Un triste jour
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Un triste jour
Titre : Un triste jour…
Auteurs : PtiteLili
Email : bonorely@msn.com
Catégorie : Romance S/J humour
Spoiler : Saison 8 « Threads »
Résumé : Sam enterre son père.
Disclamer : Les personnages appartiennent à la MGM
Note de l’auteur : Merci de faire part de vos commentaires, critiques etc… c’est toujours bien pour avancer.
Demain sera un bien triste jour, j’enterre mon père, Jacob, il est mort pour avoir aidé son symbiote à sauver la galaxie des réplicateurs. Je suis de retour à San Diego, il voulait se faire enterrer près de ma mère, je le comprends. Je suis seule, dans cette maison si vide, je refais le tour pour la dixième fois au moins, Mark ne devrait pas tarder à arriver, j’ai hâte, les préparatifs ne sont pas facile et pour ce qui est de la solitude je commence à en avoir marre.
J’entends frapper, je vais ouvrir lasse de cette journée qui n’en fini pas, je ne comprends pas pourquoi Mark sonne d’ailleurs étant donné qu’il est chez lui aussi, peut-être se prépare t’il a une leçon de morale concernant son meilleur ami qui c’est fait largué à quelques semaines de son mariage.
Lorsque j’ouvre la porte, je me retrouve fasse à lui, cet homme qui me fait si mal mais qui arrive à rendre si belle une journée.
J : Salut Carter !
S : Mon général ?
J : Eh oui, je me suis dis que vous auriez besoin d’aide, je sais que ce genre d’événement n’est pas facile à organiser.
S : Oui, entrez ne rester pas dehors. J’attendais mon frère, il ne devrait pas tarder.
J : (Gêné) Je vais peut-être vous laissez tous les deux alors.
S : Non… Papa vous estimait beaucoup, il aurait apprécié et je dois avouer qu’un peu de compagnie va me faire du bien.
J : (Changeant de sujet) Alors c’est ici que vous avez grandi ?
S : Oui, j’y suis restée jusqu'à la fin de mes études. J’aimais beaucoup cette maison, elle est vraiment magnifique.
J : Oui, je dois avouer que j’ai été impressionné, je ne l’imaginais pas si grande.
S : Mon père ne l’aimait pas vraiment, mais il l’a gardé car ma mère en était folle.
J : Je ne savais pas que l’armée payait aussi bien !
S : (rire) C’est mon grand-père maternel qui l’a offert à mes parents pour leur 10ème anniversaire de mariage, il en avait marre de nous voir dans une base militaire.
J : Oh !
S : Vous voulez quelque chose à boire ?
J : Je veux bien un café s’il vous plait.
Il était là chez mes parents pour m’aider, j’avais mal et il le savait, j’en étais sûr. Son regard compatissant me faisait du bien, je n’avais pas besoin de parler, sa présence me rassurait. Je m’absentai quelques minutes. Je préparais le café lorsque j’entendis la porte d’entrée claquer, Mark s’en doute, je ne m’attendais pas à une telle scène, il n’avait pas mit un pied à la maison que déjà il criait.
M : (Criant) Sam, tu te rends compte de ce que tu as fait ? (Ne voyant pas Jack) Ce n’est pas en rompant tes fiançailles que papa reviendra. Je ne te comprends pas pourquoi avoir dit oui alors que tu pensais le contraire ! Explique moi je…
J : Heu bonj…
Jack n’eut pas le temps de voir venir le point de Mark.
M : (Criant) Alors c’est ça, tu l’as vite remplacé…
J’arrivais en courant et la première chose que j’ai pu voir c’était Jack se tenant le nez, à moitié sonné. Je me précipitais vers lui.
S : Mon général… Mais tu ne vas vraiment pas bien. (Se retournant vers O’Neill) Vous allez bien ?
J : Ca va Carter, je vais bien, un peu surpris mais bien.
S : Qu’est-ce qui t’as pris Mark.
M : (Essoufflé) tu as vite remplacé Pete à ce que je vois !
