Jirô Taniguchi

mondaye Ven 30 Mar - 20:50

Pour tous ceux qui croient encore que le manga c'est des histoires de sexe et de violence (si si ça existe toujours)
Pour tous ceux qui pensent que nos amis japonais ont une manière de dessiner vraiment trop étrange
Pour tous ceux qui croient que les mangas ne font pas partie de la littérature
Pour tous ceux qui ont envie de connaître le Japon.
Pour tous ceux qui aiment les histoires de la vie racontées avec émotion et tendresse.
Pour tous ceux qui aiment les grandes épopées.
Pour ceux qui ont encore un peu d'espoir.
Et pour tous les autres.

Taniguchi c'est le mec qui m'a fait découvrir le manga et qui m'a fait me dire "Ah ouais quand même"
Ses histoires sont de vraies petits bijoux, qui se lisent, se dégustent et se dévorent encore et encore, il a une finesse incroyable pour nous parler des petits malheurs de la vie et des grandes aventures.
Bref, c'est mon héros.

Voila mes préférés

Version aventure
Le sommet des dieux (5 tomes)
4e de couverture du 1er tome : Dans une petite boutique népalaise, Fukamachi tombe sur un appareil photo qui pourrait bien être celui de George Mallory, le célèbre alpiniste qui fut le premier à essayer de vaincre l'Everest. Mallory disparût avec Andrew Irvine, lors de cette ascension en 1924, sans que l'on puisse savoir s'ils sont parvenus au sommet. Et si c'était seulement lors du chemin du retour qu'ils avaient eu cet accident fatal? Cela changerait l'histoire de l'alpinisme!

De l'aventure pure qui décoiffe!

Kaze no sho, le livre du vent
4e de couverture : Sur un scénario de Kan Furuyama, Taniguchi nous offre sa version de la destinée d'un personnage légendaire, Yagyu Jubei. Le jour où le livre secret des Yagyu est dérobé, c'est tout le Japon qui risque de sombrer dans la guerre civile. Une histoire de sang, de combats et d'intrigues politiques, dans la plus pure tradition des légendes de samouraïs.

Une légende samouraï vraiment passionnante

Quartier lointain (2 tomes)
Alph'Art du meilleur scénario au festival d'Angoulême 2003
4e de couverture : Transporté dans la peau de l'adolescent qu'il était à 14 ans, Hiroshi redécouvre son passé en questionnant sa famille et ses amis. Il le revit également, et lorsque le jour approche où son père a disparu sans explication, Hiroshi se demande s'il peut changer ce passé ou s'il doit le revivre, impuissant.

Une histoire magnifique, d'une grande sensibilité, pleine de de nostalgie. Sur la relation père-fils et sur l'importance des choix dans une vie. Et de la possibilité de tout recommencer.

L'orme du Caucase
4e de couverture : Chacune des nouvelles de ce recueil retrace une tranche de vie. Avec délicatesse, et par petites touches, Jirô Taniguchi campe des portraits de jeunes, de vieux, d'enfants à un moment difficile de leur existence. Comme la petite Hiromi, confiée provisoirement par sa maman à ses grands-parents, qui est terrorisée à l'idée d'être abandonnée. Ou comme M. Harada qui ne se résout pas à faire couper cet orme si beau et aux couleurs si subtiles, au simple prétexte qu'en automne, ses feuilles tombent dans la cour des voisins. Ou encore M. Iwasaki qui, par le plus pur des hasards, retrouve sa fille de 25 ans qu'il avait quittée alors qu'elle était encore bébé. Il finit par l'aborder, mais n'ose pas lui révéler son identité...

Mon préféré je crois. Une vraie réflexion sur l'existence avec la sensibilité qui le caractérise. Les dessins sont particulièrement réussis.

Au temps de Botchan (5 tomes)
4e de couverture du 1er tome : Japon 1905. An 37 de l'ère Meiji. Natsume Soseki, l'un des plus grands écrivains japonais modernes, se coupe les ongles au soleil de la véranda de sa maison bucolique, pendant qu'un petit chaton noir se promène entre ses jambes. De retour d'Angleterre et passablement déprimé, Soseki se lance dans l'écriture de son œuvre majeure et jubilatoire : le célébrissime Botchan. C'est le point de départ choisi par le dessinateur Jiro Taniguchi et l'écrivain Natsuo Sekikawa pour dresser un panorama de la société japonaise, à travers les intellectuels et la littérature de cette époque. Au temps de Botchan est une gigantesque fresque romanesque qui couvre près de 1500 pages. Le temps semble s'y écouler paisiblement au moment même où le Japon, déjà fasciné par l'Occident, s'apprête à rentrer dans la modernité.

Evitez de commencer par celui là si vous n'êtes pas très "littéraire" car c'est la première manga littéraire de l'histoire, pas moins! Une histoire vraiment passionnante, pour découvrir le Japon du début du XXe siècle et toute la sphère intellectuelle de l'époque. On apprend une foule de chose sur cette culture si riche et sur leurs interrogations à la veille de leur occidentalisation. Ca m'a donné envie d'aller plus loin et de découvrir les "classiques" de la littérature japonaise. Un incontournable quoi!

Voilà ma petite sélection Wink

Abon Sam 31 Mar - 20:53

et bien ! merci Mondaye de nous faire découvrir ces manga !
ça me donne envie d'en essayer un !

en plus j'adore le Japon, peut-être que "au temp de Botchan" m'en apprendra plus sur leur culture, le début du XXème siècle est une période que je connaît peu !

alors je vais voir si je le trouve ! Wink