Oubli
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Oubli
Oubli
Auteur : Cubrea
Genre : Je sais pas trop
Résumé : Sam fait de drôles de rêves
Note : les personnages ne sont pas à moi, ne pas publier sans mon autorisation
Fic à suivre, la fin n'est pas encore en ligne
Gjc
Ca y est, j’y suis. Je vais enfin réaliser mon plus beau grand rêve.
Elle est là, devant moi, immobile, si belle que j’en ai le souffle coupé. Je m’avance vers elle, doucement, de peur qu’elle ne disparaisse, que ce ne soit qu’une illusion, un rêve. Et je m’attends à tout moment à me réveiller. Mais non, elle reste là. Je peux maintenant la toucher.
« Reculez-vous Capitaine ! »
Je recule et me mets à l’abri dans la salle de contrôle. Je vois les chevrons s’enclencher les uns après les autres. Le Un, le Deux, le Trois, le Quatre, le Cinq, le Six, puis, enfin, le Sept. Un immense jet bleu sort de l’Anneau des Dieux et y re-rentre dans un bruit irréel. Je me suis reculé sous le choc. Je me dirige à nouveau vers elle, comme hypnotisée, de ma main je l’effleure, puis plonge en elle. C’est froid ! Je ressors mon membre, respire un grand coup et la traverse. En quelques fractions de secondes, je parcoure des milliers d’années lumière. Je sens mon petit-déjeuner remonter, je ravale ma salive douloureusement et m’appui sur une roche le temps de me reprendre. Cependant un malaise c’est installé en moi depuis le briefing et je ne sais pas pourquoi. C’est une sorte de manque, comme si j’avais déjà vécu cette situation, mais différemment. Une phrase résonne alors dans ma tête : « Fallais pas prendre de petit déjeuner ». Elle me revint comme un souvenir. La voix est chaude et rauque, et je ne sais pourquoi, mon esprit se rattache à elle. Mon cœur bat pour cette voix qui me promet monts et merveilles, je flotte dans les airs en suivant cette voix envoûtante, je vois une lumière dessiner une silhouette. Je m’approche,…
Dans un sursaut, je me réveil. Encore un de ces rêves ! Je rêve de mon premier jour à la base de Cheyenne Mountaine, de ma rencontre avec Daniel et Teal’c. Il est très réaliste et portant je ressens un vide, comme si quelque chose m’échappait. A croire que j’ai oublié quelque chose de vraiment très important. J’ai pourtant une excellente mémoire ! Et cette voix, cette silhouette, qui est-ce ?
A mon arrivée à la base j’en parle avec Daniel et Teal’c. Mais ils me répondent, comme à chaque fois, que ce n’est qu’un rêve et que je ferai mieux de me reposer et d’oublier. Et que si cela me dérange vraiment, je n’ai qu’à aller voir le Docteur Mackenzie. Seulement, même la réalité me laisse parfois perplexe. Comment se fait-il qu’on me laisse le commandement de SG-1 alors que je ne suis que Major !? Et puis, pourquoi ne sommes-nous que trois alors que toutes les autres équipes sont composées de quatre membres ? Je laisse cependant mes interrogations en suspend, je n’ai pas envie que tous le monde me croit folle ! Déjà que Daniel me regarde bizarrement depuis que je lui en ai parlé la première fois. Teal’c lui, n’avait rien dit et s’était contenté de lever un sourcil perplexe, au moins il compatissait !
Une semaine passe avant que je ne refasse un rêve de ce genre. Cette fois-ci, il s’agit de la mission avec les bracelets atanik. Je suis coincée derrière un bouclier. De l’autre, de magnifiques yeux chocolat me regardent. Je sens mon cœur battre à toute allure, je ressens de la tristesse, du désir, de l’amour pour ces yeux. J’ai l’impression de comprendre à ce moment quelque chose d’essentiel : c’est yeux chocolat ressentent la même chose que moi ! La silhouette de lumière, prend forme, ce sont ses yeux ! Me réveillant encore une fois en sueur, j’entends Pete : « Ca va ? Tu à l’air d’un zombi. Rendors-toi ma chérie. ». Ma curiosité étant maintenant piquée à vif, je me lève, me douche et part pour la base. Les archives, voilà qui pourra peut-être répondre à mes questions.
Je sors mon rapport. Un nom que je ne connais pas y figure. Le Colonel Jack O’Neill. Je prends un autre de mes rapports, puis certains de Daniel et Teal’c et même de cet homme. Une peur prend alors possession de moi, qui est cet homme qui a partagé sept ans de nos vies, et dont on a oublié l’existence ? Pourquoi l’a t’on oublié? Que lui est-il arrivé ? Pourquoi suis-je la seule à m’en être rendu compte ?
A ma demande le Général Hammond convoque SG-1 pour un briefing d’urgence. Je leurs expose la situation : un des nôtres a disparu. Je leur montre des rapports, des vidéos,… Et bien qu’ils ne se souviennent pas de lui, je peux lire de l’horreur sur leurs visages. Même celui de Teal’c est assez expressif ! D’après mes recherches, il aurait disparu depuis environ deux mois. Au cours d’une mission nous confrontant à Bastet.
Daniel : «Mais depuis tout ce temps, il doit être mort. Et d’après nos rapports, cette planète est bien surveillée, si nous y allons, nous risquons de nous aussi être capturés. Demandons d’abord au Tok’ra de vérifier si il est encore envie, s’il existe vraiment. »
Sam : « Mais nous n’avons pas le temps ! I lest peut-être sur le point de mourir, et puis on abandonne pas les nôtre nous ! »
Daniel : « Et puis comment se fait-il que tout le monde l’ai oublié ? Peut-être qu’il est tout simplement parti. »
Sam : « Dans ce cas, on s’en souviendrait ! »
Hammond : « De tout façon il faut aller vérifier, en route SG1. »
Le Général nous ordonne de nous préparer, le départ pour P6X-492 a lieu dans une heure.
Bizarrement, aucun jaffa ne garde la porte ni les alentours. Connaissant déjà la planète, nous entrons dans une petite forêt qui nous rapproche du temple sans être aperçu par d’éventuelles patrouilles. Une fois dans le temple nous faisons un peu de reconnaissance, ne prenons pas de risque inutile. Nous retournons dans la salle centrale, et Daniel active les anneaux de transport qui nous emmène dans le vaisseau en orbite de la planète pendant que Teal’c et moi nous débarrassons des jaffas présents dans le temple. Dans le vaisseau, nous nous cachons pour éviter les gardes, mais sommes quand même obligés de nous battre quand Daniel tombe en faisant un boucan du diable et attirant par la même occasion les jaffas. Connaissant l’architecture des vaisseaux goaul’d depuis longtemps, nous ne tardons pas à trouver les cellules. ...
Cubrea- Lecteur de Voici
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Localisation : Dans les bras de Jackounet.
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Date d'inscription : 08/06/2006
Re: Oubli
Oui, désolé, Voici le suite, mais c'est pas encore la fin.
Il y a plusieurs cellules, mais je ne vois pas cet homme grand au cheveux poivre et sel aperçu sur les vidéos. Je m’approche d’un groupe de personnes retenus dans une immense cellule.
Sam : « Bonjour, auriez-vous vu un homme du nom de O’Neill ? »
Homme : « Jack ! Pour sur, il est en ce moment avec notre bourreau. C’est son jouet favori ! Il ne devrait pas tarder à revenir d’ailleurs. Vous êtes ses amis, n’est-ce pas ? Le major Carter, Daniel et Teal’c, enchanté, moi c’est Durone. »
Nos trois compagnons : « Salut ! »
Teal’c : «Nous ferions bien d’attendre qu’ils le ramène pour qu’il soit en état de marcher. »
Durone : « Il ne le sera pas. Elle le fait revenir en cellule blessé de façon à ce qu’il souffre et un jaffa le ramène lorsqu’il pousse son dernier soupir pour le mettre dans le sarcophage. »
Sam : « Quel horreur ! »
Teal’c : « Il vaut mieux se cacher en attendant qu’ils le ramène du sarcophage. »
Sam : « Et le voir souffrir ! Jamais ! »
Daniel : « On n’a pas le choix Sam. »
Nous ouvrons la cellules de Durone et nous cachons derrière eux. Des bruits se font entendre. C’est lui ! Il est là, devant moi, en mauvaise état. Bastet c’est vraiment défoulée sur lui. Nous tentons de lui parler, mais il ne nous entends pas.
Jack : « Sam. »
Il vient de pousser son dernier soupir, les prisonniers crient et frappent leur cage pour avertir les jaffas qu l’emmène alors en salle de sarcophage.
Daniel : « Atchouuuuuuuum ! »
Les jaffas se tournent vers notre cellule, cepandant ils ne nous remarquent pas et partent avec le colonel.
Teal’c : « Daniel Jackson voulez-vous nous faire tuer ? »
Daniel : « Désolé. »
On a eu chaud, un peu plus et nous étions pris. Daniel n’est pas dans son assiette aujourd’hui.
Durone : « C’est toujours comme ça que cela se passe, il pousse un dernier soupir en pensant à cette femme. Savez-vous qui c’est ? »
Sam : « Non. »
Daniel et Teal’c ne disent rien. Après tout, pourquoi cet homme penserait à moi en mourrant ?
Au bout d’un moment, il revient. Il tient debout, ce qui est bon pour nous.
Jack : « Merci pour le séjour les amis, mais la prochaine fois tâcher de me laisser crever, merci. »
Les jaffas partent en le poussant dans sa cellule.
Durone : « Jack. Ca y est, on est libre, tes amis sont là ! »
Nous nous levons et sortons de la cellule. Nous le sortons de sa cellule et partons tous ensemble. Il n’a pas dit un mot, mais son visage se permet de montrer un large sourire, qui je ne sais pas pourquoi me gonfle de joie. Jack ferme la marche pendant que nous traçons notre chemin au milieu des jaffas alertés par la fuite des prisonniers. Certains sont blessés, mais nous passons tous vivant la porte des étoiles. Une équipe de l’infirmerie nous attend et prend en charge les rescapés.
L’infirmerie est calme, seul le bruit des moniteurs se fait entendre. Il est devant moi, je lui prends la main. Il n’a pas l’air bien, mais au moins il est en vie. Bien qu’il soit inconscient, je reste là, près de lui, j’ai le sentiment que c’est ma place. Des souvenirs me reviennent, des moments forts, comme lorsque nous avons vaincu Apophis et sauver la Terre. Je ne retiens pas un rire en me souvenant de notre première rencontre, ce qui a pour conséquence de le réveiller.
Jack : « Carter, pourriez-vous me dire ce qui vous fait rire ? J’espère que ce n’est pas ma tête ? »
Sam : « Non mon colonel. »
Les autres nous on rejoint en apprenant son réveil.
Jack : « J’ai bien cru que vous m’aviez oublier ! »
Teal’c : « Vous ne pouvez pas mieux dire O’Neill ! »
Il nous regarde avec incompréhension.
Hammond : « On reparlera de tout ça au briefing. En attendant reposez-vous colonel. »
Je le quitte à regret. Je ne sais pas ce qui m’arrive, j’ai l’impression d’être comme dans mon rêve, de flotter. Mon visage ne se départit pas d’un sourire.
