[HP] La Maraudeuse

Disclaimer : Tout ce beau monde appartient à J.K.Rowling, sauf quelques rares personnages comme Erika.

Résumé : Comment se passe la dernière année d'Erika Spinnel, amie des Maraudeurs, cachant un secret convoité ? Surtout quand un de ses ami s'invite à Poudlard et que Dumbledore y met son grain de sel !

Genre : Je ne peux pas donner un genre précisement, puisque ca serait un style General.

Une sorte de Et si les Maraudeurs avaient eu une autre amie...

Un énorme merci à Chachouille et Liliana qui ont eu la patiente de corriger cette fic qui était bourrée de fautes en tous genres.

J'espère n'avoir rien oublié !
Si tu as oublié de créer un topic pour les comms. Vous le trouverez ici. Tu as également oublié de préciser les spoilers : ton histoire se passe à partir de quel tome ?

edit > désolée -je le savais que j'avais oublié quelque chose...- c'est au temps des maraudeurs, à leur 7ème année.

Bonne lecture !








Chapitre 1 : Le départ :




« REVEILLES TOI !»
- Haaaaaaaaaaaa !
« Je suis sur que tu as hurlé, dommage que je ne vois pas ta tête ! Bon aller Erika, maintenant, il faut te lever ! Tu sais qu’aujourd’hui, c’est la rentrée à Poudlard, alors essayes d’arriver à l’heure cette année. Même si je sais que c’est parfaitement impossible ! A tout à l’heure ! »

La lettre rouge qui venait de la réveiller tomba au sol et se déchira en morceaux. Il avait osé, le mufle ! Elle allait le tuer, l’étrangler, le pendre, l’étouffer, le broyer, le … Bon, si elle voulait être à l’heure, elle devait se lever…

- Erika, tout va bien ? Je t’ai entendu crier, demanda son père en entrant dans sa chambre.
- Oui, oui, ne t’inquiètes pas, c’est juste une nouvelle façon de me lever, lui répondit-elle tout naturellement.

Elle, c’était Erika Spinnel, 17 ans. Elle s’apprêtait à repartir à Poudlard pour sa dernière année dans la maison Griffondor. Elle avait de longs cheveux châtains qui tombaient dans son dos, de grands yeux noisette encadrés par des lunettes et était petite. Erika n’était ni belle, ni moche. Cependant, elle se trouvait trop grosse, trop boutonneuse et n’aimait ni son nez, ni ses lunettes.

Après un petit déjeuné et une douche rapide, elle remonta dans sa chambre en quatrième vitesse pour faire sa valise.
Habits, brosses, livres, plumes et encre, miroir à double sens que les maraudeurs avaient crées en troisième année, quand les maraudeurs et elle ne comptaient plus leurs heures de colles, et toutes les choses indispensables pour passer une bonne année, s’entassèrent dans sa valise. Elle regarda sa montre et ouvrit de grands yeux avant de hurler :

- MAMAN !!

Un autre cri retentit presque au même moment dans la chambre d’à côté et fut suivi d’un bruit de chute.

- Ca va pas de hurler comme ça ? râla sa mère. Tu veux briser les fenêtres de toute la maison à toi toute seule en moins d’une seconde ?

L’humour de sa mère était … étrange.

- Il est 10h50 ! Alors, à moins que tu veuilles te farcir le linge sale d’une autre personne et plus ici pendant une année, ON Y VA ! répliqua Erika au moment même où la porte de la chambre s’ouvrait.
- Non mais ça va pas ? hurla une jeune fille blonde en pyjama. J’aimerais dormir, moi !

Claire, officiellement petite sœur d’Erika, venait de faire son entrée dans une scène quotidienne de la famille Spinnel. Erika et sa mère ne tournèrent même pas la tête vers elle, si bien que Claire referma violement la porte de la chambre dans un claquement sonore.


La jeune sorcière et sa mère arrivèrent à la gare en transplanant. Il était 10h58. Le train devait partir à exactement 11 heures. Erika pouvait elle paniquer maintenant ? Non, elle avait vu bien pire. Elle se rua sur le mur entre les voies 9 et 10 et le traversa sans difficultés.