S : C’est mon supérieur Mark, pour qui me prends-tu ?
M : (Confus) Je… Je suis désolé…
J : Ce n’est rien, Carter ne m’avait pas prévenu pour sa rupture, j’aurais pu prévoir sinon…
S : (Les larmes aux yeux) On vient de perdre papa et toi tu fais une crise de jalousie par procuration. Tu n’as pas à te mêler de ma vie et encore moins de mes choix.
M : Papa aurait fais une crise, tu le sais…
S : (Criant) Non parce que c’était le seul à voir que ce choix n’était pas le bon, parce qu’il savait que je n’étais pas entièrement heureuse… Et si tu veux tout savoir c’est lui qui m’a aidé à prendre cette décision. Alors je vais chercher de quoi soigner le général. Pour une fois dans ta vie rends toi utile et fais du café.
Arrivée dans la salle de bain, je laissai éclater ma peine, ma douleur, la honte d’avoir ainsi déballer ma vie devant Jack. Il allait penser quoi maintenant, je ne voulais pas qu’il soit au courant pas maintenant, pas dans ses conditions. De toute façon il était avec l’agent Johnson donc il devait s’en moquer comme de sa première chemise.
Après mettre calmée, je redescendis voir le général, il attendait patiemment, mal à l’aise, mon frère ne l’aurait pas remarqué mais le connaissant, je le savais. Je m’accroupis devant lui et regarda son nez, il n’était pas cassé, il aurait juste un œil au beurre noir le lendemain matin.
S : (Lui tendant une pommade à l’arnica) Je vais vous mettre de la crème, ça atténuera la marque et je vous ai pris de l’aspirine pour faire passer la douleur.
J : Je suis désolé pour votre mariage.
S : Pas moi, je… j’aurais fait une bêtise.
J : Pourquoi ?
S : Ce n’est pas ce que je veux !
J : Et que voulez vous ?
S : (baissant la tête) Je… Ecoutez même si je vous le dis, c’est trop tard.
J : Non, je ne crois pas, je ne…
M : Voici le café. (à Jack) Désolé encore pour tout à l’heure, Mark Carter.
J : Jack O’Neill, ce n’est pas grave. C’est oublié.
S : Voilà ce qui arrive quand on passe à l’action avant de réfléchir.
M : Je suis désolé, que veux tu de plus ?
S : Que tu ne te mêles plus de ma vie privée pour commencer.
M : D’accord. (Servant le café) Jenny et les enfants arriveront demain matin, je ne veux pas qu’ils assistent aux préparatifs, Benji à du mal à comprendre qu’il ne reverra plus son grand père.
S : Ce n’est déjà pas évident pour des adultes alors des enfants.
M : Oui et nous avons eu la chance que sa maladie stagne aussi longtemps. Elle nous a permis de rattraper un peu de temps perdu.
J : (Se sentant de trop) Je vais vous laisser.
S : Vous avez quelque chose de prévu ?
J : Non, je venais vous aidez.
S : Alors restez, il faut que j’aille à la morgue, il est arrivé ce matin et Mark préfère rester ici, vous allez venir avec moi, enfin si vous voulez ?
J : Bien sûr, je vous accompagne.
M : Merci, je ne voulais pas qu’elle y aille seule, c’est gentil.
J : Mais de rien, je dois beaucoup à Jacob.
M : Vous le connaissiez ?
J : Oui nous avons travaillez plusieurs fois avec votre père.
M : Tu ne me l’as jamais dit ?
S : C’est-à-dire que j’évite de parler travail quand je n’y suis pas, tu me connais.
M : Oui trop secrète à mon goût mais bon.
Après avoir bu notre café, nous nous occupions des différentes choses à faire pour le lendemain, le général à mes côtés, détendant l’atmosphère. Il s’entendait bien avec mon frère, ils imitaient mon père. Jack me protégeait plus, il était plus proche, plus à l’aise d’ailleurs. La journée se finit à plus de 23h00, mon frère était resté dormir, Jack prit l’ancienne chambre de Mark, mon frère prenant place dans la chambre de mes parents.
