'est interdit!
- Le colonel Carter est un membre très important de l'armée, le Président veut de ses nouvelles.
La secrétaire médicale assise au bureau des renseignements était mal à l'aise et semblait avoir peur de l'homme en face d'elle. Brooke décida de lui venir en aide autant pour calmer l'homme, que pour faire revenir le silence dans la pièce.
- Nous n'avons pas eu de nouvelles non plus. Ils ne sont toujours pas sortis de là depuis plus de trois heures.
Elle vit l'homme tourner lentement la tête vers elle, puis analyser ses paroles.
- Brooke Carter, annonça t'elle, lui tendant la main. La femme de Marc.
- Bonjour, Général Jack O'Neill.
- Vous êtes venu jusqu'ici? Je pensais que vous enverriez quelqu'un.
- Je préfère voir par moi même. Et puis, c'ets une demande du Président.
- Du président? Sam est donc si importante que ça? Je savais qu'elle travaillait sur un projet TOP SECRET mais de là à ce que le président demande de ses nouvelles.
- Il apprécie beaucoup son travail et son dévouement. Et puis elle doit avoir le plus gros cerveau de tout le pays! Plaisanta t'il.
Brooke sourit, finalement Sam avait pêut-être tord. Il s'inquiétait beaucoup pour elle. Malgré sa nonchalence apparente, il semblait torturé de l'intérieur, une petite ride barrait son front , lui donnant l'air humain, contrairementr à tous ces gradés au coeur de pierre.
Ils s'assirent un peu à l'écart, de façon à ne pas réveiller Marc et les enfants et essayèrent de faire passer le temps.
- Que s'est-il exactement passé? demanda Jack.
- Elle était au téléphone quand nous sommes sortis du magasin, sur le trottoir. Et puis j'ai vu la voiture arriver sur elle, je l'ai appelée, mais elle n'a pas eu le temps de bouger. C'était étrange, j'ai eu l'impression que la voiture, du moins le chauffeur, avait fait exprès.
- Vous vous rappelez de la voiture?
- Plus ou moins, une berline noire. Mais elle doit être reconnaissable maintenant, après avoir renversé Sam, le pare-choc avant à heurté le mur et une bonne partie de la peinture est abimée ainsi que les phares droits.
- Dès que je pourrai, je ferai rechercher cette voiture.
- Maman...
Jack remarqua alors Nathan, debout devant sa mère, encore à moitié endormi et se frottant les yeux. Il sourit, l'enfant était le portrait craché de sa tante!
- Elle est où Sam? Deamanda t'il d'une voix endormie.
- Encore dans la salle mon chéri.
- C'est qui lui?
Il pointait Jack du doigt, essayant de déchiffrer ses expressions.
- Nathan! Qu'est ce que je t'ai déjà dis?
- Mais maman, dis moi.
- Je m'apelle Jack, je suis un ami de Sam. Dit-il se mettant à son niveau.
- Un ami? Mais non!! T'es son amoureux, j'le sais. Elle m'a dit que c'est toi son chevalier, avec deux autres monsieur, daniel et Murray.
- Nathan! Tu arrêtes de dire des bêtises maintenant.
- Laissez. Je ne suis pas son amoureux, mais son ami.
- Bah pourquoi? Elle est belle Sam, et gentille et pis elle t'aime bien.
Jack rit, c'était tellement facile d'être un enfant. On croyait à tout ce qui pouvait rendre la vie meilleure, on disait les choses telles qu'on les pensait. S'il avait été un enfant, oui il serait à ce moment même "l'amoureux de Sam", mais il était un adulte, avec toutes les responsabilités qui en découlaient et toutes les obligations. Un adulte, malheureusement.
Il allait réépondre quand la porte du bloc s'ouvrit en grand, laissant sortir les médecins, puis les infirmiers poussant une civière.
- Comment va t'elle? Demanda Jack, ne leur laissant pas même le temps de souffler.
- Hé bien, pour tout vous dire, elle était dans un bien sale état. Nous avons eu beaucoup de mal à stopper l'émorrhagie mais finalement, tout va bien. Elle a reçu un gros choc à la tête, il se peut qu'elle soit amnésique ou seulement "ailleurs" pendant quelques temps.
- On peut la voir?
- Hum, oui mais pas longtemps. Elle devrait se réveiller dans quelques minutes, mais il faudra qu'elle se repose.
- Bien, merci. Dit Jack, suivant le civière dans le dédale de couloirs.
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Re: You're mine!
Il pénetra dans la chambre juste après que les infirmiers l'eurent quitée et s'appuya contre le montant de la porte. Quelques secondes plus tard, Nathan entra en courant et se cacha derière ses jambes.
- Dis, monsieur Jack, pourquoi elle est toute blanche, Sam?
- C'est parce qu'elle est malade. Ne t'inquiète pas, dans peu de temps ça ira mieux. Dit-il gêné.
Comment expliquer à un enfant que sa tante à encore une fois frôlé la mort et que c'est à cause d'une perte de sang importante qu'elle est aussi pâle que les draps du lit...
Même lui n'arrivait pas à l'admettre. Un héros ne meurt pas dans un accident de voiture, un héros meurt au combat. Non, il ne meurt pas tout court. Alors voir Carter dans cet état là après tout ce temps sans avoir eu de ses nouvelles... Non, un héros ne meurt pas, alors pourquoi mourrait-elle? Après tout, elle s'en était toujours sortie, même dans les pires situations.
Il fut tiré de ses sombres pensées par la petite voix de Nathan lui demandant de le porter sur le lit. Il s'exécuta, le déposant doucement, alors que le reste de la famille du garçon entrait dans la pièce. L'enfant prit brusquement la main de Sam dans les siennes et la serra du plus fort qu'il put... Sans grand résultat. Jenny se mit à rire doucement, accompagnée par sa grande soeur qui venait juste d'arriver.
- Arrêtes moucheron, c'est pas comme ça qu'elle va se réveiller. Se moqua t'elle.
- Bah peut-être que si, qu'est ce que t'en sais toi, hein? Se vexa l'enfant.
- Laisse le Jade, chacun se rassure comme il peut. Intervint Brooke, lasse des bagarres entre ses enfants. Qu'en pensent les médecins?
- Ca devrait aller, répondit Jack. Mais je vais être obligé de lui infliger encore un ou deux mois de repos.
- Je crois qu'elle va vous tuer, elle en veut déjà beaucoup à son équipe pour celles-la... Intervint Marc.
- Je sais, mais elle n'aura pas le choix.
Le silence retomba, lourd, dans la petite pièce. La température règnant à l'intérieur devait à peine dépasser les dix degrés et chacun commençait à frissonner, autant de froid, qu'à cause de l'ambiance.
La main de Sam, que Nathan tenait toujours, bougea légèrement le faisant sursauter et il cria tellement fort qu'il surprit les autres occupants de la chambre.
- MAMAN! ELLE BOUGE!
Ils s'approchèrent tous du lit, en moins de temps qu'il ne leur fallait pour penser à le faire. Ils l'observèrent, les yeux fixés sur son visage, ouvrir lentement les yeux, puis bouger la tête.
- Je ne suis pas un extra terrestre. Plaisanta t'elle, la gorge sèche.
Jade lui tendit le verre d'eau qu'on avait déposé à son chevet en prévision, et l'aida à boire.
- Tu es sortie de la fac? Demanda t'elle à jade.
- Ouaip, j 'ai pas cours demain, c'est ça les sciences du langage! Cassie arrivera plus tard, elle, elle a un tas de boulot, elle est folle de vouloir t'imiter! Rit -elle.
Jack savait que Cassandra connaissait Jade, elles étaient très amies et la jeune alien parlait souvent de la "nièce de Sam". Il ne fut donc pas surprit d'entendre son nom, pas plus que de savoir qu'elle devait déjà être au courant de toute l'histoire. Avec un peu de chance, il la verrait.
En fait non, une infirmière arriva, les mettant gentillement dehors. Il laissa la famille Carter sortir et resta quelques secondes de plus avec Sam.
- Vous êtes venu?
- A moins que je ne sois un hologramme de Thor, je suis là. Votre belle soeur pense que le conducteur de la voiture vous a percutée sciamment, je vais voir ce que je peux faire pour le trouver.
- Merci mon général.
- De rien, reposez-vous bien. je repasserai demain. Bonne nuit. Ah et Carter, vous n'êtes pas entièrement un extra terrestre...
Il sortit et rejoignit les autres dehors, la laissant rire d'une énième blague nulle. Alors qu'il appelait les renseignements pour trouver un hotel où dormir, Marc lui proposa de rester, après tout, il y aurait aussi Cassandra et ils se connaissaient bien tous les deux. Il les remercia aussi chalereusement qu'il pouvait le faire et les suivit avec sa voiture de location, jusqu'au petit pavillon de banlieue.
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- Dis, monsieur Jack, pourquoi elle est toute blanche, Sam?
- C'est parce qu'elle est malade. Ne t'inquiète pas, dans peu de temps ça ira mieux. Dit-il gêné.
Comment expliquer à un enfant que sa tante à encore une fois frôlé la mort et que c'est à cause d'une perte de sang importante qu'elle est aussi pâle que les draps du lit...
Même lui n'arrivait pas à l'admettre. Un héros ne meurt pas dans un accident de voiture, un héros meurt au combat. Non, il ne meurt pas tout court. Alors voir Carter dans cet état là après tout ce temps sans avoir eu de ses nouvelles... Non, un héros ne meurt pas, alors pourquoi mourrait-elle? Après tout, elle s'en était toujours sortie, même dans les pires situations.
Il fut tiré de ses sombres pensées par la petite voix de Nathan lui demandant de le porter sur le lit. Il s'exécuta, le déposant doucement, alors que le reste de la famille du garçon entrait dans la pièce. L'enfant prit brusquement la main de Sam dans les siennes et la serra du plus fort qu'il put... Sans grand résultat. Jenny se mit à rire doucement, accompagnée par sa grande soeur qui venait juste d'arriver.
- Arrêtes moucheron, c'est pas comme ça qu'elle va se réveiller. Se moqua t'elle.
- Bah peut-être que si, qu'est ce que t'en sais toi, hein? Se vexa l'enfant.
- Laisse le Jade, chacun se rassure comme il peut. Intervint Brooke, lasse des bagarres entre ses enfants. Qu'en pensent les médecins?
- Ca devrait aller, répondit Jack. Mais je vais être obligé de lui infliger encore un ou deux mois de repos.
- Je crois qu'elle va vous tuer, elle en veut déjà beaucoup à son équipe pour celles-la... Intervint Marc.
- Je sais, mais elle n'aura pas le choix.
Le silence retomba, lourd, dans la petite pièce. La température règnant à l'intérieur devait à peine dépasser les dix degrés et chacun commençait à frissonner, autant de froid, qu'à cause de l'ambiance.
La main de Sam, que Nathan tenait toujours, bougea légèrement le faisant sursauter et il cria tellement fort qu'il surprit les autres occupants de la chambre.
- MAMAN! ELLE BOUGE!
Ils s'approchèrent tous du lit, en moins de temps qu'il ne leur fallait pour penser à le faire. Ils l'observèrent, les yeux fixés sur son visage, ouvrir lentement les yeux, puis bouger la tête.
- Je ne suis pas un extra terrestre. Plaisanta t'elle, la gorge sèche.
Jade lui tendit le verre d'eau qu'on avait déposé à son chevet en prévision, et l'aida à boire.
- Tu es sortie de la fac? Demanda t'elle à jade.
- Ouaip, j 'ai pas cours demain, c'est ça les sciences du langage! Cassie arrivera plus tard, elle, elle a un tas de boulot, elle est folle de vouloir t'imiter! Rit -elle.
Jack savait que Cassandra connaissait Jade, elles étaient très amies et la jeune alien parlait souvent de la "nièce de Sam". Il ne fut donc pas surprit d'entendre son nom, pas plus que de savoir qu'elle devait déjà être au courant de toute l'histoire. Avec un peu de chance, il la verrait.
En fait non, une infirmière arriva, les mettant gentillement dehors. Il laissa la famille Carter sortir et resta quelques secondes de plus avec Sam.
- Vous êtes venu?
- A moins que je ne sois un hologramme de Thor, je suis là. Votre belle soeur pense que le conducteur de la voiture vous a percutée sciamment, je vais voir ce que je peux faire pour le trouver.
- Merci mon général.
- De rien, reposez-vous bien. je repasserai demain. Bonne nuit. Ah et Carter, vous n'êtes pas entièrement un extra terrestre...
Il sortit et rejoignit les autres dehors, la laissant rire d'une énième blague nulle. Alors qu'il appelait les renseignements pour trouver un hotel où dormir, Marc lui proposa de rester, après tout, il y aurait aussi Cassandra et ils se connaissaient bien tous les deux. Il les remercia aussi chalereusement qu'il pouvait le faire et les suivit avec sa voiture de location, jusqu'au petit pavillon de banlieue.
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Re: You're mine!
Une petite suite, écrite pendant le cours de littérature Anglaise...
Nathan l'emmena dans la chambre qu'occupait Sam avant l'accident et redescendit. Jack posa son sac sur le lit et s'y assit quelques instants. Il devait trouver l'imbécile qui s'était prit au colonel, il y avait des risques, si c'était préméditén qu'il recommence une fois qu'elle serait sortie de l'hopital. Et puis leur but était peut-être en rapport avec la porte. Ca devenait dangereux.
Il fallait aussi qu'il s'excuse... Il allait louper une "très importante réunion" pendant laquelle il devait donner son opinion au Président. Bon, d'accord, ça l'arrangeait. Non pas que Felger soit barbant... Mais presque!
Il composa le numero de la maison blanche, à force il le connaissait par coeur, et demanda la Président. Hayes était devenu un ami, au fil du temps passé dans ces horribles bureaux, mais quand il fallait lui passer un savon, pour n'importe quelle raison, il savait le faire. Et il n'avait rien à envier aux plus durs généraux sur ce sujet. Voilà pourquoi Jack appréhendait un peu la conversation. La voix familière de la secrétaire du Président lui répondit, le faisant sursauter. La musique d'attente était tellement insupportable, qu'il avait fini par occulter complètement ce qui n'était pas ses pensées légèrement incohérentes. Il n'avait attendu que cinq minutes... Mauvais présage. Et puis, heureusement qu'il avait une forfait illimité...
- Général O'Neill, le Président va vous écouter dans quelques secondes, il est en réunion pour le moment.
- Merci.
Il attendit encore deux minutes puis cette fois, ce fut la voix enjouée d'Hayes qui lui répondit.
- Jack! Mais qu'est ce que vous fabriquez?! Kinsey vous cherche partout. Il est furieux!
- A Denver. Je ne pourrai pas être là à la réunion, désolé.
- Ce n'est pas un problème, elle est reportée, le Docteur Felger est malade. Du moins d'après ce qu'il dit. Landry m'a dit qu'il avait encore fait exploser quelque chose et cette fois, le colonel Carter n'est pas là pour réparer les dégâts.
- C'est justement pour cette raison que je vous appelle.
- Elle est retournée travailler?
- Non, j'ai reçu un appel dans l'après-midi, elle a été renversée par une voiture. Le problème est que d'après sa belle-soeur, ce n'était pas un accident.
- Vous pensez donc que quelqu'un a percuté le Colonel volontairement? Mais pour quelle raison?
- Je ne sais pas encore.
- Je vous donne une semaine pour l'instant, au délà de ce délais, si vous n'avez rien trouvé, je vous adjoindrai une ou deux équipes SG. Si vous avez du nouveau ou besoin d'aide, prévenez Landry, il me le rapportera. Evitez de répendre la nouvelle dans la base.
- Bien, merci.
- Au revoir, Jack.
- Au revoir, monsieur.
Jack referma le clapet de son portable. Il n'avait même pas eu besoin de demander de mener une enquête...
Il se leva et descendit les escaliers et rejoingnit les enfants. Accompagnés de Cassandra, ils regardaient un dessin animé assez étrange. Jack les observa quelques secondes puis il sourit quand cassandra commença à chanter, à tue-tête, presque faux, la chanson qui passait à ce moment.
- Cassie, je tiens à mes oreilles. Se moqua t'il.
- Jack!!!
Elle lui sauta au cou, faisant craquer ses vieux genoux et s'accrocha à ses épaules.