« Oh non non non non non ! »

Le Poudlard Express commençait à cracher de la vapeur et à bouger.
La jeune sorcière vérifia si sa valise, qu’elle avait rétrécie et mise dans sa poche, n’était pas tombée et lança un « A Noël maman » avant de courir vers la porte du train, bousculant par inadvertance certains parents encore présents sur le quai.
Avant même d’avoir eu le temps d’attraper la poignée de la porte, Erika vit celle-ci s’ouvrir sur une main tendue, qui, apparemment, attendait d’être agrippée. Le train commençant à accélérer dangereusement, la jeune sorcière ne réfléchit pas et agrippa la main, sans même savoir à qui elle appartenait. La main mystérieuse la tira d’un coup à l’intérieur du wagon et Erika tomba sur son propriétaire.

Erika ouvrit un œil, ne sachant pas ce qu’il lui arrivait, et tourna la tête vers ce garçon qui avait eu la gentillesse de l’aider. Enfin, elle pensa que ce devait être un garçon, vu la force qu’il avait. Elle ne fut presque pas surprise de voir deux yeux couleur ambre, un sourire bienveillant et des cheveux couleur paille.
Un sourire éclaira son visage et elle se jeta littéralement au cou de son sauveur.

- Mumus ! Merci merci merci merci ! s’écria t-elle.

- Une habitude chez toi d’arriver en retard. Heureusement que c’est la dernière fois que tu prends le Poudlard Express, soupira Remus Lupin.
- Mais non, mais non, tu seras toujours là pour m’aider, n’est ce pas ?
- Optimiste, observa t-il.
- Non. Réaliste.

Quelques élèves passèrent leurs têtes en dehors de leurs compartiments pour voir qui faisait autant de bruit le premier jour. Ils les regardèrent étrangement, surtout les premières années. Les autres élèves, habitués au comportement des protagonistes ne furent même pas surpris de les voir, au contraire. Tous les élèves attendaient une réponse à leur question muette « Qui faisait tout ce boucan ? ».

- Oui ? demande Erika avec un large sourire digne des pubs moldues pour du dentifrice.

Les élèves se dispersèrent, en murmurant des commentaires plus ou moins sympathiques. Remus et Erika s’engagèrent dans le couloir en discutant, sans se préoccuper des chuchotements.

- Alors, tes vacances ? commença Erika.
- Et bien, je suis allé chez James et j’y ai trouvé Sirius. J’avais oublié qu’il ne retournait pas chez lui cette année. Il te l’avait dit ?
- Moui… Il ne m’a laissé qu’une lettre me disant qu’il partait et qu’il ne reviendrait jamais chez lui.
- Et toi, qu’as-tu fais pendant ces deux mois ? Tu n’es même pas venue nous voir chez James comme il te l’a proposé.
- Oh, euh, je suis partie en Irlande ! C’est vraiment très beau là bas !

« Faites qu’il ne pose pas de questions, faites qu’il ne pose pas de questions, faites qu’il ne pose pas de questions … »
Cette phrase tournait en boucle dans sa tête. Mais apparemment, Remus avait compris que son amie ne voulait pas s’étendre sur ce point et changea donc de sujet.

- Sirius nous a dit qu’il t’avait fait un mystérieux cadeau pour ce matin. Mais même sous la torture de James et de Peter, il n’a jamais voulu nous dire ce que c’était.
- Ah, ça pour un cadeau ! Il m’a envoyé une Beuglante pour me réveiller. Je vais le tuer ! Et ça ne sert à rien de te cacher, je te vois te mordre les lèvres.

Le loup garou se mordit le poing pour s’empêcher de pouffer, prêt à éclater de rire à tout moment.

- 11h07, première tentative de meurtre de l’année sur Patmol, je note. Record battu ?
- Non, l’année dernière, on se disputait déjà sur le quai, répondit la Griffondor.