Jack était tellement content de se trouver à l’infirmerie qu’il en aurait presque embraser Janet. Mais après elle le lui aurait rappeler à chaque fois qu’il se serait plaint ! Il se demandait ce qu’avait bien pu sous-entendre Teal’c. Mais bon, il verrait ça plus tard. Là il était trop fatigué pour penser à quoique ce soit.
Il y a plusieurs cellules, mais je ne vois pas cet homme grand au cheveux poivre et sel aperçu sur les vidéos. Je m’approche d’un groupe de personnes retenus dans une immense cellule.
Sam : « Bonjour, auriez-vous vu un homme du nom de O’Neill ? »
Homme : « Jack ! Pour sur, il est en ce moment avec notre bourreau. C’est son jouet favori ! Il ne devrait pas tarder à revenir d’ailleurs. Vous êtes ses amis, n’est-ce pas ? Le major Carter, Daniel et Teal’c, enchanté, moi c’est Durone. »
Nos trois compagnons : « Salut ! »
Teal’c : «Nous ferions bien d’attendre qu’ils le ramène pour qu’il soit en état de marcher. »
Durone : « Il ne le sera pas. Elle le fait revenir en cellule blessé de façon à ce qu’il souffre et un jaffa le ramène lorsqu’il pousse son dernier soupir pour le mettre dans le sarcophage. »
Sam : « Quel horreur ! »
Teal’c : « Il vaut mieux se cacher en attendant qu’ils le ramène du sarcophage. »
Sam : « Et le voir souffrir ! Jamais ! »
Daniel : « On n’a pas le choix Sam. »
Nous ouvrons la cellules de Durone et nous cachons derrière eux. Des bruits se font entendre. C’est lui ! Il est là, devant moi, en mauvaise état. Bastet c’est vraiment défoulée sur lui. Nous tentons de lui parler, mais il ne nous entends pas.
Jack : « Sam. »
Il vient de pousser son dernier soupir, les prisonniers crient et frappent leur cage pour avertir les jaffas qu l’emmène alors en salle de sarcophage.
Daniel : « Atchouuuuuuuum ! »
Les jaffas se tournent vers notre cellule, cepandant ils ne nous remarquent pas et partent avec le colonel.
Teal’c : « Daniel Jackson voulez-vous nous faire tuer ? »
Daniel : « Désolé. »
On a eu chaud, un peu plus et nous étions pris. Daniel n’est pas dans son assiette aujourd’hui.
Durone : « C’est toujours comme ça que cela se passe, il pousse un dernier soupir en pensant à cette femme. Savez-vous qui c’est ? »
Sam : « Non. »
Daniel et Teal’c ne disent rien. Après tout, pourquoi cet homme penserait à moi en mourrant ?
Au bout d’un moment, il revient. Il tient debout, ce qui est bon pour nous.
Jack : « Merci pour le séjour les amis, mais la prochaine fois tâcher de me laisser crever, merci. »
Les jaffas partent en le poussant dans sa cellule.
Durone : « Jack. Ca y est, on est libre, tes amis sont là ! »
Nous nous levons et sortons de la cellule. Nous le sortons de sa cellule et partons tous ensemble. Il n’a pas dit un mot, mais son visage se permet de montrer un large sourire, qui je ne sais pas pourquoi me gonfle de joie. Jack ferme la marche pendant que nous traçons notre chemin au milieu des jaffas alertés par la fuite des prisonniers. Certains sont blessés, mais nous passons tous vivant la porte des étoiles. Une équipe de l’infirmerie nous attend et prend en charge les rescapés.
L’infirmerie est calme, seul le bruit des moniteurs se fait entendre. Il est devant moi, je lui prends la main. Il n’a pas l’air bien, mais au moins il est en vie. Bien qu’il soit inconscient, je reste là, près de lui, j’ai le sentiment que c’est ma place. Des souvenirs me reviennent, des moments forts, comme lorsque nous avons vaincu Apophis et sauver la Terre. Je ne retiens pas un rire en me souvenant de notre première rencontre, ce qui a pour conséquence de le réveiller.
Jack : « Carter, pourriez-vous me dire ce qui vous fait rire ? J’espère que ce n’est pas ma tête ? »
Sam : « Non mon colonel. »
Les autres nous on rejoint en apprenant son réveil.
Jack : « J’ai bien cru que vous m’aviez oublier ! »
Teal’c : « Vous ne pouvez pas mieux dire O’Neill ! »
Il nous regarde avec incompréhension.
Hammond : « On reparlera de tout ça au briefing. En attendant reposez-vous colonel. »
Je le quitte à regret. Je ne sais pas ce qui m’arrive, j’ai l’impression d’être comme dans mon rêve, de flotter. Mon visage ne se départit pas d’un sourire.
Jack était tellement content de se trouver à l’infirmerie qu’il en aurait presque embraser Janet. Mais après elle le lui aurait rappeler à chaque fois qu’il se serait plaint ! Il se demandait ce qu’avait bien pu sous-entendre Teal’c. Mais bon, il verrait ça plus tard. Là il était trop fatigué pour penser à quoique ce soit.
Cubrea- Lecteur de Voici
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Re: Oubli
J'ai essayée de suivre vos conseils, dites-moi s'il y a du mieux.
Quelques heures plus tard, nous sommes tous en salle de briefing.
Hammond : « Colonel au rapport. »
Jack : « Comme vous vous en souvenez, durant la mission sur P6X-492 nous nous sommes frottés à une certaine déesse peut encline à nous laisser partir. Pour la survie des membres de mon équipe, je suis resté en arrière et ai été malencontreusement capturé. Cependant mon équipe avait réussi à traverser et je savais que vous ne m’abandonneriez pas. J’ai fait connaissance avec les autres détenus et ai essayé plusieurs fois de nous faire évader, mais toutes mes tentatives échouèrent. Je vous passe les séances de tortures. Et puis vous êtes revenus me chercher. Fin de l’histoire. D’ailleurs, deux mois c’est un peu long quand même ! Je peux savoir ce que vous foutiez ? »
Daniel : « On vous avez oublié. »
Jack : « Pardon !!! »
Hammond : « Désolé colonel, mais vous avez été effacé de nos mémoires, on ne sait pas comment. C’est le major Carter qui a découvert que vous étiez retenu chez Bastet. »
Jack : « Comment avez pu m’oublier ! On me dit pourtant inoubliable ! ».
Et voilà, il faisait encore de l’humour pour masquer son désarroi et sa peine. Attendez, je me rappel, il se cache toujours derrière son humour ! Mais oui, et en général je souri pour lui faire plaisir. En fait, non, j’aime bien son humour ! Franchement, il est pas trop craquant quand il raconte une blague ? Je divague ou quoi !!? Comment je parle d’un officier supérieur moi ?!
Hammond : « Major, savez-vous pourquoi personne ne se souvenait du Colonel ? »
Hein ? Quoi ?
Sam : « Non, mon général. »
Daniel : « Le plus important c’est qu’il soit de nouveau parmi nous ! Non ? »
Teal’c : « Non Daniel Jackson. Le Général Hammond à raison de s’inquiéter. On a réussi à nous manipuler. »
Décidément, Teal’c a toujours les « pieds sur Terre ! » Tiens, je fais de l’humour ! C’est pas mal non ? Jack aurait apprécier, ça lui aurait redonner le sourire, le pauvre, il à l’aire complètement perdu. Jack !! Mais qu’est-ce qui me prend moi ? J’ai pas chopé un virus extraterrestre ?
Sam : « Et même ceux qui étaient au SGC ont étés touchés donc ce n’est pas en mission que la manipulation a été faite ! »
Hammond : « Major, avez-vous une idée de la raison pour laquelle vous vous êtes souvenu du Colonel O’Neill et pas nous ? »
Bien sûr, il faut toujours que quelqu’un pose une question stupide ! Y’a toujours des emmerdeurs ! Evidemment, je rougis instantanément, baisse les yeux et essaie de bafouiller une explication. Je sais pas pourquoi je réagi comme ça, j’ai l’impression d’être en terrain glissant. Je suis gênée et en même temps je ressens quelque chose de très fort et positif. C’est comme quand on a un secret, que les autres le savent mais que vous ne pouvez pas dire sauf que là c’est très important et personnel. Je crois que cela concerne le colonel. Si cela se trouve on a eu une aventure ! Là je tourne au cramoisi et je suis sure que de la bave coule de ma bouche. Bein quoi ? Il est plutôt bien conservé et puis il a un petit quelque chose qui le rend irrésistible. Mince ! Mon matage ne passe pas inaperçu aux autres qui me regardent maintenant bizarrement. J’ai le don pour me mettre dans des situations embarrassantes ! Je croise les yeux du colonel. C’est étrange, j’ai l’impression qu’il lit en moi. Tiens, il a comprit on dirait. Mais comprit quoi ?
Jack : « Il marche peut-être pas à tous les coups leur truc ! »
Daniel : « Je pense qu’il est vraiment capital de savoir pourquoi cela n’a pas marché sur Sam. Comme ça on pourra se prévenir contre ce genre d’attaque ! »
Jack détourne encore une fois la conversation pour éviter au sujet de dériver. Décidément, il est génial ce mec. C’est bizarre je me rappel pas avoir déjà parlé de lui comme ça. Oh et pis zut, je fais ce que je veux, j’ai une bonne excuse j’ai perdue la mémoire. Qui sait qu’elle conséquences le procédé à pu avoir sur mon cerveau ?
Jack : « Il a fallu que quelqu’un fasse tout ça. C’est ça le plus crucial pour l’instant ! »
Hammond : « Cela pourrait-il être une personne du SGC ? »
Sam : « Tout est possible, mon général. »
Hammond : « Dans ce cas, prévenons la Tok’ra, qu’ils nous prêtent leur détecteur de zatarc. Si je me souviens bien il fait aussi détecteur de vérité ! »
Mais c’était trop beau pour durer ! Rappelez-moi de leur rendre la pareille !
Teal’c : « Je tiens à elle plus que je ne devrais le faire ! »
Tous sommes prit dans un souvenir qui refais surface. Je me voie dans une salle à côté d’Anise et le colonel prononce ces mots en me regardant dans les yeux, puis c’est mon tour. Au mon Dieu !!! C’est donc ça ! Voilà pourquoi j’ai l’impression d’être une adolescente à chaque fois qu’il est là. Au non, les autres nous regardent du coin de l’œil. Au moins, il est aussi gêné que moi, c’est rassurant.
Daniel : « Plus besoin de se demander pourquoi le dispositif n’a pas marché sur Sam ! C’est sensé effacer la mémoire, pas les sentiments ! Nous ne pouvions nous souvenir de lui qu’en le revoyant, mais pas Sam. Son inconscient lui parlait dans ses rêves ! »
Daniel, tu es mort ! Bon mais de quoi je me mêle ?!
Teal’c : « Comment le savez-vous docteur Jackson ? »
Daniel sembla hésiter. Sa théorie est plausible, mais c’est comme s’il s’était parlé à lui-même.
Daniel : « C’est juste une hypothèse mais elle est possible, n’est-ce pas Sam ? »
Sam : « Euh, oui. »
Il parue soulager. Il est bizarre en ce moment, il devrait prendre des vacances !
