A long way home
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A long way home
A long way home
Auteur : Aurore
Disclaimer : Même si j’adorerais posséder Jack, il reste la propriété de la MGM (snif) tout comme les autres perso, la porte des étoiles…
Cette fois il abandonnait. Il n’y avait plus d’espoir de s’en sortir. Il n’était pas du genre à lâcher prise facilement. Ca ne lui était arrivé que trois fois en fait. Quatre maintenant.
C’était peu en 56 ans d’existence. Surtout si l’on considérait que la vie ne l’avait pas vraiment épargné.
Mais il était têtu. Certains diraient même qu’il était borné.
Et abandonner c’était reconnaître sa défaite, son impuissance. C’était accepter de ne plus être le maître de l’histoire, de laisser quelqu’un d’autre choisir pour vous.
Et il détestait ça par-dessus tout. Bien sur il était un soldat et obéissait donc aux ordres qu’on lui donnait, quels qu’ils soient, dusse t’il y laisser la vie.
Mais il l’avait choisi. Il avait signé pour ça. Et même là, son dossier pouvait attester qu’il ne se privait pas pour donner son avis, supérieur ou pas.
C’était son orgueil qui parlait. Il en avait conscience. Etait ce pour autant une mauvaise chose ? Si on omettait le côté pêché capital de la chose, et il pouvait le faire facilement puisqu’il n’était même pas sur de se rappeler des sept. Donc si on mettait de côté ce détail ; son orgueil, cette volonté de ne jamais abandonné, lui avait sauvé la vie à maintes reprises. Et pas seulement la sienne d’ailleurs.
Alors il pouvait bien être orgueilleux si ça lui chantait. Que ceux qui s’en sentaient offusqués portent réclamation auprès de leur créateur. Il était sur que ce dernier les écouterait d’une oreille attentive.
Enfin leur créateur, façon de parler. Car si l’on considérait le fait que les anciens avaient réimplanté la vie dans la voie lactée, Dieu n’était plus vraiment leur créateur. Mais le bureau des réclamations n’étant pas une des spécialités chères aux ascensionnés, cela ne faisait pas une grosse différence.
Un bruit ; des pas.
C’était apparemment l’heure d’y retourner. Il se serait bien relevé, mais de toute évidence ces jambes refuseraient de le porter. Alors, sans un mot, il se laissa trainer jusqu'à son bourreau. Tortionnaire serait plus juste en faite. Car il n’avait aucune intention de le tuer, pas avant d’avoir obtenu les informations dont il avait besoin.
Et comme il ne parlerait pas, ils se retrouvaient tous deux dans une impasse.
_ Général O’Neill, vous semblez en grande forme ce matin.
Ce matin ! Donc il venait de perdre une autre journée. Il ne savait pas depuis combien de temps il était retenu prisonnier. Ses pertes de connaissances avaient été trop nombreuses pour qu’il ait une quelconque notion du temps écoulé.
A quoi cela lui servirait de toute manière ? Ces amis n’avaient aucun moyen de le retrouver. Pire, ils ne devaient même pas être à sa recherche. A force de répéter qu’il couperait son téléphone aussitôt arrivé au chalet, personne ne s’étonnerait qu’il ne réponde pas. Bon sang, ses premières vacances au chalet depuis des mois.
_ Mais peu loquace. Où sont donc passé vos sarcasmes ? Les auriez vous perdu lors de votre petite ‘‘promenade’’ ?
Ce type le dégoutait. Il avait lui-même du faire des choses pas très claires dans sa carrière, même torturer parfois. Mais pas pour de l’argent. Pour son pays, pour ses frères d’arme. Jamais par avidité, jamais par appât du gain.
_ Je m’accorde un jour de repos. Le quotidien est plutôt monotone ces temps ci. Il serait dommage de tomber dans les aléas de la routine.
Une étincelle de rage apparue dans les yeux de l’homme en face de lui. Il su alors que ce sursaut d’orgueil allait lui coûter cher. Pourquoi ne pouvait-il pas la fermer une fois de temps en temps ?
Que pouvait-il faire de toute façon ? Tenter de s’évader à nouveau ? Après sa première tentative il s’était empresser de lui bousiller les genoux alors…
Quoiqu’en y réfléchissant, le pousser à bout pouvait s’avérer être une bonne échappatoire. Sous le coup de la colère, il pourrait aller trop loin.
Il s’agissait là du seul avantage de la torture Terrienne. Les Goa’ulds, eux, ne se privaient pas pour vous mettre dans un sarcophage.
_ Je me suis fait la même réflexion Général. Vous torturer commence à m’ennuyer.
Il déglutit. Il sentait qu’il n’allait gère apprécier la suite.
_ Alors j’ai décidé de revenir aux bonnes vieilles méthodes. Je suis sur que vous apprécierez.
Il fit signe aux deux hommes restés sur le pas de la porte, et sans un mot ces derniers le relevèrent et attachèrent ses poignets aux cordes qui pendaient du plafond.
Il doutait que ses épaules apprécient se changement.
_ Vous finirez par parler Général. Ce n’est qu’une question de temps. Tout le monde à ses limites. Nous le savons tous les deux.
Oui, tout le monde avait ses limites. Il n’en était que trop conscient. Et perdre espoir de s’en sortir venait de l’en rapprocher dangereusement.
_ Alors faites moi gagner du temps et évitez vous un tas de souffrance inutile. Je vous promets une mort rapide.
C’était tentant. Réellement. Mais il ne pouvait pas se permettre de révéler la nature de la porte des étoiles. Quels que soient les patrons de se types, ils n’avaient aucune idée de ce qu’était la porte. Ils étaient tombés sur un gros poisson par hasard et voulaient une part.
