[Dr House] Toi que tout le monde adore
+5
Nemesis
mondaye
Ayana
Liliana
Miss O'Neill
9 participants
Page 1 sur 1
[Dr House] Toi que tout le monde adore
Auteur : Miss O’Neill
Mail : missogslt@gmail.com
Genre : Humour
Commencé et terminé le : 24 juin 2007
Résumé : House doit tenir 48h.
Spoiler : Aucun
Disclaimer : La série House MD ne m’appartient pas comme tous les personnages et ce qui s’y rapportent. Je n’ai écrit cette histoire que pour me divertir ainsi que les fans.
Notes de l’auteur : En l’honneur du challenge 7 de notre précieux forum Fanfiction ! Si je l’ai posté après le décompte, c’était parce que je ne voulais ni ne pouvais y participer en raison de mon statut de modo tout d’abord qui m’avait fait connaître le thème avant tout le monde et en second parce que je trouve avoir suffisamment gagner ces temps-ci ! Bonne lecture.
Gregory House s’était réveillé en pensant que cette journée serait comme les autres. Il s’était levé en retard, comme tous les matins ; avait pris une douche rafraîchissante ; s’était nourri d’antalgiques avant d’enfourcher sa moto en direction de l’hôpital qui l’embauchait.
Il franchit l’accueil avec prudence, cherchant du regard la présence du Dr Cuddy, son patron, la directrice de l’hôpital avec qui il était si souvent en désaccord. Le terrain semblant dégagé, House s’engagea d’un pas aussi rapide que sa jambe paralysée le permettait vers les ascenseurs.
- « House ! » entendit-il rugir dans son dos.
Il grimaça et se retourna lentement. Il n’avait pas été assez rapide. Cuddy s’avançait vers lui d’un pas décidé. Aucune marque de sympathie n’éclairait son visage mais la contrariété semblait y avoir élu domicile. House nota qu’il ne l’avait jamais vu avec une quelconque marque de sympathie sur le visage.
- « Vous avez commandez du matériel médical sans me prévenir ? » demanda la directrice tout en tentant de réfréner une violente colère.
- « Oui. » répondit House feignant de ne pas comprendre où était le mal.
- « Et comment vous allez justifier cela ? »
- « Je croyais que les services étaient libres de commander le matériel nécessaire à leur bon fonctionnement ! »
- « Sauf quand ce matériel est un cardiologue réputé avec un salaire hors de prix pour cet hôpital que vous installez sur un poste déjà occupé ! »
- « Poste occupé par un incapable que vous avez renvoyé. »
- « Cette décision ne peut être prise que par le conseil technique et ne sera d’actualité que dans deux jours je vous signale ! De plus, j’aimerais savoir comment vous avez réussi à convaincre un imminent cardiologue de venir s’installer chez nous ? »
- « Je lui ai dit que la directrice était une femme facile. »
Cuddy lui jeta un regard noir auquel House ne répondit que par un haussement d’épaule.
- « Allez ne faîtes pas cette tête Cuddy ! Vous savez comme moi que c’est un incapable ce type et qu’il mérite d’être viré. Alors dans le fond qu’ai-je fait de mal sinon vous avoir retiré une belle épine du pied ? »
Cuddy ouvrit grand la bouche prête à protester lorsqu’elle mesura les propos de House. Il n’avait pas complètement tort même si ces manières lui donnaient de l’urticaire. Mais elle ne pouvait pas le laisser s’en sortir à nouveau avec autant de facilité.
- « Je vais lui écrire pour dire que c’était une erreur et que nous ne pouvons pas le prendre ici. Nous trouverons un autre cardiologue moins cher. »
- « Et si vous ne trouvez pas avant l’échéance ? »
- « Vous effectuerez l’intérim. »
- « Je ne suis pas cardiologue. »
- « Sans compter que je vais ajouter cette énorme abus de pouvoir dans votre dossier de plusieurs mètres de long, ce qui m’obligera à convoquer à nouveau le conseil technique en passant votre dossier prioritairement avant celui de votre confrère cardiologue. »
- « La menace d’un licenciement ne sera pas efficace avec moi Cuddy. »
- « Et celle d’une collaboration avec un cardiologue incompétent ? Je crois savoir qu’il doit opérer une de vos patientes très récemment. Une opération franchement compliquée qui dépasse largement vos compétences et les siennes, je me trompe ? »
House se renfrogna. Cuddy pouvait être aussi vil que lui quand il s’agissait de défendre ses propres intérêts. Même si dans cette situation, c’était plutôt l’amour propre de Cuddy qui en avait pris un coup.
- « Que voulez-vous ? »
- « J’accepte votre cardiologue si vous relevez un défi durant les prochaines 48h qui précèdent le conseil technique. »
- « Encore ! Vous m’avez déjà privé d’antalgiques une fois ! Quel coup tordu je vais devoir faire pour vous paraître irréprochable ? Attendez une minute, vous ne voulez pas que je sois votre esclave sexuel au moins ? »
House avait haussé le ton pour sa dernière réplique, attirant tous les regards présents vers eux deux. Les joues de Cuddy prirent une légère teinte rosée alors qu’elle l’entraînait à l’écart de la foule.
- « Je pensais à quelque chose qui vous mettrait bien plus en difficulté. »
- « Etre votre esclave sexuel le serait déjà pas mal. Je ne suis pas sûr de pouvoir assurer avec une nymphomane insatiable comme vous ! »
- « Arrêtez House ! Ce que je veux que vous fassiez pendant 48h c’est être gentil. »
- « Etre gentil ? »
- « Oui. J’aimerais que vous ne fassiez preuve d’aucun cynisme envers vos collègues et vos patients pendant 48h. Je ne veux recevoir aucune plainte ni remarques désobligeantes à votre sujet, ni être le témoin de votre excessif manque d’amabilité. Vous devrez être un modèle de médecin et je ne veux en aucun cas vous voir vous isoler dans un coin ou prétexter une quelconque maladie. »
- « Vous comprenez que si vous gardez cet imbécile, c’est la vie de ma patiente qui est en jeu ? »
- « Mais être aimable pendant 48h ne devrait pas vous tuer par contre ! »
House imita un homme grièvement blessé par ces propos. Cuddy prenait un air plein d’assurance en le scrutant du regard. Il était coincé. Une grande lassitude l’envahit et c’est avec un profond dégoût qu’il accepta le défi. Cuddy sourit avec ironie tout en lui indiquant la direction des consultations où il devait démarrer sa journée.
Il prit le premier dossier et pénétra dans la salle d’examen. Une vieille dame à l’air renfrogné l’attendait sur la table d’examen. Sa voix aiguë et pleine de mépris s’éleva aussitôt.
- « Vous êtes qui vous ? »
Se souvenant du défi qui l’attendait, House fit son plus beau sourire et répondit.
- « Je suis le Dr House madame et je suis là pour répondre à votre demande. »
- « Je veux un autre médecin, il est hors de question que je sois examiner par un handicapé. »
House roula des yeux en examinant la vieille dame. Une remarque acerbe faillit passer ses lèvres lorsqu’il aperçut Cuddy derrière la vitre qui lui faisant non avec les doigts en souriant. House baissa le store mais Cuddy ne se laissant pas abattre pénétra dans la salle d’examen.
- « Il y a un soucis madame ? »
- « Je ne veux pas être examiné par un handicapé. »
Cuddy prit un air surpris et House la regarda avec une lueur moqueuse dans les yeux. Il allait prendre plaisir à regarder comment la directrice s’en sortirait sans grossièreté.
- « Je peux peut-être vous examiner à sa place dans ce cas. »
- « Non je veux un médecin. »
- « Mais je suis médecin madame. »
- « Une femme ne peut pas être un médecin très compétent. Je veux un homme. »
- « Bien alors je vais appeler le Dr Foreman. »
- « J’espère que vous n’avez pas de problème avec les médecins de couleur noire. Sinon nous avons le Dr Chase, un excellent médecin australien. » rajouta House.
La vieille dame grimaça avec dégoût provoquant un air horrifié chez Cuddy. House arborait toujours un sourire plein d’innocence en observant l’attitude des deux femmes devant ses propos.
- « Je veux un médecin blanc et américain ! »
- « Présent. »
La vieille dame sembla analyser ses choix et finit par soupirer.
- « C’est mon doigt. J’ai un très vilain panaris que vous allez devoir inciser. »
Cuddy leva les yeux au ciel devant autant de débordement pour un simple panaris. Le regard sombre que lui lança la vieille femme la convainquit de sortir de la salle et de laisser House souffrir seul. Après tout il l’avait bien mérité.
Mail : missogslt@gmail.com
Genre : Humour
Commencé et terminé le : 24 juin 2007
Résumé : House doit tenir 48h.
Spoiler : Aucun
Disclaimer : La série House MD ne m’appartient pas comme tous les personnages et ce qui s’y rapportent. Je n’ai écrit cette histoire que pour me divertir ainsi que les fans.
Notes de l’auteur : En l’honneur du challenge 7 de notre précieux forum Fanfiction ! Si je l’ai posté après le décompte, c’était parce que je ne voulais ni ne pouvais y participer en raison de mon statut de modo tout d’abord qui m’avait fait connaître le thème avant tout le monde et en second parce que je trouve avoir suffisamment gagner ces temps-ci ! Bonne lecture.
******
Toi que tout le monde adore
Gregory House s’était réveillé en pensant que cette journée serait comme les autres. Il s’était levé en retard, comme tous les matins ; avait pris une douche rafraîchissante ; s’était nourri d’antalgiques avant d’enfourcher sa moto en direction de l’hôpital qui l’embauchait.
Il franchit l’accueil avec prudence, cherchant du regard la présence du Dr Cuddy, son patron, la directrice de l’hôpital avec qui il était si souvent en désaccord. Le terrain semblant dégagé, House s’engagea d’un pas aussi rapide que sa jambe paralysée le permettait vers les ascenseurs.
- « House ! » entendit-il rugir dans son dos.
