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De la poudre au coeur

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Message  callas Sam 17 Nov - 20:25

« Chaque jour, des milliers de jeunes drogués suivent le chemin
qui les mène à la mort. Pourquoi vivre ?Se demandent-ils.
Nos rêves sont bien plus beaux. S’ils se terminent vite, au
moins aurons-nous connu les paradis interdits à ceux qui
refusent de nous y suivre. En réalité, conscients de leur
déchéance lorsqu’ils ne sont plus sous l’effet de la drogue, le
vide de leurs yeux reflète la tristesse de leur âme. La plupart
d’entre eux ne savent plus aimer, et ne désirent rien d’autres
que prolonger leur esclavage… »

-Flash 1-

Pourquoi ? Cette question s’imposait à moi au rythme de…
Et tandis que j’errais de gare en gare, de train en train, je n’avais plus qu’une obsession…
Je ne me rapprochais pas de mon cocon protecteur mais allais retrouver un autre bourreau…

Elle s’enfuyait dans la nuit… Accoudée à la fenêtre, elle regardait le paysage défilé : des lumières, c’est tout ce qu’elle distinguait au loin, dans ce paysage de cendres, de mornes lumières. De temps à autre, lorsque le train s’approchait d’une gare, elle apercevait des fragments de ville : une usine, une enseigne lumineuse, des maisons…enfin un peu de civilisation. Le monde ne s’était pas arrêté malgré ce qui lui était arrivé…Dans le train ne se trouvaient que peu de personnes et le silence régnait entre eux. Seul le bruit des essieux crissant sur les rails égayait cette nuit de mort…Le rythme continu et monotone de ce son assourdissant la berçait quelque peu…Elle fermait les yeux puis les rouvrait aussitôt : Il ne fallait pas dormir, surtout pas ! C’était comme cela que…Les larmes coulèrent malgré elle…
Elle croisa son propre regard dans le reflet de la vitre : elle ne semblait pas avoir changée…et pourtant elle était morte cette nuit-là. Pas de traces sur son visage, aucun signe ne permettant de suspecter, le mail était ailleurs, Il la rongeait…
Comment pourrait-elle se présenter devant lui ainsi ? Et après tant de temps sans lui avoir parlé ?



Sept heures du matin, un pâle soleil d’hiver pointait à l’horizon, la terreur de la nuit se faisait plus douce comme le jour se levait. Il ne s’est rien passé. Il fallait passer à autre chose et vite ! Son walkman l’avait maintenu éveillée…Le train s’arrêta, elle en descendit. Il fallait maintenant se repérer dans cette grande ville, trouver la rue exacte… Une douleur lui lacérait le ventre…Un moment elle crut défaillir puis se ressaisit…Déjà elle avait sonné à l’interphone de son immeuble…Une voix féminine répondit en espagnol…Ouf, il y avait quelqu’un ! Sûrement sa mère.
-Usted habla francez ? (vous parlez français ?)
Un « oui » vint la réconforter. Elle s’empressa alors de répondre, les larmes aux yeux.
-Je suis une amie de votre fils, je vous en prie, puis-je monter ? C’est urgent s’il vous plaît, je vous expliquerai tout.
-Troisième étage.
Elle respira enfin. Elle était sauvée.