Mais il ne serait pas la fuite. Il était hors de question qu’il trahisse.
_ Allez en enfer.
_ Tant pis pour vous général.
Il se réveilla recroquevillé à même le sol. Il tenta de se redresser, mais la douleur qui parcouru son corps l’en dissuada. Allongé c’était bien aussi.
Ce n’était pas son premier rodéo, mais il doutait que l’on puisse un jour s’habituer à cela. Son corps était en feu, sa tête était sur le point d’imploser et par-dessus le marché son estomac criait famine.
Combien de temps serait il capable de résister ? Combien de temps supporterait-il cette douleur ?
Les morts rapides, il n’y avait que ca de vrai. Un coup de lance jaffa, une rafale de P90 et hop on en parlait plus.
Ca c’était, c’était…
Et le pire restait à venir, il le savait.
D’ici peu ils le penseraient suffisamment affaiblit et passerai aux drogues, sérum de vérité et hallucinogènes en tout genre. Il avait subit un entraînement pour résister à cela, il pouvait s’en sortir ; mais pas sans dégâts.
Que devrait-il perdre pour conserver ses secrets ? Irait-il jusqu'à perdre la raison ?
Certains pensaient qu’il en était de toute façon déjà dépourvu alors ça ne ferait sans doute pas une grosse différence.
_ Que vais-je bien pouvoir faire de vous ?
Il ne l’avait pas entendu arriver. Peu être était il d’ailleurs déjà là à son réveil.
_ Vous savez si vous vous obstiner dans cette voie, je serais obligé de me procurer ces informations auprès de quelqu’un d’autre. Quelqu’un qui n’aura pas votre résistance.
Il fit une pause. Bon dieu, même sa manière de parler l’agaçait. Qu’il dise ce qu’il avait à dire, fasse ce qu’il avait à faire et qu’il lui foute la paix.
_ Pourquoi pas le colonel Carter par exemple.
Il émit un rire. Il n’avait pas pu se contrôler. Si ce type était suffisamment crétin pour s’en prendre à elle il se ferait prendre dans la minute.
_ Cela vous faire rire ? Je ne plaisante pas pourtant. Je pensais que vous l’auriez compris maintenant.
Que pouvait-il répondre à cela ? Qu’il avait été suffisamment stupide pour ordonner la pose d’une puce à tout le personnel du sgc, mais qu’il n’avait pas jugé utile de s’en faire implanter une.
Bon sang, même Siler devait en avoir une.
Et lui major général, à la tête du Home World Security, non. Rien.
Ce qu’il pouvait être stupide parfois.
_ Combien de temps croyez vous qu’elle résistera ? Combien de temps avant que je ne la brise ?
_ Elle serait tout aussi muette que moi. Tout simplement parce qu’il n’y a rien à dire.
_ Tant pis pour vous général.
Il fit un signe de la main et l’un de ses acolyte pénétra dans la pièce, poussant un chariot.
_ Je suppose que vous savez à quoi cela sert.
Une fois encore il se réveilla sans savoir combien de temps il avait perdu connaissance. Il regarda autour de lui, mais la pièce était vide. Il avait du trouver ennuyeux de le regarder dormir. Et la vue n’étant pas particulièrement intéressante il était parti. Mais nul doute qu’il serait de retour d’ici peu.
Qui pourrait se passer de cette minuscule pièce mal éclairée, à l’odeur nauséabonde et à la température glaciale.
Son appartement à DC ressemblait au Taj Mahal en comparaison. Quand au chalet, il était définitivement hors catégorie.
Son chalet.
Pourquoi avait il fallu qu’il y parte seul. Si elle avait accepté de l’accompagner, il n’en serait pas là. Mais elle était toujours tellement obsédée par se foutu boulot qu’elle avait refusé de venir, évidement.
Il était injuste de lui en vouloir. Elle n’y était pour rien. Il le savait. Mais la colère était un sentiment tellement plus simple à gérer pour lui.
Elle ne méritait pas ça. Elle méritait tellement plus, plus que lui, plus que ce qu’il était en mesure de lui offrir.
Il n’avait jamais été doué pour les relations humaines. Il ne se livrait que rarement et jamais totalement.
Et il n’était pas du genre à s’épancher sur ses sentiments. Il l’aimait ; elle le savait ; il le lui montrait ; mais il n’arrivait pas à le lui dire. Sa pudeur naturelle, combinée à sa peur de tout perdre à nouveau, le paralysait dès qu’il s’agissait de prononcer un « je t’aime ».
Il était tellement plus facile pour lui de sortir avec des femmes sans importance que de s’engager avec la femme qu’il aimait.
Alors comment diable avait elle pu s’éprendre de lui ? Cela restait un mystère. Elle méritait définitivement bien mieux que ça.
Peu être finirait elle par le comprendre elle aussi maintenant qu’il était ‘‘parti’’.
Des voix émanaient du couloir. Le moment de répit était passé, il allait à nouveau devoir faire face. Se montrer plus fort qu’il ne l’était. Tout était une question d’apparences. Si son adversaire apercevait la faille, la partie était finie pour lui. Et il n’était pas question d’accepter la défaite, pas quand tant de choses étaient en jeu.
_ Votre repas général ! Profitez en bien, la suite ne vous sera pas aussi réjouissante j’en ai peur.
Oui enfin si l’on pouvait appeler cela un repas. Même les prisonniers chinois avaient le droit a des meilleures rations, il en aurait mis sa main à couper.
_ Je suis sensé dire merci ?
_ C’est en effet ce que font les personnes bien élevé.
