Larme
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Larme
Genre : Drame, ship.
Resumé : Un page du journal de Jack....
Disclaimer : Bon, on le sait, rien n’est à moi
A quand remonte la dernière fois que j’ai pleuré ? La dernière fois que j’ai réussis à verser une larme, pas la dernière fois que j’ai eue envie de pleurer ? Parce que mon problème n’est pas que je ne veux pas pleurer, mais que je ne sais pas. Et ce depuis que je suis tout petit. J’ai la boule qui se forme dans la gorge, mes pupilles qui s’élargissent, l’étau qui commence à se resserrer autour de ma tête, mais je n’arrive pas à verser une larme. Elles ne montent même pas aux yeux. Et Dieu seul sait si j’en ai envie. Pouvez-vous imaginer comme c’est douloureux, à la fois physiquement et mentalement de ne pas réussir à pleurer, à avoir les larmes qui coulent le long de ses joues. Etre incapable de verser la moindre larme, à la mort de son fils, de ses meilleurs amis, parce qu’on est pas doté de cette capacité, physiquement. Seule la douleur physique me fais parfois verser une larme, et encore, il faut vraiment que ça touche un nerf. Si c’est dans un muscle, os ou tout autre chose qu’un nerf, niet, que dalle, pas une larme. Et comment expliquez cela à sa femme, qui prend vos yeux secs pour de la bravade militaire ? Comment lui expliquer que vous crever d’envie de pleurer mais que vous en êtes physiquement incapable ? Que vous souffrez, que vous avez l’impression de mourir mais que vous n’arrivez pas à verser des larmes sur la tombe de votre fils. Tous ces gens dans le cimetière me regardent me prenant pour le monstre, que je suis. Je viens de tuer mon fils, mon Charlie, et déjà, ils m’en veulent, tous. Mais en plus, ils pensent que je ne ressens rien, qu’aucune douleur et culpabilité ne me ronge. Mais bon dieu, comment leur dire que je souffre, deux fois plus que tous ici présent réunis ? Putain mais c’est mon fils que je viens de perdre et par ma faute, et ils croient que j’en suis heureux. ? Que je ne ressens rien ? Mais s’ils voyaient mon cœur…..Ils ne pourraient pas le voir, celui ci est mort il y a quelques heures, avec Charlie. Mon petit, mon bébé. Toi tu sais. Tu es…étais comme moi, incapable de pleurer, de montrer ta souffrance, et non pas par courage, tout comme moi, c’était à cause d’une infirmité physique. Depuis que je tu n’es plus bébé, je ne t’ai jamais vu pleurer mon fils, mais j’ai souvent lu dans ton regard, la même douleur qui me prenait lorsque les larmes salvatrice refusaient de couler. Toi tu le sais mon grand. Tu sais, que dans mon esprit, à l’intérieur de moi, c’est un torrent de larmes qui coule. Et c’est tout ce qui importe.
Sam posa le journal de son colonel, elle était tombé dessus par hasard, en voulant lui reparler une dernière fois de la mort récente de Daniel., du moins essayé. Elle ne comprenait pas qu’il soit aussi renfermé. Quand elle était rentrée dans le bureau, elle avait vu, et lu, la toute première page de son journal, sûrement commencé pour essayer de faire face à la mort de son fils. Elle essuya la larme qui s’était échappé de ses joues. Elle avait compris. Il souffrait donc de la mort de Daniel, mais n’en parlait pas, parce qu’il ne pouvait pleurer, et qu’il ne voulait pas encore affronter les regards haineux des gens qui ne comprenait pas la souffrance de ne pouvoir pleurer. Elle reposa le carnet et sortit du bureau de son colonel. Elle n’insistera plus avec ça. Elle avait compris.
Arrivée à la porte, elle se buta contre son colonel. Il l’observa, et compris qu’elle avait lu le journal. Elle lui souriait, un sourire de réconfort. Il vit les yeux de la jeune femme rempli de compassion pour lui.
Jack : Vous avez eu votre réponse. Vous ne pouvez pas comprendre.
Il n’avait pas dis ça méchamment, il énonçait juste un fais. Il ne lui en voulait pas.