10h00. Tout le monde est devant l’église, le général Hammond est venu me prendre dans ses bras, j’étais heureuse qu’il soit là, Daniel et Teal’c parlaient à Jack, j’aurais voulu aller les rejoindre, mais la famille venait me voir sans arrêt. Puis la cérémonie commença, je ne pleurais pas, mais j’étais dans le brouillard, agissant comme un automate, comme un militaire. Je ne saurais dire si je souriais, mais je ne sais par quel miracle je tenais encore debout.
12h00. Nous sommes présents devant la sépulture de mon père, je fixe mes pieds où je regarde la plaque à coté, celle de ma mère. On le met en terre, voilà une vie, qui disparaît, après tout ce qu’il a fait pour nous, la Tock’ra, qui ne sont même pas venu. « Pourquoi ? » nous a demandé Garchaux, « Il n’y a plus d’alliance ». Je leur en veux, il ne les ont même pas vu mourir, Selma’c m’avait pris mon père il y a 6 ans et il recommençait maintenant mais s’en espoir de retour. Je senti une première larme sur ma joue, rapidement suivie d’une autre et encore une autre. Je pleurais réellement depuis la mort de mon père. Cet homme qui même mourant avait vu la détresse de sa fille, le fait que je ne soit heureuse et que je l’aimais lui, ce supérieur pour qui je n’aurais rien du ressentir. Papa le savait, mais il n’avait pas toutes les cartes en mains, il ne connaissait pas Kerry Johnson. Ces larmes coulaient elles pour mon père décédé ou pour se poids, cette souffrance, qui ne me lâchait pas depuis que j’étais aller chez mon supérieur pour lui dire que je ressentait plus que de l’amitié et du professionnalisme à son égard, que si j’avais des doutes sur mon mariage c’est que j’avais de fort sentiments pour lui.
15h00 : Les invités commençaient à partir, me souhaitant condoléances et soutient. J’avais hâte que le dernier partent pour que je puisse enfin aller me blottir dans mon lit et finir cette journée interminable. Daniel et Teal’c étaient restés pour aider à ranger, une fois finit, ils étaient partis après m’avoir chacun leur tour serrés dans leur bras. Une fois la porte refermée, je m’affale dans le canapé, je n’avais pas vu le général depuis le début d’après midi. Il s’installe en face de moi et attend, quand je regard ses yeux bruns inquiets, je ne peux empêcher les larmes de couler, je réalisais qu’il ne reviendrait pas, qu’il ne serait plus là pour moi. Je sentis ses bras me serrer et je m’accrochais comme à une bouée, laissant les larmes s’échapper, je pleurs, je ne sais pas combien de temps je suis restée dans ses bras, mais j’ai fini par m’y endormir.
C’est dans la nuit, seul dans mon lit que je me réveille, il est là, me regarde, je souris, il ne m’a pas abandonné. Il s’assoit près de moi et me prends la main, me dit que tout ira bien. Je le crois, je sais que je peux avoir confiance. Nous restons un long moment à nous regarder et dans ce silence réparateur, je lui fais signe de s’allonger, il le fait sans même une hésitation et une fois coucher je me blottis dans ses bras. Je m’endors aussi vite que la première fois.
Une main chaude dans mon dos, me caressant d’un va et vient très agréable me réveille, j’ouvre les yeux et me retrouve face à ce regard chocolat qui me fait fondre alors un sourire apparaît sur mes lèvres.
S : Bonjour !
J : Bonjour ! Bien dormi ?
S : Très bien, je suis bien ici, avec vous.
J : Moi aussi.
S : Merci.
J : De quoi ?
S : D’être là pour moi, avoir été prévenant et pour m’avoir servit de mouchoir hier après midi.
J : Mais de rien (souriant) tout le plaisir était pour moi…
S : (Pour elle même, mais plus fort qu’elle ne le voulait) J’aimerais rester dans vos bras.