_ Désolé de vous décevoir. Enfin je ne suis pas vraiment désolé mais…
_ Ne vous en faites pas. Je vous apprendrais la politesse.
Il sortit de la pièce comme il était venu. Il n’avait pas vu le visage de l’homme qui l’accompagnait, mais il était sur qu’il s’agissait du ou d’un des commanditaires. Il ne devait pas être ravi de la tournure que prenaient les choses. Evidement quand on kidnappait un général de l’USAF sur le sol américain, on avait tout intérêt à se débarrasser rapidement des preuves si l’on tenait à sa liberté.
Il rampa comme il put jusqu'à sa bouillie et l’avala difficilement. Le goût était infect, mais il avait besoin de se nourrir s’il voulait rester lucide.
Une fois le repas fini, il se perdit dans la contemplation de sa cellule. Elle ne valait pas qu’on s’y attarde, mais il n’avait pas vraiment d’autre occupation dans le coin.
Il était sur le point de s’endormir lorsqu’il entendit le bruit de son pas dans le couloir. A en juger par sa foulée rapide et son pas lourd, il devait être plutôt énervé.
_ Vous avez de la chance Jack, cette fois je vous épargnerai les questions, et me contenterai de vous voire souffrir. Votre insolence a assez duré.
_ Vous vous pensez original ? Vous croyez être le premier à tenir ce discourt ?
_ Le premier peu être pas ; mais le dernier, vous pouvez en être certain. Commençons par… là.
_ Aaaargh…
_ A quoi cela peu bien vous servir d’en avoir deux de toute manière.
Cette fois il n’ouvrirait pas les yeux. Peu être que la mort le prendrait avec elle plus rapidement de cette manière.
Mais quelque chose le perturbait. L’odeur était différente ; pas forcément meilleure, mais différente.
Et cette voix qu’il percevait, il la connaissait. Elle l’agaçait, mais elle lui était familière. Il en était certain. Si seulement il pouvait l’entendre un peu plus distinctement.
Mais non. S’il voulait plus de détails, il allait falloir qu’il consente à ouvrir les yeux.
Cela pouvait encore attendre.
_ Daniel.
Ou pas. C’était sa voix. Il en était sur. Alors soit il avait des hallucinations auditives, soit… il avait des hallucinations auditives.
Bon sang il allait falloir qu’il ouvre les yeux. Il n’en avait pas envie, mais s’il n’y avait ne serait qu’une chance qu’il la revoit une dernière fois, il devait la prendre.
Il ouvrit donc les yeux. Ceux-ci papillonnèrent un peu. Ils n’étaient plus habitués à tant de lumière.
Et instinctivement, son regard s’attacha au sien. Elle était là.
_ Alors comment va notre belle au bois dormant ?
Il l’agaçait. Il avait à peine ouvert la bouche qu’il l’agaçait déjà. Qui lui avait fichu un ami pareil. Heureusement que Teal’c était là pour compenser.
_ Désolé de vous décevoir Daniel, mais vous n’êtes pas mon genre. Alors si quelqu’un devait me réveiller d’un baiser, j’aimerais autant que vous passiez votre tour.
_ J’ai du mal à le croire, mais vous m’avez manqué Jack.
Daniel jeta un regard autour de lui et rajouta
_ Vous nous avez manqué.
_ En effet.
_ Et bien puisque c’est l’heure des grandes effusions je dirai… Quand est ce qu’on mange.
Un sourire apparu sur le visage de ses compagnons. Nul besoin de parler. Ils savaient. Ils le connaissaient suffisamment pour savoir.
_ Nous allons prévenir les médecins que vous êtes réveillé.
A peine leurs amis partis, Sam s’était rapprochée et lui avait prit tendrement la main.
C’était un automatisme. Même si leurs amis savaient pour eux, ils se montraient discrets, surtout au travail. Et à n’en pas douter ils étaient dans un complexe militaire.
Milles questions lui trottaient dans la tête et pourtant ce n’était pas de réponses qu’il avait envie. A cet instant, il voulait juste la sentir contre lui, entendre le son de sa voix, caresser ses lèvres.
_ Les médecins pensent que tu ne devrais pas garder de séquelles. Tu as subi plusieurs opérations, mais tout s’est bien passé et tu devrais être sur pied d’ici quelques semaines.
_ Comment m’avez-vous retrouvé ?
_ Ta secrétaire n’arrivait pas à te joindre. Comme tu ne la rappelais pas. Elle m’a téléphoné et le général Landry m’a autorisé à partir te rejoindre plus tôt que prévu. C’est comme ca que…
_ Plus tôt ? Je croyais que tu ne pouvais pas venir ?
_ Tu crois vraiment que je suis suffisamment stupide pour préférer une semaine enfermée dans mon labo à une semaine de vacances avec toi ?
Un sourire fleurit sur son visage. Le premier depuis longtemps
_ Enfin… En arrivant au chalet je me suis rendu compte que tu n’y étais jamais arrivé. On a vérifié tous les hôpitaux entre DC et le Minnesota avant de finalement rappeler l’Odyssée. Une fois l’Odyssée en orbite autour de la Terre il a suffit de calibrer le noyau Asgard sur ton ADN.
Auteur : Aurore
Disclaimer : Même si j’adorerais posséder Jack, il reste la propriété de la MGM (snif) tout comme les autres perso, la porte des étoiles…
Cette fois il abandonnait. Il n’y avait plus d’espoir de s’en sortir. Il n’était pas du genre à lâcher prise facilement. Ca ne lui était arrivé que trois fois en fait. Quatre maintenant.