Sam : Plus que vous ne croyez mon colonel. Je peux même vous dire que dans la description, vous avez oublié la respiration qui se bloque dans la poitrine, alourdie, de ses larmes enfouie qui refuse de sortir.
Jack : Vous… ?
Sam : Oui et non. Pas quand c’est très grave, heureusement. Je vous comprends mon colonel, je ne peux que deviner la souffrance que cela doit être, mais si je me base sur la mienne, alors que ce n’est que pour des choses sans trop de gravité, alors je suis profondément, et de tout mon cœur, désolée.
Il lui fit un pauvre sourire. Elle commença à sortir quand il lui dit
Jack : Jolinar.
Sam : Pardon ?
Jack : La dernière fois où une larme c’est échappé de mes yeux, c’est lorsque vous avez été possédé par Jolinar. La seule larme que je n’ai jamais versée.
Sam baissa la tête, et après un sourire sortit du bureau de son supérieur
Fin
Je sais que ce n’est pas crédible que Jack tienne un journal, mais bon. Les fanfictions sont là pour imaginer l’inimaginable.
Resumé : Un page du journal de Jack....
Disclaimer : Bon, on le sait, rien n’est à moi
A quand remonte la dernière fois que j’ai pleuré ? La dernière fois que j’ai réussis à verser une larme, pas la dernière fois que j’ai eue envie de pleurer ? Parce que mon problème n’est pas que je ne veux pas pleurer, mais que je ne sais pas. Et ce depuis que je suis tout petit. J’ai la boule qui se forme dans la gorge, mes pupilles qui s’élargissent, l’étau qui commence à se resserrer autour de ma tête, mais je n’arrive pas à verser une larme. Elles ne montent même pas aux yeux. Et Dieu seul sait si j’en ai envie. Pouvez-vous imaginer comme c’est douloureux, à la fois physiquement et mentalement de ne pas réussir à pleurer, à avoir les larmes qui coulent le long de ses joues. Etre incapable de verser la moindre larme, à la mort de son fils, de ses meilleurs amis, parce qu’on est pas doté de cette capacité, physiquement. Seule la douleur physique me fais parfois verser une larme, et encore, il faut vraiment que ça touche un nerf. Si c’est dans un muscle, os ou tout autre chose qu’un nerf, niet, que dalle, pas une larme. Et comment expliquez cela à sa femme, qui prend vos yeux secs pour de la bravade militaire ? Comment lui expliquer que vous crever d’envie de pleurer mais que vous en êtes physiquement incapable ? Que vous souffrez, que vous avez l’impression de mourir mais que vous n’arrivez pas à verser des larmes sur la tombe de votre fils. Tous ces gens dans le cimetière me regardent me prenant pour le monstre, que je suis. Je viens de tuer mon fils, mon Charlie, et déjà, ils m’en veulent, tous. Mais en plus, ils pensent que je ne ressens rien, qu’aucune douleur et culpabilité ne me ronge. Mais bon dieu, comment leur dire que je souffre, deux fois plus que tous ici présent réunis ? Putain mais c’est mon fils que je viens de perdre et par ma faute, et ils croient que j’en suis heureux. ? Que je ne ressens rien ? Mais s’ils voyaient mon cœur…..Ils ne pourraient pas le voir, celui ci est mort il y a quelques heures, avec Charlie. Mon petit, mon bébé. Toi tu sais. Tu es…étais comme moi, incapable de pleurer, de montrer ta souffrance, et non pas par courage, tout comme moi, c’était à cause d’une infirmité physique. Depuis que je tu n’es plus bébé, je ne t’ai jamais vu pleurer mon fils, mais j’ai souvent lu dans ton regard, la même douleur qui me prenait lorsque les larmes salvatrice refusaient de couler. Toi tu le sais mon grand. Tu sais, que dans mon esprit, à l’intérieur de moi, c’est un torrent de larmes qui coule. Et c’est tout ce qui importe.