Après encore quelques hésitations, elle se décida à sonner à la porte de l’appartement. Et si c’était lui qui venait ouvrir ? Elle recula quelque peu, sans doute effrayée à cette pensée. Mais c’est une femme qui l’accueillit sur le pas de la porte. Elle devait avoir dans la quarantaine mais en paraissait bien plus. Mince, les cheveux mi-longs d’une couleur indéfinissable tant ils avaient dû être décolorés et teintés de nouveau, des yeux verts perçants –au moins savait-elle à présent de qui il tenait ses yeux ! Clara se présenta rapidement comme étant une vieille amie de son fils puis conta ce qui lui était arrivé sans trop de détails: ce voyage en Espagne, l’agression, la fuite…La femme la fit entrer et se présenta à son tour : c’était bien sa mère. S’asseyant devant une tasse de café à la table de la cuisine, la jeune fille exposa la situation plus précisément.
-Un de mes amis m’avait invité à faire ce voyage en Espagne, à Barcelone. Je pensais le connaître…mais, lorsque je suis rentrée dans la chambre…il n’y avait qu’un lit…
Elle s’interrompit, des sanglots dans la voix. Une larme coula. La femme dans un élan de tendresse lui prit la main. Clara se ressaisit, raclant un peu la gorge pour se donner de la voix.
-Votre fils n’est pas là ?
-Il est chez son cousin, ce n’est pas très loin.
Apaisée, elle enchaîna :
-Je ne voudrais pas abuser de votre hospitalité mais pourriez-vous m’héberger cette nuit ? Je rentre en France demain et je n’ai nulle part où aller.
-Bien sûr, vous dormirez dans la chambre de Sylvain, il prendra le canapé.
Avant même qu’elle n’ait eu le temps de contester cela, ne voulant déranger que le moins possible, elle se vit proposer de prendre une douche et se retrouva bientôt seule dans la salle de bain.

La jeune fille était à présent rassurée, plus de crainte, elle se sentait bien. Cette femme avait été des plus gentilles avec elle, une douce chaleur emplit tout son être à cette pensée : après tout ce noir et cette violence, elle trouvait la compassion d’une mère. Après sa douche, elle se maquilla avec soin et un peu d’exagération, arrangea ses cheveux encore mouillés qui commençaient à friser puis retourna à la cuisine. Elle retrouva la femme qui s’était assise à la table, le regard perdu dans le vague, et prit place en face d’elle. Elle porta une cigarette à sa bouche et l’alluma avec difficulté.
-Mon fils ne va pas tarder, je viens de l’appeler.
Effrayée par cette nouvelle, Clara fit mine de rien.
-Je vous remercie encore de votre hospitalité.
-Je vous en prie. Si vous voulez aller vous reposer un peu, je vois que vous êtes fatiguée…
-Merci mais je vais attendre votre fils.
Une longue conversation s’engagea…Sa douleur au ventre se faisait plus lancinante comme le temps passait…
…Dix heures. Une porte claqua…puis deux. Plus rien. Le silence. Les deux femmes ne parlaient plus, elles attendaient. Sans doute était-il dans sa chambre…

Il y était dans sa chambre, à tourner en rond, à se demander que faire. Il se regarda dans le miroir…Il n’avait pas dormi de la nuit, entre joint et whisky, entre potes et meufs…Il avait les yeux rouges …Elle s’en apercevrait sûrement…et puis zut, qu’avait-il à craindre ? N’était-ce pas elle qui lui avait dit adieu ? Il n’avait rien à se reprocher ! Il se gonfla de courage et d’orgueil et sortit de la chambre…A mesure qu’il se rapprochait de la cuisine, son cœur cognait plus fort dans sa poitrine, et d’autant plus fort qu’il entendait déjà sa voix…

…Les bruits de pas se faisaient insensiblement plus proches. Si elle ne les entendait pas, tout du moins pouvait-elle les deviner. Elle tentait de continuer à parler mais elle n’était plus dans la conversation depuis longtemps…Elle vit la tête de son interlocutrice se tourner en direction de la porte…Il était là…

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Message  gjc597 Dim 18 Nov - 1:41

hum.. j'ai comme l'impression que cette fic n'est pas finie ... tu me confirmes ça, que je la déplace le cas échéant ?
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Message  Miss O'Neill Dim 18 Nov - 3:34

Et moi j'ai comme l'impression qu'il manque le Disclaimer !!!! Peux-tu nous confirmer, rectifier ce qu'il manque et relire les règles ? Merci !
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