C’était peu en 56 ans d’existence. Surtout si l’on considérait que la vie ne l’avait pas vraiment épargné.
Mais il était têtu. Certains diraient même qu’il était borné.
Et abandonner c’était reconnaître sa défaite, son impuissance. C’était accepter de ne plus être le maître de l’histoire, de laisser quelqu’un d’autre choisir pour vous.
Et il détestait ça par-dessus tout. Bien sur il était un soldat et obéissait donc aux ordres qu’on lui donnait, quels qu’ils soient, dusse t’il y laisser la vie.
Mais il l’avait choisi. Il avait signé pour ça. Et même là, son dossier pouvait attester qu’il ne se privait pas pour donner son avis, supérieur ou pas.
C’était son orgueil qui parlait. Il en avait conscience. Etait ce pour autant une mauvaise chose ? Si on omettait le côté pêché capital de la chose, et il pouvait le faire facilement puisqu’il n’était même pas sur de se rappeler des sept. Donc si on mettait de côté ce détail ; son orgueil, cette volonté de ne jamais abandonné, lui avait sauvé la vie à maintes reprises. Et pas seulement la sienne d’ailleurs.
Alors il pouvait bien être orgueilleux si ça lui chantait. Que ceux qui s’en sentaient offusqués portent réclamation auprès de leur créateur. Il était sur que ce dernier les écouterait d’une oreille attentive.
Enfin leur créateur, façon de parler. Car si l’on considérait le fait que les anciens avaient réimplanté la vie dans la voie lactée, Dieu n’était plus vraiment leur créateur. Mais le bureau des réclamations n’étant pas une des spécialités chères aux ascensionnés, cela ne faisait pas une grosse différence.
Un bruit ; des pas.
C’était apparemment l’heure d’y retourner. Il se serait bien relevé, mais de toute évidence ces jambes refuseraient de le porter. Alors, sans un mot, il se laissa trainer jusqu'à son bourreau. Tortionnaire serait plus juste en faite. Car il n’avait aucune intention de le tuer, pas avant d’avoir obtenu les informations dont il avait besoin.
Et comme il ne parlerait pas, ils se retrouvaient tous deux dans une impasse.
_ Général O’Neill, vous semblez en grande forme ce matin.
Ce matin ! Donc il venait de perdre une autre journée. Il ne savait pas depuis combien de temps il était retenu prisonnier. Ses pertes de connaissances avaient été trop nombreuses pour qu’il ait une quelconque notion du temps écoulé.
A quoi cela lui servirait de toute manière ? Ces amis n’avaient aucun moyen de le retrouver. Pire, ils ne devaient même pas être à sa recherche. A force de répéter qu’il couperait son téléphone aussitôt arrivé au chalet, personne ne s’étonnerait qu’il ne réponde pas. Bon sang, ses premières vacances au chalet depuis des mois.
_ Mais peu loquace. Où sont donc passé vos sarcasmes ? Les auriez vous perdu lors de votre petite ‘‘promenade’’ ?
Ce type le dégoutait. Il avait lui-même du faire des choses pas très claires dans sa carrière, même torturer parfois. Mais pas pour de l’argent. Pour son pays, pour ses frères d’arme. Jamais par avidité, jamais par appât du gain.
_ Je m’accorde un jour de repos. Le quotidien est plutôt monotone ces temps ci. Il serait dommage de tomber dans les aléas de la routine.
Une étincelle de rage apparue dans les yeux de l’homme en face de lui. Il su alors que ce sursaut d’orgueil allait lui coûter cher. Pourquoi ne pouvait-il pas la fermer une fois de temps en temps ?
Que pouvait-il faire de toute façon ? Tenter de s’évader à nouveau ? Après sa première tentative il s’était empresser de lui bousiller les genoux alors…
Quoiqu’en y réfléchissant, le pousser à bout pouvait s’avérer être une bonne échappatoire. Sous le coup de la colère, il pourrait aller trop loin.
Il s’agissait là du seul avantage de la torture Terrienne. Les Goa’ulds, eux, ne se privaient pas pour vous mettre dans un sarcophage.
_ Je me suis fait la même réflexion Général. Vous torturer commence à m’ennuyer.
Il déglutit. Il sentait qu’il n’allait gère apprécier la suite.
_ Alors j’ai décidé de revenir aux bonnes vieilles méthodes. Je suis sur que vous apprécierez.
Il fit signe aux deux hommes restés sur le pas de la porte, et sans un mot ces derniers le relevèrent et attachèrent ses poignets aux cordes qui pendaient du plafond.
Il doutait que ses épaules apprécient se changement.
_ Vous finirez par parler Général. Ce n’est qu’une question de temps. Tout le monde à ses limites. Nous le savons tous les deux.
Oui, tout le monde avait ses limites. Il n’en était que trop conscient. Et perdre espoir de s’en sortir venait de l’en rapprocher dangereusement.
_ Alors faites moi gagner du temps et évitez vous un tas de souffrance inutile. Je vous promets une mort rapide.
C’était tentant. Réellement. Mais il ne pouvait pas se permettre de révéler la nature de la porte des étoiles. Quels que soient les patrons de se types, ils n’avaient aucune idée de ce qu’était la porte. Ils étaient tombés sur un gros poisson par hasard et voulaient une part.
Mais il ne serait pas la fuite. Il était hors de question qu’il trahisse.
_ Allez en enfer.
_ Tant pis pour vous général.
Il se réveilla recroquevillé à même le sol. Il tenta de se redresser, mais la douleur qui parcouru son corps l’en dissuada. Allongé c’était bien aussi.
