Beginning again
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choupi
chou fleur
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Beginning again
Ceci est une traduction d'une fic en anglais écrite par Scialet que je remercie pour m'avoir donner son autorisation. Vous pouvez trouvé cette fic en VO à cette adresse :
http://alias-media.com/allies/viewstory.php?sid=2120
C'est donc une fic SVS qui se passe durant le saison 3.
Enjoy....
Chapitre 1
Depuis que je suis revenu dans ce monde, tout le monde semble si heureux, personne n’est plus triste à cause de moi. Will a avancé, il a un nouveau boulot, des amis qui n’ont pas à lui mentir dès qu’ils lui parlent. Même si je sais que je lui aie causé énormément de peine en tuant Francie, il n’est pas en colère contre moi, du moins, il ne me le dit pas. Tout le monde continue de me dire que ce n’est pas ma faute, mais même si je veux les croire, je ne peux pas.
Si je n’avais pas été là, à mentir à chaque minute de ma vie aux personnes que je disais aimer, si je n’avais pas été si aveugle, en travaillant pour l’ennemi de mon pays, en tuant des gens qui ne le méritaient pas, tout le monde serait encore heureux. Si je n’avais pas été là, Danny et Francie serait encore en vie, Will ferait toujours ce job qu’il aimait tant, sans fuir chaque fois qu’il est en danger. Mon père aurait pu mettre hors d’état de nuire le SD-6 sans mon aide, je suis sur qu’il en été capable. Dixon serait toujours heureux avec Diane et ses enfants ne seraient pas seuls sans leur mère.
Je m’étais promise que je ne tuerais jamais une mère, peut importe la situation, car je sais ce que c’est de grandir sans sa mère et combien cela fait mal. Mais j'ai rompu cette promesse, c’était juste un mensonge de plus. J’ai détruit une famille, encore une. A cause de moi, Dixon ne croira plus jamais en moi, à cause de moi, il ne me regardera plus comme une amie, comme un sœur, mais plutôt comme une traîtresse, et il a raison. J’ai trahi chaque personne que je connaissais, même moi-même. Comment puis-je continuer à vivre en sachant ça ?
Depuis que je suis revenu je me sens comme une étrangère, sans reconnaître les personnes avec qui je travaillais, les personnes que j’aimais. Mes amis sont partis, ma vie est partie, mon amour est parti. Vaughn. Comment puis-je continuer à vivre en sachant qu’il n’est plus mien. Il appartient à Lauren désormais. Et elle lui appartient. Je ne fais plus parti de sa vie, je suis juste un autre souvenir. C’est ce que je suis aujourd’hui : un souvenir. Je suis un fantôme du passé, je vis dans le passé. Je ne me raccroche qu’à une seule chose : trouver ce qui m’est arrivé durant ces deux années. Mais je me demande si je le veux vraiment. Car si je trouve, je n’aurai plus rien pour me raccrocher, personne ne sera là pour moi. Même si Weiss et mon père m’aide aujourd’hui, seront-ils toujours là demain ? Après tout ils m’aident mais je ne leur donne rien en retour. Ils ne pourront pas toujours me retenir de tomber. Un jour ou l’autre, je tomberai et il n’y aura personne pour me rattraper. E tout le monde sera heureux de nouveau, comme quand j’étais « morte ». Si je n’étais pas revenu, Vaughn sera toujours heureux avec Lauren, mon père ne risquerait pas sa vie tous les jours pour moi, Weiss aurait rencontré quelqu’un au lieu de rester chez moi, à se sentir désolé et à boire comme un trou. La vie serait simple si je n’étais pas là, le monde serait parfait sans moi.
Mais je suis là, je suis revenue, détruisant la parfaite petite vie de chaque personne. Et chaque matin, je dois affronter le jour qui arrive. Cela fait au moins 6 mois que je suis revenu et je suis désormais une esclave de la routine et j’aime ça. Je ne veux plus de changement dans ma vie, je suis fatiguée des changements, je veux juste une vie normale ou du moins, aussi normale que possible
Alors que je suis coincée dans les embouteillages, je me demande combien de temps je serais capable de faire ça, aller au boulot en prétendant que tout va bien, travailler avec des personnes qui, j’en suis certaine, veulent que je retourne où j’étais durant ces deux années, les laissant vivre leur vie. Mais tant que je voudrais ça aussi, je ne peux pas, pas maintenant. Peut-être après, je disparaîtrais encore mais cette fois, je ne reviendrai pas, jamais.
Je suis encore en retard, fatiguée par une nuit sans sommeil. J’ai l’air horrible mais je m’en fous, personne ne me regarde, même pas Vaughn. Je crois que c’est la pire partie de ma vie actuelle : marcher avec ce faux sourire, sans montrer que je meurs à l’intérieur parce que je ne peux plus retourner à la maison avec lui après le travail, je ne peux plus me reposer sur lui comme j’avais l’habitude de faire, je ne peux plus pleurer sur son épaule, je ne peux plus dormir dans ses bras, il ne me réveille plus avec ces doux baisers. Ça aussi c’est un souvenir, je vie dans le passé nuit et jour.
Weiss m’a dit une fois que je manque à Vaughn autant qu’il me manque mais je ne le crois pas. Si c’était vrai, alors, nous ne nous éviterions pas comme ça, nous n’aurions pas l’air de deux étrangers. Nous ne sommes même pas mais, après tout ce que nous avons enduré, nous ne somme pas capable d’être amis et tout ça à cause d’une stupide bague en or qu’il porte à sa main gauche. C’est moi qu’il aurait du épouser, pas elle. Ce n’est pas juste, après tout ce que nous avons affronté ensemble, je l’ai encore perdu. La vie est injuste. Pas avec moi. Peut-être que je mérite ça, peut-être c’est le prix que je dois payer pour être la fille d’Irina Derevko, la fille d’une femme qui a tué le père de l’homme que j’aime. Depuis le début, nous n’étions pas fait l’un pour l’autre. Je peux juste regarde l’histoire de nos familles, j’aurais du le savoir. Qu’elle fille stupide j’ai été, croire qu’un jour nous serions heureux ensemble.
Maintenant, je fais mon boulot, comme un robot, je fais la même chose chaque jour et j’aime ça.
Mais aujourd’hui n’est pas comme les autres jours. Aujourd’hui, Vaughn et Lauren se sont disputés au milieu de la Rotonde. Tout le monde les regardait mais ils ne s’en souciaient pas. Ils se criaient dessus sans remarquer les personnes autour d’eux. Weiss me remarque et viens me voir.
- C’est le début de la fin
- Qu’est-ce que tu veux dire ?
- ça fait bien deux mois qu’ils se battent comme ça. Mais c’est la première fois qu’ils le font au boulot.
- Comment est-ce que tu le sais ?
- Hey ! Vaughn est mon ami tu sais, on parle des fois.
- Ouais je sais, désolée.
- de quoi ?
- je sais pas. Je pensais que comme tu passais beaucoup de temps avec moi…
- Je peux être ami avec toi et Vaughn en même temps. Ce n’est pas parce que vous n’êtes plus amis que je ne dois pas voir l’un de vous deux.
- Qu’est-ce que t’as dit Vaughn dernièrement sur son mariage, si ça ne te dérange pas.
- Eh bien, depuis que tu es revenue, il n’est plus pareil.
- Depuis que je suis revenu, tout est sans dessus dessous.
- Non ! Ne pense pas ça ! Il m’a dit un jour qu’il t’as toujours aimé et quoi qu’il arrive, et même si tu étais… morte, il ne pourrait jamais aimé quelqu’un comme il t’as aimé, que Lauren est plus une bonne amie qui l’a aidé a avancé. Mais quand il a su que tu étais en vie, avant d’aller te rejoindre à l’autre bout du monde, il m’a dit qu’il n’aurait pas du épouser Lauren, qu’il aurait du croire en toi, jusqu’à la mort.
- Mais il a perdu la foi.
- Il était perdu, Syd. Il croyait toujours en toi, en votre amour mais il est bloqué dans ce mariage sans amour. C’est un homme de parole, c’est la seule raison pour laquelle il reste avec elle au lieu de courir vers toi.
- C’est ce qu’il t’a dit mais il aurait pu divorcer s’il voulait tant être avec moi.
- Ce n’est pas si simple !
- Si ça l’est ! Weiss, je sais que ce n’est pas de ta faute, tu es au milieu de ça et j’en suis désolée mais n’essaie pas de réparer ce qui ne peut pas l’être.
- Cela peut être réparé, ce n’est pas cassé, c’est juste gâché.
- Ecoute, merci d’essayer mais reste loin de tout ça, c’est entre lui et moi, je ne veux pas que tu souffres à cause de ça. Maintenant, excuse-moi mais j’ai du travail à faire.
Je me suis éloignée de lui, la seule personne qui essayait de m’aider, je l’ai repoussé. Je sais qu’il veut juste m’aider, nous aider, mais ce n’est pas sain pour lui. Il m’aide beaucoup mais je ne peux pas prendre la liberté de le laisser souffrir à cause de ça, à cause de nous. Mais ce « nous » n’existe plus, ça aussi c’est un souvenir. Tout est un souvenir pour moi. Mais je vis dans de vieux souvenirs car je ne peux pas me rappeler de ces deux années passées. Deux ans. Beaucoup de choses se sont passées pour moi, pour tous. Je peux apprendre ce qui c’est passé quand je n’étais pas là simplement en demandant à Weiss, à mon père, ou à Marshall. Il est le seul qui se comporte avec moi comme si je n’avais jamais disparue. Il a ne famille désormais, je suis heureuse pour lui, il mérite d’être heureux. C’est un mec génial, et je l’adore. C’est un de mes plus vieux amis et il croit toujours en moi, après tout ce qu’il a du endurer à cause de moi. I est l’exception qui confirme la règle : rien en sera plus jamais comme avant.
Les jours suivants furent semblables aux précédents, des jours ennuyeux de travail mais quelque chose rend ce jour un peu mieux : Vaughn et Lauren se disputent de plus en plus souvent, et pas que chez eux, mais au boulot, dans le parking, dans les restaurants. Et je sais que je ne devrais pas être heureuse car ce n’est pas bien, mais c’est une très bonne chose pour moi. Je sais que Vaughn souffre de cette situation, je peux le voir dans ses yeux. Ils ne sont plus remplis de ce vert dans lequel je me perdais, ils sont gris, noirs et tristes. Rien n’est comme avant, même ces petits choses. Je suis triste pour lui qu’il ait à passer par là, mais je suis heureuse aussi car cela veut dire que peut-être un jour, Lauren et lui ne seront plus ensemble, qu’un jour, il sera seul, et que peut-être un jour nous pourrons être amis à nouveau, et peut-être plus qu’amis. Je sais que nous devons donner du temps au temps mais j’espère qu’un jour nous pourrons être aussi heureux que par le passé. Peut-être pas aussi innocent, peut-être nous ne prendrons plus les choses comme acquises, nous profiterons de chaque moment ensemble. Mais aujourd'hui, je suis toujours seule, assise sur mon canapé, rêvant d’un futur qui n’existera peut-être jamais. Mais c’est tout ce que j’ai : des rêves, l’espoir que le futur sera plus joyeux que le présent. Je drevais arrêter de rêver car je n’ai pas entendu le téléphone sonner et maintenant, Weiss est à ma porte.
- Hey, où étais-tu ? Je t’ai appelé mais tu n’as pas répondu ?
- je prenais une douche. » Je sais qu’il ne me croit pas, mes joues doivent être mouillées, mes yeux rouges mais je m’en fiche. Tout ce que je veux, c’est d’être seule. « Je ne veux pas parler ce soir Weiss »
- Ok, mais écoute au moins ce que j’ai à te dire.
Je le laisse entrer et je m’assois près de lui sur le canapé. Je ne pense même pas à lui offrir quelque chose à boire.
- C’est Vaughn…
Soudainement, j’ai le souffle coupé, que ferais-je si Vaughn n’est plus là ? Je ne peux pas vivre sans lui, même si nous ne sommes plus amis. J’ai besoin de voir ses yeux verts, son beau sourire, de l’entendre rire aux blagues pas dôle de Weiss.
- Qu’est-ce qu’il y a ? Est-ce qu’il va bien ? Où est-il ?
- Relax, il va bien. Il est chez moi.
- Quoi ?
Je connais déjà la réponse, du moins, j’espère que c’est ce que j’attends depuis que je suis revenu.
- Lauren et Vaughn se séparent.
Tout ce que je veux c’est de sauter partout, d’aller directement le voir et de lui dire combien je l’aime, de sentir ses bras autour de moi comme avant, ses douces lèvres contre les miennes. Mais je reste calme et j’écoute Weiss.
- Tu sais qu’ils se disputaient beaucoup ces dernières semaines et aujourd’hui, c’est la dispute de trop, si tu veux l’appeler comme ça. Vaughn a juste pris un sac et est venu chez moi.
- Tu veux dire qu’il est parti comme ça ?
- Il dit qu’il ne veut plus rester chez eux, il est donc venu chez moi.
- Il va vivre avec toi ?
- oui. Juste le temps de ce trouver un autre endroit pour vivre.
- Comment est-ce qu’il se sent ?
- Comment veux-tu qu’il se sente ? Il était crevé, il a pris le canapé et s’est endormi. On n’a pas encore parlé.
Je ne sais plus quoi faire, quoi dire, quoi ressentir. Est-ce que je dois me sentir heureuse ? Triste pour lui ? Est-ce que je dois aller le voir et lui parler ? Il y a tellement de questions, je suis perdue… tout était si simple avant et maintenant, je ne sais plus comment me comporter avec lui.
- Syd, maintenant, lui et toi devez commencer à guérir.
- je vais bien Weiss !
- Non tu ne vas pas bien ! Je peux le voir, Syd. Je te connais, et depuis que tu es revenue, tu n’es pas heureuse, tu es perdue. J’espère juste que cela t’aidera à aller mieux.
- Comment est-ce que ça peut aller mieux ? La vie de Vaughn est sans dessus dessous à cause de moi. Si je n’avais pas…
- Ne dit pas ça Syd ! Depuis que tu es revenu, Vaughn est plus heureux. Peut-être que tu ne peux pas le voir mais moi je peux. Je vous connais tous les deux depuis des années, et ne nie pas qu’il n’y a pas toujours ce truc quand vous êtes dans la même pièce. Et elle existe toujours, même si vous refusez de l’admettre, je peux le voir, tout le monde peut le voir. Demande à qui tu veux, même ton père dit que ça crève les yeux.
Alors que je ne réponds pas, il continue.
- Bien sur, ça va prendre du temps mais vous mériter tout les deux d’être heureux et rien ne peut empêcher ça. Vous devez tous les deux réaliser que vous êtes faits l’un pour l’autre. Et alors, vous serez le couple le plus heureux du monde.
- Comment est-ce que tu peux être sur de ça ?
- Parce que tout le monde le sait, sauf les deux personnes concernées
- Qu’est-ce que je vais faire ?
- Vas dormir et penses-y. Mais quoique tu fasses, sais juste que je serais toujours là pour toi, ne l’oublie jamais.
- Merci Weiss. Tu es vraiment un bon ami, tu sais ?
- Bien sur que je le suis !
Nous rions, ça fait un bout de temps que je n’ai pas ri. Ça fait du bien. Ça me rend vivante à nouveau. Qu’est-ce que je ferais sans lui ? Il sait toujours quoi me dire pour me faire me sentir mieux et plus heureuse. Je l’enlace, le remercie d’être venu et je le laisse aller dormir. Il en a besoin et moi aussi. Je m’écroule sur mon lit en pensant que la nuit porte conseil.
http://alias-media.com/allies/viewstory.php?sid=2120
C'est donc une fic SVS qui se passe durant le saison 3.
Enjoy....
Chapitre 1
Depuis que je suis revenu dans ce monde, tout le monde semble si heureux, personne n’est plus triste à cause de moi. Will a avancé, il a un nouveau boulot, des amis qui n’ont pas à lui mentir dès qu’ils lui parlent. Même si je sais que je lui aie causé énormément de peine en tuant Francie, il n’est pas en colère contre moi, du moins, il ne me le dit pas. Tout le monde continue de me dire que ce n’est pas ma faute, mais même si je veux les croire, je ne peux pas.
Si je n’avais pas été là, à mentir à chaque minute de ma vie aux personnes que je disais aimer, si je n’avais pas été si aveugle, en travaillant pour l’ennemi de mon pays, en tuant des gens qui ne le méritaient pas, tout le monde serait encore heureux. Si je n’avais pas été là, Danny et Francie serait encore en vie, Will ferait toujours ce job qu’il aimait tant, sans fuir chaque fois qu’il est en danger. Mon père aurait pu mettre hors d’état de nuire le SD-6 sans mon aide, je suis sur qu’il en été capable. Dixon serait toujours heureux avec Diane et ses enfants ne seraient pas seuls sans leur mère.
Je m’étais promise que je ne tuerais jamais une mère, peut importe la situation, car je sais ce que c’est de grandir sans sa mère et combien cela fait mal. Mais j'ai rompu cette promesse, c’était juste un mensonge de plus. J’ai détruit une famille, encore une. A cause de moi, Dixon ne croira plus jamais en moi, à cause de moi, il ne me regardera plus comme une amie, comme un sœur, mais plutôt comme une traîtresse, et il a raison. J’ai trahi chaque personne que je connaissais, même moi-même. Comment puis-je continuer à vivre en sachant ça ?
Depuis que je suis revenu je me sens comme une étrangère, sans reconnaître les personnes avec qui je travaillais, les personnes que j’aimais. Mes amis sont partis, ma vie est partie, mon amour est parti. Vaughn. Comment puis-je continuer à vivre en sachant qu’il n’est plus mien. Il appartient à Lauren désormais. Et elle lui appartient. Je ne fais plus parti de sa vie, je suis juste un autre souvenir. C’est ce que je suis aujourd’hui : un souvenir. Je suis un fantôme du passé, je vis dans le passé. Je ne me raccroche qu’à une seule chose : trouver ce qui m’est arrivé durant ces deux années. Mais je me demande si je le veux vraiment. Car si je trouve, je n’aurai plus rien pour me raccrocher, personne ne sera là pour moi. Même si Weiss et mon père m’aide aujourd’hui, seront-ils toujours là demain ? Après tout ils m’aident mais je ne leur donne rien en retour. Ils ne pourront pas toujours me retenir de tomber. Un jour ou l’autre, je tomberai et il n’y aura personne pour me rattraper. E tout le monde sera heureux de nouveau, comme quand j’étais « morte ». Si je n’étais pas revenu, Vaughn sera toujours heureux avec Lauren, mon père ne risquerait pas sa vie tous les jours pour moi, Weiss aurait rencontré quelqu’un au lieu de rester chez moi, à se sentir désolé et à boire comme un trou. La vie serait simple si je n’étais pas là, le monde serait parfait sans moi.
Mais je suis là, je suis revenue, détruisant la parfaite petite vie de chaque personne. Et chaque matin, je dois affronter le jour qui arrive. Cela fait au moins 6 mois que je suis revenu et je suis désormais une esclave de la routine et j’aime ça. Je ne veux plus de changement dans ma vie, je suis fatiguée des changements, je veux juste une vie normale ou du moins, aussi normale que possible
Alors que je suis coincée dans les embouteillages, je me demande combien de temps je serais capable de faire ça, aller au boulot en prétendant que tout va bien, travailler avec des personnes qui, j’en suis certaine, veulent que je retourne où j’étais durant ces deux années, les laissant vivre leur vie. Mais tant que je voudrais ça aussi, je ne peux pas, pas maintenant. Peut-être après, je disparaîtrais encore mais cette fois, je ne reviendrai pas, jamais.
Je suis encore en retard, fatiguée par une nuit sans sommeil. J’ai l’air horrible mais je m’en fous, personne ne me regarde, même pas Vaughn. Je crois que c’est la pire partie de ma vie actuelle : marcher avec ce faux sourire, sans montrer que je meurs à l’intérieur parce que je ne peux plus retourner à la maison avec lui après le travail, je ne peux plus me reposer sur lui comme j’avais l’habitude de faire, je ne peux plus pleurer sur son épaule, je ne peux plus dormir dans ses bras, il ne me réveille plus avec ces doux baisers. Ça aussi c’est un souvenir, je vie dans le passé nuit et jour.
Weiss m’a dit une fois que je manque à Vaughn autant qu’il me manque mais je ne le crois pas. Si c’était vrai, alors, nous ne nous éviterions pas comme ça, nous n’aurions pas l’air de deux étrangers. Nous ne sommes même pas mais, après tout ce que nous avons enduré, nous ne somme pas capable d’être amis et tout ça à cause d’une stupide bague en or qu’il porte à sa main gauche. C’est moi qu’il aurait du épouser, pas elle. Ce n’est pas juste, après tout ce que nous avons affronté ensemble, je l’ai encore perdu. La vie est injuste. Pas avec moi. Peut-être que je mérite ça, peut-être c’est le prix que je dois payer pour être la fille d’Irina Derevko, la fille d’une femme qui a tué le père de l’homme que j’aime. Depuis le début, nous n’étions pas fait l’un pour l’autre. Je peux juste regarde l’histoire de nos familles, j’aurais du le savoir. Qu’elle fille stupide j’ai été, croire qu’un jour nous serions heureux ensemble.
Maintenant, je fais mon boulot, comme un robot, je fais la même chose chaque jour et j’aime ça.
Mais aujourd’hui n’est pas comme les autres jours. Aujourd’hui, Vaughn et Lauren se sont disputés au milieu de la Rotonde. Tout le monde les regardait mais ils ne s’en souciaient pas. Ils se criaient dessus sans remarquer les personnes autour d’eux. Weiss me remarque et viens me voir.
- C’est le début de la fin
- Qu’est-ce que tu veux dire ?
- ça fait bien deux mois qu’ils se battent comme ça. Mais c’est la première fois qu’ils le font au boulot.
- Comment est-ce que tu le sais ?
- Hey ! Vaughn est mon ami tu sais, on parle des fois.
- Ouais je sais, désolée.
- de quoi ?
- je sais pas. Je pensais que comme tu passais beaucoup de temps avec moi…
- Je peux être ami avec toi et Vaughn en même temps. Ce n’est pas parce que vous n’êtes plus amis que je ne dois pas voir l’un de vous deux.
- Qu’est-ce que t’as dit Vaughn dernièrement sur son mariage, si ça ne te dérange pas.
- Eh bien, depuis que tu es revenue, il n’est plus pareil.
- Depuis que je suis revenu, tout est sans dessus dessous.
- Non ! Ne pense pas ça ! Il m’a dit un jour qu’il t’as toujours aimé et quoi qu’il arrive, et même si tu étais… morte, il ne pourrait jamais aimé quelqu’un comme il t’as aimé, que Lauren est plus une bonne amie qui l’a aidé a avancé. Mais quand il a su que tu étais en vie, avant d’aller te rejoindre à l’autre bout du monde, il m’a dit qu’il n’aurait pas du épouser Lauren, qu’il aurait du croire en toi, jusqu’à la mort.
- Mais il a perdu la foi.
- Il était perdu, Syd. Il croyait toujours en toi, en votre amour mais il est bloqué dans ce mariage sans amour. C’est un homme de parole, c’est la seule raison pour laquelle il reste avec elle au lieu de courir vers toi.
- C’est ce qu’il t’a dit mais il aurait pu divorcer s’il voulait tant être avec moi.
- Ce n’est pas si simple !
- Si ça l’est ! Weiss, je sais que ce n’est pas de ta faute, tu es au milieu de ça et j’en suis désolée mais n’essaie pas de réparer ce qui ne peut pas l’être.
- Cela peut être réparé, ce n’est pas cassé, c’est juste gâché.
- Ecoute, merci d’essayer mais reste loin de tout ça, c’est entre lui et moi, je ne veux pas que tu souffres à cause de ça. Maintenant, excuse-moi mais j’ai du travail à faire.
Je me suis éloignée de lui, la seule personne qui essayait de m’aider, je l’ai repoussé. Je sais qu’il veut juste m’aider, nous aider, mais ce n’est pas sain pour lui. Il m’aide beaucoup mais je ne peux pas prendre la liberté de le laisser souffrir à cause de ça, à cause de nous. Mais ce « nous » n’existe plus, ça aussi c’est un souvenir. Tout est un souvenir pour moi. Mais je vis dans de vieux souvenirs car je ne peux pas me rappeler de ces deux années passées. Deux ans. Beaucoup de choses se sont passées pour moi, pour tous. Je peux apprendre ce qui c’est passé quand je n’étais pas là simplement en demandant à Weiss, à mon père, ou à Marshall. Il est le seul qui se comporte avec moi comme si je n’avais jamais disparue. Il a ne famille désormais, je suis heureuse pour lui, il mérite d’être heureux. C’est un mec génial, et je l’adore. C’est un de mes plus vieux amis et il croit toujours en moi, après tout ce qu’il a du endurer à cause de moi. I est l’exception qui confirme la règle : rien en sera plus jamais comme avant.
Les jours suivants furent semblables aux précédents, des jours ennuyeux de travail mais quelque chose rend ce jour un peu mieux : Vaughn et Lauren se disputent de plus en plus souvent, et pas que chez eux, mais au boulot, dans le parking, dans les restaurants. Et je sais que je ne devrais pas être heureuse car ce n’est pas bien, mais c’est une très bonne chose pour moi. Je sais que Vaughn souffre de cette situation, je peux le voir dans ses yeux. Ils ne sont plus remplis de ce vert dans lequel je me perdais, ils sont gris, noirs et tristes. Rien n’est comme avant, même ces petits choses. Je suis triste pour lui qu’il ait à passer par là, mais je suis heureuse aussi car cela veut dire que peut-être un jour, Lauren et lui ne seront plus ensemble, qu’un jour, il sera seul, et que peut-être un jour nous pourrons être amis à nouveau, et peut-être plus qu’amis. Je sais que nous devons donner du temps au temps mais j’espère qu’un jour nous pourrons être aussi heureux que par le passé. Peut-être pas aussi innocent, peut-être nous ne prendrons plus les choses comme acquises, nous profiterons de chaque moment ensemble. Mais aujourd'hui, je suis toujours seule, assise sur mon canapé, rêvant d’un futur qui n’existera peut-être jamais. Mais c’est tout ce que j’ai : des rêves, l’espoir que le futur sera plus joyeux que le présent. Je drevais arrêter de rêver car je n’ai pas entendu le téléphone sonner et maintenant, Weiss est à ma porte.
- Hey, où étais-tu ? Je t’ai appelé mais tu n’as pas répondu ?
- je prenais une douche. » Je sais qu’il ne me croit pas, mes joues doivent être mouillées, mes yeux rouges mais je m’en fiche. Tout ce que je veux, c’est d’être seule. « Je ne veux pas parler ce soir Weiss »
- Ok, mais écoute au moins ce que j’ai à te dire.
Je le laisse entrer et je m’assois près de lui sur le canapé. Je ne pense même pas à lui offrir quelque chose à boire.
- C’est Vaughn…
Soudainement, j’ai le souffle coupé, que ferais-je si Vaughn n’est plus là ? Je ne peux pas vivre sans lui, même si nous ne sommes plus amis. J’ai besoin de voir ses yeux verts, son beau sourire, de l’entendre rire aux blagues pas dôle de Weiss.
- Qu’est-ce qu’il y a ? Est-ce qu’il va bien ? Où est-il ?
- Relax, il va bien. Il est chez moi.
- Quoi ?
Je connais déjà la réponse, du moins, j’espère que c’est ce que j’attends depuis que je suis revenu.
- Lauren et Vaughn se séparent.
Tout ce que je veux c’est de sauter partout, d’aller directement le voir et de lui dire combien je l’aime, de sentir ses bras autour de moi comme avant, ses douces lèvres contre les miennes. Mais je reste calme et j’écoute Weiss.
- Tu sais qu’ils se disputaient beaucoup ces dernières semaines et aujourd’hui, c’est la dispute de trop, si tu veux l’appeler comme ça. Vaughn a juste pris un sac et est venu chez moi.
- Tu veux dire qu’il est parti comme ça ?
- Il dit qu’il ne veut plus rester chez eux, il est donc venu chez moi.
- Il va vivre avec toi ?
- oui. Juste le temps de ce trouver un autre endroit pour vivre.
- Comment est-ce qu’il se sent ?
- Comment veux-tu qu’il se sente ? Il était crevé, il a pris le canapé et s’est endormi. On n’a pas encore parlé.
Je ne sais plus quoi faire, quoi dire, quoi ressentir. Est-ce que je dois me sentir heureuse ? Triste pour lui ? Est-ce que je dois aller le voir et lui parler ? Il y a tellement de questions, je suis perdue… tout était si simple avant et maintenant, je ne sais plus comment me comporter avec lui.
- Syd, maintenant, lui et toi devez commencer à guérir.
- je vais bien Weiss !
- Non tu ne vas pas bien ! Je peux le voir, Syd. Je te connais, et depuis que tu es revenue, tu n’es pas heureuse, tu es perdue. J’espère juste que cela t’aidera à aller mieux.
- Comment est-ce que ça peut aller mieux ? La vie de Vaughn est sans dessus dessous à cause de moi. Si je n’avais pas…
- Ne dit pas ça Syd ! Depuis que tu es revenu, Vaughn est plus heureux. Peut-être que tu ne peux pas le voir mais moi je peux. Je vous connais tous les deux depuis des années, et ne nie pas qu’il n’y a pas toujours ce truc quand vous êtes dans la même pièce. Et elle existe toujours, même si vous refusez de l’admettre, je peux le voir, tout le monde peut le voir. Demande à qui tu veux, même ton père dit que ça crève les yeux.
Alors que je ne réponds pas, il continue.