A la fin de la réunion, je part m’enfermer dans mon labo. Et me met à réfléchir. Et non ,je ne le fais pas tout le temps ! Depuis le souvenir du test zatarc, une multitude de scènes défilent dans ma tête. Un baiser sauvage dans les vestiaire, des regards en coin, des sourires charmeurs, des effleurements, et ses blessures, ses morts, ses disparitions. Le sentiment de plénitude qui accompagnait ses moments charnels de ma vie a laisser place à de la tristesse, de la peine. Un poignard de malheur dans un cœur souffrant pour un homme que j’aime. Quoi ! Qu’est-ce que je viens de dire ?! Cette fois, j’ai compris. Tout ces sentiments contradictoires, une peur et une envie de lui. Je l’aimais ! Mais ces mots me paraisse étrangers, comme si je m’étais interdit de les dire, ou même de les penser. Ma mémoire ne m’est pas encore revenu totalement, or je savais maintenant exactement ce à quoi sous-entendait Daniel. Mon cœur ne s’était pas laissé berner par une quelconque fausse mémoire.
J’en était là de mes réflexions lorsqu’on m’interrompit.
Jack : « Hum, hum. »
Sam: « Mon colonel ? »
Jack: « Ca vous dirait de m’accompagner au mess ? »
Sam (avec un sourire auquel il répond) : « Avec plaisir, mon colonel. »
Nous parcourons les couloirs en plaisantant de tout et de rien. C’est dingue comme je me sens bien, il m’avait manqué ! Apparemment, moi aussi je lui ai manqué !
Nous croisons des soldats, certains le saluent, ils se souviennent de lui, d’autre s’arête à sa vue et plonge dans leur mémoire comme nous l’avons fait sous peu.
Nous prenons l’ascenseur direction le mess. Soudain, l’ascenseur stoppe, puis descent à une vitese folle. Je me retrouve projetée sur le colonel. Nous sommes ainsi l’un sur l’autre dans un ascenseur fou. Impossible de me relevée, mon désir montant m’empêche le moindre geste qui m’éloignerait de sa chaleur. Je le regarde dans les yeux, ils sont noirs. Ni tenant plus, je me colle le plus à lui possible et joints mes lèvres aux siennes. Tout d’abord le baiser est timide, puis voyant qu’il répond à mes avances, je le rend plus passionné. Nos mains se baladent sur le corps de l’autre. Je suis en symbiose avec lui, devinant ses envies comme il devine les miennes. Le désir prend possession de nous, nous ne contrôlons plus rien. Et Dieu que c’est bon ! Ce qui se passe à l’extérieure n’a plus d’importance, seul ce qui se passe entre nous compte . Je n’ai jamais rien ressenti de pareil, je me sens femme, j’ai enfin trouvé ma place ! L’ascenseur s’arrête d’un coup et nous sépare violemment. On frappe à la porte.
Walter : « Il y a quelqu’un ? »
Jack : « Oui Walter. Carter et moi sommes coincés. »
Walter : « On s’en occupe. Vous serez libre dans cinq minutes. »
Il me regarde l’air désolé puis fuit mon regard. Je me retrouve à nouveau dans la salle du teste zatarc, je viens de lui avouer mes sentiments.
Sam : « Rien de tout cela ne doit sortir de cette pièce. »
Jack : « On est bien d’accord ? »Je me vois acquiescer.
Non, c’est impossible ! On n’a pas pu faire ça ! Ca fait trop mal. Je me remémore les liens qui m’unissent pour la vie au colonel Jack O’Neill : un amour impossible, à cause d’une stupide loi militaire de non-fraternisation ! Quand je pense au nombre de fois où l’on a sauvé la planète, je me dis que la vie est vraiment injuste. Mon vide d’il y a encore quelques heures est maintenant rempli de frustration. Ca m’apprendra à vouloir combler les vides et à laisser ma curiosité l’emporter ! Tout en rêvassant, je me rends soudainement compte d’une « tâche » dans le décor : j’ai un petit ami, Pete. Au mon dieu ! Et coïncidence ou pas, cela fait environ deux mois que nous sommes ensemble. Non, je ne suis pas avec Pete pour combler un vide d’affection dans ma triste vie, mais parce que je l’aime. C’est pas très convaincant, mais il faut bien essayer de se convaincre que sa vie ne tourne pas autour d’un homme, aussi « O’Neill » soit-il !
Je le regarde et lui signifie que je me souviens de tout. Il me fait une mine désolé, en cet instant, j’ai envie de le frapper !
Les portes s’ouvrent.
Walter : « Le câble principal a été sectionné. Heureusement ceux de secours ont pris la relève juste à temps. »
Jack et moi, nous regardons, c’était donc un acte délibéré, quelqu’un en veux à notre vie. Walter nous laisse seul pour que nous puissions parlé de cet attentat envers nous.
Sam : « J’ai bien cru que cette fois c ‘était fini. »
Jack : « Moi aussi. D’ailleurs,… »
Sam : « C’est bon j’ ai compris. C’est maintenant que j’aimerai que ma mémoire soit effacée. »
Je sors en le laissant là.
Jack : « Sam ! »
Je ne le laissa pas me rattraper et file m’isolé dans mes quartiers. Là je laisse libre cour à mes larmes. Comment peut-il rester indifférent à ce qui vient de se passer. J’en ai mare ! J’ai cru que tout serai différent, quelle naïve je suis ! Je passe ainsi le reste de ma journée à pester contre cet homme dont je suis dépendante.
Il est tard, et la nuit est tombée. Je prends ma moto, passablement calmée et rentre chez moi, Pete m’y attend et je suis déjà en retard de plus de d’une heure ! A mon arrivée, il m’embrasse et me serre dans ces bras. Je lui rends son étreinte mais sans grande conviction. Il commence à fouiller ma bouche de sa langue, et à parcourir mon corps de ces mains. Je lui réponds, mais plus par habitude que par envie. C’est triste d’être dans les bras d’un homme qui vous aime et que vous avez cru aimer alors que vous pensez à un autre. Il m’entraîne vers la chambre et sort mon tee-shirt de mon jean. Je tente de le calmer, je n’ai vraiment pas la tête à ça ! Mais c’est la sonnerie de la porte d’entrée qui me sauve.
Pete:« Envoie-le balader Sam ! Ce soir, tu es tout à moi ! » me dit-il en me léchant dans le cou. Je déteste ça, c’est peut-être pas sympa, mais j’ai l’impression que c’est de la bave de crapaud ! Je m’essuie discrètement pour ne pas le vexer, remets mon tee-shirt à sa place et descends ouvrir. J’ouvre la porte et faille d’étrangler mon bonsoir. Qu’est-ce qu’il fait là ?! Devant la tête que je dois faire, il prend ses précautions.
Jack : « Je vous dérange peut-être ? »
Quelques heures plus tard, nous sommes tous en salle de briefing.
Hammond : « Colonel au rapport. »
Jack : « Comme vous vous en souvenez, durant la mission sur P6X-492 nous nous sommes frottés à une certaine déesse peut encline à nous laisser partir. Pour la survie des membres de mon équipe, je suis resté en arrière et ai été malencontreusement capturé. Cependant mon équipe avait réussi à traverser et je savais que vous ne m’abandonneriez pas. J’ai fait connaissance avec les autres détenus et ai essayé plusieurs fois de nous faire évader, mais toutes mes tentatives échouèrent. Je vous passe les séances de tortures. Et puis vous êtes revenus me chercher. Fin de l’histoire. D’ailleurs, deux mois c’est un peu long quand même ! Je peux savoir ce que vous foutiez ? »
Daniel : « On vous avez oublié. »
Jack : « Pardon !!! »
Hammond : « Désolé colonel, mais vous avez été effacé de nos mémoires, on ne sait pas comment. C’est le major Carter qui a découvert que vous étiez retenu chez Bastet. »
Jack : « Comment avez pu m’oublier ! On me dit pourtant inoubliable ! ».
Et voilà, il faisait encore de l’humour pour masquer son désarroi et sa peine. Attendez, je me rappel, il se cache toujours derrière son humour ! Mais oui, et en général je souri pour lui faire plaisir. En fait, non, j’aime bien son humour ! Franchement, il est pas trop craquant quand il raconte une blague ? Je divague ou quoi !!? Comment je parle d’un officier supérieur moi ?!
Hammond : « Major, savez-vous pourquoi personne ne se souvenait du Colonel ? »
Hein ? Quoi ?
Sam : « Non, mon général. »
Daniel : « Le plus important c’est qu’il soit de nouveau parmi nous ! Non ? »
Teal’c : « Non Daniel Jackson. Le Général Hammond à raison de s’inquiéter. On a réussi à nous manipuler. »
Décidément, Teal’c a toujours les « pieds sur Terre ! » Tiens, je fais de l’humour ! C’est pas mal non ? Jack aurait apprécier, ça lui aurait redonner le sourire, le pauvre, il à l’aire complètement perdu. Jack !! Mais qu’est-ce qui me prend moi ? J’ai pas chopé un virus extraterrestre ?
Sam : « Et même ceux qui étaient au SGC ont étés touchés donc ce n’est pas en mission que la manipulation a été faite ! »
Hammond : « Major, avez-vous une idée de la raison pour laquelle vous vous êtes souvenu du Colonel O’Neill et pas nous ? »
Bien sûr, il faut toujours que quelqu’un pose une question stupide ! Y’a toujours des emmerdeurs ! Evidemment, je rougis instantanément, baisse les yeux et essaie de bafouiller une explication. Je sais pas pourquoi je réagi comme ça, j’ai l’impression d’être en terrain glissant. Je suis gênée et en même temps je ressens quelque chose de très fort et positif. C’est comme quand on a un secret, que les autres le savent mais que vous ne pouvez pas dire sauf que là c’est très important et personnel. Je crois que cela concerne le colonel. Si cela se trouve on a eu une aventure ! Là je tourne au cramoisi et je suis sure que de la bave coule de ma bouche. Bein quoi ? Il est plutôt bien conservé et puis il a un petit quelque chose qui le rend irrésistible. Mince ! Mon matage ne passe pas inaperçu aux autres qui me regardent maintenant bizarrement. J’ai le don pour me mettre dans des situations embarrassantes ! Je croise les yeux du colonel. C’est étrange, j’ai l’impression qu’il lit en moi. Tiens, il a comprit on dirait. Mais comprit quoi ?
Jack : « Il marche peut-être pas à tous les coups leur truc ! »
Daniel : « Je pense qu’il est vraiment capital de savoir pourquoi cela n’a pas marché sur Sam. Comme ça on pourra se prévenir contre ce genre d’attaque ! »
Jack détourne encore une fois la conversation pour éviter au sujet de dériver. Décidément, il est génial ce mec. C’est bizarre je me rappel pas avoir déjà parlé de lui comme ça. Oh et pis zut, je fais ce que je veux, j’ai une bonne excuse j’ai perdue la mémoire. Qui sait qu’elle conséquences le procédé à pu avoir sur mon cerveau ?
Jack : « Il a fallu que quelqu’un fasse tout ça. C’est ça le plus crucial pour l’instant ! »
Hammond : « Cela pourrait-il être une personne du SGC ? »
Sam : « Tout est possible, mon général. »
Hammond : « Dans ce cas, prévenons la Tok’ra, qu’ils nous prêtent leur détecteur de zatarc. Si je me souviens bien il fait aussi détecteur de vérité ! »
Mais c’était trop beau pour durer ! Rappelez-moi de leur rendre la pareille !