- Cassie, descends s'il te plaît.
- Bien mon général. Comment va Sam? demanda t'elle inquiète.
- D'après ce qu'elle a dit, bien.
- Ouais, ce qu'elle a dit. Elle va m'entendre!!!
Cassandra sourit puis retourna s'asseoir sur le canapé avec les autres, pendant que Jade remettait la chanson au début. Jack s'assit à côté d'elle, au moment où elle recommençait à chanter, cette fois un peu mieux.
"I sense there's something in the wind
That feels like tragedy's at hand
And though I'd like to stand by him
Can't shake this feeling that I have
The worst is just around the bend
And does he notice my feelings for him?
And will he see how much he means to me?
I think it's not to be
What will become of my dear friend?
Where will his actions lead us then?
Although I'd like to join the crowd
In their enthusiastic cloud
Try as I may, it doesn't last
And will we ever end up together?
no, I think not, it's never to become
For I am not the one"
la chanson lui trotta dans la tête une bonne partie de la nuit, sans raison apparente, à part qu'il lui semblait l'avoir déjà entendue... Mais où?
Désolée, c'est un peu court, mais le prof était très bavard cette fois.
feed's encore ICI
-> Pour ceux qui ne connaissent pas la chanson, c'est Sally's song du film Nightmare Before Christmas (L'étrange Noel de monsieur Jack) (elle est sur youtube chantée par Amy Lee d'Evanescence)
Nathan l'emmena dans la chambre qu'occupait Sam avant l'accident et redescendit. Jack posa son sac sur le lit et s'y assit quelques instants. Il devait trouver l'imbécile qui s'était prit au colonel, il y avait des risques, si c'était préméditén qu'il recommence une fois qu'elle serait sortie de l'hopital. Et puis leur but était peut-être en rapport avec la porte. Ca devenait dangereux.
Il fallait aussi qu'il s'excuse... Il allait louper une "très importante réunion" pendant laquelle il devait donner son opinion au Président. Bon, d'accord, ça l'arrangeait. Non pas que Felger soit barbant... Mais presque!
Il composa le numero de la maison blanche, à force il le connaissait par coeur, et demanda la Président. Hayes était devenu un ami, au fil du temps passé dans ces horribles bureaux, mais quand il fallait lui passer un savon, pour n'importe quelle raison, il savait le faire. Et il n'avait rien à envier aux plus durs généraux sur ce sujet. Voilà pourquoi Jack appréhendait un peu la conversation. La voix familière de la secrétaire du Président lui répondit, le faisant sursauter. La musique d'attente était tellement insupportable, qu'il avait fini par occulter complètement ce qui n'était pas ses pensées légèrement incohérentes. Il n'avait attendu que cinq minutes... Mauvais présage. Et puis, heureusement qu'il avait une forfait illimité...
- Général O'Neill, le Président va vous écouter dans quelques secondes, il est en réunion pour le moment.
- Merci.
Il attendit encore deux minutes puis cette fois, ce fut la voix enjouée d'Hayes qui lui répondit.
- Jack! Mais qu'est ce que vous fabriquez?! Kinsey vous cherche partout. Il est furieux!
- A Denver. Je ne pourrai pas être là à la réunion, désolé.
- Ce n'est pas un problème, elle est reportée, le Docteur Felger est malade. Du moins d'après ce qu'il dit. Landry m'a dit qu'il avait encore fait exploser quelque chose et cette fois, le colonel Carter n'est pas là pour réparer les dégâts.
- C'est justement pour cette raison que je vous appelle.
- Elle est retournée travailler?
- Non, j'ai reçu un appel dans l'après-midi, elle a été renversée par une voiture. Le problème est que d'après sa belle-soeur, ce n'était pas un accident.
- Vous pensez donc que quelqu'un a percuté le Colonel volontairement? Mais pour quelle raison?
- Je ne sais pas encore.
- Je vous donne une semaine pour l'instant, au délà de ce délais, si vous n'avez rien trouvé, je vous adjoindrai une ou deux équipes SG. Si vous avez du nouveau ou besoin d'aide, prévenez Landry, il me le rapportera. Evitez de répendre la nouvelle dans la base.
- Bien, merci.
- Au revoir, Jack.
- Au revoir, monsieur.
Jack referma le clapet de son portable. Il n'avait même pas eu besoin de demander de mener une enquête...
Il se leva et descendit les escaliers et rejoingnit les enfants. Accompagnés de Cassandra, ils regardaient un dessin animé assez étrange. Jack les observa quelques secondes puis il sourit quand cassandra commença à chanter, à tue-tête, presque faux, la chanson qui passait à ce moment.
- Cassie, je tiens à mes oreilles. Se moqua t'il.
- Jack!!!
Elle lui sauta au cou, faisant craquer ses vieux genoux et s'accrocha à ses épaules.
- Cassie, descends s'il te plaît.
- Bien mon général. Comment va Sam? demanda t'elle inquiète.
- D'après ce qu'elle a dit, bien.
- Ouais, ce qu'elle a dit. Elle va m'entendre!!!
Cassandra sourit puis retourna s'asseoir sur le canapé avec les autres, pendant que Jade remettait la chanson au début. Jack s'assit à côté d'elle, au moment où elle recommençait à chanter, cette fois un peu mieux.
"I sense there's something in the wind
That feels like tragedy's at hand
And though I'd like to stand by him
Can't shake this feeling that I have
The worst is just around the bend
And does he notice my feelings for him?
And will he see how much he means to me?
I think it's not to be
What will become of my dear friend?
Where will his actions lead us then?
Although I'd like to join the crowd
In their enthusiastic cloud
Try as I may, it doesn't last
And will we ever end up together?
no, I think not, it's never to become
For I am not the one"
la chanson lui trotta dans la tête une bonne partie de la nuit, sans raison apparente, à part qu'il lui semblait l'avoir déjà entendue... Mais où?
Désolée, c'est un peu court, mais le prof était très bavard cette fois.
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-> Pour ceux qui ne connaissent pas la chanson, c'est Sally's song du film Nightmare Before Christmas (L'étrange Noel de monsieur Jack) (elle est sur youtube chantée par Amy Lee d'Evanescence)
Re: You're mine!
super fic j ai beaucoup aimé mais vivement la suite si suite il y a !
lilyplay- Lecteur de Voici
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Localisation : souvent au boulo
Date d'inscription : 01/02/2008
Re: You're mine!
Après plus d'une semaine (vacances obligent) voilà la suite.
Cassie le tira de son lit vers sept heures, excitée comme une puce. Elle sautait partout dans la maison "trop pressée de voir Sam". Il déjeuna donc en compagnie de Marc et Cassie et emmena la jeune fille à l'hôpital.
Ils durent attendre quelques minutes dans le hall que les infirmières aient fini de changer les pansements, alors Cassandra commença à tourner en rond.
« - Cassie ! Qu’est ce qu’ils te donnent à manger à la fac ?
- Hein? Pourquoi tu dis ça ?
- Assieds-toi. Tu me donnes le tournis ! Plaisanta-t-il.
- Bien mon général. »
Elle s’assit sur un siège, mais automatiquement, ses pieds commencèrent à se balancer dans le vide, pendant qu’elle tordait ses mains dans tous les sens. Surprise, elle entendit Jack pouffer. Elle le regarda incrédule. Il se moquait d’elle ! Elle n’eut pas le temps de répondre car le médecin s’approcha à grands pas, les invitant à le suivre.
Ils entrèrent dans la pièce, écoutant le Dr Sanchez leur parler des cauchemars de Sam. Dès qu’ils furent seuls avec elle, porte fermée, O’Neill s’assit sur une chaise et fixa le colonel.
« - Qu’est ce que vous ne nous avez pas dis, Carter ?
- Monsieur ? Demanda-t-elle, surprise qu’il sache.
- Ils ont du vous assommer de somnifères pour que vous ne réveilliez pas les autres personnes de l’étage. Si vous savez quelque chose par rapport à ce qui vous est arrivé, dites le moi Carter. Sinon on ne pourra pas le retrouver. »
Il la regarda réfléchir pendant quelques secondes. Elle semblait hésiter à lui parler, comme si elle avait peur qu’il ne le prenne mal. Il ne l’avait pas vue comme ça depuis longtemps.
Elle choisit finalement de ne rien lui dire, cachant tout ça sous le prétexte de cauchemars du aux misions. Déçu, Jack évita le sujet tout le reste de la journée, se contentant de la faire rire et de la distraire, comme il savait si bien le faire.
Ils rentrèrent finalement vers vingt heures et racontèrent tout ce qu’ils avaient apprit à la famille Carter.
Le général eut du mal à s’endormir cette nuit là, un mauvais pressentiment lui enserrant l’estomac.
« - Allo ? »
Il avait été réveillé par le son strident de la sonnerie de son téléphone. Légèrement énervé, il avait décidé d’envoyer paître son interlocuteur, qui qu’il soit. Ses bonnes résolutions disparurent quand une voix affolée se présenta.
« - Général O’Neill ? Ici le Dr Sanchez. Savez-vous où est le colonel Carter ?
- Non, pourquoi ?
- Elle n’est plus dans sa chambre, monsieur. Nous l’avons sédatée, comme la nuit dernière et il est impossible qu’elle soit déjà réveillée.
- J’avais fais placer des soldats devant sa porte ! rugit-il.
- Je suis désolé, monsieur, ils n’ont rien vu. Gémit le petit médecin.
- Comment ça ? Ne touchez à rien ! J’arrive. »
Il referma violement le clapet de son portable et s’habilla rapidement. Il laissa un mot sur la table, expliquant la situation, puis monta en voiture et partit à l’hôpital. Sur le chemin, il composa le numéro personnel du Président. Rapidement, il obtint le droit de faire venir le reste de SG1 et deux spécialistes du SGC, ainsi que celui de mettre la chambre et les alentours directs sous scellés.
A peine arrivé, il mit tout le monde hors de la chambre et demanda à voir les vidéos de surveillance. Un seul DVD avait vue sur l’intérieur de la chambre, les autres caméras étaient trop inclinées. Il observa minutieusement la vidéo, malheureusement, elle durait plus de vingt heures, Teal’c Daniel et les autres seraient arrivés avant qu’il ait fini.
Comme il l’avait prévu, il vit arriver SG1 ainsi que Siller et d’autres militaires entrèrent dans la petite salle de surveillance vidéo. Il donna rapidement ses ordres, demandant à ce qu’on recherche la moindre poussière qui puisse les aider, puis avec Daniel, Teal’c, Mitchell et Vala, il reprit la lecture vidéo.
Ils n’apprirent pas grand-chose jusqu’à environ trois heures trente, les soldats n’avaient pas bougé de leur place, ne s’étaient pas endormis, rien. Mais à trois heure trente- deux, précisément, la forme d’un corps, un homme surement, prenant Carter sur son dos et sortant par la fenêtre.
Après avoir interrogé les deux soldats de garde à ce moment là, ils apprirent que celui qui l’avait enlevée n’avait pas fait le moindre bruit. Coup du sort, elle dormait, assommée par les somnifères, il avait donc pu faire ce qu’il voulait.
Voilà, désolée, j’ai mis du temps, mais les vacances, c’est pas fait pour les passer à la fac. Normalement la suite devrait arriver assez rapidement, malgré les partiels de TD de cette semaine.
Merci pour les Feed’s et c’est toujours ICI
Cassie le tira de son lit vers sept heures, excitée comme une puce. Elle sautait partout dans la maison "trop pressée de voir Sam". Il déjeuna donc en compagnie de Marc et Cassie et emmena la jeune fille à l'hôpital.
Ils durent attendre quelques minutes dans le hall que les infirmières aient fini de changer les pansements, alors Cassandra commença à tourner en rond.
« - Cassie ! Qu’est ce qu’ils te donnent à manger à la fac ?
- Hein? Pourquoi tu dis ça ?
- Assieds-toi. Tu me donnes le tournis ! Plaisanta-t-il.
- Bien mon général. »
Elle s’assit sur un siège, mais automatiquement, ses pieds commencèrent à se balancer dans le vide, pendant qu’elle tordait ses mains dans tous les sens. Surprise, elle entendit Jack pouffer. Elle le regarda incrédule. Il se moquait d’elle ! Elle n’eut pas le temps de répondre car le médecin s’approcha à grands pas, les invitant à le suivre.
Ils entrèrent dans la pièce, écoutant le Dr Sanchez leur parler des cauchemars de Sam. Dès qu’ils furent seuls avec elle, porte fermée, O’Neill s’assit sur une chaise et fixa le colonel.
« - Qu’est ce que vous ne nous avez pas dis, Carter ?
- Monsieur ? Demanda-t-elle, surprise qu’il sache.
- Ils ont du vous assommer de somnifères pour que vous ne réveilliez pas les autres personnes de l’étage. Si vous savez quelque chose par rapport à ce qui vous est arrivé, dites le moi Carter. Sinon on ne pourra pas le retrouver. »
Il la regarda réfléchir pendant quelques secondes. Elle semblait hésiter à lui parler, comme si elle avait peur qu’il ne le prenne mal. Il ne l’avait pas vue comme ça depuis longtemps.
Elle choisit finalement de ne rien lui dire, cachant tout ça sous le prétexte de cauchemars du aux misions. Déçu, Jack évita le sujet tout le reste de la journée, se contentant de la faire rire et de la distraire, comme il savait si bien le faire.
Ils rentrèrent finalement vers vingt heures et racontèrent tout ce qu’ils avaient apprit à la famille Carter.
Le général eut du mal à s’endormir cette nuit là, un mauvais pressentiment lui enserrant l’estomac.
« - Allo ? »
Il avait été réveillé par le son strident de la sonnerie de son téléphone. Légèrement énervé, il avait décidé d’envoyer paître son interlocuteur, qui qu’il soit. Ses bonnes résolutions disparurent quand une voix affolée se présenta.
« - Général O’Neill ? Ici le Dr Sanchez. Savez-vous où est le colonel Carter ?
- Non, pourquoi ?
- Elle n’est plus dans sa chambre, monsieur. Nous l’avons sédatée, comme la nuit dernière et il est impossible qu’elle soit déjà réveillée.
- J’avais fais placer des soldats devant sa porte ! rugit-il.
- Je suis désolé, monsieur, ils n’ont rien vu. Gémit le petit médecin.
- Comment ça ? Ne touchez à rien ! J’arrive. »
Il referma violement le clapet de son portable et s’habilla rapidement. Il laissa un mot sur la table, expliquant la situation, puis monta en voiture et partit à l’hôpital. Sur le chemin, il composa le numéro personnel du Président. Rapidement, il obtint le droit de faire venir le reste de SG1 et deux spécialistes du SGC, ainsi que celui de mettre la chambre et les alentours directs sous scellés.
A peine arrivé, il mit tout le monde hors de la chambre et demanda à voir les vidéos de surveillance. Un seul DVD avait vue sur l’intérieur de la chambre, les autres caméras étaient trop inclinées. Il observa minutieusement la vidéo, malheureusement, elle durait plus de vingt heures, Teal’c Daniel et les autres seraient arrivés avant qu’il ait fini.
Comme il l’avait prévu, il vit arriver SG1 ainsi que Siller et d’autres militaires entrèrent dans la petite salle de surveillance vidéo. Il donna rapidement ses ordres, demandant à ce qu’on recherche la moindre poussière qui puisse les aider, puis avec Daniel, Teal’c, Mitchell et Vala, il reprit la lecture vidéo.
Ils n’apprirent pas grand-chose jusqu’à environ trois heures trente, les soldats n’avaient pas bougé de leur place, ne s’étaient pas endormis, rien. Mais à trois heure trente- deux, précisément, la forme d’un corps, un homme surement, prenant Carter sur son dos et sortant par la fenêtre.
Après avoir interrogé les deux soldats de garde à ce moment là, ils apprirent que celui qui l’avait enlevée n’avait pas fait le moindre bruit. Coup du sort, elle dormait, assommée par les somnifères, il avait donc pu faire ce qu’il voulait.
Voilà, désolée, j’ai mis du temps, mais les vacances, c’est pas fait pour les passer à la fac. Normalement la suite devrait arriver assez rapidement, malgré les partiels de TD de cette semaine.
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Re: You're mine!