J : (Heureux) Mais quand vous voulez, vous n’avez même pas besoin de demander, ils sont à votre service.
S : (Souriant et rougissant) Non, vous vous lasseriez !
J : Je n’en suis pas aussi sur de vous.
S : Rentre t’on dans une conversation privée ?
J : Il me semble en effet, Sam !
S : Et Kerry ?
J : Elle ne fait plus partie de ma vie, elle m’a dit que j’avais des choses à régler avant !
S : Quoi ?
J : Elle m’a dit qu’un règlement ne pouvait pas être un refus d’aimer.
S : (Souriant) Oh !
J : Quoi ? Il n’y a rien de drôle !
S : Papa m’a dit à peu près la même chose, il m’a dit qu’un règlement ne devait pas empêcher le bonheur.
J : (Curieux) Et c’est tout ?
S : Non il m’a dit qu’il n’était pas trop tard, que je pouvais encore avoir ce que je voulais !
J : Que voulez vous ?
S : (Dans un souffle) Vous !
Je n’obtient pas de réponse, juste ses lèvres contre les miennes, alors dans une lenteur effrayante, nous savourions cette étreinte si longtemps attendue.
Mon père avait raison : le bonheur est simple…
Fin !
Je sais c’est pathétique
Auteurs : PtiteLili
Email : bonorely@msn.com
Catégorie : Romance S/J humour
Spoiler : Saison 8 « Threads »
Résumé : Sam enterre son père.
Disclamer : Les personnages appartiennent à la MGM
Note de l’auteur : Merci de faire part de vos commentaires, critiques etc… c’est toujours bien pour avancer.
Demain sera un bien triste jour, j’enterre mon père, Jacob, il est mort pour avoir aidé son symbiote à sauver la galaxie des réplicateurs. Je suis de retour à San Diego, il voulait se faire enterrer près de ma mère, je le comprends. Je suis seule, dans cette maison si vide, je refais le tour pour la dixième fois au moins, Mark ne devrait pas tarder à arriver, j’ai hâte, les préparatifs ne sont pas facile et pour ce qui est de la solitude je commence à en avoir marre.
J’entends frapper, je vais ouvrir lasse de cette journée qui n’en fini pas, je ne comprends pas pourquoi Mark sonne d’ailleurs étant donné qu’il est chez lui aussi, peut-être se prépare t’il a une leçon de morale concernant son meilleur ami qui c’est fait largué à quelques semaines de son mariage.
Lorsque j’ouvre la porte, je me retrouve fasse à lui, cet homme qui me fait si mal mais qui arrive à rendre si belle une journée.
J : Salut Carter !
S : Mon général ?
J : Eh oui, je me suis dis que vous auriez besoin d’aide, je sais que ce genre d’événement n’est pas facile à organiser.
S : Oui, entrez ne rester pas dehors. J’attendais mon frère, il ne devrait pas tarder.
J : (Gêné) Je vais peut-être vous laissez tous les deux alors.
S : Non… Papa vous estimait beaucoup, il aurait apprécié et je dois avouer qu’un peu de compagnie va me faire du bien.
J : (Changeant de sujet) Alors c’est ici que vous avez grandi ?
S : Oui, j’y suis restée jusqu'à la fin de mes études. J’aimais beaucoup cette maison, elle est vraiment magnifique.
J : Oui, je dois avouer que j’ai été impressionné, je ne l’imaginais pas si grande.
S : Mon père ne l’aimait pas vraiment, mais il l’a gardé car ma mère en était folle.
J : Je ne savais pas que l’armée payait aussi bien !
S : (rire) C’est mon grand-père maternel qui l’a offert à mes parents pour leur 10ème anniversaire de mariage, il en avait marre de nous voir dans une base militaire.
J : Oh !
S : Vous voulez quelque chose à boire ?
J : Je veux bien un café s’il vous plait.