Ce n’était pas son premier rodéo, mais il doutait que l’on puisse un jour s’habituer à cela. Son corps était en feu, sa tête était sur le point d’imploser et par-dessus le marché son estomac criait famine.
Combien de temps serait il capable de résister ? Combien de temps supporterait-il cette douleur ?
Les morts rapides, il n’y avait que ca de vrai. Un coup de lance jaffa, une rafale de P90 et hop on en parlait plus.
Ca c’était, c’était…
Et le pire restait à venir, il le savait.
D’ici peu ils le penseraient suffisamment affaiblit et passerai aux drogues, sérum de vérité et hallucinogènes en tout genre. Il avait subit un entraînement pour résister à cela, il pouvait s’en sortir ; mais pas sans dégâts.
Que devrait-il perdre pour conserver ses secrets ? Irait-il jusqu'à perdre la raison ?
Certains pensaient qu’il en était de toute façon déjà dépourvu alors ça ne ferait sans doute pas une grosse différence.
_ Que vais-je bien pouvoir faire de vous ?
Il ne l’avait pas entendu arriver. Peu être était il d’ailleurs déjà là à son réveil.
_ Vous savez si vous vous obstiner dans cette voie, je serais obligé de me procurer ces informations auprès de quelqu’un d’autre. Quelqu’un qui n’aura pas votre résistance.
Il fit une pause. Bon dieu, même sa manière de parler l’agaçait. Qu’il dise ce qu’il avait à dire, fasse ce qu’il avait à faire et qu’il lui foute la paix.
_ Pourquoi pas le colonel Carter par exemple.
Il émit un rire. Il n’avait pas pu se contrôler. Si ce type était suffisamment crétin pour s’en prendre à elle il se ferait prendre dans la minute.
_ Cela vous faire rire ? Je ne plaisante pas pourtant. Je pensais que vous l’auriez compris maintenant.
Que pouvait-il répondre à cela ? Qu’il avait été suffisamment stupide pour ordonner la pose d’une puce à tout le personnel du sgc, mais qu’il n’avait pas jugé utile de s’en faire implanter une.
Bon sang, même Siler devait en avoir une.
Et lui major général, à la tête du Home World Security, non. Rien.
Ce qu’il pouvait être stupide parfois.
_ Combien de temps croyez vous qu’elle résistera ? Combien de temps avant que je ne la brise ?
_ Elle serait tout aussi muette que moi. Tout simplement parce qu’il n’y a rien à dire.
_ Tant pis pour vous général.
Il fit un signe de la main et l’un de ses acolyte pénétra dans la pièce, poussant un chariot.
_ Je suppose que vous savez à quoi cela sert.
Une fois encore il se réveilla sans savoir combien de temps il avait perdu connaissance. Il regarda autour de lui, mais la pièce était vide. Il avait du trouver ennuyeux de le regarder dormir. Et la vue n’étant pas particulièrement intéressante il était parti. Mais nul doute qu’il serait de retour d’ici peu.
Qui pourrait se passer de cette minuscule pièce mal éclairée, à l’odeur nauséabonde et à la température glaciale.
Son appartement à DC ressemblait au Taj Mahal en comparaison. Quand au chalet, il était définitivement hors catégorie.
Son chalet.
Pourquoi avait il fallu qu’il y parte seul. Si elle avait accepté de l’accompagner, il n’en serait pas là. Mais elle était toujours tellement obsédée par se foutu boulot qu’elle avait refusé de venir, évidement.
Il était injuste de lui en vouloir. Elle n’y était pour rien. Il le savait. Mais la colère était un sentiment tellement plus simple à gérer pour lui.
Elle ne méritait pas ça. Elle méritait tellement plus, plus que lui, plus que ce qu’il était en mesure de lui offrir.
Il n’avait jamais été doué pour les relations humaines. Il ne se livrait que rarement et jamais totalement.
Et il n’était pas du genre à s’épancher sur ses sentiments. Il l’aimait ; elle le savait ; il le lui montrait ; mais il n’arrivait pas à le lui dire. Sa pudeur naturelle, combinée à sa peur de tout perdre à nouveau, le paralysait dès qu’il s’agissait de prononcer un « je t’aime ».
Il était tellement plus facile pour lui de sortir avec des femmes sans importance que de s’engager avec la femme qu’il aimait.
Alors comment diable avait elle pu s’éprendre de lui ? Cela restait un mystère. Elle méritait définitivement bien mieux que ça.
Peu être finirait elle par le comprendre elle aussi maintenant qu’il était ‘‘parti’’.
Des voix émanaient du couloir. Le moment de répit était passé, il allait à nouveau devoir faire face. Se montrer plus fort qu’il ne l’était. Tout était une question d’apparences. Si son adversaire apercevait la faille, la partie était finie pour lui. Et il n’était pas question d’accepter la défaite, pas quand tant de choses étaient en jeu.
_ Votre repas général ! Profitez en bien, la suite ne vous sera pas aussi réjouissante j’en ai peur.
Oui enfin si l’on pouvait appeler cela un repas. Même les prisonniers chinois avaient le droit a des meilleures rations, il en aurait mis sa main à couper.
_ Je suis sensé dire merci ?
_ C’est en effet ce que font les personnes bien élevé.
_ Désolé de vous décevoir. Enfin je ne suis pas vraiment désolé mais…
_ Ne vous en faites pas. Je vous apprendrais la politesse.
Il sortit de la pièce comme il était venu. Il n’avait pas vu le visage de l’homme qui l’accompagnait, mais il était sur qu’il s’agissait du ou d’un des commanditaires. Il ne devait pas être ravi de la tournure que prenaient les choses. Evidement quand on kidnappait un général de l’USAF sur le sol américain, on avait tout intérêt à se débarrasser rapidement des preuves si l’on tenait à sa liberté.