Il grimaça et se retourna lentement. Il n’avait pas été assez rapide. Cuddy s’avançait vers lui d’un pas décidé. Aucune marque de sympathie n’éclairait son visage mais la contrariété semblait y avoir élu domicile. House nota qu’il ne l’avait jamais vu avec une quelconque marque de sympathie sur le visage.
- « Vous avez commandez du matériel médical sans me prévenir ? » demanda la directrice tout en tentant de réfréner une violente colère.
- « Oui. » répondit House feignant de ne pas comprendre où était le mal.
- « Et comment vous allez justifier cela ? »
- « Je croyais que les services étaient libres de commander le matériel nécessaire à leur bon fonctionnement ! »
- « Sauf quand ce matériel est un cardiologue réputé avec un salaire hors de prix pour cet hôpital que vous installez sur un poste déjà occupé ! »
- « Poste occupé par un incapable que vous avez renvoyé. »
- « Cette décision ne peut être prise que par le conseil technique et ne sera d’actualité que dans deux jours je vous signale ! De plus, j’aimerais savoir comment vous avez réussi à convaincre un imminent cardiologue de venir s’installer chez nous ? »
- « Je lui ai dit que la directrice était une femme facile. »
Cuddy lui jeta un regard noir auquel House ne répondit que par un haussement d’épaule.
- « Allez ne faîtes pas cette tête Cuddy ! Vous savez comme moi que c’est un incapable ce type et qu’il mérite d’être viré. Alors dans le fond qu’ai-je fait de mal sinon vous avoir retiré une belle épine du pied ? »
Cuddy ouvrit grand la bouche prête à protester lorsqu’elle mesura les propos de House. Il n’avait pas complètement tort même si ces manières lui donnaient de l’urticaire. Mais elle ne pouvait pas le laisser s’en sortir à nouveau avec autant de facilité.
- « Je vais lui écrire pour dire que c’était une erreur et que nous ne pouvons pas le prendre ici. Nous trouverons un autre cardiologue moins cher. »
- « Et si vous ne trouvez pas avant l’échéance ? »
- « Vous effectuerez l’intérim. »
- « Je ne suis pas cardiologue. »
- « Sans compter que je vais ajouter cette énorme abus de pouvoir dans votre dossier de plusieurs mètres de long, ce qui m’obligera à convoquer à nouveau le conseil technique en passant votre dossier prioritairement avant celui de votre confrère cardiologue. »
- « La menace d’un licenciement ne sera pas efficace avec moi Cuddy. »
- « Et celle d’une collaboration avec un cardiologue incompétent ? Je crois savoir qu’il doit opérer une de vos patientes très récemment. Une opération franchement compliquée qui dépasse largement vos compétences et les siennes, je me trompe ? »
House se renfrogna. Cuddy pouvait être aussi vil que lui quand il s’agissait de défendre ses propres intérêts. Même si dans cette situation, c’était plutôt l’amour propre de Cuddy qui en avait pris un coup.
- « Que voulez-vous ? »
- « J’accepte votre cardiologue si vous relevez un défi durant les prochaines 48h qui précèdent le conseil technique. »
- « Encore ! Vous m’avez déjà privé d’antalgiques une fois ! Quel coup tordu je vais devoir faire pour vous paraître irréprochable ? Attendez une minute, vous ne voulez pas que je sois votre esclave sexuel au moins ? »
House avait haussé le ton pour sa dernière réplique, attirant tous les regards présents vers eux deux. Les joues de Cuddy prirent une légère teinte rosée alors qu’elle l’entraînait à l’écart de la foule.
- « Je pensais à quelque chose qui vous mettrait bien plus en difficulté. »
- « Etre votre esclave sexuel le serait déjà pas mal. Je ne suis pas sûr de pouvoir assurer avec une nymphomane insatiable comme vous ! »
- « Arrêtez House ! Ce que je veux que vous fassiez pendant 48h c’est être gentil. »
- « Etre gentil ? »
- « Oui. J’aimerais que vous ne fassiez preuve d’aucun cynisme envers vos collègues et vos patients pendant 48h. Je ne veux recevoir aucune plainte ni remarques désobligeantes à votre sujet, ni être le témoin de votre excessif manque d’amabilité. Vous devrez être un modèle de médecin et je ne veux en aucun cas vous voir vous isoler dans un coin ou prétexter une quelconque maladie. »
- « Vous comprenez que si vous gardez cet imbécile, c’est la vie de ma patiente qui est en jeu ? »
- « Mais être aimable pendant 48h ne devrait pas vous tuer par contre ! »
House imita un homme grièvement blessé par ces propos. Cuddy prenait un air plein d’assurance en le scrutant du regard. Il était coincé. Une grande lassitude l’envahit et c’est avec un profond dégoût qu’il accepta le défi. Cuddy sourit avec ironie tout en lui indiquant la direction des consultations où il devait démarrer sa journée.
Il prit le premier dossier et pénétra dans la salle d’examen. Une vieille dame à l’air renfrogné l’attendait sur la table d’examen. Sa voix aiguë et pleine de mépris s’éleva aussitôt.
- « Vous êtes qui vous ? »
Se souvenant du défi qui l’attendait, House fit son plus beau sourire et répondit.
- « Je suis le Dr House madame et je suis là pour répondre à votre demande. »
- « Je veux un autre médecin, il est hors de question que je sois examiner par un handicapé. »
House roula des yeux en examinant la vieille dame. Une remarque acerbe faillit passer ses lèvres lorsqu’il aperçut Cuddy derrière la vitre qui lui faisant non avec les doigts en souriant. House baissa le store mais Cuddy ne se laissant pas abattre pénétra dans la salle d’examen.
- « Il y a un soucis madame ? »
- « Je ne veux pas être examiné par un handicapé. »
Cuddy prit un air surpris et House la regarda avec une lueur moqueuse dans les yeux. Il allait prendre plaisir à regarder comment la directrice s’en sortirait sans grossièreté.
- « Je peux peut-être vous examiner à sa place dans ce cas. »
- « Non je veux un médecin. »
- « Mais je suis médecin madame. »
- « Une femme ne peut pas être un médecin très compétent. Je veux un homme. »
- « Bien alors je vais appeler le Dr Foreman. »
- « J’espère que vous n’avez pas de problème avec les médecins de couleur noire. Sinon nous avons le Dr Chase, un excellent médecin australien. » rajouta House.
La vieille dame grimaça avec dégoût provoquant un air horrifié chez Cuddy. House arborait toujours un sourire plein d’innocence en observant l’attitude des deux femmes devant ses propos.
- « Je veux un médecin blanc et américain ! »
- « Présent. »
La vieille dame sembla analyser ses choix et finit par soupirer.
- « C’est mon doigt. J’ai un très vilain panaris que vous allez devoir inciser. »
Cuddy leva les yeux au ciel devant autant de débordement pour un simple panaris. Le regard sombre que lui lança la vieille femme la convainquit de sortir de la salle et de laisser House souffrir seul. Après tout il l’avait bien mérité.
Miss O'Neill- Modo : La sulfateuse
- Nombre de messages : 1938
Localisation : L'autre bout de la galaxie
Loisirs : Des tas !
Date d'inscription : 23/11/2005
Re: [Dr House] Toi que tout le monde adore
Quelques heures plus tard, House se dirigeait d’un pas décidé vers le self. Il mourrait de faim et d’envie de hurler sur quelqu’un. Il avait besoin d’un substitut à son habituelle arrogance et la nourriture lui semblait un bon compromis puisqu’il ne pouvait quitter l’hôpital. Tout en marchant, il repensa à son horrible matinée entre une grand-mère raciste et macho, une mère de famille hystérique qui avait failli lui sauter au visage et un type qui n’avait fait que hurler pendant tout l’examen pour une pauvre contusion de rien du tout.
Il remplit son plateau d’un air bougon tout en espérant de ne croiser personne. Heureusement pour lui, son meilleur ami, James Wilson était absent en raison d’un congrès d’oncologie très important et House était ravi de ne pas devoir subir les plaisanteries que son ami aurait eu tôt fait de faire devant ce stupide défi.
Il s’installa à une table un peu éloignée et entama son sandwich avec appétit. Il sentit que manger le soulageait un peu de sa colère et reprit une bonne bouchée. Une forme apparut devant lui alors qu’il ouvrait à nouveau la bouche. Levant les yeux pour voir qui troublait ainsi ce court moment de répit, il vit Cameron qui lui souriait timidement, un plateau à la main.
- « Je peux m’installer avec vous ? »
Elle était restée debout, attendant sa réponse, sûre d’être rabrouée comme elle en avait l’habitude. Une furieuse remarque acerbe germa dans l’esprit de House qui lutta pour ne pas la laisser franchir la barrière de ses lèvres. Avec un effort surhumain, il acquiesça, au grand étonnement de Cameron.
La jeune femme ne fit aucun geste, étonnée de cette réponse positive et le regarda d’un air suspicieux.
- « Vous êtes sûr ? Je ne voudrais pas vous déranger. »
- « Evidemment que vous ne me déranger pas, Cameron. C’est toujours un plaisir d’avoir votre compagnie. »
Comprenant que quelque chose de louche se cachait derrière tout ça, Cameron prit place à la table tout en sondant son supérieur du regard. Celui-ci avait repris le cours de son repas et semblait s’être désintéressé d’elle.
Elle attaqua alors sa salade, cherchant un moyen de comprendre ce qu’il se passait. House restait silencieux et vidait tranquillement un plateau surchargé.
- « House, vous avez un problème ? »
- « Aucun. »
- « Vous ne semblez pas dans votre état normal. »
- « C’est très gentil à vous de vous inquiéter, Cameron mais je peux vous assurer que je me porte comme un charme. Je ne voudrais pas que vous vous fassiez du souci pour moi sans raison. »
Estomaquée par ces remarques trop emplies de gentillesse, Cameron resta sans voix. House en profita pour se lever, lui souhaita une bonne journée et quitta le self rapidement. Cameron termina son repas et décida d’aller voir Cuddy pour connaître le fin mot de l’histoire. La directrice devait sûrement savoir quelque chose.
