New humanity

"Non, ne fais pas ça !
- Pourquoi ? Ma vie est fichu ! FICHU !
- Ne dis pas ça. Ta vi n'est p..
- Il n'y a plus rien pour moi ici ! Il n'y a plus rien pour aucun de nous ici ! c'est leur monde !"
James avait les larmes aux yeux. Ce qu'Henry disait était tellement vrai : les pertes humaines étaient de plus en plus nombreuses et l'ennemi de plus en plus présent.
"Non, c'est toujours notre monde... Mais si tu tires, alors nous nous approcherons de la fin.. Nous nous approcherons de NOTRE fin !"
Comment faire croire quelqu'un d'autre une chose que l'on ne croit pas nosu-mêmes ? Malheureusement, ce n'est pas possible.
"Notre monde est fichu, lança Henry avant de pointer son revolver contre son crâne. Adieu..."

Bip, bip ! Bip, bip ! Bip, bip ! Bip, b...
Le réveil l'avait encore une fois sauvé de son rêve. A croire que l'esprit contrôle le moment où on fait le rêve et sait quand on doit se lever.
"Tu as bien dormi ? Demanda Kate.
- Ouais, pas trop mal..."
La menace de leur arrivée causait souvent des nuits blanches à James. De plus, les matelas n'étaient pas confortables ici. Cela faisait plusieurs jours qu'il souhaitait quitter cet endroit, mais revivre la même chose que la dernière fois était pour lui une peur énorme. Alors, il se contentait des matelas moisis.
"Je vais chasser, dit-il dans un souffle.
- Non, n'y vas pas ! Je suis sûre qu'on peut encore tenir une journée !
- Kate, ça fait déjà une semaine que je repousse le joru de chasse. Il y a bien un moment où je devrais y aller. Et ce moment, c'est maintenant !"
James était bien décidé à partir, et les protestations de Kate, qui durèrent encore près de cinq minutes, n'y changeraient rien. Il prit donc son fusil, sa seringue rempli du sérum et son blouson puis franchit la trappe. Là, il retrouva le même monde que d'habitude : un tas de ruines et de décombres.

Pan !
Le coup était parti, mais malheureusement le faon aussi. La discrétion n'était pas le fort de James. C'est donc pour cela que la chasse lui prenait souvent la journée. Mais il se résignait à continuer d'essayer, c'était sa seule option. Alors, il se leva et remonta dans le van. Ce vieux tas de ferailles, il l'avait trouvé peu de temps après son arrivée à Seattle. Et aussi étonnant que cela puisse paraître, il fonctionnait encore. Mais un autre problème se posait à lui, l'essence ! Comment en trouver dans ce monde ? Et surtout comment le leur prendre ? C'était ça le principal problème. Les seules pompes encore valides leur servaient pour leurs "combats de flammes". Alors, il se résignait à conduire jusqu'à la panne, moment où il abandonnerait l'engin dans un coin de la ville.

Pan ! Pan !
Il était temps ! La bête gisait sur le sol, sans bouger. Un vrai miracle ! James avait réussi à achever une biche en deux coups et sans la faire souffrir. Il la tira donc par la tête et l'amena à l'arrière du van. Il monta dans le véhicule, et vit que le jour se couchait. Il décida donc de rentrer dans le bunker avant que Kate ne s'inquiète.

Le véhicule fonçait à toute allure dans la jungle new-yorkaise, évitant aisément les arbres qui se fraillaient sur son chemin. James Bradford avait acquis une certaine maîtrise depuis tout ce temps, et il pouvait maintenant foncer à près de 200 km/h sans crainte d'un accident. Malheureusement, Ils connaissaient eux aussi le goût de James pour la vitesse. Et Ils comptaient en profiter.
Il était alors 18h37, d'après l'autoradio du vieux van, quand celui-ci dérappa et se retourna sur le trousson de route, unique trace de la ville de New-York. James fut d'abord sonné par le choc mais se décida vite à reprendre ses esprits, comrpenant ce qui arrivait.
Il prit donc le fusil et le chargea, sortit du van puis regarda sur la route. Ils avaient récupéré de l'acide et en avaient placé sur la route. Leur but était clair : un affrontement !

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