- Bien sur, ça va prendre du temps mais vous mériter tout les deux d’être heureux et rien ne peut empêcher ça. Vous devez tous les deux réaliser que vous êtes faits l’un pour l’autre. Et alors, vous serez le couple le plus heureux du monde.
- Comment est-ce que tu peux être sur de ça ?
- Parce que tout le monde le sait, sauf les deux personnes concernées
- Qu’est-ce que je vais faire ?
- Vas dormir et penses-y. Mais quoique tu fasses, sais juste que je serais toujours là pour toi, ne l’oublie jamais.
- Merci Weiss. Tu es vraiment un bon ami, tu sais ?
- Bien sur que je le suis !
Nous rions, ça fait un bout de temps que je n’ai pas ri. Ça fait du bien. Ça me rend vivante à nouveau. Qu’est-ce que je ferais sans lui ? Il sait toujours quoi me dire pour me faire me sentir mieux et plus heureuse. Je l’enlace, le remercie d’être venu et je le laisse aller dormir. Il en a besoin et moi aussi. Je m’écroule sur mon lit en pensant que la nuit porte conseil.
Re: Beginning again
Chapitre 2
Cette nuit fut pareille aux autres depuis que je suis revenue, sans sommeil, emplie de cauchemars, en pleurs jusqu’à ce que je m’endorme. Puis encore des cauchemars. Je ne sais pas combien de nuits je serai capable de supporter seule. Me réveiller toute seule dans ce grand lit sans avoir quelqu’un pour me réconforter, sans Vaughn. Heureusement, un jour, il sera là avec moi, je m’endormirai dans ses bras musclés et sans doute, je n’aurais plus de cauchemars. Peut-être qu’un jour, nous serons comme avant, non, mieux qu’avant.
Mais aujourd’hui, le matin est là trop rapidement et je n’ai pas assez dormi. Je prend une douche rapide, m’habille et je vais au travail. Mais aujourd’hui, tout est différent. Lauren n’est plus là, Vaughn non plus. Il a du prendre quelques jours de congés. Je suppose qu’il avait besoin de repos après tout ce désordre. Lauren a été transféré à Washington, c’est la première chose que m’a dit Dixon quand je suis arrivé ce matin. J’ai continué ma routine matinale, lisant mes mails, prenant un café, lisant quelques informations qui ne mènent nulle part.
Alors que j’allais prendre mon déjeuner, je le vois, souriant et marchant vers moi. Il sait que je sais, je peux le voir dans ses yeux. J’ai toujours été capable de lire dans ses yeux comme dans un livre, et je sais qu’il fait la même chose avec moi. Qu’est-ce que je vais lui dire ? « Je suis désolée » ? Non, je ne le suis pas. Je suis triste pour lui mais je n’aie jamais été aussi heureuse depuis des années. Et maintenant, il est en face de moi, toujours souriant, un énorme sourire comme je n’aie pas vu depuis des années, deux et demi pour être précise.
- Salut.
- Salut.
- ça va ?
Il ne devrait même pas me poser la question, il connaît déjà la réponse.
- Bien, et toi ?
- Je vais bien. Je vais mieux.
Vraiment ? Je ne le crois pas, il ne peut pas être bien seulement après une nuit, sauf s’il ne l’aimait pas vraiment. Non, ça ne peut pas être vrai, il n’aurait pas épousé quelqu’un qu’il n’aimait pas. Qu’est-ce que je lui dis maintenant ?
- Weiss m’a dit que tu sais ce qu’il c’est passé.
- Oui, il est venu hier soir quand tu dormais.
- ça fait un moment que je n’ai pas dormi comme ça.
- Bien.
- Ouais.
Et voilà le silence embarrassant. Ce n’était pas si bizarre entre nous avant, que nous ne savions pas quoi dire à l’autre. Soudain, je trouve un vif intérêt à regarder à quoi ressemble le sol. Heureusement, Weiss nous rejoint.
- Salut.
- salut.
- salut.
- Mike, où est-ce que tu étais ce matin ? Je m’inquiétais.
- j’ai été courir. J’avais besoin de me changer les idées.
- oh, ok. La prochaine fois, dis le moi, je ne veux pas que tu sois seul.
-ok.
Pourquoi ? Il est grand, il peut aller courir tout seul. Ils me cachent sans doute quelque chose, encore.
- Syd, est-ce que tu peux m’accorder une faveur ? me demande Weiss.
- Oui, bien sur.
- Eh bien, dans deux semaines, c’est la fête annuelle de Noël de la CIA. Donc, est-ce que tu pourrais m’aider pour trouver ce que je vais porter ? Et toi aussi, tu pourrais te trouver une robe.
- En fait… je ne suis pas sûre de venir… mais je t’aiderai.
- Merci. Mike, tu viens, n’est-ce pas ?
- Je sais pas. J’ai pas tellement la tête à faire la fête.
- Allez, tu vas pas rester tout seul chez moi !
- J’irai autre part.
Oui, tu pourrais venir chez moi pensais-je.
- Mike, je suis sérieux. Je ne veux pas que tu sois seul.
- J’y réfléchirais, mais je ne promets rien.
- ça veut dire que tu viens.
- Non !
- Il viendra.
Oh non, pourquoi j’ai dit ça à haute voix ?
- Tu vois, même Syd le dit.
- Oh vraiment ? et pourquoi je devrais venir ?
- parce que si tu viens, je viens.
Mais qu’est-ce que je fous ?! Je flirte avec Vaughn ?
- Quoi ?
- Ok les copains, donc on y va tous, Syd ?
- Je te le dirai.
- Ok, merci. Je dois y aller, à plus.
- ouais.
- à plus.
Et maintenant nous sommes là, Vaughn et moi comme cinq minutes auparavant, sans savoir quoi se dire.
- Tu étais sérieuse ?
- Quoi ?
- Si je viens tu viens.
- Mmh mmh.
- Pourquoi ?
- Je sais pas. Peut-être je ne veux pas être seule pour Noël.
- Et ton père ?
- travaille.
- oh.
Pourquoi est-ce si dure d’avoir une simple conversation avec lui ?
- Et toi ?
- Ma mère a rencontré quelqu’un. Ils voyagent beaucoup. La semaine dernière ils étaient en Espagne.
- C’est cool pour ta mère.
- ouais.
Sa mère, encore une chose dont je ne devrais pas parler.
- Donc, est-ce que tu sais ce que tu veux porter ?
- Non, pas encore, Je verrais avec Weiss. Et toi ?
- Je dois bien avoir quelque chose à la mai- dans une boite.
- Ok. Um, je dois y aller, à plus.
- Salut.
Bien, au moins, on a parlé, c’est mieux que ce silence radio que nous avons eu depuis que je suis revenue.
Les jours suivants furent semblables aux précédents. Je rencontre Vaughn dans le parking, dans l’ascenseur ou au café. Nous avons eu de courte discussion sur le temps, le travail, rien de spécial. Il est toujours chez Weiss mais il n’est jamais venu chez moi, et je dois dire que j’ai de la chance pour ça. Je ne sais pas comment réagir s’il vient chez moi. Est-ce que je dois le laisser entrer ? L’enlacer ? De quoi parlerions-nous ? Je me sens comme une ado effrayé par son petit copain potentiel.
C’était si simple avant, nous parlons de tout, des choses bien et des choses douloureuses. Nous étions toujours là pour l’autre. Mais ce n’est plus aussi simple. C’est déjà dur de marcher l’un à coté de l’autre, donc comment est-ce que je pourrais le voir chez moi ? Mais en même temps, je meurs de le voir là comme avant. Je meurs de m’endormir dans ses bras en regarder un match de hockey et de me réveiller dans ses bras dans notre lit. Je meurs de le voir me préparer mon petit déjeuner, de venir avec moi dans la douche avant d’arriver en retard au boulot. Toutes ces petites choses me manquent. Mais je ne sais pas si je pourrais les revoir un jour. Comme le dit Weiss, nous devons prendre le temps de guérir. Mais le temps passe si vite…
Cette nuit fut pareille aux autres depuis que je suis revenue, sans sommeil, emplie de cauchemars, en pleurs jusqu’à ce que je m’endorme. Puis encore des cauchemars. Je ne sais pas combien de nuits je serai capable de supporter seule. Me réveiller toute seule dans ce grand lit sans avoir quelqu’un pour me réconforter, sans Vaughn. Heureusement, un jour, il sera là avec moi, je m’endormirai dans ses bras musclés et sans doute, je n’aurais plus de cauchemars. Peut-être qu’un jour, nous serons comme avant, non, mieux qu’avant.
Mais aujourd’hui, le matin est là trop rapidement et je n’ai pas assez dormi. Je prend une douche rapide, m’habille et je vais au travail. Mais aujourd’hui, tout est différent. Lauren n’est plus là, Vaughn non plus. Il a du prendre quelques jours de congés. Je suppose qu’il avait besoin de repos après tout ce désordre. Lauren a été transféré à Washington, c’est la première chose que m’a dit Dixon quand je suis arrivé ce matin. J’ai continué ma routine matinale, lisant mes mails, prenant un café, lisant quelques informations qui ne mènent nulle part.
Alors que j’allais prendre mon déjeuner, je le vois, souriant et marchant vers moi. Il sait que je sais, je peux le voir dans ses yeux. J’ai toujours été capable de lire dans ses yeux comme dans un livre, et je sais qu’il fait la même chose avec moi. Qu’est-ce que je vais lui dire ? « Je suis désolée » ? Non, je ne le suis pas. Je suis triste pour lui mais je n’aie jamais été aussi heureuse depuis des années. Et maintenant, il est en face de moi, toujours souriant, un énorme sourire comme je n’aie pas vu depuis des années, deux et demi pour être précise.
- Salut.
- Salut.
- ça va ?
Il ne devrait même pas me poser la question, il connaît déjà la réponse.
- Bien, et toi ?
- Je vais bien. Je vais mieux.
Vraiment ? Je ne le crois pas, il ne peut pas être bien seulement après une nuit, sauf s’il ne l’aimait pas vraiment. Non, ça ne peut pas être vrai, il n’aurait pas épousé quelqu’un qu’il n’aimait pas. Qu’est-ce que je lui dis maintenant ?
- Weiss m’a dit que tu sais ce qu’il c’est passé.
- Oui, il est venu hier soir quand tu dormais.
- ça fait un moment que je n’ai pas dormi comme ça.
- Bien.
- Ouais.
Et voilà le silence embarrassant. Ce n’était pas si bizarre entre nous avant, que nous ne savions pas quoi dire à l’autre. Soudain, je trouve un vif intérêt à regarder à quoi ressemble le sol. Heureusement, Weiss nous rejoint.
- Salut.
- salut.
- salut.
- Mike, où est-ce que tu étais ce matin ? Je m’inquiétais.
- j’ai été courir. J’avais besoin de me changer les idées.
- oh, ok. La prochaine fois, dis le moi, je ne veux pas que tu sois seul.
-ok.
Pourquoi ? Il est grand, il peut aller courir tout seul. Ils me cachent sans doute quelque chose, encore.
- Syd, est-ce que tu peux m’accorder une faveur ? me demande Weiss.
- Oui, bien sur.
- Eh bien, dans deux semaines, c’est la fête annuelle de Noël de la CIA. Donc, est-ce que tu pourrais m’aider pour trouver ce que je vais porter ? Et toi aussi, tu pourrais te trouver une robe.
- En fait… je ne suis pas sûre de venir… mais je t’aiderai.
- Merci. Mike, tu viens, n’est-ce pas ?
- Je sais pas. J’ai pas tellement la tête à faire la fête.
- Allez, tu vas pas rester tout seul chez moi !
- J’irai autre part.
Oui, tu pourrais venir chez moi pensais-je.
- Mike, je suis sérieux. Je ne veux pas que tu sois seul.
- J’y réfléchirais, mais je ne promets rien.
- ça veut dire que tu viens.
- Non !
- Il viendra.
Oh non, pourquoi j’ai dit ça à haute voix ?
- Tu vois, même Syd le dit.
- Oh vraiment ? et pourquoi je devrais venir ?
- parce que si tu viens, je viens.
Mais qu’est-ce que je fous ?! Je flirte avec Vaughn ?
- Quoi ?
- Ok les copains, donc on y va tous, Syd ?
- Je te le dirai.
- Ok, merci. Je dois y aller, à plus.
- ouais.
- à plus.
Et maintenant nous sommes là, Vaughn et moi comme cinq minutes auparavant, sans savoir quoi se dire.
- Tu étais sérieuse ?
- Quoi ?
- Si je viens tu viens.
- Mmh mmh.
- Pourquoi ?
- Je sais pas. Peut-être je ne veux pas être seule pour Noël.
- Et ton père ?
- travaille.
- oh.
Pourquoi est-ce si dure d’avoir une simple conversation avec lui ?
- Et toi ?
- Ma mère a rencontré quelqu’un. Ils voyagent beaucoup. La semaine dernière ils étaient en Espagne.
- C’est cool pour ta mère.
- ouais.
Sa mère, encore une chose dont je ne devrais pas parler.
- Donc, est-ce que tu sais ce que tu veux porter ?
- Non, pas encore, Je verrais avec Weiss. Et toi ?
- Je dois bien avoir quelque chose à la mai- dans une boite.
- Ok. Um, je dois y aller, à plus.
- Salut.
Bien, au moins, on a parlé, c’est mieux que ce silence radio que nous avons eu depuis que je suis revenue.
Les jours suivants furent semblables aux précédents. Je rencontre Vaughn dans le parking, dans l’ascenseur ou au café. Nous avons eu de courte discussion sur le temps, le travail, rien de spécial. Il est toujours chez Weiss mais il n’est jamais venu chez moi, et je dois dire que j’ai de la chance pour ça. Je ne sais pas comment réagir s’il vient chez moi. Est-ce que je dois le laisser entrer ? L’enlacer ? De quoi parlerions-nous ? Je me sens comme une ado effrayé par son petit copain potentiel.
C’était si simple avant, nous parlons de tout, des choses bien et des choses douloureuses. Nous étions toujours là pour l’autre. Mais ce n’est plus aussi simple. C’est déjà dur de marcher l’un à coté de l’autre, donc comment est-ce que je pourrais le voir chez moi ? Mais en même temps, je meurs de le voir là comme avant. Je meurs de m’endormir dans ses bras en regarder un match de hockey et de me réveiller dans ses bras dans notre lit. Je meurs de le voir me préparer mon petit déjeuner, de venir avec moi dans la douche avant d’arriver en retard au boulot. Toutes ces petites choses me manquent. Mais je ne sais pas si je pourrais les revoir un jour. Comme le dit Weiss, nous devons prendre le temps de guérir. Mais le temps passe si vite…
Re: Beginning again
Chapitre 3
Aujourd’hui, Weiss et moi allons trouver ce que nous allons porter à la fête. Weiss un ami proche, même après tout ce qui c’est passé. C’est vraiment un homme bon, je ne sais pas ce que j’aurais fait s’il n’avait pas été là. Et je dois le remercier de sauver Vaughn également, car s’il n’avait pas été là, je suis quasiment certaine que Vaughn ne serait plus parmi nous. Il a toujours été présent pour nous deux, et encore aujourd’hui, il l’est. Nous avons tous les deux pris des jours de congés pour avoir plein de temps pour faire courses. Il devrait être là dans une minute et je suis en retard, encore sous la douche, essayant d’enlever les signes de mes insomnies. On frappe à la porte.
- Entre, je ne suis pas encore prête, criais-je de la salle de bain.
Je sèche rapidement mes cheveux et je me rends dans ma chambre. Je mets un pantalon et une chemise, puis je me rue dans le salon.
- donne moi juste une minute pour me maquiller et je serais prê-
Oh mon dieu ! qu’est-ce qu’il fait ici, où est Weiss ?
- Salut.
- Salut. Je pensais que Weiss devais venir me prendre.
- oui mais il a eu un empêchement de dernière minute et comme j’avais mon jour de congé, il m’as dit d’aller te prendre et qu’on se retrouvera là-bas.
- ok. Juste quelques minutes et…
- tu n’as pas besoin de te maquiller, tu es belle comme ça.
Oh non, je rougis comme une fille de cinq ans. Dis quelques chose, n’importe quoi, ne reste pas muette !! tu étais étudiante en littérature tu te souviens ?!
- Désolé, je ne voulais pas t’embarrasser.
- C’est bon. Où es ma veste ? je suis sur que je l’ai mise quelque part…
Superbe changement de sujet. Est-ce que tu es stupide ?
- Là. Tourne-toi.
Je me retourne pour qu’il puisse me mettre ma veste. Alors qu’il l’ajuste sur mes épaules, sa main touche accidentellement ma peau. Elle est douce et chaude, c’est si bon. Et soudain, un flots de souvenirs me reviennent : toues les fois où il a touché ma peau comme ça. J’en ai la chair de poule. Je n’arrive pas à croire qu’il me fait toujours cet effet.
- Prête ?
- Oui, merci.
- De rien.
Le trajet est silencieux, la musique flottant dans la voiture. Il y a déjà des personnes dehors, courant, buvant un café, promenant leur chien. Tout parait si normal, je ne peux qu’espérer qu’un jour, je serai une de ses femmes qui promènent leurs enfants au parc.
Vaughn se gare près du centre commercial. Nous avons juste à marcher quelques instants et nous y sommes.
- merci pour le trajet.
- Tu n’as pas besoin de me remercier, Syd. nous sommes amis, ce n’est pas un problème de te rendre un service.
Amis ? c’est tout ce que nous sommes pour lui ?
- Si tu le dis.
- Comporte toi juste comme tu le fai-
- Mais ce n’est pas aussi simple ! ce n’est pas comme avant. Je ne veux pas qu’on soit des amis Vaughn.
- Je sais, désolé.
- Non c’est moi. Je n’aurais pas du dire ça.
- Si je ne t’avais pas laissé seule cette nuit là, tu-
- Vaughn, ne fais pas ça. Ce n’est pas ta faute et tu le sais. Alors arrête.
- Salut les copains ! comment ça va ?
Eric, pile à l’heure !!
- Salut Weiss.
- Salut Eric.
- Désolé pour ce matin j’avais un-
- Empêchement de dernière minute, je sais. Ne t’inquiète pas.
- Donc, depuis que Mike viens à la fête, il lui faut un costar aussi.
- Tu n’as pas dit que tu en avais un ?
- Euh, plus maintenant.
- Quoi ? tu ne lui a pas dit ?
- me dire quoi ?
Est-ce qu’il me cache quelque chose ?
- Son appartement a brûlé il y a deux jours. Tout est irrécupérable.
- oh, désolée, je ne savais pas.
- non, j’aurais du te le dire.
- Comment est-ce arrivé ?
- On se sait pas mais on suspecte un feu criminel. L’enquête est en cours.
- Vous avez des pistes ?
- la police dit que cela peut venir d’une revanche.
Qui ? Lauren ? Pourrait-elle mettre le feu à sa propre maison ? elle est vraiment folle !
- oh… j’espère que vous trouverez.
- ouais.
Weiss brisa finalement le silence :
- alors, prêts ?
- yep, allons dépenser de l’argent !
Nous allons vers rayons des costars en premier, Eric voulait aller prendre quelque chose pour son petit déjeuner.
- Mike, regarde celui-là. Qu’est-ce que tu en penses ? demanda Eric.
- Tu sais, un costume est un costume donc ne me demande pas.
- Syd ?
- euh, pourquoi pas ? mais tu devrais en prendre quelques uns et les essayer
- ok.
- Vaughn, tu n’as encore rien pris.
- non, tu peux choisir pour moi si tu veux.
- eh, qu’est-ce qu’il y a ?
- Quoi ? rien.
- Vaughn, je peux toujours savoir quand tu mens.
- c’est juste, je ne sais pas. J’ai l’impression de commencer une nouvelle vie avec rien derrière moi et que je dois tout reconstruire.
- Je sais ce que tu ressens. Tu n’es pas tout seul, on est là, ne l’oublie jamais.
- Je n’ai pas été présent pour toi quand tu es revenue, désolé.
- C’est bon Vaughn, c’est du passé et Eric et mon père étaient là pour m’aider. Ne sois pas désolé.
- Mais j’aurais du être là pour toi.
- Tu étais marié et tu avais un travail qui te prenait du temps, je comprends.
- Ce n’est pas une raison pour ne pas venir te voir.
- Parlons d’autre chose tu veux bien ? J’ai avancé alors essaye de faire la même chose et tout ira bien.
Je sais que j’évite le sujet et que nous devrons nous en préoccuper un jour mais je ne veux pas y penser maintenant. Aujourd’hui nous allons nous préparer pour Noël donc je ne veux pas penser au passé, juste au futur. Après tout, rien ne pourra être pire que ces deux années alors autant profiter du présent.
Après près d’une heure et beaucoup d’essayages, Weiss a finalement choisi un costume et Vaughn a presque pris le premier qu’il a trouvé. Nous nous asseyons à un petit café et je me rends aux toilettes. Quand je suis revenue, le petit déjeuner était déjà servi.
- Nous avons pensez qu’on pouvais commander pendant que tu n’étais pas là, expliqua Weiss.
- Merci. Qu’est-ce que vous avez choisi ?
- Muffins, café avec de la crème et de la cannelle.
Je n’arrive pas à croire qu’il se souviens de ça. Après deux ans, il se souvient encore de mon petit déjeuner favori.
- Tu aimes toujours ça n’est pas ?
- Bien sûr.
Mes yeux étaient brillants, les larmes menaçant de couler. Et tout ce que je pouvais faire, c’était soutenir son regard vert rivé sur le mien.
- Sydney, tu peux t’asseoir tu sais.
- hein ? ah oui.
- Alors, quelle sorte de robe tu veux porter ?
- Je ne sais pas. Vous me direz ce que vous aimerez.
Nous avons passé les 45 minutes suivantes à parler de rien, juste profitant du soleil matinal. Ça fait longtemps que je ne me suis pas sentie aussi normal. Nous avons juste l’air d’amis se rencontrant pour un petit déjeuner au centre ville. Et j’aime ça.
Aujourd’hui, Weiss et moi allons trouver ce que nous allons porter à la fête. Weiss un ami proche, même après tout ce qui c’est passé. C’est vraiment un homme bon, je ne sais pas ce que j’aurais fait s’il n’avait pas été là. Et je dois le remercier de sauver Vaughn également, car s’il n’avait pas été là, je suis quasiment certaine que Vaughn ne serait plus parmi nous. Il a toujours été présent pour nous deux, et encore aujourd’hui, il l’est. Nous avons tous les deux pris des jours de congés pour avoir plein de temps pour faire courses. Il devrait être là dans une minute et je suis en retard, encore sous la douche, essayant d’enlever les signes de mes insomnies. On frappe à la porte.
- Entre, je ne suis pas encore prête, criais-je de la salle de bain.
Je sèche rapidement mes cheveux et je me rends dans ma chambre. Je mets un pantalon et une chemise, puis je me rue dans le salon.
- donne moi juste une minute pour me maquiller et je serais prê-
Oh mon dieu ! qu’est-ce qu’il fait ici, où est Weiss ?
- Salut.
- Salut. Je pensais que Weiss devais venir me prendre.
- oui mais il a eu un empêchement de dernière minute et comme j’avais mon jour de congé, il m’as dit d’aller te prendre et qu’on se retrouvera là-bas.
- ok. Juste quelques minutes et…
- tu n’as pas besoin de te maquiller, tu es belle comme ça.
Oh non, je rougis comme une fille de cinq ans. Dis quelques chose, n’importe quoi, ne reste pas muette !! tu étais étudiante en littérature tu te souviens ?!
- Désolé, je ne voulais pas t’embarrasser.
- C’est bon. Où es ma veste ? je suis sur que je l’ai mise quelque part…
Superbe changement de sujet. Est-ce que tu es stupide ?
- Là. Tourne-toi.
Je me retourne pour qu’il puisse me mettre ma veste. Alors qu’il l’ajuste sur mes épaules, sa main touche accidentellement ma peau. Elle est douce et chaude, c’est si bon. Et soudain, un flots de souvenirs me reviennent : toues les fois où il a touché ma peau comme ça. J’en ai la chair de poule. Je n’arrive pas à croire qu’il me fait toujours cet effet.
- Prête ?
- Oui, merci.
- De rien.
Le trajet est silencieux, la musique flottant dans la voiture. Il y a déjà des personnes dehors, courant, buvant un café, promenant leur chien. Tout parait si normal, je ne peux qu’espérer qu’un jour, je serai une de ses femmes qui promènent leurs enfants au parc.
Vaughn se gare près du centre commercial. Nous avons juste à marcher quelques instants et nous y sommes.
- merci pour le trajet.
- Tu n’as pas besoin de me remercier, Syd. nous sommes amis, ce n’est pas un problème de te rendre un service.
Amis ? c’est tout ce que nous sommes pour lui ?
- Si tu le dis.
- Comporte toi juste comme tu le fai-
- Mais ce n’est pas aussi simple ! ce n’est pas comme avant. Je ne veux pas qu’on soit des amis Vaughn.
- Je sais, désolé.
- Non c’est moi. Je n’aurais pas du dire ça.
- Si je ne t’avais pas laissé seule cette nuit là, tu-
- Vaughn, ne fais pas ça. Ce n’est pas ta faute et tu le sais. Alors arrête.
- Salut les copains ! comment ça va ?
Eric, pile à l’heure !!
- Salut Weiss.
- Salut Eric.
- Désolé pour ce matin j’avais un-
- Empêchement de dernière minute, je sais. Ne t’inquiète pas.
- Donc, depuis que Mike viens à la fête, il lui faut un costar aussi.
- Tu n’as pas dit que tu en avais un ?
- Euh, plus maintenant.
- Quoi ? tu ne lui a pas dit ?
- me dire quoi ?
Est-ce qu’il me cache quelque chose ?
- Son appartement a brûlé il y a deux jours. Tout est irrécupérable.
- oh, désolée, je ne savais pas.
- non, j’aurais du te le dire.
- Comment est-ce arrivé ?
- On se sait pas mais on suspecte un feu criminel. L’enquête est en cours.
- Vous avez des pistes ?
- la police dit que cela peut venir d’une revanche.
Qui ? Lauren ? Pourrait-elle mettre le feu à sa propre maison ? elle est vraiment folle !
- oh… j’espère que vous trouverez.
- ouais.
Weiss brisa finalement le silence :
- alors, prêts ?
- yep, allons dépenser de l’argent !
Nous allons vers rayons des costars en premier, Eric voulait aller prendre quelque chose pour son petit déjeuner.
- Mike, regarde celui-là. Qu’est-ce que tu en penses ? demanda Eric.
- Tu sais, un costume est un costume donc ne me demande pas.
- Syd ?
- euh, pourquoi pas ? mais tu devrais en prendre quelques uns et les essayer
- ok.
- Vaughn, tu n’as encore rien pris.
- non, tu peux choisir pour moi si tu veux.
- eh, qu’est-ce qu’il y a ?
- Quoi ? rien.
- Vaughn, je peux toujours savoir quand tu mens.
- c’est juste, je ne sais pas. J’ai l’impression de commencer une nouvelle vie avec rien derrière moi et que je dois tout reconstruire.
- Je sais ce que tu ressens. Tu n’es pas tout seul, on est là, ne l’oublie jamais.
- Je n’ai pas été présent pour toi quand tu es revenue, désolé.
- C’est bon Vaughn, c’est du passé et Eric et mon père étaient là pour m’aider. Ne sois pas désolé.
- Mais j’aurais du être là pour toi.
- Tu étais marié et tu avais un travail qui te prenait du temps, je comprends.
- Ce n’est pas une raison pour ne pas venir te voir.
- Parlons d’autre chose tu veux bien ? J’ai avancé alors essaye de faire la même chose et tout ira bien.
Je sais que j’évite le sujet et que nous devrons nous en préoccuper un jour mais je ne veux pas y penser maintenant. Aujourd’hui nous allons nous préparer pour Noël donc je ne veux pas penser au passé, juste au futur. Après tout, rien ne pourra être pire que ces deux années alors autant profiter du présent.
Après près d’une heure et beaucoup d’essayages, Weiss a finalement choisi un costume et Vaughn a presque pris le premier qu’il a trouvé. Nous nous asseyons à un petit café et je me rends aux toilettes. Quand je suis revenue, le petit déjeuner était déjà servi.
- Nous avons pensez qu’on pouvais commander pendant que tu n’étais pas là, expliqua Weiss.
- Merci. Qu’est-ce que vous avez choisi ?
- Muffins, café avec de la crème et de la cannelle.
Je n’arrive pas à croire qu’il se souviens de ça. Après deux ans, il se souvient encore de mon petit déjeuner favori.
- Tu aimes toujours ça n’est pas ?
- Bien sûr.
Mes yeux étaient brillants, les larmes menaçant de couler. Et tout ce que je pouvais faire, c’était soutenir son regard vert rivé sur le mien.
- Sydney, tu peux t’asseoir tu sais.
- hein ? ah oui.
- Alors, quelle sorte de robe tu veux porter ?
- Je ne sais pas. Vous me direz ce que vous aimerez.
Nous avons passé les 45 minutes suivantes à parler de rien, juste profitant du soleil matinal. Ça fait longtemps que je ne me suis pas sentie aussi normal. Nous avons juste l’air d’amis se rencontrant pour un petit déjeuner au centre ville. Et j’aime ça.
Re: Beginning again
Chapitre 4
Nous sommes retournés au centre commercial pour me trouver une robe. Je ne sais vraiment pas quoi porter. Devra-t-elle être simple ou décontractée ? Quelle couleur ? Je n’ai jamais su choisir une robe, j’ai toujours laissé quelqu’un d’autre choisir pour moi. Etant donné que j’ai deux hommes avec moi en face d’une centaine de robe, je les laisse m’en prendre et je n’aurai plus qu’à les essayer. Ils me diront laquelle me va le mieux et s’en sera fini pour le choix des vêtements.
