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Amour perdu, amour oublié : nouveau départ?

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Amour perdu, amour oublié : nouveau départ? Empty Amour perdu, amour oublié : nouveau départ?

Message  myvaughn-sark Mer 23 Aoû - 13:05

Chapitre 1

Vaughn pov

Une chaise vide, un bureau désert. Un vide à l’intérieur de moi, l’abîme a remplacé mon cœur, elle l’habitait depuis bientôt 2 ans, et maintenant qu’elle est morte, cette partie de mon être est vide, déserté. Ca fait 6 mois qu’elle est morte, 6 longs mois que je cherche désespérément des informations qui pourraient me montrer qu’en fait elle est en vie, qu’elle n’est pas morte, que je peux toujours espérer. Mais non, rien pas un seul indice, même Jack Bristow n’a rien pu trouver. Il cherche toujours, il ne veut pas abandonner ; moi je souffre tellement, je ne veux pas abandonner mais ma volonté, mon courage s’effondre au fil des jours passés à ne rien trouver, des espoirs qui disparaissent lorsque que la vérité resurgit.
Aujourd’hui est encore une journée comme les autres, identiques à toutes celles depuis 6 mois, et je ne vois pas pourquoi tout les matins je me force à me lever, à m’habiller, à venir ici et à voir encore et toujours ce siège vide. Je vois Weiss qui s’avance vers moi, l’air grave. Que se passe-t-il encore ?

- We : Mike…
- V : Qu’est-ce qu’il y a ?
- We : Langley a reçu un appel… Kendall demande à te voir de suite.
- V : Qu’est-ce qu’il me veut ?
- We : Je n’en sais rien, mais ça urge !

Je me lève en soupirant, range quelque peu mon bureau et me dirige vers celui de Kendall. Je me demande en quoi cet appel peut me concerner… peut-être qu’ils ont eu des info sur Sydney. Je sens l’espoir remontait en moi, mon cœur s’accélère au fur et à mesure que je me rapproche du bureau. Je tends la main vers la poignet quand celle-ci se tourne seule. La porte s’ouvrit sur une jeune femme, souriante. Qu’est-ce que ça peut me désespérer, me dégoûter de voir des jeunes femmes de l’âge de Sydney, souriante, active, resplendissante… vivante.

- F : Entrez agent Vaughn.

Je ne lui adresse aucun mot. Son sourire s’efface, elle voit que je ne suis pas en état de faire des amabilités, j’en ai rien à faire de devoir être poli, courtois, souriant, je me fous de ce que les gens vont pouvoir penser de moi, je ne suis plus moi…

- K : Agent Vaughn !
- V : Monsieur ?
- K : Asseyez-vous.
- V : Je préfère rester debout.
- K : Comme vous voulez. Il y a une heure, Langley nous a avertit qu’on avait « déposé » une personne devant leur locaux. Ils lui ont fait un tas de test pour vérifier qui elle était, si elle ne portait pas de séquelles, si elle avait subi un quelconque lavage de cerveau, si…
- V : Qu’est-ce que je viens faire là dedans ?
- K : Cette personne est l’agent Sydney Bristow.

Kendall regardait Vaughn, il attendait sa réaction. Mais rien ne se passa. Vaughn ne réagissait pas, il ne bougeait pas.

- K : Agent Vaughn ?

Aucune réponse.

Vaughn pov

Cette personne est l’agent Sydney Bristow. Elle résonne encore dans ma tête… non je peux pas le croire, elle est pas vivante ! je suis dans un rêve là ! ! ! je vous en supplie, réveillez moi ! Je ne veux pas être bercer de faux espoirs, je ne veux pas, je ne le supporterais pas ! Pas encore une fois, pas encore un de ces rêves où je me revois en train de la retrouver et… et me réveillais en sueur dans mon lit… seul… sans elle. Alors s’il vous plaît, si c’est un rêve alors ne me réveillez pas, je veux rester là, à rêver de nos retrouvailles, à ne plus souffrir, à ne sentir ce vide autour de moi, ce vide en moi, dans mon être, dans mes veines, mon esprit, mon cœur. Ne plus me sentir vivant.

si hélas ce n'est qu'un rêve alors je veux ne plus jamais me réveiller pour être à tes côtés pour l'éternité

Il leva les yeux vers Kendall qui put lire toute la détresse du jeune homme.