Allez, on profite des absences de prof's pour se distraire un peu. La suite.
Malgré toutes les nouvelles technologies, il leur fut impossible de connaître l'identité de l'homme. Il avaient même fait appel à une amie d'enfance de Mitchell qui était selon les revues scientifiques très douée en informatique et étude de preuves. Mais Abby Scuitto, la laborantine du NCIS de Washington n'avait rien trouvé de plus. Elle et ses coéquipiers aveient proposé leur aide à sa demande, mais Jack avait préféré agir seul, ce type avait essayé de la tuer, alors il pourrait bien recommencer, maintenant qu'il l'avait enlevée.
Assez tard dans la nuit, chacun partit se reposer, le SGC ayant réservé au moins la moitié des chambres de l'hotel de la ville. La nuit ne fut pas de tout repos, l'inquiétude ne cessait de les tourmenter, leur faisant imaginer les pires sénarios.
Comme ils l'avaient prévu, ils se retrouvèrent vers sept heures devant chez les Carter, pour organiser la journée.
Au bout de trois jours de vaines recherches à Denver, ils décidèrent d'aller à Colorado Springs, ils trouveraient surement de quoi faire avancer leur enquête là bas. Jack partit donc en voiture, promettant aux Carter qu'il leur ferait part de chaque avancée.
Jack se tenait debout, dans la salle de réunion du SGC, à côté de son ancien siège. En face de lui, SG1, les techniciens de laboratoire, deux infirmières et Landry écoutaient attentivement ses ordres.
" - Siller et Walter, fouillez son ordinateur. Ouvrez tous les dossiers, si vous avez besoin d'un quelconque mot de passe, prévenez-moi, je les ai tous. Même si je pense que vous pourrez vous en passer. Vous deux, dit-il en montrant les infirmières, fouillez son dossier médical, cherchez toutes les blessures qui ne résultent pas de missions, Jenkins et Sandler, fouillez son labo, cherchez les emprintes digitales et tout ce qui n'appartient pas à Carter. SG1 avec moi, on va chez elle.
- Je dois faire un rapport au Président à six heures, Jack, annonça Hank.
- On serà là."
Ils empruntèrent des voitures au SGC, évitant ainsi qu'on les suive, et firent plusieurs détours avant de se garer devant le petit pavillon. Il ne fallait pas que l'homme sache qu'ils la recherchaient, ils décidèrent donc de ne pas éveiller trop l'attention des voisins.
Chacun se vit attribuer une pièce de la maison et c'ets tout naturellement Jack qui s'occupa de la chambre du colonel. Deux heures plus tard, ils mirent en commun leurs recherches, qui, une fois n'est pas coutume, furent des plus fructueuses.
Plusieurs lettres anonymes, qu'elle avait reliées avec un élastique, des cartes, provenant de bouquets de fleurs... Chacun de ces objets faisait l'éloge de la femme, sans pour autant être signé.
Ils enfermèrent le tout dans des sachets plastiques, peut-être y aurait il des emprintes... Puis continuèrent, cherchant encore plus profondément.
O'Neill hésitait, il avait devant lui le journal intime de Sam, il ne pensait pas qu'elle puisse tenir une chose de ce genre, mais avec ce qu'elle vivait... De plus, il était très bien protègé, un cadenas à code, enfermé dans une boite en bois fermant à clefs. Il bénissait ses missions qui lui avaien tappri à ouvrir tous types de serrures. Pour le code, ce serait un peu plus dure il devait y avoir des millions de possibilités. Il n'avait jamais été doué en maths. Il y avait quatre chiffres... Non, définitivement , il n'avait aucune idée. Il appela daniel à l'aide, heureusement lui, était autrement plus malin, il déchiffra, à l'aide de son téléphone, le code qui était au dos, permettant, en cas de problème, lui dit-il, de lire ce journal.
"- Sam me l'a dit il y a deux mois. Elle m'a expliqué comment l'ouvrir, au cas où il lui arriverait quelque chose, elle risque de crier un peu si on lit tout, alors... Je vous laisse faire, sur vous elle ne criera pas."
Daniel partit en souriant, laissant Jack face à face avec les pensées et les secrets de son colonel.
Pfiouuu... Les cours d'Espagnol, ça donne de l'inspiration! j'ai du recommencer au moins cinq ou six fois en deux heures, mais j'ai réussi!!!
Surement la suite dans peu de temps, j'ai plein d'heures de libres (et vu que j'ia pas envie de réviser...)
Vous connaissez non? toujours ICI
Malgré toutes les nouvelles technologies, il leur fut impossible de connaître l'identité de l'homme. Il avaient même fait appel à une amie d'enfance de Mitchell qui était selon les revues scientifiques très douée en informatique et étude de preuves. Mais Abby Scuitto, la laborantine du NCIS de Washington n'avait rien trouvé de plus. Elle et ses coéquipiers aveient proposé leur aide à sa demande, mais Jack avait préféré agir seul, ce type avait essayé de la tuer, alors il pourrait bien recommencer, maintenant qu'il l'avait enlevée.
Assez tard dans la nuit, chacun partit se reposer, le SGC ayant réservé au moins la moitié des chambres de l'hotel de la ville. La nuit ne fut pas de tout repos, l'inquiétude ne cessait de les tourmenter, leur faisant imaginer les pires sénarios.
Comme ils l'avaient prévu, ils se retrouvèrent vers sept heures devant chez les Carter, pour organiser la journée.
Au bout de trois jours de vaines recherches à Denver, ils décidèrent d'aller à Colorado Springs, ils trouveraient surement de quoi faire avancer leur enquête là bas. Jack partit donc en voiture, promettant aux Carter qu'il leur ferait part de chaque avancée.
Jack se tenait debout, dans la salle de réunion du SGC, à côté de son ancien siège. En face de lui, SG1, les techniciens de laboratoire, deux infirmières et Landry écoutaient attentivement ses ordres.
" - Siller et Walter, fouillez son ordinateur. Ouvrez tous les dossiers, si vous avez besoin d'un quelconque mot de passe, prévenez-moi, je les ai tous. Même si je pense que vous pourrez vous en passer. Vous deux, dit-il en montrant les infirmières, fouillez son dossier médical, cherchez toutes les blessures qui ne résultent pas de missions, Jenkins et Sandler, fouillez son labo, cherchez les emprintes digitales et tout ce qui n'appartient pas à Carter. SG1 avec moi, on va chez elle.
- Je dois faire un rapport au Président à six heures, Jack, annonça Hank.
- On serà là."
Ils empruntèrent des voitures au SGC, évitant ainsi qu'on les suive, et firent plusieurs détours avant de se garer devant le petit pavillon. Il ne fallait pas que l'homme sache qu'ils la recherchaient, ils décidèrent donc de ne pas éveiller trop l'attention des voisins.
Chacun se vit attribuer une pièce de la maison et c'ets tout naturellement Jack qui s'occupa de la chambre du colonel. Deux heures plus tard, ils mirent en commun leurs recherches, qui, une fois n'est pas coutume, furent des plus fructueuses.
Plusieurs lettres anonymes, qu'elle avait reliées avec un élastique, des cartes, provenant de bouquets de fleurs... Chacun de ces objets faisait l'éloge de la femme, sans pour autant être signé.
Ils enfermèrent le tout dans des sachets plastiques, peut-être y aurait il des emprintes... Puis continuèrent, cherchant encore plus profondément.
O'Neill hésitait, il avait devant lui le journal intime de Sam, il ne pensait pas qu'elle puisse tenir une chose de ce genre, mais avec ce qu'elle vivait... De plus, il était très bien protègé, un cadenas à code, enfermé dans une boite en bois fermant à clefs. Il bénissait ses missions qui lui avaien tappri à ouvrir tous types de serrures. Pour le code, ce serait un peu plus dure il devait y avoir des millions de possibilités. Il n'avait jamais été doué en maths. Il y avait quatre chiffres... Non, définitivement , il n'avait aucune idée. Il appela daniel à l'aide, heureusement lui, était autrement plus malin, il déchiffra, à l'aide de son téléphone, le code qui était au dos, permettant, en cas de problème, lui dit-il, de lire ce journal.
"- Sam me l'a dit il y a deux mois. Elle m'a expliqué comment l'ouvrir, au cas où il lui arriverait quelque chose, elle risque de crier un peu si on lit tout, alors... Je vous laisse faire, sur vous elle ne criera pas."
Daniel partit en souriant, laissant Jack face à face avec les pensées et les secrets de son colonel.
Pfiouuu... Les cours d'Espagnol, ça donne de l'inspiration! j'ai du recommencer au moins cinq ou six fois en deux heures, mais j'ai réussi!!!
Surement la suite dans peu de temps, j'ai plein d'heures de libres (et vu que j'ia pas envie de réviser...)
Vous connaissez non? toujours ICI
Re: You're mine!
Loooongue absence, fichus partiels! Une suite, pas très inspirée j'avoue mais, c'est comme ça.
Après avoir hésité pendant un long moment encore, il ouvrit le carnet, avec mille précautions. Il y avait une bonne centaines de pages, donc le début n'était pas important, du moins pas pour l'enquête. Non pas qu'il ne voulait pas savoir ce qu'elle écrivait, mais mieux valait ne pas affronter le colonel Carter énervée, alors, il lirait juste le principal, pour l'instant.
Une dizaine de pages plus tard, il n'avait pas appri grand chose de plus. Enfin rien qui puisse l'aider, parce que, question rêves de Carter, maintenant, il allait être calé! Jamais il n'aurait pensé qu'elle accordait autant d'importance à tout ça, mais c'était une femme et elles réfléchissent trop, surtout Carter.
Il continua, sans se forcer, ce n'était pas non plus aussi fluide qu'un roman, mais assez égréable à lire et, contrairement à d'habitude, écrit correctement, sans abrévations et autres... Choses incompréhensibles.
Au fur et à mesure de sa lecture, il apprit que Carter recevait des cadeaux d'un inconnu, des peluches, des fleurs, des poèmes, sans nom. Et bien qu'au début elle avait trouvé ça amusant, elle avait fini par prendre peur quand elle avait trouvé un poème étrange, sur son bureau cette fois. Tant que les présents étaient déposés devant sa porte, elle n'y voyait pas de quoi s'inquiéter, après tout, si il devenait trop entreprenant, il lui suffirait de se faire oubiler pendant quelques jours en restant à la base, mais si cet homme avait accès à son labo, il pouvait donc la suivre tout le temps.
Elle n'avait pas écrit plus, les dernières phrases montraient qu'elle commençait à avoir vraiment peur. Il comprenait mieux maintenant pourquoi elle avait si facilement accepté les vacances, elle pensait qu'elle serait en sécurité à Denver...
Jack descendit les escaliers rapidement et réunit tout le monde à la cuisine.
" Ce type est surement quelqu'un de la base, à moins qu'on l'ait laissé entrer. On va rentrer, je veux l'identité de tous ceux qui sont entrés, et de ceux qui n'ont pas pu faute d'autorisation. Je veux aussi la liste exacte du personnel. Il doit être de service cette semaine, seule SG1 est en perm, s'il est absent, en retard, ou a un comportement étrange, on le prend.
Si dans deux jours on n'a pas plus d'infos, on interroge tout le monde, SG1, vous y passerez aussi, on ne vous soupçonne pas, mais je ne veux pas qu'il sache qu'on l'encercle.
- On ne pourrait pas mettre la base en quarantaine? demanda Mitchell.
- Et si elle est enfermée on ne sait où, elle va mourir de faim et de soif, très malin! Intervint Daniel excédé par les remarques inutiles et irréfléchies de son coéquipier.
- On y va, on va le chopper, et le faire parler."
Ils montrèrent en voiture et rentrèrent à la base, sans faire d'excès de vitesse, tout devait paraître normal.
Voilà, c'est court, mais peut-être la suitre cet aprem!
Après avoir hésité pendant un long moment encore, il ouvrit le carnet, avec mille précautions. Il y avait une bonne centaines de pages, donc le début n'était pas important, du moins pas pour l'enquête. Non pas qu'il ne voulait pas savoir ce qu'elle écrivait, mais mieux valait ne pas affronter le colonel Carter énervée, alors, il lirait juste le principal, pour l'instant.
Une dizaine de pages plus tard, il n'avait pas appri grand chose de plus. Enfin rien qui puisse l'aider, parce que, question rêves de Carter, maintenant, il allait être calé! Jamais il n'aurait pensé qu'elle accordait autant d'importance à tout ça, mais c'était une femme et elles réfléchissent trop, surtout Carter.
Il continua, sans se forcer, ce n'était pas non plus aussi fluide qu'un roman, mais assez égréable à lire et, contrairement à d'habitude, écrit correctement, sans abrévations et autres... Choses incompréhensibles.
Au fur et à mesure de sa lecture, il apprit que Carter recevait des cadeaux d'un inconnu, des peluches, des fleurs, des poèmes, sans nom. Et bien qu'au début elle avait trouvé ça amusant, elle avait fini par prendre peur quand elle avait trouvé un poème étrange, sur son bureau cette fois. Tant que les présents étaient déposés devant sa porte, elle n'y voyait pas de quoi s'inquiéter, après tout, si il devenait trop entreprenant, il lui suffirait de se faire oubiler pendant quelques jours en restant à la base, mais si cet homme avait accès à son labo, il pouvait donc la suivre tout le temps.
Elle n'avait pas écrit plus, les dernières phrases montraient qu'elle commençait à avoir vraiment peur. Il comprenait mieux maintenant pourquoi elle avait si facilement accepté les vacances, elle pensait qu'elle serait en sécurité à Denver...
Jack descendit les escaliers rapidement et réunit tout le monde à la cuisine.
" Ce type est surement quelqu'un de la base, à moins qu'on l'ait laissé entrer. On va rentrer, je veux l'identité de tous ceux qui sont entrés, et de ceux qui n'ont pas pu faute d'autorisation. Je veux aussi la liste exacte du personnel. Il doit être de service cette semaine, seule SG1 est en perm, s'il est absent, en retard, ou a un comportement étrange, on le prend.
Si dans deux jours on n'a pas plus d'infos, on interroge tout le monde, SG1, vous y passerez aussi, on ne vous soupçonne pas, mais je ne veux pas qu'il sache qu'on l'encercle.
- On ne pourrait pas mettre la base en quarantaine? demanda Mitchell.
- Et si elle est enfermée on ne sait où, elle va mourir de faim et de soif, très malin! Intervint Daniel excédé par les remarques inutiles et irréfléchies de son coéquipier.
- On y va, on va le chopper, et le faire parler."
Ils montrèrent en voiture et rentrèrent à la base, sans faire d'excès de vitesse, tout devait paraître normal.
Voilà, c'est court, mais peut-être la suitre cet aprem!
Re: You're mine!
Une journée passée, et rien de plus. Daniel avait bien passé trois heures à suivre deux personnes, mais il s'était avéré qu'ils étaient ensembles, raison pour laquelle ils se cachaient souvent et se parlaient tout bas. Il avait jugé bon de ne rien dire, après tout, il n'était pas là pour ça, et la vie à la base était bien assez dure sans qu'on les empêche d'avoir une raison de rentrer de mission.
Teal'c lui, avait surveillé la base entière depuis un point stratégique, la salle vidéo. Certains Terriens avaient vraiment un comportement étrange, il était là depuis dix ans et s'étonnait toujours de voir Felger regarder en douce des photos de Sam. Par contre, aucune raison de le soupçonner, d'après Jack, il était tellement incapable, qu'il lui aurait été impossible de voler un deuxième morceau de gâteau au Mess.
Vala, elle, avait des méthodes bien à elle. Elle faisait croire à qui voulait bien l'entendre que Sam avait donné sa démission et qu'elle prenait sa place en tant que second de l'équipe. Bien entendu, personne n'avait gobé ça, mais ça avait permit de détourner l'attention de Mitchell qui fouillait ses dossiers.
En résumé, personne n'avait rien trouvé, y compris Jack qui avait passé la journée à éplucher les dossiers du personnel. Il y avait dix-sept absents, dont deux pour raison médicale, quatre à cause d'impératifs familiaux et les autres bah, aucune nouvelle. Il avait eu, à peine arrivé, les résultats des recherches des deux infirmières qui avaient trouvé les poèmes auxquels Sam faisait allusion dans son journal.