Il était là chez mes parents pour m’aider, j’avais mal et il le savait, j’en étais sûr. Son regard compatissant me faisait du bien, je n’avais pas besoin de parler, sa présence me rassurait. Je m’absentai quelques minutes. Je préparais le café lorsque j’entendis la porte d’entrée claquer, Mark s’en doute, je ne m’attendais pas à une telle scène, il n’avait pas mit un pied à la maison que déjà il criait.
M : (Criant) Sam, tu te rends compte de ce que tu as fait ? (Ne voyant pas Jack) Ce n’est pas en rompant tes fiançailles que papa reviendra. Je ne te comprends pas pourquoi avoir dit oui alors que tu pensais le contraire ! Explique moi je…
J : Heu bonj…
Jack n’eut pas le temps de voir venir le point de Mark.
M : (Criant) Alors c’est ça, tu l’as vite remplacé…
J’arrivais en courant et la première chose que j’ai pu voir c’était Jack se tenant le nez, à moitié sonné. Je me précipitais vers lui.
S : Mon général… Mais tu ne vas vraiment pas bien. (Se retournant vers O’Neill) Vous allez bien ?
J : Ca va Carter, je vais bien, un peu surpris mais bien.
S : Qu’est-ce qui t’as pris Mark.
M : (Essoufflé) tu as vite remplacé Pete à ce que je vois !
S : C’est mon supérieur Mark, pour qui me prends-tu ?
M : (Confus) Je… Je suis désolé…
J : Ce n’est rien, Carter ne m’avait pas prévenu pour sa rupture, j’aurais pu prévoir sinon…
S : (Les larmes aux yeux) On vient de perdre papa et toi tu fais une crise de jalousie par procuration. Tu n’as pas à te mêler de ma vie et encore moins de mes choix.
M : Papa aurait fais une crise, tu le sais…
S : (Criant) Non parce que c’était le seul à voir que ce choix n’était pas le bon, parce qu’il savait que je n’étais pas entièrement heureuse… Et si tu veux tout savoir c’est lui qui m’a aidé à prendre cette décision. Alors je vais chercher de quoi soigner le général. Pour une fois dans ta vie rends toi utile et fais du café.
Arrivée dans la salle de bain, je laissai éclater ma peine, ma douleur, la honte d’avoir ainsi déballer ma vie devant Jack. Il allait penser quoi maintenant, je ne voulais pas qu’il soit au courant pas maintenant, pas dans ses conditions. De toute façon il était avec l’agent Johnson donc il devait s’en moquer comme de sa première chemise.
Après mettre calmée, je redescendis voir le général, il attendait patiemment, mal à l’aise, mon frère ne l’aurait pas remarqué mais le connaissant, je le savais. Je m’accroupis devant lui et regarda son nez, il n’était pas cassé, il aurait juste un œil au beurre noir le lendemain matin.
S : (Lui tendant une pommade à l’arnica) Je vais vous mettre de la crème, ça atténuera la marque et je vous ai pris de l’aspirine pour faire passer la douleur.
J : Je suis désolé pour votre mariage.
S : Pas moi, je… j’aurais fait une bêtise.
J : Pourquoi ?
S : Ce n’est pas ce que je veux !
J : Et que voulez vous ?
S : (baissant la tête) Je… Ecoutez même si je vous le dis, c’est trop tard.
J : Non, je ne crois pas, je ne…
M : Voici le café. (à Jack) Désolé encore pour tout à l’heure, Mark Carter.
J : Jack O’Neill, ce n’est pas grave. C’est oublié.
S : Voilà ce qui arrive quand on passe à l’action avant de réfléchir.
M : Je suis désolé, que veux tu de plus ?
S : Que tu ne te mêles plus de ma vie privée pour commencer.
M : D’accord. (Servant le café) Jenny et les enfants arriveront demain matin, je ne veux pas qu’ils assistent aux préparatifs, Benji à du mal à comprendre qu’il ne reverra plus son grand père.
S : Ce n’est déjà pas évident pour des adultes alors des enfants.