- K : Oui agent Vaughn, vous avez bien entendu, Sydney est de retour. Vous partez dès que l’avion pour Langley est prêt, où vous irez la chercher.
- V : Merci monsieur, je ne sais pas comment vous…
- K : Agent Vaughn, faîtes attention, Sydney aura changé, 6 mois de captivité peut changer peu ou énormément, faîtes attention…

Il lui adresse un faible sourire pour le remercier et se dirigea vers la porte. Quand il sortit du bureau, il alla automatiquement vers sa place, s’assit et fixa le dossier qu’il avait posé juste avant sa discussion avec Kendall.
A quelques mètres de lui, Weiss l’observait. Il savait que Kendall lui avait annoncé quelque chose mais il n’aurait jamais pensé qu’elle aurait eu un tel effet sur son meilleur ami. Il s’avança vers lui.

- W : Hey Mike ! Que te voulait Kendall ?
- V : Hum ?
- W : Eh oh ! La Terre appelle Pluton, la Terre appelle Pluton, nous recevez-nous ?
- V : Weiss ! Qu’est-ce que tu veux ?
- W : Je viens aux nouvelles ! Kendall, la nouvelle…
- V : Sydney…
- W : Quoi Sydney ? (il voulait à tout prix savoir ce qui se passait, il aimait bien Sydney) Mike ! Explique toi !
- V : …
- W : Mike ! Qu’est-ce qui se passe ? ? Vous l’avez retrouvé ? ? Qu’est-ce qui lui est arrivé ? Mike je t’en supplie !

Il fit tourner violemment le siège afin que Vaughn soit tourné face à lui.

- V : Weiss lâche moi !
- W : Oh ! Je me renseigne !
- V : Ben c’est bon ! Je dois partir de toute façon !

Il planta son meilleur ami sans aucune raison valable pour Weiss. Il le regarda partir sans même essayer de le retenir, il savait bien que c’était peine perdue.

Quelques heures plus tard

Langley.

Cela faisait longtemps qu’il était pas revenu dans ces locaux. Tout avait changé. Tout changeait. Il aperçut l’accueil et s’y dirigea. Une femme d’un certain âge le reçut poliment, sans exagération. Vaughn apprécia la maîtrise du métier de la femme.

- F : Bonjour. Puis-je vous aider ?
- V : Bonjour. Je sui l’agent Michael Vaughn de la CIA de Los Angeles. Vous avez contacté nos services car vous détenez un de nos agents, l’agent Sydney Bristow.
- F : Un instant je vous pris.

Elle annonça la présence de Vaughn à ses supérieurs. Son attention se reporta sur le jeune homme et tout en débranchant son téléphone, elle lui dit :

- F : Veuillez me suivre s’il vous plaît.

Elle le mena jusqu’à l’ascenseur. Elle appuya sur l’étage —2.

V : « La parti hôpital des bâtiments… »

Arrivé au deuxième sous-sol, il fut accueilli par 4 hommes en noir. L’un d’eux se distingua car il s’approcha de Vaughn et lui serra la main.

- H : Bonjour je suis l’agent Bill. C’est moi qui, pour le moment, est responsable de l’agent Bristow.
- V : Oui je suis venu la chercher pour la ramener à Los Angeles.
- H : Euh oui… ne vous inquiétez pas vous aller pouvoir la ramener mais cela dit avant de pouvoir la voir… il… vous faudrait voir le médecin qui s’occupe d’elle.

Vaughn commençait à s’inquiéter. C’est vrai que Kendall ne lui avait pas dit quel avaient été les résultats de leur test…

- V : Que se passe-t-il ?
- H : Ce sera mieux que le médecin vous explique. (il entra dans un pièce) Docteur, voici l’agent de la CIA qui va se charger de l’agent Bristow. (à Vaughn) Entrez, il va tout vous expliquer.

Vaughn obéit.

20 minutes plus tard

Le docteur et Vaughn ressortirent du bureau. Le visage de Vaughn était renfermé, il ne laissait plus aucune émotions traversaient, se montraient au grand jour. Fermé. Cependant, sa stature, ses membres, son corps entier trahissait l’état intérieur dans lequel il se trouvait. Il était perdu, il avait mal…
Il suivit le médecin jusqu’à une salle, d’un signe de la tête il lui indiqua que c’était ici que se trouver Sydney.
Fébrilement, il prit la poignée de la porte et la tourna doucement. Un clic retentit. Peu à peu, la porte s’ouvrait, la lumière intérieur éclairait de plus en plus le couloir. Une lumière blanche.
Finalement, il entra.

