Pensées

Ariel Jeu 31 Aoû - 19:39

Disclaimer : Je ne suis pas payée pour cette histoire, les personnages ne m’appartiennent pas.

Spoliers : est-ce que la première saison ça compte comme un spolier ? Wink

Note de l’auteur : Ce n’est pas ma meilleure fics mais elle ne voulait pas me laisser tranquille tant que je ne l’aurait pas écrite, vous savez ce que c’est ! Toutefois c’est vous, chers lecteurs, qui êtes mon juge et j’aimerais beaucoup avoir votre opinion.

Genre : romance

Ne pas publier sans mon autorisation !

Il fait chaud. Très chaud. Trop chaud. Je laisse l’équipe médicale s’occuper des deux pauvres malheureux qui sont passé à travers la fenêtre de la salle de briefing et je vais prendre de l’air. En chemin, je retire ma veste afin de faire baisser ma température corporelle. Je dois couver quelque chose et faire de la fièvre. Je n’arrête pas de me gratter depuis quelques minutes. Peut-être que j’ai attrapé une forme extraterrestre de la varicelle. Je ferais mieux d’aller me faire examiner à l’infirmerie.

Il paraît que le nouveau médecin est une femme, peut-être que nous deviendrons amies? J’ai chaud! Je vais d’abord passer à mes quartiers pour y déposer ma veste. Tiens, j’ai oublié de ranger ma camisole. Oh, et puis zut! J’ai trop chaud. J’enlève mon t-shirt et je mets la camisole. Là. C’est beaucoup mieux. Qu’est-ce que je voulais faire déjà? J’ai oublié. Je sors de mes quartiers et je croise un soldat. Pas mal mais il n’est pas assez fort. Si je veux avoir des enfants en santé, je dois m’accoupler avec le mâle le plus fort. Jack. Jack est le plus fort.

Je pars à sa recherche. Plus je marche et plus je sens le désir monter en moi. Il faut que je m’accouple avec lui pour avoir des enfants forts. Je l’ai enfin trouvé. Il est dans les vestiaires. Il est torse nu et je peux voir qu’il est encore très en forme pour son âge. Il ne m’a pas encore vue. Je ferme brusquement la porte de son casier et il me remarque enfin.

« Carter! Désolé, je ne vous avais pas vue. »

Je n’en peux plus. Je l’agrippe et je l’embrasse fougueusement. Il se laisse faire l’espace d’une seconde, puis il me repousse violemment.

« Mais qu’est-ce qui vous arrive? »
« J’ai envie de vous! »

Je l’embrasse à nouveau. J’ai besoin de lui, il me le faut! Il me repousse encore.

« Carter, c’est un peu brutal, vous ne trouvez pas? »

J’en ai assez! Je le jette sur le banc et je me place à califourchon sur lui.

« Tu n’as pas envie de moi? »

Je l’embrasse une fois de plus. Il se débat et essaie de m’arrêter mais je suis en meilleure position.
«
Non! Mais arrêtez! Reprenez-vous! »

Je ne pense qu’à l’embrasser. Je le veux lui et rien d’autre.

« Carter, mais qu’est-ce qui vous arrive? »

Il me fait basculer et nous roulons sur le sol. Il est maintenant à califourchon sur moi. Nos visages se touchent presque. Nous sommes dans une position parfaite pour s’accoupler mais il s’obstine.

« Je pense que vous devriez voir un médecin! »

***
Je regarde à travers la grille de la porte, le colonel Makepeace qui frappe sur le mur.

« Vous croyez que Carter a la même chose? »
« Oui, son comportement est le même. Toutes les victimes agissent comme des primitifs. La plupart des femelles dans les populations primitives choisissent leur partenaire sexuel en fonction de sa robustesse et de ses capacités de reproduction. En général, leur choix se fixe sur le chef de la meute ou de la tribu où elles vivent. Vous devriez être flatté. »
« Ah, oui, je suis honoré. »

Tout un honneur que mon second m’a choisit pour me sauter dessus! D’un autre côté, Sam est tellement belle que des tas d’hommes doivent lui tourner autour. C’est vrai que je suis flatté. Elle aurait pu choisir Hammond ou quelqu’un de plus jeune mais c’est sur moi que son choix s’est fixé. Sans m’en rendre compte, je me suis rendu dans la salle de contrôle pour réfléchir à tout ceci.

« Jack! Vous êtes là! J’ai surfé sur le Net pour avoir quelques infos concernant les australopithèques et… Oh! Qu’est-ce qui vous est arrivé? »
« Euh… J’ai fait un petit combat de catch avec Carter. »
« Pourquoi? »
« Le docteur dit qu’elle souffre du même mal que Johnson. Il a fallu que je l’emmène à l’infirmerie. »
« Quoi, elle s’est jetée sur vous comme Johnson l’a fait avec Teal’c? »
« Non, elle… euh… elle a essayé de me séduire. »
« Oh! Oh, mon pauvre ami! »
« Non, ce n’est pas ce que vous croyez. On aurait dit un animal, elle était cinglée. »
« Est-ce qu’elle va mieux? Je vais aller la voir. »
« Pourquoi? »

Je sens la moutarde me monter au nez. De quel droit se permet-il de dire une chose pareille?

« Comment ça, pourquoi? Parce que je m’inquiète pour elle! »

J’agrippe Daniel par sa veste. Je sens la rage monter en moi.

« Vous vous inquiétez pour elle, mais qu’est-ce que ça veut dire? »
« Ça veut dire je m’inquiète pour elle, c’est mon amie. Lâchez-moi! »

Il essaie de se dégager mais je ne le laisserai pas partir. Il n’est pas question qu’il lui touche!

« Daniel, vous n’avez pas à vous inquiéter pour elle. »
« De quoi vous parlez? C’est ridicule, Jack! »
« Je parle de Samantha, petite ordure, alors arrêtez de lui tourner autour! »
« D’accord! D’accord, Jack! Je crois que vous devriez venir avec moi à l’infirmerie, d’accord, Jack? Et soyez gentil de me lâcher le bras, s’il vous plaît, Jack! »

Pas question! Je ne le laisserai pas avec ma femelle! Elle m’a choisit! Elle est à moi! Elle m’appartient! Personne d’autre ne va l’avoir! J’écrase mon poing dans la figure du petit saligaud qui se tient devant moi.

« Jack! »

Je frappe, je cogne, mais il se sauve.

« Viens par ici! Ordure! »

Il ne l’aura pas! Elle est à moi! À moi!
***

La situation est enfin rentrée dans l’ordre. Maintenant, il faut que je parle au colonel.

« Mon colonel? »
« Oui? »
« À propos de mon comportement… je n’étais pas moi –même et… »
« Oh, laissez tomber, je ne me souviens même plus de ce qui s’est exactement passé. »

Il se fout de moi ou quoi? Je l’ai presque violé!

« C’est vrai? »
« J’ai été moi aussi sous l’emprise du microbe. »
« Ah, c’est vrai! Dans ce cas, je préfère. »
« Dites-moi, ça va votre blessure? »
« Ma blessure? »

Comment peut-il être au courant?

« Vous avez bien reçu un coup de couteau dans l’estomac? »
« Oh! Oui, mais rien de grave, je n’aurai peut-être même pas de cicatrice. »
« Ah, tant mieux! Ça m’inquiétait un peu. »
« Ah bon? »
« Bien sûr! S’il vous était resté une marque, vous n’auriez jamais pu remettre ce ravissant t-shirt qui laissait apparaître votre nombril. »

J’en suis bouche bée. Je le regarde marcher et je lui fais une promesse silencieuse : un jour je le remettrai juste pour toi, Jack.

Je la laisse en plan derrière moi. Je l’ai bien eue. Jamais je ne pourrai oublier la vision de la créature de rêve que j’ai eu ce matin. Je crois que je vais faire de très beaux rêves cette nuit…