Teal’c : « Je tiens à elle plus que je ne devrais le faire ! »
Tous sommes prit dans un souvenir qui refais surface. Je me voie dans une salle à côté d’Anise et le colonel prononce ces mots en me regardant dans les yeux, puis c’est mon tour. Au mon Dieu !!! C’est donc ça ! Voilà pourquoi j’ai l’impression d’être une adolescente à chaque fois qu’il est là. Au non, les autres nous regardent du coin de l’œil. Au moins, il est aussi gêné que moi, c’est rassurant.
Daniel : « Plus besoin de se demander pourquoi le dispositif n’a pas marché sur Sam ! C’est sensé effacer la mémoire, pas les sentiments ! Nous ne pouvions nous souvenir de lui qu’en le revoyant, mais pas Sam. Son inconscient lui parlait dans ses rêves ! »
Daniel, tu es mort ! Bon mais de quoi je me mêle ?!
Teal’c : « Comment le savez-vous docteur Jackson ? »
Daniel sembla hésiter. Sa théorie est plausible, mais c’est comme s’il s’était parlé à lui-même.
Daniel : « C’est juste une hypothèse mais elle est possible, n’est-ce pas Sam ? »
Sam : « Euh, oui. »
Il parue soulager. Il est bizarre en ce moment, il devrait prendre des vacances !
A la fin de la réunion, je part m’enfermer dans mon labo. Et me met à réfléchir. Et non ,je ne le fais pas tout le temps ! Depuis le souvenir du test zatarc, une multitude de scènes défilent dans ma tête. Un baiser sauvage dans les vestiaire, des regards en coin, des sourires charmeurs, des effleurements, et ses blessures, ses morts, ses disparitions. Le sentiment de plénitude qui accompagnait ses moments charnels de ma vie a laisser place à de la tristesse, de la peine. Un poignard de malheur dans un cœur souffrant pour un homme que j’aime. Quoi ! Qu’est-ce que je viens de dire ?! Cette fois, j’ai compris. Tout ces sentiments contradictoires, une peur et une envie de lui. Je l’aimais ! Mais ces mots me paraisse étrangers, comme si je m’étais interdit de les dire, ou même de les penser. Ma mémoire ne m’est pas encore revenu totalement, or je savais maintenant exactement ce à quoi sous-entendait Daniel. Mon cœur ne s’était pas laissé berner par une quelconque fausse mémoire.
J’en était là de mes réflexions lorsqu’on m’interrompit.
Jack : « Hum, hum. »
Sam: « Mon colonel ? »
Jack: « Ca vous dirait de m’accompagner au mess ? »
Sam (avec un sourire auquel il répond) : « Avec plaisir, mon colonel. »
Nous parcourons les couloirs en plaisantant de tout et de rien. C’est dingue comme je me sens bien, il m’avait manqué ! Apparemment, moi aussi je lui ai manqué !
Nous croisons des soldats, certains le saluent, ils se souviennent de lui, d’autre s’arête à sa vue et plonge dans leur mémoire comme nous l’avons fait sous peu.
Nous prenons l’ascenseur direction le mess. Soudain, l’ascenseur stoppe, puis descent à une vitese folle. Je me retrouve projetée sur le colonel. Nous sommes ainsi l’un sur l’autre dans un ascenseur fou. Impossible de me relevée, mon désir montant m’empêche le moindre geste qui m’éloignerait de sa chaleur. Je le regarde dans les yeux, ils sont noirs. Ni tenant plus, je me colle le plus à lui possible et joints mes lèvres aux siennes. Tout d’abord le baiser est timide, puis voyant qu’il répond à mes avances, je le rend plus passionné. Nos mains se baladent sur le corps de l’autre. Je suis en symbiose avec lui, devinant ses envies comme il devine les miennes. Le désir prend possession de nous, nous ne contrôlons plus rien. Et Dieu que c’est bon ! Ce qui se passe à l’extérieure n’a plus d’importance, seul ce qui se passe entre nous compte . Je n’ai jamais rien ressenti de pareil, je me sens femme, j’ai enfin trouvé ma place ! L’ascenseur s’arrête d’un coup et nous sépare violemment. On frappe à la porte.
Walter : « Il y a quelqu’un ? »
Jack : « Oui Walter. Carter et moi sommes coincés. »
Walter : « On s’en occupe. Vous serez libre dans cinq minutes. »
Il me regarde l’air désolé puis fuit mon regard. Je me retrouve à nouveau dans la salle du teste zatarc, je viens de lui avouer mes sentiments.
Sam : « Rien de tout cela ne doit sortir de cette pièce. »
Jack : « On est bien d’accord ? »Je me vois acquiescer.
Non, c’est impossible ! On n’a pas pu faire ça ! Ca fait trop mal. Je me remémore les liens qui m’unissent pour la vie au colonel Jack O’Neill : un amour impossible, à cause d’une stupide loi militaire de non-fraternisation ! Quand je pense au nombre de fois où l’on a sauvé la planète, je me dis que la vie est vraiment injuste. Mon vide d’il y a encore quelques heures est maintenant rempli de frustration. Ca m’apprendra à vouloir combler les vides et à laisser ma curiosité l’emporter ! Tout en rêvassant, je me rends soudainement compte d’une « tâche » dans le décor : j’ai un petit ami, Pete. Au mon dieu ! Et coïncidence ou pas, cela fait environ deux mois que nous sommes ensemble. Non, je ne suis pas avec Pete pour combler un vide d’affection dans ma triste vie, mais parce que je l’aime. C’est pas très convaincant, mais il faut bien essayer de se convaincre que sa vie ne tourne pas autour d’un homme, aussi « O’Neill » soit-il !
Je le regarde et lui signifie que je me souviens de tout. Il me fait une mine désolé, en cet instant, j’ai envie de le frapper !
Les portes s’ouvrent.
Walter : « Le câble principal a été sectionné. Heureusement ceux de secours ont pris la relève juste à temps. »
Jack et moi, nous regardons, c’était donc un acte délibéré, quelqu’un en veux à notre vie. Walter nous laisse seul pour que nous puissions parlé de cet attentat envers nous.
Sam : « J’ai bien cru que cette fois c ‘était fini. »
Jack : « Moi aussi. D’ailleurs,… »
Sam : « C’est bon j’ ai compris. C’est maintenant que j’aimerai que ma mémoire soit effacée. »
Je sors en le laissant là.
Jack : « Sam ! »
Je ne le laissa pas me rattraper et file m’isolé dans mes quartiers. Là je laisse libre cour à mes larmes. Comment peut-il rester indifférent à ce qui vient de se passer. J’en ai mare ! J’ai cru que tout serai différent, quelle naïve je suis ! Je passe ainsi le reste de ma journée à pester contre cet homme dont je suis dépendante.
Il est tard, et la nuit est tombée. Je prends ma moto, passablement calmée et rentre chez moi, Pete m’y attend et je suis déjà en retard de plus de d’une heure ! A mon arrivée, il m’embrasse et me serre dans ces bras. Je lui rends son étreinte mais sans grande conviction. Il commence à fouiller ma bouche de sa langue, et à parcourir mon corps de ces mains. Je lui réponds, mais plus par habitude que par envie. C’est triste d’être dans les bras d’un homme qui vous aime et que vous avez cru aimer alors que vous pensez à un autre. Il m’entraîne vers la chambre et sort mon tee-shirt de mon jean. Je tente de le calmer, je n’ai vraiment pas la tête à ça ! Mais c’est la sonnerie de la porte d’entrée qui me sauve.
Pete:« Envoie-le balader Sam ! Ce soir, tu es tout à moi ! » me dit-il en me léchant dans le cou. Je déteste ça, c’est peut-être pas sympa, mais j’ai l’impression que c’est de la bave de crapaud ! Je m’essuie discrètement pour ne pas le vexer, remets mon tee-shirt à sa place et descends ouvrir. J’ouvre la porte et faille d’étrangler mon bonsoir. Qu’est-ce qu’il fait là ?! Devant la tête que je dois faire, il prend ses précautions.
Jack : « Je vous dérange peut-être ? »
Cubrea- Lecteur de Voici
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Re: Oubli
Suite mais pas fin! désolé je crois qu'elle va être longue celle là!
Je le vois jeter un œil à Pete qui a du descendre voir pourquoi c’était si long.
Sam :« Non, Colonel. Je vous en prie. » Je sors et ferme la porte, puis l’emmène un peu plus loin dans l’allée. Je me retourne et me mets face à lui, attendant qu’il parle.
Après quelques instants, il parle enfin.
Jack :« Je voulais juste vous remercier de ne pas m’avoir oublié et d’être venu me chercher. »
Sam:« Comment aurais-je pu vous oublier !!! » m’exclame-je sans me rendre compte que je pensais tout haut. C’est dingue, il n’y a pas cinq minutes je voulais l’étriper et maintenant je lui fais du rentre-dedans. Oubli pas qu’il vient de te remettre à ta place ; il a tout gâcher entre vous ! Ces yeux brillent soudainement d’une lueur chaude, chaleureuse et pourtant dangereuse. Je m’aperçois de l’ambiguïté de ma phrase, rougis violemment et tente de me rattraper.
Sam:« Euh…Je veux dire. On n’abandonne pas les nôtres, mon colonel. Vous en auriez fais pareil pour moi. »
Zut, il n’a pas l’air de mordre ! Bon ,d’accord, il reste peut-être une chance pour nous.
Jack:« Oui, j’en aurais fais autant pour vous, Sam ! »
Oulà, il nous fait quoi celui-là ? L’accentuation sur mon prénom, c’est pas son style. D’ailleurs, m’appeler par mon prénom non plus ! Il était déjà assez près de moi pour que mon corps tout entier se tourne vers lui, mais là, c’est pire ! Je sens un coup de chaleur m’envahir rapidement et mon esprit s’embrouiller. Evidemment il doit se douter à la tête qu’il fait que mon cœur est sur le point d’éclater. Il pourrait arrêter de sourire deux minutes ? Non, en faite j’aime quand il sourit, mais là c’est pas le moment . Le souvenir de notre rencontre dans l’ascenseur n’arrange en rien la situation ! En plus Pete nous regarde par la fenêtre, et la nuit ne nous cache pas assez à ses yeux, et il le sait très bien. On dirait qu’il veut jouer, ok.
Sam:« Mais j’espère bien Mon Colonel » réponds-je avec un large sourire et en inclinant la tête de façon à dévoiler une partie de mon cou caché par mes cheveux blonds. C’est à lui d’avoir le souffle coupé, maintenant. Opération réussie ! Alors là, j’aurais peut-être du éviter, il a le même regard que tout à l’heure. Il n’oserait pas me sauter dessus en plein milieu de la rue ?!
Mais deux secondes après, il me surprend, il me tend un paquet et ajoute.
Jack: « Cadeaux Carter ».
Je prends délicatement le paquet en faisant bien attention de ne pas toucher ses doigts, savant parfaitement que si c’était le cas je risquerais de le laisser tomber. Mais c’est lui qui perfidement avance les siens et me frôle, provoquant un frisson dans mon cou. Il me met presque le l’objet dans la main devant mon manque de réaction. Puis il se retourne et part. Je reste là à le regarder partir, incapable de bouger, et encore moins de regarder ailleurs. Soudain ,une voiture lui fonce dessus, j’ai juste le temps de l’attraper. Nous sommes l’un sur l’autre mais à l’inverse de la scène de l’ascenseur. Le hasard se répète ou c’est moi qui délire ?