Il rampa comme il put jusqu'à sa bouillie et l’avala difficilement. Le goût était infect, mais il avait besoin de se nourrir s’il voulait rester lucide.
Une fois le repas fini, il se perdit dans la contemplation de sa cellule. Elle ne valait pas qu’on s’y attarde, mais il n’avait pas vraiment d’autre occupation dans le coin.
Il était sur le point de s’endormir lorsqu’il entendit le bruit de son pas dans le couloir. A en juger par sa foulée rapide et son pas lourd, il devait être plutôt énervé.
_ Vous avez de la chance Jack, cette fois je vous épargnerai les questions, et me contenterai de vous voire souffrir. Votre insolence a assez duré.
_ Vous vous pensez original ? Vous croyez être le premier à tenir ce discourt ?
_ Le premier peu être pas ; mais le dernier, vous pouvez en être certain. Commençons par… là.
_ Aaaargh…
_ A quoi cela peu bien vous servir d’en avoir deux de toute manière.
Cette fois il n’ouvrirait pas les yeux. Peu être que la mort le prendrait avec elle plus rapidement de cette manière.
Mais quelque chose le perturbait. L’odeur était différente ; pas forcément meilleure, mais différente.
Et cette voix qu’il percevait, il la connaissait. Elle l’agaçait, mais elle lui était familière. Il en était certain. Si seulement il pouvait l’entendre un peu plus distinctement.
Mais non. S’il voulait plus de détails, il allait falloir qu’il consente à ouvrir les yeux.
Cela pouvait encore attendre.
_ Daniel.
Ou pas. C’était sa voix. Il en était sur. Alors soit il avait des hallucinations auditives, soit… il avait des hallucinations auditives.
Bon sang il allait falloir qu’il ouvre les yeux. Il n’en avait pas envie, mais s’il n’y avait ne serait qu’une chance qu’il la revoit une dernière fois, il devait la prendre.
Il ouvrit donc les yeux. Ceux-ci papillonnèrent un peu. Ils n’étaient plus habitués à tant de lumière.
Et instinctivement, son regard s’attacha au sien. Elle était là.
_ Alors comment va notre belle au bois dormant ?
Il l’agaçait. Il avait à peine ouvert la bouche qu’il l’agaçait déjà. Qui lui avait fichu un ami pareil. Heureusement que Teal’c était là pour compenser.
_ Désolé de vous décevoir Daniel, mais vous n’êtes pas mon genre. Alors si quelqu’un devait me réveiller d’un baiser, j’aimerais autant que vous passiez votre tour.
_ J’ai du mal à le croire, mais vous m’avez manqué Jack.
Daniel jeta un regard autour de lui et rajouta
_ Vous nous avez manqué.
_ En effet.
_ Et bien puisque c’est l’heure des grandes effusions je dirai… Quand est ce qu’on mange.
Un sourire apparu sur le visage de ses compagnons. Nul besoin de parler. Ils savaient. Ils le connaissaient suffisamment pour savoir.
_ Nous allons prévenir les médecins que vous êtes réveillé.
A peine leurs amis partis, Sam s’était rapprochée et lui avait prit tendrement la main.
C’était un automatisme. Même si leurs amis savaient pour eux, ils se montraient discrets, surtout au travail. Et à n’en pas douter ils étaient dans un complexe militaire.
Milles questions lui trottaient dans la tête et pourtant ce n’était pas de réponses qu’il avait envie. A cet instant, il voulait juste la sentir contre lui, entendre le son de sa voix, caresser ses lèvres.
_ Les médecins pensent que tu ne devrais pas garder de séquelles. Tu as subi plusieurs opérations, mais tout s’est bien passé et tu devrais être sur pied d’ici quelques semaines.
_ Comment m’avez-vous retrouvé ?
_ Ta secrétaire n’arrivait pas à te joindre. Comme tu ne la rappelais pas. Elle m’a téléphoné et le général Landry m’a autorisé à partir te rejoindre plus tôt que prévu. C’est comme ca que…
_ Plus tôt ? Je croyais que tu ne pouvais pas venir ?
_ Tu crois vraiment que je suis suffisamment stupide pour préférer une semaine enfermée dans mon labo à une semaine de vacances avec toi ?
Un sourire fleurit sur son visage. Le premier depuis longtemps
_ Enfin… En arrivant au chalet je me suis rendu compte que tu n’y étais jamais arrivé. On a vérifié tous les hôpitaux entre DC et le Minnesota avant de finalement rappeler l’Odyssée. Une fois l’Odyssée en orbite autour de la Terre il a suffit de calibrer le noyau Asgard sur ton ADN.
Dernière édition par Aurore le Lun 26 Mai - 9:23, édité 1 fois
Aurore- Lecteur du Télé 7 jours
- Nombre de messages : 53
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Date d'inscription : 04/12/2006
Re: A long way home
_ Donc je suis resté…
_ 13 jours. L’Odyssée était en route pour Pégase. Nous n’avons pas pu faire mieux. On a essayé de te chercher par nos propres moyens, mais impossible de retrouver ta trace.
_ Je sais.
Il ne voulait pas qu’elle se sente coupable de quoi que se soit. Elle ne l’était pas. Elle l’avait sauvé, c’était inespéré.
_ Qui sont-ils ?
_ On ne sait pas encore. Ils n’ont pas encore parlé. Mais ça ne serait tardé.
Il n’en doutait pas. Ils en avaient les moyens. Et s’ils avaient besoin d’un peu d’aide il
_ Général, il va falloir que je vous examine.