La situation que Gregory House craignait le plus allait survenir dans l’instant. Il venait d’être bipé par son équipe. Ce qui signifiait qu’il y avait un souci avec la patiente et qu’il allait devoir se réunir pour en parler. Ce qui signifiait surtout qu’il allait devoir être aimables avec eux, ce qu’il abhorrait plus que tout.
Sa crainte ne pouvait dépasser la réalité lorsqu’il vit Cuddy dans la salle où il se réunissait avec ses collègues. Chase et Foreman conversaient en regardant des résultats d’ECG tandis que Cuddy et Cameron le fixaient du regard.
- « Qu’est-ce qu’on a ? »
Chase prit la parole en premier.
- « La patiente présente une arythmie de plus en plus prononcée. Elle commence à souffrir de brèves hypoxies qui la rendent incohérente. De plus, les pouls pédieux sont de moins en moins bien perçus. Nous craignions qu’elle ne perde ses jambes si nous tardons trop. »
Tous les regards convergèrent vers lui. Chase et Foreman attendait son avis et semblait prêts à engager une joute verbale comme ils en avaient si souvent l’habitude. Cameron le regardait d’un air anxieux et Cuddy souriait diaboliquement.
- « Comment est la fonction rénale ? »
- « Bonne pour l’instant. Nous avons malgré tout réduit les apports hydriques pour éviter toute surcharge volumique. »
- « Garder les perfs comme on l’avait décider au début. La déshydratation entraînerait aussi une confusion mentale qui pourrait nous cacher une aggravation de l’hypoxie. »
Foreman lui jeta un regard de désabrobation avant de se lancer dans leur joute habituelle.
- « Mais des apports hydriques trop importantes vont entraîner un travail supplémentaire pour les reins alors que le cœur n’ai pas capable de lui fournir le sang dont il a besoin. On risque de la mettre en insuffisance rénale à ce rythme. »
- « Vous avez raison Forman mais nous ne pouvons pas la laisser en déshydratation trop longtemps. Sans compter que l’infection qui la ronge va accélérer ce processus. Assurez-vous seulement que son bilan entrées-sorties soit le plus proche du zéro possible. »
Tout le monde le regardait sans émettre une seule objection. Ils avaient l’air surpris et ce fut Chase qui brisa le premier ce silence pesant pour House.
- « Foreman a raison ? »
- « Je trouvais ces arguments vrais, pas vous Chase ? »
- « Si évidemment puisque je les partage. Mais ce qui m’étonne c’est que vous le pensiez ! »
Cuddy afficha alors un sourire rayonnant et House comprit qu’il était perdu.
- « Oh mais il ne le pense pas ! Seulement il ne peut pas le dire. Il a promis d’être gentil pendant 48h s’il voulait le meilleur chirurgien pour sa patiente. »
- « Vous voulez dire que House est obligé d’être aimable et gentil pendant 48h ? »
Les deux hommes affichaient des sourires goguenards que House rêvait de faire disparaître. Cuddy était vraiment un démon en jupe ultra courte et il aurait sa revanche le moment venu. Il remarque soudain que cette nouvelle ne réjouissait pas Cameron autant que ses collègues.
- « Vous avez mis en jeu la vie de notre patiente juste pour le plaisir de voir House aimable pendant 48h ? Et si notre patiente ne tenait pas tout ce temps-là ? »
House bénit Cameron et toute sa famille sur plusieurs générations tout en regardant la réaction de Cuddy. Mais c’était sans compter ces traîtres de Chase et Foreman qui s’empressèrent de sauter sur l’occasion.
- « Cameron, tu sais très bien que de toute façon, on ne peut pas l’opérer avant 48h, le temps que son infection soit suffisamment enrayée pour permettre à son système immunitaire de supporter l’intervention. Nous n’avons pas le choix. »
Foreman semblait ravi de son intervention autant que Cuddy dont le visage avait perdu toute trace de la soudaine culpabilité que Cameron avait fait naître en elle. House maudit Foreman sur plusieurs générations.
Chase se tourna alors vers lui dans une attitude de profonde désinvolture.
- « House ça vous ennuie d’aller immédiatement changer les prescriptions des perfusions pour notre patiente. Il ne faudrait pas qu’il lui arrive quelque chose ! »
- « J’aurais vraiment aimé Dr Chase mais voyez-vous, je crains que les infirmières n’aient une mauvaise opinion de vous. Cela me ferait vraiment beaucoup de peine si vous n’étiez plus crédible à leurs yeux parce que votre supérieur est venu rectifié dans votre dos votre dernière prescription. »
Cameron se permit un sourire tandis que Chase blanc comme un linge quittait aussitôt la pièce. House les salua et rejoignit son bureau. Cuddy et Foreman quittèrent la salle vers d’autres occupations. Cameron le fixait depuis sa place d’où elle n’avait pas bougé.
Lentement, House la vit se lever et marcher d’un pas lent jusqu’à son bureau. Elle frappa et il l’invita à entrer. Elle s’assit en face de lui, le fixant sans émettre le moindre son.
- « Vous vouliez m’informer de quelque chose, Cameron ? »
La jeune femme continua à l’observer en silence. House commença à prendre peur lorsqu’il vit l’étincelle qui s’était formée dans ces yeux. Il sentit qu’il n’allait pas aimer ce qui allait suivre. Il préférait largement les mesquineries de Chase et Foreman à une quelconque requête de la jeune femme. Sa voix s’éleva soudain, le parcourant de frissons.
- « Vous devez être gentil c’est ça ? »
- « Exactement, Cameron. Mais il ne m’est pas interdit de mentir, je le crains. »
- « J’aimerais que vous me disiez quelque chose de gentil. »
- « Vous êtes resplendissante aujourd’hui Cameron. Un peu plus qu’hier mais sûrement moins que demain. »
- « Que ressentez-vous pour moi ? »
House se mordit l’intérieur de la joue. Il aurait dû se douter que la jeune femme lui réclamerait quelque chose d’aussi improbable que ça. Il ne comprenait pas cet acharnement qu’elle mettait à se faire aimer de lui et surtout à lui faire avouer un amour qui n’existait pas. Mais il devait être gentil. Que pourrait-il lui dire ?
- « Je trouve que vous êtes une jeune femme remarquable et un médecin admirable. »
C’était un bon début et il était relativement fier de lui. Mais le regard de Cameron lui parut vraiment trop insatisfait. Il allait devoir faire un effort supplémentaire.
- « Je vous trouve magnifique et d’une gentillesse à faire pâlir les anges. J’aimerais tant être l’homme qui vous rende heureuse mais hélas mon côté obscur est en total opposition avec ce que vous êtes. De plus, je ne puis prendre ce qui revient de droit à l’homme charmant qui ne vit sur cette terre que dans l’espoir de vous rencontrer un jour. »
Ce fut avec plaisir que House vit un superbe sourire s’afficher sur son visage. Il attendit patiemment, un sourire sur les lèvres priant pour que cela lui suffise et qu’elle le laisse enfin seul. Mais Cameron ne fit pas un geste et continua de l’observer. La lueur dans ses yeux ne plaisait pas du tout à House. Bon sang, mais que devait-il faire pour qu’elle comprenne qu’il n’était pas intéressé ? Devait-il coucher avec elle une bonne fois pour toute et la jeter ensuite ? Comprendrait-elle alors qu’il n’était pas un gentil ? Comprendrait-elle enfin qu’il n’était pas changeable et ne serait jamais un bon parti pour elle ?
Cameron finit par se lever, mettant un terme à ses élucubrations. Elle marcha d’un pas lent jusqu’à la porte et se tourna vers lui avant de sortir.
- « C’est un bon début. »
Il remplit son plateau d’un air bougon tout en espérant de ne croiser personne. Heureusement pour lui, son meilleur ami, James Wilson était absent en raison d’un congrès d’oncologie très important et House était ravi de ne pas devoir subir les plaisanteries que son ami aurait eu tôt fait de faire devant ce stupide défi.
Il s’installa à une table un peu éloignée et entama son sandwich avec appétit. Il sentit que manger le soulageait un peu de sa colère et reprit une bonne bouchée. Une forme apparut devant lui alors qu’il ouvrait à nouveau la bouche. Levant les yeux pour voir qui troublait ainsi ce court moment de répit, il vit Cameron qui lui souriait timidement, un plateau à la main.
- « Je peux m’installer avec vous ? »
Elle était restée debout, attendant sa réponse, sûre d’être rabrouée comme elle en avait l’habitude. Une furieuse remarque acerbe germa dans l’esprit de House qui lutta pour ne pas la laisser franchir la barrière de ses lèvres. Avec un effort surhumain, il acquiesça, au grand étonnement de Cameron.
La jeune femme ne fit aucun geste, étonnée de cette réponse positive et le regarda d’un air suspicieux.
- « Vous êtes sûr ? Je ne voudrais pas vous déranger. »
- « Evidemment que vous ne me déranger pas, Cameron. C’est toujours un plaisir d’avoir votre compagnie. »
Comprenant que quelque chose de louche se cachait derrière tout ça, Cameron prit place à la table tout en sondant son supérieur du regard. Celui-ci avait repris le cours de son repas et semblait s’être désintéressé d’elle.
Elle attaqua alors sa salade, cherchant un moyen de comprendre ce qu’il se passait. House restait silencieux et vidait tranquillement un plateau surchargé.
- « House, vous avez un problème ? »
- « Aucun. »
- « Vous ne semblez pas dans votre état normal. »
- « C’est très gentil à vous de vous inquiéter, Cameron mais je peux vous assurer que je me porte comme un charme. Je ne voudrais pas que vous vous fassiez du souci pour moi sans raison. »
Estomaquée par ces remarques trop emplies de gentillesse, Cameron resta sans voix. House en profita pour se lever, lui souhaita une bonne journée et quitta le self rapidement. Cameron termina son repas et décida d’aller voir Cuddy pour connaître le fin mot de l’histoire. La directrice devait sûrement savoir quelque chose.