M : Oui et nous avons eu la chance que sa maladie stagne aussi longtemps. Elle nous a permis de rattraper un peu de temps perdu.
J : (Se sentant de trop) Je vais vous laisser.
S : Vous avez quelque chose de prévu ?
J : Non, je venais vous aidez.
S : Alors restez, il faut que j’aille à la morgue, il est arrivé ce matin et Mark préfère rester ici, vous allez venir avec moi, enfin si vous voulez ?
J : Bien sûr, je vous accompagne.
M : Merci, je ne voulais pas qu’elle y aille seule, c’est gentil.
J : Mais de rien, je dois beaucoup à Jacob.
M : Vous le connaissiez ?
J : Oui nous avons travaillez plusieurs fois avec votre père.
M : Tu ne me l’as jamais dit ?
S : C’est-à-dire que j’évite de parler travail quand je n’y suis pas, tu me connais.
M : Oui trop secrète à mon goût mais bon.
Après avoir bu notre café, nous nous occupions des différentes choses à faire pour le lendemain, le général à mes côtés, détendant l’atmosphère. Il s’entendait bien avec mon frère, ils imitaient mon père. Jack me protégeait plus, il était plus proche, plus à l’aise d’ailleurs. La journée se finit à plus de 23h00, mon frère était resté dormir, Jack prit l’ancienne chambre de Mark, mon frère prenant place dans la chambre de mes parents.
10h00. Tout le monde est devant l’église, le général Hammond est venu me prendre dans ses bras, j’étais heureuse qu’il soit là, Daniel et Teal’c parlaient à Jack, j’aurais voulu aller les rejoindre, mais la famille venait me voir sans arrêt. Puis la cérémonie commença, je ne pleurais pas, mais j’étais dans le brouillard, agissant comme un automate, comme un militaire. Je ne saurais dire si je souriais, mais je ne sais par quel miracle je tenais encore debout.
12h00. Nous sommes présents devant la sépulture de mon père, je fixe mes pieds où je regarde la plaque à coté, celle de ma mère. On le met en terre, voilà une vie, qui disparaît, après tout ce qu’il a fait pour nous, la Tock’ra, qui ne sont même pas venu. « Pourquoi ? » nous a demandé Garchaux, « Il n’y a plus d’alliance ». Je leur en veux, il ne les ont même pas vu mourir, Selma’c m’avait pris mon père il y a 6 ans et il recommençait maintenant mais s’en espoir de retour. Je senti une première larme sur ma joue, rapidement suivie d’une autre et encore une autre. Je pleurais réellement depuis la mort de mon père. Cet homme qui même mourant avait vu la détresse de sa fille, le fait que je ne soit heureuse et que je l’aimais lui, ce supérieur pour qui je n’aurais rien du ressentir. Papa le savait, mais il n’avait pas toutes les cartes en mains, il ne connaissait pas Kerry Johnson. Ces larmes coulaient elles pour mon père décédé ou pour se poids, cette souffrance, qui ne me lâchait pas depuis que j’étais aller chez mon supérieur pour lui dire que je ressentait plus que de l’amitié et du professionnalisme à son égard, que si j’avais des doutes sur mon mariage c’est que j’avais de fort sentiments pour lui.
15h00 : Les invités commençaient à partir, me souhaitant condoléances et soutient. J’avais hâte que le dernier partent pour que je puisse enfin aller me blottir dans mon lit et finir cette journée interminable. Daniel et Teal’c étaient restés pour aider à ranger, une fois finit, ils étaient partis après m’avoir chacun leur tour serrés dans leur bras. Une fois la porte refermée, je m’affale dans le canapé, je n’avais pas vu le général depuis le début d’après midi. Il s’installe en face de moi et attend, quand je regard ses yeux bruns inquiets, je ne peux empêcher les larmes de couler, je réalisais qu’il ne reviendrait pas, qu’il ne serait plus là pour moi. Je sentis ses bras me serrer et je m’accrochais comme à une bouée, laissant les larmes s’échapper, je pleurs, je ne sais pas combien de temps je suis restée dans ses bras, mais j’ai fini par m’y endormir.