Jack : « C’est la deuxième fois aujourd’hui que vous me sauver la vie. J’espère que cela ne deviendra pas une habitude ! »
Nous nous sourions.
Sam : « Je ne l’espère pas non-plus mon colonel. »
Jack : « Bonne nuit Carter. »
Sam : « Bonne nuit mon colonel. »
Je le regarde monter dans son 4X4 et partir. Tout en repensant à ce qui vient de se passer, je me dirige vers la maison. Avant d’entrer, j’ai le temps d’apercevoir Pete se précipiter vers le canapé, pour faire comme si de rien n’était. De retour à l’intérieur, il se lève et vient vers moi. Il me prend dans ses bras et me pose des questions sur ma rencontre auxquelles je ne réponds évidemment pas. Fatigué de mon silence, il abandonne rapidement et reprend là où il en était. Je sens ses mains me parcourir et sa langue se frayer un chemin vers la mienne. Je le repousse gentiment en lui disant que je suis fatiguée et monte prendre une douche. L’eau chaude coulant sur mon corps me fait du bien et efface les marques d’affections de Pete. Quand je pense qu’il n’y a pas quelques jours j’aimais sa façon de me faire l’amour, maintenant je ne supporte même plus qu’il m’embrasse. Je me sens comme violée. Mon corps tout entier en réclame un autre, que je ne puis lui offrir. Je sors de la douche quelque peu apaisée. J’attrape une serviette et m’y enroule. Je l’entends monter à l’étage et entrer dans la chambre. Je ne fais aucun bruit et l’écoute se déshabiller et se mettre au lit. Puis, une fois le silence rompu par son ronflement, je respire et me mets de la crème hydratante. Ce n’est pas parce qu’on est dans l’armée qu’il faut se négliger, surtout qu’on se retrouve souvent en petite tenue dans ce métier ! En reposant le flacon mon regard se pose sur le paquet que je n’ais pas encore ouvert. En fait, j’attendais d’être seule. Je le prends, il est léger, mais cela ne m’intéresse pas. Et peu importe ce qu’il y a dedans, peu importe le prix, je sais que cela me plaira, pas parce que cela vient de lui, mais parce qu’il me connaît mieux que personne. Je défais doucement le ruban qui l’entoure et détache le scotch. J’en sors une petite boîte. Je l’ouvre. C’est une chaîne en or, avec pour pendentif un aigle, le même que celui de l’USAF (United States Air Force) mais en plus joli. Mon prénom est gravé dessus. Il y a aussi une carte : « Pour le meilleur second que j’ai jamais eu, et une de mes meilleurs amis ! Je serai toujours là pour vous Major Samantha Carter, ne l’oubliez jamais. Merci pour tout. Colonel Jack O’Neill. »
Une larme coule sur ma joue. Pour lui je ne suis qu’une amie tout au plus, un bon élément tout au moins ! Alors que moi, je suis dingue de lui. Mais qu’est-ce que j’espérais ? Qu’il m’aimait ! Le test Zatarc a montré qu’il tenait à moi. Je croyais que c’était parce qu’il m’aimait, mais non, c’était juste de l’amitié ! Je m’écroule par terre, effondrée par mon chagrin. Alors ce qui s’est passé aujourd’hui ça ne compte pas pour lui ! Je reste ainsi pendant des heures me semblent t’il, puis je décide de lui dire tout ce que j’avais sur le cœur. Je prends ma voiture et direction la maison de ce **** qui m’a gâché sept ans de ma vie en me donnant de faux espoirs ! Quand je pense que je lui avais pardonné son comportement en pensant que cela avait du lui faire un choc et qu’il avait eu besoin d’un peu de temps pour s’en remettre !Il va voir celui-là ! Il va connaître la colère de Samantha Carter !
Arrivée devant chez lui, ma colère n’est en rien diminuée. Je sonne, il m’ouvre et n’a pas le temps de dire un mot que je lui mets mon poing dans la figure, il recul abasourdi. Je ferme la porte après être entrée. Il s’est réfugié dans le salon, il y a plus de place pour un combat de catch ! Je vois qu’il ne comprend pas, mais peu m’importe, je veux juste lui faire mal, comme lui il m’a fait mal !Malgré mon entraînement, il arrive au bout de quelques minutes de luttes à me mettre dos au sol et à me maintenir fermement sous lui. Quand je vous dis que ma journée se répète ! Bien que je ne puisse plus bouger, je le regarde avec toute la haine que j’ai pour lui, je veux qu’il souffre au moins un centième de ce que moi je souffre.
Jack :« Ecoutez Carter, je comprends que mon cadeau vous a fait un choc. Mais de là à réagir de cette façon, vous y allez peut-être un peu fort. ! »
Sam :« Vous ne savez pas de quoi vous parlez, vous ne savez rien !!! » Je lui hurle dessus et lui crache tout le venin que j’ai dans le cœur. Je sais que je lui fais du mal à son regard, cela me fait un bien fou, mais tellement mal également. Je me torture, l’horreur !
Jack :« Carter, je ne voulais pas vous manquer de respect … »
Sam :« C’est la meilleur ! Vous vous excusez ! Non, mais je rêve ! » Il nage en plein délire, lui ? Il croyait quoi ?
Jack« Je suis désolé ! Je sais que vous êtes avec quelqu’un mais après ce qui s’est passé, je voulais vous dire la vérité. Mais je dois avouer que je ne m’attendais pas à ce que vous réagissiez comme ça. »
Sam : « Et vous vouliez que je réagisse comment après tout ce qui s’est passé ?! »
Jack :« Je savais que vous m’en vouliez pour ma réaction de tout à l’heure, mais de là à piquer une crise. Je trouve que vous abusez un peu major. »
Sam : « C’est la meilleur !!! » Je détourne la tête pour qu’il ne voie pas les larmes affluer vers mes yeux. Jamais je n’aurait cru qu’il pourrait me faire autant de mal.
Jack : « Je ne voulais pas vous faire de mal Carter. Je suis désolé. Si vous ne pouvez pas le supporter, je quitterais le SGC. »
Sam : « Quitter le SGC, vous ne l’avez pas fait avant. Pourquoi le feriez-vous maintenant ?! En plus il n’y a rien, vous m’entendez, que je ne puisse affronter, Colonel ! »
C’est alors que j’aperçois le pendentif, il a du tomber pendant la dispute. Il est retourné. Tiens, je n’avais pas pensé à le retourner. Il y a marqué quelque chose dessus. Suivant mon regard, il me libère une main. Je prends le bijou et lis l’inscription : A Vie.
Je me retourne vers lui et ne peux empêcher mes larmes de couler.
Jack : « Vous ne laviez pas retourné ? »
Sam : « Non. »
Il se lève et me tend la main. Je la prends, me relève et me jette dans ses bras. Je n’ai jamais été aussi heureuse de toute ma vie qu’en ce moment. A part peut-être quand on s’est embrassé dans l’ascenseur. Il me serre dans ses bras, il a compris. Au bout de quelques minutes, je me sépare de lui et le regarde droit dans les yeux. Je peux y lire tout ce qu’il ressent pour moi, ça fait du bien de le voir si expressif. Je me rapproche, il baisse la tête et nous nous embrassons. Je goûte ses lèvres timidement de peur que tout ceci ne soit qu’un rêve. Mais c’est bien la réalité. Ses lèvres sont douces et aussi patiente que moi. Elles attendent, comme moi, puis réalisent ce qui se passent et s’ouvrent. Nos langues se trouvent et commencent un ballet sensuel ! Nous n’avions pas prit vraiment le temps de nous découvrire, nous voulions étancher notre soif de l’autre, maintenant, je profite de lui. Enfin je le sens en moi, dans ma bouche, tout comme je suis en lui, dans la sienne. Il me serre contre lui et passe une main sous mon tee-shirt, alors que je m’accroche à son coup. La sonnette retentit. Nous nous séparons.
Jack : « C’est Daniel et Teal’c, j’avais complètement oublié qu’on allait au cinéma ce soir. »
Sam : « A onze heures du soir ? »
Jack :
Je ne peux m’empêcher de rire, ce qui évidemment arrive aux oreilles de notre cher ami qui entre entendant qu’il y a quelqu’un. Il me fait une tête de chien battu qui m’attendris.
Daniel : « Sam, je ne savais pas que vous veniez aussi ! »
Voulant sauver les apparences j’acquiesce.
Sam : « Allons-y ! »
Et nous voilà tous les quatre au cinéma. Dans la pénombre de la salle nous nous rapprochons à l’insu de nos camarades. Nos mains liées pour une nuit, ou pour la vie ? Le doute m’assailli, je tourne mon regard apeuré vers l’homme de mes pensées. Il presse plus fort ma main comme s’il avait comprit mes craintes et qu’il les partageait. Nous nous quittons à regret alors que le film fini. La discrétion est notre seul alliée. On pourrait le dire à nos amis, mais nous ne sommes pas encore prête à avouer notre relation. C’est trop tôt ! Si ça ne marchait pas entre nous, on aurait l’ai malin. Eux qui misent tellement sur la réussite de notre relation, nous ne pouvons pas les décevoir ! Nous avançons sur le parking, Daniel ramène Teal’c tandis que le Jack s’occupe de moi. Arrivée devant la voiture, nous remarquons une inscription sur la portière : « Part ou nous te tuerons ! ».
Nous échangeons un regard blême. Ainsi le deuxième accident d’aujourd’hui n’en étaient pas un. Walter nous avait bien dit que le premier avait été prémédité. Nous aurions du être plus attentifs ! Mais à qui est adressé ce message ? A Jack ou à moi ?Dans les deux cas, l’avenir me paraît bien sombre.
Je le vois jeter un œil à Pete qui a du descendre voir pourquoi c’était si long.
Sam :« Non, Colonel. Je vous en prie. » Je sors et ferme la porte, puis l’emmène un peu plus loin dans l’allée. Je me retourne et me mets face à lui, attendant qu’il parle.
Après quelques instants, il parle enfin.
Jack :« Je voulais juste vous remercier de ne pas m’avoir oublié et d’être venu me chercher. »
Sam:« Comment aurais-je pu vous oublier !!! » m’exclame-je sans me rendre compte que je pensais tout haut. C’est dingue, il n’y a pas cinq minutes je voulais l’étriper et maintenant je lui fais du rentre-dedans. Oubli pas qu’il vient de te remettre à ta place ; il a tout gâcher entre vous ! Ces yeux brillent soudainement d’une lueur chaude, chaleureuse et pourtant dangereuse. Je m’aperçois de l’ambiguïté de ma phrase, rougis violemment et tente de me rattraper.
Sam:« Euh…Je veux dire. On n’abandonne pas les nôtres, mon colonel. Vous en auriez fais pareil pour moi. »
Zut, il n’a pas l’air de mordre ! Bon ,d’accord, il reste peut-être une chance pour nous.