La situation que Gregory House craignait le plus allait survenir dans l’instant. Il venait d’être bipé par son équipe. Ce qui signifiait qu’il y avait un souci avec la patiente et qu’il allait devoir se réunir pour en parler. Ce qui signifiait surtout qu’il allait devoir être aimables avec eux, ce qu’il abhorrait plus que tout.
Sa crainte ne pouvait dépasser la réalité lorsqu’il vit Cuddy dans la salle où il se réunissait avec ses collègues. Chase et Foreman conversaient en regardant des résultats d’ECG tandis que Cuddy et Cameron le fixaient du regard.
- « Qu’est-ce qu’on a ? »
Chase prit la parole en premier.
- « La patiente présente une arythmie de plus en plus prononcée. Elle commence à souffrir de brèves hypoxies qui la rendent incohérente. De plus, les pouls pédieux sont de moins en moins bien perçus. Nous craignions qu’elle ne perde ses jambes si nous tardons trop. »
Tous les regards convergèrent vers lui. Chase et Foreman attendait son avis et semblait prêts à engager une joute verbale comme ils en avaient si souvent l’habitude. Cameron le regardait d’un air anxieux et Cuddy souriait diaboliquement.
- « Comment est la fonction rénale ? »
- « Bonne pour l’instant. Nous avons malgré tout réduit les apports hydriques pour éviter toute surcharge volumique. »
- « Garder les perfs comme on l’avait décider au début. La déshydratation entraînerait aussi une confusion mentale qui pourrait nous cacher une aggravation de l’hypoxie. »
Foreman lui jeta un regard de désabrobation avant de se lancer dans leur joute habituelle.
- « Mais des apports hydriques trop importantes vont entraîner un travail supplémentaire pour les reins alors que le cœur n’ai pas capable de lui fournir le sang dont il a besoin. On risque de la mettre en insuffisance rénale à ce rythme. »
- « Vous avez raison Forman mais nous ne pouvons pas la laisser en déshydratation trop longtemps. Sans compter que l’infection qui la ronge va accélérer ce processus. Assurez-vous seulement que son bilan entrées-sorties soit le plus proche du zéro possible. »
Tout le monde le regardait sans émettre une seule objection. Ils avaient l’air surpris et ce fut Chase qui brisa le premier ce silence pesant pour House.
- « Foreman a raison ? »
- « Je trouvais ces arguments vrais, pas vous Chase ? »
- « Si évidemment puisque je les partage. Mais ce qui m’étonne c’est que vous le pensiez ! »
Cuddy afficha alors un sourire rayonnant et House comprit qu’il était perdu.
- « Oh mais il ne le pense pas ! Seulement il ne peut pas le dire. Il a promis d’être gentil pendant 48h s’il voulait le meilleur chirurgien pour sa patiente. »
- « Vous voulez dire que House est obligé d’être aimable et gentil pendant 48h ? »
Les deux hommes affichaient des sourires goguenards que House rêvait de faire disparaître. Cuddy était vraiment un démon en jupe ultra courte et il aurait sa revanche le moment venu. Il remarque soudain que cette nouvelle ne réjouissait pas Cameron autant que ses collègues.
- « Vous avez mis en jeu la vie de notre patiente juste pour le plaisir de voir House aimable pendant 48h ? Et si notre patiente ne tenait pas tout ce temps-là ? »
House bénit Cameron et toute sa famille sur plusieurs générations tout en regardant la réaction de Cuddy. Mais c’était sans compter ces traîtres de Chase et Foreman qui s’empressèrent de sauter sur l’occasion.
- « Cameron, tu sais très bien que de toute façon, on ne peut pas l’opérer avant 48h, le temps que son infection soit suffisamment enrayée pour permettre à son système immunitaire de supporter l’intervention. Nous n’avons pas le choix. »
Foreman semblait ravi de son intervention autant que Cuddy dont le visage avait perdu toute trace de la soudaine culpabilité que Cameron avait fait naître en elle. House maudit Foreman sur plusieurs générations.
Chase se tourna alors vers lui dans une attitude de profonde désinvolture.
- « House ça vous ennuie d’aller immédiatement changer les prescriptions des perfusions pour notre patiente. Il ne faudrait pas qu’il lui arrive quelque chose ! »
- « J’aurais vraiment aimé Dr Chase mais voyez-vous, je crains que les infirmières n’aient une mauvaise opinion de vous. Cela me ferait vraiment beaucoup de peine si vous n’étiez plus crédible à leurs yeux parce que votre supérieur est venu rectifié dans votre dos votre dernière prescription. »
Cameron se permit un sourire tandis que Chase blanc comme un linge quittait aussitôt la pièce. House les salua et rejoignit son bureau. Cuddy et Foreman quittèrent la salle vers d’autres occupations. Cameron le fixait depuis sa place d’où elle n’avait pas bougé.
Lentement, House la vit se lever et marcher d’un pas lent jusqu’à son bureau. Elle frappa et il l’invita à entrer. Elle s’assit en face de lui, le fixant sans émettre le moindre son.
- « Vous vouliez m’informer de quelque chose, Cameron ? »
La jeune femme continua à l’observer en silence. House commença à prendre peur lorsqu’il vit l’étincelle qui s’était formée dans ces yeux. Il sentit qu’il n’allait pas aimer ce qui allait suivre. Il préférait largement les mesquineries de Chase et Foreman à une quelconque requête de la jeune femme. Sa voix s’éleva soudain, le parcourant de frissons.
- « Vous devez être gentil c’est ça ? »
- « Exactement, Cameron. Mais il ne m’est pas interdit de mentir, je le crains. »
- « J’aimerais que vous me disiez quelque chose de gentil. »
- « Vous êtes resplendissante aujourd’hui Cameron. Un peu plus qu’hier mais sûrement moins que demain. »
- « Que ressentez-vous pour moi ? »
House se mordit l’intérieur de la joue. Il aurait dû se douter que la jeune femme lui réclamerait quelque chose d’aussi improbable que ça. Il ne comprenait pas cet acharnement qu’elle mettait à se faire aimer de lui et surtout à lui faire avouer un amour qui n’existait pas. Mais il devait être gentil. Que pourrait-il lui dire ?
- « Je trouve que vous êtes une jeune femme remarquable et un médecin admirable. »
C’était un bon début et il était relativement fier de lui. Mais le regard de Cameron lui parut vraiment trop insatisfait. Il allait devoir faire un effort supplémentaire.
- « Je vous trouve magnifique et d’une gentillesse à faire pâlir les anges. J’aimerais tant être l’homme qui vous rende heureuse mais hélas mon côté obscur est en total opposition avec ce que vous êtes. De plus, je ne puis prendre ce qui revient de droit à l’homme charmant qui ne vit sur cette terre que dans l’espoir de vous rencontrer un jour. »
Ce fut avec plaisir que House vit un superbe sourire s’afficher sur son visage. Il attendit patiemment, un sourire sur les lèvres priant pour que cela lui suffise et qu’elle le laisse enfin seul. Mais Cameron ne fit pas un geste et continua de l’observer. La lueur dans ses yeux ne plaisait pas du tout à House. Bon sang, mais que devait-il faire pour qu’elle comprenne qu’il n’était pas intéressé ? Devait-il coucher avec elle une bonne fois pour toute et la jeter ensuite ? Comprendrait-elle alors qu’il n’était pas un gentil ? Comprendrait-elle enfin qu’il n’était pas changeable et ne serait jamais un bon parti pour elle ?
Cameron finit par se lever, mettant un terme à ses élucubrations. Elle marcha d’un pas lent jusqu’à la porte et se tourna vers lui avant de sortir.
- « C’est un bon début. »
Miss O'Neill- Modo : La sulfateuse
- Nombre de messages : 1938
Localisation : L'autre bout de la galaxie
Loisirs : Des tas !
Date d'inscription : 23/11/2005
Re: [Dr House] Toi que tout le monde adore
C’était vraiment la fin. Plus que 36h. Il décida de se lancer dans la paperasse qu’il ne faisait jamais. Cela lui permettrait de rester ici et de travailler comme Cuddy l’avait exigé sans qu’il ne soit en contact avec d’autres êtres humains et obligé d’être abjectement gentil.
Lorsqu’il lui sembla qu’il était suffisamment tard, il décida de rentrer chez lui pour un répit de quelques heures bien mérité. Mais c’était sans compter le dragon Cuddy…
- « Où allez-vous House ? »
- « Je rentre chez moi, chère directrice. Cette journée harassante me demande un peu de repos avant de revenir plus en forme que jamais ! »
- « Vous cherchez à vous isoler pour reprendre votre attitude habituelle. »
- « Je crains que vous ne fassiez fausse route. Je vous promets que seul le sommeil et la fatigue d’une bonne journée de travail en tant qu’être dévoué sont les seuls arguments qui me poussent à rejoindre mon domicile. »
- « Oui mais je serais dans l’obligation de vous y faire surveiller afin de m’assurer que vous soyez gentil avec votre prochain. J’espère que votre canapé est confortable. »
- « Finalement, je crois que je vais rester ici et me faire livrer des pizzas. »
Tout en imaginant le plan de sa future vengeance, House rejoignit son bureau. Il commanda une pizza, alluma sa télé et s’installa confortablement. Il décida de sombrer très tôt dans le sommeil afin que cet horrible défi prenne fin le plus vite possible. Une nuit de douze heures lui semblait l’idéal.
Il sombra bien vite à son grand bonheur dans les bras de Morphée.
Ce furent Chase et Foreman goguenards qui le réveillèrent vers huit heures. Son défi étant loin d’être terminé, il se força à rire de leur bonne blague et reçut leur remarques cinglantes avec un magnifique sourire. Il réussit cependant à leur échapper pour aller se doucher.
Après avoir avaler un bon café et quelques pilules, House se dirigea d’un pas lent vers les consultations, persuadé que cette journée allait être pire que les autres. Sauf que sa première patiente se trouva être une blonde super sexy qui avait des inquiétudes face à un grain de beauté situé dans un endroit inaccessible pour elle de son anatomie. House se chargea de l’examiner avec la plus grande attention. Une bonne humeur salvatrice s’empara alors de lui devant un si bon début de journée. Mais cela ne dura guère. Il dut affronter la même mère hystérique qu’hier persuadée que son enfant avait à présent une méningite plutôt que la stupide sinusite qu’il avait diagnostiquée. Il dut traiter une horrible mycose génitale chez un homme mûr, sans parler de cette grand-mère lubrique qui voulait un avis esthétique quand à une possible intervention sur ses seins.