Sam s’était levée à l’instant où elle avait aperçu le docteur, et s’apprêtais à le quitter. Mais elle ne pouvait pas partir. Pas sans savoir. Il DEVAIT le lui dire. Maintenant.
_ Un instant. Pourriez vous nous laissez juste quelques minutes, s’il vous plait.
Il n’avait rien à ordonner au médecin, mais le ton employé était clairement celui d’un général s’adressant à un subalterne. Il ne permettait pas la contradiction. Même en étant assorti d’un s’il vous plaît.
_ Bien général, mais juste quelques minutes. Ensuite, je devrais faire les examens.
_ Merci docteur.
Sam avait des questions plein les yeux. Mais se contenta de se rassoir et de lui caresser la main à nouveau.
_ Sam…
Il n’y arriverait jamais. Il était incapable de prononcer ces trois petits mots. Il baissa les yeux. Peu être serait ce plus facile s’il ne la regardait pas.
_ Je… J’ai beaucoup réfléchit durant ma captivité et je, j’en suis arrivé à la conclusion que je…, bon sang je me perds en élucubrations. Sam !
Il avait senti sa main se crispé sur la sienne. Non il n’était pas doué pour ça mais elle ne devait pas avoir peur. Il prit sur lui et ancra son regard au sien.
_ Ce que j’essaye maladroitement de te dire, c’est que je… je veux passer le restant de mes jours avec toi.
_ Est-ce que tu
Elle n’arriva pas à finir sa phrase. Il l’avait laissé sans voix.
Ca sonnait comme une proposition, non ? Il venait de la demandé en mariage ? C’était plutôt inattendu. Pour tous les deux apparemment s’il en jugeait par sa réaction, ou plutôt son manque de réaction.
Bon sang la dernière fois que quelqu’un l’avait demandé en mariage, elle avait mit trois semaines à se décider. S’il ne faisait rien elle était partie pour lui faire le même coup. Et il en murerait bien avant.
Non, bien sur que non. Il n’était pas Shananan. Elle n’avait pas de doutes sur eux. Juste sur lui, apparemment. Alors il allait falloir être plus clair, parce qu’il voulait qu’elle soit sa femme. Maintenant. Ils avaient assez attendu.
_ Sam, veux devenir ma femme ?
Elle avait des larmes plein les yeux. Et doucement, ses lèvres élurent domicile sur les siennes en un tendre baiser.
Elle aussi était parfois plus douée pour les gestes que pour la parole.
Fin.
_ 13 jours. L’Odyssée était en route pour Pégase. Nous n’avons pas pu faire mieux. On a essayé de te chercher par nos propres moyens, mais impossible de retrouver ta trace.
_ Je sais.
Il ne voulait pas qu’elle se sente coupable de quoi que se soit. Elle ne l’était pas. Elle l’avait sauvé, c’était inespéré.
_ Qui sont-ils ?
_ On ne sait pas encore. Ils n’ont pas encore parlé. Mais ça ne serait tardé.
Il n’en doutait pas. Ils en avaient les moyens. Et s’ils avaient besoin d’un peu d’aide il
_ Général, il va falloir que je vous examine.
Sam s’était levée à l’instant où elle avait aperçu le docteur, et s’apprêtais à le quitter. Mais elle ne pouvait pas partir. Pas sans savoir. Il DEVAIT le lui dire. Maintenant.
_ Un instant. Pourriez vous nous laissez juste quelques minutes, s’il vous plait.
Il n’avait rien à ordonner au médecin, mais le ton employé était clairement celui d’un général s’adressant à un subalterne. Il ne permettait pas la contradiction. Même en étant assorti d’un s’il vous plaît.
_ Bien général, mais juste quelques minutes. Ensuite, je devrais faire les examens.
_ Merci docteur.
Sam avait des questions plein les yeux. Mais se contenta de se rassoir et de lui caresser la main à nouveau.
_ Sam…
Il n’y arriverait jamais. Il était incapable de prononcer ces trois petits mots. Il baissa les yeux. Peu être serait ce plus facile s’il ne la regardait pas.
_ Je… J’ai beaucoup réfléchit durant ma captivité et je, j’en suis arrivé à la conclusion que je…, bon sang je me perds en élucubrations. Sam !
Il avait senti sa main se crispé sur la sienne. Non il n’était pas doué pour ça mais elle ne devait pas avoir peur. Il prit sur lui et ancra son regard au sien.
_ Ce que j’essaye maladroitement de te dire, c’est que je… je veux passer le restant de mes jours avec toi.
_ Est-ce que tu
Elle n’arriva pas à finir sa phrase. Il l’avait laissé sans voix.
Ca sonnait comme une proposition, non ? Il venait de la demandé en mariage ? C’était plutôt inattendu. Pour tous les deux apparemment s’il en jugeait par sa réaction, ou plutôt son manque de réaction.
Bon sang la dernière fois que quelqu’un l’avait demandé en mariage, elle avait mit trois semaines à se décider. S’il ne faisait rien elle était partie pour lui faire le même coup. Et il en murerait bien avant.
Non, bien sur que non. Il n’était pas Shananan. Elle n’avait pas de doutes sur eux. Juste sur lui, apparemment. Alors il allait falloir être plus clair, parce qu’il voulait qu’elle soit sa femme. Maintenant. Ils avaient assez attendu.
_ Sam, veux devenir ma femme ?
Elle avait des larmes plein les yeux. Et doucement, ses lèvres élurent domicile sur les siennes en un tendre baiser.
Elle aussi était parfois plus douée pour les gestes que pour la parole.
Fin.
Aurore- Lecteur du Télé 7 jours
- Nombre de messages : 53
Age : 40
Date d'inscription : 04/12/2006
Re: A long way home
Une fic intéressante malgré quelques petites choses
- Spoiler:
- la première partie est super, bien écrite, on imagine tout à fait jack dans cette situation. Mais il y a quelques grosses fautes d'orthographe qui ne passent pas.
la fin me laisse vraiment sur ma faim ! c'est trop rapide. Qui sont ces ravisseurs ? Comment jack a été sauvé ? On dirait que tu avais hâte d'arriver à la conclusion ship qui n'est pas très originale. C'est un peu dommage cette fin trop rapide. Cette fic mériterait d'être reprise et développée.
Re: A long way home
jolie fic..
- Spoiler:
- comme le dit Aurelia le début est très bien écrit et les réactions de Jack bien décrites..
mais la fin meriterai d'être développée, on a l'impression que ta ficc est inachevée, qui sont les ravisseurs? pourquoi l'ont-ils enlevés? et comment la SGC l'a-t-il libéré?
Et pour finir il est vrai que les fautes d'orthographe sont assez nombreuses...
Mais c'est vraiment une bonne fic, elle mériterai d'être reprise..
alexcmoa- Lecteur de Harlequin
- Nombre de messages : 233
Age : 33
Localisation : dans les étoiles (ou dans mon lit, ça dépend..)
Date d'inscription : 20/01/2008
Re: A long way home
Merci à vous deux
- Spoiler:
- Je m'étais pas rendue compte que j'avais été aussi rapide.
Par contre pour les fautes, j'ai peur de ne pas pouvoir faire grand chose : je suis et j'ai toujours été une calamité en orthographe.
Aurore- Lecteur du Télé 7 jours
- Nombre de messages : 53
Age : 40
Date d'inscription : 04/12/2006
Re: A long way home
On a souvent parlé sur ce forum de beta lecteur. N'hésite pas à appeler au secours. Rassure toi tu fais des fautes certes, mais ton orthographe est loin d'être catastrophique.
Et tu as un potentiel, il faut que tu persévères.
Et tu as un potentiel, il faut que tu persévères.
Re: A long way home
Roo bah y'a pas beaucoup de coms ici c'est dommage parce que c'est une jolie fic !
Bon allez je vais commencer par les deux trois remarques comme ça ça sera fait.
D'abord je trouve la fin un peu rapide, malgré la tentation très forte de voir arriver la happy end (entre shippeuse en manque on se comprends... ) je trouve que le début de ta fic instaure un bon rythme, qui est un peu gâché par la fin.
Ensuite ce qui me viendrait à l'esprit en voyant ta fic, juste en la voyant avant même de la lire c'est : aère !
De temps en temps tout lecteur normalement constitué a besoin d'un petit saut de ligne pour reprendre son souffle et reposer ses yeux. Oui je sais ça peut paraitre un peu idiot mais c'est un reflex tout simple qu'il est bon d'avoir à mon avis.
Ensuite ce que j'ai aimé, oui parce qu'il ne faut pas l'oublier, j'ai aimé ta fic !
D'abord le début est excellent. C'est à dire qu'il est très fort, et pourtant personnellement je trouve que ce genre de chose est extrèèèèmement difficile à écrire. Mais là tu arrives à nous livrer un joli "état des lieux" de la tête de Jack, tout en laissant la place à quelques dialogues savoureux et à une atmosphère très prenante.
Après, même si la fin est un peu réussie d'après moi ça reste mignon et bien écrit, c'est juste que tu avais mis la barre trop haute avant quoi
Bref, le diagnostic est sans appel: encore quelques erreurs et choses à revoir (bétaaaaaaa, trouve toi une béta, une béta c'est gentil, c'est poli, et ça te change la vie ! oui je viens de créer un slogan... et je suis un boulet) mais un potentiel qui est sans aucun doute là et qui me donne vraiment envie d'en lire plus !
Continue !
Bon allez je vais commencer par les deux trois remarques comme ça ça sera fait.
D'abord je trouve la fin un peu rapide, malgré la tentation très forte de voir arriver la happy end (entre shippeuse en manque on se comprends... ) je trouve que le début de ta fic instaure un bon rythme, qui est un peu gâché par la fin.
Ensuite ce qui me viendrait à l'esprit en voyant ta fic, juste en la voyant avant même de la lire c'est : aère !
De temps en temps tout lecteur normalement constitué a besoin d'un petit saut de ligne pour reprendre son souffle et reposer ses yeux. Oui je sais ça peut paraitre un peu idiot mais c'est un reflex tout simple qu'il est bon d'avoir à mon avis.
Ensuite ce que j'ai aimé, oui parce qu'il ne faut pas l'oublier, j'ai aimé ta fic !
D'abord le début est excellent. C'est à dire qu'il est très fort, et pourtant personnellement je trouve que ce genre de chose est extrèèèèmement difficile à écrire. Mais là tu arrives à nous livrer un joli "état des lieux" de la tête de Jack, tout en laissant la place à quelques dialogues savoureux et à une atmosphère très prenante.
Après, même si la fin est un peu réussie d'après moi ça reste mignon et bien écrit, c'est juste que tu avais mis la barre trop haute avant quoi
Bref, le diagnostic est sans appel: encore quelques erreurs et choses à revoir (bétaaaaaaa, trouve toi une béta, une béta c'est gentil, c'est poli, et ça te change la vie ! oui je viens de créer un slogan... et je suis un boulet) mais un potentiel qui est sans aucun doute là et qui me donne vraiment envie d'en lire plus !
Continue !
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