Jack:« Oui, j’en aurais fais autant pour vous, Sam ! »
Oulà, il nous fait quoi celui-là ? L’accentuation sur mon prénom, c’est pas son style. D’ailleurs, m’appeler par mon prénom non plus ! Il était déjà assez près de moi pour que mon corps tout entier se tourne vers lui, mais là, c’est pire ! Je sens un coup de chaleur m’envahir rapidement et mon esprit s’embrouiller. Evidemment il doit se douter à la tête qu’il fait que mon cœur est sur le point d’éclater. Il pourrait arrêter de sourire deux minutes ? Non, en faite j’aime quand il sourit, mais là c’est pas le moment . Le souvenir de notre rencontre dans l’ascenseur n’arrange en rien la situation ! En plus Pete nous regarde par la fenêtre, et la nuit ne nous cache pas assez à ses yeux, et il le sait très bien. On dirait qu’il veut jouer, ok.
Sam:« Mais j’espère bien Mon Colonel » réponds-je avec un large sourire et en inclinant la tête de façon à dévoiler une partie de mon cou caché par mes cheveux blonds. C’est à lui d’avoir le souffle coupé, maintenant. Opération réussie ! Alors là, j’aurais peut-être du éviter, il a le même regard que tout à l’heure. Il n’oserait pas me sauter dessus en plein milieu de la rue ?!
Mais deux secondes après, il me surprend, il me tend un paquet et ajoute.
Jack: « Cadeaux Carter ».
Je prends délicatement le paquet en faisant bien attention de ne pas toucher ses doigts, savant parfaitement que si c’était le cas je risquerais de le laisser tomber. Mais c’est lui qui perfidement avance les siens et me frôle, provoquant un frisson dans mon cou. Il me met presque le l’objet dans la main devant mon manque de réaction. Puis il se retourne et part. Je reste là à le regarder partir, incapable de bouger, et encore moins de regarder ailleurs. Soudain ,une voiture lui fonce dessus, j’ai juste le temps de l’attraper. Nous sommes l’un sur l’autre mais à l’inverse de la scène de l’ascenseur. Le hasard se répète ou c’est moi qui délire ?
Jack : « C’est la deuxième fois aujourd’hui que vous me sauver la vie. J’espère que cela ne deviendra pas une habitude ! »
Nous nous sourions.
Sam : « Je ne l’espère pas non-plus mon colonel. »
Jack : « Bonne nuit Carter. »
Sam : « Bonne nuit mon colonel. »
Je le regarde monter dans son 4X4 et partir. Tout en repensant à ce qui vient de se passer, je me dirige vers la maison. Avant d’entrer, j’ai le temps d’apercevoir Pete se précipiter vers le canapé, pour faire comme si de rien n’était. De retour à l’intérieur, il se lève et vient vers moi. Il me prend dans ses bras et me pose des questions sur ma rencontre auxquelles je ne réponds évidemment pas. Fatigué de mon silence, il abandonne rapidement et reprend là où il en était. Je sens ses mains me parcourir et sa langue se frayer un chemin vers la mienne. Je le repousse gentiment en lui disant que je suis fatiguée et monte prendre une douche. L’eau chaude coulant sur mon corps me fait du bien et efface les marques d’affections de Pete. Quand je pense qu’il n’y a pas quelques jours j’aimais sa façon de me faire l’amour, maintenant je ne supporte même plus qu’il m’embrasse. Je me sens comme violée. Mon corps tout entier en réclame un autre, que je ne puis lui offrir. Je sors de la douche quelque peu apaisée. J’attrape une serviette et m’y enroule. Je l’entends monter à l’étage et entrer dans la chambre. Je ne fais aucun bruit et l’écoute se déshabiller et se mettre au lit. Puis, une fois le silence rompu par son ronflement, je respire et me mets de la crème hydratante. Ce n’est pas parce qu’on est dans l’armée qu’il faut se négliger, surtout qu’on se retrouve souvent en petite tenue dans ce métier ! En reposant le flacon mon regard se pose sur le paquet que je n’ais pas encore ouvert. En fait, j’attendais d’être seule. Je le prends, il est léger, mais cela ne m’intéresse pas. Et peu importe ce qu’il y a dedans, peu importe le prix, je sais que cela me plaira, pas parce que cela vient de lui, mais parce qu’il me connaît mieux que personne. Je défais doucement le ruban qui l’entoure et détache le scotch. J’en sors une petite boîte. Je l’ouvre. C’est une chaîne en or, avec pour pendentif un aigle, le même que celui de l’USAF (United States Air Force) mais en plus joli. Mon prénom est gravé dessus. Il y a aussi une carte : « Pour le meilleur second que j’ai jamais eu, et une de mes meilleurs amis ! Je serai toujours là pour vous Major Samantha Carter, ne l’oubliez jamais. Merci pour tout. Colonel Jack O’Neill. »
Une larme coule sur ma joue. Pour lui je ne suis qu’une amie tout au plus, un bon élément tout au moins ! Alors que moi, je suis dingue de lui. Mais qu’est-ce que j’espérais ? Qu’il m’aimait ! Le test Zatarc a montré qu’il tenait à moi. Je croyais que c’était parce qu’il m’aimait, mais non, c’était juste de l’amitié ! Je m’écroule par terre, effondrée par mon chagrin. Alors ce qui s’est passé aujourd’hui ça ne compte pas pour lui ! Je reste ainsi pendant des heures me semblent t’il, puis je décide de lui dire tout ce que j’avais sur le cœur. Je prends ma voiture et direction la maison de ce **** qui m’a gâché sept ans de ma vie en me donnant de faux espoirs ! Quand je pense que je lui avais pardonné son comportement en pensant que cela avait du lui faire un choc et qu’il avait eu besoin d’un peu de temps pour s’en remettre !Il va voir celui-là ! Il va connaître la colère de Samantha Carter !
Arrivée devant chez lui, ma colère n’est en rien diminuée. Je sonne, il m’ouvre et n’a pas le temps de dire un mot que je lui mets mon poing dans la figure, il recul abasourdi. Je ferme la porte après être entrée. Il s’est réfugié dans le salon, il y a plus de place pour un combat de catch ! Je vois qu’il ne comprend pas, mais peu m’importe, je veux juste lui faire mal, comme lui il m’a fait mal !Malgré mon entraînement, il arrive au bout de quelques minutes de luttes à me mettre dos au sol et à me maintenir fermement sous lui. Quand je vous dis que ma journée se répète ! Bien que je ne puisse plus bouger, je le regarde avec toute la haine que j’ai pour lui, je veux qu’il souffre au moins un centième de ce que moi je souffre.
Jack :« Ecoutez Carter, je comprends que mon cadeau vous a fait un choc. Mais de là à réagir de cette façon, vous y allez peut-être un peu fort. ! »
Sam :« Vous ne savez pas de quoi vous parlez, vous ne savez rien !!! » Je lui hurle dessus et lui crache tout le venin que j’ai dans le cœur. Je sais que je lui fais du mal à son regard, cela me fait un bien fou, mais tellement mal également. Je me torture, l’horreur !
Jack :« Carter, je ne voulais pas vous manquer de respect … »
Sam :« C’est la meilleur ! Vous vous excusez ! Non, mais je rêve ! » Il nage en plein délire, lui ? Il croyait quoi ?
Jack« Je suis désolé ! Je sais que vous êtes avec quelqu’un mais après ce qui s’est passé, je voulais vous dire la vérité. Mais je dois avouer que je ne m’attendais pas à ce que vous réagissiez comme ça. »
Sam : « Et vous vouliez que je réagisse comment après tout ce qui s’est passé ?! »
Jack :« Je savais que vous m’en vouliez pour ma réaction de tout à l’heure, mais de là à piquer une crise. Je trouve que vous abusez un peu major. »
Sam : « C’est la meilleur !!! » Je détourne la tête pour qu’il ne voie pas les larmes affluer vers mes yeux. Jamais je n’aurait cru qu’il pourrait me faire autant de mal.
Jack : « Je ne voulais pas vous faire de mal Carter. Je suis désolé. Si vous ne pouvez pas le supporter, je quitterais le SGC. »
Sam : « Quitter le SGC, vous ne l’avez pas fait avant. Pourquoi le feriez-vous maintenant ?! En plus il n’y a rien, vous m’entendez, que je ne puisse affronter, Colonel ! »
C’est alors que j’aperçois le pendentif, il a du tomber pendant la dispute. Il est retourné. Tiens, je n’avais pas pensé à le retourner. Il y a marqué quelque chose dessus. Suivant mon regard, il me libère une main. Je prends le bijou et lis l’inscription : A Vie.
Je me retourne vers lui et ne peux empêcher mes larmes de couler.
Jack : « Vous ne laviez pas retourné ? »
Sam : « Non. »
Il se lève et me tend la main. Je la prends, me relève et me jette dans ses bras. Je n’ai jamais été aussi heureuse de toute ma vie qu’en ce moment. A part peut-être quand on s’est embrassé dans l’ascenseur. Il me serre dans ses bras, il a compris. Au bout de quelques minutes, je me sépare de lui et le regarde droit dans les yeux. Je peux y lire tout ce qu’il ressent pour moi, ça fait du bien de le voir si expressif. Je me rapproche, il baisse la tête et nous nous embrassons. Je goûte ses lèvres timidement de peur que tout ceci ne soit qu’un rêve. Mais c’est bien la réalité. Ses lèvres sont douces et aussi patiente que moi. Elles attendent, comme moi, puis réalisent ce qui se passent et s’ouvrent. Nos langues se trouvent et commencent un ballet sensuel ! Nous n’avions pas prit vraiment le temps de nous découvrire, nous voulions étancher notre soif de l’autre, maintenant, je profite de lui. Enfin je le sens en moi, dans ma bouche, tout comme je suis en lui, dans la sienne. Il me serre contre lui et passe une main sous mon tee-shirt, alors que je m’accroche à son coup. La sonnette retentit. Nous nous séparons.
Jack : « C’est Daniel et Teal’c, j’avais complètement oublié qu’on allait au cinéma ce soir. »
Sam : « A onze heures du soir ? »
Jack :
Je ne peux m’empêcher de rire, ce qui évidemment arrive aux oreilles de notre cher ami qui entre entendant qu’il y a quelqu’un. Il me fait une tête de chien battu qui m’attendris.
Daniel : « Sam, je ne savais pas que vous veniez aussi ! »
Voulant sauver les apparences j’acquiesce.
Sam : « Allons-y ! »
Et nous voilà tous les quatre au cinéma. Dans la pénombre de la salle nous nous rapprochons à l’insu de nos camarades. Nos mains liées pour une nuit, ou pour la vie ? Le doute m’assailli, je tourne mon regard apeuré vers l’homme de mes pensées. Il presse plus fort ma main comme s’il avait comprit mes craintes et qu’il les partageait. Nous nous quittons à regret alors que le film fini. La discrétion est notre seul alliée. On pourrait le dire à nos amis, mais nous ne sommes pas encore prête à avouer notre relation. C’est trop tôt ! Si ça ne marchait pas entre nous, on aurait l’ai malin. Eux qui misent tellement sur la réussite de notre relation, nous ne pouvons pas les décevoir ! Nous avançons sur le parking, Daniel ramène Teal’c tandis que le Jack s’occupe de moi. Arrivée devant la voiture, nous remarquons une inscription sur la portière : « Part ou nous te tuerons ! ».
Nous échangeons un regard blême. Ainsi le deuxième accident d’aujourd’hui n’en étaient pas un. Walter nous avait bien dit que le premier avait été prémédité. Nous aurions du être plus attentifs ! Mais à qui est adressé ce message ? A Jack ou à moi ?Dans les deux cas, l’avenir me paraît bien sombre.