House sortit vite des consultations. Il avait besoin de se défouler et vite. Il prit une pause dans les toilettes et joua à un jeu violent sur sa DS.
Mais sa récréation fut de courte durée lorsque Cuddy, toujours à l’affût le retrouva et le renvoya aussi sec aux consultations. Sa gentillesse envers les patients commençait à lui donner de l’urticaire mais il tint bon. Il ne pouvait pas laisser Cuddy gagner. C’était impensable. L’intérêt d’avoir un très bon chirurgien pour sa patiente était devenu un aspect accessoire de ce défi. Tout ce qu’il voulait, c’était moucher Cuddy et il s’en sortait pas mal pour l’instant.
Chase et Foreman lui tombèrent dessus alors qu’il avait enfin pu se libérer des consultations et prenait un déjeuner réparateur. Ils lui annoncèrent que la patiente était inquiète et angoissée. Ils n’avaient rien pu faire pour la réconforter et lui demandaient son aide pour les aider. House se vit avec horreur accepter d’aller passer quelques minutes avec la patiente.
Lorsqu’il pénétra dans la chambre, il vit une jeune femme désoeuvré dans un état lamentable. Elle semblait exténuée.
- « Bonjour, je suis le Dr House, l’un de vos médecins et je venais voir comment vous vous sentiez. »
- « Je fais avec. »
- « Bien. Vous avez l’air de plutôt bien relativiser. Je vais m’occuper de votre intervention afin que tout se passe pour le mieux. Je vous souhaite une bonne journée. »
Ravi de s’en être sorti avec autant de brio, House regretta bien vite son enthousiasme lorsque la voix faible de la patiente résonna à nouveau dans la pièce.
- « Vais-je mourir ? »
- « Nous sommes là pour vous éviter ça madame. »
- « Il y a tellement de chose que j’aurais aimer faire… Comme avoir des enfants. Si je m’en sors, pourrais-je avoir des enfants ? »
- « Peut-être devriez-vous seulement vous concentrer sur votre problème actuel. Ruminer des choses négatives ne vous aidera pas à aller mieux. »
Des larmes perlèrent au bord de ses paupières et elle détourna son regard. House comprenant qu’il était coincé, se rapprocha d’elle et vint s’asseoir sur le lit. Il lui prit la main.
- « Vous devez croire que vous allez vous en sortir. Je ne supporte pas l’échec et je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour vous aider. Je suis prêt à tous les sacrifices pour que vous ayez le meilleur chirurgien du pays et je ne vais pas vous laisser faire capoter mes plans de vous sauver. »
La jeune femme le visage inondé de larme se tourna à nouveau vers lui et lui sourit.
- « Vos collègues m’ont dit que vous vous étiez démené comme un diable pour faire venir le meilleur cardiologue du pays. Je vous en serais éternellement reconnaissante. »
Sans qu’il puisse l’esquiver, elle le prit alors dans ses bras et pleura un moment sur son épaule.
House se hâtait de rejoindre son bureau tout en composant une liste de reproches à faire à ses deux collègues. Il allait leur préparer une vengeance digne de ce nom !
Pour l’instant il avait un sérieux besoin de se défouler et jouer à un jeu vidéo très violent était la seule option qu’il avait. C’est pourquoi il se dirigeait vers son bureau. Mais alors qu’il allait enfin pénétrer dans ce lieu de refuge, il y vit Foreman, Chase et Cuddy en grande conversation très animée et joyeuse. Comprenant qu’il en était sûrement le sujet, il fila sans être vu.
Mais au détour d’un couloir, il percuta Cameron et faillit tomber en l’entraînant dans sa chute. Furieux de la croiser alors qu’une colère germait en lui, il la poussa dans la première pièce qu’il trouva et qui s’avéra être un placard à balai.
Cameron, intriguée, le regardait de travers. Il souffla un bon coup, ravi d’être enfin isolé. Puis il regarda Cameron et eut une idée.
- « Cameron, faut que vous m’aidiez ! »
- « Qu’est-ce qu’il vous arrive encore ? »
- « Je n’en peux plus ! Je vais craquer. Chase, Foreman et Cuddy veulent ma mort. Ils sont sans arrêt sur mon dos, je n’ai aucun répit ! Je vous en supplie aidez moi. »
- « D’accord. Que dois-je faire ? »
- « Vous êtes une sainte, Cameron. Laissez moi être méchant. »
- « Hors de question. »
- « Juste deux ou trois remarques désobligeantes qui resteront entre nous. Des trucs très soft, je vous promets ! »
- « Je refuse. Je veux bien vous aider à trouver un palliatif mais je refuse celui-là ! »
- « Même si je dis du mal de quelqu’un d’autres comme Cuddy par exemple. »
- « Même si vous dites du mal de quelqu’un d’autre. Enfin, il y a sûrement une meilleure solution que de hurler des propos diffamatoires sur quelqu’un ! Utilisez votre énergie négative de façon plus positive. Faîtes des travaux manuels, je ne sais pas comme des… »
Mais Cameron ne finit jamais sa phrase. House avait trouvé sa proposition plus que bien placée et avait écouté son conseil avec beaucoup d’attention. Même si Cameron ne s’attendait sûrement pas à ça. Mais devrait-elle se plaindre ? Le fait que House ait trouvé ses lèvres et ce baiser enflammé comme défouloir de sa colère naissante ne lui soit pas venu à l’esprit en premier ne devait pas lui faire oublier tous les avantages qu’elle-même tirait de cette occasion. Elle ne sut combien de temps dura cette échange. Elle restait concentrée sur les lèvres douces et affamées de son supérieur, de ses mains chaudes et fermes qui la maintenaient contre lui et de son souffle chaud et sensuel qui lui caressait délicieusement la peau.
Lorsqu’il s’écarta enfin d’elle, ils reprirent leur souffle avant d’échanger un regard gêné.
- « Merci pour votre aide, Cameron. »
- « Y a pas de quoi. »
House disparut aussitôt du placard laissant Cameron encore sous le choc. Ce défi devenait plus intéressant qu’il ne lui avait semblé au premier abord. Souriante, elle quitta à son tour le placard.
Lorsqu’il lui sembla qu’il était suffisamment tard, il décida de rentrer chez lui pour un répit de quelques heures bien mérité. Mais c’était sans compter le dragon Cuddy…
- « Où allez-vous House ? »
- « Je rentre chez moi, chère directrice. Cette journée harassante me demande un peu de repos avant de revenir plus en forme que jamais ! »
- « Vous cherchez à vous isoler pour reprendre votre attitude habituelle. »
- « Je crains que vous ne fassiez fausse route. Je vous promets que seul le sommeil et la fatigue d’une bonne journée de travail en tant qu’être dévoué sont les seuls arguments qui me poussent à rejoindre mon domicile. »
- « Oui mais je serais dans l’obligation de vous y faire surveiller afin de m’assurer que vous soyez gentil avec votre prochain. J’espère que votre canapé est confortable. »
- « Finalement, je crois que je vais rester ici et me faire livrer des pizzas. »
Tout en imaginant le plan de sa future vengeance, House rejoignit son bureau. Il commanda une pizza, alluma sa télé et s’installa confortablement. Il décida de sombrer très tôt dans le sommeil afin que cet horrible défi prenne fin le plus vite possible. Une nuit de douze heures lui semblait l’idéal.
Il sombra bien vite à son grand bonheur dans les bras de Morphée.
Ce furent Chase et Foreman goguenards qui le réveillèrent vers huit heures. Son défi étant loin d’être terminé, il se força à rire de leur bonne blague et reçut leur remarques cinglantes avec un magnifique sourire. Il réussit cependant à leur échapper pour aller se doucher.
Après avoir avaler un bon café et quelques pilules, House se dirigea d’un pas lent vers les consultations, persuadé que cette journée allait être pire que les autres. Sauf que sa première patiente se trouva être une blonde super sexy qui avait des inquiétudes face à un grain de beauté situé dans un endroit inaccessible pour elle de son anatomie. House se chargea de l’examiner avec la plus grande attention. Une bonne humeur salvatrice s’empara alors de lui devant un si bon début de journée. Mais cela ne dura guère. Il dut affronter la même mère hystérique qu’hier persuadée que son enfant avait à présent une méningite plutôt que la stupide sinusite qu’il avait diagnostiquée. Il dut traiter une horrible mycose génitale chez un homme mûr, sans parler de cette grand-mère lubrique qui voulait un avis esthétique quand à une possible intervention sur ses seins.
House sortit vite des consultations. Il avait besoin de se défouler et vite. Il prit une pause dans les toilettes et joua à un jeu violent sur sa DS.
Mais sa récréation fut de courte durée lorsque Cuddy, toujours à l’affût le retrouva et le renvoya aussi sec aux consultations. Sa gentillesse envers les patients commençait à lui donner de l’urticaire mais il tint bon. Il ne pouvait pas laisser Cuddy gagner. C’était impensable. L’intérêt d’avoir un très bon chirurgien pour sa patiente était devenu un aspect accessoire de ce défi. Tout ce qu’il voulait, c’était moucher Cuddy et il s’en sortait pas mal pour l’instant.
Chase et Foreman lui tombèrent dessus alors qu’il avait enfin pu se libérer des consultations et prenait un déjeuner réparateur. Ils lui annoncèrent que la patiente était inquiète et angoissée. Ils n’avaient rien pu faire pour la réconforter et lui demandaient son aide pour les aider. House se vit avec horreur accepter d’aller passer quelques minutes avec la patiente.
Lorsqu’il pénétra dans la chambre, il vit une jeune femme désoeuvré dans un état lamentable. Elle semblait exténuée.