- Vous savez quoi ? Vous choisirez pour moi car je n’aie aucune idée de ce que je vais porter.
- Tu es sûre ? Je veux dire, c’est toi qui la portera pas nous.
- J’en essayerais juste quelques unes et vous me direz celle que vous préférez, ai-je répondu à Weiss.
Il me regarde, pas convaincu puis regarde Vaughn comme s’il je lui demandais silencieusement ce qu’il en pense. Il approuva en hochant de la tête et ils se dirigèrent vers un autre présentoir.
Je m’écriai :
- Euh, les robes sont là.
- Oui, on sait mais nous en avons vus de très belles que tu devrais essayer par là.
Je les suivi. Ils me dirent de m’asseoir et qu’ils me rejoindront après. J’obéis et je reste là, sur un grand et confortable canapé en les attendant. Je prends un magazine, l’ouvre et regarde des photos de mariage heureux, de belles robes blanches portées par de souriantes mariées. J’espère qu’un jour je serais l’une d’elles, qu’un jour, je trouverais l’amour de ma vie. Mais je l’ai déjà trouvé ou du moins, je sais qui c’est. Mais seul le temps peut nous aider à guérir. Je suis tiré de mes pensées par deux hommes qui approchent, les bras emplis de vêtements. Je ne peux que rire face à cette vision.
- Qu’est-ce que vous faites avec tout ça ?
- Tu nous a dit de choisir, alors on a choisi. Maintenant, à toi de jouer.
- ça va prendre des heures !
- Non, c’est juste quelques robes. Tu as vu pire.
- Je n’en suis pas sûre…
Je prends la première de la pile et me rends dans une cabine d’essayage. J’enlève rapidement mes habits et passe la robe. Je me tiens devant eux. Ils font la grimace et secouent la tête. Je rie légèrement.
- ok, au suivant !
J’y retourne et ferme le rideau pour me changer. Je sors et obtient la même réaction « non, suivante » et ainsi de suite pour les six suivantes. Alors que j’en prenais une autre, Weiss m’en donne une rouge.
- Essaye celle là. Vaughn l’a choisie.
Je le regarde et un sourire timide se forme sur mon visage. C’est une robe trois-quarts avec un col en V, de fines bretelles et une jupe droite. La robe me sied à merveille. Comment a-t-il su qu’elle m’irait à ce point ? il doit se rappeler de mon corps mieux que je ne pense. Je sors et me retrouve devant deux hommes muets qui me regardent intensément. Je romps le silence.
- Alors ? vous en pensez quoi ?
Weiss donna un léger coup de coude à Vaughn qui ne pouvait pas détacher les yeux de moi.
- Tu… tu es merveilleuse.
- Ouais, époustouflante, ajouta Weiss
- franchement.
Au moins, Vaughn sait toujours parler. Il regarde par terre, évitant mon regard alors que Weiss ramassa les autres robes et alla les ranger sur le présentoir. Puis Vaughn me regarda. Je me tiens quelques mètres devant lui après m’être rhabiller, la robe dans une main.
- Alors, tu aimes ?
- Oui, tu as vraiment bien choisi. Merci.
- De rien.
Nous restons dans ce silence confortable pendant quelques minutes avant que je suggère :
- alors… euh… Est-ce que tu veux déjeuner avec Weiss et moi ?
- oui, pourquoi pas.
- bien. Et… euh, qu’est-ce que tu as prévu pour cette après-midi ? Parce qu’avec Weiss, nous avons penser faire quelques courses de Noël comme nous n’avons pas eu le temps à cause du travail et tout et tout… Tu n’es pas obligé si tu ne veux pas. C’est juste, ça pourrait être sympa de passer une après-midi tous les trois. Mais c’est toi qui vois. Alors… »
Génial, maintenant tu divagues !
- je sais pas, je n’ai pas beaucoup de cadeau à faire cette année.
- oh.
- tu sais, juste ma mère et Weiss.
- On parle de moi ? demanda Weiss, qui a finalement arrêté de flirter avec la vendeuse et nous a rejoins.
- oui, Vaughn réfléchissait sur s’il allait ou non venir avec nous cette après-midi.
- Il viendra !
- Pourquoi ?
Apparemment, Vaughn ne sait pas ce que projette Weiss pour lui.
- J’ai un… rendez-vous en fin d’après-midi, donc, tu pourras reconduire Sydney chez elle après nos courses.
- Je peux prendre un taxi, protestais-je.
- non, non, je te reconduirais c’est bon.
- Je ne veux pas te-
- J’ai dit qu’il n’y avait pas de problème. En plus, je n’avais rien de prévu aujourd’hui, c’est un plaisir, argumenta Vaughn.
J’ai rapidement abandonné.
- Ok.
- Alors, allons déjeuner, je suis affamé !
Je paye ma robe et nous nous dirigeons vers un petit restaurant.
Voilà tous les chapitres traduits à ce jour. Si j'ai fait des double posts, c'est pour bien séparer les chapitres. Le chapitre 5 devrait arriver bientot !!!!
Nous sommes retournés au centre commercial pour me trouver une robe. Je ne sais vraiment pas quoi porter. Devra-t-elle être simple ou décontractée ? Quelle couleur ? Je n’ai jamais su choisir une robe, j’ai toujours laissé quelqu’un d’autre choisir pour moi. Etant donné que j’ai deux hommes avec moi en face d’une centaine de robe, je les laisse m’en prendre et je n’aurai plus qu’à les essayer. Ils me diront laquelle me va le mieux et s’en sera fini pour le choix des vêtements.
- Vous savez quoi ? Vous choisirez pour moi car je n’aie aucune idée de ce que je vais porter.
- Tu es sûre ? Je veux dire, c’est toi qui la portera pas nous.
- J’en essayerais juste quelques unes et vous me direz celle que vous préférez, ai-je répondu à Weiss.
Il me regarde, pas convaincu puis regarde Vaughn comme s’il je lui demandais silencieusement ce qu’il en pense. Il approuva en hochant de la tête et ils se dirigèrent vers un autre présentoir.
Je m’écriai :
- Euh, les robes sont là.
- Oui, on sait mais nous en avons vus de très belles que tu devrais essayer par là.
Je les suivi. Ils me dirent de m’asseoir et qu’ils me rejoindront après. J’obéis et je reste là, sur un grand et confortable canapé en les attendant. Je prends un magazine, l’ouvre et regarde des photos de mariage heureux, de belles robes blanches portées par de souriantes mariées. J’espère qu’un jour je serais l’une d’elles, qu’un jour, je trouverais l’amour de ma vie. Mais je l’ai déjà trouvé ou du moins, je sais qui c’est. Mais seul le temps peut nous aider à guérir. Je suis tiré de mes pensées par deux hommes qui approchent, les bras emplis de vêtements. Je ne peux que rire face à cette vision.
- Qu’est-ce que vous faites avec tout ça ?
- Tu nous a dit de choisir, alors on a choisi. Maintenant, à toi de jouer.
- ça va prendre des heures !
- Non, c’est juste quelques robes. Tu as vu pire.
- Je n’en suis pas sûre…
Je prends la première de la pile et me rends dans une cabine d’essayage. J’enlève rapidement mes habits et passe la robe. Je me tiens devant eux. Ils font la grimace et secouent la tête. Je rie légèrement.
- ok, au suivant !
J’y retourne et ferme le rideau pour me changer. Je sors et obtient la même réaction « non, suivante » et ainsi de suite pour les six suivantes. Alors que j’en prenais une autre, Weiss m’en donne une rouge.
- Essaye celle là. Vaughn l’a choisie.
Je le regarde et un sourire timide se forme sur mon visage. C’est une robe trois-quarts avec un col en V, de fines bretelles et une jupe droite. La robe me sied à merveille. Comment a-t-il su qu’elle m’irait à ce point ? il doit se rappeler de mon corps mieux que je ne pense. Je sors et me retrouve devant deux hommes muets qui me regardent intensément. Je romps le silence.
- Alors ? vous en pensez quoi ?
Weiss donna un léger coup de coude à Vaughn qui ne pouvait pas détacher les yeux de moi.
- Tu… tu es merveilleuse.
- Ouais, époustouflante, ajouta Weiss
- franchement.
Au moins, Vaughn sait toujours parler. Il regarde par terre, évitant mon regard alors que Weiss ramassa les autres robes et alla les ranger sur le présentoir. Puis Vaughn me regarda. Je me tiens quelques mètres devant lui après m’être rhabiller, la robe dans une main.
- Alors, tu aimes ?
- Oui, tu as vraiment bien choisi. Merci.
- De rien.
Nous restons dans ce silence confortable pendant quelques minutes avant que je suggère :
- alors… euh… Est-ce que tu veux déjeuner avec Weiss et moi ?
- oui, pourquoi pas.
- bien. Et… euh, qu’est-ce que tu as prévu pour cette après-midi ? Parce qu’avec Weiss, nous avons penser faire quelques courses de Noël comme nous n’avons pas eu le temps à cause du travail et tout et tout… Tu n’es pas obligé si tu ne veux pas. C’est juste, ça pourrait être sympa de passer une après-midi tous les trois. Mais c’est toi qui vois. Alors… »
Génial, maintenant tu divagues !
- je sais pas, je n’ai pas beaucoup de cadeau à faire cette année.
- oh.
- tu sais, juste ma mère et Weiss.
- On parle de moi ? demanda Weiss, qui a finalement arrêté de flirter avec la vendeuse et nous a rejoins.
- oui, Vaughn réfléchissait sur s’il allait ou non venir avec nous cette après-midi.
- Il viendra !
- Pourquoi ?
Apparemment, Vaughn ne sait pas ce que projette Weiss pour lui.
- J’ai un… rendez-vous en fin d’après-midi, donc, tu pourras reconduire Sydney chez elle après nos courses.
- Je peux prendre un taxi, protestais-je.
- non, non, je te reconduirais c’est bon.
- Je ne veux pas te-
- J’ai dit qu’il n’y avait pas de problème. En plus, je n’avais rien de prévu aujourd’hui, c’est un plaisir, argumenta Vaughn.
J’ai rapidement abandonné.
- Ok.
- Alors, allons déjeuner, je suis affamé !
Je paye ma robe et nous nous dirigeons vers un petit restaurant.
Voilà tous les chapitres traduits à ce jour. Si j'ai fait des double posts, c'est pour bien séparer les chapitres. Le chapitre 5 devrait arriver bientot !!!!
Re: Beginning again
Patate n'étant pas là, je prends ça place temporairement!!
*met le costume de patate, c'est à dire un filet... de patate* mdrrrrrrr
Il se passe rien dans ton chap!!!!!!!!! raaaaaaaaaaaahhhhhhh ils sont où les moments HOT!!!!!!!!!!!!!
*change de costume et enfile celui de la sucette choupachup's*
Tu vas me dire que c'est une trad' mais sérieux c'est trop lent!! y'a kedall et pas Kendall!! Tu nous fait du svs gênée mais je veux du svs 2x21ou 4x01 du vrai quoi!! pas du mini rikiki !!!
Sinon Lauren "folle" !! humm...moi je dirais que c'est une garce et que je suis la première a vouloir vider mes chargeurs sur elle !! et j'ai un bon poing, si elle veut tester mdrrrrrrr
la suite la suite la suite... et pas dans 15 ans!!!!!!!!
gros poutous mon chou fleur !!!
je t'aimeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
*met le costume de patate, c'est à dire un filet... de patate* mdrrrrrrr
Il se passe rien dans ton chap!!!!!!!!! raaaaaaaaaaaahhhhhhh ils sont où les moments HOT!!!!!!!!!!!!!
*change de costume et enfile celui de la sucette choupachup's*
Tu vas me dire que c'est une trad' mais sérieux c'est trop lent!! y'a kedall et pas Kendall!! Tu nous fait du svs gênée mais je veux du svs 2x21ou 4x01 du vrai quoi!! pas du mini rikiki !!!
Sinon Lauren "folle" !! humm...moi je dirais que c'est une garce et que je suis la première a vouloir vider mes chargeurs sur elle !! et j'ai un bon poing, si elle veut tester mdrrrrrrr
la suite la suite la suite... et pas dans 15 ans!!!!!!!!
gros poutous mon chou fleur !!!
je t'aimeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Re: Beginning again
Ta fic est bien mais ....Plus de HOT SVS stp !! lol ! La ca stagne un peu !! Nous on veut de l'action ! ok ???? allez dépèche toi de poster le chapitre suivant qu'on puisse te mettre de meilleurs comms !!
Re: Beginning again
J'aime bien cette fic, vivement que Syd et Vaughn se rapproche !
Analias- Lecteur du Télé 7 jours
- Nombre de messages : 29
Date d'inscription : 08/04/2006
Re: Beginning again
J'aime bocouuu cette fic...mais jsui pressée de lire un new chap avec du SVS à 100% !!!
Re: Beginning again
Je sais je laisse bocou de comms lol mais là je tiens à dire quelque chose qui (pour une fois) ne sert pas à rien lol! Non sérieu...cette fic est a traduction d'une fic du site http://alias-media.com écrite en anglais alors pour ceux qui n'ont aucun problème avec la langue de Shakespeare (lol) je vous conseille fortement de la lire en Anglais parce que peut-être qu'au début, il ne se passe rien de très très passionnant mais la suite est géniale !!! Pour l'instant il n'y a que 33 chapitres mais il y aura probablement bientôt une suite et moi les 33 chapitres je les ai dévoré!!!
Re: Beginning again
Je n'avais pas traduis depuis avril bouuuuuu hote à moi.... Pour me faire pardonner voici un chap et j'espère que les prochain suivront rapidement !
kiss uax hystériques
Enjoy....
Chapitre 5
Le déjeuner fut plutôt détendant, pas de disputes, pas de questions sur l’avenir, pas de séparations, pas de trahison, et pas de biper ou de téléphone pour nous faire revenir à la réalité, au travail. Juste trois amis prenant un déjeuner normal, parlant de tout sauf du travail et de l’amour.
Car, ce sont les deux choses qui blessent le plus dans nos vies, qui continuent de nous faire souffrir, peut importe ce que nous faisons pour les fuir, elles nous rattrapent toujours. Ce sont les deux choses pour lesquelles nous vivons et mourrons. C’est bizarre de voir comment les gens peuvent continuer d’essayer de faire des choses néfastes. La vie d’espion est néfaste. L’amour est néfaste.
Mais nous en avons besoin, comme si elles étaient notre oxygène. Elles nous gardent en vie et nous détruisent en même temps. Mais nous n’arrêterons pas de les faire car cela nous mènerais à la mort. Mais les réaliser nous même également à la mort. Nous devons juste continuer de travailler et d’aimer jusqu’à ce que le sort ait décidé que nous en avons fait assez, que nous avons suffisamment souffert et que nous pouvons avoir la paix. Mais en attendant, il faut juste vivre.
C’est simple et compliqué en même temps. Nous disons « si tu n’as jamais aimé de toute ta vie alors tu n’as jamais vécu ». donc nous pouvons dire « si tu n’as jamais souffert de toute ta vie, tu n’as jamais vécu ». je crois que j’ai beaucoup vécu alors. Peut-être que le destin me rappellera un jour, pensant que j’ai suffisamment souffert. Et c’est juste. J’ai eu assez de peine, de tristesse et de malheur dans ma vie, plus que n’importe qui. Je mérite la paix maintenant, un peu de calme et de bonheur. Un peu de joie dans ma vie serait la bien venue.
Depuis que j’ai six ans, je ne me souviens pas avoir eu un moment de pure joie. Depuis que ma mère est partie, je vis dans le brouillard, sans savoir de quoi demain sera fait, qui sera le prochain à me trahir. Je cherche mon chemin, espérant qu’un jour, je verrai la lumière au bout de ce tunnel noir, froid et humide.
J’ai pensé l’avoir trouvé, cette vie simple, sans plus de soucis que nécessaire. Une vie dans laquelle on aime quelqu’un qui nous aime en retour, une vie où personne n’essaye de vous arracher des choses que vous méritez le plus, une vie normal. Mais j’avais tort encore une fois. J’ai juste eu le temps de goûter à une vie heureuse puis le destin me l’a repris, encore.
Je pense que j’ai eu de belles choses dans ma vie, juste assez pour me souvenir à quoi ressemble une vie heureuse et dès que je la savoure, elle disparaît. Et ces rares moments de bonheur pures, ces rares moments de béatitudes que je peux avoir, me sont prêtés juste pour que je continue à me battre pour un autre moment comme ceux-là. Et, stupide comme je suis, je fais exactement ce qu’ils me demandent.
« Ils », qui sont-ils ? premièrement, Sloane, quelqu’un qui n’arrêtais pas de me dire que j’étais comme sa fille. Cet homme m’a fait croire que je travaillais pour mon pays, que je rendais le monde meilleur. Tout cela n’était que mensonge. Je travaillais pour lui, une organisation secrète dont le seul but était de faire de l’argent e d’agir selon leurs intérêts contre notre pays. Et il a détruit ma vie.
Puis, il y a ma mère que je pensais être une mère aimante et une professeur passionnée alors qu’elle n’est qu’une tueuse au sang froid, travaillant pour le KGB. Quelqu’un qui a torturé et tué d’innocentes personnes comme le père de Vaughn.
Mon père qui m’a entraîné pour devenir une espionne quand j’avais seulement 6 ans. Il a utilisé ma peine et ma naïveté et a choisi une vie qu’il savait douloureuse pour moi. Mais il s’en fichait. Comme tous les autres, il ne pensait qu’à lui et à ses propres intérêts. Et le Covenant. Juste quand j’avais repris ma vie en main, ils me l’ont reprise. Ils m’ont pris tout ce que j’ai toujours voulu et ce dont j’avais besoin.
Mais aujourd’hui, il faut que ça s’arrête. Je ne peux plus vivre comme ça. Je ne dois pas seulement me battre pour vivre ma vie comme je l’entends mais aussi pour la garder. Et cela veut dire que je dois me battre pur le restant de mes jours. Mais je suis fatigué de me battre seule, toujours seule.
J’ai besoin de quelqu’un dans ma vie pour m’aider, pour se battre à mes côtés, pour rester avec moi dans les pires moments, pour être mon ancre dans la tempête. Quelqu’un sur qui je pourrais m’appuyer et qui s’appuierait sur moi. Quelqu’un qui me ferait rire jusqu’à ce que je n’en puisse plus, quelqu’un qui sourirait à ma simple vue, qui me donnerait des papillons dans l’estomac dès que je le verrai, qui me donnerai la chair de poule avec un simple contact. Quelqu’un de réel. Mais encore une fois, je sais qui c’est. J’espère juste qu’un jour, nous trouverons le chemin pour être heureux ensemble.
Une fois le déjeuner finit, nous nous dirigeons vers le premier magasin près du restaurant. Je n’ai aucune idée de ce que je vais offrir. En fait, je ne sais même pas à qui je vais bien pouvoir offrir quelque chose cette année. Weiss, bien sûr, est le premier qui me vient à l’esprit. Qu’est-ce qui lui ferais plaisir ? il n’est pas exigeant mais il mérite quelque chose de spécial. Peut-être que je verrais quelque chose de bien plus tard. Qui d’autre ? Will. Est-ce que j’ai le droit de lui offrir un cadeau de Noël, après tout, il ne voudra peut-être pas quelque chose de ma part. je sais qu’un cadeau ne le rendra pas plus heureux, et je ne veux pas qu’il me pardonne à cause de quelques cadeaux. Je lui enverrai quelque chose, je dois juste bien le faire. Cela viendra du cœur et je sais qu’il aimera ça. Du moins j’espère.
Qui d’autre ? mon père. Comme d’habitude, je lui enverrai une boîte de chocolat ou quelque chose comme ça. Je suis sûre qu’il la donnera à sa femme de ménage. Je m’en fiche. Marshall et Carrie, bien sur. Je trouverai quelque chose plus tard. Un cadeau simple pour Carie et un gadget pour Marshall. Dixon. Mon dernier cadeau était une semaine au chute du Niagara pour lui et Diane. Ils n’y ont jamais été. A cause de moi. Encore et toujours à cause de moi.
Et Vaughn. J’ai toujours su ce qui le rendrait heureux mais maintenant, je ne sais plus. Est-ce qu’il veut au moins un cadeau de ma part ? Je ne lui ai jamais offert quelque chose pour Noël. Nous n’avons jamais passé les fêtes de fin d’année ensemble. J’en ai rêvé tellement de fois, encore une chose qui n’existe que dans mon esprit. Mais j’espère qu’un jour, mes rêves deviendront réalité. Un jour, j’aurai la vie à laquelle j’aspire depuis mon enfance : une vie normal avec une famille et de l’amour.
Nous entrons dans une petite boutique. Une musique douce flotte dans l’air. J’aime ces environnements : c’est comme si le temps arrêtait sa course, donnant aux gens un peu de paix dans leur vie démente. Les décorations de Noël sont partout : le Père Noël s’accroche au mur, entourer par des sapins enneigés, des guirlandes pendent du plafond. C’est beau. Cela me rend heureuse et cela n’échappe pas à Vaughn. Il me regarde avec amusement.
- Quoi ?
- Rien. C’est juste bon de te voir sourire comme ça. Tu es comme une enfant qui découvre Noël.
Je rougis légèrement mais je ne peux m’arrêter de sourire. Je hoche la tête.
- oui, Noël me fais toujours penser que j’ai 4 ans. C’est comme si toute la tristesse disparaissait de la terre et laissait juste les gens en profiter.
- je vois ce que tu veux dire. Je suis pareil. C’est comme si nous étions juste ici avec nos amis et notre famille, pas de question autre que « est-ce qu’il y a assez de décorations sur le sapin » ?
Soudain, je me frappe la tête.
- j’ai oublié d’acheter un sapin ! Oh non ! et maintenant je suis sur qu’il n’y en a plus. Comment est-ce que j’ai pu oublié ça ?!
Vaughn rit.
- Hey, c’est pas drôle !
- Oh si ça l’est, me répond-il à travers son fou rire. je n’ai jamais rencontrer quelqu’un qui oublie d’acheter un sapin pour Noël.
Je ris avec lui. Weiss est alerté par nos rires et nous rejoins en souriant.
- Hey, qu’est-ce qui se passe ? vous avez craqués ?
Vaughn essaye d’expliquer malgré son hilarité en bégayant :
- Elle a… oublié… d’acheter… un sapin !
- C’est pas vrai ! t’en a pas acheté ?
Je secoue ma tête et essaye de me calmer.
- Je vous jure ! Je n’ai pas eu le temps d’y penser, avec le travail et tout et tout…
Weiss grimace légèrement.
- J’aurais du te dire la semaine dernière que j’allais en acheter un. Tu serais venu avec moi.
- Non, j’irai demain et je trouverais bien un truc.
Vaughn secoue la tête.
- Non, d’ici demain, c’est sûr que tu ne trouveras rien. Ce soir après les courses, j’irai avec toi et nous en trouverons un.
J’ouvre la bouche pour protester mais il continue.
- et pas d’objections !
J’hoche la tête et lui souris. Après tout, ça peut être sympa.
- Ok. Allons voir s’il y a d’autres cadeaux autre part, conclue Weiss.
Nous sortons et nous dirigeons vers la boutique suivante. Nous passons le reste de l’après-midi à traîner dans les magasins. Ce fut une bonne après-midi, avec de petites conversations et rires ici et là. Une après-midi normal. C’est si bon de sortir avec des amis que cela me fait presque oublier la réalité. Mais j’aime ça. Npous sommes tous les trois épuisés, je ne pense qu’à une chose : rentrer et prendre un bain. Mais comme Vaughn le dit, si j’attends trop longtemps, il n’y aura plus de sapin. Après tout, ça ne va pas me prendre trop de temps et après, je prendrais un bon bain chaud et relaxant.
Il est environ six heure quand le « rendez-vous » de Weiss arrive. C’est en fait la vendeuse du centre commercial où nous avons acheté nos habits ce matin. Elle a l’air gentille, bien mieux que dans l’ensemble qu’elle portait ce matin. Elle est un peu plus petite que moi, les cheveux blond foncés et les yeux bleu clair. Elle est très belle. Weiss nous la présente.
- Sydney, Michael, voici Clara. Clara voici Sydney et Michael, mes amis.
Nous nous serrons la main et échangeons quelques paroles.
- Ravi de te rencontré.
- Moi de même.
- Euh, vous devriez y aller pour le sapin. Il n’y en aura plus si vous lambiner comme ça.
Weiss essaye de se débarrasser de nous, il ne faut donc pas qu’on s’éternise.
- Tu as raison. Nous te reverrons plus tard, dis-je à Clara.
- Oui, j’aimerai beaucoup.
Je pars avec Vaughn, laissant Weiss et Clara derrière nous. Vaughn se met à rire.
- Quoi ?
- C’est drôle, Weiss n’a jamais eu le courage de demander à une fille de sortir avec lui et maintenant, non seulement il la drague et il a sort avec elle le même jour.
- tu penses qu’il devient un homme ?
- Nan, il ne le sera jamais.
Je ris avec lui.
- sérieusement, je pense que c’est bon pour lui de sortir avec quelqu’un. Il a été avec moi si souvent ces derniers mois qu’il a besoin d’un peu d’air frai, de rencontrer des gens.
- Tu le regrettes ?
Je le regarde, lui demandant silencieusement d’expliquer ce qu’il entend par là.
- Est-ce que tu regrettes qu’il ait été là pour toi ? Qu’il t’ait aidé à surmonter ça ?
- Non, bien sûr que non. S’il n’avait pas été là, je ne sais pas ce que je serais devenu.
- tu ne serais pas resté seule, tu sais. J’aurais du être là pour-
Je le stoppe :
- Vaughn, on en a déjà parlé.
- je sais mais tu ne m’a pas laissé finir.
Je ne dis rien et le laisse continuer.
- Quand tu es revenue, j’ai voulu venir te voir, te serrer fort contre moi et ne plus jamais te laisser partir. Mais je sais que tu ne m’aurais pas laisser faire. je savais que tu ne me faisant pas confiance, je ne suis même pas sûr que c’est le cas maintenant. C’est pour ça que je ne suis pas venu. Je voyais que tu étais bien mieux sans moi alors j’ai laissé Weiss prendre soin de toi. Car si j’avais été là, ça n’aurait que compliqué les choses. C’était déjà dur pour toi de découvrir… la vérité. Je ne voulais pas t’ajouter une souffrance en plus.
Les larmes menacent de couler et ma gorge se serre mais je parviens tout de même à parler.
- Vaughn… Je ne sais pas quoi dire.
Alors que nous nous arrêtons de marcher, il prend ma main dans la sienne.
- Sydney, ce n’est pas de ta faute. Tu ne méritais pas tout ce merdier. Tu as tellement enduré et crois moi, si je pouvais remonter le temps et prendre ta place, je le ferais.
Maintenant, les larmes coulent librement sur mes joues.
- je sais que tu le ferais Vaughn. Mais tu ne peux pas et crois-moi, tu ne voudrais pas vraiment endurer tout ça.
- je voulais dire, si ça t’évitait de souffrir.
Je ne peux plus supporter son regard et je lui tourne le dos. Mes épaules sont secouées par la force de mes sanglots. J’essaie de me calmer et regagner mon sang-froid mais je n’y arrive pas. Ce que Vaughn vient de me dire, c’est tout ce que je voulais savoir depuis mon retour : il m’aime toujours. Et je l’ai repoussé au lieu d’accepter son aide et son réconfort même lorsque j’avais le plus besoin de lui. Il pose une main rassurante sur mon épaule comme s’il me disait qu’il est toujours là pour moi, comme il l’a toujours été. Il a toujours été là pour moi mais j’ai laissé ma rage et mon ressentiment m’aveugler. Je me retourne doucement et ses bras sont autour de moi, chauds et invitants.
Je réponds à son étreinte, me sentant chez moi. Nous restons ainsi pendant un moment, juste étreignant l’autre sans bouger. Cela fait si longtemps que je n’ai pas trouver ce bouclier dans ses bras. Il doit se sentir aussi bien que moi car il me presse contre lui. J’enfouis ma tête au creux de son cou, respirant son odeur. Il est resté le même, même son odeur n’a pas changé. Je ferme les yeux et profite de l’instant. De notre instant. J’espère qu’il y aura beaucoup d’autres moments comme celui-là, où je suis perdu en lui, sans penser à rien qu’à la sensation qui traverse mon corps.
Après ce qui m’a parut une éternité, nous nous séparons. Nous nous regardons rapidement dans les yeux comme pour nous assurer que tout ira bien. Nous nous dirigeons vers la voiture, profitant de l’atmosphère de Noël en la compagnie de l’autre.
kiss uax hystériques
Enjoy....
Chapitre 5
Le déjeuner fut plutôt détendant, pas de disputes, pas de questions sur l’avenir, pas de séparations, pas de trahison, et pas de biper ou de téléphone pour nous faire revenir à la réalité, au travail. Juste trois amis prenant un déjeuner normal, parlant de tout sauf du travail et de l’amour.
Car, ce sont les deux choses qui blessent le plus dans nos vies, qui continuent de nous faire souffrir, peut importe ce que nous faisons pour les fuir, elles nous rattrapent toujours. Ce sont les deux choses pour lesquelles nous vivons et mourrons. C’est bizarre de voir comment les gens peuvent continuer d’essayer de faire des choses néfastes. La vie d’espion est néfaste. L’amour est néfaste.
Mais nous en avons besoin, comme si elles étaient notre oxygène. Elles nous gardent en vie et nous détruisent en même temps. Mais nous n’arrêterons pas de les faire car cela nous mènerais à la mort. Mais les réaliser nous même également à la mort. Nous devons juste continuer de travailler et d’aimer jusqu’à ce que le sort ait décidé que nous en avons fait assez, que nous avons suffisamment souffert et que nous pouvons avoir la paix. Mais en attendant, il faut juste vivre.