C’est dans la nuit, seul dans mon lit que je me réveille, il est là, me regarde, je souris, il ne m’a pas abandonné. Il s’assoit près de moi et me prends la main, me dit que tout ira bien. Je le crois, je sais que je peux avoir confiance. Nous restons un long moment à nous regarder et dans ce silence réparateur, je lui fais signe de s’allonger, il le fait sans même une hésitation et une fois coucher je me blottis dans ses bras. Je m’endors aussi vite que la première fois.
Une main chaude dans mon dos, me caressant d’un va et vient très agréable me réveille, j’ouvre les yeux et me retrouve face à ce regard chocolat qui me fait fondre alors un sourire apparaît sur mes lèvres.
S : Bonjour !
J : Bonjour ! Bien dormi ?
S : Très bien, je suis bien ici, avec vous.
J : Moi aussi.
S : Merci.
J : De quoi ?
S : D’être là pour moi, avoir été prévenant et pour m’avoir servit de mouchoir hier après midi.
J : Mais de rien (souriant) tout le plaisir était pour moi…
S : (Pour elle même, mais plus fort qu’elle ne le voulait) J’aimerais rester dans vos bras.
J : (Heureux) Mais quand vous voulez, vous n’avez même pas besoin de demander, ils sont à votre service.
S : (Souriant et rougissant) Non, vous vous lasseriez !
J : Je n’en suis pas aussi sur de vous.
S : Rentre t’on dans une conversation privée ?
J : Il me semble en effet, Sam !
S : Et Kerry ?
J : Elle ne fait plus partie de ma vie, elle m’a dit que j’avais des choses à régler avant !
S : Quoi ?
J : Elle m’a dit qu’un règlement ne pouvait pas être un refus d’aimer.
S : (Souriant) Oh !
J : Quoi ? Il n’y a rien de drôle !
S : Papa m’a dit à peu près la même chose, il m’a dit qu’un règlement ne devait pas empêcher le bonheur.
J : (Curieux) Et c’est tout ?
S : Non il m’a dit qu’il n’était pas trop tard, que je pouvais encore avoir ce que je voulais !
J : Que voulez vous ?
S : (Dans un souffle) Vous !
Je n’obtient pas de réponse, juste ses lèvres contre les miennes, alors dans une lenteur effrayante, nous savourions cette étreinte si longtemps attendue.
Mon père avait raison : le bonheur est simple…
Fin !
Je sais c’est pathétique
Ptitelili- Lecteur de Voici
- Nombre de messages : 120
Age : 45
Localisation : Garges (95)
Date d'inscription : 06/07/2006
Re: Un triste jour
Je l'ai déjà lu et j'aime bien la relire.
sammy o'neill- Lecteur de Voici
- Nombre de messages : 95
Age : 34
Date d'inscription : 23/08/2006
Re: Un triste jour
C'est beau, j'adore et en même temps ca me rappelle trop le "always"
N'Ka'K- Lecteur du Journal
- Nombre de messages : 185
Age : 46
Localisation : Among the stars with.....
Loisirs : Stargate, lire, TV, film, équitation, vélo etc...
Date d'inscription : 31/07/2006
Re: Un triste jour
J'aime bien l'histoire.
Par contre, tu devrais faire attention aux temps que tu utilises car tu mélanges parfois l'imparfait, le passé simple et le présent dans la même phrase. C'est dommage car cela alourdit un peu la lecture. Voilà, c'était mon commentaire désagréable
Par contre, tu devrais faire attention aux temps que tu utilises car tu mélanges parfois l'imparfait, le passé simple et le présent dans la même phrase. C'est dommage car cela alourdit un peu la lecture. Voilà, c'était mon commentaire désagréable
mousticv- Lecteur d'Agatha Christie
- Nombre de messages : 597
Age : 51
Localisation : dans les bras de Jack... non ? Bah tant pis !
Date d'inscription : 09/05/2006
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