- « Bonjour, je suis le Dr House, l’un de vos médecins et je venais voir comment vous vous sentiez. »
- « Je fais avec. »
- « Bien. Vous avez l’air de plutôt bien relativiser. Je vais m’occuper de votre intervention afin que tout se passe pour le mieux. Je vous souhaite une bonne journée. »
Ravi de s’en être sorti avec autant de brio, House regretta bien vite son enthousiasme lorsque la voix faible de la patiente résonna à nouveau dans la pièce.
- « Vais-je mourir ? »
- « Nous sommes là pour vous éviter ça madame. »
- « Il y a tellement de chose que j’aurais aimer faire… Comme avoir des enfants. Si je m’en sors, pourrais-je avoir des enfants ? »
- « Peut-être devriez-vous seulement vous concentrer sur votre problème actuel. Ruminer des choses négatives ne vous aidera pas à aller mieux. »
Des larmes perlèrent au bord de ses paupières et elle détourna son regard. House comprenant qu’il était coincé, se rapprocha d’elle et vint s’asseoir sur le lit. Il lui prit la main.
- « Vous devez croire que vous allez vous en sortir. Je ne supporte pas l’échec et je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour vous aider. Je suis prêt à tous les sacrifices pour que vous ayez le meilleur chirurgien du pays et je ne vais pas vous laisser faire capoter mes plans de vous sauver. »
La jeune femme le visage inondé de larme se tourna à nouveau vers lui et lui sourit.
- « Vos collègues m’ont dit que vous vous étiez démené comme un diable pour faire venir le meilleur cardiologue du pays. Je vous en serais éternellement reconnaissante. »
Sans qu’il puisse l’esquiver, elle le prit alors dans ses bras et pleura un moment sur son épaule.
House se hâtait de rejoindre son bureau tout en composant une liste de reproches à faire à ses deux collègues. Il allait leur préparer une vengeance digne de ce nom !
Pour l’instant il avait un sérieux besoin de se défouler et jouer à un jeu vidéo très violent était la seule option qu’il avait. C’est pourquoi il se dirigeait vers son bureau. Mais alors qu’il allait enfin pénétrer dans ce lieu de refuge, il y vit Foreman, Chase et Cuddy en grande conversation très animée et joyeuse. Comprenant qu’il en était sûrement le sujet, il fila sans être vu.
Mais au détour d’un couloir, il percuta Cameron et faillit tomber en l’entraînant dans sa chute. Furieux de la croiser alors qu’une colère germait en lui, il la poussa dans la première pièce qu’il trouva et qui s’avéra être un placard à balai.
Cameron, intriguée, le regardait de travers. Il souffla un bon coup, ravi d’être enfin isolé. Puis il regarda Cameron et eut une idée.
- « Cameron, faut que vous m’aidiez ! »
- « Qu’est-ce qu’il vous arrive encore ? »
- « Je n’en peux plus ! Je vais craquer. Chase, Foreman et Cuddy veulent ma mort. Ils sont sans arrêt sur mon dos, je n’ai aucun répit ! Je vous en supplie aidez moi. »
- « D’accord. Que dois-je faire ? »
- « Vous êtes une sainte, Cameron. Laissez moi être méchant. »
- « Hors de question. »
- « Juste deux ou trois remarques désobligeantes qui resteront entre nous. Des trucs très soft, je vous promets ! »
- « Je refuse. Je veux bien vous aider à trouver un palliatif mais je refuse celui-là ! »
- « Même si je dis du mal de quelqu’un d’autres comme Cuddy par exemple. »
- « Même si vous dites du mal de quelqu’un d’autre. Enfin, il y a sûrement une meilleure solution que de hurler des propos diffamatoires sur quelqu’un ! Utilisez votre énergie négative de façon plus positive. Faîtes des travaux manuels, je ne sais pas comme des… »
Mais Cameron ne finit jamais sa phrase. House avait trouvé sa proposition plus que bien placée et avait écouté son conseil avec beaucoup d’attention. Même si Cameron ne s’attendait sûrement pas à ça. Mais devrait-elle se plaindre ? Le fait que House ait trouvé ses lèvres et ce baiser enflammé comme défouloir de sa colère naissante ne lui soit pas venu à l’esprit en premier ne devait pas lui faire oublier tous les avantages qu’elle-même tirait de cette occasion. Elle ne sut combien de temps dura cette échange. Elle restait concentrée sur les lèvres douces et affamées de son supérieur, de ses mains chaudes et fermes qui la maintenaient contre lui et de son souffle chaud et sensuel qui lui caressait délicieusement la peau.
Lorsqu’il s’écarta enfin d’elle, ils reprirent leur souffle avant d’échanger un regard gêné.
- « Merci pour votre aide, Cameron. »
- « Y a pas de quoi. »
House disparut aussitôt du placard laissant Cameron encore sous le choc. Ce défi devenait plus intéressant qu’il ne lui avait semblé au premier abord. Souriante, elle quitta à son tour le placard.
Miss O'Neill- Modo : La sulfateuse
- Nombre de messages : 1938
Localisation : L'autre bout de la galaxie
Loisirs : Des tas !
Date d'inscription : 23/11/2005
Re: [Dr House] Toi que tout le monde adore
House était décidé à prouver qu’il était plus fort qu’eux tous. Ce fut pourquoi, il se dirigea en premier lieu d’un bon pas vers son bureau où ses trois ennemis du jour l’attendaient, tout sourire, prêts à lui faire une belle crasse.
House décida d’attaquer en premier. Il allait leur montrer qui était le maître de la manipulation. Ils allaient regretter leur petit jeu.
- « Ah je vous cherchais justement ! »
- « Vraiment. »
- « Bien sûr Dr Chase. Je viens de voir cette pauvre femme. Je suis restée un moment près d’elle. Elle était tellement désespérée. J’ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour soulager un peu son angoisse. Elle a pleuré un long moment sur mon épaule mais je pense que cela l’a énormément soulagé. Elle a dit qu’elle se sentait prête pour l’intervention. J’espère que son cardiologue ne va pas tarder. »
Il se tourna alors vers la directrice qui restait sans voix alors que les sourires de Chase et Foreman avaient perdu de leur intensité.
- « Dr Chase, Dr Foreman, vous serait-il possible de vérifier que tout est prêt pour l’intervention de demain matin ? Je serais très ennuyé pour cette pauvre femme si un incident mineur devait l’empêcher d’avoir droit à l’opération qui lui sauvera sans nul doute la vie. »
Chase et Foreman disparurent aussi sec. House se dit qu’ils avaient sûrement compris qu’à quelques heures de l’échéance de ce défi, il n’était vraiment pas prudent d’énerver d’avantage leur supérieur.
Cuddy le regarda d’un air suspect, semblant chercher la faille. Il se contenta de lui sourire de façon énigmatique, se délectant de lire les différentes émotions qui traversaient la directrice.
- « Vous aviez besoin de moi, Dr Cuddy ? »
- « Non. Pas pour l’instant mais je vais rendre visite à votre patiente histoire de m’assurer de son bon état psychique. »
- « Mais je vous en prie, faîtes. »
Cuddy, les lèvres pincées, passa rapidement à côté de lui et disparut dans le couloir. House tout sourire, s’installa dans son confortable fauteuil et posa ses jambes sur le rebord de son bureau. Il était un as. Surtout que le conseil technique avait lieu dans moins de deux heures. House décida de les occuper en rendant folle Cuddy. Pour cela, il rejoignit les infirmières et leur remplit toute la paperasse qu’elle demandait avant d’aller donner un coup de main dans les autres services, allant jusqu’à mettre une blouse blanche. Il surprit Cuddy qui l’observait d’un regard noir alors qu’il effectuait des soins à un nourrisson, prenant le temps de rassurer ses parents. Cuddy intercepta Cameron qui passait par là, souriante.
- « Dr Cameron, vous savez ce que House peut bien nous cacher ? »
- « Non, je l’ignore mais il respecte votre contrat, n’est-ce pas là le plus important ? »
Cuddy ne répondit pas et regarda à nouveau House qui lui lança un sourire espiègle. Elle quitta son poste d’intervention pour se rendre au conseil technique. Sur le chemin, elle chercha un moyen de clouer le bec à House malgré tout. Elle ne voulait pas être la perdante. Pas encore.
Quelques heures plus tard, la décision de renvoyer le Dr Sheffield était prise. Le conseil se sépara et Cuddy vit que House attendait sagement à la sortie.
- « Il est renvoyé. »
- « Yes ! »
- « Ne faîtes pas le gamin s’il vous plaît ! »
- « N’empêche j’ai gagné ! Dites au revoir au gentil House ! »
- « Notre défi n’est pas achevé. Les 48h prendront fait à 10h demain matin. »
- « Pourquoi est-ce que je continuerais alors que j’ai obtenu ce que je souhaitais ! »
- « Pas tout, House. Juste le renvoi du Dr Sheffield. Je n’ai pas encore accepté le transfert de votre cher cardiologue. »
- « Quoi ? Mais l’intervention est pour demain matin. »
- « Et bien vous savez ce qu’il vous reste à faire, gentil Dr House ! »
Elle lui sourit avec ironie et quitta l’hôpital. Elle avait eu le dernier mot et en semblait ravie. Bien sûr, House avait encore gagné en obtenant le renvoi d’un médecin et en obtenant celui qu’il souhaitait mais cela n’avait pas été entièrement simple pour lui. Elle démarra sa voiture en souriant, repensant au dernier tour qu’elle avait joué à House.
House n’avait pas bougé de sa chaise. Il était d’humeur bougonne. Quelques instants plus tôt, il croyait qu’il allait être libéré et maintenant, il se retrouvait à nouveau coincé. Il réalisa que Cuddy était partie et que personne ne saurait qu’il avait quitté l’établissement. Il pourrait très bien rentré chez lui et insulté n’importe qui au téléphone pour se défouler. Mais une ombre à ses côtés effaça ses douces pensées. Cameron se tenait devant lui.
- « Cuddy m’a chargé de vous surveiller jusqu’à demain matin. Elle a pensé qu’un peu de gentillesse pourrait m’être utile après cette rude journée. »
House soupira tout en suivant Cameron vers la sortie. Il lui tendit son casque de moto et s’installa sur son bolide. Alors que Cameron prenait place derrière lui, passant ses bras fins autour de sa taille, il se tourna vers elle.