La pièce était grande, sur la gauche se trouvait deux fauteuils, une petite table basse au milieu et quelques meubles. On voulait redonner à cette chambre un semblant de vie du quotidien du patient. Sur la droite se trouvait plutôt les appareils médicaux : les machines, les perfusions, le lit… Le lit. Au milieu de ce lit, on pouvait apercevoir des reliefs, un corps se cachait dessous.
Vaughn s’approcha doucement de ce corps. Comme si la personne avait entendu les bruits de pas, elle ouvrit les yeux. Elle croisa les yeux verts du jeune homme. Il ne put se contenir plus longtemps… il se jeta sur elle et le serra fort dans ses bras. Elle, elle gardait les bras ballants ne savant quoi faire. Lui, lui il répétait tout bas « Sydney, oh Sydney, c’est si bon de te revoir ». Lorsqu’il reprit ses esprits, il se recula un peu pour l’observer entièrement. Seulement l’expression du visage de Sydney ne fut pas celui auquel il se serait attendu.

- S : Qui êtes-vous ? !
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Amour perdu, amour oublié : nouveau départ? Empty Re: Amour perdu, amour oublié : nouveau départ?

Message  myvaughn-sark Mer 23 Aoû - 13:09

Chapitre 2 :
- S : Qui… qui êtes-vous ?

C’est alors que Vaughn se rappela des paroles du médecin…

*** Flash back ***

- Doc : Asseyez-vous je vous prie.
- V : Non merci, je préfères rester debout. Pour quelle raison avez-vous voulu me voir ?
- Doc : Comme vous voudrez… je vais être franc avec vous Agent Vaughn, l’Agent Bristow souffre d’une amnésie partielle.
- V : Une amnésie partielle ? (innocemment) Vous voulez dire qu’elle ne se souvient plus de son enlèvement ? Ce sont des choses qui peuvent arriver…

Le médecin soupira et enleva ses lunettes.

- Doc : En fait Mr Vaughn, c’est plus grave que ça. Mademoiselle Bristow a perdu tout ses souvenirs depuis l’âge de ses 16 ans.

Ce fut trop pour Vaughn qui s’assit dans le fauteuil mis à sa disposition. En fait, il s’effondra plus qu’autre chose. Il ouvrit la bouche et essaya de parler mais aucun son ne put sortir. Il la referma, déglutit, prit son courage entre ses mains et dit :

- V : Vous… vous voulez dire qu’elle a perdu 14 ans de sa vie ? !
- Doc : J’en ai bien peur, oui…


*** Fin du flash back ***

Il desserra son emprise et s’éloigna de la jeune femme.
La jeune femme avait toujours ce regard perplexe, elle ne comprenait pas l’attitude si chaleureuse de ce parfait inconnu.

- V : Excuse-moi Sydney. Tu as l’air si… on dirait vraiment toi… tu… je…
- S : Excusez-moi Monsieur, mais… nous connaissons-nous ?

Ce fût le coup de grâce pour Vaughn, il se rendait enfin compte qu’elle ne se souvenait absolument pas de lui… Au fond de lui, quelque chose se brisa. Que la femme qu’il aime puisse ne pas, ne plus se souvenir de lui, de tous les moments qu’ils avaient passés ensemble, toute l’existence qu’ils s’étaient construits, plus rien à présent n’existait. Il ressentait tout juste la portée de la situation.

Avant même de répondre à la question de Sydney, il observa un moment la jeune femme. C’était la même personne, physiquement on ne pouvait pas détecter qu’elle avait perdu presque 15 ans de sa vie, sauf peut-être… le vide dans ses yeux. Il venait à peine de le remarquer, ce fut une sorte de révélation que la Sydney d’avant, sa Sydney… n’existait plus. Il avait en face de lui une étrangère.

- V : Je suis l’agent Vaughn de la CIA… euh… de quoi vous souvenez-vous exactement ? A quand votre dernier souvenir remonte-t-il ?
- S : Je m’appelle Sydney Bristow, j’ai 30 ans. Mon père, Jack Bristow, fait parti de la Jennings Aerospace. Ma mère, Laura Bristow, est morte lorsque j’avais 6 ans. Et… je me souviens plus de rien depuis… depuis… je quittais le lycée, j’avais 16 ans, je rentrer en vélo et… j’étais sur la route et… c’est tout, jusqu’à ce que je me réveille ici, dans ce bâtiment…

Il remarqua qu’elle ne le regardait pas dans les yeux, elle n’osait pas.
Cet homme, plutôt craquant il faut le dire, la connaissait et devrait savoir beaucoup de chose sur sa vie. C’était comme s’il avait un pouvoir sur elle.
Au fond d’elle, une force la poussait à affronter Vaughn du regard à ne pas se sentir intimidé, seulement, elle n’était que trop faible pour que Sydney puisse lui accorder le moindre intérêt.