C’est simple et compliqué en même temps. Nous disons « si tu n’as jamais aimé de toute ta vie alors tu n’as jamais vécu ». donc nous pouvons dire « si tu n’as jamais souffert de toute ta vie, tu n’as jamais vécu ». je crois que j’ai beaucoup vécu alors. Peut-être que le destin me rappellera un jour, pensant que j’ai suffisamment souffert. Et c’est juste. J’ai eu assez de peine, de tristesse et de malheur dans ma vie, plus que n’importe qui. Je mérite la paix maintenant, un peu de calme et de bonheur. Un peu de joie dans ma vie serait la bien venue.
Depuis que j’ai six ans, je ne me souviens pas avoir eu un moment de pure joie. Depuis que ma mère est partie, je vis dans le brouillard, sans savoir de quoi demain sera fait, qui sera le prochain à me trahir. Je cherche mon chemin, espérant qu’un jour, je verrai la lumière au bout de ce tunnel noir, froid et humide.
J’ai pensé l’avoir trouvé, cette vie simple, sans plus de soucis que nécessaire. Une vie dans laquelle on aime quelqu’un qui nous aime en retour, une vie où personne n’essaye de vous arracher des choses que vous méritez le plus, une vie normal. Mais j’avais tort encore une fois. J’ai juste eu le temps de goûter à une vie heureuse puis le destin me l’a repris, encore.
Je pense que j’ai eu de belles choses dans ma vie, juste assez pour me souvenir à quoi ressemble une vie heureuse et dès que je la savoure, elle disparaît. Et ces rares moments de bonheur pures, ces rares moments de béatitudes que je peux avoir, me sont prêtés juste pour que je continue à me battre pour un autre moment comme ceux-là. Et, stupide comme je suis, je fais exactement ce qu’ils me demandent.
« Ils », qui sont-ils ? premièrement, Sloane, quelqu’un qui n’arrêtais pas de me dire que j’étais comme sa fille. Cet homme m’a fait croire que je travaillais pour mon pays, que je rendais le monde meilleur. Tout cela n’était que mensonge. Je travaillais pour lui, une organisation secrète dont le seul but était de faire de l’argent e d’agir selon leurs intérêts contre notre pays. Et il a détruit ma vie.
Puis, il y a ma mère que je pensais être une mère aimante et une professeur passionnée alors qu’elle n’est qu’une tueuse au sang froid, travaillant pour le KGB. Quelqu’un qui a torturé et tué d’innocentes personnes comme le père de Vaughn.
Mon père qui m’a entraîné pour devenir une espionne quand j’avais seulement 6 ans. Il a utilisé ma peine et ma naïveté et a choisi une vie qu’il savait douloureuse pour moi. Mais il s’en fichait. Comme tous les autres, il ne pensait qu’à lui et à ses propres intérêts. Et le Covenant. Juste quand j’avais repris ma vie en main, ils me l’ont reprise. Ils m’ont pris tout ce que j’ai toujours voulu et ce dont j’avais besoin.
Mais aujourd’hui, il faut que ça s’arrête. Je ne peux plus vivre comme ça. Je ne dois pas seulement me battre pour vivre ma vie comme je l’entends mais aussi pour la garder. Et cela veut dire que je dois me battre pur le restant de mes jours. Mais je suis fatigué de me battre seule, toujours seule.
J’ai besoin de quelqu’un dans ma vie pour m’aider, pour se battre à mes côtés, pour rester avec moi dans les pires moments, pour être mon ancre dans la tempête. Quelqu’un sur qui je pourrais m’appuyer et qui s’appuierait sur moi. Quelqu’un qui me ferait rire jusqu’à ce que je n’en puisse plus, quelqu’un qui sourirait à ma simple vue, qui me donnerait des papillons dans l’estomac dès que je le verrai, qui me donnerai la chair de poule avec un simple contact. Quelqu’un de réel. Mais encore une fois, je sais qui c’est. J’espère juste qu’un jour, nous trouverons le chemin pour être heureux ensemble.
Une fois le déjeuner finit, nous nous dirigeons vers le premier magasin près du restaurant. Je n’ai aucune idée de ce que je vais offrir. En fait, je ne sais même pas à qui je vais bien pouvoir offrir quelque chose cette année. Weiss, bien sûr, est le premier qui me vient à l’esprit. Qu’est-ce qui lui ferais plaisir ? il n’est pas exigeant mais il mérite quelque chose de spécial. Peut-être que je verrais quelque chose de bien plus tard. Qui d’autre ? Will. Est-ce que j’ai le droit de lui offrir un cadeau de Noël, après tout, il ne voudra peut-être pas quelque chose de ma part. je sais qu’un cadeau ne le rendra pas plus heureux, et je ne veux pas qu’il me pardonne à cause de quelques cadeaux. Je lui enverrai quelque chose, je dois juste bien le faire. Cela viendra du cœur et je sais qu’il aimera ça. Du moins j’espère.
Qui d’autre ? mon père. Comme d’habitude, je lui enverrai une boîte de chocolat ou quelque chose comme ça. Je suis sûre qu’il la donnera à sa femme de ménage. Je m’en fiche. Marshall et Carrie, bien sur. Je trouverai quelque chose plus tard. Un cadeau simple pour Carie et un gadget pour Marshall. Dixon. Mon dernier cadeau était une semaine au chute du Niagara pour lui et Diane. Ils n’y ont jamais été. A cause de moi. Encore et toujours à cause de moi.
Et Vaughn. J’ai toujours su ce qui le rendrait heureux mais maintenant, je ne sais plus. Est-ce qu’il veut au moins un cadeau de ma part ? Je ne lui ai jamais offert quelque chose pour Noël. Nous n’avons jamais passé les fêtes de fin d’année ensemble. J’en ai rêvé tellement de fois, encore une chose qui n’existe que dans mon esprit. Mais j’espère qu’un jour, mes rêves deviendront réalité. Un jour, j’aurai la vie à laquelle j’aspire depuis mon enfance : une vie normal avec une famille et de l’amour.
Nous entrons dans une petite boutique. Une musique douce flotte dans l’air. J’aime ces environnements : c’est comme si le temps arrêtait sa course, donnant aux gens un peu de paix dans leur vie démente. Les décorations de Noël sont partout : le Père Noël s’accroche au mur, entourer par des sapins enneigés, des guirlandes pendent du plafond. C’est beau. Cela me rend heureuse et cela n’échappe pas à Vaughn. Il me regarde avec amusement.
- Quoi ?
- Rien. C’est juste bon de te voir sourire comme ça. Tu es comme une enfant qui découvre Noël.
Je rougis légèrement mais je ne peux m’arrêter de sourire. Je hoche la tête.
- oui, Noël me fais toujours penser que j’ai 4 ans. C’est comme si toute la tristesse disparaissait de la terre et laissait juste les gens en profiter.
- je vois ce que tu veux dire. Je suis pareil. C’est comme si nous étions juste ici avec nos amis et notre famille, pas de question autre que « est-ce qu’il y a assez de décorations sur le sapin » ?
Soudain, je me frappe la tête.
- j’ai oublié d’acheter un sapin ! Oh non ! et maintenant je suis sur qu’il n’y en a plus. Comment est-ce que j’ai pu oublié ça ?!
Vaughn rit.
- Hey, c’est pas drôle !
- Oh si ça l’est, me répond-il à travers son fou rire. je n’ai jamais rencontrer quelqu’un qui oublie d’acheter un sapin pour Noël.
Je ris avec lui. Weiss est alerté par nos rires et nous rejoins en souriant.
- Hey, qu’est-ce qui se passe ? vous avez craqués ?
Vaughn essaye d’expliquer malgré son hilarité en bégayant :
- Elle a… oublié… d’acheter… un sapin !
- C’est pas vrai ! t’en a pas acheté ?
Je secoue ma tête et essaye de me calmer.
- Je vous jure ! Je n’ai pas eu le temps d’y penser, avec le travail et tout et tout…
Weiss grimace légèrement.
- J’aurais du te dire la semaine dernière que j’allais en acheter un. Tu serais venu avec moi.
- Non, j’irai demain et je trouverais bien un truc.
Vaughn secoue la tête.
- Non, d’ici demain, c’est sûr que tu ne trouveras rien. Ce soir après les courses, j’irai avec toi et nous en trouverons un.
J’ouvre la bouche pour protester mais il continue.
- et pas d’objections !
J’hoche la tête et lui souris. Après tout, ça peut être sympa.
- Ok. Allons voir s’il y a d’autres cadeaux autre part, conclue Weiss.
Nous sortons et nous dirigeons vers la boutique suivante. Nous passons le reste de l’après-midi à traîner dans les magasins. Ce fut une bonne après-midi, avec de petites conversations et rires ici et là. Une après-midi normal. C’est si bon de sortir avec des amis que cela me fait presque oublier la réalité. Mais j’aime ça. Npous sommes tous les trois épuisés, je ne pense qu’à une chose : rentrer et prendre un bain. Mais comme Vaughn le dit, si j’attends trop longtemps, il n’y aura plus de sapin. Après tout, ça ne va pas me prendre trop de temps et après, je prendrais un bon bain chaud et relaxant.
Il est environ six heure quand le « rendez-vous » de Weiss arrive. C’est en fait la vendeuse du centre commercial où nous avons acheté nos habits ce matin. Elle a l’air gentille, bien mieux que dans l’ensemble qu’elle portait ce matin. Elle est un peu plus petite que moi, les cheveux blond foncés et les yeux bleu clair. Elle est très belle. Weiss nous la présente.
- Sydney, Michael, voici Clara. Clara voici Sydney et Michael, mes amis.
Nous nous serrons la main et échangeons quelques paroles.
- Ravi de te rencontré.
- Moi de même.
- Euh, vous devriez y aller pour le sapin. Il n’y en aura plus si vous lambiner comme ça.
Weiss essaye de se débarrasser de nous, il ne faut donc pas qu’on s’éternise.
- Tu as raison. Nous te reverrons plus tard, dis-je à Clara.
- Oui, j’aimerai beaucoup.
Je pars avec Vaughn, laissant Weiss et Clara derrière nous. Vaughn se met à rire.
- Quoi ?
- C’est drôle, Weiss n’a jamais eu le courage de demander à une fille de sortir avec lui et maintenant, non seulement il la drague et il a sort avec elle le même jour.
- tu penses qu’il devient un homme ?
- Nan, il ne le sera jamais.
Je ris avec lui.
- sérieusement, je pense que c’est bon pour lui de sortir avec quelqu’un. Il a été avec moi si souvent ces derniers mois qu’il a besoin d’un peu d’air frai, de rencontrer des gens.
- Tu le regrettes ?
Je le regarde, lui demandant silencieusement d’expliquer ce qu’il entend par là.
- Est-ce que tu regrettes qu’il ait été là pour toi ? Qu’il t’ait aidé à surmonter ça ?
- Non, bien sûr que non. S’il n’avait pas été là, je ne sais pas ce que je serais devenu.
- tu ne serais pas resté seule, tu sais. J’aurais du être là pour-
Je le stoppe :
- Vaughn, on en a déjà parlé.
- je sais mais tu ne m’a pas laissé finir.
Je ne dis rien et le laisse continuer.
- Quand tu es revenue, j’ai voulu venir te voir, te serrer fort contre moi et ne plus jamais te laisser partir. Mais je sais que tu ne m’aurais pas laisser faire. je savais que tu ne me faisant pas confiance, je ne suis même pas sûr que c’est le cas maintenant. C’est pour ça que je ne suis pas venu. Je voyais que tu étais bien mieux sans moi alors j’ai laissé Weiss prendre soin de toi. Car si j’avais été là, ça n’aurait que compliqué les choses. C’était déjà dur pour toi de découvrir… la vérité. Je ne voulais pas t’ajouter une souffrance en plus.
Les larmes menacent de couler et ma gorge se serre mais je parviens tout de même à parler.
- Vaughn… Je ne sais pas quoi dire.
Alors que nous nous arrêtons de marcher, il prend ma main dans la sienne.
- Sydney, ce n’est pas de ta faute. Tu ne méritais pas tout ce merdier. Tu as tellement enduré et crois moi, si je pouvais remonter le temps et prendre ta place, je le ferais.
Maintenant, les larmes coulent librement sur mes joues.
- je sais que tu le ferais Vaughn. Mais tu ne peux pas et crois-moi, tu ne voudrais pas vraiment endurer tout ça.
- je voulais dire, si ça t’évitait de souffrir.
Je ne peux plus supporter son regard et je lui tourne le dos. Mes épaules sont secouées par la force de mes sanglots. J’essaie de me calmer et regagner mon sang-froid mais je n’y arrive pas. Ce que Vaughn vient de me dire, c’est tout ce que je voulais savoir depuis mon retour : il m’aime toujours. Et je l’ai repoussé au lieu d’accepter son aide et son réconfort même lorsque j’avais le plus besoin de lui. Il pose une main rassurante sur mon épaule comme s’il me disait qu’il est toujours là pour moi, comme il l’a toujours été. Il a toujours été là pour moi mais j’ai laissé ma rage et mon ressentiment m’aveugler. Je me retourne doucement et ses bras sont autour de moi, chauds et invitants.
Je réponds à son étreinte, me sentant chez moi. Nous restons ainsi pendant un moment, juste étreignant l’autre sans bouger. Cela fait si longtemps que je n’ai pas trouver ce bouclier dans ses bras. Il doit se sentir aussi bien que moi car il me presse contre lui. J’enfouis ma tête au creux de son cou, respirant son odeur. Il est resté le même, même son odeur n’a pas changé. Je ferme les yeux et profite de l’instant. De notre instant. J’espère qu’il y aura beaucoup d’autres moments comme celui-là, où je suis perdu en lui, sans penser à rien qu’à la sensation qui traverse mon corps.
Après ce qui m’a parut une éternité, nous nous séparons. Nous nous regardons rapidement dans les yeux comme pour nous assurer que tout ira bien. Nous nous dirigeons vers la voiture, profitant de l’atmosphère de Noël en la compagnie de l’autre.
Beginning again
cool ce petit chap! encore merci pour la traduc!^^ en tout cas, ils sont trop chous tous les deux! A quand le hot?mdr
Kiss
Fran
Kiss
Fran
Re: Beginning again
vouiiiiiiiiiiiiiiiiiii c'est trop mignoooooooonnnnnn !!!!!!!!!! j'adoreeeeeeeeeeee !! mais comme franou je veux savoir !!! il est où le hot ?!!!!
groooooos poutoux !!
groooooos poutoux !!
Re: Beginning again
le hot, c'est pas pour maintenant mais là, pour une fois, c'ets pas de ma faute c'est pas moi qui écrit la fic ! mais il va se passer quelque chose de très intéressant dans les prochain chap !
Re: Beginning again
Promis promis promis, c'ets le dernier chap où il se passe pas grabd chose, au prochain, l'histoire avance !
kiss aux hystériques !!!!!
Enjoy...
Chapitre 6
Vaughn alluma la radio et de la musique relaxante emplie l’air. La chanson se termine et une autre commence. Soudain, Vaughn me regarde anxieusement. C’est une des chansons qu’il n’arrêtait pas de me chanter dans les derniers jours où nous étions ensemble. Je lui souris, lui assurant que tout va bien. Il tend la main pour changer la station mais je le stoppe en posant ma main sur la sienne.
- C’est bon, tu peu la laisser.
Il commence à protester, sachant exactement ce à quoi je pensais.
- mais-
- ça me rappelle de bons souvenirs.
Il hoche la tête en souriant légèrement.
- Oui, moi aussi.
Il tourne la tête et regarde la route. Et je me remets à rêver.
Nous étions si heureux il y a deux ans. Cette chanson me rappelle certaines choses que j’avais oubliées. De simples moments que nous avons vécu, dans le quotidien, dans nos petites discussions. Nous discutions souvent de notre futur ensemble. Nous pensions acheter une maison ensemble, avoir des enfants un jour. Nous parlions de vie normale. Une vie qui n’a jamais été notre. Et qui ne le sera sans doute jamais. Nous étions assez stupide pour penser qu’un jour nous aurions une vie normale et heureuse ensemble. C’était un rêve qui restera un rêve. Je n’ai plus les moyens de rêver comme ça. Cela ne mène qu’à la douleur, la déception et le chagrin. Il y a des choses que j’ai apprises à mes dépends : nous devons vivre dans le présent, pas de le futur, ni dans le passé. C’est le seul moyen pour être heureux.
- Hey, où es-tu ?
Je suis sorti de ma rêverie par un Vaughn tout souriant.
- Hum ?
- Nous y sommes.
Je regarde autour de moi et voit des douzaines d’arbres.
- Oh, désolée, je réfléchissais.
- Oui, j’ai vu ça.
- Alors ? où sommes nous ? On dirait que nous nous trouvons dans une forêt.
Il me regarde comme si j’avais perdu l’esprit.
- Tu as besoin d’un sapin. Donc, c’est l’endroit idéal pour trouver l’arbre parfait.
Je suis émerveillé. Je ne peux pas croire qu’il connaisse un endroit où trouver autant de sapin à une semaine de Noël.
- c’est…
- merveilleux ?
Je souris en regardant le plus beau vert que je n’ai jamais vu : ses yeux.
- Bien. Allons trouver le meilleur sapin que nous pouvons.
Il ouvre sa porte et sort de la voiture pour venir l’ouvrir de mon coté sans cesser de me regarder. Il me prend la main.
- allez, je sais où trouver les meilleurs sapins.
Alors que nous marchons, une voix masculine nous arrête.
- hey Mike, content de voir que tu es finalement venu me dire bonjour !
- salut ! Euh, je venais chercher un sapin pour Sydney.
Le vieil homme tourne la tête et me sourit.
- Ravi de faire enfin ta connaissance. J’ai beaucoup entendu parler de toi !
Je suis surprise que cet homme me connaisse déjà mais je lui serre la main gaiement.
- Vraiment ? eh bien, heureuse de te rencontrer !
Nous regardons Vaughn légèrement embarrassé.
- Euh, peut-être nous ferions mieux de juste voir quel arbre Syd veut et ensuite on te le fera savoir.
- Ok, mais tu ne partiras pas sans que nous parlions.
Vaughn soupira de dépit.
- Ok, on se voit plus tard.
- ça a été un plaisir de parler un peu avec ‘la Grande Sydney’, dit l’homme en s’éloignant.
Je me retourne vers Vaughn.
- Qui est-ce ? Qu’est-ce qu’il voulais dire par « J’ai beaucoup entendu parler de toi ? »
Vaughn regarde par terre.
-C’est mon oncle Bob. Je lui ai un peu parlé de toi.
- Oh, ok. Est-ce qu’il travaille ici ?
- Non, en fait, il possède cet endroit.
- Donc, tu dois savoir comment on choisi un arbre ?
- yep, il m’a appris quelques trucs quand j’étais gamin.
- Bien, j’ai un expert en sapin avec moi.
- Je dirai pas ça…
- Oooooooh, allez, fais pas ton modeste ! Allons-y ! Trouvons un sapin de Noël !
Avec ces paroles, je prends sa main et l’emmène devant le plus grand sapin que nous pouvons trouver.
- Qu’est-ce que tu penses de celui-là ?
Vaughn me regarde comme si j’avais perdu l’esprit.
- A moins que tu veuilles le mettre devant ta maison au lieu du salon, je suis pas sûr que ce soit une bonne idée.
- Mais c’est sympa d’avoir un grand sapin, non ?
- Syd, il fait trois mètres de plus que plafond.
Je fais la moue comme une fillette de 5 ans.
- Allez, tu sais que tu ne gagneras pas.
- Ok, au suivant.
Sa main réchauffant toujours la mienne, nous allons d’arbres en arbres pour trouver LE sapin. Nous devons ressembler à un couple normal, cherchant un sapin de Noël à la dernière minute. Et nous voilà, devant le plus beau sapin que j’ai jamais vu. Il est parfait, pas trop grand ni trop petit, un vert parfait – mais pas aussi parfait que ses yeux- une odeur impeccable. Il est vraiment parfait.
- Alors, qu’est-ce que t’en penses ?
Je ne peux pas m’empêcher de le regarder et de sourire.
- Il est…
- Beau ? essaye-t-il.
- Non, parfait.
Vaughn rit doucement.
- Ok, je crois que tu as choisi ton arbre.
Environ trente minutes plus tard, le sapin est sur le toit de la voiture, solidement attaché avec des cordes pour qu’il ne tombe pas en cours de route. Bien sûr, nous ne partons pas avant d’avoir parlé à Oncle Bob. Nous avons été invités dans sa petite maison chaude et confortable. C’est une petite maison en bois, plutôt spartiate avec seulement des photos sur le mur, un canapé, deux armoires et une table basse dans le salon. Vaughn et moi nous asseyons sur le canapé pendant que Oncle Bob nous prépare du thé. Il revient de la cuisine et nous tend notre tasse puis s’assoit sur une chaise près de canapé.
- Alors, tu as trouvé le sapin que tu cherchait ? demanda Oncle Bob.
- Oui, il est parfait, exactement ce que je cherchais, dis-je avec un sourire.
- Bien. Est-ce que Mickey t’a aidé ou il a oublié tout ce que je lui ai appris ?
Oncle Bob regarde Vaughn, attendant qu’il dise pour la millionième fois.
- Ne m’appelle pas comme ça ! J’ai plus 10 ans !
Bob rit avec moi. Je profite de l’occasion pour le questionner sur l’enfance de Vaughn.
- Est-ce que Mike était un bon élève ?
Vaughn baisse la tête et rougit.
- je ne dirais pas ça. C’était un bon grimpeur, en fait, le meilleur que j’ai jamais vu mais quand il s’agissait d’apprendre le nom des arbres ou comment correctement les couper… disons que mon chien était plus intéressé par ce que je disais que lui.
Je le regarde en lui souriant en connaissance de causes.
- Oui, quand il n’est pas intéressé par quelque chose, ça se voit.
Vaughn commença protester.
- hey, j’étais pas si mauvais, j’ai vendu quelques arbres.
- Oui, à de jolies fillettes à qui les parents achèteraient n’importe quoi pour leur faire plaisir, même si c’est le pire arbre du monde. Elles voulaient juste voir ton sourire, c’est tout.
J’hoche la tête :
- Oui, son sourire a un grand pouvoir sur les femmes.
Vaughn me regarde timidement au début mais nous sommes rapidement perdus dans le regard de l’autre. Vaughn regarde son oncle et son front se plissa.
- ça va ? demanda-t-il.
Oncle Bob leva la tête, sortant de sa rêverie.
- Oui, oui. Umh, pourquoi tu ne m’aiderais pas avec tout ça pendant que Sydney se relaxe sur le canapé.
Sachant qu’il veut lui parler de choses sérieuses, je souris et Vaughn le suivis dans la cuisine.
Alors que je commence à m’endormir sur le canapé, je me lève et me dirige vers la cuisine pour demander à Vaughn si on peut partir bientôt. Alors que j’approche de la cuisine, j’entends Vaughn.
- C’est compliqué.
Qu’est-ce qui est compliqué ? Tout est compliqué, rien n’est aussi simple que ça le devrait. Même être avec Vaughn c’est compliqué. C’était la chose la plus simple dans ma vie avant, mais plus maintenant. Je décide de rester un peu plus longtemps –non pas que je veuille écouter ce qu’ils se disent, bien sûr que non-, juste pour attendre qu’ils aient fini leur conversation.
- Bien sûr que ça l’est. Mais c’est si évident Mike ! Je sais par ton regard que c’est Elle. La seule personne sur terre qui te donne l’impression d’être l’homme le plus heureux et chanceux de la planète ! La seule avec qui tu veux passer le restant de ta vie, la seule qui te fais sourire rien qu’en la regardant, la seule avec qui tu veux tout partager. Ton âme sœur. Quand tu m’as parlé d’elle, c’était clair que tu l’aimais. Mais maintenant que je vous ai vu tous les deux, comment vous vous comporter l’un en vers l’autre, je suis sincèrement convaincu que vous êtes fait l’un pour l’autre.
- Oncle Bob, tu sais qu’on a une longue histoire ensemble et même si je veux être avec elle, nous devons encore arranger les choses avant de commencer quoique ce soit.
- Eh bien, Arrangez ça et soyez heureux !
Vaughn continua de protester
- Ce n’est pas aussi simp-
- Mike, écoute moi. Il n’y a rien de simple et de compliquer en même temps, je le sais. Mais elle t’aime et tu l’aimes alors arrête d’agir comme un adolescent et prend des décisions. Si tu n’essayes pas, tu ne sauras jamais si ça peut marcher !
Vaughn ne sait pas quoi dire alors je choisis ce moment pour intervenir.
- Sydney ! dit Oncle Bob pour prévenir Vaughn de ma présence.
- Quelque chose ne va pas ?
- Non, rien. Juste, je suis un peu crevée alors peut-être…
- Oh, oui, désolé, j’ai perdu toute notion du temps.
Vaughn se tourna vers Oncle Bob.
- On va y aller.
- Merci pour le thé, dis-je à Oncle Bob.
- De rien. Encore une fois, heureux de t’avoir vu Sydney.
Je lui souris.
- De même.
Nous traversons le salon et Vaughn m’ouvre la porte. Oncle Bob lui lance d’une voix basse :
- Penses à ce que je t’ai dit.
Vaughn acquiesce et nous marchons jusqu’à la voiture.
Après quelques minutes, je brise le silence.
- Ton oncle est gentil.
- Oui. Il a dit la même chose de toi.
J’acquiesce et demande :
- De quoi parlait-il quand on est parti ?
- oh, rien… juste… des trucs sur la vie, tu sais…
J’hoche la tête. Oh que oui je sais, plus que ce que tu ne crois. Vaughn conduit silencieusement pendant quelques minutes puis se tourne vers moi pour me regarder alors que nous attendons à un feu. Alors qu’il n’arête pas de m’observer, je lui demande :
- Quoi ?
- rien… juste…
- quoi ? dis-moi à quoi tu penses.
Il baisse la tête.
- Umh, eh bien… je pensais que peut-être on pourrait… euh… tu n’es pas obligé de te décider maintenant mais je … on pourrait…
- Vaughn tu bafouilles ! Vas-y !
Il rougit. J’aime quand il rougit à cause de moi. Au moins, j’ai encore un peu d’influence sur lui.
- je me demandais si… si…
- Oui ?
- Si… tu viendrais dîner un jour… avec moi.
Je ris, ce qui met Vaughn dans une situation encore plus inconfortable.
- C’est tout ?
- Euh, oui.
Je lui souris.
- ça me plairait.
Il me regarde, incertain.
- Tu es sûre ? Tu n’as pas besoin de te décider-
- Vaughn, tu as entendu la réponse.
- Ok. Alors, dis-moi quand ça te convient.
Alors que nous approchons de ma résidence, Vaughn me demande :
- Il est tard, peut-être que je pourrais t’aider avec le sapin demain ?
- Tu n’es pas obligé, je peux le faire toute seule. En plus, je croyais que tu travaillais demain.
Il secoue la tête.
- En fait, j’ai quelques jours de vacances.
- Oh, ok alors. Viens quand tu veux, je ne dors pas beaucoup ces derniers jours.
Il stoppe la voiture dans le petit parking devant la résidence.
- Ok. Alors, je te vois demain ?
- Oui. Bonne nuit, dit-je en ouvrant la porte.
- Bonne nuit.
Il sourit et me regarde marcher jusqu’à ma porte jusqu’à ce que j’entre et ferme la porte derrière moi.
Je suis si fatigué que je n’ai même pas la force de prendre un bain. Je traverse le salon sans prendre la peine d’allumer la lumière, allant directement dans ma chambre et m’écroule sur mon lit. Je ferme les yeux quelques minutes en pensant simplement à cette merveilleuse journée.
Les choses étaient si simples, je pouvais être simplement moi, sans avoir à penser comment agir, quoi dire. Je me suis sentie libre pour la première fois depuis mon retour. Je suis juste… heureuse. C’est tout, mais quand vous n’avez pas ressenti ça depuis des années, vous oubliez presque ce que ça fait. Et vous appréciez encore plus.
Après environ trente minutes, je me décide à me mettre en pyjama. Je me lève, marche vers mon tiroir et prends une chemise et un pantalon. Je me change rapidement, laissant mes habits sur le sol et me blottit sous la couverture. Je m’endors rapidement.
Mais la paix est de courte durée et je me réveille quelques heures plus tard en sueur et en pleur. Le bonheur a rapidement été remplacé par la terreur, la peur, les fantômes de mon passé qui me hanteront toujours. Les personnes que j’ai tuées quand je travaillais pour le SD-6 alors que je croyais qu’ils étaient les gentils, des flashs de ces deux années que je ne peux pas me rappeler à part de ces horribles cauchemars.
Je me retourne pour regarder ma montre : 3h du mat. Au moins, j’ai dormi 4 heures, c’est pas si mal. Je me lève et prends un livre pour me rendre dans le salon où je m’assois sur le canapé. Les livres ont toujours eu cet effet sur moi. Ils m’aident à me relaxer, à me calmer, à vider mon esprit. Les livres sont un refuge pour moi, j’adore me perdre dans les histoires de personnes qui sont heureuses à la fin.
Peut-être que je serais heureuse aussi un jour, comme à la fin de ces romans. Peut-être que je trouverais une façon d’aimer quelqu’un qui m’aimera en retour pour vivre dans une maison mignonne et accueillante, deux enfants –ou trois, on verra- et un travail normal et ennuyant. Je veux juste ce que tout le monde possède : une vie normale.
kiss aux hystériques !!!!!
Enjoy...