- « Je vais avoir besoin de beaucoup d’aide ce soir pour réussir à vaincre ça ! »
- « Je suis là pour ça ! »
Ils se sourirent et House démarra l’engin qui s’éloigna dans la nuit.
House décida d’attaquer en premier. Il allait leur montrer qui était le maître de la manipulation. Ils allaient regretter leur petit jeu.
- « Ah je vous cherchais justement ! »
- « Vraiment. »
- « Bien sûr Dr Chase. Je viens de voir cette pauvre femme. Je suis restée un moment près d’elle. Elle était tellement désespérée. J’ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour soulager un peu son angoisse. Elle a pleuré un long moment sur mon épaule mais je pense que cela l’a énormément soulagé. Elle a dit qu’elle se sentait prête pour l’intervention. J’espère que son cardiologue ne va pas tarder. »
Il se tourna alors vers la directrice qui restait sans voix alors que les sourires de Chase et Foreman avaient perdu de leur intensité.
- « Dr Chase, Dr Foreman, vous serait-il possible de vérifier que tout est prêt pour l’intervention de demain matin ? Je serais très ennuyé pour cette pauvre femme si un incident mineur devait l’empêcher d’avoir droit à l’opération qui lui sauvera sans nul doute la vie. »
Chase et Foreman disparurent aussi sec. House se dit qu’ils avaient sûrement compris qu’à quelques heures de l’échéance de ce défi, il n’était vraiment pas prudent d’énerver d’avantage leur supérieur.
Cuddy le regarda d’un air suspect, semblant chercher la faille. Il se contenta de lui sourire de façon énigmatique, se délectant de lire les différentes émotions qui traversaient la directrice.
- « Vous aviez besoin de moi, Dr Cuddy ? »
- « Non. Pas pour l’instant mais je vais rendre visite à votre patiente histoire de m’assurer de son bon état psychique. »
- « Mais je vous en prie, faîtes. »
Cuddy, les lèvres pincées, passa rapidement à côté de lui et disparut dans le couloir. House tout sourire, s’installa dans son confortable fauteuil et posa ses jambes sur le rebord de son bureau. Il était un as. Surtout que le conseil technique avait lieu dans moins de deux heures. House décida de les occuper en rendant folle Cuddy. Pour cela, il rejoignit les infirmières et leur remplit toute la paperasse qu’elle demandait avant d’aller donner un coup de main dans les autres services, allant jusqu’à mettre une blouse blanche. Il surprit Cuddy qui l’observait d’un regard noir alors qu’il effectuait des soins à un nourrisson, prenant le temps de rassurer ses parents. Cuddy intercepta Cameron qui passait par là, souriante.
- « Dr Cameron, vous savez ce que House peut bien nous cacher ? »
- « Non, je l’ignore mais il respecte votre contrat, n’est-ce pas là le plus important ? »
Cuddy ne répondit pas et regarda à nouveau House qui lui lança un sourire espiègle. Elle quitta son poste d’intervention pour se rendre au conseil technique. Sur le chemin, elle chercha un moyen de clouer le bec à House malgré tout. Elle ne voulait pas être la perdante. Pas encore.
Quelques heures plus tard, la décision de renvoyer le Dr Sheffield était prise. Le conseil se sépara et Cuddy vit que House attendait sagement à la sortie.
- « Il est renvoyé. »
- « Yes ! »
- « Ne faîtes pas le gamin s’il vous plaît ! »
- « N’empêche j’ai gagné ! Dites au revoir au gentil House ! »
- « Notre défi n’est pas achevé. Les 48h prendront fait à 10h demain matin. »
- « Pourquoi est-ce que je continuerais alors que j’ai obtenu ce que je souhaitais ! »
- « Pas tout, House. Juste le renvoi du Dr Sheffield. Je n’ai pas encore accepté le transfert de votre cher cardiologue. »
- « Quoi ? Mais l’intervention est pour demain matin. »
- « Et bien vous savez ce qu’il vous reste à faire, gentil Dr House ! »
Elle lui sourit avec ironie et quitta l’hôpital. Elle avait eu le dernier mot et en semblait ravie. Bien sûr, House avait encore gagné en obtenant le renvoi d’un médecin et en obtenant celui qu’il souhaitait mais cela n’avait pas été entièrement simple pour lui. Elle démarra sa voiture en souriant, repensant au dernier tour qu’elle avait joué à House.
House n’avait pas bougé de sa chaise. Il était d’humeur bougonne. Quelques instants plus tôt, il croyait qu’il allait être libéré et maintenant, il se retrouvait à nouveau coincé. Il réalisa que Cuddy était partie et que personne ne saurait qu’il avait quitté l’établissement. Il pourrait très bien rentré chez lui et insulté n’importe qui au téléphone pour se défouler. Mais une ombre à ses côtés effaça ses douces pensées. Cameron se tenait devant lui.
- « Cuddy m’a chargé de vous surveiller jusqu’à demain matin. Elle a pensé qu’un peu de gentillesse pourrait m’être utile après cette rude journée. »
House soupira tout en suivant Cameron vers la sortie. Il lui tendit son casque de moto et s’installa sur son bolide. Alors que Cameron prenait place derrière lui, passant ses bras fins autour de sa taille, il se tourna vers elle.
- « Je vais avoir besoin de beaucoup d’aide ce soir pour réussir à vaincre ça ! »
- « Je suis là pour ça ! »
Ils se sourirent et House démarra l’engin qui s’éloigna dans la nuit.
Fin
Miss O'Neill- Modo : La sulfateuse
- Nombre de messages : 1938
Localisation : L'autre bout de la galaxie
Loisirs : Des tas !
Date d'inscription : 23/11/2005
Re: [Dr House] Toi que tout le monde adore
Alors voilà, je viens de lire cette superbe fic et je n'ai qu'une seule chose à dire : "Bravo" . Heureusement que tu n'as pas posté cette fic pour le challenge, sinon on aurait pu tous aller se rhabiller . Vraiment superbe.
Liliana
Liliana
Re: [Dr House] Toi que tout le monde adore
Merci à toi !
C'était un premier essai sur Dr House.
Quant à ma non participation au challenge, elle était justifiée parce que je connaissais le sujet avant vous. Mais je mes uis mis mon propre challenge en l'écrivant en moins de 48h !
Merci encore pour ton comm !
C'était un premier essai sur Dr House.
Quant à ma non participation au challenge, elle était justifiée parce que je connaissais le sujet avant vous. Mais je mes uis mis mon propre challenge en l'écrivant en moins de 48h !
Merci encore pour ton comm !
Miss O'Neill- Modo : La sulfateuse
- Nombre de messages : 1938
Localisation : L'autre bout de la galaxie
Loisirs : Des tas !
Date d'inscription : 23/11/2005
Re: [Dr House] Toi que tout le monde adore
Pour le challenge je crois que tu as eu raison, c'était fair play (grr j'aurais tellement voulu le faire !)
Ensuite concernant la fic à proprement parler.
La fic en générale est elle aussi bien dans l'esprit de la série selon moi, tout y est, les détails qui tue, les dialogues où je capte rien (en même temps entre l'archéologie et la médecine y'a quand même un monde alors je me pardonnes mon ignorance ), les piques entre House et Cuddy (c'est pas encore du pur House mais c'est déjà assez corrosif !).
Bref je me suis immergée sans difficultés dedans, j'ai bien rit par moment, et le reste est toujours fluide et agréable. Une réusssite donc, qui mériterait d'être réitéré !
Ensuite concernant la fic à proprement parler.
- Spoiler:
- J'ai trouvé que l'idée de départ était très bonne, le défi entre House et Cuddy est très dans l'esprit de la série, ses termes très prometteurs (House obligé d'être "charmant" pendant 48 heures faut avouer que c'est du lourd !).
La fic en générale est elle aussi bien dans l'esprit de la série selon moi, tout y est, les détails qui tue, les dialogues où je capte rien (en même temps entre l'archéologie et la médecine y'a quand même un monde alors je me pardonnes mon ignorance ), les piques entre House et Cuddy (c'est pas encore du pur House mais c'est déjà assez corrosif !).
Bref je me suis immergée sans difficultés dedans, j'ai bien rit par moment, et le reste est toujours fluide et agréable. Une réusssite donc, qui mériterait d'être réitéré !
Re: [Dr House] Toi que tout le monde adore
Ayana a écrit:Par contre du coup, on regrettera un peu que l'idée n'est pas été exploitée à fond (y'avais matière avec un point de départ pareils !) mais en ayant à l'esprit qu'elle a été écrite en 48 heures ça se comprends, c'est très court, trop court, pour peaufiner.
Je suis d'accord avec toi pour l'approfondissement de l'histoire mais j'ai joué avec le facteur temps comme tout le monde pour entrer dans l'esprit du challenge et comme toutes les fics postées, le facteur s'avère être un handicap sévère. Mais je pense avoir malgré tout sauver les meubles vu ton comm !
Ayana a écrit:les dialogues où je capte rien (en même temps entre l'archéologie et la médecine y'a quand même un monde alors je me pardonnes mon ignorance ),
Je dois avouer que être dans le paramédical ça aide c'est sûr ! Mais en même temps moi et l'archéologie....
Ayana a écrit: les piques entre House et Cuddy (c'est pas encore du pur House mais c'est déjà assez corrosif !).
Pour l'humour Housien, je m'entraîne, je te le promets ! Et je compte bien y parvenir en matant la saison 3 !!!!
Miss O'Neill- Modo : La sulfateuse
- Nombre de messages : 1938
Localisation : L'autre bout de la galaxie
Loisirs : Des tas !
Date d'inscription : 23/11/2005
Re: [Dr House] Toi que tout le monde adore
Raah en ce qui me concerne je viens de finir la saison trois il y a.. approximativement 4 minutes et je te la conseil fortement !
ps: d'autres fics House en prévision ?
ps: d'autres fics House en prévision ?