- V : Bien…

Il ne se sentait pas à l’aise, personne ne lui avait dit s’il devait ou non lui révéler maintenant ce qui s’était passé pendant ce trou de mémoire. Par chance (et par hasard ^_^), un homme entra et vint résoudre son problème : les hauts gradés venaient de prendre leur décision, ils avaient convenus qu’il était le mieux placé pour lui dire toutes les « vérités ».

- S (par curiosité ) : Que voulait-il ?
- V : Seulement me donner l’autorisation de te révéler la vie qui te manque.
- S : Quoi ? ? ? Vous n’auriez pas eu cette autorisation, jamais vous n’auriez accepté de me dire ce que j’ai fait pendant 14ans ? ? ? C’est inhumain ! ! ! Nous connaissions-nous avant ? ?
- V : Oui, depuis 2 ans et demi…
- S : Je devais vous détester !

Vaughn encaissa le coup, il devait s’y habituer, il savait que les piques de ce genre n’allaient pas être rares, il fallait qu’il se construise une carapace avant que cela ne le touche un peu trop.

- V : Après le lycée, Sydney, tu t’es inscrite à la fac suivant un cursus pour devenir professeur comme ta mère. Tu avais deux meilleurs amis : Fran et Will. Un jour, une organisation secrète, le SD-6, une branche secrète de la CIA, t’as contacté pour que tu devienne un de leurs agents. Et tu as acceptée. Par la suite, tu as rencontrée Daniel Hecht, avec qui tu t’es fiancée par la suite. Sauf que, avant de te marier avec lui, tu ne voulais rien lui cacher, donc tu as décidée de lui révéler qu’en fait tu faisais partie de la CIA, que tu étais un agent du gouvernement. Mais malheureusement, le SD-6 s’en est aperçu et l’a fait tuer.

Sydney resta stoïque, elle n’exprimait physiquement aucuns sentiments mais malgré le vide qu’il lisait dans ses yeux, Vaughn savait qu’intérieurement elle était touchée. Il décida néanmoins de continuer.

- V : Ton père, Jack, t’as avoué qu’en fait, le SD-6 ne faisait pas partie de la CIA, qu’il agissait contre la CIA, contre toutes les bonnes morales que les « gentils » ont d’habitude. Sachant cela, tu es allé trouver la CIA, la vraie, pour devenir un agent double travaillant pour elle. C’est comme cela que je t’ai rencontré : je suis devenu ton intermédiaire. Nous avons travaillé ensemble durant 1 an et demi avant la chute du SD-6. Durant ce laps de temps, nous avons découvert certaines choses, le fait que tu étais l’Elue, je t’expliquerais dès que nous serons rentré à L.A, que ta mère n’était pas morte et était une terroriste, travaillant pour le KGB…

Il lui dévoila par la suite, tout ce qui eut attrait au fait que Fran avait été tuée et remplacée et tout ce qui avait pu la touchée.
Mais… il hésitait à continuer, il voulait aborder la partie les concernant tous les deux, mais un problème se poser : comment allait-elle réagir ? N’allait-elle pas rejeter ce fait, qu’ils eut été ensemble, sachant que pour lui, ils l’étaient encore…

- S : Est-ce tout ?

Il voulut avoir la réponse, la confirmation qu’elle était prête à recevoir davantage d’informations sur sa vie, en lisant dans ses yeux, seulement le vide n’était pas une chose très expressive.
Il décida de ne rien lui dire, un autre moment plus propice viendrait.

- V : Oui.

Vaughn pov

Je la regarde et rien ne transparaît d’elle, aucune révélation que j’ai pu lui dire ne l’a fait sursauter. Je retrouve à la fois la Sydney Bristow que j’ai connu et la Sydney Bristow qui m’est inconnue ! Je croyais savoir ce qu’elle ressentait mais là, toutes mes certitudes s’effondraient pour la première fois depuis longtemps, je crois que cela remonte au temps du SD-6, je me remets à douter de tout. Le fait qu’elle ne se souvienne de rien me déstabilise… Je ne peux plus espérer croire en des sentiments réciproque pour me donner du courage de tenir… Mon Dieu pourquoi m’avoir fait ça ? Que vous ai-je donc fait ?