Cubrea- Lecteur de Voici
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Loisirs : Regarder Stargate
Date d'inscription : 08/06/2006
Re: Oubli
Désolé la fin viens un peu tard, mais j'ai eu pas mal de problème avec mno ordi. Désolé
Le lendemain, j’arrive à la base heureuse, même si Pete a piqué une crise lorqu’à peine réveillé, je lui ai appris qu’entre nous c’était fini. Il m’a questionné sur mon brusque changement, mais je n’ai aucun compte à lui rendre et je le lui ai bien fais comprendre ! J’ai passé une super soirée avec mes amis et ils n’ont pas remarqué le changement d’attitude du Colonel et moi. On est vraiment de bons comédiens ! Jamais plus je n’enlèverais ce collier, c’est un peu comme s’il était toujours avec moi. Et même si nous ne pouvons pas être ensemble, pour l’instant, je sais qu’il m’aime et c’est suffisant. Bien sûr, je fais bien attention à ce que mon porte-bonheur reste caché sous mon, tee-shirt. Je rejoins les autres au mess et tout redevient comme avant, avant qu’il ne disparaisse. Je ris à ses blagues, il se chamaille avec Daniel et Teal’c sourit en les regardant faire. Sauf que maintenant je sais que c’est lui et pour la vie. C’est ça ma vie, c’est ça la vie !
Il avale goulûment son petit déjeuner et lâche sa cuillère qui tombe par terre dans un bruit métallique. Je le regarde devenir rouge et se mettre les mains autour de la gorge comme s’il étouffait.
Je cour vers l’alarme et la déclenche puis me le rejoins. Daniel, Teal’c et le reste des personnes présentes au mess semblent figées. Réagissez ! Il se meurt ! Il est de plus en plus rouge. Il ne peut pas mourir maintenant, alors que nous avons enfin un avenir ensemble ! L’équipe médicale arrive enfin et le prend en charge. Il lui font une injection, et il reprend une couleur normale. Je l’entend prendre une grande inspiration. Un des infirmiers se retourne vers moi.
Infirmier : « Il s’en sortira. »
Ouf ! Je peux à nouveau respirer. Je me laisse tomber sur une chaise et me prend la tête dans les mains puis un sourire se forme sur mon visage, il est vivant.
Ce qui vient de lui arriver est un accident, ma malédiction de « veuve noire », ou une réponse au message trouvé hier sur sa voiture ? Qui a bien pu écrire ce message ? C’est forcément quelqu’un du SGC, puisque l’on a trafiqué l’ascenseur. Mais qui et pourquoi ? Est-ce la même personne qui l’a fait disparaître de nos mémoires ?
C’est décidé, je mène l’enquête ! Je me dois de protéger l’homme que j’aime de ses ennemis. Et puis, une bête noire dans un troupeau c’est pas l’idéal surtout dans notre métier !
Je fonce telle une furie vers la salle de surveillance. Toute le journée je visionne des enregistrement, mais c’est comme si personne ne s’était approché des câbles de l’ascenseur avant la panne. Aucune trace ! Mon morale est au plus bas, Jack est toujours à l’infirmerie et n’en sortira pas avant une semaine, mes recherches ont été infructueuse et j’ai faim ! Attendez, si ce qui est arrivé se matin suit le message, c’est forcément quelqu’un qui était au mess en même temps que nous. Le colonel n’est pas le seul à manger des céréales et les autres vont bien.
Je regarde la vidéo de ce matin et note toutes les personnes présentent au mess avant et pendant que nous étions au mess, sans oublier les cuisiniers. La liste est longue, il y a au moins quarante personnes. Maintenant, voyons avec ceux qui étaient en mission lors du coup de l’ascenseur et ceux en poste hier soir. Bien, il ne me reste plus qu’une dizaine de noms, j’avance ! Enfin, s’il s’agit d’un geste isolé !
Bon ,il est tard, je finirais demain. Je dois veiller sur Jack cette nuit, on ne sait jamais ce qui pourrait arriver, presque toute la base sera endormie ! C’est le plus propice à une attaque. Le jour l’infirmerie est bondé, mais le soir il n’y a qu’un médecin de garde somnolent !
Cette nuit, rien d’anormale ne s’est passé. Daniel est venue me voir ce matin, il s’inquiète pour moi, comme d’habitude. Pour le rassurer je l’accompagne au mess. Je lui parle de mon enquête et du mot trouvé sur la voiture. Il semble soucieux.
Daniel : « Je vais t’aider. Moi je questionne discrètement sur ce qui s’est passé au mess et toi tu t’occupe de l’ascenseur. »
Sam : « Merci. Je pense demander à Teal’c de veiller sur le colonel pendant nos investigation. »
Teal’c arrivant : « J’accepte major Carter. Tenez-moi au courant de l’évolution de la situation.
Attention SG1 est sur une piste ! Enfin pas tant que ça !
Je ne comprend pas comment on a pu couper les câbles sans être vue par la caméra ! De plus vu l’épaisseur des câbles, il a fallu du gros outillage !
En fait sur ma liste certaine personnes n’ont pas accès à l’atelier et d’autre ne sont pas assez fort pour pouvoir manipuler les grosses pinces. J’ai au moins pu réduire ma liste à cinq personnes : Daniel, Teal’c, le soldat de première classe Jhons, le cuisinier principal Harmon et l’infirmier Gorté. Ce n’est pas que je soupçonne Daniel ou Teal’c mais ils sont sur ma liste, je ne peux pas les enlever même s’ils m’aident à résoudre l’énigme ! Si ?
Bon, pause, je vais aller voir Jack et retrouver les autres pour une mise au point.
A l’infirmerie.
Jack : « Alors quoi de neuf Carter ? »
Sam : « RAS mon colonel. »
Teal’c : « Daniel Jackson, il vaudrait mieux qu’on attende dehors. »
Daniel : « Pourquoi ? »
Devant l’air mauvais de Teal’c il ajoute : « C’est bon, j’ai rien dit. »
Enfin seul ! Je ferme les rideaux de séparation.
Jack : « Hum, je sens que je vais aimer la suite. »
Sam : « Peut-être bien ! »
Sur ceux je me penche sur lui et l’embrasse. Vous pouvez pas savoir le bien fou que ça me fait ! Je crois qu’on pourrait battre le record du plus long baiser si on le voulait. J’ai encore du mal à me dire que je suis avec lui. Et puis il me fait ressentir des truc tellement incroyable que j’ai l’impression de rêver éveiller. Nous nous détachons de justesse en entendant Janet approcher pour vérifier l’état de son patient.
Sam : « A plus tard mon colonel. »
Jack : « J’espère bien major ! »
Il est trop mignon ! Je craque complètement. Et moi qui croyais que me période d’adolescence était fini depuis longtemps ! C’est dingue, des fois je me demande si je en suis pas aussi immature que lui !?
Sam : « Alors vous avez trouvé quelque chose ? »
Daneil : « Rien ! »
Teal’c : « O’Neill ne semble pas s’inquiéter de la situation ! »
Sam : « Ouai je sais. Mais on est là pour veiller sur lui et si on assure il n’y a pas de raison pour qu’il s’inquiète ! »
Teal’c : « Et le message que vous avez reçu, on pourrait pas analyser l’écriture pour connaître l’identité de celui qui l’a écrit comme dans les films ? »
Daniel : « Euh, si. Bonne idée Teal’c ! »
Sam : « Je l’envoi sur le champs et je vous re-contacte quand j’ai les résultats. »
Daniel : « Alors à plus tard, Sam. Teal’c, on y va. »
Teal’c en inclinant la tête: « Major Carter. »
Sam : « A plus les garçons. »
Il n’y a plus qu’à attendre maintenant. Je déteste ça ! Je me sens si inutile parfois ! A tout moment il peut arriver quelque chose de tragique et je suis obligé d’attendre bien gentiment ! Arg ça me met les nerfs ! Stop ! Si je continue à tourner autour de mon bureau je vais casser quelque chose ou creuser un fossé ! Il faut que je me défoule. Mais si je veux avoir les résultats le plus rapidement possible je dois rester dans mon labo ! Aah ! J’ai mal au crâne maintenant ! Pourquoi faut-il toujours que je réfléchisse trop ?!
Une heure plus tard. Sam est comme une hystérique dans son labo et se défoule en jouant sur son ordi.
Bing Bing..
Enfin ! Je me jette sur le fax. Au mon Dieu !!!!! Si je m’attendait à ça ! Je relis le fax plusieurs fois. Aucun doute d’après le papier, c’est lui à100%. Daniel !!!!! C’est pas possible. Im doit il y avoir une erreur. Pourquoi il ferait une chose pareille ? C’est pas logique ! Il n’y a qu’un moyen de savoir. Il doit être dans son bureau avec Teal’c à traduire je ne sais quel texte extraterrestre comme d’habitude.
J’informe le général de la situation : Daniel est l’investigateur du complot contre le colonel. Tout comme moi, il a du mal à y croire.
Hammond : « Vous êtes sure de vous Major ? »
Sam : « Croyez-moi que cela me coûte de vous dire ça mais il n’y a aucun doute possible. »
Hammond : « J’ai du mal à y croire ! Jack est pourtant son meilleur ami. Il y a quelques chose qui cloche, forcément. »
Sam : « Pour le savoir, il faudrait interroger Daniel. »
Hammond : « Gardes, allez me chercher le professeur Jackson. »
Peu de temps après il arrive accompagné de Teal’c.
Daneil : « Vous m’avez demandé général ? »
Hammond : « Oui, la major Carter a fini son enquête concernant les tentatives d’intimidation dont le colonel est victime. »
Daniel : « Ah ! Enfin ! Alors Sam, qui est-ce ? »
Sam : « C’est vous. »
Daniel : « Je vous demande pardon ?! »
Teal’c : « Vous êtes sure major Carter ? »
Sam : « Malheureusement, il n’y a aucun doute. »
Daniel : « Mais c’est impossible. Jamais je en ferais de mal à Jack ! C’est insensé ! »
Hammond : « Alors comment expliquez-vous que ceci soit votre écriture ? »
Daniel : « Je ne sais pas. Mais ce n’est pas moi. »
Teal’c : « Peut-être êtes-vous sous influence extraterrestre ? »
Janet entre en courant.