Chapitre 6
Vaughn alluma la radio et de la musique relaxante emplie l’air. La chanson se termine et une autre commence. Soudain, Vaughn me regarde anxieusement. C’est une des chansons qu’il n’arrêtait pas de me chanter dans les derniers jours où nous étions ensemble. Je lui souris, lui assurant que tout va bien. Il tend la main pour changer la station mais je le stoppe en posant ma main sur la sienne.
- C’est bon, tu peu la laisser.
Il commence à protester, sachant exactement ce à quoi je pensais.
- mais-
- ça me rappelle de bons souvenirs.
Il hoche la tête en souriant légèrement.
- Oui, moi aussi.
Il tourne la tête et regarde la route. Et je me remets à rêver.
Nous étions si heureux il y a deux ans. Cette chanson me rappelle certaines choses que j’avais oubliées. De simples moments que nous avons vécu, dans le quotidien, dans nos petites discussions. Nous discutions souvent de notre futur ensemble. Nous pensions acheter une maison ensemble, avoir des enfants un jour. Nous parlions de vie normale. Une vie qui n’a jamais été notre. Et qui ne le sera sans doute jamais. Nous étions assez stupide pour penser qu’un jour nous aurions une vie normale et heureuse ensemble. C’était un rêve qui restera un rêve. Je n’ai plus les moyens de rêver comme ça. Cela ne mène qu’à la douleur, la déception et le chagrin. Il y a des choses que j’ai apprises à mes dépends : nous devons vivre dans le présent, pas de le futur, ni dans le passé. C’est le seul moyen pour être heureux.
- Hey, où es-tu ?
Je suis sorti de ma rêverie par un Vaughn tout souriant.
- Hum ?
- Nous y sommes.
Je regarde autour de moi et voit des douzaines d’arbres.
- Oh, désolée, je réfléchissais.
- Oui, j’ai vu ça.
- Alors ? où sommes nous ? On dirait que nous nous trouvons dans une forêt.
Il me regarde comme si j’avais perdu l’esprit.
- Tu as besoin d’un sapin. Donc, c’est l’endroit idéal pour trouver l’arbre parfait.
Je suis émerveillé. Je ne peux pas croire qu’il connaisse un endroit où trouver autant de sapin à une semaine de Noël.
- c’est…
- merveilleux ?
Je souris en regardant le plus beau vert que je n’ai jamais vu : ses yeux.
- Bien. Allons trouver le meilleur sapin que nous pouvons.
Il ouvre sa porte et sort de la voiture pour venir l’ouvrir de mon coté sans cesser de me regarder. Il me prend la main.
- allez, je sais où trouver les meilleurs sapins.
Alors que nous marchons, une voix masculine nous arrête.
- hey Mike, content de voir que tu es finalement venu me dire bonjour !
- salut ! Euh, je venais chercher un sapin pour Sydney.
Le vieil homme tourne la tête et me sourit.
- Ravi de faire enfin ta connaissance. J’ai beaucoup entendu parler de toi !
Je suis surprise que cet homme me connaisse déjà mais je lui serre la main gaiement.
- Vraiment ? eh bien, heureuse de te rencontrer !
Nous regardons Vaughn légèrement embarrassé.
- Euh, peut-être nous ferions mieux de juste voir quel arbre Syd veut et ensuite on te le fera savoir.
- Ok, mais tu ne partiras pas sans que nous parlions.
Vaughn soupira de dépit.
- Ok, on se voit plus tard.
- ça a été un plaisir de parler un peu avec ‘la Grande Sydney’, dit l’homme en s’éloignant.
Je me retourne vers Vaughn.
- Qui est-ce ? Qu’est-ce qu’il voulais dire par « J’ai beaucoup entendu parler de toi ? »
Vaughn regarde par terre.
-C’est mon oncle Bob. Je lui ai un peu parlé de toi.
- Oh, ok. Est-ce qu’il travaille ici ?
- Non, en fait, il possède cet endroit.
- Donc, tu dois savoir comment on choisi un arbre ?
- yep, il m’a appris quelques trucs quand j’étais gamin.
- Bien, j’ai un expert en sapin avec moi.
- Je dirai pas ça…
- Oooooooh, allez, fais pas ton modeste ! Allons-y ! Trouvons un sapin de Noël !
Avec ces paroles, je prends sa main et l’emmène devant le plus grand sapin que nous pouvons trouver.
- Qu’est-ce que tu penses de celui-là ?
Vaughn me regarde comme si j’avais perdu l’esprit.
- A moins que tu veuilles le mettre devant ta maison au lieu du salon, je suis pas sûr que ce soit une bonne idée.
- Mais c’est sympa d’avoir un grand sapin, non ?
- Syd, il fait trois mètres de plus que plafond.
Je fais la moue comme une fillette de 5 ans.
- Allez, tu sais que tu ne gagneras pas.
- Ok, au suivant.
Sa main réchauffant toujours la mienne, nous allons d’arbres en arbres pour trouver LE sapin. Nous devons ressembler à un couple normal, cherchant un sapin de Noël à la dernière minute. Et nous voilà, devant le plus beau sapin que j’ai jamais vu. Il est parfait, pas trop grand ni trop petit, un vert parfait – mais pas aussi parfait que ses yeux- une odeur impeccable. Il est vraiment parfait.
- Alors, qu’est-ce que t’en penses ?
Je ne peux pas m’empêcher de le regarder et de sourire.
- Il est…
- Beau ? essaye-t-il.
- Non, parfait.
Vaughn rit doucement.
- Ok, je crois que tu as choisi ton arbre.
Environ trente minutes plus tard, le sapin est sur le toit de la voiture, solidement attaché avec des cordes pour qu’il ne tombe pas en cours de route. Bien sûr, nous ne partons pas avant d’avoir parlé à Oncle Bob. Nous avons été invités dans sa petite maison chaude et confortable. C’est une petite maison en bois, plutôt spartiate avec seulement des photos sur le mur, un canapé, deux armoires et une table basse dans le salon. Vaughn et moi nous asseyons sur le canapé pendant que Oncle Bob nous prépare du thé. Il revient de la cuisine et nous tend notre tasse puis s’assoit sur une chaise près de canapé.
- Alors, tu as trouvé le sapin que tu cherchait ? demanda Oncle Bob.
- Oui, il est parfait, exactement ce que je cherchais, dis-je avec un sourire.
- Bien. Est-ce que Mickey t’a aidé ou il a oublié tout ce que je lui ai appris ?
Oncle Bob regarde Vaughn, attendant qu’il dise pour la millionième fois.
- Ne m’appelle pas comme ça ! J’ai plus 10 ans !
Bob rit avec moi. Je profite de l’occasion pour le questionner sur l’enfance de Vaughn.
- Est-ce que Mike était un bon élève ?
Vaughn baisse la tête et rougit.
- je ne dirais pas ça. C’était un bon grimpeur, en fait, le meilleur que j’ai jamais vu mais quand il s’agissait d’apprendre le nom des arbres ou comment correctement les couper… disons que mon chien était plus intéressé par ce que je disais que lui.
Je le regarde en lui souriant en connaissance de causes.
- Oui, quand il n’est pas intéressé par quelque chose, ça se voit.
Vaughn commença protester.
- hey, j’étais pas si mauvais, j’ai vendu quelques arbres.
- Oui, à de jolies fillettes à qui les parents achèteraient n’importe quoi pour leur faire plaisir, même si c’est le pire arbre du monde. Elles voulaient juste voir ton sourire, c’est tout.
J’hoche la tête :
- Oui, son sourire a un grand pouvoir sur les femmes.
Vaughn me regarde timidement au début mais nous sommes rapidement perdus dans le regard de l’autre. Vaughn regarde son oncle et son front se plissa.
- ça va ? demanda-t-il.
Oncle Bob leva la tête, sortant de sa rêverie.
- Oui, oui. Umh, pourquoi tu ne m’aiderais pas avec tout ça pendant que Sydney se relaxe sur le canapé.
Sachant qu’il veut lui parler de choses sérieuses, je souris et Vaughn le suivis dans la cuisine.
Alors que je commence à m’endormir sur le canapé, je me lève et me dirige vers la cuisine pour demander à Vaughn si on peut partir bientôt. Alors que j’approche de la cuisine, j’entends Vaughn.
- C’est compliqué.
Qu’est-ce qui est compliqué ? Tout est compliqué, rien n’est aussi simple que ça le devrait. Même être avec Vaughn c’est compliqué. C’était la chose la plus simple dans ma vie avant, mais plus maintenant. Je décide de rester un peu plus longtemps –non pas que je veuille écouter ce qu’ils se disent, bien sûr que non-, juste pour attendre qu’ils aient fini leur conversation.
- Bien sûr que ça l’est. Mais c’est si évident Mike ! Je sais par ton regard que c’est Elle. La seule personne sur terre qui te donne l’impression d’être l’homme le plus heureux et chanceux de la planète ! La seule avec qui tu veux passer le restant de ta vie, la seule qui te fais sourire rien qu’en la regardant, la seule avec qui tu veux tout partager. Ton âme sœur. Quand tu m’as parlé d’elle, c’était clair que tu l’aimais. Mais maintenant que je vous ai vu tous les deux, comment vous vous comporter l’un en vers l’autre, je suis sincèrement convaincu que vous êtes fait l’un pour l’autre.
- Oncle Bob, tu sais qu’on a une longue histoire ensemble et même si je veux être avec elle, nous devons encore arranger les choses avant de commencer quoique ce soit.
- Eh bien, Arrangez ça et soyez heureux !
Vaughn continua de protester
- Ce n’est pas aussi simp-
- Mike, écoute moi. Il n’y a rien de simple et de compliquer en même temps, je le sais. Mais elle t’aime et tu l’aimes alors arrête d’agir comme un adolescent et prend des décisions. Si tu n’essayes pas, tu ne sauras jamais si ça peut marcher !
Vaughn ne sait pas quoi dire alors je choisis ce moment pour intervenir.
- Sydney ! dit Oncle Bob pour prévenir Vaughn de ma présence.
- Quelque chose ne va pas ?
- Non, rien. Juste, je suis un peu crevée alors peut-être…
- Oh, oui, désolé, j’ai perdu toute notion du temps.
Vaughn se tourna vers Oncle Bob.
- On va y aller.
- Merci pour le thé, dis-je à Oncle Bob.
- De rien. Encore une fois, heureux de t’avoir vu Sydney.
Je lui souris.
- De même.
Nous traversons le salon et Vaughn m’ouvre la porte. Oncle Bob lui lance d’une voix basse :
- Penses à ce que je t’ai dit.
Vaughn acquiesce et nous marchons jusqu’à la voiture.
Après quelques minutes, je brise le silence.
- Ton oncle est gentil.
- Oui. Il a dit la même chose de toi.
J’acquiesce et demande :
- De quoi parlait-il quand on est parti ?
- oh, rien… juste… des trucs sur la vie, tu sais…
J’hoche la tête. Oh que oui je sais, plus que ce que tu ne crois. Vaughn conduit silencieusement pendant quelques minutes puis se tourne vers moi pour me regarder alors que nous attendons à un feu. Alors qu’il n’arête pas de m’observer, je lui demande :
- Quoi ?
- rien… juste…
- quoi ? dis-moi à quoi tu penses.
Il baisse la tête.
- Umh, eh bien… je pensais que peut-être on pourrait… euh… tu n’es pas obligé de te décider maintenant mais je … on pourrait…
- Vaughn tu bafouilles ! Vas-y !
Il rougit. J’aime quand il rougit à cause de moi. Au moins, j’ai encore un peu d’influence sur lui.
- je me demandais si… si…
- Oui ?
- Si… tu viendrais dîner un jour… avec moi.
Je ris, ce qui met Vaughn dans une situation encore plus inconfortable.
- C’est tout ?
- Euh, oui.
Je lui souris.
- ça me plairait.
Il me regarde, incertain.
- Tu es sûre ? Tu n’as pas besoin de te décider-
- Vaughn, tu as entendu la réponse.
- Ok. Alors, dis-moi quand ça te convient.
Alors que nous approchons de ma résidence, Vaughn me demande :
- Il est tard, peut-être que je pourrais t’aider avec le sapin demain ?
- Tu n’es pas obligé, je peux le faire toute seule. En plus, je croyais que tu travaillais demain.
Il secoue la tête.
- En fait, j’ai quelques jours de vacances.
- Oh, ok alors. Viens quand tu veux, je ne dors pas beaucoup ces derniers jours.
Il stoppe la voiture dans le petit parking devant la résidence.
- Ok. Alors, je te vois demain ?
- Oui. Bonne nuit, dit-je en ouvrant la porte.
- Bonne nuit.
Il sourit et me regarde marcher jusqu’à ma porte jusqu’à ce que j’entre et ferme la porte derrière moi.
Je suis si fatigué que je n’ai même pas la force de prendre un bain. Je traverse le salon sans prendre la peine d’allumer la lumière, allant directement dans ma chambre et m’écroule sur mon lit. Je ferme les yeux quelques minutes en pensant simplement à cette merveilleuse journée.
Les choses étaient si simples, je pouvais être simplement moi, sans avoir à penser comment agir, quoi dire. Je me suis sentie libre pour la première fois depuis mon retour. Je suis juste… heureuse. C’est tout, mais quand vous n’avez pas ressenti ça depuis des années, vous oubliez presque ce que ça fait. Et vous appréciez encore plus.
Après environ trente minutes, je me décide à me mettre en pyjama. Je me lève, marche vers mon tiroir et prends une chemise et un pantalon. Je me change rapidement, laissant mes habits sur le sol et me blottit sous la couverture. Je m’endors rapidement.
Mais la paix est de courte durée et je me réveille quelques heures plus tard en sueur et en pleur. Le bonheur a rapidement été remplacé par la terreur, la peur, les fantômes de mon passé qui me hanteront toujours. Les personnes que j’ai tuées quand je travaillais pour le SD-6 alors que je croyais qu’ils étaient les gentils, des flashs de ces deux années que je ne peux pas me rappeler à part de ces horribles cauchemars.
Je me retourne pour regarder ma montre : 3h du mat. Au moins, j’ai dormi 4 heures, c’est pas si mal. Je me lève et prends un livre pour me rendre dans le salon où je m’assois sur le canapé. Les livres ont toujours eu cet effet sur moi. Ils m’aident à me relaxer, à me calmer, à vider mon esprit. Les livres sont un refuge pour moi, j’adore me perdre dans les histoires de personnes qui sont heureuses à la fin.
Peut-être que je serais heureuse aussi un jour, comme à la fin de ces romans. Peut-être que je trouverais une façon d’aimer quelqu’un qui m’aimera en retour pour vivre dans une maison mignonne et accueillante, deux enfants –ou trois, on verra- et un travail normal et ennuyant. Je veux juste ce que tout le monde possède : une vie normale.
Beginning again
cette fic est vraiment trop chou!!! Ils s'énervent pas, ils sont tous dous, tout mimi, tout ...bref j'aime bcp! Ca change, c'est clair mais qu'est ce que c'est beau l'amourrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr l'amour,l'amour,l'amour ptdr j'ai l'impression de mater les feux de l'amour à grande dose, je dois etre en manque...d'amour!
Laisse tomber je me sens plus!mdrrrrrrrrrr
Bueno, muy bien chica,gracias por tu trabajo!
Te quiero!
Patateeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee mdrrrrrrr
Laisse tomber je me sens plus!mdrrrrrrrrrr
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Te quiero!
Patateeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee mdrrrrrrr
Re: Beginning again
On peut dire que c'ets à partir de ce chap que tout commence !!!!! j'espère que ça vous plaira !
kiss aux hystériques obs
Chapitre 7
Il est environ 9h quand j’entends frapper à la porte. Je l’ouvre et me retrouve nez à nez avec une grosse boite. Puis je vois la tête de Vaughn apparaître sur un coté de la boite.
- Hey. Je peux entrer ?
Je le laisse entrer.
- Oui, oui, désolée.
Il dépose la boite sur la table basse.
Alors que j’essaye d’ouvrir la boite pour voir ce qu’elle renferme, je lui demande :
- Qu’est-ce que c’est ?
Il pose une main sur la mienne pour me stopper.
- C’est une surprise.
Je lui souris et regarde nos mains, la sienne sur la mienne. Nous restons comme ça un peu plus longtemps que nécessaire puis il met ses mains dans ses poches en rougissant légèrement.
- Tu veux boire quelque chose, ou petit déjeuner ?
- Non merci, j’ai déjà mangé. Mais… tu en as pris un toi ?
- Oui, c’est bon. Je me suis réveillé assez tôt.
Il me regarde avec anxiété.
- Weiss m’a dit que tu ne dormais pas beaucoup depuis…
Il laissa sa phrase en suspens.
- Oui, j’ai eu quelques mauvaises nuits mais ça va maintenant.
Je préfère lui mentir et ne pas voir de cette pitié dans ses yeux que lui dire la vérité. Je peux voir qu’il ne me croit pas rien qu’à la façon dont il me regarde mais je m’en fiche. Heureusement, il change de sujet.
- alors, où est-ce que tu veux mettre ton sapin ?
- Euh… je suis pas sûre. Peut-être là, ou là. Qu’est-ce que t’en penses ?
- je sais pas. Peut-être là, pour que tu puisse l’admirer en t’asseyant sur ton canapé.
- Yep, bonne idée.
- Ok, installons-le alors.
- Yep !
Je le suit jusqu’à sa voiture où l’arbre est toujours accroché.
- Ok, euh, je prends le pied et toi la pointe. Je te suis.
Je fais comme il me dit et rapidement, nous sommes dans mon appartement en train d’essayer désespérément de le mettre debout.
- J’aurai du apporter quelque chose pour le faire tenir.
- Non, on va le fabriquer.
Il regarde autour de lui, cherchant quelque chose qui pourrait marcher.
- Est-ce que tu as des grosses bûches ?
- Oui, je vais les chercher. Tu peux tenir le sapin tout seul ?
- Oui, c’est bon.
Je sors et je ramène les plus grosses bûches que j’ai pu trouver.
- ça ira ?
- Oui, c’est parfait. Viens, aide-moi.
Je tiens le sapin pendant qu’il place les bûches autour du pied du sapin.
- Ok, voyons si ça va marcher.
Je lâche le sapin mais notre arrangement ne marche pas et l’arbre tombe. Nous essayons de le rattraper mais il est trop lourd et nous tombons tout les deux sur le sol. Il se retrouve au-dessus de moi et nous rions tout les deux. Il s’arrête soudainement de rire et me regarde droit dans les yeux. Je m’arrête également et me perds dans son regard. Je peux y lire du regret –regret de tout ce temps perdu sans doute- mais également quelque chose de nouveau, quelque chose que je n’ai pas vu depuis trois ans et demi : de l’amour. Ou du moins j’espère que c’est de l’amour. Il commence à se pencher vers moi, son visage est à quelques centimètres du mien. Je peux sentir son souffle sur mes lèvres. Il regarde ma bouche puis reviens sur mes yeux, comme s’il me demandait la permission de m’embrasser. Je peux presque sentir ses douces lèvres sur les miennes, me donnant un baiser chaud et doux, plein d’amour, une promesse d’un meilleur lendemain.
- On devrais réessayer et le faire marcher….
L’espoir et la joie que je vois dans ses yeux me disent qu’il veux que ça fonctionne –nous- autant que moi. Il s’approche de plus en plus près et…
- L’arbre, ajoutais-je.
Et maintenant, j’ai ruiné ce moment si parfait. Quelle stupide fille suis-je ! Il allait m’embrasser et tout ce que je fais c’est parlé de ce stupide sapin sur le sol de mon salon ! La déception se lit sur son visage, il se relève à contrecœur et me tend la main pour m’aider.
- je crois savoir ce qui ne va pas.
Il relève le sapin et se penche pour essayer autre chose pendant que je le tiens. Je le regarde placer avec soin chaque bûche, son front se plissant de concentration. Il est si mignon quand il fait ça, sa langue dans un coin de sa bouche, ses mains expertes déplaçant le bois. J’espère qu’un jour, ces mains seront sur ma peau au lieu d’être là où elles sont maintenant.
- Ok, cette fois, ça devrait marcher.
Je lâche doucement le sapin et il se tient parfaitement.
- Maintenant tourne toi et ferme les yeux.
- Quoi ? Pourquoi ?
- Tu verras.
- Mais-
- Tu me fais confiance oui ou non ?
J’acquiesce, me tourne et ferme les yeux. Je l’entends remuer quelque chose pendant quelques minutes, puis il se place derrière moi et pose ses mains sur mes yeux.
- Ok, maintenant, tourne-toi.
Je m’exécute, ses mains toujours sur mes yeux.
- Maintenant, tu peux ouvrir les yeux.
IL met ses mains dans ses poches alors que j’ouvre mes yeux. La boîte est ouverte et vide. Je lève la tête et découvre un sapin complètement décoré avec des guirlandes, des boules et toutes les décorations de Noël possibles.
- j’ai pensé que vu que tu n’avais pas acheté de sapin, tu n’avais pas les décorations qui vont avec donc…
Je le regarde avec émerveillement.
- Vaughn, tu n’avais pas besoin de-
- Je sais, mais je voulais te les offrir. Elles sont spéciales pour moi, et j’espère qu’elles t’apporteront le bonheur comme elles l’ont fait pour moi.
Je me souviens qu’il m’avait déjà parlé de ces décorations un jour. Son père l’avait emmené acheter des décorations quelques jours avant Noël. Il avait 7 ans. Il lui a dit de toujours garder avec lui, que c’étaient des décorations spéciales qui apportaient le bonheur dans la maison où elles étaient. C’était le dernier Noël qu’il ait passé avec son père et depuis, il les a toujours gardées précieusement avec lui.
- Vaughn, non, je… C’est trop, je ne peux pas accepté.
- s’il te plaît, je veux vraiment que tu les aies. En plus, je n’en ai plus besoin, j’ai trouvé ma propre source de bonheur.
Je le regarde dans les yeux et je peux voir qu’il est honnête. Les larmes menacent de couler –encore-, je lui souris et j’ouvre ma bouche pour parler maos son téléphone sonne. Il souris pour s’excuser.
- Désolé.
J’hoche la tête et il va à l’opposer de la pièce mais je peux toujours l’entendre.
- Hello… Hey ! Comment ça va ?... Bien merci… Oui, moi aussi, je suis désolé… Hum hum… Oui… Bien sûr, vas-y… Un rendez-vous ? Pas de problème, j n’ai rien de prévu… A quelle heure ?... OK… J’y serais… Oui, moi aussi…OK… Bye !
Un rendez-vous ? Il a un rendez-vous ? Avec quelqu’un d’autre ? Non, c’est impossible. Pourquoi est-ce qu’il m’a proposé d’aller dîner alors ? Peut-être que c’est vrai, peut-être que nous sommes juste des mais pour lui. Mais ce qui c’est passé tout à l’heure, c’était plus que ce que font des amis. Ou est-ce que je cours désespérément après quelque chose qui ne se produira jamais ? Encore… je devrais tirer des leçons de mon passé : ne jamais espérer quelque chose qui va me rendre heureuse. Comment est-ce que j’ai pu être si stupide ? Penser qu’un jour peut-être nous serions ensemble à nouveau ? Bien sûr que nous sommes juste des amis, rien d’autre. Mais ce qu’il a dit hier à son oncle, ce n’était pas mon imagination, n’est-ce pas ?
- ça va ?
Je lève la tête vers lui, il a raccroché son téléphone et se tient devant moi, souriant. Est-ce l’idée de sortir avec quelqu’un –pas moi- qui le rend si heureux ? Je ne peux pas supporter de le voir avec une autre femme, pas encore. Je préfère ne plus le voir du tout.
- Oui, je vais bien. Je viens juste de me rappeler que j’ai quelque chose d’important à faire au boulot.
- Oh, je pensais que tu ne travaillais pas ces jours-ci.
- Non, mais la secrétaire de Kendall m’a appelé ce matin.
Je sais qu’il ne me crois pas, il me connaît trop bien et il sait que je lui donne seulement une excuse pour le faire partir.
- je suis désolée, je ne veux pas te chasser mais, c’est juste…
- Tu dois travailler, je comprends, c’est bon.
Un silence étrange emplie la pièce, nous regardons tous les deux nos pieds sans savoir quoi dire.
- Bon, je ferais mieux d’y aller et te laisser te préparer.
- Oui.
- Ok, à plus tard au… à plus tard.
- Ok, merci pour le sapin. Passe le bonjour à Weiss.
- Je lui dirais.
- Merci.
- Ok, salut.
- salut.
Avec ces paroles, il me laisse seule dans ma trop grande maison. Soudain, je me sens comme morte à l’intérieur, mais en pire, le froid traverse tout mon corps, de mon cœur au reste de ma personne. Je me sens vide, perdu, mentalement et sentimentalement morte. Je prends ma tête dans mes mains, m’écroule sur le canapé et me met à pleurer.
Je ne sais pas combien de temps j’ai passé à pleurer mais je sais que je n’ai plus une larme. Je m’endors, complètement épuisée sur un oreiller mouillé et salé. Et comme si la vie n’était pas assez triste pour moi, je ne peux pas trouver de refuge dans le sommeil. Dès que je ferme les yeux, la tristesse du jour est remplacée par la terreur de mon passé.
Je me réveille, plus fatigué qu’avant que je m’endorme, pleurant et en sueur encore. Je me traîne jusqu’à la salle de bain et me plonge dans un bain brûlant. Au moins je trouve un peu de paix pendant les quelques heures où je suis là. Les bains me relaxent toujours, ils me font oublier pendant un temps le monde qui m’entoure. Après les missions éreintantes, Vaughn me faisait souvent couler un bon bain, m’apportait un verre de vin, puis me lavait et massait mon corps endolori. Mais je dois arrêter de penser à ces temps de bonheur. Ils ne sont plus là, je suis seule maintenant et j’ai l’impression que je l’ai toujours été. Tout ce que je veux c’est Vaughn mais il n’est plus mien, il a quelqu’un d’autre dans sa vie. Je dois l’accepter mais je ne peux as. Vaughn est tout ce que j’ai toujours voulu et tout ce dont j’ai toujours eu besoin. Je ne veux pas de quelqu’un d’autre dans ma vie, personne ne peux le remplacer. Ce seras lui ou je resterais seule jusqu’à ma mort. Mais je ne trouverais personne d’autre, je ne peux pas.
Je n’ai jamais ressenti ça avec Danny. Je l’aimais bien sûr mais je n’ai jamais pensé que je resterais seule après lui. Au début, si, bien sûr, mais quand j’ai rencontré Vaughn et que j’ai appris à lui faire confiance, à croire encore et à aimer de nouveau. Il est tout pour moi et je sais que personne ne sera capable de me donner ce qu’il m’offert. Amour, bonheur, confiance. Nous nous complétions tellement, je sais que je ne trouverais personne comme lui. Et je ne veux même pas essayer.
Je me réveille quelques heures plus tard dans un bain froid où toutes les bulles sont parties. C’est ainsi que je passe mes journées quand je ne travaille pas, dormant ça et là, quelques heures de paix avant de me réveiller à cause de mes cauchemars quotidiens. Je sors de la baignoire et passe un peignoir pour aller jusqu’à ma chambre pour m’habiller. Il est presque 1h du matin, je devrais déjeuner. Mais je n’ai pas faim. J’avais l’habitude de dévorer mon repas dans le passé mais la nourriture ne m’intéresse plus. Pourquoi manger quand on ne vit pas ? Je me force à avaler quelques restes, du poulet froid, des tomates et une pomme. Je tue le temps en nettoyant un peu et en lisant sur mon canapé, en face de mon sapin. Bien sûr cela me rappelle qui m’a aidé à l’installer. A chaque fois que je le regarde, j’ai envie de pleurer. Je crois que chaque fois que je verrai un sapin de Noël, je voudrais essayer de me rappeler le bon moment – sans doute le dernier- que j’ai eu avec Vaughn. J’aurais du deviner que c’est sans espoir de le ravoir dans ma vie. Je m’endors sur le canapé sans avoir dîner. Comme d’habitude, je me réveille brusquement, en criant et en pleurant. Mais cela du être plus fort que les autres fois car j’entends toquer à la porte. Je n’ai pas envie de voir quelqu’un en ce moment donc je ne réponds pas. Après tout, il est 1h30 du matin, la plupart des gens dorment à cette heure là. Mais Weiss me connaît et continue de frapper.
- je sais que tu es réveillé, Syd. Allez, ouvre la porte. De toute façon, j’ai la clé alors je peux aller la chercher et entrer tu sais.
Il a raison, il a la clé au cas où…. Je marche vers la porte, l’ouvre et me rassois sur le canapé sans même le regarder.
- Qu’est-ce que tu veux, tu devrais dormir.
Je sais que c’est dur mais je m’en fiche. Je veux qu’il parte aussi vite que possible mais au lieu de ça, il s’assoit près de moi sur le canapé.
- On t’a entendu crier si fort, on pensais qu’il t’arrivait quelque chose.
On ? Donc, il n’est pas le seul qui m’a entendu. Il me regarde anxieusement.
- Tu fais toujours ces cauchemars n’est-ce pas ?
- Parfois, je vais bien Weiss. Vraiment.
- Syd…
- Ecoute, tu ferais mieux de retourner dans ton lit.
- Tu veux en parler ?
- De quoi ?
Le regard qu’il me lance me demande de ne pas jouer avec lui.
- Je t’ai dit que j’allais bien.
- Syd, tu sais que tu ne peux pas me mentir.
- je veux juste être seule.
- Tu sais que ce n’est pas la solution.
- Sans doute mais pour l’instant ça marche.
- Ok. Je passerai dans la matinée. Et ce n’est pas négociable !
Je soupir.
- Ok. Bonne nuit.
- Bonne nuit.
Weiss repart chez lui et je vais à la cuisine me faire un peu de thé et manger quelque chose comme je n’ai pas dîné.