Ils partirent se coucher vers vingt-trois heures trente, après avoir tout préparé pour les interrogatoires du lendemain. On pensait qu'il s'agissait seulement d'une évaluation psychologie, visant à prévoir leurs réactions dans différentes situations et leurs aptitudes.
Ils avaient tout gobé! Ils passaient chacun leur tour, répondant aux diverses questions posées par Mac Kenzie, pour faire plus vrai, surveillés par Jack et Teal'c, au cas où. Les équipies Sg, ensuite le personnel médical, les gardes, les scientifiques, tous devaient y passer, même les archéologues et autres civils.
On notait toutes les incohérences dans leurs réponses concernant ce qu'ils avaient fait les jours précédents, et tout ce qui semblait trop parfait.
" Bien et qu'avez-vous fait ces derniers jours?
- Rien de bien intéressant, j'ai du aller voir ma mère qui est malade.
- Vous sentez-vous en forme?
- Parfaitement. Répondit simplement le soldat.
- Bien. Nous allons vous demander de remplir ceci, c'est juste pour nous assurer qu'il ne vous faut pas de remise à niveau."
L'officier remplit le petit formulaire rapidement et le rendit, le psychiatre le regarda brièvement, puis le donna à Jack, qui compara son écriture avec celle des poèmes. Mais c'allait être difficile, les poèmes étaient écrits en majuscules, il faudrait demander à expert en calligraphie.
Pour une fois, les connaissances de Daniel dans le monde scientifique allaient servir, il venait de demander au Pr Eleanore Danton, experte Française en Calligraphie. Elle passa la journée suivante à comparer les écritures de chaque test avec les poèmes, et détermina ceux qui étaient le plus suceptibles de correspondre, ils envoyèrent ensuite les feuilles au labo^pour des analyses ADN, avec un peu de chance...
La suite rapidement, du moins, j'vais essayer!
Teal'c lui, avait surveillé la base entière depuis un point stratégique, la salle vidéo. Certains Terriens avaient vraiment un comportement étrange, il était là depuis dix ans et s'étonnait toujours de voir Felger regarder en douce des photos de Sam. Par contre, aucune raison de le soupçonner, d'après Jack, il était tellement incapable, qu'il lui aurait été impossible de voler un deuxième morceau de gâteau au Mess.
Vala, elle, avait des méthodes bien à elle. Elle faisait croire à qui voulait bien l'entendre que Sam avait donné sa démission et qu'elle prenait sa place en tant que second de l'équipe. Bien entendu, personne n'avait gobé ça, mais ça avait permit de détourner l'attention de Mitchell qui fouillait ses dossiers.
En résumé, personne n'avait rien trouvé, y compris Jack qui avait passé la journée à éplucher les dossiers du personnel. Il y avait dix-sept absents, dont deux pour raison médicale, quatre à cause d'impératifs familiaux et les autres bah, aucune nouvelle. Il avait eu, à peine arrivé, les résultats des recherches des deux infirmières qui avaient trouvé les poèmes auxquels Sam faisait allusion dans son journal.
Ils partirent se coucher vers vingt-trois heures trente, après avoir tout préparé pour les interrogatoires du lendemain. On pensait qu'il s'agissait seulement d'une évaluation psychologie, visant à prévoir leurs réactions dans différentes situations et leurs aptitudes.
Ils avaient tout gobé! Ils passaient chacun leur tour, répondant aux diverses questions posées par Mac Kenzie, pour faire plus vrai, surveillés par Jack et Teal'c, au cas où. Les équipies Sg, ensuite le personnel médical, les gardes, les scientifiques, tous devaient y passer, même les archéologues et autres civils.
On notait toutes les incohérences dans leurs réponses concernant ce qu'ils avaient fait les jours précédents, et tout ce qui semblait trop parfait.
" Bien et qu'avez-vous fait ces derniers jours?
- Rien de bien intéressant, j'ai du aller voir ma mère qui est malade.
- Vous sentez-vous en forme?
- Parfaitement. Répondit simplement le soldat.
- Bien. Nous allons vous demander de remplir ceci, c'est juste pour nous assurer qu'il ne vous faut pas de remise à niveau."
L'officier remplit le petit formulaire rapidement et le rendit, le psychiatre le regarda brièvement, puis le donna à Jack, qui compara son écriture avec celle des poèmes. Mais c'allait être difficile, les poèmes étaient écrits en majuscules, il faudrait demander à expert en calligraphie.
Pour une fois, les connaissances de Daniel dans le monde scientifique allaient servir, il venait de demander au Pr Eleanore Danton, experte Française en Calligraphie. Elle passa la journée suivante à comparer les écritures de chaque test avec les poèmes, et détermina ceux qui étaient le plus suceptibles de correspondre, ils envoyèrent ensuite les feuilles au labo^pour des analyses ADN, avec un peu de chance...
La suite rapidement, du moins, j'vais essayer!
Re: You're mine!
La chance, ils n'y croyaient plus, avec tout ce qu'ils avaient vêcu, mais le lendemain soir, vers 19h30, quand Jack vit Donovan entrer dans son bureau avec une feuille de résultats d'analyse, il aurait presque pu y croire... presque.
Le scientifique lui expliqua que le dénommé Wiggins n'avait laissé qu'une trace, malgré sa vigilenc: une belle emprinte de son index droit sur le coin de la feuille, juste là où il l'avait pliée.
Idiot, pensa Jack, mais c'était à leur avantage. Wiggins était en mission de préservation sur une quelconque planète, les deux généraux décidèrent donc d'attendre le lendemain huit heures, espérant que Sam ne meurt pas d'ici là.
Landry envoya toute l'équipe à la douche, puis entamma le débriefing post mission. Le comportement du soldat n'avait rien d'étrange, mais ils avait la preuve de sa culpabilité. s'il n'y avait pas eu cette emprinte, ils ne l'aurait jamais soupçonné. Quinze minutes plus tard, le général leur donnait deux jours de repos, afin que SG1 puisse retrouver Carter.
Dès qu'ils furent lâchés, Jack organisa une courte réunion pour donner ses ordres au deux équipes formées. Une, composée de Daniel, Cameron et Vala irait à son domicile, et lui et teal'c le suivraient. Rien de plus facile, cet homme devait être un imbécile, il ne remarque même pas que la même voiture le suivait depuis le début de son trajet, pourtant, la conduite de T'al'c n'était pas des plus discrète. Voulant à tout prix respecter le code de la route, la Jaffa avait tenu à enclancher ses feux de route, et mettait le clignottant à chaque fois qu'il voulait tourner. Malgré la suituation, O'Neill ne pouvait s'empêcher de sourire, jamais il n'avait vu quelqu'un respecter autant les limitations et autres règles que le grand guerrier.
De leur côté, les autres avait visité le petit appartement de l'homme et n'avaient pas trouvé grand chose de signifiant. Ils s'attendaient à voir des photos de Sam partout, bien que ça fasse cliché, mais non, tout était normal, autant qu'un appartement jamais habité puisse l'être. Ils fouillèrent un peu plus en profondeur, demandant au concièrge à visiter la cave. Ils furent très surpris. Ne s'attendant à ne rien trouver, ils avaient vérifié par acquis de conscience, mais cette cave était un vrai QG.
" Ouah! S'exclma Mitchell. J'ai jamais vu un ordinateur comme ça, c'est une sacrée bête.
- Bon, nous avons, un ordinateur puissant, des bouteilles de vin...
- Inutile! Coupa Vala, qui s'extasiait devant une énorme carte de USA.
- Vala, je vous ai déjà montré cette carte une bonne dizaine de fois! S'énerva Daniel, agacé qu'elle lui ait coupé la parole. Et ça ne nous montre pas où elle est.
- Non, mais peut être que ça, si. intervint fièrement le colonel montrant du doigt la photo d'un pavillon de banlieue. J'ai déjà vu cette maison, j'en suis sûr.
- Moi aussi, c'est celle qu'occupait Sam avant son déménagement il y a cinq ans. Allons-y."
Jack commençait à s'ennuyer ferme, Wiggins avait du les repérer, car il aprentait les plus petites ruelles de la ville à grande vitesse, essayant de les semmer. C'était sans compter sur la fabuleuse conduite de Teal'c, qui, prit dans l'action, avait forcé l'allure et menaçait l'homme de le retrapper.
" On devrai ralentir, qu'il croît qu'il nous a semés, on le choppera plus tard, quand il aura rejoint Carter.
- Bien, O'Neill."
Aussitôt dit, aussitôt fait; Teal'c ralentit à 50Km/h et laissa le soldat les distancier. Lorsqu'ils furent hors de vue, ils reprient leur route et recommencèrent à suivre l'homme.
Le scientifique lui expliqua que le dénommé Wiggins n'avait laissé qu'une trace, malgré sa vigilenc: une belle emprinte de son index droit sur le coin de la feuille, juste là où il l'avait pliée.
Idiot, pensa Jack, mais c'était à leur avantage. Wiggins était en mission de préservation sur une quelconque planète, les deux généraux décidèrent donc d'attendre le lendemain huit heures, espérant que Sam ne meurt pas d'ici là.
Landry envoya toute l'équipe à la douche, puis entamma le débriefing post mission. Le comportement du soldat n'avait rien d'étrange, mais ils avait la preuve de sa culpabilité. s'il n'y avait pas eu cette emprinte, ils ne l'aurait jamais soupçonné. Quinze minutes plus tard, le général leur donnait deux jours de repos, afin que SG1 puisse retrouver Carter.
Dès qu'ils furent lâchés, Jack organisa une courte réunion pour donner ses ordres au deux équipes formées. Une, composée de Daniel, Cameron et Vala irait à son domicile, et lui et teal'c le suivraient. Rien de plus facile, cet homme devait être un imbécile, il ne remarque même pas que la même voiture le suivait depuis le début de son trajet, pourtant, la conduite de T'al'c n'était pas des plus discrète. Voulant à tout prix respecter le code de la route, la Jaffa avait tenu à enclancher ses feux de route, et mettait le clignottant à chaque fois qu'il voulait tourner. Malgré la suituation, O'Neill ne pouvait s'empêcher de sourire, jamais il n'avait vu quelqu'un respecter autant les limitations et autres règles que le grand guerrier.
De leur côté, les autres avait visité le petit appartement de l'homme et n'avaient pas trouvé grand chose de signifiant. Ils s'attendaient à voir des photos de Sam partout, bien que ça fasse cliché, mais non, tout était normal, autant qu'un appartement jamais habité puisse l'être. Ils fouillèrent un peu plus en profondeur, demandant au concièrge à visiter la cave. Ils furent très surpris. Ne s'attendant à ne rien trouver, ils avaient vérifié par acquis de conscience, mais cette cave était un vrai QG.
" Ouah! S'exclma Mitchell. J'ai jamais vu un ordinateur comme ça, c'est une sacrée bête.
- Bon, nous avons, un ordinateur puissant, des bouteilles de vin...
- Inutile! Coupa Vala, qui s'extasiait devant une énorme carte de USA.
- Vala, je vous ai déjà montré cette carte une bonne dizaine de fois! S'énerva Daniel, agacé qu'elle lui ait coupé la parole. Et ça ne nous montre pas où elle est.
- Non, mais peut être que ça, si. intervint fièrement le colonel montrant du doigt la photo d'un pavillon de banlieue. J'ai déjà vu cette maison, j'en suis sûr.
- Moi aussi, c'est celle qu'occupait Sam avant son déménagement il y a cinq ans. Allons-y."
Jack commençait à s'ennuyer ferme, Wiggins avait du les repérer, car il aprentait les plus petites ruelles de la ville à grande vitesse, essayant de les semmer. C'était sans compter sur la fabuleuse conduite de Teal'c, qui, prit dans l'action, avait forcé l'allure et menaçait l'homme de le retrapper.
" On devrai ralentir, qu'il croît qu'il nous a semés, on le choppera plus tard, quand il aura rejoint Carter.
- Bien, O'Neill."
Aussitôt dit, aussitôt fait; Teal'c ralentit à 50Km/h et laissa le soldat les distancier. Lorsqu'ils furent hors de vue, ils reprient leur route et recommencèrent à suivre l'homme.
Re: You're mine!
Du côté de Daniel, les recherches avaient vite aboutit. L'ancienne maison de Sam était vide, personne ne la louait. Malheureusement, il leur était impossible d'y entrer, un scellé de police avait été posé quelques semaines auparavant, suite au meurtre de deux jeunes qui avaient fugué et s'étaient réfugiés dans la maison. Il leur faudrait donc un arrêté judiciaire...
Ils appelèrent Landry, mais celui-ci était bloqué, il n'y avait aucun moyen de rentrer, l'enquête n'était pas finie. Ils étaient bloqués pour ce soir. Ils firent donc demi-tour et rentrèrent se reposer, il valait mieux ça, que tourner en rond.
Alors que Daniel allait se coucher, une femme qu'il connaisait l'interpella, mais il lui fut impossible sur le moment de se rapeller qui elle était.
"Docteur Jackson! Je vous ai cherché toute la journée.
- J'étais... Occupé.
- C'est ce qu'on m'a dit. Savez-vous où est Jack? J'essaye de le joindre de la part du Président depuis plus de trois heures."
Oh, M****, voilà d'où il la connaissait! Il sentit soudain une profonde aversion pour cette femme et décida de ne pas lui répondre. C'était sans compter sur le sale caractère de cette Kerry Johnson.
" Docteur, j'ai toutes les autorisations!
- Jack aussi est occupé. Je pense que vous n'êtes pas au courant... Non. Le colonel Carter a été enlevée il y a quelques jours et nous la recherchons. Jack nous aide.
- Oh, je vois... Puis-je faire quelque chose?"
L'archéologue hésita quelques secondes. Après tout, c'était elle qui avait largué Jack pour qu'il tente sa chance avec Sam... Et en tant qu'agent de le CIA, elle pouvait surement leur être utile.
"Venez avec moi, je vais vous expliquer en détails."
"Teal'c, ce type est un idiot.
-Je trouve aussi, O'Neill.
-Et vous conduisez de mieux en mieux.
-Merci, O'Neill."
Jack sourit, après dix ans, il n'avait toujours pas comprit que les Terriens avaient un prénom. Peut-être comprendrait-il dans dix ans? Il sortit de la voiture sur ces considérations et sortit son arme. Il ne ferait pas grand chose avec un beretta si Wiggins avait un P90, mais autant avoir quelque chose.
Discrètement, il observa par la fenêtre, Wiggins s'asseoir sur son canapé et boire une bière.
Il perdit quatre heures à observer un parfait idiot qui s'enfilait bière sur bière, sans penser le moins du monde à Carter, qui devait crever de faim.
Kerry, elle, avait réussi à leur avoir une autorisation pour entrer dans la maison. Elle était plutôt douée pour parler au Président. Enfin... Pour parler tout court, même Daniel, le plus grand bavard de toute la Terre était arrivé à saturation.
Dès le lendemain, ils partiraient visiter cette maison.
Alors qu'ils allaient repartir, Jack et Teal'c virent Wiggins sortir de chez lui. Leur petit manège reprit pour une vingtaine de minutes, avant qu'ils arrivent devant l'ancienne maison de Carter.
Ils appelèrent Landry, mais celui-ci était bloqué, il n'y avait aucun moyen de rentrer, l'enquête n'était pas finie. Ils étaient bloqués pour ce soir. Ils firent donc demi-tour et rentrèrent se reposer, il valait mieux ça, que tourner en rond.
Alors que Daniel allait se coucher, une femme qu'il connaisait l'interpella, mais il lui fut impossible sur le moment de se rapeller qui elle était.
"Docteur Jackson! Je vous ai cherché toute la journée.
- J'étais... Occupé.
- C'est ce qu'on m'a dit. Savez-vous où est Jack? J'essaye de le joindre de la part du Président depuis plus de trois heures."
Oh, M****, voilà d'où il la connaissait! Il sentit soudain une profonde aversion pour cette femme et décida de ne pas lui répondre. C'était sans compter sur le sale caractère de cette Kerry Johnson.
" Docteur, j'ai toutes les autorisations!
- Jack aussi est occupé. Je pense que vous n'êtes pas au courant... Non. Le colonel Carter a été enlevée il y a quelques jours et nous la recherchons. Jack nous aide.