Sam posa le journal de son colonel, elle était tombé dessus par hasard, en voulant lui reparler une dernière fois de la mort récente de Daniel., du moins essayé. Elle ne comprenait pas qu’il soit aussi renfermé. Quand elle était rentrée dans le bureau, elle avait vu, et lu, la toute première page de son journal, sûrement commencé pour essayer de faire face à la mort de son fils. Elle essuya la larme qui s’était échappé de ses joues. Elle avait compris. Il souffrait donc de la mort de Daniel, mais n’en parlait pas, parce qu’il ne pouvait pleurer, et qu’il ne voulait pas encore affronter les regards haineux des gens qui ne comprenait pas la souffrance de ne pouvoir pleurer. Elle reposa le carnet et sortit du bureau de son colonel. Elle n’insistera plus avec ça. Elle avait compris.
Arrivée à la porte, elle se buta contre son colonel. Il l’observa, et compris qu’elle avait lu le journal. Elle lui souriait, un sourire de réconfort. Il vit les yeux de la jeune femme rempli de compassion pour lui.
Jack : Vous avez eu votre réponse. Vous ne pouvez pas comprendre.
Il n’avait pas dis ça méchamment, il énonçait juste un fais. Il ne lui en voulait pas.
Sam : Plus que vous ne croyez mon colonel. Je peux même vous dire que dans la description, vous avez oublié la respiration qui se bloque dans la poitrine, alourdie, de ses larmes enfouie qui refuse de sortir.
Jack : Vous… ?
Sam : Oui et non. Pas quand c’est très grave, heureusement. Je vous comprends mon colonel, je ne peux que deviner la souffrance que cela doit être, mais si je me base sur la mienne, alors que ce n’est que pour des choses sans trop de gravité, alors je suis profondément, et de tout mon cœur, désolée.
Il lui fit un pauvre sourire. Elle commença à sortir quand il lui dit
Jack : Jolinar.
Sam : Pardon ?
Jack : La dernière fois où une larme c’est échappé de mes yeux, c’est lorsque vous avez été possédé par Jolinar. La seule larme que je n’ai jamais versée.
Sam baissa la tête, et après un sourire sortit du bureau de son supérieur
Fin
Je sais que ce n’est pas crédible que Jack tienne un journal, mais bon. Les fanfictions sont là pour imaginer l’inimaginable.
Marine-CO- Lecteur du Larousse
- Nombre de messages : 1591
Age : 39
Date d'inscription : 27/02/2006
Re: Larme
On pourrait dire que c'est une sorte de thérapie. Y a toujours moyen, je pense de rendre quelque chose plus ou moins crédible. En tout cas, vu ta façon de le raconter, ça ne m'a pas choqué du tout. C'était vraiment très bien!
Peut-être juste une petite chose.
Peut-être juste une petite chose.
- Spoiler:
- Je pense sincèrement que s'il y avait une larme à verser pour Jack, c'est à la mort de Charlie, justement. Pas à la possession de Sam. Perdre son enfant, je crois qu'il n'existe rien de pire au monde.
Re: Larme
Merci Hito.
Marine-CO- Lecteur du Larousse
- Nombre de messages : 1591
Age : 39
Date d'inscription : 27/02/2006
Re: Larme
Je suis du même avis qu'Hito.
J'aime bien ta fic, court, simple
J'aime bien ta fic, court, simple
- Spoiler:
- mais je crois pas trop à la larme de Jolinar.
- Spoiler:
- Tiens, "La Larme de Jolinar" c'est pas un bon titre de fic, ça ? A bon entendeur ...
Dernière édition par le Dim 6 Mai - 14:46, édité 2 fois
Re: Larme
Merci du com. Siress.
Marine-CO- Lecteur du Larousse
- Nombre de messages : 1591
Age : 39
Date d'inscription : 27/02/2006
Re: Larme
Pour moi ce ne serait pas tant le journal que la dernier dialogue qui manquerait un peu de crédibilité...
Ceci était dit, ce que j'aime surtout dans ta fic, c'est précisément le premier paragraphe.
Très réussi, bravo !
Ceci était dit, ce que j'aime surtout dans ta fic, c'est précisément le premier paragraphe.
- Spoiler:
On y retrouve beaucoup d'émotions, brute (on y reconnait Jack...), prenante, submergeante...
C'est une joli façon d'aborder la question du deuil de Charlie, et d'aborder le personnage de Jack, tout simplement.
Très réussi, bravo !
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