Le lendemain, je passe ma journée à travailler pour essayer d’occuper mon esprit. La plupart des agents sont en vacances pour passer la fin d’année avec leur famille. Il n’y a pas beaucoup de travail donc je peux prendre mon temps pour lire les dossiers, regarder les nouvelles infos. Une grande majorité des analystes sont partis et comme les agents de terrain n’ont pas de travail, nous les remplaçons. C’est un travail ennuyant mais ça m’aide à vider mon esprit. Je ne voudrais pas faire ça tout le temps mais pour l’instant, ça me convient. J’essaye de rester au boulot le plus tard possible, évitant Vaughn, rentrant à la maison au milieu de la nuit et partant tôt le matin. Mais Kendall nous a dit de rester à la maison, seuls quelques agents demeurent pour travailler, et il ne me laisse pas rester. Alors je reste à la maison pour lire, jardiner, courir, faire des cauchemars, pleurer pour m’endormir. Le quotidien quoi. Tout ce que j’ai à faire c’est attendre la fin de Noël.
kiss aux hystériques obs
Chapitre 7
Il est environ 9h quand j’entends frapper à la porte. Je l’ouvre et me retrouve nez à nez avec une grosse boite. Puis je vois la tête de Vaughn apparaître sur un coté de la boite.
- Hey. Je peux entrer ?
Je le laisse entrer.
- Oui, oui, désolée.
Il dépose la boite sur la table basse.
Alors que j’essaye d’ouvrir la boite pour voir ce qu’elle renferme, je lui demande :
- Qu’est-ce que c’est ?
Il pose une main sur la mienne pour me stopper.
- C’est une surprise.
Je lui souris et regarde nos mains, la sienne sur la mienne. Nous restons comme ça un peu plus longtemps que nécessaire puis il met ses mains dans ses poches en rougissant légèrement.
- Tu veux boire quelque chose, ou petit déjeuner ?
- Non merci, j’ai déjà mangé. Mais… tu en as pris un toi ?
- Oui, c’est bon. Je me suis réveillé assez tôt.
Il me regarde avec anxiété.
- Weiss m’a dit que tu ne dormais pas beaucoup depuis…
Il laissa sa phrase en suspens.
- Oui, j’ai eu quelques mauvaises nuits mais ça va maintenant.
Je préfère lui mentir et ne pas voir de cette pitié dans ses yeux que lui dire la vérité. Je peux voir qu’il ne me croit pas rien qu’à la façon dont il me regarde mais je m’en fiche. Heureusement, il change de sujet.
- alors, où est-ce que tu veux mettre ton sapin ?
- Euh… je suis pas sûre. Peut-être là, ou là. Qu’est-ce que t’en penses ?
- je sais pas. Peut-être là, pour que tu puisse l’admirer en t’asseyant sur ton canapé.
- Yep, bonne idée.
- Ok, installons-le alors.
- Yep !
Je le suit jusqu’à sa voiture où l’arbre est toujours accroché.
- Ok, euh, je prends le pied et toi la pointe. Je te suis.
Je fais comme il me dit et rapidement, nous sommes dans mon appartement en train d’essayer désespérément de le mettre debout.
- J’aurai du apporter quelque chose pour le faire tenir.
- Non, on va le fabriquer.
Il regarde autour de lui, cherchant quelque chose qui pourrait marcher.
- Est-ce que tu as des grosses bûches ?
- Oui, je vais les chercher. Tu peux tenir le sapin tout seul ?
- Oui, c’est bon.
Je sors et je ramène les plus grosses bûches que j’ai pu trouver.
- ça ira ?
- Oui, c’est parfait. Viens, aide-moi.
Je tiens le sapin pendant qu’il place les bûches autour du pied du sapin.
- Ok, voyons si ça va marcher.
Je lâche le sapin mais notre arrangement ne marche pas et l’arbre tombe. Nous essayons de le rattraper mais il est trop lourd et nous tombons tout les deux sur le sol. Il se retrouve au-dessus de moi et nous rions tout les deux. Il s’arrête soudainement de rire et me regarde droit dans les yeux. Je m’arrête également et me perds dans son regard. Je peux y lire du regret –regret de tout ce temps perdu sans doute- mais également quelque chose de nouveau, quelque chose que je n’ai pas vu depuis trois ans et demi : de l’amour. Ou du moins j’espère que c’est de l’amour. Il commence à se pencher vers moi, son visage est à quelques centimètres du mien. Je peux sentir son souffle sur mes lèvres. Il regarde ma bouche puis reviens sur mes yeux, comme s’il me demandait la permission de m’embrasser. Je peux presque sentir ses douces lèvres sur les miennes, me donnant un baiser chaud et doux, plein d’amour, une promesse d’un meilleur lendemain.
- On devrais réessayer et le faire marcher….
L’espoir et la joie que je vois dans ses yeux me disent qu’il veux que ça fonctionne –nous- autant que moi. Il s’approche de plus en plus près et…
- L’arbre, ajoutais-je.
Et maintenant, j’ai ruiné ce moment si parfait. Quelle stupide fille suis-je ! Il allait m’embrasser et tout ce que je fais c’est parlé de ce stupide sapin sur le sol de mon salon ! La déception se lit sur son visage, il se relève à contrecœur et me tend la main pour m’aider.
- je crois savoir ce qui ne va pas.
Il relève le sapin et se penche pour essayer autre chose pendant que je le tiens. Je le regarde placer avec soin chaque bûche, son front se plissant de concentration. Il est si mignon quand il fait ça, sa langue dans un coin de sa bouche, ses mains expertes déplaçant le bois. J’espère qu’un jour, ces mains seront sur ma peau au lieu d’être là où elles sont maintenant.
- Ok, cette fois, ça devrait marcher.
Je lâche doucement le sapin et il se tient parfaitement.
- Maintenant tourne toi et ferme les yeux.
- Quoi ? Pourquoi ?
- Tu verras.
- Mais-
- Tu me fais confiance oui ou non ?
J’acquiesce, me tourne et ferme les yeux. Je l’entends remuer quelque chose pendant quelques minutes, puis il se place derrière moi et pose ses mains sur mes yeux.
- Ok, maintenant, tourne-toi.
Je m’exécute, ses mains toujours sur mes yeux.
- Maintenant, tu peux ouvrir les yeux.
IL met ses mains dans ses poches alors que j’ouvre mes yeux. La boîte est ouverte et vide. Je lève la tête et découvre un sapin complètement décoré avec des guirlandes, des boules et toutes les décorations de Noël possibles.
- j’ai pensé que vu que tu n’avais pas acheté de sapin, tu n’avais pas les décorations qui vont avec donc…
Je le regarde avec émerveillement.
- Vaughn, tu n’avais pas besoin de-
- Je sais, mais je voulais te les offrir. Elles sont spéciales pour moi, et j’espère qu’elles t’apporteront le bonheur comme elles l’ont fait pour moi.
Je me souviens qu’il m’avait déjà parlé de ces décorations un jour. Son père l’avait emmené acheter des décorations quelques jours avant Noël. Il avait 7 ans. Il lui a dit de toujours garder avec lui, que c’étaient des décorations spéciales qui apportaient le bonheur dans la maison où elles étaient. C’était le dernier Noël qu’il ait passé avec son père et depuis, il les a toujours gardées précieusement avec lui.
- Vaughn, non, je… C’est trop, je ne peux pas accepté.
- s’il te plaît, je veux vraiment que tu les aies. En plus, je n’en ai plus besoin, j’ai trouvé ma propre source de bonheur.
Je le regarde dans les yeux et je peux voir qu’il est honnête. Les larmes menacent de couler –encore-, je lui souris et j’ouvre ma bouche pour parler maos son téléphone sonne. Il souris pour s’excuser.
- Désolé.
J’hoche la tête et il va à l’opposer de la pièce mais je peux toujours l’entendre.
- Hello… Hey ! Comment ça va ?... Bien merci… Oui, moi aussi, je suis désolé… Hum hum… Oui… Bien sûr, vas-y… Un rendez-vous ? Pas de problème, j n’ai rien de prévu… A quelle heure ?... OK… J’y serais… Oui, moi aussi…OK… Bye !
Un rendez-vous ? Il a un rendez-vous ? Avec quelqu’un d’autre ? Non, c’est impossible. Pourquoi est-ce qu’il m’a proposé d’aller dîner alors ? Peut-être que c’est vrai, peut-être que nous sommes juste des mais pour lui. Mais ce qui c’est passé tout à l’heure, c’était plus que ce que font des amis. Ou est-ce que je cours désespérément après quelque chose qui ne se produira jamais ? Encore… je devrais tirer des leçons de mon passé : ne jamais espérer quelque chose qui va me rendre heureuse. Comment est-ce que j’ai pu être si stupide ? Penser qu’un jour peut-être nous serions ensemble à nouveau ? Bien sûr que nous sommes juste des amis, rien d’autre. Mais ce qu’il a dit hier à son oncle, ce n’était pas mon imagination, n’est-ce pas ?
- ça va ?
Je lève la tête vers lui, il a raccroché son téléphone et se tient devant moi, souriant. Est-ce l’idée de sortir avec quelqu’un –pas moi- qui le rend si heureux ? Je ne peux pas supporter de le voir avec une autre femme, pas encore. Je préfère ne plus le voir du tout.
- Oui, je vais bien. Je viens juste de me rappeler que j’ai quelque chose d’important à faire au boulot.
- Oh, je pensais que tu ne travaillais pas ces jours-ci.
- Non, mais la secrétaire de Kendall m’a appelé ce matin.
Je sais qu’il ne me crois pas, il me connaît trop bien et il sait que je lui donne seulement une excuse pour le faire partir.
- je suis désolée, je ne veux pas te chasser mais, c’est juste…
- Tu dois travailler, je comprends, c’est bon.
Un silence étrange emplie la pièce, nous regardons tous les deux nos pieds sans savoir quoi dire.
- Bon, je ferais mieux d’y aller et te laisser te préparer.
- Oui.
- Ok, à plus tard au… à plus tard.
- Ok, merci pour le sapin. Passe le bonjour à Weiss.
- Je lui dirais.
- Merci.
- Ok, salut.
- salut.
Avec ces paroles, il me laisse seule dans ma trop grande maison. Soudain, je me sens comme morte à l’intérieur, mais en pire, le froid traverse tout mon corps, de mon cœur au reste de ma personne. Je me sens vide, perdu, mentalement et sentimentalement morte. Je prends ma tête dans mes mains, m’écroule sur le canapé et me met à pleurer.
Je ne sais pas combien de temps j’ai passé à pleurer mais je sais que je n’ai plus une larme. Je m’endors, complètement épuisée sur un oreiller mouillé et salé. Et comme si la vie n’était pas assez triste pour moi, je ne peux pas trouver de refuge dans le sommeil. Dès que je ferme les yeux, la tristesse du jour est remplacée par la terreur de mon passé.
Je me réveille, plus fatigué qu’avant que je m’endorme, pleurant et en sueur encore. Je me traîne jusqu’à la salle de bain et me plonge dans un bain brûlant. Au moins je trouve un peu de paix pendant les quelques heures où je suis là. Les bains me relaxent toujours, ils me font oublier pendant un temps le monde qui m’entoure. Après les missions éreintantes, Vaughn me faisait souvent couler un bon bain, m’apportait un verre de vin, puis me lavait et massait mon corps endolori. Mais je dois arrêter de penser à ces temps de bonheur. Ils ne sont plus là, je suis seule maintenant et j’ai l’impression que je l’ai toujours été. Tout ce que je veux c’est Vaughn mais il n’est plus mien, il a quelqu’un d’autre dans sa vie. Je dois l’accepter mais je ne peux as. Vaughn est tout ce que j’ai toujours voulu et tout ce dont j’ai toujours eu besoin. Je ne veux pas de quelqu’un d’autre dans ma vie, personne ne peux le remplacer. Ce seras lui ou je resterais seule jusqu’à ma mort. Mais je ne trouverais personne d’autre, je ne peux pas.
Je n’ai jamais ressenti ça avec Danny. Je l’aimais bien sûr mais je n’ai jamais pensé que je resterais seule après lui. Au début, si, bien sûr, mais quand j’ai rencontré Vaughn et que j’ai appris à lui faire confiance, à croire encore et à aimer de nouveau. Il est tout pour moi et je sais que personne ne sera capable de me donner ce qu’il m’offert. Amour, bonheur, confiance. Nous nous complétions tellement, je sais que je ne trouverais personne comme lui. Et je ne veux même pas essayer.
Je me réveille quelques heures plus tard dans un bain froid où toutes les bulles sont parties. C’est ainsi que je passe mes journées quand je ne travaille pas, dormant ça et là, quelques heures de paix avant de me réveiller à cause de mes cauchemars quotidiens. Je sors de la baignoire et passe un peignoir pour aller jusqu’à ma chambre pour m’habiller. Il est presque 1h du matin, je devrais déjeuner. Mais je n’ai pas faim. J’avais l’habitude de dévorer mon repas dans le passé mais la nourriture ne m’intéresse plus. Pourquoi manger quand on ne vit pas ? Je me force à avaler quelques restes, du poulet froid, des tomates et une pomme. Je tue le temps en nettoyant un peu et en lisant sur mon canapé, en face de mon sapin. Bien sûr cela me rappelle qui m’a aidé à l’installer. A chaque fois que je le regarde, j’ai envie de pleurer. Je crois que chaque fois que je verrai un sapin de Noël, je voudrais essayer de me rappeler le bon moment – sans doute le dernier- que j’ai eu avec Vaughn. J’aurais du deviner que c’est sans espoir de le ravoir dans ma vie. Je m’endors sur le canapé sans avoir dîner. Comme d’habitude, je me réveille brusquement, en criant et en pleurant. Mais cela du être plus fort que les autres fois car j’entends toquer à la porte. Je n’ai pas envie de voir quelqu’un en ce moment donc je ne réponds pas. Après tout, il est 1h30 du matin, la plupart des gens dorment à cette heure là. Mais Weiss me connaît et continue de frapper.
- je sais que tu es réveillé, Syd. Allez, ouvre la porte. De toute façon, j’ai la clé alors je peux aller la chercher et entrer tu sais.
Il a raison, il a la clé au cas où…. Je marche vers la porte, l’ouvre et me rassois sur le canapé sans même le regarder.
- Qu’est-ce que tu veux, tu devrais dormir.
Je sais que c’est dur mais je m’en fiche. Je veux qu’il parte aussi vite que possible mais au lieu de ça, il s’assoit près de moi sur le canapé.
- On t’a entendu crier si fort, on pensais qu’il t’arrivait quelque chose.
On ? Donc, il n’est pas le seul qui m’a entendu. Il me regarde anxieusement.
- Tu fais toujours ces cauchemars n’est-ce pas ?
- Parfois, je vais bien Weiss. Vraiment.
- Syd…
- Ecoute, tu ferais mieux de retourner dans ton lit.
- Tu veux en parler ?
- De quoi ?
Le regard qu’il me lance me demande de ne pas jouer avec lui.
- Je t’ai dit que j’allais bien.
- Syd, tu sais que tu ne peux pas me mentir.
- je veux juste être seule.
- Tu sais que ce n’est pas la solution.
- Sans doute mais pour l’instant ça marche.
- Ok. Je passerai dans la matinée. Et ce n’est pas négociable !
Je soupir.
- Ok. Bonne nuit.
- Bonne nuit.
Weiss repart chez lui et je vais à la cuisine me faire un peu de thé et manger quelque chose comme je n’ai pas dîné.
Le lendemain, je passe ma journée à travailler pour essayer d’occuper mon esprit. La plupart des agents sont en vacances pour passer la fin d’année avec leur famille. Il n’y a pas beaucoup de travail donc je peux prendre mon temps pour lire les dossiers, regarder les nouvelles infos. Une grande majorité des analystes sont partis et comme les agents de terrain n’ont pas de travail, nous les remplaçons. C’est un travail ennuyant mais ça m’aide à vider mon esprit. Je ne voudrais pas faire ça tout le temps mais pour l’instant, ça me convient. J’essaye de rester au boulot le plus tard possible, évitant Vaughn, rentrant à la maison au milieu de la nuit et partant tôt le matin. Mais Kendall nous a dit de rester à la maison, seuls quelques agents demeurent pour travailler, et il ne me laisse pas rester. Alors je reste à la maison pour lire, jardiner, courir, faire des cauchemars, pleurer pour m’endormir. Le quotidien quoi. Tout ce que j’ai à faire c’est attendre la fin de Noël.
Re: Beginning again
Un jour alors que je courait, j’aperçois Vaughn qui court avec son chien et qui se dirige vers moi. J’essaye de me cacher derrière un arbre mais il m’a vu et s’approche. J’adopte une attitude nonchalante, du moins j’essaye, mais je suis nerveuse et je peux dire que lui aussi. Mais pourquoi est-il nerveux ? Se sent-il gêné avec moi maintenant qu’il voit quelqu’un d’autre ?
- hey.
- salut.
- Je t’ai pas vu beaucoup ces derniers jours.
- Tu sais, le boulot.
Il acquiesce et regarde ses pieds, son chien, les joggers qui passent puis il relève la tête.
- Alors euh… c’est bientôt la fête…
Oh non, j’avais complètement oublié !
- Oui.
- Et… qui… est-ce que tu y vas avec quelqu’un ?
Il ne veut pas que je vienne seule comme lui ne le sera pas.
- Non, pas encore. J’irai sans doute avec Weiss…. Je ne suis pas sûre de venir de toute façon.
- Oh. Pourquoi ?
- Je suis pas d’humeur.
- Tu… je t’ai entendu crier l’autre nuit.
- Désolé de t’avoir réveiller.
- Non, ce n’est rien. Tu… tu vas bien ? Je veux dire…
Je ne veux pas de sa pitié, je ne veux pas qu’il s’occupe de moi alors qu’il passe ses jours et ses nuits avec une autre femme. Je ne veux pas être son amie. Je ne veux plus le revoir.
- je vais bien.
- ça arrive souvent ? Les cauchemars je veux dire ?
- Non, juste de temps en temps, une ou deux fois par mois.
- Tu veux en par-
- Je vais bien Vaughn, je peux prendre soin de moi-même.
- je sais. Je suis désolé que-
- Arrête d’être désolé pour moi Vaughn ! Tu es toujours désolé pour moi ! Tu es désolé que j’ai eu une enfance malheureuse, que j’ai perdu toutes les personnes que j’aimais, tu es désolé que j’ai perdu deux ans de ma vie, tu es désolé que ma mère est qui elle est, tu es désolé que mon père ne soit pas là quand j’ai besoin de lui, tu es désolé que je fasse des cauchemars ! De quoi seras tu désolé la prochaine fois ? Que tu vois quelqu’un d’autre ? Que tu es avancé et que moi je ne peux pas ? Eh bien super ! Sois désolé Vaughn mais je ne veux pas être là quand tu l’es !
- De quoi est-ce que tu parles ?
- Ne me ment pas Vaughn ! Au moins sois honnête avec moi une fois dans ta vie !
Il essaye de nier et je déteste quand il fait ça. Cela me rend folle, encore plus que je ne le suis déjà.
- Syd, je comprends pas. Expli-
- Tu n’es même pas capable d’être honnête avec moi ! Comment veux-tu que je te refasses confiance ? Tu as dit que je pouvais toujours compter sur toi mais c’était encore un mensonge ! Et tu sais quoi ? Je suis fatigué de tous ces mensonges ! Je suis fatigué d’être la femme parfaite qui peut tout vaincre, celle qui est toujours là pour les autres et pour qui personne n’est là !
- ce n’est pas vrai, tu sais que je-
- Arrête ça Vaughn ! Je ne veux plus rien n’entendre ! Et je ne veux plus entendre parler de toi ! Reste loin de moi et ne pense même pas à envoyer Weiss pour défendre ta cause !
Après ma tirade, je m’enfuis sans regarder derrière moi pendant 3 ou 4 kilomètres. Je ne m’arrête que quand je suis à bout de souffle, les larmes coulant sur mon visage et la gorge serrée. Soudain, j’ai des vertiges, ma tête tourne comme pas possible. J’au des nausées, je me penche en avant et vomis encore e encore et encore. Mon estomac est vide, je n’ai pas mangé depuis hier matin mais mon corps s’en fiche et ça me fait mal comme jamais ! Quand finalement ça s’arrête, je m’effondre sur le sol, incapable de bouger.
- hey.
- salut.
- Je t’ai pas vu beaucoup ces derniers jours.
- Tu sais, le boulot.
Il acquiesce et regarde ses pieds, son chien, les joggers qui passent puis il relève la tête.
- Alors euh… c’est bientôt la fête…
Oh non, j’avais complètement oublié !
- Oui.
- Et… qui… est-ce que tu y vas avec quelqu’un ?
Il ne veut pas que je vienne seule comme lui ne le sera pas.
- Non, pas encore. J’irai sans doute avec Weiss…. Je ne suis pas sûre de venir de toute façon.
- Oh. Pourquoi ?
- Je suis pas d’humeur.
- Tu… je t’ai entendu crier l’autre nuit.
- Désolé de t’avoir réveiller.
- Non, ce n’est rien. Tu… tu vas bien ? Je veux dire…
Je ne veux pas de sa pitié, je ne veux pas qu’il s’occupe de moi alors qu’il passe ses jours et ses nuits avec une autre femme. Je ne veux pas être son amie. Je ne veux plus le revoir.
- je vais bien.
- ça arrive souvent ? Les cauchemars je veux dire ?
- Non, juste de temps en temps, une ou deux fois par mois.
- Tu veux en par-
- Je vais bien Vaughn, je peux prendre soin de moi-même.
- je sais. Je suis désolé que-
- Arrête d’être désolé pour moi Vaughn ! Tu es toujours désolé pour moi ! Tu es désolé que j’ai eu une enfance malheureuse, que j’ai perdu toutes les personnes que j’aimais, tu es désolé que j’ai perdu deux ans de ma vie, tu es désolé que ma mère est qui elle est, tu es désolé que mon père ne soit pas là quand j’ai besoin de lui, tu es désolé que je fasse des cauchemars ! De quoi seras tu désolé la prochaine fois ? Que tu vois quelqu’un d’autre ? Que tu es avancé et que moi je ne peux pas ? Eh bien super ! Sois désolé Vaughn mais je ne veux pas être là quand tu l’es !
- De quoi est-ce que tu parles ?
- Ne me ment pas Vaughn ! Au moins sois honnête avec moi une fois dans ta vie !
Il essaye de nier et je déteste quand il fait ça. Cela me rend folle, encore plus que je ne le suis déjà.
- Syd, je comprends pas. Expli-
- Tu n’es même pas capable d’être honnête avec moi ! Comment veux-tu que je te refasses confiance ? Tu as dit que je pouvais toujours compter sur toi mais c’était encore un mensonge ! Et tu sais quoi ? Je suis fatigué de tous ces mensonges ! Je suis fatigué d’être la femme parfaite qui peut tout vaincre, celle qui est toujours là pour les autres et pour qui personne n’est là !
- ce n’est pas vrai, tu sais que je-
- Arrête ça Vaughn ! Je ne veux plus rien n’entendre ! Et je ne veux plus entendre parler de toi ! Reste loin de moi et ne pense même pas à envoyer Weiss pour défendre ta cause !
Après ma tirade, je m’enfuis sans regarder derrière moi pendant 3 ou 4 kilomètres. Je ne m’arrête que quand je suis à bout de souffle, les larmes coulant sur mon visage et la gorge serrée. Soudain, j’ai des vertiges, ma tête tourne comme pas possible. J’au des nausées, je me penche en avant et vomis encore e encore et encore. Mon estomac est vide, je n’ai pas mangé depuis hier matin mais mon corps s’en fiche et ça me fait mal comme jamais ! Quand finalement ça s’arrête, je m’effondre sur le sol, incapable de bouger.
Beginning again
j'adoooore ce chap! franchement excellent! Il bouge un peu plus que les autres...il est vraiment svs et j'laime bien!
J'ai adoré que Syd déballe son sac d'un seul coup, pauvre vaughnichou il a rien pigé et il a pas pu en placer une! Les hommes!mdr
Kiss ma clairette d'amour
Ta frannou
J'ai adoré que Syd déballe son sac d'un seul coup, pauvre vaughnichou il a rien pigé et il a pas pu en placer une! Les hommes!mdr
Kiss ma clairette d'amour
Ta frannou
Re: Beginning again
ma reneeeeeeeeeeeeeeeeeeee j'adore ce chap !! surtout la façon dont je vide mon sac sur lui !! c'est trop excellent !
J'attends toujours le hot moi !! c'est lent de chez lent là !! du coup je vais aller me soigner en relisant certains passages de liens sacrés ça va me calmer !! mdr
marchiiiiiiiiiiii pour la trad
grooooooooooos poutouxxxxxxxxxxxxxx
J'attends toujours le hot moi !! c'est lent de chez lent là !! du coup je vais aller me soigner en relisant certains passages de liens sacrés ça va me calmer !! mdr
marchiiiiiiiiiiii pour la trad
grooooooooooos poutouxxxxxxxxxxxxxx
Re: Beginning again
Oui, je sais, vous allez me dire qu'il se passe pas grand chose mais c'ets capital pour la suite .
Chapitre 8
Je me réveille dans un lit qui n’est pas le mien, mais il a quelque chose de familier, son odeur. Je la connais, c’est celle de Vaughn. Mais où suis-je ? La chambre est sombre et calme. Je tente de m’asseoir mais ma tête me fait si mal que je retombe sur l’oreiller. J’écoute pour essayer de savoir où je suis mais je n’entends rien. Je n’ai plus qu’à attendre. Attendre et réfléchir. Premièrement, j’ai besoin de savoir où je suis. Deuxièmement, je dois trouver un moyen de sortir d’ici. Je ne suis pas chez moi, ni dans un hôpital. Je ne peux pas être chez Vaughn, il n’a plus de maison. Il ne reste plus qu’un endroit, chez Weiss. Mais qu’est-ce que je fais là, et comment j’ai atterrie ici ? Je ne comprends… je suis si fatigué, je me rendors.
Je n’ai même plus la force de faire des cauchemars et pour la première fois depuis eh bien, je ne m’en rappelle plus- je me réveille par moi-même. Je tourne la tête sur la gauche et aperçois Weiss assis sur une chaise à moitié endormi.
- Weiss…
J’essaye de parler mais ma gorge est si sèche que je ne peux que murmurer. J’essaye encore.
- Weiss…
Il ouvre les yeux et me regarde. Le soulagement peut se lire sur son visage.
- Syd, hey, comment tu te sens.
- De l’eau.
- oh, ok, je reviens tout de suite.
Il quitte la chambre et revient quelques minutes plus tard avec un verre d’eau.
- Tiens.
Il maintient ma tête et le verre pendant que je bois un peu d’eau. Mais ça me fait tellement mal que je tousse et crache.
- Désolée.
- Nan, t’inquiète pas.
J’hoche la tête, incapable de parler.
- Tu nous as donné une belle frayeur. Qu’est-ce qui c’est passé ?
- Tombée malade… j’ai vomis… et je suppose que je me suis évanouie.
- je sais ça déjà, Vaughn m’a raconté comment il t’avait trouvé.
Entendre le nom de Vaughn a du changé quelque chose dans mes yeux car Weiss le remarque.
- ne t’inquiète pas, il n’est pas là.
Je lui demande avec les yeux de me dire ce qu’il sait.
- Il m’a dit que tu étais en colère… en fait « furieuse » était le terme qu’il a employé. Enfin bref, il m’a dit que tu t’étais enfuie après votre dispute. Il a essayé de te rattraper et quand il t’a finalement trouvé, tu étais sur le sol, inconsciente avec à coté de toi ce qui devait être le reste de ton estomac.
Il s’arrêta pour me regarder, j’hoche la tête pour lui demander de continuer.
- Il t’a porté jusqu’ici et il a appelé un docteur.
- Il m’a porté ?
- Quand il a frappé à la porte, avec toi dans ses bras, il était… je sais pas, je ne penses pas qu’il voudrait que je te dise.
- Weiss !
- Ok, c’était une épave, littéralement. Il suait, il pleurait et marmonnait des choses incompréhensibles… il t’a allongé sur le canapé et a appelé un docteur.
Je panique un peu. Je ne vaux pas que n’importe qui me voit comme ça, et surtout pas le premier toubib qu’il ait trouvé.
- Ne t’inquiète pas, c’est l’ami de Vaughn, il ne dira rien à personne.
- Qu’est-ce qui c’est passé… après ?
- Rick, le docteur, a dit que tu souffrais d’épuisement, de malnutrition et d’hypothermie. Alors, Vaughn t’as donné un bain chaud.
- Quoi ?
Je ne peux pas croire qu’il ait fais ça ! Il m’a vu et m’a lavé.
- Arrête, ce n’est pas la première fois qu’il te voyait comme ça ! De toute façon, il était plus préoccupé par te réchauffer que par te regarder.
Je baisse les yeux ne sachant pas quoi dire ou faire.
- Quoi ? Tu aurais préféré que je te donne le bain ?
Je ris, Weiss a toujours su me faire rire, même quand je suis déprimé comme maintenant.
- Merci.
- De rien.
- Où est-il ?
- Il est parti chercher tes médicaments.
Il fit une pause puis continua.
- Il est vraiment préoccupé par toi, tu sais.
- ça c’est ce qu’il dit.
- Qu’est-ce que tu veux dire ? Syd, il se fait beaucoup de souci pour toi.
Je secoue la tête. Comment peut-il se faire du souci alors qu’il sort avec quelqu’un d’autre ? Je ne suis rien pour lui, juste une pauvre fille qui a gâché sa vie.
- Ecoute, il ne m’a pas dit sur quoi portait votre dispute mais il avait l’air perdu, comme s’il ne comprenait pas pourquoi tu étais fâchée.