Un silence s’installa entre eux. Sydney admirait les draps dans lesquelles elle se trouvait, tandis que Vaughn se trouvait une soudaine passion pour ses chaussures.
5 minutes dans une atmosphère de gêne passèrent avant que Sydney ne prononcent un seul mot.

- S : Vous n’êtes venus que pour me dire ça ? ?
- V : Non, je dois aussi te ramener à L.A.
- S (l’entraînant à quitter la pièce): Je vous suis alors. (voyant comme elle était habillée) Dès que je me serais habillée plus adéquatement.

Vaughn sortit de la pièce pour la laisser tranquille. Il ne put rester longtemps seuls, Bill vint le rejoindre, sa curiosité l’y avait forcée, il voulait savoir comment l’agent Vaughn réagissait en ayant vu la femme qu’il aimait ne plus le reconnaître. Sans qu’aucun des deux agents ne le sachent, ni même aucun agents dans leur entourage ne le sachent, il lui avait été confié, lorsque Sydney était venue se rendre à la CIA, de voir évoluer la relation entre l’agent double et son intermédiaire par les rapports qu’ils rendaient, ainsi que les entrevues secrètes où il pouvait assisté en secret. Sans jamais se l’avouer il avait été friand de voir l’évolution de la relation entre les deux agents, il était un Eric Weiss de l’ombre. Il se demandait encore pour quelle raison ses supérieurs lui avait confié cette tâche s’ils ne faisaient rien sur le fait que les deux agents entamaient une relation. Mais, il avait très vite mis au fin fond de son esprit cette question sachant que jamais il n’aurait la réponse, il n’était qu’un subalterne.
Il essaya d’entamer la discussion avec Vaughn, mais il se rendit très vite compte que le jeune homme n’avait aucune envie de converser avec lui. Il se mit alors en retrait pour le besoin… une autre tâche que ses supérieurs lui avaient assignés : pourvoir au bon déroulement du transfère de l’agent Bristow jusqu’à L.A.
Vaughn parut se satisfaire, car il se détendit, il n’allait pas affronter le voyage seul à seul avec la femme qu’il aimait devenue inconnue.
Dans un murmure presque inaudible, il souffla à Bill :

- V : Merci d’être là.

Il ne répondit rien, il n’y avait rien à répondre à cela. Il avait cru tout d’abord être une gêne alors qu’en fait, c’était tout le contraire.. bizarrement il remercia ses supérieurs de lui avoir donner ce rôle, il se sentait enfin utile sans être dans l’ombre. Un mouvement le fit sortir de ses pensées, Sydney venait de sortir de la pièce. Elle était habillée tout simplement, un jean noir tout ce qu’il y a de plus normal, avec un petit haut blanc avec des reflets vert, un col en V ne laissant pas beaucoup de place à l’imagination du décolleté et dont les bordures imitaient le style des dentelles. Un habit dans toute sa simplicité mais qui rendait les formes de Sydney imperceptiblement plus sexy et attirante. Vaughn et Bill étaient sous le charme… Vaughn jeta un regard en biais à l’autre agent, un sourire apparut sur son visage.

V : « Sydney est toujours aussi magnifique… même Bill le reconnaît… va falloir faire gaffe à ce qu’il lui tourne pas trop autour, elle a déjà été amoureuse de moi, pourquoi ne le retomberait-elle pas ? ? »

Sydney adressa un sourire discret aux deux jeunes hommes, elle avait vu leur regard, ils la désiraient. Discrètement, elle regarda le comportement des deux hommes. L’agent Bill, qu’elle connaissait depuis qu’elle était arrivée, avait un regard différent du nouvel agent dont elle avait fait la connaissance l’instant… Vaughn. Il la trouvait belle mais sans plus alors que l’autre… une étincelle brillait à l’intérieur de ses pupilles vertes…

S : « Il me cache quelque chose… »

Bill s’avança dans le couloir : il était temps de partir. Sans un mot, les deux autres agents le suivirent. Durant le trajet, un silence de mort régnait dans la voiture, quelque fois dérangé par les débuts de conversation infructueuses de Bill ; Sydney et Vaughn n’avaient que peu d’envie de parler. Ils réfléchissaient à la situation ; Sydney préférait réfléchir sur la situation présente ; Vaughn sur sa relation avec Sydney.