Le jeune homme dû faire un effort surhumain pour ne pas rire. Oui, il n’y avait vraiment que ses amis pour arriver à lui faire atteindre ses limites.

- Cette histoire … de chaussettes. Il n’y a vraiment … que vous pour faire ça ! arriva t-il à articuler.

Les deux amis s’arrêtèrent devant la porte du tout dernier compartiment, d’où on pouvait entendre plusieurs personnes rigoler. C’était, sans aucuns doutes, le compartiment des Maraudeurs.

- A toi l’honneur, cette fois, je ne m’interposerais pas, décréta Remus en ouvrant la porte à Erika.


Dans le compartiment, les trois autres Maraudeurs discutaient joyeusement.
Il y avait, bien sûr, James, le porc-épic national à lunettes. Ces cheveux noirs avaient la réputation d’être indomptable et il aimait s’en vanter. Il se passait souvent la main dans les cheveux pour se donner un style « descente de balai ». Il était plutôt grand, et beaucoup de filles lui couraient après, mais depuis quelque année, il s’était calmé à cause d’une petite rousse qu’il n’arrivait pas à oublier.
Erika le trouvait sympathique, enfin, quand il ne se vantait pas trop.

Peter était le plus timide et le plus insignifiant des Maraudeurs. Il préférait écouter les blagues de ses amis plutôt que parler, de peur d’être rabroué. Plutôt lent à comprendre certaines choses, il suivait partout les trois autres, où qu’ils aillent. Peter était petit et légèrement enrobé. A cause de cela, il était le souffre douleur de certains Serpentards.

Le troisième garçon présent dans le compartiment était Sirius. Assis à coté de James, comme d’habitude, Sirius était un véritable gamin. C’était lui le premier à plaisanter où à faire des blagues, et avait la réplique facile. Pour Erika, il restait un tombeur, charmeur, un Don Juan, coureur de jupons … Malheureusement pour elle, tout le monde devait reconnaître qu’il était beau. Ses yeux avaient une couleur grise, qui reflétait beaucoup d’espièglerie et d’envie d’aventure. Ses cheveux encadraient parfaitement son visage et retombaient avec une élégance rare, commune à la famille Black.


En voyant arriver une Erika en colère, Peter et James tournèrent la tête vers Sirius qui affichait un sourire goguenard.

- Tu vas le regretter, dit Erika en serrant les dents.
- De quoi tu parles, Erika ? Je ne t’ai encore rien fait cette année, répondit-il en se levant.

C’est sûr que cette année n’avait pas encore théoriquement commencé…

Maintenant sue Sirius était debout, ça allait être encore plus simple. Erika en profita pour se baisser rapidement et pour lui envoyé un coup de pied dans les chevilles. Coup de pieds qu’il n’eut pas le temps d’éviter et, sous le coup de la surprise, tomba au sol. Erika lui sauta dessus et s’assit sur son torse.


- 5 galions sur Patmol ! Lança James.
- 6 sur Erika, releva Remus.
- Merci les gars, répondirent Sirius et Erika.
- Ca, c’est pour ce matin. Aucune nouvelle de toi pendant deux mois et le jour de la rentrée, tu m’envoies une Beuglante ?
- Oh, je t’ai manqué ? demanda Sirius avec un sourire charmeur.
- Tu veux vraiment que je te jette un sort de mutisme ?
- Très bien, tu ne me laisses pas le choix …
- Et que comptes tu me faire dans cette position ?
- Ca ! s’écria t-il en la chatouillant au niveau des hanches.