- Il sait exactement pourquoi.
- Tu veux m’en parler ?
- Tu peux lui demander.
- Syd, j’essaye juste de vous aider tous les deux, mais si je ne sais pas ce qui ce passe…
- Pourquoi tu veux nous aider ?
- Parce que je suis ton amie et celui de Vaughn, et je ne veux pas voir mes amis sombrer sans que je puisse faire quoique soi. Je vous aime tous les deux et je veux que vous soyez heureux.
- Vaughn est heureux.
- Non, il ne l’est pas. Pourquoi tu crois ça ?
- Parce qu’il a quelqu’un d’autre dans sa vie.
- Qu’est-ce que tu veux dire ? Il ne m’en a pas parlé.
- peut-être parce qu’il ne veux pas que tu saches.
- Dis moi qu’est-ce qui te fait dire qu’il voit quelqu’un ?
- L’autre jour, il-
La porte d’entrée s’ouvre, Vaughn doit être de retour. Weiss me regarde.
- On continuera cette discussion plus tard. Repose-toi maintenant.
- Weiss…
Il acquiesce et se lève.
- je sais, je ne lui dirai pas que tu es réveillé.
- Merci.
- Tu m’appelles si tu as besoin de quelque chose, ok ?
- Ok.
J’essaie de me reposer un peu mais mon esprit est trop occupé pour dormir. Environ deux heures plus tard, la porte s’ouvre légèrement. Je lève les yeux et aperçois Vaughn.
- Va-t-en !
Il entre et s’assoit sur la chaise.
- Comment tu te sens ?
Je tourne ma tête sur ma droite pour éviter son regard.
- Syd, je-
- je suis fatiguée.
Il soupire.
- Dis moi au moins pourquoi tu es en colère contre moi.
- tu sais pourquoi.
- Non je ne sais pas.
- Je veux dormir. Laisse-moi seule.
- Comme tu veux.
Je peux dire par le ton de sa voix qu’il est en colère. Il se lève et pose quelque chose sur la table de nuit.
- tes pilules et un peu d’eau. Tu dois les prendre. Maintenant.
Comme je ne réponds pas, il soupire encore et se dirige vers la porte.
- Dors bien, ajoute-t-il avant de sortir.
Une larme roule sur ma joue et je m’endors profondément.
Je me réveille un peu plus tard avec un horrible mal de tête. Je me décide à prendre mes pilules : quelque chose pour ma tête et des vitamines. Mais je n’en prends pas deux : le somnifère parce que je ne veux pas dormir maintenant et l’analgésique car si je ne ressens pas la douleur j’ai peur de ne pas me sentir vivante. Quand on ne ressent pas la douleur, c’est comme si on était mort. Et si je prends le somnifère, les cauchemars arriveront plus vite. Je décide donc de rester éveillé et on peut dire que ça m’aide à ne pas faire ces horribles cauchemars. Du moins pas tout de suite. Mais parfois je me demande si le monde réel n’est pas pire que ces rêves.
J’aimerai avoir quelque chose à faire, un truc à lire, mais il n’y a rien. Je n’ai plus qu’à fermer les yeux et essayer de dormir un peu.
Je me repose un peu avant de me réveiller en criant et en pleurent. Comme toujours. J’ai presque oublié ce que ça fait de me réveiller par moi-même avec le levé de soleil à ma fenêtre. Je donnerai n’importe quoi pour que ça arrive au moins une fois. Juste une fois pour que je m’en souvienne quand les matins sont difficiles. Sans doute que ce souvenir me donnera un but, une raison de me lever.
J’essaie de me lever mais j’ai des vertiges, je m’assois sur le rebord du lit d’abord. Je me sens un peu mieux qu’hier mais pas la forme complète non plus. Je pousse sur mes pieds mais tombe rapidement sur le sol. Je ne peux plus me lever, tout tourne autour de moi, je suis dans le brouillard. Je grimpe sur le lit et appelle Weiss mais à peine ai-je prononcer son nom qu’il est déjà là et m’aide rapidement à m’asseoir sur le lit.
- Syd, ça va ? On a entendu un boum.
Il vérifie si je ne suis pas blessée comme le ferais un grand frère.
- Ouais, j’essayais juste de me lever et…
- Oh. Tu aurais du m’appeler. De quoi as-tu besoin ? Tu veux un verre ? Quelque chose à manger ? Quoi ? demande moi te j’irai te le chercher.
- Je veux juste m’en aller et retourner chez moi.
Il secoue la tête.
- Syd, tu sais que tu ne peux pas. Tu ne peux pas te lever, comment veux-tu te débrouiller toute seule ?
- Je suis grande Weiss, je peux me débrouiller toute seule.
- Oui, c’est pour ça que tu es là.
Je regarde le sol comme un enfant qui vient d’être grondé.
- Syd, tu restes ici jusqu’à ce que tu ailles mieux.
- Weiss, je vais mieux.
Il rit.
- Oui, je vois ça. Ecoute, tu peux rester ici autant que tu veux.
- je ne veux pas être un fardeau-
- Syd, tu ne seras jamais un fardeau. Tu es une de mes meilleurs amis et rien ne changera ça. Alors tu te reposes et tu guéris. C’est tout ce que j’attends de toi. Ok ?
J’acquiesce.
- Bien. Je vais aller te chercher quelque chose pour le petit déjeuner et je ne partirai pas avant que tu l’aies fini !
Avec ces paroles, il quitte la chambre et revient quelques minutes plus tard avec un énorme plateau. Il y a du café, du jus d’orange, des cookies, des pancakes, des fruits, du lait et des œufs
- Weiss, je peux pas tout manger !
- Hey, il y a le mien aussi, tu vas devoir partager un peux.
- Ok, je préfère ça que manger toute seule.
Nous mangeons en parlant de tout de rien comme le font des amis normaux. Quand nous sommes repus, il pose le plateau sur le sol et me regarde sérieusement. Il ne le fait pas souvent mais quand il le fait, je sais que je dois écouter ce qu’il dit avec attention.
- Nous n’avons pas fini notre conversation d’hier.
Je baisse les yeux. Je ne veux pas en parle mais je sais qu’il ne partira pas tant que ça ne sera pas réglé.
- je sais.
- alors, pourquoi tu penses que Vaughn… voit quelqu’un.
- L’autre jour, quand il m’aidait pour mon sapin, il était au téléphone et…
Je relève la tête vers Weiss qui me regarde suspicieusement.
- Je n’écoutais pas ! On était dans la même pièce, j’ai juste entendu…
- Hum, continue.
- Il a dit qu’il serais heureux d’aller chercher quelqu’un et de sortir avec « elle ».
- C’est ce qu’il a dit ?
- Un peu près oui.
- Syd, ça veut rien dire.
- Oh, alors qu’est-ce que tu fais de cette fille dont il parlait ?
- Syd, je le connais et je peux te dire qu’il m’aurait dit s’il avait un rendez-vous.
- Sauf s’il ne veut pas que tu saches.
- Pourquoi ?
- Parce que si tu le savais, tu me l’aurais dit.
- Syd, tu crois pas que tu lis un peu trop ? Tu penses vraiment qu’il aurait dit ça devant toi ? T’es pas sérieuse.
- Si je le suis ! Il m’a dit qu’on était amis et peut-être c’est tout ce qu’il pense de nous.
Je baisse les yeux encore en jouant avec le drap. Je sens les larmes monter mais je ne les laisserai pas couler, pas devant Weiss.
- Tu sais que ce n’est pas vrai.
- Comment je sais moi ? On s’est évité depuis mon retour et maintenant, rien n’a changé.
- Et tu ne sais pas quoi faire, quoi lui dire.
- je n’ai rien à lui dire !
- Syd, tu te mens à toi-même et tu sais ça. Je sais au moins quelque chose que tu meurs d’envie de lui dire.
- Ah, vraiment ? Et c’est quoi ?
Je suis curieuse de savoir ce que je pourrais dire à Vaughn.
- Tu l’aimes, tu l’aimes toujours, même après tout ce que vous avez enduré et tu ne t’arrêteras jamais.
Comment est-ce qu’il peut lire en moi aussi facilement ? Est-ce que c’est si évident ?
- Weiss…
- Dis moi que c’est faux.
- je-
On frappe à la porte et Vaughn l’ouvre légèrement. Il nous regarde et souris pour s’excuser.
- Désolé de vous déranger. Weiss, c’est ta mère, dit-il en lui tendant le téléphone.
- Je reviens tout de suite.
Vaughn me regarde rapidement et quitte la chambre derrière Weiss.
Weiss a raison, j’aime toujours Vaughn mais ce qu’il a fait quand j’étais disparue… je ne sais pas si je pourrais lui pardonner. Et maintenant, il voit quelqu’un d’autre… si c’est vrai, je ne pourrais pas lui pardonner mais si je me trompe et qu’il est toujours seul, eh bien, je verrais.
Environ 20 minutes plus tard, Weiss revient. Il remporte le plateau dans la cuisine. Je l’entends faire la vaisselle et parler un peu avec Weiss. Quand il revient, je suis perdue dans mes pensées et je ne l’entends même pas entre et s’asseoir sur la chaise.
- hey ! Où t’es partie ?
- Oh, je… réfléchissais.
- sur ce dont on étais en train de parler ?
J’acquiesce.
- Syd, si tu veux vraiment savoir où tu en es, tu dois lui parler.
- mais-
- Pas de mais, Syd. Vous êtes des adultes et je suis sur que vous pouvez avoir cette conversation sans vous entre-tuer.
- Qu’est-ce que je vais lui dire ?
- Ecoute ton cœur et tout ira bien.
- C’est plus facile à dire qu’à faire.
- Syd, je comprends que tu aies peur. Si tu lui parles et apprends qu’il voit quelqu’un –ce qui n’est pas le cas- alors tu sauras que tous tes espoirs sont partis, que tu n’auras jamais la vie que tu veux avec l’homme de tes rêves. Mais si tu lui parles et apprends qu’il est toujours fou de toi –ce qui est la vérité alors tu auras peur. Dois-je essayer encore ? Et si ça ne marche pas ? Est-ce que tu regretteras de vous avoir donner une autre chance ? Syd, crois moi je peux comprendre ça, mieux que tu ne crois. Mais on a qu’une vie Syd, juste une, et si tu ne vis pas alors qu’est-ce que tu verras quand tu regarderas derrière toi ? Qu’est-ce que tu veux voir ? Je suis sûre que tu aimerais avoir essayer de voir si Vaughn et toi êtes fait l’un pour l’autre plutôt que de ne rien avoir tenter du tout.
Weiss s’arrête et ajoute, fier de ce qu’il a dit :
- Qu’est-ce qu’en dit ?
- Pas mal, M. Freud.
Il sourit.
- Syd, je suis sérieuse, vous avez besoin de parler et là, tu sauras. Je suis sûre que tu ne le regretteras pas.
- Et s’il ne veut pas-
- Syd, quand on aime quelqu’un, même si on est en colère ou déçu, on l’aime quand même. Et l’amour peut tout pardonner. Je vous connais tous les deux, et crois-moi quand je te dis que tout ira bien. Ok ?
- Tu es vraiment un bon ami, est-ce que je te l’ai déjà dit ?
- Oui mais continue de me le dire.
Après une petite pause, il poursuit.
- Tu devrais te reposer et après, tu lui parles.
J’acquiesce et m’allonge sur le lit.
Je passe le reste de la journée à faire la sieste, à me réveiller en criant et pleurant et à réfléchir au futur. Un futur où je suis heureuse avec une vie normal, un boulot ennuyant, une maison pour l’homme de mes rêves et moi, notre maison, avec un chien puis des enfants. Beaucoup d’enfants. Je veux une maison pleine de vie avec des enfants courant et jouant partout et des jouets dans toutes les pièces. Une maison pleine de rire. D’amour. Une famille, tout ce que je n’ai jamais eue et que j’aurais aimé avoir. Mais ce n’est pas trop tard, du moins j’espère. Car je connais déjà l’homme de mes rêves, l’homme qui sera le père de mes enfants, l’homme avec lequel je veux tout partager, l’homme avec qui je vieillirais et l’homme avec qui je m’endormirai pour toujours. Mais pour l’instant, c’est un rêve, encore un. Et Weiss a raison, on n’a qu’une vie et je veux la vivre. Je ne veux pas regretter mes choix. Je parlerais à Vaughn. Demain, c’est sûr, j’ai pris ma décision.
Chapitre 8
Je me réveille dans un lit qui n’est pas le mien, mais il a quelque chose de familier, son odeur. Je la connais, c’est celle de Vaughn. Mais où suis-je ? La chambre est sombre et calme. Je tente de m’asseoir mais ma tête me fait si mal que je retombe sur l’oreiller. J’écoute pour essayer de savoir où je suis mais je n’entends rien. Je n’ai plus qu’à attendre. Attendre et réfléchir. Premièrement, j’ai besoin de savoir où je suis. Deuxièmement, je dois trouver un moyen de sortir d’ici. Je ne suis pas chez moi, ni dans un hôpital. Je ne peux pas être chez Vaughn, il n’a plus de maison. Il ne reste plus qu’un endroit, chez Weiss. Mais qu’est-ce que je fais là, et comment j’ai atterrie ici ? Je ne comprends… je suis si fatigué, je me rendors.
Je n’ai même plus la force de faire des cauchemars et pour la première fois depuis eh bien, je ne m’en rappelle plus- je me réveille par moi-même. Je tourne la tête sur la gauche et aperçois Weiss assis sur une chaise à moitié endormi.
- Weiss…
J’essaye de parler mais ma gorge est si sèche que je ne peux que murmurer. J’essaye encore.
- Weiss…
Il ouvre les yeux et me regarde. Le soulagement peut se lire sur son visage.
- Syd, hey, comment tu te sens.
- De l’eau.
- oh, ok, je reviens tout de suite.
Il quitte la chambre et revient quelques minutes plus tard avec un verre d’eau.
- Tiens.
Il maintient ma tête et le verre pendant que je bois un peu d’eau. Mais ça me fait tellement mal que je tousse et crache.
- Désolée.
- Nan, t’inquiète pas.
J’hoche la tête, incapable de parler.
- Tu nous as donné une belle frayeur. Qu’est-ce qui c’est passé ?
- Tombée malade… j’ai vomis… et je suppose que je me suis évanouie.
- je sais ça déjà, Vaughn m’a raconté comment il t’avait trouvé.
Entendre le nom de Vaughn a du changé quelque chose dans mes yeux car Weiss le remarque.
- ne t’inquiète pas, il n’est pas là.
Je lui demande avec les yeux de me dire ce qu’il sait.
- Il m’a dit que tu étais en colère… en fait « furieuse » était le terme qu’il a employé. Enfin bref, il m’a dit que tu t’étais enfuie après votre dispute. Il a essayé de te rattraper et quand il t’a finalement trouvé, tu étais sur le sol, inconsciente avec à coté de toi ce qui devait être le reste de ton estomac.
Il s’arrêta pour me regarder, j’hoche la tête pour lui demander de continuer.
- Il t’a porté jusqu’ici et il a appelé un docteur.
- Il m’a porté ?
- Quand il a frappé à la porte, avec toi dans ses bras, il était… je sais pas, je ne penses pas qu’il voudrait que je te dise.
- Weiss !
- Ok, c’était une épave, littéralement. Il suait, il pleurait et marmonnait des choses incompréhensibles… il t’a allongé sur le canapé et a appelé un docteur.
Je panique un peu. Je ne vaux pas que n’importe qui me voit comme ça, et surtout pas le premier toubib qu’il ait trouvé.
- Ne t’inquiète pas, c’est l’ami de Vaughn, il ne dira rien à personne.
- Qu’est-ce qui c’est passé… après ?
- Rick, le docteur, a dit que tu souffrais d’épuisement, de malnutrition et d’hypothermie. Alors, Vaughn t’as donné un bain chaud.
- Quoi ?
Je ne peux pas croire qu’il ait fais ça ! Il m’a vu et m’a lavé.
- Arrête, ce n’est pas la première fois qu’il te voyait comme ça ! De toute façon, il était plus préoccupé par te réchauffer que par te regarder.
Je baisse les yeux ne sachant pas quoi dire ou faire.
- Quoi ? Tu aurais préféré que je te donne le bain ?
Je ris, Weiss a toujours su me faire rire, même quand je suis déprimé comme maintenant.
- Merci.
- De rien.
- Où est-il ?
- Il est parti chercher tes médicaments.
Il fit une pause puis continua.
- Il est vraiment préoccupé par toi, tu sais.
- ça c’est ce qu’il dit.
- Qu’est-ce que tu veux dire ? Syd, il se fait beaucoup de souci pour toi.
Je secoue la tête. Comment peut-il se faire du souci alors qu’il sort avec quelqu’un d’autre ? Je ne suis rien pour lui, juste une pauvre fille qui a gâché sa vie.
- Ecoute, il ne m’a pas dit sur quoi portait votre dispute mais il avait l’air perdu, comme s’il ne comprenait pas pourquoi tu étais fâchée.
- Il sait exactement pourquoi.
- Tu veux m’en parler ?
- Tu peux lui demander.
- Syd, j’essaye juste de vous aider tous les deux, mais si je ne sais pas ce qui ce passe…
- Pourquoi tu veux nous aider ?
- Parce que je suis ton amie et celui de Vaughn, et je ne veux pas voir mes amis sombrer sans que je puisse faire quoique soi. Je vous aime tous les deux et je veux que vous soyez heureux.
- Vaughn est heureux.
- Non, il ne l’est pas. Pourquoi tu crois ça ?
- Parce qu’il a quelqu’un d’autre dans sa vie.
- Qu’est-ce que tu veux dire ? Il ne m’en a pas parlé.
- peut-être parce qu’il ne veux pas que tu saches.
- Dis moi qu’est-ce qui te fait dire qu’il voit quelqu’un ?
- L’autre jour, il-
La porte d’entrée s’ouvre, Vaughn doit être de retour. Weiss me regarde.
- On continuera cette discussion plus tard. Repose-toi maintenant.
- Weiss…
Il acquiesce et se lève.
- je sais, je ne lui dirai pas que tu es réveillé.
- Merci.
- Tu m’appelles si tu as besoin de quelque chose, ok ?
- Ok.
J’essaie de me reposer un peu mais mon esprit est trop occupé pour dormir. Environ deux heures plus tard, la porte s’ouvre légèrement. Je lève les yeux et aperçois Vaughn.
- Va-t-en !
Il entre et s’assoit sur la chaise.
- Comment tu te sens ?
Je tourne ma tête sur ma droite pour éviter son regard.
- Syd, je-
- je suis fatiguée.
Il soupire.
- Dis moi au moins pourquoi tu es en colère contre moi.
- tu sais pourquoi.
- Non je ne sais pas.
- Je veux dormir. Laisse-moi seule.
- Comme tu veux.
Je peux dire par le ton de sa voix qu’il est en colère. Il se lève et pose quelque chose sur la table de nuit.
- tes pilules et un peu d’eau. Tu dois les prendre. Maintenant.
Comme je ne réponds pas, il soupire encore et se dirige vers la porte.
- Dors bien, ajoute-t-il avant de sortir.
Une larme roule sur ma joue et je m’endors profondément.
Je me réveille un peu plus tard avec un horrible mal de tête. Je me décide à prendre mes pilules : quelque chose pour ma tête et des vitamines. Mais je n’en prends pas deux : le somnifère parce que je ne veux pas dormir maintenant et l’analgésique car si je ne ressens pas la douleur j’ai peur de ne pas me sentir vivante. Quand on ne ressent pas la douleur, c’est comme si on était mort. Et si je prends le somnifère, les cauchemars arriveront plus vite. Je décide donc de rester éveillé et on peut dire que ça m’aide à ne pas faire ces horribles cauchemars. Du moins pas tout de suite. Mais parfois je me demande si le monde réel n’est pas pire que ces rêves.
J’aimerai avoir quelque chose à faire, un truc à lire, mais il n’y a rien. Je n’ai plus qu’à fermer les yeux et essayer de dormir un peu.
Je me repose un peu avant de me réveiller en criant et en pleurent. Comme toujours. J’ai presque oublié ce que ça fait de me réveiller par moi-même avec le levé de soleil à ma fenêtre. Je donnerai n’importe quoi pour que ça arrive au moins une fois. Juste une fois pour que je m’en souvienne quand les matins sont difficiles. Sans doute que ce souvenir me donnera un but, une raison de me lever.
J’essaie de me lever mais j’ai des vertiges, je m’assois sur le rebord du lit d’abord. Je me sens un peu mieux qu’hier mais pas la forme complète non plus. Je pousse sur mes pieds mais tombe rapidement sur le sol. Je ne peux plus me lever, tout tourne autour de moi, je suis dans le brouillard. Je grimpe sur le lit et appelle Weiss mais à peine ai-je prononcer son nom qu’il est déjà là et m’aide rapidement à m’asseoir sur le lit.
- Syd, ça va ? On a entendu un boum.
Il vérifie si je ne suis pas blessée comme le ferais un grand frère.
- Ouais, j’essayais juste de me lever et…
- Oh. Tu aurais du m’appeler. De quoi as-tu besoin ? Tu veux un verre ? Quelque chose à manger ? Quoi ? demande moi te j’irai te le chercher.
- Je veux juste m’en aller et retourner chez moi.
Il secoue la tête.
- Syd, tu sais que tu ne peux pas. Tu ne peux pas te lever, comment veux-tu te débrouiller toute seule ?
- Je suis grande Weiss, je peux me débrouiller toute seule.
- Oui, c’est pour ça que tu es là.
Je regarde le sol comme un enfant qui vient d’être grondé.
- Syd, tu restes ici jusqu’à ce que tu ailles mieux.
- Weiss, je vais mieux.
Il rit.
- Oui, je vois ça. Ecoute, tu peux rester ici autant que tu veux.
- je ne veux pas être un fardeau-
- Syd, tu ne seras jamais un fardeau. Tu es une de mes meilleurs amis et rien ne changera ça. Alors tu te reposes et tu guéris. C’est tout ce que j’attends de toi. Ok ?
J’acquiesce.
- Bien. Je vais aller te chercher quelque chose pour le petit déjeuner et je ne partirai pas avant que tu l’aies fini !
Avec ces paroles, il quitte la chambre et revient quelques minutes plus tard avec un énorme plateau. Il y a du café, du jus d’orange, des cookies, des pancakes, des fruits, du lait et des œufs
- Weiss, je peux pas tout manger !
- Hey, il y a le mien aussi, tu vas devoir partager un peux.
- Ok, je préfère ça que manger toute seule.
Nous mangeons en parlant de tout de rien comme le font des amis normaux. Quand nous sommes repus, il pose le plateau sur le sol et me regarde sérieusement. Il ne le fait pas souvent mais quand il le fait, je sais que je dois écouter ce qu’il dit avec attention.
- Nous n’avons pas fini notre conversation d’hier.
Je baisse les yeux. Je ne veux pas en parle mais je sais qu’il ne partira pas tant que ça ne sera pas réglé.
- je sais.
- alors, pourquoi tu penses que Vaughn… voit quelqu’un.
- L’autre jour, quand il m’aidait pour mon sapin, il était au téléphone et…
Je relève la tête vers Weiss qui me regarde suspicieusement.
- Je n’écoutais pas ! On était dans la même pièce, j’ai juste entendu…
- Hum, continue.
- Il a dit qu’il serais heureux d’aller chercher quelqu’un et de sortir avec « elle ».
- C’est ce qu’il a dit ?
- Un peu près oui.
- Syd, ça veut rien dire.
- Oh, alors qu’est-ce que tu fais de cette fille dont il parlait ?
- Syd, je le connais et je peux te dire qu’il m’aurait dit s’il avait un rendez-vous.
- Sauf s’il ne veut pas que tu saches.
- Pourquoi ?
- Parce que si tu le savais, tu me l’aurais dit.
- Syd, tu crois pas que tu lis un peu trop ? Tu penses vraiment qu’il aurait dit ça devant toi ? T’es pas sérieuse.
- Si je le suis ! Il m’a dit qu’on était amis et peut-être c’est tout ce qu’il pense de nous.
Je baisse les yeux encore en jouant avec le drap. Je sens les larmes monter mais je ne les laisserai pas couler, pas devant Weiss.
- Tu sais que ce n’est pas vrai.
- Comment je sais moi ? On s’est évité depuis mon retour et maintenant, rien n’a changé.
- Et tu ne sais pas quoi faire, quoi lui dire.
- je n’ai rien à lui dire !
- Syd, tu te mens à toi-même et tu sais ça. Je sais au moins quelque chose que tu meurs d’envie de lui dire.
- Ah, vraiment ? Et c’est quoi ?
Je suis curieuse de savoir ce que je pourrais dire à Vaughn.
- Tu l’aimes, tu l’aimes toujours, même après tout ce que vous avez enduré et tu ne t’arrêteras jamais.
Comment est-ce qu’il peut lire en moi aussi facilement ? Est-ce que c’est si évident ?
- Weiss…
- Dis moi que c’est faux.
- je-
On frappe à la porte et Vaughn l’ouvre légèrement. Il nous regarde et souris pour s’excuser.
- Désolé de vous déranger. Weiss, c’est ta mère, dit-il en lui tendant le téléphone.
- Je reviens tout de suite.
Vaughn me regarde rapidement et quitte la chambre derrière Weiss.
Weiss a raison, j’aime toujours Vaughn mais ce qu’il a fait quand j’étais disparue… je ne sais pas si je pourrais lui pardonner. Et maintenant, il voit quelqu’un d’autre… si c’est vrai, je ne pourrais pas lui pardonner mais si je me trompe et qu’il est toujours seul, eh bien, je verrais.
Environ 20 minutes plus tard, Weiss revient. Il remporte le plateau dans la cuisine. Je l’entends faire la vaisselle et parler un peu avec Weiss. Quand il revient, je suis perdue dans mes pensées et je ne l’entends même pas entre et s’asseoir sur la chaise.
- hey ! Où t’es partie ?
- Oh, je… réfléchissais.
- sur ce dont on étais en train de parler ?
J’acquiesce.
- Syd, si tu veux vraiment savoir où tu en es, tu dois lui parler.
- mais-
- Pas de mais, Syd. Vous êtes des adultes et je suis sur que vous pouvez avoir cette conversation sans vous entre-tuer.
- Qu’est-ce que je vais lui dire ?
- Ecoute ton cœur et tout ira bien.
- C’est plus facile à dire qu’à faire.
- Syd, je comprends que tu aies peur. Si tu lui parles et apprends qu’il voit quelqu’un –ce qui n’est pas le cas- alors tu sauras que tous tes espoirs sont partis, que tu n’auras jamais la vie que tu veux avec l’homme de tes rêves. Mais si tu lui parles et apprends qu’il est toujours fou de toi –ce qui est la vérité alors tu auras peur. Dois-je essayer encore ? Et si ça ne marche pas ? Est-ce que tu regretteras de vous avoir donner une autre chance ? Syd, crois moi je peux comprendre ça, mieux que tu ne crois. Mais on a qu’une vie Syd, juste une, et si tu ne vis pas alors qu’est-ce que tu verras quand tu regarderas derrière toi ? Qu’est-ce que tu veux voir ? Je suis sûre que tu aimerais avoir essayer de voir si Vaughn et toi êtes fait l’un pour l’autre plutôt que de ne rien avoir tenter du tout.
Weiss s’arrête et ajoute, fier de ce qu’il a dit :
- Qu’est-ce qu’en dit ?
- Pas mal, M. Freud.
Il sourit.
- Syd, je suis sérieuse, vous avez besoin de parler et là, tu sauras. Je suis sûre que tu ne le regretteras pas.
- Et s’il ne veut pas-
- Syd, quand on aime quelqu’un, même si on est en colère ou déçu, on l’aime quand même. Et l’amour peut tout pardonner. Je vous connais tous les deux, et crois-moi quand je te dis que tout ira bien. Ok ?
- Tu es vraiment un bon ami, est-ce que je te l’ai déjà dit ?
- Oui mais continue de me le dire.
Après une petite pause, il poursuit.
- Tu devrais te reposer et après, tu lui parles.
J’acquiesce et m’allonge sur le lit.
Je passe le reste de la journée à faire la sieste, à me réveiller en criant et pleurant et à réfléchir au futur. Un futur où je suis heureuse avec une vie normal, un boulot ennuyant, une maison pour l’homme de mes rêves et moi, notre maison, avec un chien puis des enfants. Beaucoup d’enfants. Je veux une maison pleine de vie avec des enfants courant et jouant partout et des jouets dans toutes les pièces. Une maison pleine de rire. D’amour. Une famille, tout ce que je n’ai jamais eue et que j’aurais aimé avoir. Mais ce n’est pas trop tard, du moins j’espère. Car je connais déjà l’homme de mes rêves, l’homme qui sera le père de mes enfants, l’homme avec lequel je veux tout partager, l’homme avec qui je vieillirais et l’homme avec qui je m’endormirai pour toujours. Mais pour l’instant, c’est un rêve, encore un. Et Weiss a raison, on n’a qu’une vie et je veux la vivre. Je ne veux pas regretter mes choix. Je parlerais à Vaughn. Demain, c’est sûr, j’ai pris ma décision.
Beginning again
ET bien et bien moi je suis comme weiss!
Syd, quand on aime quelqu’un, même si on est en colère ou déçu, on l’aime quand même. Et l’amour peut tout pardonner.
Belle phrase, on a qu'une vie Sydney alors vas yyyyyyyyyyyyyyyyy!! Va retrouver ton vaughn, pleaseeeeeeeeeuh!^^
En plus, Vaughn il a personne, il t'aime toi, moi je le sais! Tout le monde le sait et c'est pas possible autrement je dis alors si tu vas le chercher je vais m'énerver!mdr
Donc voilà c'était mon tit message perso pour Sydney! et vi!!
Sinon c'était un bon tit chap! et sydney a interet de prendre la bonne décision pour avoir ENFIN vaughn ds son pieuuuuuuuuuuuuuuu!
Si avec ça elle a pas pigé...je me castre!mdr
Patate fière de défendre une BONNE ET BELLE cause!
Syd, quand on aime quelqu’un, même si on est en colère ou déçu, on l’aime quand même. Et l’amour peut tout pardonner.
Belle phrase, on a qu'une vie Sydney alors vas yyyyyyyyyyyyyyyyy!! Va retrouver ton vaughn, pleaseeeeeeeeeuh!^^
En plus, Vaughn il a personne, il t'aime toi, moi je le sais! Tout le monde le sait et c'est pas possible autrement je dis alors si tu vas le chercher je vais m'énerver!mdr
Donc voilà c'était mon tit message perso pour Sydney! et vi!!
Sinon c'était un bon tit chap! et sydney a interet de prendre la bonne décision pour avoir ENFIN vaughn ds son pieuuuuuuuuuuuuuuu!
Si avec ça elle a pas pigé...je me castre!mdr
Patate fière de défendre une BONNE ET BELLE cause!
Re: Beginning again
Tu as complètement raison patate ! d'ailleurs dans ce chap il y a l'explication et du SVS ! si si, yen a lol Bon, j'ai traduis ce cahp entre minuit et 1h donc c'est pas sur que tout soit bon.
Sur ce je vous dit Bonne nuit !!!!
Chapitre 9
Weiss entre dans ma chambre un peu plus tard dans la journée et à l’air un peu embarrassé.
- hey.
- Hey, tu te sens mieux ?
- Hum, un peu mieux oui.
- Ecoute Syd, je sais que ça va pas te plaire mais… je…
- Qu’est-ce qu’il y a ?
- Je ne serais pas là ce soir.
- Oh.
Ça veut dire que je vais être seule avec Vaughn. Et s’il veut parler ? Qu’est-ce que je vais faire si Weiss n’est pas là ? C’est égoïste de parler comme ça. Weiss ne sera pas toujours là. Je dois être capable de rester seule avec Vaughn. Je suis grande après tout.
- Qu’est-ce que tu as de prévu ?
- J’ai… un… rendez-vous.
Un sourire apparaît sur son visage.
- Non ?! Avec qui ? Clara ?
Il rougit et regarde ses mains.
- Oui.
- C’est super !
Il me regarde et souris légèrement.
- Vraiment ?
- Oui ! Je suis si heureuse pour toi.
En lui disant cela, je le prends dans mes bras.
- Merci.
- Weiss, tu le mérites vraiment.
- Oui, mais je penses que je serais de retour rapidement, ne t’inquiète pas.
- Weiss, je peux survivre sans toi.
- Je sais mais…
Je sais qu’il pense à Vaughn et à moi, seuls dans la même maison.
- C’est bon, ne t’inquiète pas. En plus, je ne suis pas sûre que je puisse me battre maintenant, donc ta maison ne sera pas complètement détruite quand tu reviendras.
- Oh, me voilà rassuré !
Nous rions.
- Tu devrais y aller non ?
- Oui. Tu veux que je t’amène ton dîner d’abord ?
- Si ça ne te dérange pas.
Il se lève.
- Je vais le chercher.
Il m’apporte des lasagnes et une pomme, sans oublier un verre de lait et mes pilules.
- A demain alors ?
- Yep. Amuse-toi bien !
- T’inquiète. Bonne nuit.
- Toi aussi.
Il s’en va et je commence à manger.
Je finis mon repas quand j’entends frapper à la porte. Sachant que Weiss n’est pas là, cela ne peut-être que Vaughn. Et soudain mon cœur bat plus vite, ma bouche s’assèche. Qu’est-ce qui m’arrive ? Je le connais, je ne dois pas avoir peur de lui. Après tout, ce n’est que Vaughn, n’est-ce pas ?
- Entre.
Il ouvre la porte et entre doucement, les mains dans les poches, regardant par terre.
- Tu… tu as fini de dîner ?
- Hum, oui, pourquoi ?
- bah, je pensais reprendre le plateau et faire la vaisselle.
- Oh, ok.
Il prend le plateau et commence à partir.
- Si tu as besoin de quelque chose, tu m’appelles.
J’acquiesce.
- Vaughn ?
Il se tourne et me regarde, les yeux pleins d’espoir.
- Merci.
Il paraît déçu.
- de rien.
Il sourit légèrement et sort. Je ne sais pas pourquoi il est déçu. Est-ce qu’il attendait que je dise quelque chose ? Est-ce que Weiss lui a parlé ? Est-ce qu’il lui a dit de venir me parlé ? Oh, non, s’il a fait ça, je vais le tuer ! Et si j’ai besoin de quelque chose ? Je ne peux pas juste l’appeler et lui dire ce que je veux. Après tout ce que je lui ais dit. Jusqu’à ce que je sache s’il voit quelqu’un ou pas, je n’aurais pas besoin de son aide.
J’essaie de me reposer encore mais je crois que j’ai trop dormi aujourd’hui pour être fatiguée. Tout ce que je peux faire c’est réfléchir. Je n’ai pas de livre, pas de télé, pas de musique. J’essaie de trouver ce que je vais dire à Vaughn. Je réfléchis à toutes les possibilités. Quelques heures plus tard, j’ai soif, très soif. Je décide d’aller à la cuisine et boire quelque chose. Mais alors que j’essaie de me lever, je tombe misérablement sur le sol avec un grand bruit et ma tête tombe lourdement. Immédiatement, Vaughn est là et m’aide à me lever et me rasseoir sur le lit. J’ai peur. Mais pourquoi ? Vaughn me connaît. Je ne devrais pas être timide avec lui. Mais j’essaie d’être forte et j’échoue. Je suis juste celle que je suis maintenant : au bout du rouleau. Je ne suis plus la Sydney forte. Je suis juste perdu.
- tu vas bien ?
Je le regarde avec des yeux rassurants.
- Oui, j’essaie juste de me lever.
- Pourquoi ?
- j’avais soif et-
- Syd, je t’ai dit que tu avais juste à m’appeler.
Sa voix est douce et relaxante.
- je ne voulais pas te déranger.
- Tu ne me déranges jamais.
Mes yeux sont déjà pleins de larmes, je ne le regarde pas, de peur qu’elles tombent. Il penche la tête pour chercher mes yeux.
- Syd ?
- je… tu…
Je soupire. Pourquoi est-ce si dur de lui parler ? C’était si simple avant, si naturel. Et maintenant, nous sommes comme des étrangers.
- je reviens tout de suite.
Il sort et revient avec un verre et une bouteille de lait. Il remplit le verre et me le donne.
- Tiens.
Je prends le verre et sirote mon lait puis je le pose que la table de nuit.
- Tu te sens mieux ?
- Oui, merci.
Un silence étrange emplie la pièce, comme si nous avions peur de parler, ne sachant pas quoi dire. Je suis sûr qu’il me hait avec tout ce que je lui ai dit. Je ne me le pardonnerais jamais si j’avais perdu ma dernière chance de retourner avec lui.
- Tu veux parler ? me demande-t-il en cherchant toujours mes yeux.
Je n’ai jamais eu autant peur de toute ma vie. C’est comme si ce que je ferais ou dirais allait me tuer si je le faisais mal. Et s’il me dit qu’il ne voudra jamais qu’on soit plus que des amis ?
- Vaughn, je… ce que je t’ai dit.
- Tu es prête à m’expliquer ?
Sa voix a un ton blessé, je le regarde finalement dans les yeux et aperçois de la colère et de al douleur. Oh non, qu’est-ce que je lui ai fait ?
- Je veux que tu sois honnête avec moi.
- Syd, j’ai toujours été hon-
- Vaughn… je ne sais pas comment…
- Dis-le moi Syd.
- Ok.
J’avale ma salive et prends une grande respiration.
- Est-ce que tu vois quelqu’un d’autre ?
Mais pourquoi j’ai dit « autre » ? Il ne voyait personne avant…
- Quoi ?
- Tu m’as entendu.
- Syd… je…
Oh non, ça veut dire « Oui, j’ai quelqu’un dans ma vie et je suis heureux avec elle ». je sens les larmes revenir et tout ce que je peux faire c’est les retenir. Mes mains commencent à jouer avec le drap.
- Pourquoi tu me demandes ça ?
Il ne veut pas me répondre, donc, il voit définitivement quelqu’un.
- pourquoi tu ne réponds pas ?
- Syd… Pourquoi tu penses que je sors avec quelqu’un d’autre ? et ça veut dire quoi « autre » ?
- Je t’ai entendu au téléphone et-
- Quand ?
Soudain, il semble se souvenir.
- Quand je t’aidais avec ton sapin ?
Son ton me dit tout ce que je veux savoir, je n’aurai pas du entendre cette appel.
- Syd… t’e sérieuse ?
- Bien sûr que je le suis ! Qu’est-ce que tu crois ? Que je suis au 36e dessous pour rien ?
Il avale difficilement et regarde le sol.
- Syd, je sais pas quoi dire…
- La vérité. Seulement la vérité, même si ça fait mal. Je veux savoir.
- Qu’est-ce que tu veux savoir Syd ? je ne comprends pas pourquoi tu fais ça.
- parce que ça me rend folle de savoir que je t’ai perdu, encore !
- Syd…
- Depuis que je suis revenu, tout ce que je veux c’est que tu reviennes à mes cotés. Je me suis réveillé et pour moi, c’était juste des heures, Vaughn ! Des heures, pas des années ! Et qu’est-ce que tu crois que je ressens depuis ce jour ? Tu m’a juste dit que tu étais marié, tu m’avais oublié, et qu’est-ce que tu attendais que je dise Vaughn ? super, contente pour toi ? Est-ce que tu peux au moins imaginer ce que je ressens ce jour-là ? c’était comme si je mourais dans cette pièce, comme si tu me déchirais le cœur !
Les larmes coulent sur mon visage et je fais de mon mieux pour ne pas m’enfuir. Au moins, je veux qu’il sache ce qu’il m’a fait.
- Tu étais ma vie, on était si heureux et après avoir découvert ma meilleure amie ait été cloné, qu’elle est morte, après avoir retrouver Will dans la baignoire, je me suis réveillé et j’ai juste découvert que la seule personne que j’aimais de toute mon âme était marié, deux ans seulement après ma disparition ! et quand je pensais qu’on avait une chance d’être ensemble à nouveau, j’apprends que tu es heureux avec quelqu’un d’autre ! Tout ce que j’espérait depuis que je suis revenu, tout ce que je rêvais d’avoir quand j’était enfant, je ne l’aurais jamais ! Et j’ai été assez stupide pour penser que tu me reviendras après ton divorce. J’aurai du le savoir.
Il ne réponds rien, il me regarde juste droit dans les yeux. Ses yeux sont remplis de larmes et plein de douleur. Mais j’évite son regard et regarde mes genoux.
- Syd, je…
Il vient s’asseoir sur le lit. Il tente de prendre ma main mais je croise mes bras sur ma poitrine.
- Va-t-en !
- Non, je ne partirai pas. Syd, je ne sors pas avec quelqu’un d’autre.
- je ne te crois pas. Plus maintenant.
- Syd, je ne vois personne.
- Alors qui c’était au téléphone ?
- C’était ma cousine.
- C’est tout ce que t’as trouvé ?
- Syd, elle…
Il s’approche et prend ma main sans me laisser la reprendre.
- Après toi… elle a perdu son mari un mois avant, et on s’est aidé. Je ne voulais laissé personne m’aider parce qu’ils ne savaient pas combien c’est dur de perdre l’amour de sa vie.
Est-ce qu’il vient juste de dire… Il m’aimait, je n’en ai jamais douté mais…
- je buvais jour et nuit, seul chez moi, pleurant, en train de mourir doucement. Et une nuit, on s’est rencontré dans un magasin, on cherchait tout les deux un peu plus d’alcool et… on a commencé à parler de ce qui c’était passer. Elle est venue chez moi et on a parlé toute la nuit en buvant et pleurant. Et on a décidé de nous revoir, pour nous aider, parce qu’on savait tous les deux…
Je me sens si stupide. Pourquoi est-ce que je ne l’ai pas écouté plus tôt ?
- L’autre jour, elle me demandait si je voulait bien la conduire, parce qu’elle avait un rendez-vous et elle voulait se faire couper les cheveux et acheter quelques vêtements. Et elle voulait que je l’aide comme elle m’a aidé quand…
- Quand tu sortais avec Lauren.
- Oui, répondit-il doucement. Syd, si j’avais su que tu aurais pansé que je…
Il soupire et relève mon menton pour regarder directement dans mon âme.
- Je ne t’aurais jamais trahi, jamais. Syd, tu es la seule personne avec qui je veux être, avec qui j’ai besoin d’être. Je veux nous donner une autre chance. Je ne veux pas te perdre encore. Je ne peux pas te perdre une deuxième fois.
Tout en parlant, il me prend dans ses bras et me sert fort contre lui. Je ferme les yeux et me perds en lui. Son corps est chaud, une chaleur rassurante, celle dont j’ai besoin depuis si longtemps. Ses bras puissants enveloppent tout mon corps. J’enfuis ma tête dans le creux de son cou, respirant son odeur comme si c’était de l’oxygène. Mais c’est mon oxygène. Je ne peux pas vivre sans lui. Il respire dans mon cou, son souffle chaud me fait frissonner. Nous nous dégageons à contrecoeur mais il pose son front sur le mien alors que nos yeux sont toujours fermés. Nous restons comme ça en silence, juste profitant de la présence de l’autre.
- Vaughn ?
Il ouvre les yeux mais ne bouge pas.
- Hum ?
- je suis désolée… je suis désolée…
Les larmes reviennent dans mes yeux. Il se recule et reprend mes mains dans les siennes. Je prends une grande respiration.
- Ce que j’ai dit avant, je n’aurai pas dû le dire.
Je suis incapable de parler, je pleurs et sanglote.
- Chuuut… Syd, tu n’es pas obligé de faire ça, c’est bon.
- Non, ce n’est pas bon ! J’aurais pu te perdre et… à cause de moi…
Il sèche mes larmes et me reprend dans ses bras. Il m’étreint silencieusement, sans rien dire, me laissant simplement pleurer sur son épaule. Comme il l’a toujours fait. Après une éternité, je me dégage.
- Merci.
- Tu n’as pas à me remercier. Je te l’ai déjà dit, c’est mou boulot.
- Quand tu étais mon intermédiaire oui mais…
- Je suis plus que ton intermédiaire…
- Tu l’as toujours été.
Il me sourit, un de ses sourires dont il a le secret qui me désarme. Je pourrais passer mes journées à le regarder. Ses yeux, son sourire, être dans ses bras. Un jour, je le referais. J’espère qu’un jour, nous le referons.
- Tu devrais te reposer.
Je soupire, je ne veux pas entendre ces mots.
- C’est tout ce que j’ai fait ces derniers temps.
- Oui mais c’est tout ce que tu n’as pas fait ces derniers mois.
J’hoche la tête et m’allonge sur le lit. Il me borde et m’embrasse le front.
- Dors bien.
- Toi aussi.
Il sort de la chambre pour me laisser me reposer. Mais cette fois, je m’endors avec un sourire sur mon visage.
Sur ce je vous dit Bonne nuit !!!!
Chapitre 9
Weiss entre dans ma chambre un peu plus tard dans la journée et à l’air un peu embarrassé.
- hey.
- Hey, tu te sens mieux ?
- Hum, un peu mieux oui.
- Ecoute Syd, je sais que ça va pas te plaire mais… je…
- Qu’est-ce qu’il y a ?
- Je ne serais pas là ce soir.
- Oh.
Ça veut dire que je vais être seule avec Vaughn. Et s’il veut parler ? Qu’est-ce que je vais faire si Weiss n’est pas là ? C’est égoïste de parler comme ça. Weiss ne sera pas toujours là. Je dois être capable de rester seule avec Vaughn. Je suis grande après tout.
- Qu’est-ce que tu as de prévu ?
- J’ai… un… rendez-vous.
Un sourire apparaît sur son visage.
- Non ?! Avec qui ? Clara ?
Il rougit et regarde ses mains.
- Oui.
- C’est super !
Il me regarde et souris légèrement.
- Vraiment ?
- Oui ! Je suis si heureuse pour toi.
En lui disant cela, je le prends dans mes bras.
- Merci.
- Weiss, tu le mérites vraiment.
- Oui, mais je penses que je serais de retour rapidement, ne t’inquiète pas.
- Weiss, je peux survivre sans toi.
- Je sais mais…
Je sais qu’il pense à Vaughn et à moi, seuls dans la même maison.
- C’est bon, ne t’inquiète pas. En plus, je ne suis pas sûre que je puisse me battre maintenant, donc ta maison ne sera pas complètement détruite quand tu reviendras.
- Oh, me voilà rassuré !
Nous rions.
- Tu devrais y aller non ?
- Oui. Tu veux que je t’amène ton dîner d’abord ?
- Si ça ne te dérange pas.
Il se lève.
- Je vais le chercher.
Il m’apporte des lasagnes et une pomme, sans oublier un verre de lait et mes pilules.
- A demain alors ?
- Yep. Amuse-toi bien !
- T’inquiète. Bonne nuit.
- Toi aussi.
Il s’en va et je commence à manger.
Je finis mon repas quand j’entends frapper à la porte. Sachant que Weiss n’est pas là, cela ne peut-être que Vaughn. Et soudain mon cœur bat plus vite, ma bouche s’assèche. Qu’est-ce qui m’arrive ? Je le connais, je ne dois pas avoir peur de lui. Après tout, ce n’est que Vaughn, n’est-ce pas ?
- Entre.
Il ouvre la porte et entre doucement, les mains dans les poches, regardant par terre.
- Tu… tu as fini de dîner ?
- Hum, oui, pourquoi ?
- bah, je pensais reprendre le plateau et faire la vaisselle.
- Oh, ok.
Il prend le plateau et commence à partir.
- Si tu as besoin de quelque chose, tu m’appelles.
J’acquiesce.
- Vaughn ?
Il se tourne et me regarde, les yeux pleins d’espoir.
- Merci.
Il paraît déçu.
- de rien.
Il sourit légèrement et sort. Je ne sais pas pourquoi il est déçu. Est-ce qu’il attendait que je dise quelque chose ? Est-ce que Weiss lui a parlé ? Est-ce qu’il lui a dit de venir me parlé ? Oh, non, s’il a fait ça, je vais le tuer ! Et si j’ai besoin de quelque chose ? Je ne peux pas juste l’appeler et lui dire ce que je veux. Après tout ce que je lui ais dit. Jusqu’à ce que je sache s’il voit quelqu’un ou pas, je n’aurais pas besoin de son aide.
J’essaie de me reposer encore mais je crois que j’ai trop dormi aujourd’hui pour être fatiguée. Tout ce que je peux faire c’est réfléchir. Je n’ai pas de livre, pas de télé, pas de musique. J’essaie de trouver ce que je vais dire à Vaughn. Je réfléchis à toutes les possibilités. Quelques heures plus tard, j’ai soif, très soif. Je décide d’aller à la cuisine et boire quelque chose. Mais alors que j’essaie de me lever, je tombe misérablement sur le sol avec un grand bruit et ma tête tombe lourdement. Immédiatement, Vaughn est là et m’aide à me lever et me rasseoir sur le lit. J’ai peur. Mais pourquoi ? Vaughn me connaît. Je ne devrais pas être timide avec lui. Mais j’essaie d’être forte et j’échoue. Je suis juste celle que je suis maintenant : au bout du rouleau. Je ne suis plus la Sydney forte. Je suis juste perdu.
- tu vas bien ?
Je le regarde avec des yeux rassurants.
- Oui, j’essaie juste de me lever.
- Pourquoi ?
- j’avais soif et-
- Syd, je t’ai dit que tu avais juste à m’appeler.
Sa voix est douce et relaxante.
- je ne voulais pas te déranger.
- Tu ne me déranges jamais.
Mes yeux sont déjà pleins de larmes, je ne le regarde pas, de peur qu’elles tombent. Il penche la tête pour chercher mes yeux.
- Syd ?
- je… tu…
Je soupire. Pourquoi est-ce si dur de lui parler ? C’était si simple avant, si naturel. Et maintenant, nous sommes comme des étrangers.
- je reviens tout de suite.
Il sort et revient avec un verre et une bouteille de lait. Il remplit le verre et me le donne.
- Tiens.
Je prends le verre et sirote mon lait puis je le pose que la table de nuit.
- Tu te sens mieux ?
- Oui, merci.
Un silence étrange emplie la pièce, comme si nous avions peur de parler, ne sachant pas quoi dire. Je suis sûr qu’il me hait avec tout ce que je lui ai dit. Je ne me le pardonnerais jamais si j’avais perdu ma dernière chance de retourner avec lui.
- Tu veux parler ? me demande-t-il en cherchant toujours mes yeux.
Je n’ai jamais eu autant peur de toute ma vie. C’est comme si ce que je ferais ou dirais allait me tuer si je le faisais mal. Et s’il me dit qu’il ne voudra jamais qu’on soit plus que des amis ?
- Vaughn, je… ce que je t’ai dit.
- Tu es prête à m’expliquer ?
Sa voix a un ton blessé, je le regarde finalement dans les yeux et aperçois de la colère et de al douleur. Oh non, qu’est-ce que je lui ai fait ?
- Je veux que tu sois honnête avec moi.
- Syd, j’ai toujours été hon-
- Vaughn… je ne sais pas comment…
- Dis-le moi Syd.
- Ok.
J’avale ma salive et prends une grande respiration.
- Est-ce que tu vois quelqu’un d’autre ?
Mais pourquoi j’ai dit « autre » ? Il ne voyait personne avant…
- Quoi ?
- Tu m’as entendu.
- Syd… je…
Oh non, ça veut dire « Oui, j’ai quelqu’un dans ma vie et je suis heureux avec elle ». je sens les larmes revenir et tout ce que je peux faire c’est les retenir. Mes mains commencent à jouer avec le drap.
- Pourquoi tu me demandes ça ?
Il ne veut pas me répondre, donc, il voit définitivement quelqu’un.
- pourquoi tu ne réponds pas ?
- Syd… Pourquoi tu penses que je sors avec quelqu’un d’autre ? et ça veut dire quoi « autre » ?
- Je t’ai entendu au téléphone et-
- Quand ?
Soudain, il semble se souvenir.
- Quand je t’aidais avec ton sapin ?
Son ton me dit tout ce que je veux savoir, je n’aurai pas du entendre cette appel.
- Syd… t’e sérieuse ?
- Bien sûr que je le suis ! Qu’est-ce que tu crois ? Que je suis au 36e dessous pour rien ?
Il avale difficilement et regarde le sol.
- Syd, je sais pas quoi dire…
- La vérité. Seulement la vérité, même si ça fait mal. Je veux savoir.
- Qu’est-ce que tu veux savoir Syd ? je ne comprends pas pourquoi tu fais ça.
- parce que ça me rend folle de savoir que je t’ai perdu, encore !
- Syd…
- Depuis que je suis revenu, tout ce que je veux c’est que tu reviennes à mes cotés. Je me suis réveillé et pour moi, c’était juste des heures, Vaughn ! Des heures, pas des années ! Et qu’est-ce que tu crois que je ressens depuis ce jour ? Tu m’a juste dit que tu étais marié, tu m’avais oublié, et qu’est-ce que tu attendais que je dise Vaughn ? super, contente pour toi ? Est-ce que tu peux au moins imaginer ce que je ressens ce jour-là ? c’était comme si je mourais dans cette pièce, comme si tu me déchirais le cœur !
Les larmes coulent sur mon visage et je fais de mon mieux pour ne pas m’enfuir. Au moins, je veux qu’il sache ce qu’il m’a fait.
- Tu étais ma vie, on était si heureux et après avoir découvert ma meilleure amie ait été cloné, qu’elle est morte, après avoir retrouver Will dans la baignoire, je me suis réveillé et j’ai juste découvert que la seule personne que j’aimais de toute mon âme était marié, deux ans seulement après ma disparition ! et quand je pensais qu’on avait une chance d’être ensemble à nouveau, j’apprends que tu es heureux avec quelqu’un d’autre ! Tout ce que j’espérait depuis que je suis revenu, tout ce que je rêvais d’avoir quand j’était enfant, je ne l’aurais jamais ! Et j’ai été assez stupide pour penser que tu me reviendras après ton divorce. J’aurai du le savoir.
Il ne réponds rien, il me regarde juste droit dans les yeux. Ses yeux sont remplis de larmes et plein de douleur. Mais j’évite son regard et regarde mes genoux.
- Syd, je…
Il vient s’asseoir sur le lit. Il tente de prendre ma main mais je croise mes bras sur ma poitrine.
- Va-t-en !
- Non, je ne partirai pas. Syd, je ne sors pas avec quelqu’un d’autre.
- je ne te crois pas. Plus maintenant.
- Syd, je ne vois personne.
- Alors qui c’était au téléphone ?
- C’était ma cousine.
- C’est tout ce que t’as trouvé ?
- Syd, elle…
Il s’approche et prend ma main sans me laisser la reprendre.
- Après toi… elle a perdu son mari un mois avant, et on s’est aidé. Je ne voulais laissé personne m’aider parce qu’ils ne savaient pas combien c’est dur de perdre l’amour de sa vie.
Est-ce qu’il vient juste de dire… Il m’aimait, je n’en ai jamais douté mais…
- je buvais jour et nuit, seul chez moi, pleurant, en train de mourir doucement. Et une nuit, on s’est rencontré dans un magasin, on cherchait tout les deux un peu plus d’alcool et… on a commencé à parler de ce qui c’était passer. Elle est venue chez moi et on a parlé toute la nuit en buvant et pleurant. Et on a décidé de nous revoir, pour nous aider, parce qu’on savait tous les deux…
Je me sens si stupide. Pourquoi est-ce que je ne l’ai pas écouté plus tôt ?
- L’autre jour, elle me demandait si je voulait bien la conduire, parce qu’elle avait un rendez-vous et elle voulait se faire couper les cheveux et acheter quelques vêtements. Et elle voulait que je l’aide comme elle m’a aidé quand…
- Quand tu sortais avec Lauren.
- Oui, répondit-il doucement. Syd, si j’avais su que tu aurais pansé que je…
Il soupire et relève mon menton pour regarder directement dans mon âme.
- Je ne t’aurais jamais trahi, jamais. Syd, tu es la seule personne avec qui je veux être, avec qui j’ai besoin d’être. Je veux nous donner une autre chance. Je ne veux pas te perdre encore. Je ne peux pas te perdre une deuxième fois.
Tout en parlant, il me prend dans ses bras et me sert fort contre lui. Je ferme les yeux et me perds en lui. Son corps est chaud, une chaleur rassurante, celle dont j’ai besoin depuis si longtemps. Ses bras puissants enveloppent tout mon corps. J’enfuis ma tête dans le creux de son cou, respirant son odeur comme si c’était de l’oxygène. Mais c’est mon oxygène. Je ne peux pas vivre sans lui. Il respire dans mon cou, son souffle chaud me fait frissonner. Nous nous dégageons à contrecoeur mais il pose son front sur le mien alors que nos yeux sont toujours fermés. Nous restons comme ça en silence, juste profitant de la présence de l’autre.
- Vaughn ?
Il ouvre les yeux mais ne bouge pas.
- Hum ?
- je suis désolée… je suis désolée…
Les larmes reviennent dans mes yeux. Il se recule et reprend mes mains dans les siennes. Je prends une grande respiration.
- Ce que j’ai dit avant, je n’aurai pas dû le dire.
Je suis incapable de parler, je pleurs et sanglote.
- Chuuut… Syd, tu n’es pas obligé de faire ça, c’est bon.
- Non, ce n’est pas bon ! J’aurais pu te perdre et… à cause de moi…
Il sèche mes larmes et me reprend dans ses bras. Il m’étreint silencieusement, sans rien dire, me laissant simplement pleurer sur son épaule. Comme il l’a toujours fait. Après une éternité, je me dégage.
- Merci.
- Tu n’as pas à me remercier. Je te l’ai déjà dit, c’est mou boulot.
- Quand tu étais mon intermédiaire oui mais…
- Je suis plus que ton intermédiaire…
- Tu l’as toujours été.
Il me sourit, un de ses sourires dont il a le secret qui me désarme. Je pourrais passer mes journées à le regarder. Ses yeux, son sourire, être dans ses bras. Un jour, je le referais. J’espère qu’un jour, nous le referons.
- Tu devrais te reposer.
Je soupire, je ne veux pas entendre ces mots.
- C’est tout ce que j’ai fait ces derniers temps.
- Oui mais c’est tout ce que tu n’as pas fait ces derniers mois.
J’hoche la tête et m’allonge sur le lit. Il me borde et m’embrasse le front.
- Dors bien.
- Toi aussi.
Il sort de la chambre pour me laisser me reposer. Mais cette fois, je m’endors avec un sourire sur mon visage.
Beginning again
C'est choupinouchou, on en verserai une tite larme!mdr
Nan sérieux c'est touchant et mignon, j'aime bien..ca change des fics chaudes de Sydney!
Marchi pour la trad' miss chou!^^
Kiss et good night!
Nan sérieux c'est touchant et mignon, j'aime bien..ca change des fics chaudes de Sydney!
Marchi pour la trad' miss chou!^^
Kiss et good night!
Re: Beginning again
La suite!!! la suite!!! la suite!!!
C'est mignon tout plein...j'adore!!
C'est mignon tout plein...j'adore!!
petiteflo83- Lecteur de Prospectus
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Date d'inscription : 20/07/2006
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