- Oh, je vois... Puis-je faire quelque chose?"
L'archéologue hésita quelques secondes. Après tout, c'était elle qui avait largué Jack pour qu'il tente sa chance avec Sam... Et en tant qu'agent de le CIA, elle pouvait surement leur être utile.
"Venez avec moi, je vais vous expliquer en détails."
"Teal'c, ce type est un idiot.
-Je trouve aussi, O'Neill.
-Et vous conduisez de mieux en mieux.
-Merci, O'Neill."
Jack sourit, après dix ans, il n'avait toujours pas comprit que les Terriens avaient un prénom. Peut-être comprendrait-il dans dix ans? Il sortit de la voiture sur ces considérations et sortit son arme. Il ne ferait pas grand chose avec un beretta si Wiggins avait un P90, mais autant avoir quelque chose.
Discrètement, il observa par la fenêtre, Wiggins s'asseoir sur son canapé et boire une bière.
Il perdit quatre heures à observer un parfait idiot qui s'enfilait bière sur bière, sans penser le moins du monde à Carter, qui devait crever de faim.
Kerry, elle, avait réussi à leur avoir une autorisation pour entrer dans la maison. Elle était plutôt douée pour parler au Président. Enfin... Pour parler tout court, même Daniel, le plus grand bavard de toute la Terre était arrivé à saturation.
Dès le lendemain, ils partiraient visiter cette maison.
Alors qu'ils allaient repartir, Jack et Teal'c virent Wiggins sortir de chez lui. Leur petit manège reprit pour une vingtaine de minutes, avant qu'ils arrivent devant l'ancienne maison de Carter.
Re: You're mine!
Quel désastre! Letemps n'avait pas pu faire ça! Ce désastre était volontaire: un jardin ravagé, des murs noircis par un quelconque feu, la plupart des fenêtres avaient été cassées... Carter serait peinée de voir ça, pensa Jack.
Pendant qu'ils avaient perdu deux bonnes minutes à regarder la maison, Wiggins était entré, et avait refermé la porte derrière lui. Qu'est ce qu'un type pareil pouvait bien faire dans un projet aussi important? Un enfant de maternelel aurait pu le suivre sans qu'il ne le remarque! O'Neill s'approcha de l'entrée en faisant signe à Teal'c de la suivre. Pour toute arme, ils avaient deux petits Beretta, totalement innutlies contre un P90 ou n'importe quelle arme potentiellement détenue par un militaire... Entrainé. Prudence et silence étaient donc de mise.
"Il ne ferma même pas la porte! Chuchota le général.
- Vous non plus, O'Neill. Répondit stoïquement le jaffa.
- Ouais... Pas faux!"
Teal'c avait le don de le mettre en boîte dans le plus grand embarras. heureusement qu'ils étaient seuls.
Une fois entrés dans la maison, chacun se dirigea dans une direction opposée afin de cherher Wiggins, et Carter par la même occasion. Teal'c, plus discret qu'un chat, avançait doucement en direction de la cave. Il n'y avait pas d'étage, ce qui facilitait leur tâche, mais la cave était vaste et très mal éclairée. Un bruit sourd suivit d'un juron lui indiqua qu'il allait dons la bonne direction alros qu'il n'était plus qu'à quelques mètres de la porte. Il la poussa doucement priant un quelconque Dieu, faux ou pas, pour qu'elle ne grince pas, sinon il serait "foutu" comme disent les Terriens. Wiggins était vraiment un imbécile, c'est le mot terrien le plus poli qui lui vint à l'esprit à ce moment. Il lui tournait le dos, penché devant une table. Une cible idéale! Mais aucune trace du colonel Carter, remarqua t'il en faisant le tour de la pièce des yeux.
De faibles bruits de pas le firent se retourner au moment même ou O'Neill arrivait derrière lui. En quelques signes Jack avait compri la situation, malgré qu'ils n'aient pas trouvé Carter, il décida d'interpeller l'homme et de l'interroger, quitte à le torturer.
Finalement, c'est encore moins ce que je voulais.... Bakka! 'fin bref, c'est pas grave, au moins ça ressemble à peu près à quelque chose. Désolée, c'est court, mais Fiona Apple ne m'aide pas à avoir de l'inspiration... Et mes deux partiels de cet aprem non plus.
Voilà, j'pense que je la finirai pendant les vacances...
Merci!
Pendant qu'ils avaient perdu deux bonnes minutes à regarder la maison, Wiggins était entré, et avait refermé la porte derrière lui. Qu'est ce qu'un type pareil pouvait bien faire dans un projet aussi important? Un enfant de maternelel aurait pu le suivre sans qu'il ne le remarque! O'Neill s'approcha de l'entrée en faisant signe à Teal'c de la suivre. Pour toute arme, ils avaient deux petits Beretta, totalement innutlies contre un P90 ou n'importe quelle arme potentiellement détenue par un militaire... Entrainé. Prudence et silence étaient donc de mise.
"Il ne ferma même pas la porte! Chuchota le général.
- Vous non plus, O'Neill. Répondit stoïquement le jaffa.
- Ouais... Pas faux!"
Teal'c avait le don de le mettre en boîte dans le plus grand embarras. heureusement qu'ils étaient seuls.
Une fois entrés dans la maison, chacun se dirigea dans une direction opposée afin de cherher Wiggins, et Carter par la même occasion. Teal'c, plus discret qu'un chat, avançait doucement en direction de la cave. Il n'y avait pas d'étage, ce qui facilitait leur tâche, mais la cave était vaste et très mal éclairée. Un bruit sourd suivit d'un juron lui indiqua qu'il allait dons la bonne direction alros qu'il n'était plus qu'à quelques mètres de la porte. Il la poussa doucement priant un quelconque Dieu, faux ou pas, pour qu'elle ne grince pas, sinon il serait "foutu" comme disent les Terriens. Wiggins était vraiment un imbécile, c'est le mot terrien le plus poli qui lui vint à l'esprit à ce moment. Il lui tournait le dos, penché devant une table. Une cible idéale! Mais aucune trace du colonel Carter, remarqua t'il en faisant le tour de la pièce des yeux.
De faibles bruits de pas le firent se retourner au moment même ou O'Neill arrivait derrière lui. En quelques signes Jack avait compri la situation, malgré qu'ils n'aient pas trouvé Carter, il décida d'interpeller l'homme et de l'interroger, quitte à le torturer.
Finalement, c'est encore moins ce que je voulais.... Bakka! 'fin bref, c'est pas grave, au moins ça ressemble à peu près à quelque chose. Désolée, c'est court, mais Fiona Apple ne m'aide pas à avoir de l'inspiration... Et mes deux partiels de cet aprem non plus.
Voilà, j'pense que je la finirai pendant les vacances...
Merci!
Re: You're mine!
"-Où est Carter?"
Il ne répondait pas, depuis plus de deux heures, Jack s'acharnait sur lui mais l'homme se contentait d'afficher un rictus mauvais. Landry lui avait solennellement annoncé qu'il était proprement et simplement viré, mais ça, il s'en foutait, il haïssait O'Neill depuis des années, en fait, depuis que les paris entre lui et Carter avaient commencés. Carter était à lui, et rien qu'à lui. Alors maintenant, il s'amusait. Voir cette expression étrange dans les yeux de son « rival » ne l'inquiétait pas outre mesure. Un mélange de haine, de peur, et surtout de folie. Il ne doutait pas que le général puisse le tuer, là, maintenant, mais il n'en avait rien à faire, il avait eu ce qu'il voulait.
Frappant du poing sur la table, O'Neill se redressa, il fallait une autre solution, et quoi de mieux que les tortures Jaffas? Malgré qu'il vive sur Terre depuis près de dix ans, Teal'c n'avait pas oublié une miette de ce qu'on lui avait enseigné. Et si, le démembrer vivant ne leur serait pas très utile, cela aurait été amusant, voire jouissif. Mais il dut se résoudre à rester simple. Il entra dans la pièce, se faisant le plus imposant possible. Wiggins aurait peur de lui, et il parlerait, ou il le tuerait. Il ouvrit la grande grille qui protégeait l'homme* et la referma derrière lui. Daniel qui était entré derrière lui, remit en marche le laser rouge qui déclenchait l'alarme et s'assit sur une chaise en fer, juste à côté de Jack.
L'extra terrestre resta stoïque face au sourire de Wiggins, son matériel ne lui faisait pas peur.
« Teal'c, interdiction de balancer du sang partout, vous ne pouvez pas savoir ce que c'est chiant à enlever. Intervint Jack. Oh et puis, ne réveillez pas toute la base non plus. »
Il opina d'un hochement de tête et s'approcha de l'homme.
« J'aimerais savoir où est Samantha Carter.
Vous aussi?
Votre disparition n'inquiétera personne, il est simple de vous déclarer perdu en mission.
Hé bien faites-le.
Il en sera fait selon votre volonté. »
Le regard de Teal'c se fit menaçant alors qu'il s'approchait de l'homme, malgré son prétendu courage, Wiggins déglutit péniblement, il allait finir en steak haché! Le Jaffa se saisit du bras de sa proie et s'en servit pour le forcer à se relever, une fois fait, il le tordit d'une manière qui fit pâlir Daniel, son autre main devant la bouche du militaire afin qu'il ne crie pas. Blanc comme un cachet d'aspirine, Wiggins ne put retenir quelques larmes de franchir ses paupières lorsqu'un horrible craquement lui fit comprendre que son bras entier était broyé. Jack sourit et s'avança.
« Toujours aussi efficace, mon vieux! Lança-t'il à son ami. Toujours aussi peu bavard, Wiggins? Vous savez, ça fait longtemps qu'il ne s'est pas vraiment défoulé... »
Dans la tête de l'interrogé, Teal'c avait l'un d'un chien. Un énorme molosse avec des dents de vingt centimètres, qui défendait son maitre. Dangereux, vraiment dangereux! Mais quoi qu'il se passe, il était trop tard pour lui.
« C'est trop tard! Hurla t'il comme un fou. Quoi que vous fassiez c'est trop tard! Elle n'a pas eu à boire depuis deux jours, et il fait chaud... »
Un dément, aliéné, fou. O'Neill ne voyait rien d 'autre dans ce type. Il fit signe à ses deux compagnons de le suivre, dans sa folie, Wiggins leur avait voué où il l'avait cachée. Il leur faudrait deux heures pour y aller. Plus vite partis, plus vite rentrés.
Il ne restait plus qu'une dizaine de kilomètres entre eux et la cabane où Carter était enfermée, pourtant, plus la voiture avançait, et plus Jack sentait son estomac se nouer. Et si?... Elle était militaire, oui, mais on l'avait envoyée en vacances à cause de sa santé légèrement défaillante. En fait, elle n'était pas du tout en état de tenir aussi longtemps sans eau. Ils avaient une chance sur cinq, d'après le médecin de la base, de la retrouver en vie.
Hé bien, la chance n'avait-elle pas toujours été l'alliée d'SG1? Et puis, il était optimiste, il avait râlé sur Carter pendant quatre ans à propos de ça, ce n'était pas le moment de lui prouver qu'elle avait raison! Sam était forte! Bien plus que lui, alors elle était vivante!
Ça ne l'aidant pas plus, mais au moins, maintenant, il pouvait se concentrer sur la route. Ce n'était pas du tout le moment de les tuer!
Les derniers kilomètres furent les plus durs pour tout le monde, Daniel n'était pas aussi optimiste que lui. Il se taisait, l'ambiance était déjà bien assez lourde sans en rajouter, mais il avait peur. Presque autant que Teal'c d'ailleurs. Il tuerait Wiggins, si Samantha Carter ne s'en sortait pas. Mais de façon lente, vicieuse, douloureuse. Il n'aurait jamais autant torturé quelqu'un, il le jurait.
Une cabane en bois, simple, miteuse et délabrée. Surement un héritage de famille. Jack entra pendant que Teal'c se mettait au volant et Daniel inspectait les alentours, il leur faudrait être rapides dès qu'ils l'auraient trouvée. L'hôpital le plus proche était à douze kilomètres environ, ils y seraient rapidement, puis elle serait transférée à la base, en hélicoptère.
Quel bazar! Même lui était plus ordonné! En entrant, le général n'avait trouvé que des déchets et autres détritus amoncelés au milieu de restes de vieux meubles et de... Restes d'animaux... Ça avait au moins servit à quelqu'un! Par contre, aucune trace de son colonel. Pas d'autre porte, pas d'autre pièce, il tourna pendant encore quelques secondes, patience est vertu. Fichus proverbes! A chaque fois qu'il les contredisait, ils étaient vrais! Sa rangers n'avait pas fait le bon bruit. Il y avait quelque chose de creux là dessous.
J'ai retrouvé l'inspiration!!!!!! Finalement, cette partie m'intéresse beaucoup plus! Encore un ou deux chap's...
Par contre, j'me demande si je dois faire un épilogue ou pas...
Tjs ICI les Feedback!
Il ne répondait pas, depuis plus de deux heures, Jack s'acharnait sur lui mais l'homme se contentait d'afficher un rictus mauvais. Landry lui avait solennellement annoncé qu'il était proprement et simplement viré, mais ça, il s'en foutait, il haïssait O'Neill depuis des années, en fait, depuis que les paris entre lui et Carter avaient commencés. Carter était à lui, et rien qu'à lui. Alors maintenant, il s'amusait. Voir cette expression étrange dans les yeux de son « rival » ne l'inquiétait pas outre mesure. Un mélange de haine, de peur, et surtout de folie. Il ne doutait pas que le général puisse le tuer, là, maintenant, mais il n'en avait rien à faire, il avait eu ce qu'il voulait.
Frappant du poing sur la table, O'Neill se redressa, il fallait une autre solution, et quoi de mieux que les tortures Jaffas? Malgré qu'il vive sur Terre depuis près de dix ans, Teal'c n'avait pas oublié une miette de ce qu'on lui avait enseigné. Et si, le démembrer vivant ne leur serait pas très utile, cela aurait été amusant, voire jouissif. Mais il dut se résoudre à rester simple. Il entra dans la pièce, se faisant le plus imposant possible. Wiggins aurait peur de lui, et il parlerait, ou il le tuerait. Il ouvrit la grande grille qui protégeait l'homme* et la referma derrière lui. Daniel qui était entré derrière lui, remit en marche le laser rouge qui déclenchait l'alarme et s'assit sur une chaise en fer, juste à côté de Jack.
L'extra terrestre resta stoïque face au sourire de Wiggins, son matériel ne lui faisait pas peur.
« Teal'c, interdiction de balancer du sang partout, vous ne pouvez pas savoir ce que c'est chiant à enlever. Intervint Jack. Oh et puis, ne réveillez pas toute la base non plus. »
Il opina d'un hochement de tête et s'approcha de l'homme.
« J'aimerais savoir où est Samantha Carter.
Vous aussi?
Votre disparition n'inquiétera personne, il est simple de vous déclarer perdu en mission.
Hé bien faites-le.
Il en sera fait selon votre volonté. »
Le regard de Teal'c se fit menaçant alors qu'il s'approchait de l'homme, malgré son prétendu courage, Wiggins déglutit péniblement, il allait finir en steak haché! Le Jaffa se saisit du bras de sa proie et s'en servit pour le forcer à se relever, une fois fait, il le tordit d'une manière qui fit pâlir Daniel, son autre main devant la bouche du militaire afin qu'il ne crie pas. Blanc comme un cachet d'aspirine, Wiggins ne put retenir quelques larmes de franchir ses paupières lorsqu'un horrible craquement lui fit comprendre que son bras entier était broyé. Jack sourit et s'avança.
« Toujours aussi efficace, mon vieux! Lança-t'il à son ami. Toujours aussi peu bavard, Wiggins? Vous savez, ça fait longtemps qu'il ne s'est pas vraiment défoulé... »
Dans la tête de l'interrogé, Teal'c avait l'un d'un chien. Un énorme molosse avec des dents de vingt centimètres, qui défendait son maitre. Dangereux, vraiment dangereux! Mais quoi qu'il se passe, il était trop tard pour lui.