Re: [Dr House] Toi que tout le monde adore
Chose promise chose due!
J'ai donc enfin lu ta fic!
Et je la trouve très réussie!
Tout à fait dans le ton de la série (notamment
Et t'arrêtes de nosu ramener ta science d'infirmière, crâneuse va
Ah oui! une mention spéciale pour le simple fait d'avoir écrit sur cette série parce que moi j'en rêve et j'y arrive paaaaaasssss
Bref, t'as plus qu'à en faire une autre maintenant
J'ai donc enfin lu ta fic!
Et je la trouve très réussie!
Tout à fait dans le ton de la série (notamment
- Spoiler:
- la partie avec la dame au panaris, où j'imaginais parfaitement House
- Spoiler:
- ça ressembe tout à fait à Cuddy ce genre de défi à House
Et t'arrêtes de nosu ramener ta science d'infirmière, crâneuse va
Ah oui! une mention spéciale pour le simple fait d'avoir écrit sur cette série parce que moi j'en rêve et j'y arrive paaaaaasssss
Bref, t'as plus qu'à en faire une autre maintenant
mondaye- Lecteur d'Agatha Christie
- Nombre de messages : 508
Localisation : Ici!
Date d'inscription : 24/03/2006
Re: [Dr House] Toi que tout le monde adore
Merci Mon !
Et je fais ma crâneuse si je veux d'abord ! Même si j'avoue que j'y suis allée super simple et soft parce que je comprends rarement tout dans la série !
Sinon en écrire une autre ! Pouah ! Pourquoi pas mais si elle fait 2 lignes ça suffira ? J'ai une idée : j'en écrirais une autre lorsqu'Ayana ou toi en écrirez une !
Et je fais ma crâneuse si je veux d'abord ! Même si j'avoue que j'y suis allée super simple et soft parce que je comprends rarement tout dans la série !
Sinon en écrire une autre ! Pouah ! Pourquoi pas mais si elle fait 2 lignes ça suffira ? J'ai une idée : j'en écrirais une autre lorsqu'Ayana ou toi en écrirez une !
Miss O'Neill- Modo : La sulfateuse
- Nombre de messages : 1938
Localisation : L'autre bout de la galaxie
Loisirs : Des tas !
Date d'inscription : 23/11/2005
Re: [Dr House] Toi que tout le monde adore
Mais euhhhhh c'est pas juste tu es DEJA diplômée toi!
Bon, il me reste environ 8 ans pour me perfectionner et pouvoir écrire quelque chose, ça te convient ?
Bon, il me reste environ 8 ans pour me perfectionner et pouvoir écrire quelque chose, ça te convient ?
mondaye- Lecteur d'Agatha Christie
- Nombre de messages : 508
Localisation : Ici!
Date d'inscription : 24/03/2006
Re: [Dr House] Toi que tout le monde adore
Pour une raison assez obscure, je l'avais ratée... Honte à moi !
Bon, je ne vais pas répéter ce que les autres ont dit (la fleeeeeemme), je pense globablement la même chose. Je me contenterai juste de te dire que j'ai beaucoup apprécié cette petite lecture et que ce serait avec plaisr que j'en lirai une autre !
Bon, je ne vais pas répéter ce que les autres ont dit (la fleeeeeemme), je pense globablement la même chose. Je me contenterai juste de te dire que j'ai beaucoup apprécié cette petite lecture et que ce serait avec plaisr que j'en lirai une autre !
Nemesis- Lecteur d'Agatha Christie
- Nombre de messages : 601
Date d'inscription : 09/01/2006
Re: [Dr House] Toi que tout le monde adore
@ Mon : 8 ans ? Ok ça me va. Ce sont les lecteurs qui risquent de tirer la tronche !
@ Nem : C'est quoi cette flemme de mettre des comms ???? Tu mériterais que je te flagelle pour ça ! Enfin merci quand même pour cet effort de lecture et ravie que ça t'est plu également !
@ Nem : C'est quoi cette flemme de mettre des comms ???? Tu mériterais que je te flagelle pour ça ! Enfin merci quand même pour cet effort de lecture et ravie que ça t'est plu également !
Miss O'Neill- Modo : La sulfateuse
- Nombre de messages : 1938
Localisation : L'autre bout de la galaxie
Loisirs : Des tas !
Date d'inscription : 23/11/2005
Re: [Dr House] Toi que tout le monde adore
Une fic sympa, parfaitement dans le ton de la série.
Elle aurais pu etre un peu plus développé, mais le temps était limité.
Elle aurais pu etre un peu plus développé, mais le temps était limité.
Re: [Dr House] Toi que tout le monde adore
Bravo, c'est ce qui me vient à l'esprit. J'ai eu un sourire débile sur les lèvres tout le temps de la lecture. Si bien que lorsque j'ai vu le mot fin, je me suis dit "c'est tout, c'est déjà fini "
Si un jour l'envie te prenait d'écrire "la vengeance de House", je serais ravie de lire ça.
En plus cerise sur le gâteau pour moi
Merci pour cet agréable moment
Si un jour l'envie te prenait d'écrire "la vengeance de House", je serais ravie de lire ça.
En plus cerise sur le gâteau pour moi
- Spoiler:
- ce n'est pas du Huddy
Merci pour cet agréable moment
CLD- Lecteur d'Agatha Christie
- Nombre de messages : 691
Age : 46
Localisation : Devant l'ordinateur
Date d'inscription : 18/11/2005
Re: [Dr House] Toi que tout le monde adore
Tiens en v'là une qui remonte de la cave !
Ravie de t'avoir fait passé un bon petit moment. Quant à écrire quelque chose de plus long, je sais pas si je saurais faire !
Et merci encore pour le comm' !
Ravie de t'avoir fait passé un bon petit moment. Quant à écrire quelque chose de plus long, je sais pas si je saurais faire !
- Spoiler:
- Et puis je crois que maintenant, je ne pourrais pas faire autrement que d'écrire huddy ! Désolée.
Et merci encore pour le comm' !
Miss O'Neill- Modo : La sulfateuse
- Nombre de messages : 1938
Localisation : L'autre bout de la galaxie
Loisirs : Des tas !
Date d'inscription : 23/11/2005
Re: [Dr House] Toi que tout le monde adore
Je viens de lire et j'ai vraiment trouvé ça très bien.
Que dire à part ça ?
Je partage l'avis des com's précédent.
Que dire à part ça ?
Je partage l'avis des com's précédent.
- Spoiler:
- Et en plus, le ptit moments dans le placard avec Cameron était croustillant = ) lol. Je l'ai adoré !
Mystic-Dream- Lecteur de Voici
- Nombre de messages : 93
Age : 31
Localisation : Avec les étoiles ...
Loisirs : TV, Ordi, lecture, écriture ...mais surtout Série !
Date d'inscription : 05/06/2009
Re: [Dr House] Toi que tout le monde adore
Merci à toi !
- Spoiler:
- Le seul truc c'est que je suis passé Huddy à présent !
Miss O'Neill- Modo : La sulfateuse
- Nombre de messages : 1938
Localisation : L'autre bout de la galaxie
Loisirs : Des tas !
Date d'inscription : 23/11/2005
Re: [Dr House] Toi que tout le monde adore
- Spoiler:
Oh non, une Hameron en moins
Faut organiser une opération de sauvetage ^^
Mystic-Dream- Lecteur de Voici
- Nombre de messages : 93
Age : 31
Localisation : Avec les étoiles ...
Loisirs : TV, Ordi, lecture, écriture ...mais surtout Série !
Date d'inscription : 05/06/2009
Re: [Dr House] Toi que tout le monde adore
Pas mal du tout.
En début de série, j'étais Hameron et j'aurais sans doute plus apprécié cette fic à l'époque. Hélas, quand Cameron est devenue blonde et qu'elle a commencé à roucouler avec Chase, je me suis plus sérieusement penchée sur la relation de House et Cuddy. Et là, miracle, j'ai trouvé qu'un couple Huddy serait sacrément plus plausible !
Donc, ma chère Miss O'Neill, je vais me dépêcher à aller lire tes autres fics pour voir si tes histoires me plaisent davantage.
Cependant, je dois te dire une chose : tu écris TRES bien. J'ai relevé très peu de fautes (sans doute des fautes d'inattention) et une certaine aisance dans l'expression. De plus, tu me sembles bien maîtriser la "psychologie" des différents personnages. A suivre....
En début de série, j'étais Hameron et j'aurais sans doute plus apprécié cette fic à l'époque. Hélas, quand Cameron est devenue blonde et qu'elle a commencé à roucouler avec Chase, je me suis plus sérieusement penchée sur la relation de House et Cuddy. Et là, miracle, j'ai trouvé qu'un couple Huddy serait sacrément plus plausible !
Donc, ma chère Miss O'Neill, je vais me dépêcher à aller lire tes autres fics pour voir si tes histoires me plaisent davantage.
Cependant, je dois te dire une chose : tu écris TRES bien. J'ai relevé très peu de fautes (sans doute des fautes d'inattention) et une certaine aisance dans l'expression. De plus, tu me sembles bien maîtriser la "psychologie" des différents personnages. A suivre....
cocoon2701- Lecteur de Voici
- Nombre de messages : 78
Date d'inscription : 01/03/2010
Re: [Dr House] Toi que tout le monde adore
Je t'avoue que j'ai retourné ma veste moi aussi. La série avançant, je suis devenue une Huddy convaincue alors c'est vrai qu'elle date cette fic. Je devrais me repencher sur le cas House si j'en trouve le temps...
Merci pour le comm en tout cas.
Merci pour le comm en tout cas.
Miss O'Neill- Modo : La sulfateuse
- Nombre de messages : 1938
Localisation : L'autre bout de la galaxie
Loisirs : Des tas !
Date d'inscription : 23/11/2005
Sujets similaires
» Hello tout le monde !
» Bonjour tout le monde !!!!
» saltu tout le monde
» Coucou tout le monde !
» Bonjour tout le monde!
» Bonjour tout le monde !!!!
» saltu tout le monde
» Coucou tout le monde !
» Bonjour tout le monde!
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum