Tornade Carter

Megane Carter Ven 25 Aoû - 18:26

Titre : Tornade Carter

E-mail : meg.carter@voila.fr

Genre : Humour, Romance

Résumé : Sam est enceinte et en fait voir de toutes les couleurs à Jack.

Notes : une autre fic dans la série « Au Lit ». Merci Ariel pour ton aide et surtout de m’aider à traverser mon pire cauchemar : trouver un titre !

Fic Ecrite en Août 2006

Sam gigotait dans le lit depuis plus d’un quart d’heure. Après un involontaire coup de pied dans la jambe de Jack, celui-ci ouvrit un œil.

« Sam ? Quelque chose ne va pas ? »
« Oh mais non tout va bien, si on omet le fait que je vais faire pipi toutes les demi-heures, que tes enfants ont organisé un match de foot dans mon utérus et que je n’ai jamais eu aussi mal au dos de ma vie. Mais à part ça, c’est vraiment la pleine forme. »

Au ton de la jeune femme, Jack comprit qu’il était dans son intérêt de choisir convenablement ses mots. C’était même probablement une question de survie. Il n’était pas du genre patient, et s’étonnait de toujours arriver à garder son calme, même au milieu de la nuit. Mais en fait ce n’était pas très dur. Bizarrement plus elle ronchonnait et se plaignait, plus il la trouvait adorable. Jack O’Neill était une vrai crème, si Daniel savait ça, il aurait inévitablement fait des remarques pendant des semaines. Et si Sam apprenait qu’il l’a trouvait adorable quand elle était de mauvaise humeur,… elle le serait encore plus. Il caressa doucement la joue de sa compagne et prit le ton le plus doux possible.

« Tu veux que je te masse ? »

Le visage fermé, elle haussa les épaules brièvement en s’asseyant. Jack commençait à s’habituer aux sautes d’humeur de Sam et savait en général interpréter ces réactions. Ce haussement d’épaules était une réponse positive. Il se glissa derrière elle prudemment pour ne pas lui faire mal et posa ses mains sur ses épaules. Elle grogna instantanément, alors que la douleur disparaissait quelque peu.

« Ca va mieux ? »
« Oui, merci. »

Jack constata avec bonheur qu’il avait réussi à lui arracher un léger sourire. Il s’approcha d’elle, collant son torse au dos de Sam et l’entourant de ses bras. Il déposa un petit baiser dans son cou puis entreprit de descendre le long de son bras. Mais il n’eut pas le temps d’aller bien loin que Sam le repoussait assez violemment. Surpris du brusque changement d’humeur de sa compagne, Jack n’eut pas l’occasion de dire quoique ce soit. La tornade Carter se déchaînait déjà.

« Je te dis que j’ai mal au dos, et toi la seule chose à laquelle tu penses, c’est de me sauter dessus ! »
« Pardon Sam. Je suis dés… »
« Tu es désolé bien sûr ! Et tu n’as pas vu que je ressemblais à une baleine ? »
« Sam tu es juste encei… »
« Ne m’interromps pas ! »

Jack se demanda un quart de seconde s’il devait lui demander pourquoi elle lui posait une question si elle ne le laissait pas répondre. Mais il préféra se taire, ça ne ferait qu’empirer les choses.

« Et puis tout ça c’est ta faute ! C’est à cause de toi, Jack O’Neill, que je ressemble à une baleine, alors il n’est plus question que tu me touches. J’ai mal partout et je suis énorme. Et c’est à cause de toi ! Vous les hommes, vous ne comprenez vraiment rien. Et puis vous voulez des enfants, mais c’est tranquille pour vous, ce n’est pas toi qui ressembles à un éléphant! Ce n’est pas toi qui dois rester dans cet état pendant neuf mois. La seule chose a laquelle tu penses c’est de me sauter dessus. Et tu as vu ce que ça donne comme résultat ? Alors tu peux toujours rêver pour t’approcher de moi à nouveau. Et en plus, je suis sûre que les bébés ont ton sale caractère, c’est pour ça, qu’ils passent leur temps à me torturer. Tu es responsable de tout. »

Jack ne l’avait pas interrompu, même si l’envie de lui demander si les bébés n’avaient pas plutôt son sale caractère à elle, avait été grande. Mais il resta calme et lui répondit le plus tendrement possible.

« Je suis désolé Sam, je sais que tu as mal et que tu es fatiguée. »

Étouffant un sanglot, la jeune femme se recoucha en tournant le dos à Jack. C’était pas gagné !

« Je peux faire quelque chose pour toi ma chérie ? »
« J’ai faim. Je voudrais bien le reste de poulet.»
« Ok, je vais te chercher ça. »
« Ramène aussi le saucisson. »
« Ok. »
« Et la confiture. »
« Avec… le saucisson ? »

Le regard noir qu’elle lui lança lui fit comprendre qu’il valait mieux qu’il se taise. Ce qu’il fit.

Après quelques minutes, alors qu’il revenait avec tout ce qu’elle lui avait demandé, il l’entendit murmurer que la nourriture devait venir de la galaxie de Pégase vu le temps qu’il avait mis pour lui apporter. Jack préféra faire comme s’il n’avait pas entendu et déposa le plateau sur les genoux de Sam avec un grand sourire.

« Et voilà la commande de madame » lui annonça t il avec un ton enjoué.
« La commande de madame ? C’est toi qui m’as demandé ce que je voulais et après tu vas faire comme si je te traitais comme un esclave. »
« Je plaisantais Sam » lui répondit Jack calmement.
« Ouais, c’est ça. »

Elle préféra l’ignorer. Jack se rassit sur le lit et l’observa engloutir du saucisson à la confiture de fraise d’un œil curieux et légèrement inquiet. Il fallait vraiment qu’elle accouche rapidement.

Sam vida le plateau dans un silence parfait avant que Jack le ramène à la cuisine. De retour dans la chambre, il fut surpris d’y trouver une Sam en pleurs. Bon, il n’était pas prêt de dormir. Il s’allongea aux côtés de la jeune femme, sans s’approcher trop.

« Sammy, qu’est ce qu’il y a ? »
« Je suis énorme, je ne ressemble plus à rien. C’est normal que tu n’aies plus envie de moi » parvint elle à lui dire entre deux sanglots.

Jack s’approcha doucement d’elle. Cette fois ci elle ne le repoussa pas et vint se lover contre lui.

« Sammy, c’est toi qui m’a repoussé tout à l’heure, en m’accusant d’être responsable de tous les malheurs du monde et de vouloir toujours te sauter dessus » lui répondit il en souriant
« C’est les hormones, je suis désolée. » Puis elle demanda timidement après un moment « tu m’aimes encore ? »
« Bien sur mon ange. »

Étouffant un sanglot, Sam s’accrocha à Jack aussi fort que possible avant de s’endormir.

FIN