Janet : « Général. Je viens de m’apercevoir que des radios a disparu. »
Hammond : « Lesquelles ? »
Janet : « Celles du docteur Jackson. »
Hammond : « Ainsi Teal’c vous avez probablement raison. Docteur Jackson, je suis sure que vous n’êtes pas contre un petit séjour à l’infirmerie. »
Ouf ! Je suis contente que Daniel n’y soit pour rien. Apparemment, un petit objet avait été implanté dans son cerveau lors de la mission où Jack avait disparu. Il était comme un somnambule et ne se souvenait pas de ce qu’il avait fait. C’est lui qui échangeait les radios contre des anciennes et qui avait effacé Jack de nos mémoires. Du coup, j’ai un nouveau jouet à examiner sous tous les angles pour le grand désarroi de mon petit-ami ! Et oui, on a eu le droit à des vacances où j’ai visité un lac tant désiré et nos amis venus rendre visite à Jack nous on surpris. Alors le Président nous a donné une dérogation. Et maintenant, jack est moi on est heureux. La vie n’est pas toujours facile, mais on a attendu tellement longtemps pour être ensemble et traversé tant d’épreuves que nous faisons tout pour préserver notre couple. Et puis, le mieux dans les disputes, c’est la réconciliation ! (:p)
Le lendemain, j’arrive à la base heureuse, même si Pete a piqué une crise lorqu’à peine réveillé, je lui ai appris qu’entre nous c’était fini. Il m’a questionné sur mon brusque changement, mais je n’ai aucun compte à lui rendre et je le lui ai bien fais comprendre ! J’ai passé une super soirée avec mes amis et ils n’ont pas remarqué le changement d’attitude du Colonel et moi. On est vraiment de bons comédiens ! Jamais plus je n’enlèverais ce collier, c’est un peu comme s’il était toujours avec moi. Et même si nous ne pouvons pas être ensemble, pour l’instant, je sais qu’il m’aime et c’est suffisant. Bien sûr, je fais bien attention à ce que mon porte-bonheur reste caché sous mon, tee-shirt. Je rejoins les autres au mess et tout redevient comme avant, avant qu’il ne disparaisse. Je ris à ses blagues, il se chamaille avec Daniel et Teal’c sourit en les regardant faire. Sauf que maintenant je sais que c’est lui et pour la vie. C’est ça ma vie, c’est ça la vie !
Il avale goulûment son petit déjeuner et lâche sa cuillère qui tombe par terre dans un bruit métallique. Je le regarde devenir rouge et se mettre les mains autour de la gorge comme s’il étouffait.
Je cour vers l’alarme et la déclenche puis me le rejoins. Daniel, Teal’c et le reste des personnes présentes au mess semblent figées. Réagissez ! Il se meurt ! Il est de plus en plus rouge. Il ne peut pas mourir maintenant, alors que nous avons enfin un avenir ensemble ! L’équipe médicale arrive enfin et le prend en charge. Il lui font une injection, et il reprend une couleur normale. Je l’entend prendre une grande inspiration. Un des infirmiers se retourne vers moi.
Infirmier : « Il s’en sortira. »
Ouf ! Je peux à nouveau respirer. Je me laisse tomber sur une chaise et me prend la tête dans les mains puis un sourire se forme sur mon visage, il est vivant.
Ce qui vient de lui arriver est un accident, ma malédiction de « veuve noire », ou une réponse au message trouvé hier sur sa voiture ? Qui a bien pu écrire ce message ? C’est forcément quelqu’un du SGC, puisque l’on a trafiqué l’ascenseur. Mais qui et pourquoi ? Est-ce la même personne qui l’a fait disparaître de nos mémoires ?
C’est décidé, je mène l’enquête ! Je me dois de protéger l’homme que j’aime de ses ennemis. Et puis, une bête noire dans un troupeau c’est pas l’idéal surtout dans notre métier !
Je fonce telle une furie vers la salle de surveillance. Toute le journée je visionne des enregistrement, mais c’est comme si personne ne s’était approché des câbles de l’ascenseur avant la panne. Aucune trace ! Mon morale est au plus bas, Jack est toujours à l’infirmerie et n’en sortira pas avant une semaine, mes recherches ont été infructueuse et j’ai faim ! Attendez, si ce qui est arrivé se matin suit le message, c’est forcément quelqu’un qui était au mess en même temps que nous. Le colonel n’est pas le seul à manger des céréales et les autres vont bien.
Je regarde la vidéo de ce matin et note toutes les personnes présentent au mess avant et pendant que nous étions au mess, sans oublier les cuisiniers. La liste est longue, il y a au moins quarante personnes. Maintenant, voyons avec ceux qui étaient en mission lors du coup de l’ascenseur et ceux en poste hier soir. Bien, il ne me reste plus qu’une dizaine de noms, j’avance ! Enfin, s’il s’agit d’un geste isolé !
Bon ,il est tard, je finirais demain. Je dois veiller sur Jack cette nuit, on ne sait jamais ce qui pourrait arriver, presque toute la base sera endormie ! C’est le plus propice à une attaque. Le jour l’infirmerie est bondé, mais le soir il n’y a qu’un médecin de garde somnolent !
Cette nuit, rien d’anormale ne s’est passé. Daniel est venue me voir ce matin, il s’inquiète pour moi, comme d’habitude. Pour le rassurer je l’accompagne au mess. Je lui parle de mon enquête et du mot trouvé sur la voiture. Il semble soucieux.
Daniel : « Je vais t’aider. Moi je questionne discrètement sur ce qui s’est passé au mess et toi tu t’occupe de l’ascenseur. »
Sam : « Merci. Je pense demander à Teal’c de veiller sur le colonel pendant nos investigation. »
Teal’c arrivant : « J’accepte major Carter. Tenez-moi au courant de l’évolution de la situation.
Attention SG1 est sur une piste ! Enfin pas tant que ça !
Je ne comprend pas comment on a pu couper les câbles sans être vue par la caméra ! De plus vu l’épaisseur des câbles, il a fallu du gros outillage !
En fait sur ma liste certaine personnes n’ont pas accès à l’atelier et d’autre ne sont pas assez fort pour pouvoir manipuler les grosses pinces. J’ai au moins pu réduire ma liste à cinq personnes : Daniel, Teal’c, le soldat de première classe Jhons, le cuisinier principal Harmon et l’infirmier Gorté. Ce n’est pas que je soupçonne Daniel ou Teal’c mais ils sont sur ma liste, je ne peux pas les enlever même s’ils m’aident à résoudre l’énigme ! Si ?
Bon, pause, je vais aller voir Jack et retrouver les autres pour une mise au point.
A l’infirmerie.
Jack : « Alors quoi de neuf Carter ? »
Sam : « RAS mon colonel. »
Teal’c : « Daniel Jackson, il vaudrait mieux qu’on attende dehors. »
Daniel : « Pourquoi ? »
Devant l’air mauvais de Teal’c il ajoute : « C’est bon, j’ai rien dit. »
Enfin seul ! Je ferme les rideaux de séparation.
Jack : « Hum, je sens que je vais aimer la suite. »
Sam : « Peut-être bien ! »
Sur ceux je me penche sur lui et l’embrasse. Vous pouvez pas savoir le bien fou que ça me fait ! Je crois qu’on pourrait battre le record du plus long baiser si on le voulait. J’ai encore du mal à me dire que je suis avec lui. Et puis il me fait ressentir des truc tellement incroyable que j’ai l’impression de rêver éveiller. Nous nous détachons de justesse en entendant Janet approcher pour vérifier l’état de son patient.
Sam : « A plus tard mon colonel. »
Jack : « J’espère bien major ! »
Il est trop mignon ! Je craque complètement. Et moi qui croyais que me période d’adolescence était fini depuis longtemps ! C’est dingue, des fois je me demande si je en suis pas aussi immature que lui !?
Sam : « Alors vous avez trouvé quelque chose ? »
Daneil : « Rien ! »
Teal’c : « O’Neill ne semble pas s’inquiéter de la situation ! »
Sam : « Ouai je sais. Mais on est là pour veiller sur lui et si on assure il n’y a pas de raison pour qu’il s’inquiète ! »
Teal’c : « Et le message que vous avez reçu, on pourrait pas analyser l’écriture pour connaître l’identité de celui qui l’a écrit comme dans les films ? »
Daniel : « Euh, si. Bonne idée Teal’c ! »
Sam : « Je l’envoi sur le champs et je vous re-contacte quand j’ai les résultats. »
Daniel : « Alors à plus tard, Sam. Teal’c, on y va. »
Teal’c en inclinant la tête: « Major Carter. »
Sam : « A plus les garçons. »
Il n’y a plus qu’à attendre maintenant. Je déteste ça ! Je me sens si inutile parfois ! A tout moment il peut arriver quelque chose de tragique et je suis obligé d’attendre bien gentiment ! Arg ça me met les nerfs ! Stop ! Si je continue à tourner autour de mon bureau je vais casser quelque chose ou creuser un fossé ! Il faut que je me défoule. Mais si je veux avoir les résultats le plus rapidement possible je dois rester dans mon labo ! Aah ! J’ai mal au crâne maintenant ! Pourquoi faut-il toujours que je réfléchisse trop ?!
Une heure plus tard. Sam est comme une hystérique dans son labo et se défoule en jouant sur son ordi.
Bing Bing..
Enfin ! Je me jette sur le fax. Au mon Dieu !!!!! Si je m’attendait à ça ! Je relis le fax plusieurs fois. Aucun doute d’après le papier, c’est lui à100%. Daniel !!!!! C’est pas possible. Im doit il y avoir une erreur. Pourquoi il ferait une chose pareille ? C’est pas logique ! Il n’y a qu’un moyen de savoir. Il doit être dans son bureau avec Teal’c à traduire je ne sais quel texte extraterrestre comme d’habitude.
J’informe le général de la situation : Daniel est l’investigateur du complot contre le colonel. Tout comme moi, il a du mal à y croire.
Hammond : « Vous êtes sure de vous Major ? »
Sam : « Croyez-moi que cela me coûte de vous dire ça mais il n’y a aucun doute possible. »
Hammond : « J’ai du mal à y croire ! Jack est pourtant son meilleur ami. Il y a quelques chose qui cloche, forcément. »
Sam : « Pour le savoir, il faudrait interroger Daniel. »
Hammond : « Gardes, allez me chercher le professeur Jackson. »
Peu de temps après il arrive accompagné de Teal’c.
Daneil : « Vous m’avez demandé général ? »
Hammond : « Oui, la major Carter a fini son enquête concernant les tentatives d’intimidation dont le colonel est victime. »
Daniel : « Ah ! Enfin ! Alors Sam, qui est-ce ? »
Sam : « C’est vous. »
Daniel : « Je vous demande pardon ?! »
Teal’c : « Vous êtes sure major Carter ? »
Sam : « Malheureusement, il n’y a aucun doute. »
Daniel : « Mais c’est impossible. Jamais je en ferais de mal à Jack ! C’est insensé ! »
Hammond : « Alors comment expliquez-vous que ceci soit votre écriture ? »
Daniel : « Je ne sais pas. Mais ce n’est pas moi. »
Teal’c : « Peut-être êtes-vous sous influence extraterrestre ? »
Janet entre en courant.
Janet : « Général. Je viens de m’apercevoir que des radios a disparu. »
Hammond : « Lesquelles ? »
Janet : « Celles du docteur Jackson. »
Hammond : « Ainsi Teal’c vous avez probablement raison. Docteur Jackson, je suis sure que vous n’êtes pas contre un petit séjour à l’infirmerie. »
Ouf ! Je suis contente que Daniel n’y soit pour rien. Apparemment, un petit objet avait été implanté dans son cerveau lors de la mission où Jack avait disparu. Il était comme un somnambule et ne se souvenait pas de ce qu’il avait fait. C’est lui qui échangeait les radios contre des anciennes et qui avait effacé Jack de nos mémoires. Du coup, j’ai un nouveau jouet à examiner sous tous les angles pour le grand désarroi de mon petit-ami ! Et oui, on a eu le droit à des vacances où j’ai visité un lac tant désiré et nos amis venus rendre visite à Jack nous on surpris. Alors le Président nous a donné une dérogation. Et maintenant, jack est moi on est heureux. La vie n’est pas toujours facile, mais on a attendu tellement longtemps pour être ensemble et traversé tant d’épreuves que nous faisons tout pour préserver notre couple. Et puis, le mieux dans les disputes, c’est la réconciliation ! (:p)
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