Dans l’avion, le même scénario se reproduisait, Vaughn d’un côté de l’avion, Sydney de l’autre et Bill au milieu. Il commençait à en avoir marre, il préférait quand les deux roucoulaient ensemble, que le fait qu’ils se fassent la tête !

B : « Ah l’amour ! »

S’ennuyant et n’ayant rien d’autre à faire, il sortit son téléphone et appela sa flemmarde préférée

B : « Qui doit encore être en train de dormir ! Il est que 11h du matin ! »

Ce fut dans cette atmosphère que le vol se déroula.

Los Angeles

Une atmosphère de travail régnait dans la Rotonde. Assis à leur bureaux ou traversant la pièce, les agents de la CIA travaillaient à protéger leur pays. Un homme, petit, courrait à travers la salle, derrière lui un autre homme, plus grand et beaucoup plus corpulent le suivait ; ils se dirigeaient vers un agent au crâne dégarni. Personne en faisait attention à eux, ils avaient l’habitude, Marshall gigotait et criait tout le temps, Weiss… c’était Weiss, et Kendall. Une porte d’ascenseur s’ouvrit juste devant les trois hommes. 1 femme et 2 hommes en sortirent. Le petit homme, Marshall, recula devant ces personnes. Les yeux grands ouverts, sa mâchoire inférieur tomba. Il était… surpris. Les deux autres hommes, Kendall et Weiss regardait la jeune femme, nullement surpris, mais ce fut Weiss qui s’approcha d’elle et qui la serra dans ses bras. Tout comme pour Vaughn, elle était surprise, elle ne connaissait pas ces gens.
Vaughn vint à son secours.

- V : Eric, lâche-la. Elle… elle a perdu la mémoire, elle…
- K : Tout le monde en salle de briefing. Marshall allait chercher votre femme, ainsi que Dixon et Jack.

Il avait coupé court à toute discussion, ils allaient en parler à l’abri des regards et des oreilles indiscret de la Rotonde, et pis, c’était le mieux pour Sydney.

10 minutes plus tard

Ils étaient tous réunis, tous les agents présents à la CIA et des plus actifs depuis la chute du SD-6. Les 7 agents plus un intrus : Bill se regardaient les uns les autres, et pour ceux qui n’étaient pas au courant pour le retour de Sydney, évitant soigneusement de la regarder.
Kendall se leva et parcourut tous les visages rapidement.

- K : Pour ceux qui ont appris il y a quelques minutes, nous avons retrouvé Sydney.
- D : Comment et pourquoi nous n’avons pas participé à l’opération ?
- K : Vous n’avez pas participé à l’opération car il n’y a pas eu d’opération. Une fourgonnette a déposé Sydney devant Langley. Ils lui ont fais passer des tests, le seul problème qui a été trouvé c’est
- S : Que j’ai perdu la mémoire. Je ne me souviens de rien sur ce qu’il s’est passé depuis que j’ai 16 ans. (Weiss, Marshall, Dixon furent surpris, Jack resta impassible) Grâce à l’agent… Vaughn qui m’a révélé ce que j’ai fait pendant ces 14 années, j’en sais un peu plus sur ce qu’il s’est passé.
- K : C’est pour ça qu’elle ne vous a pas reconnu. Donc, je vais faire un tour de table pour vous présenter les différents agents avec lesquelles vous avez travaillée Sydney. Je suis l’agent Kendall, directeur de cette division. (montrant Marshall) Marshall Flinkman, chargé de tous les gadgets et de la logistique, ancien membre du SD-6 dans la même branche. A ses côtés, Eric Weiss, agent de terrain avec vous et Vaughn. Jack Bristow,
- S : Mon père.
- K : Oui, mais aussi ancien agent du SD-6, un de nos brillants stratèges. (montrant Dixon) Marcus Dixon, ancien agent du SD-6, il était votre collègue là-bas, ici aussi. Puis, Michael Vaughn, votre intermédiaire lorsque vous étiez au SD-6, votre amant aussi.

Elle se tourna brusquement vers Vaughn, le regard incompréhensif. Vaughn lui se rapetissait dans son siège. Kendall allait lui payer.

- S : Agent Vaughn ? N’auriez-vous pas oublier de me préciser ça ?
- V : …
- K : Eh bien agent Vaughn, répondez !

Vaughn quitta son siège et sortit de la pièce sans oublier de claquer la porte en passant.
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