Elle craignait vraiment les chatouilles, surtout ici. C’est pour ça que dès qu’il commença, elle tomba à son tour à terre et rit à en perdre haleine. Sirius en profita alors pour filer hors du compartiment. Erika se releva et se lança à sa poursuite. Elle le vit courir et saluer au passage des filles de son fan club personnel.
A peu près la moitié de la gente féminine de Poudlard était à ses pieds. Encore heureux que les Serdaigles pensaient d’abord à travailler ! D’ailleurs, c’était la faute de Sirius si, depuis 6 ans, Erika ne pouvait pas dormir tranquillement. En effet, la chef des groupies était dans le même dortoir et elle n’arrêtait pas de l’embêter. Donc, Erika dormait presque tout le temps dans la Salle sur Demande.
L’autre moitié des filles de Poudlard était divisée en trois :
Une partie pour James. Avant avait lui aussi une moitié, mais depuis qu’il refusait toutes les filles à cause de Lily Evans, la plupart de son fan club avait changé d’avis sur lui.
Une autre partie pour Remus qui s’obstinait à repousser gentiment toutes les filles.
Et la dernière minorité, dont Erika faisait partie. Celle qui ne glorifiait pas les Maraudeurs. Le problème était que beaucoup d’élèves pensaient qu’Erika était la petite amie de Remus, vu qu’elle était souvent avec lui. Mas elle s’en fichait. Le seul hic était les insultes et les essais pitoyables de sortilèges de ses groupies.


- Sirius ! cria t-elle. Reviens ici tout de suite !

En passant devant la porte d’un compartiment ouvert, Erika entendit :

- Revoilà notre célèbre duo …

Les Maraudeurs étaient très connus à Poudlard. En fait, à peu près tout le monde avait déjà entendu le professeur McGonagall hurler dans la Grande Salle quelque chose comme :

- POTTER, BLACK, dans mon bureau, tout de suite !

Suivis la plupart du temps par :

- Et vous messieurs Lupin et Pettigrow, vous les avez aidés ?

Et Erika ? Et bien plusieurs histoires avaient fait le tour de l’école. Notamment l’histoire du toit. Elle remontait à leur 4ème année. Picot, le concierge, avait mis une retenue de nettoyage des toilettes des filles à Sirius et Erika.

Après tous les professeurs, sans exception, avaient fait passer un mot comme quoi il ne fallait jamais laisser Erika Spinnel et Sirius Black, seuls dans la même pièce avec des balais, des seaux et du nettoyant. Manque de bol, c’est McGonagall qui les avait entendu et qui était venue voir ce qui se passait. Erika ne l’avait jamais vue autant en colère. Elle n’avait pas arrêté de hurler en les traînant dehors. Comme punition, elle les avait fait léviter sur le toit du château, où plutôt, elle les avait propulsé sur le toit du château. Puis elle avait hurlé :

- VOUS NE DESCENDREZ PAS AVANT DE VOUS ETRE CALMES !

Et elle était repartie, les laissant seuls sur le toit. Bien sûr, tous les élèves présents dans le parc à ce moment étaient complètement éberlués de les voir là haut et de voir McGonagall se casser la voix. Ils avaient finalement explosé de rire et ramené tout Poudlard pour voir ça. Le soir, la professeur de Métamorphose était revenue, un peu honteuse, pour les faire descendre, mais bizarrement elle avait recommencé à crier quand elle les avait vus.

En fait, Sirius avait fait glisser Erika et celle-ci avait juste eu le temps de se rattraper à la gouttière. Tout ce dont elle se souvenait, c’est qu’ils avaient fait perdre 50 points à Gryffondor.


Elle vit Sirius entrer dans le plus éloigné des compartiments. Elle courut pour le rattraper, et ouvrit la porte dans un grincement. Il n’y avait que trois personnes. Deux premières années, vu la tête qu’ils faisaient, et Sirius.


- Reste ici ! dit elle en ignorant les deux autres.
- Ou veux tu que j’aille ? répondit Sirius.


Sans penser à utiliser sa baguette, Erika lui lança un coup de pied. Seulement, Sirius était beaucoup plus grand et beaucoup plus fort qu’elle alors il la rattrapa facilement et la plaqua au sol. Elle se retrouva allongée par terre, les bras tenus fermement par Sirius. Les deux premières années avaient déjà déguerpi et Sirius et elle étaient maintenant seuls dans le compartiment.


- Alors, on se la joue moins maintenant ! dit le brun avec un sourire triomphant.


Le premier jour était à peine commencé et Erika s’était déjà fourrée dans les ennuis …







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