« C'est trop tard! Hurla t'il comme un fou. Quoi que vous fassiez c'est trop tard! Elle n'a pas eu à boire depuis deux jours, et il fait chaud... »
Un dément, aliéné, fou. O'Neill ne voyait rien d 'autre dans ce type. Il fit signe à ses deux compagnons de le suivre, dans sa folie, Wiggins leur avait voué où il l'avait cachée. Il leur faudrait deux heures pour y aller. Plus vite partis, plus vite rentrés.
Il ne restait plus qu'une dizaine de kilomètres entre eux et la cabane où Carter était enfermée, pourtant, plus la voiture avançait, et plus Jack sentait son estomac se nouer. Et si?... Elle était militaire, oui, mais on l'avait envoyée en vacances à cause de sa santé légèrement défaillante. En fait, elle n'était pas du tout en état de tenir aussi longtemps sans eau. Ils avaient une chance sur cinq, d'après le médecin de la base, de la retrouver en vie.
Hé bien, la chance n'avait-elle pas toujours été l'alliée d'SG1? Et puis, il était optimiste, il avait râlé sur Carter pendant quatre ans à propos de ça, ce n'était pas le moment de lui prouver qu'elle avait raison! Sam était forte! Bien plus que lui, alors elle était vivante!
Ça ne l'aidant pas plus, mais au moins, maintenant, il pouvait se concentrer sur la route. Ce n'était pas du tout le moment de les tuer!
Les derniers kilomètres furent les plus durs pour tout le monde, Daniel n'était pas aussi optimiste que lui. Il se taisait, l'ambiance était déjà bien assez lourde sans en rajouter, mais il avait peur. Presque autant que Teal'c d'ailleurs. Il tuerait Wiggins, si Samantha Carter ne s'en sortait pas. Mais de façon lente, vicieuse, douloureuse. Il n'aurait jamais autant torturé quelqu'un, il le jurait.
Une cabane en bois, simple, miteuse et délabrée. Surement un héritage de famille. Jack entra pendant que Teal'c se mettait au volant et Daniel inspectait les alentours, il leur faudrait être rapides dès qu'ils l'auraient trouvée. L'hôpital le plus proche était à douze kilomètres environ, ils y seraient rapidement, puis elle serait transférée à la base, en hélicoptère.
Quel bazar! Même lui était plus ordonné! En entrant, le général n'avait trouvé que des déchets et autres détritus amoncelés au milieu de restes de vieux meubles et de... Restes d'animaux... Ça avait au moins servit à quelqu'un! Par contre, aucune trace de son colonel. Pas d'autre porte, pas d'autre pièce, il tourna pendant encore quelques secondes, patience est vertu. Fichus proverbes! A chaque fois qu'il les contredisait, ils étaient vrais! Sa rangers n'avait pas fait le bon bruit. Il y avait quelque chose de creux là dessous.
J'ai retrouvé l'inspiration!!!!!! Finalement, cette partie m'intéresse beaucoup plus! Encore un ou deux chap's...
Par contre, j'me demande si je dois faire un épilogue ou pas...
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Re: You're mine!
Du pied, il dégagea tout ce qui se trouvait autour de la zone « creuse » et frappa le sol à plusieurs reprises. Il fallait trouver l'entrée de ce... Truc. En sous-sol voulait dire trappe puisqu'il n'y avait aucune porte. Environ quatre mètres sur cinq qui résonnent. Avec par dessus tout un tas de bric-à-brak.
Il devait y avoir une trappe, et donc une poignée... Il chercha, balançant à l'autre bout de la pièce tout ce qui se trouvait sur son chemin. Une table, d'une trentaine de kilos vola contre le mur et éclata en morceau . Surpris de la force qu'il avait employée, il s'arrêta quelques secondes. Il venait de détruire cette table... Balayant ces considérations d'un geste de la main, il recommença à fouiller. Derrière lui, Daniel souriait. Bien qu'il soit toujours inquiet, il savait que son ami la retrouverait.
Il retourna dehors, après tout, Wiggins n'avait pas dit qu'elle était là dedans, elle pouvait être dehors, et il ne valait mieux pas embêter Jack, en avait vu assez pour savoir qu'il la retrouverait.
A l'intérieur de la « baraque » Jack avait trouvé la poignée. Il l'attrapa fermement et tira de toues ses forces, il avait d'abord débarrassé toute l'ouverture. En bas, des escaliers, et de l'obscurité. C'était prévisible, la « pièce » était entièrement sous la terre, aucune fenêtre, aucune ouverture, et si le plancher n'avait pas été aussi pourri, elle aurait aussi manqué d'air. Il descendit lentement, pas besoin de se vautrer là au milieu, mais pas trop non plus, il était de plus en plus pressé. En bas, c'était un peu plus « rangé », mais il n'y voyait pas à plus de deux mètres, il prit une petite lampe dans sa poche et éclaira devant lui. Ça avait l'air plutôt grand, il y avait plusieurs pièces sous le sol. Il lui faudrait trouver rapidement. Il appela mais comme il s'en doutait elle ne répondit pas, si elle était vivante, elle devait être très faible.
Il progressa méthodiquement, fouillant les pièces une par une. Lorsqu'il ouvrit la première, une horrible odeur le prit à la gorge, provoquant des haut-le-cœur. S'il ne vomit pas, ce ne fut que grâce à son entrainement militaire. Il balaya rapidement le fond de la salle de sa torche, mais les cadavres d'animaux pourris qui y étaient entassés le dissuadèrent de rester plus longtemps devant. Quelques pas plus loin, la deuxième porte était ouverte, mais il n'y trouva rien de plus que des vieux meubles. Plus il avançait et plus la peur tiraillait son estomac, il fallait qu'il se dépêche! Il donna un coup de pied dans la troisième qui était bloquée par la rouille, toujours rien, la quatrième était tout aussi vide.
Plus qu'une, en face de lui. Et si elle n'était pas à l'intérieur? Bon sang! Il était un des meilleurs soldats de cette foutue Terre, il fallait vraiment qu'il arrête d'avoir la trouille comme un enfant! Un enfant qui a peur de perdre ce qu'il a de plus cher au monde, réalisa t'il. Bien sur, il le savait depuis longtemps, mais se l'avouer était quelque chose d'autre. Ça rendait tout plus réel. Comme si maintenant, il avait le droit. Ce qui en soi n'était pas faux.
La poignée de la porte résista quelques secondes, mais ses mains, rendues encore plus fortes par la peur et l'adrénaline, arrachèrent le loquet. Il le balança par terre sans aucun ménagement et entra. Comment aurait-elle pu survivre tout ce temps là dedans avec un froid pareil? C'était la pire prison qu'il ait jamais vu.
Elle était là! Pas besoin d'éclairer la pièce, il entendait sa faible respiration à sa droite. Son cœur fit une embardée, ils étaient arrivés à temps. Braquant la torche dans la direction du bruit, il la garda penchée vers le sol afin de ne pas brusquer son réveil.
Allongée sur un tas de couvertures humides, elle était inconsciente. Les yeux clos, la bouche légèrement entre-ouverte, les lèvres craquelées et la peau blanche de déshydratation. Il s'agenouilla juste à côté de son buste et sortit précipitamment une bouteille d'eau de son sac, ainsi qu'un linge qu'il humidifia immédiatement. Il le passa ensuite sur son visage, sur ses lèvres qui saignèrent sous la faible pression. Ce n'était pas le plus urgent. Une fois fait, il réouvrit la bouteille et en vida une partie, trempant cette fois entièrement le bout de tissus, puis, il le pressa au dessus de sa bouche ouverte. Les quelques gouttes qui coulèrent dans son œsophage, réveillèrent la militaire qui toussa, la gorge brûlante.
« Doucement Carter, ça va aller. Tenez, buvez un peu. Dit-il tout en soutenant son buste et en approchant le goulot de ses lèvres. »
Elle avala prudemment une petite gorgée, puis, lorsque sa langue et son palais furent réhabitués à l'humidité, elle vida la moitié de la bouteille. O'Neill la regardait faire, amusé. C'était bon de la revoir.
Il n'était pas médecin, mais il n'en fallait pas beaucoup pour deviner qu'il lui fallait des soins, les blessures provoquées par l'accident étaient encore ouvertes. Il stoppa sa réflexion lorsqu'il sentit ses mains s'accrocher faiblement à sa veste. Comprenant qu'elle avait besoin d'être rassurée, il l'approcha de son torse et l'encercla de ses bras.
« Jack. »
Son prénom, prononcé dans cette situation le ramena quelques années en arrières, lorsqu'elle avait passé quelques jours seule dans la Prométhée. A regrets, il l'avait reprise, lui rappelant sa place un peu trop brusquement. Cette fois, il ne le ferait pas. Elle n'était plus sous ses ordres.
Doucement, il souleva son corps rendu trop léger par le manque d'eau, et la porta à travers la sous-sol de la cabane. L'escalier était plus solide qu'il ne le pensait. Il y avait fait attention en descendant et il pourrait largement remonter avec elle. La bougeant le moins possible, il monta les quelques marches et sortit du baraquement. Il ne lui avait fallu que quelque secondes pour se rendormir, là, bien installée dans ses bras.
Teal'c démarra alors que Daniel montait précipitamment à l'avant. Lui, s'était installé derrière, la tête de Sam posée sur ses genoux. Malgré l'état de leur amie, les trois hommes avaient le cœur plus léger. Les blagues, plus ou moins drôles du général fusèrent au moment même où le jeune archéologue décrocha son téléphone. Il n'aurait pas rougi autant si son interlocutrice était « juste une amie » comme il le prétendait. Le général en avait profité, transformant son ami en tomate trop mûre.
Quelques quinze minutes plus tard, il étaient dans le hall à attendre que les médecins veuillent bien sortir de l'horrible pièce aseptisée où ils l'avaient kidnappée. Raah, qu'il détestait cet endroit! Il tournait comme un lion en cage, une toute petite cage, avec une horrible odeur de propre et de mort. Trop de mauvais souvenirs, Charlie, ses parents...
Agacé par le va et vient incessant de son ami, Daniel l'attrapa par le col et le força à s'asseoir. Cela lui valut un regard noir, mais lorsque, dix minutes plus tard, il vit la tête de Jack tomber sur le côté, il sut qu'il ne lui en voudrait pas. Teal'c se plongea dans son Kel'No Rim, quand il vit Daniel rejoindre Jack au pays des rêves.
On vint les chercher une heure plus tard, après un bref résumé du médecin quant à l'état de Samantha, ils entrèrent et s'assirent, attendant patiemment son réveil. Ils restèrent à ses côtés jusqu'à la fermeture des visites, l'observant dormir paisiblement.
Le médecin essaya bien de les mettre dehors, mais Jack était tellement menaçant qu'il finit par céder. Cependant, Daniel et Teal'c repartirent à la base afin de rassurer tout le monde.
Réveil plus brutal? Impossible à trouver! Sam s'était réveillée en sursaut et il était... Tombé de sa chaise. Pathétiquement pitoyable, mais la honte disparut bien vite quand l'immense et brillant sourire de son amie éclaira son visage.
« Désolée, mon général.
-Tiens, c'est plus Jack? »
Elle rougit, malgré le brouillard qui entourait ce qui venait de se passer, elle se rappelait plus que bien des bras de Jack et ce réconfort immense qui avait réchauffé son cœur effrayé. Mais, il ne l'aurait pas comme ça, s'il voulait jouer, elle aussi savait le faire!
« Si vous y tenez, Jack!
Un point pour vous! Sourit-il.
Que voulez-vous, je suis la meilleure!
La meilleure, peut-être, mais la prochaine fois que vous me cachez une chose aussi importante, je vous promet que vous met la fessée, colonel.
Vous n'oseriez pas!! S'insurgea-t'elle, un sourire mutin ornant ses lèvres.
Vous pariez? »
Elle recula, s'enfonçant le plus possible dans le matelas, les yeux pétillants de malice, alors qu'O'Neill se faisait menaçant et commençait à la chatouiller, prenant garde de ne pas la blesser.
Ils n'avaient jamais été aussi heureux qu'à cet instant, libres de toute loi.
Et hop, v'la m'dame, enfin mes m'zelles! Lol
Feed's?
Il devait y avoir une trappe, et donc une poignée... Il chercha, balançant à l'autre bout de la pièce tout ce qui se trouvait sur son chemin. Une table, d'une trentaine de kilos vola contre le mur et éclata en morceau . Surpris de la force qu'il avait employée, il s'arrêta quelques secondes. Il venait de détruire cette table... Balayant ces considérations d'un geste de la main, il recommença à fouiller. Derrière lui, Daniel souriait. Bien qu'il soit toujours inquiet, il savait que son ami la retrouverait.
Il retourna dehors, après tout, Wiggins n'avait pas dit qu'elle était là dedans, elle pouvait être dehors, et il ne valait mieux pas embêter Jack, en avait vu assez pour savoir qu'il la retrouverait.
A l'intérieur de la « baraque » Jack avait trouvé la poignée. Il l'attrapa fermement et tira de toues ses forces, il avait d'abord débarrassé toute l'ouverture. En bas, des escaliers, et de l'obscurité. C'était prévisible, la « pièce » était entièrement sous la terre, aucune fenêtre, aucune ouverture, et si le plancher n'avait pas été aussi pourri, elle aurait aussi manqué d'air. Il descendit lentement, pas besoin de se vautrer là au milieu, mais pas trop non plus, il était de plus en plus pressé. En bas, c'était un peu plus « rangé », mais il n'y voyait pas à plus de deux mètres, il prit une petite lampe dans sa poche et éclaira devant lui. Ça avait l'air plutôt grand, il y avait plusieurs pièces sous le sol. Il lui faudrait trouver rapidement. Il appela mais comme il s'en doutait elle ne répondit pas, si elle était vivante, elle devait être très faible.
Il progressa méthodiquement, fouillant les pièces une par une. Lorsqu'il ouvrit la première, une horrible odeur le prit à la gorge, provoquant des haut-le-cœur. S'il ne vomit pas, ce ne fut que grâce à son entrainement militaire. Il balaya rapidement le fond de la salle de sa torche, mais les cadavres d'animaux pourris qui y étaient entassés le dissuadèrent de rester plus longtemps devant. Quelques pas plus loin, la deuxième porte était ouverte, mais il n'y trouva rien de plus que des vieux meubles. Plus il avançait et plus la peur tiraillait son estomac, il fallait qu'il se dépêche! Il donna un coup de pied dans la troisième qui était bloquée par la rouille, toujours rien, la quatrième était tout aussi vide.
Plus qu'une, en face de lui. Et si elle n'était pas à l'intérieur? Bon sang! Il était un des meilleurs soldats de cette foutue Terre, il fallait vraiment qu'il arrête d'avoir la trouille comme un enfant! Un enfant qui a peur de perdre ce qu'il a de plus cher au monde, réalisa t'il. Bien sur, il le savait depuis longtemps, mais se l'avouer était quelque chose d'autre. Ça rendait tout plus réel. Comme si maintenant, il avait le droit. Ce qui en soi n'était pas faux.
La poignée de la porte résista quelques secondes, mais ses mains, rendues encore plus fortes par la peur et l'adrénaline, arrachèrent le loquet. Il le balança par terre sans aucun ménagement et entra. Comment aurait-elle pu survivre tout ce temps là dedans avec un froid pareil? C'était la pire prison qu'il ait jamais vu.
Elle était là! Pas besoin d'éclairer la pièce, il entendait sa faible respiration à sa droite. Son cœur fit une embardée, ils étaient arrivés à temps. Braquant la torche dans la direction du bruit, il la garda penchée vers le sol afin de ne pas brusquer son réveil.
Allongée sur un tas de couvertures humides, elle était inconsciente. Les yeux clos, la bouche légèrement entre-ouverte, les lèvres craquelées et la peau blanche de déshydratation. Il s'agenouilla juste à côté de son buste et sortit précipitamment une bouteille d'eau de son sac, ainsi qu'un linge qu'il humidifia immédiatement. Il le passa ensuite sur son visage, sur ses lèvres qui saignèrent sous la faible pression. Ce n'était pas le plus urgent. Une fois fait, il réouvrit la bouteille et en vida une partie, trempant cette fois entièrement le bout de tissus, puis, il le pressa au dessus de sa bouche ouverte. Les quelques gouttes qui coulèrent dans son œsophage, réveillèrent la militaire qui toussa, la gorge brûlante.
« Doucement Carter, ça va aller. Tenez, buvez un peu. Dit-il tout en soutenant son buste et en approchant le goulot de ses lèvres. »
Elle avala prudemment une petite gorgée, puis, lorsque sa langue et son palais furent réhabitués à l'humidité, elle vida la moitié de la bouteille. O'Neill la regardait faire, amusé. C'était bon de la revoir.
Il n'était pas médecin, mais il n'en fallait pas beaucoup pour deviner qu'il lui fallait des soins, les blessures provoquées par l'accident étaient encore ouvertes. Il stoppa sa réflexion lorsqu'il sentit ses mains s'accrocher faiblement à sa veste. Comprenant qu'elle avait besoin d'être rassurée, il l'approcha de son torse et l'encercla de ses bras.
« Jack. »
Son prénom, prononcé dans cette situation le ramena quelques années en arrières, lorsqu'elle avait passé quelques jours seule dans la Prométhée. A regrets, il l'avait reprise, lui rappelant sa place un peu trop brusquement. Cette fois, il ne le ferait pas. Elle n'était plus sous ses ordres.
Doucement, il souleva son corps rendu trop léger par le manque d'eau, et la porta à travers la sous-sol de la cabane. L'escalier était plus solide qu'il ne le pensait. Il y avait fait attention en descendant et il pourrait largement remonter avec elle. La bougeant le moins possible, il monta les quelques marches et sortit du baraquement. Il ne lui avait fallu que quelque secondes pour se rendormir, là, bien installée dans ses bras.
Teal'c démarra alors que Daniel montait précipitamment à l'avant. Lui, s'était installé derrière, la tête de Sam posée sur ses genoux. Malgré l'état de leur amie, les trois hommes avaient le cœur plus léger. Les blagues, plus ou moins drôles du général fusèrent au moment même où le jeune archéologue décrocha son téléphone. Il n'aurait pas rougi autant si son interlocutrice était « juste une amie » comme il le prétendait. Le général en avait profité, transformant son ami en tomate trop mûre.
Quelques quinze minutes plus tard, il étaient dans le hall à attendre que les médecins veuillent bien sortir de l'horrible pièce aseptisée où ils l'avaient kidnappée. Raah, qu'il détestait cet endroit! Il tournait comme un lion en cage, une toute petite cage, avec une horrible odeur de propre et de mort. Trop de mauvais souvenirs, Charlie, ses parents...
Agacé par le va et vient incessant de son ami, Daniel l'attrapa par le col et le força à s'asseoir. Cela lui valut un regard noir, mais lorsque, dix minutes plus tard, il vit la tête de Jack tomber sur le côté, il sut qu'il ne lui en voudrait pas. Teal'c se plongea dans son Kel'No Rim, quand il vit Daniel rejoindre Jack au pays des rêves.
On vint les chercher une heure plus tard, après un bref résumé du médecin quant à l'état de Samantha, ils entrèrent et s'assirent, attendant patiemment son réveil. Ils restèrent à ses côtés jusqu'à la fermeture des visites, l'observant dormir paisiblement.
Le médecin essaya bien de les mettre dehors, mais Jack était tellement menaçant qu'il finit par céder. Cependant, Daniel et Teal'c repartirent à la base afin de rassurer tout le monde.
Réveil plus brutal? Impossible à trouver! Sam s'était réveillée en sursaut et il était... Tombé de sa chaise. Pathétiquement pitoyable, mais la honte disparut bien vite quand l'immense et brillant sourire de son amie éclaira son visage.
« Désolée, mon général.
-Tiens, c'est plus Jack? »
Elle rougit, malgré le brouillard qui entourait ce qui venait de se passer, elle se rappelait plus que bien des bras de Jack et ce réconfort immense qui avait réchauffé son cœur effrayé. Mais, il ne l'aurait pas comme ça, s'il voulait jouer, elle aussi savait le faire!
« Si vous y tenez, Jack!
Un point pour vous! Sourit-il.
Que voulez-vous, je suis la meilleure!
La meilleure, peut-être, mais la prochaine fois que vous me cachez une chose aussi importante, je vous promet que vous met la fessée, colonel.
Vous n'oseriez pas!! S'insurgea-t'elle, un sourire mutin ornant ses lèvres.
Vous pariez? »
Elle recula, s'enfonçant le plus possible dans le matelas, les yeux pétillants de malice, alors qu'O'Neill se faisait menaçant et commençait à la chatouiller, prenant garde de ne pas la blesser.
Ils n'avaient jamais été aussi heureux qu'à cet instant, libres de toute loi.
Et hop, v'la m'dame, enfin mes m'zelles! Lol
Feed's?
Re: You're mine!
Alors, voilà mon petit épilogue. Je précise que la deuxième partie est post Continuum Ensuite, bah, sur conseil de fa-n, je m'arrêterai là, le reste aurait été de trop je pense.
Voilà, bonne lecture.
Des cris. Jack ouvrit les yeux et mit quelques secondes à émerger. Ca ne venait pas de son rêve. Il se leva précipitamment et courut jusqu’à la chambre d’à côté sans frapper. Il esquissa un sourire à la vue de son second empêtrée dans ses draps mais l’effaça bien vite en se souvenant de la raison de sa présence. Il s’approcha rapidement et s’assit sur le bord du matelas, à sa droite.
- Carter… Carter !
Il tentait de l’empêcher de gesticuler, et par la même occasion d’éviter le coup de poing qui serait fatal à son nez, quand elle ouvrit les yeux et se redressa brusquement, le souffle court.
- C’est fini, Carter.
Il l’attira contre lui et caressa son dos pour essayer de la calmer. Lentement, sa respiration ralentissait, mais elle ne s’éloignait pas de lui pour autant.
- J’en ai marre ! Gémit-elle.
- Ca ne fait que deux semaines, vous savez qu’il faut du temps.
- Oui, mais…
- Tout le monde a le droit d’avoir peur, Sam. La coupa t’il.
- Mais… Je ne peux plus dormir une heure sans faire un cauchemar, je vous embête tout le temps, et… Et j’ai peur du noir !
Jack se leva en souriant et ouvrit les volets. Puis il vint se rasseoir à ses côtés.
- Hé bien, dans ce cas, laissez de la lumière. Vous ne devez pas avoir honte, et puis, il y a quatre mec vers vous, vous ne risquez rien. Allez, venez.
Il s’était allongé sur le lit et l’invitait à venir dans ses bras. Autant dire qu’elle ne se fit pas prier, bien au contraire. Depuis cinq jours, c’était la même chose chaque nuit, il venait vers elle, et l’aidait à dormir de par sa présence.
Sam releva la tête en entendant Vala crier dehors, après Daniel, comme d’habitude. La pauvre n’avait plus de couverture. Elle sourit à son supérieur et reposa sa tête sur son épaule. Elle s’endormit paisiblement, à l’abri de tout dans les bras de Jack, pendant que celui-ci regardait la lumière extérieure se refléter sur son visage.
Quelle idée avait-il eu d’inviter tout le monde au chalet pour cette semaine ? C’était un beau bazar ! Il n’y avait pas assez de place pour tout le monde, du coup, les quatre autres avaient décidé de dormir à la belle étoile, sachant qu’il y avait le canapé et les deux autres chambres d’amis au cas où il pleuvrait. « La belle affaire, se dit O’Neill, Daniel sur le dos pendant encore quatre jours. »
- Daniel, vous allez me le payer !
Vala se mit à courir après l’archéologue dans les couloirs du SGC, couverte de chantilly.
- C’est mignon. Constata Mitchell amusé.
- Vala Mal Doran va perdre.
- Comme d’habitude, Teal’c.
Le Mess était un vrai chantier. Des décorations roses et vertes partout, des ballons gonflés à l’hélium collés au plafond… Un vrai exemple des gouts étranges de l’extra terrestre. Mais elle avait décrété qu’elle s’occuperait de la décoration de l’anniversaire de Sam…
Trois mois avaient passés et les cauchemars avaient disparu au moment même où les missions reprenaient. Les Oris n’étaient plus, et le dernier des Grands Maitres, Ba’ al, avait eut affaire à la Tok ‘ra. Alors chacun profitait de l’accalmie, bien conscient que les nouveaux méchants arriveraient bien assez tôt. Il était question que le projet soit rendu public, du moins, pour les familles des membres du SGC, mais le gouvernement savait que ce n’était plus qu’une question de temps avant que toute la planète soit au courant. Alors mieux valait chercher un moyen de les prévenir en douceur.
Les deux garçons virent Daniel arriver avec Vala sur son épaule droite. Il la déposa au sol assez brutalement puis se planta devant ses amis.
- Jack arrive dans une dizaine de minutes, il faudrait se dépêcher.
Dix minutes suffirent pour arranger l’horreur de Vala. Il ne leur restait plus qu’à trouver un argument qui convaincrait Sam de venir au Mess… Elle croyait passer la soirée avec Marc, Brooke et les enfants chez elle. Ce qui n’était pas entièrement faux, sauf qu’ils seraient tous à la base.
- Salut les enfants !
O’Neill avança dans le Mess portant Jenny suivit de peu par Marc, Brooke, Jade et Nathan. Tous observèrent la décoration puis Jack grimaça.
- Vala, Carter n’aime pas le rose.
- Mais enfin, se défendit-elle, toutes les filles aiment le rose.
- Je me demande toujours si Sam est bien une femme ! Plaisanta Marc.
Ils durent faire face à un sourcil droit de Teal’c tellement haut qu’ils crurent qu’il allait toucher le ciel, mais non, la voix grave du Jaffa provoqua sa redescente à un niveau du visage… Normal ?
- Le colonel Carter est une femme, monsieur Carter.
- C’était une plaisanterie, Teal’c ! Daniel, qu’est ce que vous lui faites ? Il a régressé ! J’avais passé tellement de temps… Et puis, j’avais fais un bon boulot.
L’air désespéré du général fit rire tout le monde, même Teal’c. Ce qui fit sursauter Jack.
- Hé ! Faites pas ça, mon vieux ! j’ai failli faire une crise cardiaque !!
- Allez, Sam ! Il te reste une heure ! Viens avec moi !
- Mais enfin Cassie !
- Mais tu dois te faire belle, c’est ton anniversaire. Hé… Je sui sure qu’il va appeler, dès qu’il sortira du travail. Rajouta-t-elle doucement.
- Le général dit surement avoir autre chose à faire que de penser à mon anniversaire, Cassie. Ca ne fait rien.
Il avait oublié… Malgré qu’elle prétende le contraire, Sam était déçue qu’il n’ait pas pensé à elle, il lui semblait pourtant qu’ils s’étaient rapprochés, mais depuis quelques jours, il était étrange.
De mauvaise grâce, elle suivit Cassandra jusqu’aux vestiaires, enfila la robe que la jeune femme lui avait préparée et se laissa maquiller et coiffer. Elle dût avouer que le résultat était pas mal, Cassie avait fait des merveilles avec peu de choses.
- Allez viens, Teal’c serait content de voir que tu portes cette robe !
Excitée comme une puce, la jeune femme eut du mal à retenir son sourire tout le long du chemin. Une bonne centaine de personnes avaient les yeux fixés sur elle, la regardant sans honte des pieds à la tête. Mortifiée, elle mit quelques secondes avant de réagir. Pourquoi étaient-ils tous là ?
Elle eut rapidement sa réponse lorsque, après que la surprise de la voir ainsi fut passée, Teal’c lança un joyeux et sonore « Bon Anniversaire », rapidement suivit des autres.
Un franc sourire sur le visage, elle accueillit dans sas bras Jenny et Nathan pendant que les autres commençaient à discuter. Marc et Brooke s’approchèrent et engagèrent la conversation, afin de faire oublier à la jeune femme l’absence de son supérieur. Du moins, pour qu’elle y croit.
- Sam à l’air triste. Remarqua Daniel une demi-heure environ après le début de la fête.
- O’Neill ne lui a toujours pas fait savoir qu’il était là.
- Teal’c ! gronda Daniel.
Hammond, qui s’était exilé vers eux peu avant, rit et se retourna vers l’archéologue.
- Je suis comme tous les autres gens de mon âge, dit-il en riant. Je n’entends et voit que ce qui m’arrange, mais je ne suis pas aveugle pour autant.
- Oh…
Il ne put rien dire de plus et se contenta de sourire, observant toujours Sam qui était en grande conversation avec Brooke. Hammond envoya un coup de coude à Teal’c lorsqu’il vit Vala s’approcher de sa cible et tous deux s’écartèrent plus ou moins discrètement.
- Le pauvre… Le plaignit le général.
- Je pense que Daniel Jackson apprécie Vala Mal Doran plus qu’il ne le laisse voir.
- Je crois aussi. Isht’a n’est pas venue ?
- Elle devrait arriver dans peu de temps, ainsi que Rya’c et Kar’yn.
Daniel arriva soudain dans leur champ de vision et leur indiqua de regarder Sam. Juste derrière elle, à seulement quelques centimètres, Jack faisait signe à Brooke de ne pas trahir sa présence. Lentement, il approcha sa bouche de l’oreille de son second.
- Bon anniversaire, Sam.
Il avait juste murmuré cette phrase, comme si elle seule devait l’entendre. Il avait tout calculé, connaissant l’effet que sa voix et sa proximité auraient sur elle, et la contourna pour se placer juste devant elle. Elle leva la tête vers lui et plongea ses yeux brillants dans ceux de son général. Il n’avait pas oublié, mieux, il était là, juste pour elle…
Elle ne put empêcher un magnifique sourire d’étirer ses lèvres. Sourire qui étourdit Jack quelques secondes. Il se recula d’un pas et apprécia l’apparence plus féminine qu’arborait son amie. Elle portait la magnifique robe que Teal’c lui avait offert à Noel dernier. De style chinois, faite d’un satin de soie bleu clair brodé de fils argentés, la robe s’arrêtant peu au dessus de son genou, allait parfaitement avec le bleu de ses yeux. Légèrement maquillée, les cheveux lâchés…
- Vous êtes magnifique.
Et encore plus maintenant qu’elle avait les pommettes légèrement rougies.
L’énorme gâteau que le cuisinier avait posé sur la table centrale du mess était presque terminé et il était temps que les soldats de garde reprennent leur service. La salle se vida de moitié et devint du fait, plus calme.
Il y avait devant Sam, tout un tas de paquets cadeaux. Chacun vint lui donner le sien, au fur et à mesure, en même temps que les plaisanteries O’Neilliennes fusaient et que chacun profitait de la soirée.
Sam savait qu’il y en avait un qu’elle n’avait pas ouvert. Elle savait aussi qu’il préfèrerait le lui offrir plus tard, quand personne ne ferait attention à eux. Et elle, elle attendait ce moment avec impatience.
- Alors Teal’c, comment ça va ? Demanda Jack.
- Je vais être grand père, O’Neill.
- Il était temps ! Vous avez quand même la centaine, mon vieux !
Il faisait peur. Teal’c faisait peur avec son immense sourire. Cassandra recula d’un pas, se souvenant de l’étrange tête qu’il avait fait sur sa planète, et heurta Jade qui renversa son verre d’eau sur son amie. Heureusement que ce n’était que de l’eau, car Cassandra vida le pauvre verre du peu qui lui restait sur la tête de Jade. Bien sur, Vala, Daniel Cameron et Jack suivirent le mouvement, si bien que quinze minutes plus tard, le sol du Mess était plus glissant qu’une patinoire, et complètement trempé, ainsi que la plupart des invités. Seuls Sam, Hammond et Landry étaient secs.
- Sam, je veux un câlin ! Cria cassie en s’approchant d’elle, les bras écartés.
- Euh… Ecoutes, tu sais que je t’aime, mais… Noooon !
- Bah si ! Se moqua Jade en se collant à son dos.
Elle s’était mise légèrement à l’écart. Cette soirée était vraiment bien, et elle était heureuse, mais elle ne pouvait s’empêcher de réfléchir. Penser qu’elle aurait aimé que son père soit là, vers elle. Qu’il lui parle, lui dise ce qu’elle devait faire, là maintenant. Parce que là maintenant, elle se posait beaucoup de questions. Devait-elle faire avancer les choses avec Jack ? Devait-elle tout laisser tomber, pour être sure de ne rien risquer ? Il tenait encore à elle, elle en était sure.
Elle stoppa son cerveau lorsqu’elle sentit sa présence à ses côtés. Il s’adossa contre le mur, juste à côté d’elle, de façon à toucher son épaule.
- Il doit être fier de vous, là où il est.
- Comment ?...
- Ah, c’est un secret ! Je sais tout !
Elle sourit. Ca lui faisait du bien, même si ce n’était pas forcément vrai, c’était Jack qui l’avait dit, et il avait toujours raison… Toujours !
- Joyeux Anniversaire. Répéta-t-il en lui tendant un petit paquet.
Les mains légèrement tremblantes, elle empoigna son cadeau et l’examina quelques secondes. Environ cinq centimètres sur treize, c’était une jolie boite noire recouverte de velours et entourée d’un ruban rouge. Elle défit le ruban délicatement et souleva le couvercle de la boite. Un collier, en argent. Simple et pourtant très différent de ce qu’elle avait l’habitude de recevoir. Il était magnifique. Le pendentif, en forme de cercle, lui faisait penser à la porte… C’était la porte des étoiles...
Elle n’osait pas le regarder, de peur que ses yeux ne trahissent ses sentiments. Mais lui n’avait pas le même point de vue. Il souleva son menton et l’obligea plus ou moins à le regarder.
- Il vous plait ?
Pour toute réponse, elle se blottit contre lui et appuya son front contre le cou du général.
- Sam, ça va ? Demanda t’il inquiet.
- Oui, oui très bien.
Il sortit le collier de la boite et lui passa, prenant soin de la faire frissonner en caressant sa nuque du bout de ses doigts. Il ouvrit la bouche pour lui parler, mais les lèvres douces qui frôlèrent les siennes lui firent oublier ses mots. Après tout, face à ça, il n’en avait plus besoin, chaque chose en son temps.
- J’aurais aimé que Jacob voie ça.
- Jacob ? demanda Daniel intrigué.
- Oui, depuis le temps qu’on attendait, il semblerait que ce soit lui qui ait gagné le pari. Sourit Hammond en s’éloignant.
Doucement, une à une, les personnes présentent dans la pièce sortirent, Marc en dernier.
- Tu vois, papa, dit-il, elle le sait, ce qui est bon pour elle.
Il sortit, laissant sa petite sœur, qui avait oublié toutes ses questions, aux mains d’un homme de confiance.
FIN [définitive]
- Spoiler:
- Pour ce qu'il est de la fête, j'ai pas trop développé, désolée, j'suis pas d'humeur à faire la fête, alors aucune idée ^^.
Voilà, bonne lecture.
-+-
Des cris. Jack ouvrit les yeux et mit quelques secondes à émerger. Ca ne venait pas de son rêve. Il se leva précipitamment et courut jusqu’à la chambre d’à côté sans frapper. Il esquissa un sourire à la vue de son second empêtrée dans ses draps mais l’effaça bien vite en se souvenant de la raison de sa présence. Il s’approcha rapidement et s’assit sur le bord du matelas, à sa droite.
- Carter… Carter !
Il tentait de l’empêcher de gesticuler, et par la même occasion d’éviter le coup de poing qui serait fatal à son nez, quand elle ouvrit les yeux et se redressa brusquement, le souffle court.
- C’est fini, Carter.
Il l’attira contre lui et caressa son dos pour essayer de la calmer. Lentement, sa respiration ralentissait, mais elle ne s’éloignait pas de lui pour autant.
- J’en ai marre ! Gémit-elle.
- Ca ne fait que deux semaines, vous savez qu’il faut du temps.
- Oui, mais…
- Tout le monde a le droit d’avoir peur, Sam. La coupa t’il.
- Mais… Je ne peux plus dormir une heure sans faire un cauchemar, je vous embête tout le temps, et… Et j’ai peur du noir !
Jack se leva en souriant et ouvrit les volets. Puis il vint se rasseoir à ses côtés.
- Hé bien, dans ce cas, laissez de la lumière. Vous ne devez pas avoir honte, et puis, il y a quatre mec vers vous, vous ne risquez rien. Allez, venez.
Il s’était allongé sur le lit et l’invitait à venir dans ses bras. Autant dire qu’elle ne se fit pas prier, bien au contraire. Depuis cinq jours, c’était la même chose chaque nuit, il venait vers elle, et l’aidait à dormir de par sa présence.
Sam releva la tête en entendant Vala crier dehors, après Daniel, comme d’habitude. La pauvre n’avait plus de couverture. Elle sourit à son supérieur et reposa sa tête sur son épaule. Elle s’endormit paisiblement, à l’abri de tout dans les bras de Jack, pendant que celui-ci regardait la lumière extérieure se refléter sur son visage.
Quelle idée avait-il eu d’inviter tout le monde au chalet pour cette semaine ? C’était un beau bazar ! Il n’y avait pas assez de place pour tout le monde, du coup, les quatre autres avaient décidé de dormir à la belle étoile, sachant qu’il y avait le canapé et les deux autres chambres d’amis au cas où il pleuvrait. « La belle affaire, se dit O’Neill, Daniel sur le dos pendant encore quatre jours. »
-+-
- Daniel, vous allez me le payer !
Vala se mit à courir après l’archéologue dans les couloirs du SGC, couverte de chantilly.
- C’est mignon. Constata Mitchell amusé.
- Vala Mal Doran va perdre.
- Comme d’habitude, Teal’c.
Le Mess était un vrai chantier. Des décorations roses et vertes partout, des ballons gonflés à l’hélium collés au plafond… Un vrai exemple des gouts étranges de l’extra terrestre. Mais elle avait décrété qu’elle s’occuperait de la décoration de l’anniversaire de Sam…
Trois mois avaient passés et les cauchemars avaient disparu au moment même où les missions reprenaient. Les Oris n’étaient plus, et le dernier des Grands Maitres, Ba’ al, avait eut affaire à la Tok ‘ra. Alors chacun profitait de l’accalmie, bien conscient que les nouveaux méchants arriveraient bien assez tôt. Il était question que le projet soit rendu public, du moins, pour les familles des membres du SGC, mais le gouvernement savait que ce n’était plus qu’une question de temps avant que toute la planète soit au courant. Alors mieux valait chercher un moyen de les prévenir en douceur.
Les deux garçons virent Daniel arriver avec Vala sur son épaule droite. Il la déposa au sol assez brutalement puis se planta devant ses amis.
- Jack arrive dans une dizaine de minutes, il faudrait se dépêcher.
Dix minutes suffirent pour arranger l’horreur de Vala. Il ne leur restait plus qu’à trouver un argument qui convaincrait Sam de venir au Mess… Elle croyait passer la soirée avec Marc, Brooke et les enfants chez elle. Ce qui n’était pas entièrement faux, sauf qu’ils seraient tous à la base.
- Salut les enfants !
O’Neill avança dans le Mess portant Jenny suivit de peu par Marc, Brooke, Jade et Nathan. Tous observèrent la décoration puis Jack grimaça.
- Vala, Carter n’aime pas le rose.
- Mais enfin, se défendit-elle, toutes les filles aiment le rose.
- Je me demande toujours si Sam est bien une femme ! Plaisanta Marc.
Ils durent faire face à un sourcil droit de Teal’c tellement haut qu’ils crurent qu’il allait toucher le ciel, mais non, la voix grave du Jaffa provoqua sa redescente à un niveau du visage… Normal ?
- Le colonel Carter est une femme, monsieur Carter.
- C’était une plaisanterie, Teal’c ! Daniel, qu’est ce que vous lui faites ? Il a régressé ! J’avais passé tellement de temps… Et puis, j’avais fais un bon boulot.
L’air désespéré du général fit rire tout le monde, même Teal’c. Ce qui fit sursauter Jack.
- Hé ! Faites pas ça, mon vieux ! j’ai failli faire une crise cardiaque !!
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- Allez, Sam ! Il te reste une heure ! Viens avec moi !
- Mais enfin Cassie !
- Mais tu dois te faire belle, c’est ton anniversaire. Hé… Je sui sure qu’il va appeler, dès qu’il sortira du travail. Rajouta-t-elle doucement.
- Le général dit surement avoir autre chose à faire que de penser à mon anniversaire, Cassie. Ca ne fait rien.
Il avait oublié… Malgré qu’elle prétende le contraire, Sam était déçue qu’il n’ait pas pensé à elle, il lui semblait pourtant qu’ils s’étaient rapprochés, mais depuis quelques jours, il était étrange.
De mauvaise grâce, elle suivit Cassandra jusqu’aux vestiaires, enfila la robe que la jeune femme lui avait préparée et se laissa maquiller et coiffer. Elle dût avouer que le résultat était pas mal, Cassie avait fait des merveilles avec peu de choses.
- Allez viens, Teal’c serait content de voir que tu portes cette robe !
Excitée comme une puce, la jeune femme eut du mal à retenir son sourire tout le long du chemin. Une bonne centaine de personnes avaient les yeux fixés sur elle, la regardant sans honte des pieds à la tête. Mortifiée, elle mit quelques secondes avant de réagir. Pourquoi étaient-ils tous là ?
Elle eut rapidement sa réponse lorsque, après que la surprise de la voir ainsi fut passée, Teal’c lança un joyeux et sonore « Bon Anniversaire », rapidement suivit des autres.
Un franc sourire sur le visage, elle accueillit dans sas bras Jenny et Nathan pendant que les autres commençaient à discuter. Marc et Brooke s’approchèrent et engagèrent la conversation, afin de faire oublier à la jeune femme l’absence de son supérieur. Du moins, pour qu’elle y croit.
- Sam à l’air triste. Remarqua Daniel une demi-heure environ après le début de la fête.
- O’Neill ne lui a toujours pas fait savoir qu’il était là.
- Teal’c ! gronda Daniel.
Hammond, qui s’était exilé vers eux peu avant, rit et se retourna vers l’archéologue.
- Je suis comme tous les autres gens de mon âge, dit-il en riant. Je n’entends et voit que ce qui m’arrange, mais je ne suis pas aveugle pour autant.
- Oh…
Il ne put rien dire de plus et se contenta de sourire, observant toujours Sam qui était en grande conversation avec Brooke. Hammond envoya un coup de coude à Teal’c lorsqu’il vit Vala s’approcher de sa cible et tous deux s’écartèrent plus ou moins discrètement.
- Le pauvre… Le plaignit le général.
- Je pense que Daniel Jackson apprécie Vala Mal Doran plus qu’il ne le laisse voir.
- Je crois aussi. Isht’a n’est pas venue ?
- Elle devrait arriver dans peu de temps, ainsi que Rya’c et Kar’yn.
Daniel arriva soudain dans leur champ de vision et leur indiqua de regarder Sam. Juste derrière elle, à seulement quelques centimètres, Jack faisait signe à Brooke de ne pas trahir sa présence. Lentement, il approcha sa bouche de l’oreille de son second.
- Bon anniversaire, Sam.
Il avait juste murmuré cette phrase, comme si elle seule devait l’entendre. Il avait tout calculé, connaissant l’effet que sa voix et sa proximité auraient sur elle, et la contourna pour se placer juste devant elle. Elle leva la tête vers lui et plongea ses yeux brillants dans ceux de son général. Il n’avait pas oublié, mieux, il était là, juste pour elle…
Elle ne put empêcher un magnifique sourire d’étirer ses lèvres. Sourire qui étourdit Jack quelques secondes. Il se recula d’un pas et apprécia l’apparence plus féminine qu’arborait son amie. Elle portait la magnifique robe que Teal’c lui avait offert à Noel dernier. De style chinois, faite d’un satin de soie bleu clair brodé de fils argentés, la robe s’arrêtant peu au dessus de son genou, allait parfaitement avec le bleu de ses yeux. Légèrement maquillée, les cheveux lâchés…
- Vous êtes magnifique.
Et encore plus maintenant qu’elle avait les pommettes légèrement rougies.
L’énorme gâteau que le cuisinier avait posé sur la table centrale du mess était presque terminé et il était temps que les soldats de garde reprennent leur service. La salle se vida de moitié et devint du fait, plus calme.
Il y avait devant Sam, tout un tas de paquets cadeaux. Chacun vint lui donner le sien, au fur et à mesure, en même temps que les plaisanteries O’Neilliennes fusaient et que chacun profitait de la soirée.
Sam savait qu’il y en avait un qu’elle n’avait pas ouvert. Elle savait aussi qu’il préfèrerait le lui offrir plus tard, quand personne ne ferait attention à eux. Et elle, elle attendait ce moment avec impatience.
- Alors Teal’c, comment ça va ? Demanda Jack.
- Je vais être grand père, O’Neill.
- Il était temps ! Vous avez quand même la centaine, mon vieux !
Il faisait peur. Teal’c faisait peur avec son immense sourire. Cassandra recula d’un pas, se souvenant de l’étrange tête qu’il avait fait sur sa planète, et heurta Jade qui renversa son verre d’eau sur son amie. Heureusement que ce n’était que de l’eau, car Cassandra vida le pauvre verre du peu qui lui restait sur la tête de Jade. Bien sur, Vala, Daniel Cameron et Jack suivirent le mouvement, si bien que quinze minutes plus tard, le sol du Mess était plus glissant qu’une patinoire, et complètement trempé, ainsi que la plupart des invités. Seuls Sam, Hammond et Landry étaient secs.
- Sam, je veux un câlin ! Cria cassie en s’approchant d’elle, les bras écartés.
- Euh… Ecoutes, tu sais que je t’aime, mais… Noooon !
- Bah si ! Se moqua Jade en se collant à son dos.
Elle s’était mise légèrement à l’écart. Cette soirée était vraiment bien, et elle était heureuse, mais elle ne pouvait s’empêcher de réfléchir. Penser qu’elle aurait aimé que son père soit là, vers elle. Qu’il lui parle, lui dise ce qu’elle devait faire, là maintenant. Parce que là maintenant, elle se posait beaucoup de questions. Devait-elle faire avancer les choses avec Jack ? Devait-elle tout laisser tomber, pour être sure de ne rien risquer ? Il tenait encore à elle, elle en était sure.
Elle stoppa son cerveau lorsqu’elle sentit sa présence à ses côtés. Il s’adossa contre le mur, juste à côté d’elle, de façon à toucher son épaule.
- Il doit être fier de vous, là où il est.
- Comment ?...
- Ah, c’est un secret ! Je sais tout !
Elle sourit. Ca lui faisait du bien, même si ce n’était pas forcément vrai, c’était Jack qui l’avait dit, et il avait toujours raison… Toujours !
- Joyeux Anniversaire. Répéta-t-il en lui tendant un petit paquet.
Les mains légèrement tremblantes, elle empoigna son cadeau et l’examina quelques secondes. Environ cinq centimètres sur treize, c’était une jolie boite noire recouverte de velours et entourée d’un ruban rouge. Elle défit le ruban délicatement et souleva le couvercle de la boite. Un collier, en argent. Simple et pourtant très différent de ce qu’elle avait l’habitude de recevoir. Il était magnifique. Le pendentif, en forme de cercle, lui faisait penser à la porte… C’était la porte des étoiles...
Elle n’osait pas le regarder, de peur que ses yeux ne trahissent ses sentiments. Mais lui n’avait pas le même point de vue. Il souleva son menton et l’obligea plus ou moins à le regarder.
- Il vous plait ?
Pour toute réponse, elle se blottit contre lui et appuya son front contre le cou du général.
- Sam, ça va ? Demanda t’il inquiet.
- Oui, oui très bien.
Il sortit le collier de la boite et lui passa, prenant soin de la faire frissonner en caressant sa nuque du bout de ses doigts. Il ouvrit la bouche pour lui parler, mais les lèvres douces qui frôlèrent les siennes lui firent oublier ses mots. Après tout, face à ça, il n’en avait plus besoin, chaque chose en son temps.
- J’aurais aimé que Jacob voie ça.
- Jacob ? demanda Daniel intrigué.
- Oui, depuis le temps qu’on attendait, il semblerait que ce soit lui qui ait gagné le pari. Sourit Hammond en s’éloignant.
Doucement, une à une, les personnes présentent dans la pièce sortirent, Marc en dernier.
- Tu vois, papa, dit-il, elle le sait, ce qui est bon pour elle.
Il sortit, laissant sa petite sœur, qui avait oublié toutes ses questions, aux mains d’un homme de confiance.
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