Fanfiction
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Les péripéties de Clémentine Dutour, Poufsouffle, 7ème année

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Les péripéties de Clémentine Dutour, Poufsouffle, 7ème année Empty Les péripéties de Clémentine Dutour, Poufsouffle, 7ème année

Message  Clémentine Dutour Mar 26 Juin - 17:57

Disclaimer:
Tous les personnages, lieux, potions, sortilèges, ... appartiennent à JK Rowling sauf Clémentine Dutour et ses amies (Alice, Emma et Séraphine).

Résumé:
Clémentine Dutour est une jeune fille née de parents Moldus.
Alors qu'elle rentre en 7ème année à Poudlard, elle ne se doute pas que certains évènements assez incroyables risque d'arriver.
Ses habituelles catastrophes vont se multiplier par dix et elle va tomber amoureuse d'un certain professeur ....
Pour connaitre la suite, lisez la fanfiction et laisser des commentaires!
Ca fait plaisir de voir son travail récompensé!
Merci d'avance!

Genre: shipper / WAFF

Chapitre 1 : La fin des vacances


Le mois d’août touchait à sa fin. Clémentine était allongée sur la plage. La mer était bleue turquoise, le sable était fin et chaud et elle aurait préféré rester là plutôt que de rentrer à Poudlard. Clémentine adorait les vacances. Elle adorait se balader en débardeur sexy et minijupe et faire du surf. Et oui ! Clémentine était née de parents Moldus. Son père travaillait dans une banque et sa mère était secrétaire. Clémentine avait une adorable petite sœur de 8 ans nommée Célestine. Quand à Clémentine elle-même, elle avait les cheveux châtain clair mi-longs et les yeux bleu océan. Elle avait également quelques ravissantes tâches de rousseur autour du nez. En dehors des vacances, Clémentine n’était pas une fille ultra sexy. Elle prenait soin d’elle, bien entendu, mais elle était assez simple. Les cheveux attachés en queue de cheval, un soupçon de rose sur les paupières, une touche de mascara et elle était prête. Mais en vacances, elle avait plus de temps et elle était de meilleure humeur pour faire ce genre de choses.
Clémentine allait rentrer en 7ème année à l’école de sorcellerie Poudlard, la plus grande école du monde magique. Elle était à Poufsouffle, une sorte de rubrique divers où l’on mettait les gens qui ne convenait ni à Gryffondor, la maison des courageux, ni à Serpentard, la maison des Sangs-Purs arrogants, ni à Serdaigle, la maison des intelligents.
Clémentine aimait sa maison et elle aimait aussi Poudlard. Elle aimait le château qui était somptueux, elle aimait le parc, magnifique, le lac miroitant, les secrets, les mystères….
Bref, elle aimait tout à Poudlard sauf les interrogations, les crises d’hystéries de Madame Pince la bibliothécaire, le cours de défense contre les forces du mal qu’elle trouvait dangereux et terrifiant et le professeur Rogue.
Le professeur Rogue était certainement le professeur le plus sévère que la terre n’ait jamais porté. Heureusement, il n’avait pas l’air de vouloir s’acharner sur elle.
Elle en était bien heureuse car une de ses connaissances, Harry Potter, en voyait de toutes les couleurs à chaque fois qu’il restait ne fusse qu’une demi seconde en compagnie de Rogue.
Clémentine fut sortie de ses pensées par une voix aigue qui résonnait dans ses oreilles.

- Clémentine ! Clémentine ! Papa et maman disent qu’il faut que tu ranges tes affaires parce qu’on doit aller préparer nos bagages pour demain matin.

Célestine, sa petite sœur était, une fois de plus, arrivée au mauvais moment.

- J’arrive tout de suite !

Clémentine se leva mollement et enleva le sable qu’elle avait un peu partout.
Elle remit ses vêtements par-dessus son splendide bikini hawaïen kaki et blanc, rangea crème solaire, engins gonflables et compagnie dans son sac et prit sa planche de surf.
Elle fois que tout le monde fut prêt, elle reprit la direction de ses appartements de vacances.
Appartements assez bien luxueux. La plomberie n’était pas en or mais elle aurait pu l’être vu le prix payé.
Elle se retourna une dernière fois pour regarder la mer.

- Papa ! On pourrait encore prendre une petite photo ?
- On en a déjà 50 !
- Mais, c’est pour être sûr d’en avoir une qui est totalement réussie !
- Ne t’inquiètes pas ! Elles sont toutes parfaites. Je les ai visualisées sur le portable tout à l’heure.

Satisfaite de la réponse, Clémentine suivit résolument sa famille pour aller préparer ses bagages. Comme les vacances passaient vite !
Une fois arrivée, Clémentine fonça sous la douche pour se rafraîchir et pour se débarrasser de toutes les impuretés qu’elle avait chopées sur la plage.
Après une petite demi-heure, elle sortit de la salle de bain.

- Clemy chérie, tu aurais pu te dépêcher pour une fois !
- Désolée maman mais j’étais dans un état pitoyable !
- Bon, ce n’est pas grave, va vite préparer tes bagages et fait bien attention de ne rien oublier ! Ton père m’a dit que nous devions être prêts à 21heures. Il y a une petite soirée organisée pour les vacanciers qui s’en vont.
- Chouette ! Ca déchire grave ! Je boucle mes valises, je mets une robe et je suis là !

Clémentine fourra toutes ses affaires dans sa valise, elle vérifia 10 fois toutes les armoires, tous les tiroirs, ….
Elle garda une nuisette sur son lit, son beauty case et des vêtements propres pour le lendemain. Le reste se retrouva devant la porte de l’appartement.
A 21heure pile, Clémentine se trouvait en bas, dans la salle des fêtes. Elle était déjà bondée.
Elle s’assit sur une petite table avec le reste de sa famille et commanda une énorme dame blanche, une délicieuse glace à la vanille et au chocolat avec une succulente sauce au chocolat et de la chantilly. Clémentine la savoura tout particulièrement étant donné que c’était la dernière qu’elle pourrait manger cette année. Décidément, Hawaii allait lui manquer !
Ce fut après cette très joyeuse soirée qu’elle alla se coucher, complètement épuisée.
Elle dormit comme une masse jusqu’au lendemain matin.

BIP BIP BIP BIP BIP BIP

A 5h00 pétante, le satané réveil se mit à sonner !
Elle bondit hors de son lit et fonça se débarbouiller en vitesse.
Contrairement à la veille, ça ne lui avait prit que 5 minutes.
C’est à moitié réveillée que Clémentine finalisa ses bagages.
A peine avait-elle eut le temps d’avaler son déjeuner qu’elle partait déjà en direction de l’aéroport. Clémentine avait toujours détesté prendre l’avion.

- Ca va aller chérie ? Pas trop stressée ?
- Un petit peu mais je pense que ça va aller, maman.
- Tu veux prendre un calmant avant de monter ?
- Non, ça ira, je m’amuserais avec Célestine et j’éviterais de regarder par la fenêtre.
- Très bien, voilà ton père qui arrive ! On peut y aller !

Clémentine, quelque peu réticente, suivit sa famille à bord de l’engin volant, en priant, une fois de plus, le ciel pour que l’avion ne s’écrase pas.
Clémentine s’installa coté couloir et commença à lire une histoire à Célestine puis, le trou noir.

C’est une violente secousse qui tira Clémentine de son sommeil. En effet, sa mère était en train de la secouer comme un prunier pour tenter de la réveiller.

- Allez Clemy ! Réveille toi ! Il faut sortir de l’avion et aller récupérer nos bagages !
- Quoi ? Quoi ? On est déjà arrivé ?
- Oui, ça fait deux minutes que j’essaie de te réveiller !
- Où sont papa et Célestine ?
- Ils sont partis en avance.

Clémentine se leva tant bien que mal et prit son sac à dos dans le filet à bagages.
Elle n’avait jamais passé un aussi bon vol. Elle avait dormi pendant tout le voyage.
Elle suivit sa mère au dehors de l’avion et prit une bouffée d’air frais. Vraiment très frais.
Il y avait une assez grande différence entre le climat hawaïen et celui de Londres.
Clémentine frissonna quelque peu et se rendit compte qu’elle ne portait que sa petite robe de la veille. Robe qui convenait parfaitement pour une île paradisiaque mais beaucoup moins pour une ville aussi froide et pluvieuse que Londres. C’est avec joie qu’elle entra dans l’aéroport. Elle trouva directement son père et sa sœur et fonça sur eux.

- Bien le bonjour, Clémentine ! Bien dormi ?
- Oui, merci papa.
- C’est la première fois qu’on ne t’a pas entendu te plaindre pendant tout le voyage.

Clémentine répondit par un sourire gêné. Elle savait bien que ça ne devait pas être amusant pour les autres mais elle avait toujours eu le vertige.
Elle se souvint de la première fois qu’elle était montée sur un balai. En effet, les premières années avaient des cours de vol. Cours qu’elle détestait le plus à l’époque.
Elle s’arrangeait toujours pour rester moins de 5 minutes dans les airs et elle ne décollait rarement de plus de 30cm du sol.

Ses valises arrivèrent enfin. Clémentine et sa famille prirent la direction de leur voiture.
Son père en fit trois fois le tour pour vérifier que tout était en ordre.

- J’espère qu’elle démarrera du premier coup ! Ca ne me plairait pas beaucoup si la batterie était totalement déchargée.

Les craintes de Mr Dutour furent bientôt envolées. La voiture démarra au quart de tour et le moteur ronronna comme un petit chat.
Clémentine du faire beaucoup d’efforts pour ne pas se rendormir pendant le voyage.
Elle avait tout intérêt à se reposer un maximum avant de retourner à Poudlard.
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Message  Clémentine Dutour Mar 26 Juin - 18:05

Chapitre 2 : A bord du Poudlard Express


Une fois arrivée chez elle, Clémentine vida ses valises et rangea le tout dans ses armoires en attendant avec impatience l’été prochain.
Une fois le rangement fait, elle sortit une énorme malle du dessous de son lit.
On pouvait y lire : « Clémentine Dutour, Poufsouffle, 6ème année ».
Clémentine ferma la porte de sa chambre et jeta un coup d’œil par la fenêtre pour être certaine que personne ne regardait. Elle sortit sa baguette et la pointa vers sa malle.
Le « 6ème année » se transforma en « 7ème année ». Sa dernière année à Poudlard. Elle était passée au chemin de Traverse pour acheter toutes ses affaires deux semaines avant de partir à Hawaii.
Elle eut un léger pincement au cœur mais elle se dit qu’elle en profiterait plus que d’habitude.
Elle commença à préparer ses livres de cours, chaudron, uniformes scolaires et … Gribouille.
Gribouille était son chat. Il avait exactement les mêmes couleurs qu’un siamois mais il n’en n’était pas un. Elle n’avait pas pu prendre l’animal avec elle en vacances et il lui avait beaucoup manqué. Il était resté seul à la maison et c’était la voisine qui l’avait nourrit.
Bien nourrit d’ailleurs. Gribouille qui était déjà légèrement obèse avait encore prit quelques kilos.

- Tu devrais un petit régime, toi ! dit Clémentine en le tenant à bout de bras pour l’examiner sous tous les angles.
- Miaouwwww
- Bien sûr que si que tu vas en faire un ! Tous les gens du quartier pensent que tu es une femelle et que tu vas avoir des petits.

Clémentine lâcha Gribouille qui alla se coucher sur son lit. Une fois le tout préparé, Clémentine prit une douche express, un sandwich express et alla se coucher.

Clémentine se leva à 8h00 précise. Une fois de plus, son réveil l’avait tirée de son sommeil.
Elle avala son déjeuner, fila sous la douche et mit à peu près 30 minutes pour se préparer et vérifia qu’elle n’avait rien oublié pour aller à Poudlard.
A peine 48 heures après s’être fait cuire sur une plage à Hawaii, elle retournait à l’école.
Elle n’aimait pas trop ces fins de vacances précipitées. Elle aimait prendre son temps et ne pas courir comme une folle.
D’un coup de baguette, elle réduisit sa malle, son chaudron et compagnie et les mit dans les poches de son jeans. Elle ne pouvait pas transporter tout ça devant les moldus !
Elle chopa Gribouille qu’elle fourra dans son panier. Le chat poussa des miaulements hystériques pendant tout le trajet jusqu’à la gare de King’s Cross.
Une fois arrivée sur place, Clémentine embrassa toute sa famille en promettant de donner de ses nouvelles et sortit de la voiture, le panier de Gribouille dans les bras.
Sur son trajet, tout le monde se retournait sur elle pour voir ce qu’était la source de tout ce vacarme. Gribouille n’aimait pas son panier.

- Voyons Gribouille ! Tais-toi un peu ! Tout le monde me regarde. Mais toi tu t’en fiches évidemment !
- Miaaaawwww
- Dans quelques heures, on sera à Poudlard et je pourrais te laisser gambader dans la salle commune mais pas maintenant alors prends ton mal en patience et rester tranquille. Sinon je te lance un sortilège !

L’énorme chat ne prononça plus un son. Ce qui était bien avec ce chat, c’est qu’elle l’avait acheté au chemin de Traverse et que donc, il faisait partie du monde magique et il comprenait tout ce que Clémentine lui disait.

Dix heures et demie ! Clémentine passa le mur et se retrouva sur la voie 9 ¾.
Clémentine alla chercher un chariot, sortit ses affaires et les agrandit. Elle se dirigea ensuite vers la soute à bagages.

- J’embarque le tout, mademoiselle ?
- Oui, sauf mon chat, je le prends près de moi.
- Très bien, vous pouvez y aller !
- S’il vous plait, faites attention à mes affaires.
- Ne vous inquiétez pas !
- Merci

Clémentine quitta l’homme et se dirigea vers les portes.

- Chouette ! Elles sont déjà ouvertes. J’aurais le temps de trouver des places pour tout le monde, pensa Clémentine.

Clémentine s’avança à la recherche du meilleur compartiment. Apparemment, elle était la seule élève dans le train. Elle aurait l’embarras du choix. Elle circulait parmi les compartiments lorsque son regard s’arrêta sur l’un d’entre eux. Il y avait un homme endormi à l’intérieur. C’était la première fois que Clémentine voyait un adulte à bord du Poudlard Express.

- C’est certainement un professeur qui n’avait pas d’autres moyens pour aller à Poudlard, pensa-t-elle.

Assez curieuse, Clémentine s’installa dans le compartiment voisin en espérant qu’il se réveille et qu’elle puisse en apprendre d’avantage sur lui.
Elle était totalement perdue dans ses pensées lorsqu’elle entendu des hurlements à ses côtés.

- Aaaaaaaaaah ! La voilà ! Alors Clemy chérie ? Comment se sont passées tes vacances à Hawaii ?

Ses meilleurs amies, Alice, Emma et Séraphine, venait de la retrouver dans son compartiment perdu.

- Elles se sont très bien passées, merci. Et vous les vacances, ça a été ?
- Bof, je suis restée à Londres comme d’habitude et comme d’habitude il a fait un temps pourri, dit Emma avec très peu d’enthousiasme. Et maintenant on rentre à Poudlard !
- Les miennes étaient plutôt chouettes, dit Séraphine. Je suis allée une semaine à Marseille. Je me suis très bien amusée mais évidemment, ça ne vaut pas Hawaii.
- Les miennes non plus n’était pas terribles ! dit Alice. Vous savez, ma voisine alcoolique. Et bien, ils l’ont relâchée du centre de désintoxication parce qu’aucun traitement ne marchait. Maintenant c’est encore pire qu’avant, elle pique des crises ! Elle pense voir des choses qui n’existent pas.
- Tu ne l’aurais pas un peu aidée avec ta baguette, demanda Emma.
- Non ! Pas du tout ! C’est totalement interdit de pratiquer la magie sur des moldus !
- Allez Clemy ! Raconte-nous tes vacances ! lança Séraphine
- Et bien, c’étaient de magnifiques vacances ! Il faisait très chaud ! Le sable était fin, la mer turquoise. J’ai fais du surf !
- C’est vrai ? s’exclama Alice. Depuis le temps que tu en parlais. Qu’est ce que ça fait ?
- C’est fantastique ! Mais je ne suis pas encore passée dans le tunnel. Vous savez, le creux de la vague. Il faut beaucoup d’expérience pour ça. Mais je me suis très bien amusée ! J’ai mangé des noix de coco, j’ai nagé avec des dauphins…. Je vous montrerai les photos !
- Chouette ! J’espère pouvoir faire un voyage pareil un jour, dit Séraphine.
- A part ça, quelqu’un est au courant des derniers potins ? demanda Emma.
- Aucune idée ! répondirent en chœur Alice et Séraphine. Et toi Clemy ?
- Non pas du tout ! Par contre, il y a un homme dans le wagon d’à côté !
- Un homme ? dit Alice. Qui c’est ?
- Je pense que c’est un professeur mais je n’en suis pas certaine.
- Peut-être. Je ne vois pas qui ça pourrait être d’autre, répondit Séraphine.

C’est à ce moment que le chariot de friandises arriva. Clémentine en fut très heureuse car elle adorait les bonbons et elle comptait bien en prendre une petite réserve en attendant la première visite du village de Pré-au-lard. Ses bonbons préférés étaient les chocogrenouilles et les caramels.
Elle paya le tout pour un prix assez raisonnable et elle reprit sa place dans le compartiment.
A peine assise, elle ouvrit son sachet et prit un chocogrenouille.

- Huuumm ! C’est délicieux ! Ca fait deux mois que je voulais en manger. Vous ne mangez rien les filles ?
- Non ! Mauvais pour la ligne, répondirent en chœur Alice, Emma et Séraphine.
- Ah bon !
Clémentine avait toujours été étonnée de voir que certaines personnes se privaient de manger ce qu’elles aimaient par peur de grossir. Pour ne pas passer pour une goinfre, Clémentine s’arrêta de manger après sa première chocogrenouille.

- J’aurais tout le temps d’en manger à Poudlard. Elles ne seront pas toujours collées à moi, pensa-t-elle.

De joyeuses conversations suivirent cet achat d’ « ennemis de la ligne ».
Les sujets de conversation étaient très variés. Clémentine et ses amies parlèrent des cours, se demandant si le nouveau prof de défense contre les forces du mal serait gentil. Clémentine annonça aux autres qu’elle le trouvait un peu mou car il dormait profondément dans le compartiment voisin. Mais, après tout, peut-être avait-il attrapé un rhume.
Emma commença à critiquer le professeur Rogue.

- Je suis presque certaine que c’est un vampire ! dit Emma en tapant son poing dans le creux de sa main.
- Pourquoi tu dis ça ? demanda Alice en rigolant
- Tout simplement, dit Emma en se redressant, parce qu’il est toujours habillé de noir, qu’il porte toujours une cape et qu’il est très rarement exposé au soleil.
- Mais s’il était réellement un vampire, il ne pourrait pas du tout aller au soleil, répondit Clémentine.
- Oui, en effet, reconnu Emma.
- Je crois qu’il existe une potion qui serait capable de combattre le vampire. Ce qui pourrait lui permettre d’aller au soleil sans problèmes, dit Séraphine.
- Néanmoins, il faudrait peut-être mener notre petite enquête et …

Le train s’immobilisa tout à coup et le froid envahit tous les compartiments.
Du givre était apparu sur les vitres et nos quatre demoiselles grelottaient de froid.

- Qu’est ce qui se passe ? demanda Clémentine d’un voix effrayée.
- Je n’en sais rien ! répondit Séraphine qui se recula dans un coin.

Tout à coup, une créature fit irruption dans le compartiment.
Clémentine plaqua ses mains sur sa bouche pour empêcher un cri de sortir.
La créature était enveloppée dans une sorte d’énorme cape et produisait de longs râles en amenant un vent glacial avec elle.
Les quatre filles plongèrent sous les banquettes pour se protéger. La créature fit le tour du compartiment et s’en alla.
Les jeunes filles restèrent immobiles pendant plusieurs minutes puis, le froid s’en alla et la chaleur revint peu à peu. Emma fut la première à relever la tête.

- Je crois que c’est partit. Par Merlin, qu’est ce que c’était ?
- Préfère pas le savoir, répondit Alice en s’asseyant, le teint extrêmement pâle.

Séraphine ouvrit la porte et se précipita dans le couloir. Tous les élèves avaient fait comme elle et se demandait ce qui c’était passé. C’est à ce moment qu’elle vit passer devant elle un adulte qui se dirigeait vers l’avant de la machine.

- Excusez-moi, je dois aller dire un mot au conducteur.
- Désolée d’avoir bloqué le passage.
- Ce n’est rien.

Le mystérieux inconnu continua son chemin et Séraphine rentra dans le compartiment en fermant la porte derrière elle.

- Personne n’a l’air de savoir ce qui se passe. Mais je viens de voir l’homme passer. Il voulait aller parler au conducteur du train. Je ne sais pas ce qu’il doit lui dire de si important.
- L’homme est passé ? demanda Clémentine
- Oui.
- Ca veut dire qu’il va repasser ?
- Certainement.
- Lui doit sûrement savoir !

A ces mots, Clémentine ouvrit la porte du compartiment à la volée, se précipita dans le couloir pour attendre l’homme mystérieux et … lui rentra dedans à une vitesse vertigineuse.
Sur le coup, elle rebondit dessus et fut projetée en arrière à cause de son poids plume (45kg tout mouillé). Elle se serait écrasée contre vitre si deux bras forts ne l’avaient pas rattrapée.

- Tout va bien ?
- Oui, je suis désolée, répondit Clémentine légèrement sonnée.
- La prochaine fois, essayer de faire plus attention, répondit l’homme en rigolant.
- Oui, je vous le promets, dit Clémentine en relevant la tête pour la première fois.
- C’est justement vous que je voulais voir. Je m’appelle Clémentine Dutour, je suis à Poufsouffle, je vais rentrer en 7ème année et ….
- Vous voulez savoir ce qu’était la créature ?
- Heu … oui, si ça ne vous dérange pas ?
- Non, pas du tout. Je me présente, je suis le professeur Lupin. C’est moi qui vous enseignerai le cours de défense contre les forces du mal cette année, lui répondit-il avec un léger sourire aux lèvres.
- C’est créatures étaient des détraqueurs. Ce sont les gardiens d’Azkaban. Ils sont à la recherche de Sirius Black. Excusez-moi à présent mais il y a un élève qui s’est évanouit et j’aimerais aller voir si il va bien.
- Oui, d’accord. Et bien, désolée de vous avoir foncé dedans, professeur ! dit Clémentine avec un stupide rire nerveux.
- Bonne après-midi et à plus tard, Miss

Le professeur Lupin entra dans le compartiment voisin. Clémentine rentra également dans le sien, légèrement abasourdie. Une fois que la porte fut fermée, les trois autres filles explosèrent de rire.

- Il n’y a qu’à toi que ça peut arriver ce genre de choses, Clemy !

Clémentine s’assit près de la fenêtre en étant aussi rouge qu’une pivoine.

- Vous devriez avoir l’habitude depuis le temps !
- Oui, mais tu nous fait toujours autant rien ! dit Emma
- Remarque qu’on ne t’en veut pas, répondit Alice
- Revenons aux choses sérieuses, dit Séraphine, qui est-ce ?
- Oh, c’est notre nouveau professeur de défense contre les forces du mal, comme on l’avait un peu deviné, dit Clémentine.
- Il a l’air sympa ? demanda Alice légèrement stressée.
- Oui, il a l’air assez gentil. En tout cas, tous les professeurs n’auraient pas été aussi sympas avec moi après leur avoir foncé dessus. Donc, il doit être assez gentil.
- Il t’a dit quelque chose sur les horribles créatures qui viennent de venir ? demanda Emma.
- Oui, il m’a dit que c’était des détraqueurs, les gardiens d’Azkaban et qu’ils étaient à la recherche de Sirius Black. Qui est Sirius Black ?
- Tu ne connais pas Sirius Black ? s’exclama Alice.
- C’est un Mangemort réputé pour être un tueur de Moldus. Il a été envoyé à Azkaban mais il a réussit à s’en échapper, dit Séraphine.
- Oui, c’est le premier qui a réussit ! En théorie, c’est impossible ! Je pense qu’il n’est pas nécessaire que je te dise que Sirius Black est très dangereux, dit Emma.
- Vous savez, on ne parle pas vraiment de ce genre de choses chez les Moldus…

Le reste du trajet se passa dans les discussions au sujet de Sirius Black. Chacune donnait son avis et présentait ses théories jusqu’au moment ou le train s’immobilisa. Clémentine jeta un regard par la fenêtre.

- On est arrivée les filles !

Les quatre jeunes demoiselles prirent leurs sacs et leurs animaux et se précipitèrent dans le couloir. Il fallait se dépêcher pour avoir les meilleures places dans les diligences.
Clémentine aperçu le professeur Lupin quelques mètres devant elle. Il allait certainement monter dans la première diligence pour arriver un peu avant les élèves pour le festin de début d’année. Ce fut Emma qui sortit Clémentine de sa rêverie.

- Clemy, tu bloques le passage et certaines personnes rouspètent derrière, dit Séraphine.
- Oups, je suis désolée. J’étais perdue dans mes pensées. Allons-y !

A peine sorties du train qu’elles fonçaient vers la première diligence en vue.
Elles ouvrirent la porte et découvrirent qu’elle était remplie par des Serpentard.

- Bonsoir jolies demoiselles ! Vous n’êtes pas à Bouffondor, vous pouvez monter !
- Non, merci beaucoup, dit Clémentine en refermant la porte d’un coup sec.

Alors qu’elle s’éloignait avec ses amies, Clémentine pu entendre quelques insultes qui leurs étaient sûrement destinées. S’en moquant comme de ses premières chaussettes, Clémentine fouilla diligence après diligence. Elle finit par en trouver une vide.

- Ouf, ce n’est pas trop tôt ! J’ai bien crus qu’on aurait du partager celle des Serpentard. Mais j’aurais encore préféré courir derrière !
- Oui, moi aussi, dit Alice en s’effondrant sur la banquette. J’ai toujours trouvé les voyages ennuyeux et fatigants ! Je vais bien dormir cette nuit.

Le trajet en diligence se passa en silence. Arrivées devant les portes de chênes, Clémentine et ses amies déposèrent leurs sacs et animaux dans la partie du hall d’entrée qui était destinée aux Poufsouffle et elles entrèrent s’installer dans la grande salle pour le festin de début d’année.


Dernière édition par le Mer 27 Juin - 11:02, édité 1 fois
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Message  Clémentine Dutour Mar 26 Juin - 18:06

Chapitre 3 : Le festin de début d’année


- Je suis bien heureuse d’être arrivée, s’exclama Emma en se laissant tomber sur le banc.

Toutes les tables étaient déjà remplies et l’humeur à celle des Poufsouffle était assez sympathique. Tous les élèves se racontaient leurs vacances et prenaient des nouvelles de ceux qu’ils n’avaient plus vu ou entendu depuis la fin de l’année dernière.

- Moi aussi, ça me fait du bien d’être là ! répondit Alice avec un sourire jusqu’aux oreilles. J’espère trouver un petit copain cette année. C’est ma dernière et …

Clémentine explosa de rire.

- Tous les ans, tu répètes la même chose mais tu ne tentes jamais rien pour arriver à tes fins. Tu devrais faire un effort !
- Tu peux parler toi ! Qui c’est qui n’a jamais eu de petit copain depuis qu’elle est venue au monde ? Bref, je promets que cette année, je vais en trouver un !

Clémentine rougit légèrement et baissa la tête. Elle avait toujours été un peu gênée par ce genre de discussions et la réflexion d’Alice n’avait rien arrangé à l’affaire.

- Excellente idée ! Moi aussi, je veux en trouver un ! s’exclama Séraphine.
- Et moi aussi ! renchérit Emma.

Les trois amies se tournèrent vers Clémentine.

- Et toi, Clemy ? Toi aussi tu t’engages à faire ce que tu pourras pour te trouver un petit copain ?

Clémentine poussa un long soupire.

- Oui, à condition que ça n’influence pas mes études. Si je vois que mes résultats commencent à chuter, j’arrête tout !
- Parfait ! s’exclama Alice avec une expression de joie intense sur le visage.
- Je propose qu’on commence la chasse demain, dit Séraphine.

Les trois autres acquiescèrent d’un signe de tête. C’est à ce moment que Dumbledore, le directeur de l’école, réclama le silence.

- Bonsoir et bienvenus pour une nouvelle année à Poudlard ! J’espère que vous avez tous et toutes passé d’excellentes vacances et que vous êtes en pleine forme pour reprendre l’année scolaire.

Dumbledore marqua une courte pause pour voir la réaction des élèves qui ne laissèrent rien paraître.

- Cette année, comme toujours, il y aura des changements parmi les professeurs. En effet, Rubeus Hagrid enseignera le cours de soins aux créatures magiques et je vous présente le professeur Lupin qui assurera le cours de défense contre les forces du mal.
Le professeur Lupin se leva et s’inclina brièvement, remerciant Dumbledore et les élèves qui le soutenaient. Il se rassit pour laisser le directeur continuer son discours.

- Mr Rusard m’a, une fois de plus, demandé de vous rappeler certaines règles. Vous savez tous et toutes que Sirius Black s’est échappé d’Azkaban et dorénavant, les mesures de sécurité à Poudlard seront renforcées. Il sera à interdit à tout élève de circuler dans le château après le couvre-feu qui aurait lieu cette année à 21h00.

Il y eu quelques murmures de désapprobation chez les élèves mais Dumbledore n’y prit pas attention.

- Je vous rappelle également que la forêt interdite est interdite. Ca peut paraître ridicule mais certains élèves ici présents ne l’ont toujours pas comprit. Et je finirais par vous annoncer que des détraqueurs ont été placés devant toutes les entrées du domaine. Ne leurs donner par l’occasion de vous faire du mal. Il n’est pas dans la nature d’un détraqueur d’être indulgent. Sur ces mots, que le banquet commence !

Ne nombreuses cruches et de nombreux plats remplis de mets délicieux prirent places sur les tables. Poulet, frites, salades, compote, brochettes, pommes de terre rissolées….
Un vrai paradis pour gourmet. Clémentine, qui en était une, plongea sur les plats et remplis son assiette, se demandant si elle arriverait au bout tellement elle était grosse. Elle ne dit pas un mot pendant tout le repas, trop occupée à manger. Par contre, ces amies n’arrêtaient pas de jacasser. Elles ne mangeaient pas énormément à cause de leur « ligne » et elles s’amusaient plutôt à commenter le physique de certains garçons. Commentaires auxquels Clémentine répondait par des hochements de tête ou par des gestes de la main.

- Je trouve que Crabbe et Goyle de Serpentard deviennent de plus en plus laids ! dit Emma d’un air un peu dégoûté.
- Oui ! Mais au moins comme ça, Clemy n’est pas la seule à ne pas avoir de petit copain, dit Alice en rigolant gentiment.
- En effet, mais Clemy, elle, est très jolie ! C’est ça que je ne comprends pas ! Je parie qu’il y a un tas de garçons qui craquent pour elle !

La discussion continua jusqu’à la fin du repas de Clémentine, ce qui prit un bon 45 minutes.
Clémentine s’essuya doucement la bouche avec sa serviette et se servit un énorme verre de jus d’orange qu’elle but d’un trait sans prêter la moindre attention à ce que racontaient ses amies.
Elle fit circuler son regard dans la grande salle pour voir les nouvelles têtes. Les élèves de premières années avaient l’air terrifiés et tout petits.

- Les pauvres ! pensa Clémentine


Son regard passa sur la table des Gryffondor où régnait un joyeux vacarme, sur la table des Serpentard qui étaient occupés à discriminer les Gryffondor, sur la table des Serdaigle qui parlaient avec enthousiasme de leurs horaires de cours et sur la table des professeurs.
Le professeur Dumbledore était en grande discussion avec le professeur McGonagall, le professeur Rogue avait le regard vide et fixait un point dans le fond de la salle et le professeur Lupin était en train de terminer son assiette. Il avait l’air assez bien fatigué. Pourtant il avait dormi pendant tout le trajet dans le Poudlard Express. Il avait peut-être attrapé un rhume ou autre chose. Clémentine sortit de ses pensées et remarqua qu’elle le fixait depuis quelques minutes. Apparemment, il avait du le sentir car lui aussi avait les yeux posés sur elle. Clémentine lui sourit timidement, devint rouge pivoine et baissa les yeux sur son assiette vide. Le professeur Lupin lui sourit à son tour et reporta son attention sur la conversation qui animait sa collègue et le directeur.

- Qu’est ce que tu as ? demanda Alice, assez inquiète.
- Tu ne te sens pas bien, Clemy ? rajouta Emma.
- Si, si ! Je me sens très bien ! Pourquoi ?
- Tu es toute rouge et tu as l’air d’avoir très chaud, lui dit Séraphine en la regardant bizarrement.
- C’est sûrement la digestion de mon immense assiette, dit Clémentine d’une voix mal assurée.

Pourquoi leur avait-elle mentit ? Pourquoi ne pas leur avoir dit qu’elle avait été perdue dans ses pensées, qu’elle avait regardé le professeur Lupin pendant plusieurs minutes sans s’en rendre compte, qu’il l’avait remarqué et qu’elle avait été quelque peu gênée.
Elle ne savait pas. Généralement, elle racontait tout à ses amies et vice versa.
A la table des Poufsouffle, d’autres élèves aussi avaient remarqué qu’elle n’était pas dans son état normal. Plusieurs d’entre eux la regardaient avec un drôle d’air. On aurait dit qu’ils la surveillaient comme si ils savaient qu’elle allait s’évanouir à un instant ou à un autre et qu’il aurait fallut la rattraper d’urgence. Clémentine se sentit légèrement mal à l’aise avec tous ces regards tournés vers elle.
Dumbledore fit cesser la torture en prenant la parole.

- J’espère que vous avez toutes et tous mangé à votre faim et que vous avez l’estomac bien rempli. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez vous rattraper sur les desserts !

A ces mots, les plats vides et les assiettes sales disparurent pour laisser la place à de nouveau plats remplis de gâteaux, de crème, de glace et de friandises.
Une fois qu’une assiette propre apparut face à Clémentine, cette dernière prit une bonne quantité de gâteau au chocolat, de crème glace au moka et de crème à la vanille.
Ses chères et tendres amies la regardèrent d’un air un peu dégoûté.

- Tu n’as vraiment pas peur de grossir ! s’exclama Emma.
- Je suis toute mince ! Et j’ai beau manger tout ce que je veux, je ne prends pas un gramme !
- Tu ne prends peut-être pas un gramme mais tu attrapes un petit ventre un peu mou, renchérit Séraphine.
- Oui, j’ai prit un petit ventre un peu mou mais je l’ai perdu avant de partir à Hawaii !
- Est-ce que ça veut dire que maintenant que tu es rentrée à Poudlard et que tu n’iras plus en vacances avant un an….. commença Alice
- Non, 2 ou 3 ans, le voyage à coûté cher et … continua Clémentine.
- Bref ! Est-ce que ça veut dire que tu as le droit de tout reprendre ? s’étrangla Séraphine.
- Je n’ai pas dit que j’allais tout faire pour tout reprendre mais étant donné que personne ne me verra en bikini avant un bon bout de temps, je ne vois pas pourquoi je devrais me priver de manger les choses que j’aime et me rendre malheureuse !
- Fais comme tu veux, dit Emma.
- Mais ce n’est pas très bon de jouer au yo-yo, Clemy, dit Alice

La conversation dura plus d’une heure. Clémentine, excédée par le sujet, fit semblant de les écouter. En réalité, elle ne pensait qu’à une chose : aller dans son lit.
Dumbledore réalisa son rêve en invitant les élèves à aller se coucher. Clémentine ne se fit pas prier et se leva d’un bond.

- Vous venez ? demanda-t-elle à ses amies
- Oui, tout de suite ! Laisse nous juste de temps de nous lever, dit Séraphine avec un sourire aux lèvres.

Une fois que ses amies ce soient difficilement levées, les quartes demoiselles se mêlèrent à la foule d’élèves qui sortaient de la grande salle en faisant bien attention d’éviter les Serpentard.
Clémentine se retourna et vit que la table des professeurs se vidait peu à peu elle aussi. Le professeur Lupin n’était déjà plus là. Le pauvre homme avait du courir dans ses appartements et Clémentine pensa même qu’il pourrait peut-être déjà être couché. Il avait l’air exténué.

Quelques longues minutes plus tard, Clémentine, Alice, Emma et Séraphine étaient dans le long et frais couloir qui menait à la salle commune des Poufsouffle.
Clémentine ferma les yeux et inspira de nombreuses bouffées d’air frais quand soudainement, elle heurta quelque chose de plein fouet.
Evidemment, avec les yeux fermés, Clémentine n’avait pas vu l’armure qui se trouvait devant elle. Celle-ci tomba dans un vacarme éléphantesque, d’autant plus que tout était silencieux. La tête de la l’armure roula sur quelques mètres et finit par dévaler l’escalier dans un boucan infernal.
Clémentine commença à stresser et accéléra le pas en espérant que personne n’avait rien vu mais, bien évidemment, s’était raté. Alors qu’elle avançait à grandes enjambées vers la salle commune, ses amies étaient pliées de rire, suffoquant à moitié.

Clémentine arriva seule dans la salle commune, prit ses bagages et monta directement dans son dortoir, un peu honteuse de sa collision.
Elle choisit un lit dans un coin près d’une fenêtre. Elle posa sa malle dessus et commença à la défaire. Elle avait presque finit de ranger ses affaires quand ses amies entrèrent dans le dortoir.

- Et bien, dis donc, on peut dire que l’année commence bien ! lança Emma.
- J’ai l’impression qu’on va souvent rire grâce à Clemy, dit Alice.
- Je suis désolée, dit Clémentine d’un air gêné.
- On ne t’en veut pas ! Bien au contraire ! Tu es presque la seule à mettre de l’ambiance ! dit Séraphine. Tu as déjà tout installé ?
- Oui, tout sauf à la salle de bain, répondit Clémentine en rangea sa malle sous son lit. Je vais y aller maintenant d’ailleurs. Je range mes affaires, je me brosse les dents, je mets ma nuisette et je fais dodo ! Je suis fatiguée.
- Tu as bien raison ! Les cours commencent demain ! Il faut être en forme. Allez les filles ! Il faut que dans moins de 30 minutes, tout le monde soit au lit, lança Alice.

Clémentine fut dans son lit à peu près 10 minutes après.
Elle se glissa sous les draps en poussant un soupir de soulagement. Qu’est ce que ça faisait du bien ! Elle s’étira pendant quelques secondes puis elle prit son réveil sorcier dans les mains.

- Quelle heure est-il ?
- 22h54 ! lança Séraphine en jetant un coup d’œil à sa montre.
- Déjà ! Je mets sonner le réveil à quelle heure, demanda Clémentine.
- Ben, à 7h00, comme d’habitude, dit Emma en pliant ses vêtements.
- Voilà, c’est fait ! Bonne nuit à toutes ! Moi je dors !
- Bonne nuit, lui répondirent ses amies en chœur.


Clémentine s’endormit presque aussitôt. Sa journée avait été chargée mais ça n’allait pas être la seule. Clémentine était loin de se douter que sa dernière année à Poudlard allait être de loin l’année la plus mouvementée qu’elle n’ait jamais eut.
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Les péripéties de Clémentine Dutour, Poufsouffle, 7ème année Empty Re: Les péripéties de Clémentine Dutour, Poufsouffle, 7ème année

Message  Clémentine Dutour Mar 26 Juin - 18:11

Chapitre 4 : Les cours recommencent (partie 1)


Clémentine s’éveilla tout en douceur. Le dortoir était silencieux et elle en conclut que tout le monde dormait encore. Elle se retourna et regarda l’heure sur son réveil : 6h48.

- Pfff, j’aurais pu encore dormir pendant 10 minutes, soupira Clémentine. Ce n’est pas grave, je vais en profiter pour me préparer. On gagnera du temps.

Clémentine repoussa ses couvertures et resta allongée pendant quelques secondes avant de faire un effort colossal pour s’asseoir sur son lit. Elle tendit les bras vers le plafond et s’étira longuement. Elle décida enfin de se lever pour de bon. Elle mit ses jolies petites claquettes roses et tourna la tête vers la fenêtre. Le soleil brillait déjà, le ciel était bleu et aucun nuage n’était présent. Un large sourire s’étala sur le visage de Clémentine. Elle adorait se réveiller de cette façon. Il ne manquait plus que le gazouillement des oiseaux.
C’est à contrecœur que Clémentine quitta ce magnifique spectacle, la beauté de la nature, pour aller dans la salle de bain. Elle attrapa son uniforme, des sous-vêtements, son beauty case et se déplaça en faisant le moins de bruit possible. A peine était-elle entrée dans la salle de bain qu’elle était déjà la douche. Elle resta quelques minutes sous l’eau bien chaude avant de se faire un bon shampoing. Au loin, elle entendit le réveil sonner et ses amies rouspéter.
Elle sourit légèrement, rinça ses cheveux et prit une bonne dose de gel douche à la vanille qui lui rappelait énormément ses vacances à Hawaii. Elle passa une bonne dizaine de minutes à se laver et à savourer chaque seconde qui passait. Elle fut bien vite tirée de son rêve par des martèlements sur la porte.

- Clemy, dépêche-toi si tu veux ! Tu n’es pas la seule !

Elle n’était pas seule. Elle l’avait complètement oublié. Les souvenirs des vacances et tout ça…
Elle n’y avait plus pensé.

- J’arrive tout de suite ! Désolée !

Clémentine se rinça une dernière fois et sortit hors de la douche. Elle prit une serviette et s’essuya en vitesse. Elle se brossa les cheveux et les dents en même temps. Elle s’habilla en vitesse, ramassa ses affaires et sortit, les cheveux dégoulinant.

- Enfin ! dit Alice en entrant dans la salle de bain.
- Désolée !

Clémentine s’assit sur son lit et sécha ses cheveux à l’aide de sa baguette. Elle les brossa soigneusement et les ramena en queue de cheval.

- Je me demande ce qu’on va avoir comme cours aujourd’hui ! dit-elle à Emma.
- Pfff, je n’en sais rien !
- Sûrement des cours ennuyants ! dit Séraphine, toujours allongée sous ses couvertures.
- Oui, sans doute mais tu devrais te lever ! dit Emma en tirant les couvertures hors du lit.
- Pourquoi ? Alice vient d’entrer dans la salle de bain et tu dois encore y aller !
- Oui mais tu pourrais préparer tes affaires pour aller en cours, répondit Clémentine.
- Ah oui.

Séraphine se leva très difficilement. Après une bonne quinzaine de minutes, elle consentit à commencer à préparer son sac.

Alice sortit de la salle de bain pour laisser la place à Emma.
Clémentine et Séraphine avaient presque finit leurs préparatifs lorsqu’elle arriva près d’elles.

- Et ça recommence ! Se lever, se doucher, faire son sac …
- Comme tous les ans, dit Séraphine d’une voix lasse.
- Sauf que cette année, c’est la dernière, lança Clémentine.
- Heureusement ! Au fait, vous pensez qu’il sera bien le nouveau prof de défense, dit Alice.

Clémentine arrêta de faire son lit et releva la tête.

- Oui, sûrement ! Pourquoi ?
- Je ne sais pas, dit Alice en s’asseyant sur son lit, il a l’air bizarre. Un peu malade, comment dire…
- Un peu mou, lança Séraphine.
- Non, je ne vois pas pourquoi vous dites ça ! répliqua Clémentine. Il a peut-être attrapé un rhume ou quelque chose du genre ! Ca peut arriver à tout le monde d’être malade ! Même à un professeur ! Même à la fin de l’été ! Même ….
- Oui, ça va, répondit Séraphine un peu étonnée, ne t’énerve pas ainsi ! On a rien dit de mal !
- Oui, c’est vrai qu’il peut avoir attrapé un rhume ! On ne dit pas le contraire ! lança Alice.
- C’est la première fois que tu prends la défense d’un prof ! En plus, tu ne le connais même pas !
- Ce n’est pas grave !

Les trois filles restèrent silencieuses jusqu’à l’arrivée d’Emma.

- C’est bon Séraphine ! Tu peux y aller mais ne traîne pas trop !

Séraphine alla prendre sa douche et tout se passa sans encombres jusqu’au moment ou elle en sortit.
Les trois filles attendaient en silence leur amie. Lorsqu’elle arriva, elles se levèrent d’un bond, mirent leur sac sur leur épaule et Clémentine lança joyeusement :

- On va manger !

Les quatre jeunes demoiselles entrèrent dans une grande salle déjà blindée.
Elle cherchèrent quelques instants et finirent par trouver des places tout au bout de la grande table, près de celle des professeurs.
Clémentine n’avait jamais mangé aussi près de celle-ci et elle se sentait légèrement gênée à l’idée d’avoir tous les yeux des professeurs rivés sur elle.
Elle s’assit en faisant semblant de rien et se servit une bonne assiette de crêpes avec un grand verre de jus d’orange.

- Ah ! Madame Chourave se dirige droit sur nous ! dit Emma.
- Sûrement pour les emplois du temps, dit Clémentine en étala une bonne quantité de confiture de fraises sur ses crêpes.
- Bonjour les filles, lança joyeusement Madame Chourave.
- Bonjour, professeur ! répondirent les quatre filles d’une seule voix.
- Je viens vous donner vos emplois du temps. Je les ai déjà distribués aux autres mais comme vous êtes arrivées les dernières …. Voilà ! Et bien, bon appétit ! On se retrouve à la troisième heure !

Madame Chourave s’éloigna et retourna s’asseoir à la table des professeurs.


- Alors ! dit Alice en regardant son horaire. Première heure : potion ! Beurk ! Deuxième heure …
- Alice, parle moins fort, s’il te plait ! Je te rappelle que nous sommes à quelques mètres de la table des professeurs et que, par conséquent, ils peuvent entendre tout ce que tu dis, chuchota Séraphine.
- Heu … oui, en effet. Donc, deuxième heure : divination, dit Alice en parlant beaucoup moins fort. Ensuite, botanique, soins aux créatures magiques, déjeuner et un double cours de défense contre les forces du mal pour terminer la journée.
- Ca peut encore aller ! dit Clémentine. On a déjà eu des emplois du temps bien pires.
- Oui, mais on aurait pu en avoir un meilleur ! lança Emma qui était occupée à vider son bol de céréales.

Les filles ne dirent plus un mot jusqu’à la fin du petit déjeuner. Tout d’abord parce qu’elles étaient trop occupées à engloutir ce qu’il y avait dans leurs assiettes et ensuite, parce qu’elles étaient presque collées à la table des professeurs et qu’elles étaient assez intimidées.
Une fois qu’elles eurent terminé, elles décidèrent de se rendre en cours. Clémentine prit une pomme qu’elle mit dans son sac au cas où elle aurait un petit creux dans la journée. Elle se leva en vitesse pour aller rejoindre ses amies qui étaient déjà quelques mètres devant elle.

- Elles ne m’attendront jamais ! rouspéta-t-elle.
- Bonjour, Miss.

Clémentine releva la tête et s’aperçu que le professeur Lupin se trouvait juste devant elle.

- Bonjour, professeur ! Je ne vous avais pas vu, répondit Clémentine en rougissant.
- Ce n’est pas grave. J’avoue que je vous ai remarqué il y a peine 5 minutes !
- Il y a tellement de gens dans la grande salle ! Excusez-moi mais je dois y aller !
- Bonne journée !
Le professeur Lupin la regarda s’en aller en courant avant de partir en direction de sa classe pour son premier jour de cours.
Clémentine ne mit pas longtemps à retrouver ses amies. Elles discutaient en l’attendant aux portes de la grande salle.

- Ah ! La voilà ! lança Séraphine.
- Nous pouvons aller à notre premier cours de l’année qui se trouve être … potion, dit Emma.

Elle avait prononcé le mot potion avec beaucoup moins d’enthousiasme que pour le reste de la phrase. Clémentine et ses amies n’aimaient pas beaucoup le cours de potion. En fait, tous les élèves n’étant pas à Serpentard n’aimaient pas le cours de potion. Et ce, à cause d’une seule chose ou plutôt, une seule personne : le professeur Rogue, directeur des Serpentard. Il chouchoutait ces derniers comme si ça vie en dépendait. En revanche, il détestait les Gryffondor au plus haut point. Alice, Emma et Séraphine détestait ce cours et ce prof plus que tout au monde. Clémentine, elle, détestait seulement le prof. En effet, Clémentine aimait bien concocter ses petites potions. Elle avait toujours aimé faire la cuisine et comme les deux choses étaient un peu liées, elle appréciait.
Les quatre filles arrivèrent dans les cachots. L’endroit était froid et humide. Il y eut même quelques souris qui passèrent à quelques mètres de Clémentine qui ne put se retenir de pousser un cri.

- Ne crie pas comme ça sinon Rogue va t’en mettre une sur l’épaule juste pour s’amuser ! Tu sais à quel point il est sadique ! lui dit Emma.
- Je sais, dit Clémentine d’une voix lasse, mais je déteste vraiment ces rongeurs. Vous le savez bien, ça fait depuis toujours que c’est comme ça.
- On le sait bien, Clemy ! répondit Alice. On veut juste de te dire de ne pas montrer tes points faibles à Rogue.

A ce moment précis, la porte de la salle de potion s’ouvrit à la volée pour laisser apparaître le professeur Rogue dans toute sa puissance.
Les Poufsouffle avaient cours avec les Serdaigle. Les deux classes s’entendaient bien et étaient généralement solidaires entre elles, surtout à l’heure de potion.

- Entrez sans dire un mot ! siffla le professeur Rogue.

Tous les élèves s’exécutèrent et s’assirent en silence. Clémentine et ses amies s’installèrent au premier rang, comme d’habitude.

- Je pense que je vais commencer cette année par une potion assez complexe pour vérifier que vos cerveaux ne se soient pas trop ramollis pendant l’été, dit-il d’un ton sarcastique. Ouvrez vos livres à la page 452 et préparer moi la potion nommée : félix félicis.

Clémentine fit une légère grimace et regarda ses amies qui faisaient de même.
Elle sortit son livre de son sac et l’ouvrit à la page demandée.
Elle lut la recette plusieurs fois d’affilée. Clémentine jeta un regard à ses amies et se leva sans faire de bruit pour se diriger vers l’armoire qui contenait les ingrédients.
Elle avança timidement sous le regard impérieux du professeur Rogue et ouvrit l’armoire qui produisit un horrible grincement. Clémentine se retourna pour voir si elle n’avait distrait personne et vit les yeux noirs de Rogue posés sur elle. Elle se retourna aussi vite que possible et prit les ingrédients qu’elle avait besoin dans ses bras. Elle referma l’armoire et repassa devant Rogue en regardant le sol. Le simple fait de croiser son regard la terrorisait.
Elle se rassit et relut une nouvelle fois la recette. Il régnait un silence de mort dans la classe. En effet, aucun élève n’appartenant pas à Serpentard n’osait parler pendant le cours de potion. On entendait les mouches voler.
Clémentine prépara consciencieusement sa potion en faisant bien attention à ne pas faire de bêtises. Elle jeta quelques regards fébriles sur sa gauche et sur sa droite pour voir ou Emma et Alice en étaient. Apparemment, leurs potions avaient toutes la même couleur et la même consistance. Soit elles avaient toutes les trois réussis, soit elles avaient toutes les trois ratés leur potion. Et rater sa première potion avec Rogue comme professeur ne disait rien de bon. Clémentine aurait aimé voir celle de Séraphine mais cette dernière était trop éloignée d’elle.
La cloche retentit enfin, ce qui arracha des soupirs à plusieurs élèves.
Clémentine versa soigneusement sa potion dans une petite fiole. Ensuite, elle y colla un morceau de parchemin sur lequel elle avait écrit très lisiblement son nom.

- Vous avez toutes finit ? demanda-t-elle à l’adresse de ses amies.

Toutes répondirent « oui » d’un hochement de tête.
Clémentine prit les fioles et alla les déposer, un peu nerveuse sur le bureau du professeur Rogue qui n’avait pas cessé de l’observer depuis le début du cours.
Les quatre filles sortirent des cachots, assez soulagées.

- Je suis heureuse que le cours soit finit ! lança Alice.
- Oui, moi aussi ! Je pense avoir réussit ma potion ! Et vous ? demande Emma.
- Je pense que oui mais il ne faut pas rêver non plus ! dit Séraphine. Clemy ?
- Je pense que le résultat ne sera pas trop catastrophique mais avec Rogue, on ne sait jamais ! D’ailleurs, je ne sais pas ce qu’il avait aujourd’hui mais il n’arrêtait pas de me fixer. Enfin, j’en avais l’impression.
- Tu rigoles ? Tu as essayé de tricher ou quelque chose comme ça ? demanda Alice.
- Non, pas du tout, protesta Clémentine. Je n’ai jamais triché ! Dans aucun cours ! Je ne sais pas ce qu’il avait mais j’avoue que c’était assez effrayant et que je n’était vraiment pas à l’aise.
- Aaaaah ! Le professeur Rogue serait-il amoureux ? lança Séraphine.
- Ca ne va pas, non ? s’étrangla Clémentine. Tu es devenue complètement folle ! Et puis d’abord, le professeur Rogue ne pourrait pas tomber amoureux, il n’a pas de cœur.
- Hum, c’est vrai ! Mais je trouve qu’il faudrait quand même faire notre petite enquête, juste pour le fun ! lança Emma.
- Personnellement, je ne trouve pas ça fun du tout !
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Les péripéties de Clémentine Dutour, Poufsouffle, 7ème année Empty Re: Les péripéties de Clémentine Dutour, Poufsouffle, 7ème année

Message  Clémentine Dutour Mar 26 Juin - 18:12

Chapitre 4 : Les cours recommencent (partie 2)


La conversation continua ainsi jusque devant la salle de divination.

- J’ai toujours détesté monter à l’échelle, dit Emma.
- Oui, moi aussi, j’ai toujours peur de ne plus savoir redescendre, répondit Clémentine. Une fois, mon père a du venir me chercher et me prendre sur son dos.
- Beaucoup de gens ont peur de ce genre de choses, je trouve, dit Alice.
Les quatre demoiselles montèrent et se retrouvèrent dans la salle de divination. Comme d’habitude, celle-ci était surchargée d’odeurs écoeurantes. Des bâtons d’encens brûlaient un peu partout.
Clémentine et ses amies prirent place dans le fond de la classe. Elles n’aimaient pas vraiment le cours et elles tenaient à se trouver le plus loin possible du professeur Trewlaney.
Cette dernière portait de grands châles et des lunettes plus grosses que culs de bouteille.
Elle paraissait, et était, totalement folle et hystérique qu’elle faisait peur à plusieurs de ses élèves. Heureusement, elle était plutôt assez gentille.

- Bonjour mes enfants, dit le professeur Trewlaney d’une voix mystérieuse. Je suis heureuse que tant d’élèves soient encore présents à mon cours ! Et je vous souhaite à tous une très bonne année !

En fait, moins du quart des élèves s’étaient portés volontaires pour assister à son cours. Clémentine avait décidé de suivre son cours uniquement à cause de la signification des rêves, sujet qu’elle avait toujours trouvé passionnant.

- Cette année, nous allons revoir la lecture des feuilles de thé qui est une discipline que la divination que beaucoup d’entre vous ont malheureusement rater à l’examen. Nous allons aussi apprendre à lire l’avenir dans une boule de cristal et nous allons apprendre à interpréter nos rêves. Nous allons commencer par la leçon de rattrapage sur les feuilles de thé. Prenez la tasse de thé qui se trouve devant vous et buvez-la à votre aise. Lorsque vous aurez terminé, vous regarderez l’image qui se trouve dans le fond de votre tasse et vous pourrez l’interpréter grâce à votre manuel « La divination : interprétations de l’avenir ». Je passerais entre les tables pour vérifier votre travail. Vous pouvez commencer !

Clémentine et ses amies se regardèrent d’un air désespéré pour ensuite plonger sur la table pour prendre leur livre dans leur sac.

- Bon, ben voilà. Alors, prenez le thé ! dit Alice d’un ton enjoué. C’est certainement la meilleure chose qu’on fera cette année !
- Oui, santé ! dit Emma.

Clémentine et Séraphine leur fit un léger sourire et commencèrent à boire leur tasse.

- Beurk ! Du thé aux fruits rouges ! s’étouffa Clémentine. Je trouve ça répugnant.

Clémentine se retourna fébrilement dans tous les sens pour trouver une solution à son problème. Enfin, elle découvrit qu’une plante avait élu domicile à quelques mètres de sa chaise. Elle se mit à genou sur le sol et prit sa tasse de thé en faisant bien attention de ne pas se faire repéré par la prof. Les autres élèves étaient habitués à ce genre de choses provenant de Clémentine.
Elle commença à marcher à quatre pattes dans la classe en direction de la plante. Elle s’apprêtait à verser le contenu de sa tasse dans le pot quand elle se figea sur place.

- Alors ! Avez-vous fini de boire votre tasse de thé ? demanda la voix du professeur Trewlaney à la table où elle se trouvait quelques secondes auparavant.
- Heu … oui oui ! Je crois apercevoir un nuage dans le fond de ma tasse, dit Séraphine pour attirer l’attention de Trewlaney et pour faire gagner du temps à Clémentine.

Celle-ci jeta presque sa tasse sur la plante, retourna en rampant au galop jusqu’à sa table et s’assit sur sa chaise en déposant sa tasse dans un grand bruit.
Le professeur n’avait rien remarqué.

- Et vous ? Miss Dutour ? Que voyez vous dans le fond de votre tasse ?
- Heu … dit Clémentine, légèrement essoufflée, les joues en feu.

Clémentine baissa la tête sur le fond de sa tasse et fut assez surprise de ce qu’elle vu. Elle releva rapidement la tête et regarda ses amies d’un regard interrogateur.

- En fait, heu … je dois peut-être mal voir mais … il y a un cœur traversé par une flèche avec un petit nuage par-dessus … j’ai sûrement commis une erreur … je …

Le professeur Trewlaney lui avait arraché la tasse des mains.

- Ma chérie ! C’est un merveilleux présage !
- Qu’est ce qui se passe ? demanda Clémentine légèrement apeurée.
- Le cœur et la flèche symbolisent le grand Amour, ma chère. Et oui !

Clémentine regarda ses amies, le cœur battant. Soit Trewlaney disait vrai, soit elle était devenue complètement folle pour de bon. Clémentine pensait à aller prévenir Madame Pomfresh, l’infirmière lorsqu’elle continua son explication.

- Par contre, le petit nuage qui se trouve juste au-dessus signifie qu’il y aura quelques complications dans l’accomplissement ou l’épanouissement de votre amour. Un rival, peut-être ou autre chose … Vous avez énormément de chance, Miss. Trouver l’amour de sa vie à votre âge ….

Clémentine, ne sachant plus quoi dire, regarda la tasse pendant de longues secondes.
Voyant qu’il n’y avait pas de réponse, le professeur s’en alla à la table voisine en oubliant complètement Alice et Emma qui, comme Séraphine, regardaient Clémentine, bouche bée, les yeux grands ouverts.

- Quoi ? leur demanda timidement Clémentine. Je ne vois pas de quoi elle parle ! C’est sûrement encore une de ces prédilections totalement foireuses et infondées !
- Je ne sais pas trop, finit par dire Alice. Il est vrai que le cœur et la flèche symbolisent le grand amour, Clemy. C’est indéniable !
- Mais ! Qui ça peut bien être ! Je n’ai rencontré personne ! répondit Clémentine en faisant un effort surhumain pour ne pas crier.
- Tu n’as pas encore rencontré quelqu’un ! Ca peut très bien arriver d’un moment à l’autre, tu ne penses pas ?
- Oui, peut-être, répondit Clémentine assez bien perturbée.
- Mais …Oh mon dieu ! s’exclama Emma. Je viens de penser à quelqu’un mais … ce serait assez … catastrophique !
- Qui ? demanda brusquement Clémentine.
- Le professeur Rogue !
- Quoi ? s’étrangla Clémentine d’un air dégoûté. Tu es malade ! Il y a pleins de garçons à Poudlard. Pourquoi ce serait Rogue ?
- Parce que … on est toutes les trois d’accord pour te répéter qu’il n’a pas arrêter de te regarder pendant le cours de potion ! Même toi tu l’as remarqué !

Clémentine resta sans voix et devint blanche comme la neige. Elle eut soudain du mal à respirer et commença à se ventiler avec son bouquin.

- Ce n’est pas possible ! Ce n’est pas possible ! Vous vous rendez compte ? C’est affreux ! C’est atroce ! C’est …

Clémentine n’eut pas le temps de finir sa phrase car la cloche sonnait. En moins de deux secondes, elle avait fourré livre dans son sac, jeter son sac sur son dos et descendait l’échelle à une vitesse qui pouvait facilement entrer dans le livre des records.
Clémentine se dirigea vers le parc à vive allure. Tellement vive que ses amies avaient du mal de la suivre. Une fois qu’elle fut arrivée près du lac, elle se laissa tomber sur l’herbe et s’assit contre un énorme chêne. L’air frais lui faisait énormément de bien. Après ses toutes ces émotions, toutes ces montées d’adrénalines en plus de la chaleur suffocante et des parfums asphyxiants de la classe de divination, Clémentine manquait sérieusement d’air.

- Il faut m’aider les filles !
- Ecoute, dis Séraphine en s’asseyant près d’elle, on a supposé que le professeur Rogue pourrait peut-être être amoureux de toi ! On n’en est pas sûr du tout ! Alors arrête de paniquer pour l’instant !
- J’aimerais bien mais je n’y arrive pas ! C’est horriblement angoissant vous savez ! Je pense que, comme l’a dit une d’entre vous tout à l’heure, on devrait faire une petite enquête. Je propose que je tienne un carnet dans lequel je noterais tous les indices et autres choses qui pourrait me faire croire que Rogue est amoureux de moi.
- Oui, c’est une très bonne idée ! répondit Alice. Comme ça, tu pourrais tout vérifier et te faire une meilleure opinion de tout ça.
- Voilà ! Maintenant, n’y pense plus ! dit Emma. Pense que dans 5 minutes, on a cours de botanique et je ne pense pas que Madame Chourave serait heureuse si des élèves de sa maison arrivaient en retard ! Alors je vous propose de commencer à aller en direction des serres.

Les quatre filles avancèrent d’un pas vif vers les serres. Madame Chourave y était déjà présente.

- Vous voilà déjà les filles ! Vous êtes les premières ! Installez-vous !

En effet, la serre était vide. Clémentine consulta sa montre et vit qu’il restait encore 2 bonnes minutes de récréation.

- Au moins, nous aurons les meilleures places, dit Alice.
- Oui, en effet, répondit Clémentine légèrement démoralisée.
- Allez, n’y pense plus pour l’instant ! dit Emma.
- Nous en reparlerons ce soir dans le dortoir, ok ? demanda Séraphine.
- Oui, on essayera de mettre les choses au clair, répondit Clémentine d’un air las.
- Tout va bien, Miss Dutour ? demanda Madame Chourave.
- Oui, oui …
- Déjà fatiguée par la première journée ?
- …. oui ! C’est ça ! lança Clémentine d’un air le plus joyeux possible.
- Très bien, alors ….

Clémentine lança un regard à ses amies qui voulait dire « Désolée, je ne savais pas quoi dire d’autre ».

A peine 5 minutes plus tard, la serre était remplie de Poufsouffle et de Serdaigle.

- Bonjour à tous, lança gaiement Madame Chourave.
- Bonjour Madame Chourave, répondirent quelques élèves.
- Pour ce premier cours, nous allons nous occuper des aconits. Le professeur Rogue en a besoin pour préparer la potion …. Il en a besoin pour préparer une potion. Il faut savoir que cette plante est extrêmement dangereuse. Alors je vous demanderai d’être très prudent et d’enfiler les gants en peau de dragon qui se trouve en face de vous.

Au nom de Rogue, Clémentine eut une sueur froide qu’elle dissimula tant bien que mal. Elle prit ses gants et les enfila en étant quelque peu anxieuse. S’occuper d’une plante dangereuse ne la réjouissait guère. Madame Chourave vient leur déposer un petit pot avec une plante dedans.

- Ce sont encore des jeunes plants et nous allons devoir les rempoter parce qu’ils commencent à manquer de place. Ils sont peut-être jeunes mais ils sont presque aussi dangereux que des plantes adultes alors je vous le répète encore une fois, faites très attention ! Bien ! Maintenant que tout le monde en mit ses gants et que vous avez les plantes devant vous, vous allez prendre sous la table un pot d’une quinzaine de centimètres de diamètre.

Tous les élèves s’exécutèrent.

- A présent, à l’aide d’une des truelles qui se trouvent au milieu de la table, vous allez la dégager doucement, ensuite la saisir juste sous la fleur, en tout cas, le plus loin possible des racines, et vous allez la mettre délicatement dans son nouveau pot dans lequel vous aurez préalablement mit un peu de terreau. Une fois cela fait, vous lui mettez du terreau tout au tour pour la maintenir en place et pour lui tenir chaud. Les plants seront adultes dans quelques semaines et nous pourrons les cueillir pour le professeur Rogue. Allez-y et si vous avez un problème, appelez-moi !

Clémentine regarda ses amies d’un œil inquiet et vérifia que ses gants étaient bien mis.
Elle mit un peu de terreau dans son grand pot et attrapa sa plante, un peu maladroitement, juste sous les pétales. Elle retira le terreau avec sa truelle tout en secouant de temps en temps la plante pour voir si elle commençait à sortir ou non. Cette dernière finit par lui obéir. Clémentine la mit dans son nouveau avec un peu moins de délicatesse que pour l’opération précédente et fourra une bonne dose de terreau tout au tour.

- J’ai terminé, Madame ! cria Clémentine et essuyant les quelques gouttes de sueur qui se trouvaient sur son front.
- J’arrive ! Vous êtes la première ! Vous avez été rapide !
- J’ai préféré ne pas traîner !
- Vous avez eu tout à fait raison. Laissez moi voir … Oh, dommage ! C’est presque parfait ! Il faudrait juste rajouter un ou deux centimètres de terreau en plus ! En tout cas, vous rapportez 20 points à votre maison, Miss.
- Merci, Madame.
Quelques élèves de Poufsouffle la remercièrent en la saluant. Clémentine attendit la fin du cours en regardant, de temps en temps, ce que faisaient ses amies. Ce fut Emma qui termina la première.

- Ouf, je suis heureuse d’avoir terminé ! Comment tu as fait pour aller aussi vite ?
- Je ne sais pas. Je n’étais pas très à l’aise. Je pense que ça à suffit.
- Moi, non plus, je n’étais pas à l’aise mais ce n’est pas pour ça que j’ai eu finit en une vitesse éclair, répondit Emma avec une teinte de déception dans la voix.
- Ce n’est pas grave ! Tu l’as fait ! C’est le principal.

Les quatre amies sortirent des serres d’un pas léger.

- Pas la peine de nous dépêcher, nous ne sommes qu’à quelques mètres de la cabane du professeur Hagrid, dit Alice, couverte de terreau. En effet, sa plante avait été assez agitée.
- J’espère qu’il va être un bon professeur. Vous en pensez quoi ? demanda Emma en regardant au loin.
- On verra mais je pense qu’on va passer de bons moments avec lui, répondit Alice qui venait de se rafraîchir d’un coup de baguette.

Tous les élèves arrivèrent en même temps pour le plus grand plaisir d’Hagrid.
Celui-ci les attendait, les mains derrières le dos avec un énorme sourire sur son visage.

- C’est mon premier jour alors soyez un peu indulgent, s’il vous plait. Malefoy m’a déjà causé des ennuis tout à l’heure, dit-il d’un air accablé.
- Ne vous en faites pas, professeur ! Nous ne sommes pas de la racaille, nous ! lança un garçon de Serdaigle ce qui eut comme effet positif de calmer un peu le prof.

Clémentine et ses amies se regardèrent.

- Il n’a pas tout à fait tort là-dessus, chuchota Séraphine. Malefoy est une vraie vermine ! Et il parait que son père est encore bien pire que lui.
- Aujourd’hui, nous allons nous occuper d’une licorne blessée. Elle se trouve un peu plus loin, à environ 500 mètres dans la forêt interdite.
- Mais si elle est interdite, on ne peut pas y aller, professeur lança Clémentine sans vraiment s’en rendre compte.
- Ho, si … bien sûr que si ! Vous pouvez y aller accompagné d’un professeur !
- Aaaaah
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Message  Clémentine Dutour Mar 26 Juin - 18:15

Chapitre 4 : Les cours recommencent (partie 3)


C’était la première que Clémentine entrait dans la forêt interdite. Elle n’avait jamais eu envie d’y pénétrer. Cette forêt était si lugubre, si sombre, si dangereuse, peuplée de toutes sortes de créatures…
Les élèves de Poufsouffle et de Serdaigle suivirent Hagrid en silence, leurs baguettes à la main.

- Brrr, ça fout les boules, souffla Clémentine.
- Quoi ? demandèrent en chœur Alice, Emma et Séraphine. Ca quoi ?
- Heu … ça me fait peur.
- Haaaaa ….
- Oui, en fait « ça fout les boules » est une expression moldue.
- Je m’en étais un peu doutée mais je n’avais rien comprit, dit Emma.

Elles marchèrent en silence pendant environ 10 minutes et finirent par déboucher dans une clairière où une magnifique licorne à la robe d’un blanc étincelant.

- Ooooooooh, dit Clémentine en voyant la merveilleuse créature.
- Elle est belle, hein, lui répondit Hagrid.

Clémentine hocha timidement la tête pour répondre « oui ».

- Je dois vous avertir que les licornes préfèrent les demoiselles car celles-ci sont souvent plus pures et plus tendres que les garçons. Je demanderai donc aux garçons de bien vouloir rester un peu à l’écart, d’observer attentivement et de prendre des notes.
- C’est à cause de cette licorne que vous avez eu des problèmes avec Malefoy ? demanda un garçon au cheveux noirs.
- Non, avec un hippogriffe. L’imbécile l’a traité de sale bête répugnante.
- Ce n’est vraiment pas malin, murmura le garçon.
- Alors, mesdemoiselles, veuillez approcher Eleonora !

Toutes les filles se regardèrent d’un air inquiet et avancèrent doucement vers l’animal.
Une fois de plus, ce fut Clémentine qui arriva la première.

- Parfait, Clémentine, maintenant que tu es là, agenouille-toi. N’aie pas peur, elle adore les jeunes filles ! Elle est très douce.

Clémentine s’agenouilla et, voyant que l’animal n’avait pas l’air de protester, elle lui caressa la tête.

- Comme tu es déjà là, enlève-lui le bandage qu’elle a la jambe. Allez les filles, n’ayez pas peur ! Avancez ! Clémentine ne va pas tout faire toute seule !

Clémentine enleva délicatement le bandage et la licorne ne bougea pas. Elle avait une plaie assez profonde et ça avait l’air de s’être infecté.

- Quelle créature lui a fait une telle blessure, professeur ? demanda une fille de Poufsouffle.
- Peut-être une acromentule ou quelque chose du genre, répondit une fille de Serdaigle assez sûr d’elle.
- Non, en fait, heu … c’est un loup-garou …
- Un loup-garou ! s’exclamèrent plusieurs élèves.
- J’aurais pas du dire ça … s’écria Hagrid en se tordant les mains.

Clémentine et ses amies se lancèrent un regard inquiet. Clémentine se releva et prenant le bandage sale et laissa la place pour d’autres élèves. Emma du désinfecter la plaie et Alice eut le privilège de remettre un pansement propre à la licorne.

- Nous avons été les seules filles assez courageuses pour s’occuper de la licorne, déclara Alice en remontant le parc en direction du château.
- Oui, sauf que moi, je n’ai rien fait de spécial, dit Séraphine.
- Tu l’as quand même caressée pendant qu’on la soignait alors que les autres filles restaient à plus de 5 mètres en arrière.
- Elles sont vraiment ridicules ! Elle était adorable cette licorne, dit Clémentine. Je me demande si le professeur Hagrid nous laisserais allez la voir de temps en temps. En dehors de la forêt interdite, bien sûr.
- Oui, il faudrait lui demander au prochain cours, dit Séraphine.

Les quatre amies discutèrent gaiement de la licorne jusqu’à leur arrivée dans la grande salle.

- Alors, des places ! s’exclama Emma en passant son regard sur la table des Poufsouffle. Il reste des places vers le milieu de la table ou dans le fond près des professeurs mais je pense que vous allez choisir celles du milieu.
- N’importe quelle place du moment que je suis éloignée un maximum de Rogue ! s’exclama Clémentine.

Les plus charmantes jeunes filles de Poufsouffle prirent donc place au milieu de la très longue table.
Au menu, il y avait des tranches d’agneau marinées, de la salade et des pommes de terre rissolées.

- J’ai l’impression que les elfes de maison nous font des plats de plus en plus caloriques, dit pensivement Emma.
- C’est simplement le hasard, dit Clémentine en se servant une bonne portion de frites, une grosse tranche de viande et une énorme dose de salade. Je meurs de faim, ajouta-t-elle devant le regard ahuri de ses amies.
- Je ne sais pas pourquoi, mais je l’avais remarqué, répondit Alice.

Clémentine mangea comme une reine. Les cours du matin l’avait affamée.

- Ensuite, double cours de défense et la journée est finie ! s’exclama Séraphine en terminant sa salade.
- Tu devrais manger de la viande et des pommes de terre avec ! Tu vas finir par avoir des carences, dit Clémentine en buvant un grand verre de sirop de cerise.
- Je sais mais pour l’instant, je fais régime, répliqua Séraphine. Qu’est ce que je disais ?
- Tu parlais du cours de défense, lui rappela Emma.
- Oui ! J’espère que le prof sera plus compétent que les autres ….
- Il en a l’air, dit Clémentine, le regard tourné vers la table des profs. Avec tout ce qu’il m’a dit dans le train au sujet des détraqueurs, je pense que oui.

Clémentine détourna la tête en super vitesse lorsque le professeur Rogue posa son regard sur elle.
Elle resta immobile, la bouche grande ouverture, une grimace sur le visage.

- Qu’est ce qu’il y a ? demanda précipitamment Emma. Rogue te regardait ? rajouta-t-elle l’air anxieux.
- Oui, mais il n’y a pas que ça ! répondit Clémentine, les larmes aux yeux. J’ai tourné la tête trop vite et je pense avoir attrapé un torticolis.
- Il nous reste 10 minutes avant le prochain cours, on a le temps d’aller à l’infirmerie, lança Alice.
- Non, je ne crois pas, dit Séraphine. Il faut déjà 5 bonnes minutes pour arriver à la salle de défense.
- Je ne peux pas aller en cours comme ça ! Surtout avec le nouveau prof ! Je lui ai déjà rentré dedans dans le Poudlard Express, si je me ramène à son cours avec la tête tournée résolument à droite, je vais passer pour une arriérée mentale !
- Elle n’a pas tout à fait tort, renchérit Alice.
- Je vais à l’infirmerie ! dit Clémentine qui s’élança en courant dans la grande salle, la tête bloquée sur sa droite.

Evidemment, elle eut beaucoup de mal à voir où elle allait et finir par heurter les grandes portes de plein fouet. Elle se retrouva allongée sur le sol, le regard flou, légèrement étourdie.

- Ce n’est pas la première fois que vous vous faites remarqué, Miss Dutour ! lança une voix mielleuse au-dessus d’elle.
- Hein ….
- Relevez-vous immédiatement.
- Oui, oui, répondit Clémentine à moitié dans le gaz.

Une main l’attrapa par l’encolure de sa robe et la remit sur pied, la réveillant totalement en même temps.
Clémentine fit un bond en arrière lorsqu’elle vit face à elle, le professeur Rogue.

- Je suis désolée, lança-t-elle, complètement apeurée.
- C’est bien parce que c’est vous ….. et que toutes personnes dans ce château à l’habitude de devoir vous ramasser ou arranger vos bêtises à votre place que je ne vous donne pas de retenue, Miss.
- Merci, Monsieur, bafouilla Clémentine avant de s’encourir hors de la grande salle.
- Cessez de galoper dans les couloirs, Dutour ! Où vous finirez par produire une nouvelle catastrophe, lui cria Rogue.

Clémentine courut jusque devant la salle de défense. Elle s’appuya contre un mur pour essayer de reprendre sa respiration. Alice, Emma et Séraphine étaient déjà là.

- Ca va, Clemy ? demanda Alice.
- Quand on a vu que tu étais tombée, on a voulu aller t’aider mais Rogue a été plus rapide que nous, expliqua Emma.
- Ca veut dire quoi ça ? Rogue a été …. plus rapide … que vous, dit Clémentine en se tenant les côtes.
- Et bien … quand il a vu ce qu’il t’arrivait, elle a « presque » accouru pour voir si tu allais bien, répondit Séraphine d’un air gêné.
- Accouru…. pour voir …. si j’allais bien !
- Heu … oui, répondit Emma.
- Par Merlin, c’est un cauchemar !

Clémentine avait dit cette phrase d’une voix glauque et s’était laissée glisser contre le mur.
C’est à ce moment là que le professeur Lupin avait choisit de faire irruption hors de sa classe et avait trouvé une Clémentine blanche comme la neige, les joues cependant très rouges, à moitié essoufflée qui paraissait avoir vécu les pires malheurs du monde.

- Miss ? Tout va bien ?

Clémentine releva la tête et resta sous le choc pendant quelques secondes. Devant elle se trouvait Remus Lupin qui la regardait d’un air inquiet, la tête légèrement inclinée sur le coté.
Clémentine se releva d’un bond, plus rouge que jamais.

- Heu… non … non … tout va bien, professeur, répondit-elle en essayant l’air d’avoir l’air le plus naturel possible.

Le professeur Lupin lui sourit faiblement puis se retourna vers les autres élèves, laissant une Clémentine complètement honteuse. Celle-ci sourit timidement à ses amies qui avaient bien l’habitude de ses moments de ridicule total et de ses catastrophes journalières.

- Bien ! Entrez, je vous en prie ! dit le professeur Lupin en s’inclinant légèrement devant ses élèves.

Clémentine et ses amies entrèrent en silence. Clémentine, pour ne par se faire remarquer, et ses amies, pour ne pas perturber Clémentine dans son effort de concentration extrême.
Les quatre jeunes filles prirent place au premier rang, comme à l’habitude, Clémentine juste en face du bureau du prof. Ce dernier vint se placer devant eux dès que les derniers élèves se soient assis.

- Bonjour ! Comme le professeur Dumbledore vous l’a annoncé au festin de début d’année, je suis le professeur Lupin et je vous enseignerai la défense contre les forces du mal cette année !

Le professeur Lupin jeta un regard circulaire sur la classe pour voir la réaction de ses nouveaux élèves. Aucun d’entre eux ne remuait, ne fusse qu’un poil.

- Cette année, nous allons surtout faire des révisions de certaines créatures que vous avez déjà étudiées mais dont il serait utile de se rappeler comment les combattre. Nous reparlerons des épouvantards, des lutins de Cornouaille, des pitiponks, des strangulots, des détraqueurs et j’en passe. Mais, pour commencer, je vous demanderais de prendre un morceau de parchemin, d’écrire votre nom et votre prénom dessus, de le plier en deux et de le placer sur le devant de votre bureau. J’aurais plus facile pour retenir les noms de chacun d’entre vous.
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Message  Clémentine Dutour Mar 26 Juin - 18:18

Chapitre 4 : Les cours recommencent (partie 4)


Tous les élèves accomplir la tâche que leur professeur leur avait demandée. Ce dernier les regarda avec un sourire satisfait sur les lèvres.

- Je trouve que c’est une bonne idée de faire ça, expliqua Alice.
- Oui, moi aussi, répondit Séraphine. Les autres professeurs de défense mettaient des mois pour retenir ne fusse que notre nom de famille.
- Chuuuut, s’indigna Clémentine en donnant un coup de coude à sa voisine. Le prof nous regarde.

En effet, lorsque que Clémentine releva la tête, le professeur Lupin avait toujours les yeux fixés sur elle. Manifestement, il attendait que le silence revienne pour continuer son cours.
Clémentine baissa directement les yeux sur son banc en s’efforçant de ne pas rougir.

- Bien ! Que pensez-vous si on commençait par faire connaissance ? dit le professeur Lupin d’un air joyeux. Je propose que, chacun et chacune à votre tour, me parliez un peu de vous et se présente un peu.

Il regarda ses élèves qui n’avaient pas l’air de savoir ce qui se passait. Clémentine commença à paniquer. Elle avait toujours détesté prendre la parole devant la classe et elle n’était jamais à l’aise pour parler avec des inconnus. Bizarrement, son mal aise était pire que d’habitude en face du professeur Lupin.

- Reste calme et respire profondément, se dit-elle en fermant les yeux.

Cette fois-ci, c’était certain, elle passait pour la folle de service. Consciente de ce qu’elle faisait, elle rouvrit les yeux en espérant que personne ne l’ait remarquée.

- Alors ! Qui est volontaire ? demanda le professeur Lupin.

Devant l’état de légume de ses nouveaux élèves, le professeur Lupin dut choisir lui-même qui passerait en premier et son choix se porta sur …

- Miss Dutour, pouvez-vous commencer, je vous prie ?

Clémentine qui ne s’était absolument pas attendue à ça, fit un bond sur sa chaise et devint blanche comme la neige. On lui avait toujours dit que le meilleur moyen pour ne pas se faire interroger par le prof était de rester naturel et ne surtout pas s’enfoncer sous son banc.
Pourtant, elle avait écouté ce conseil mais, apparemment, ça ne fonctionnait pas avec elle, encore.

- Heu … qu’est ce que je dois dire en fait ? demanda Clémentine d’une voix très mal assurée.
- Et bien, j’aimerais que vous vous présentiez. Je connais déjà votre nom mais je ne vous connais pas encore. Avez –vous des frères et des sœurs ?
- Oui, j’ai une petite sœur, elle a 8 ans.
- Bien et quels sont vos loisirs ? Qu’aimez-vous faire en dehors des cours ?

A présent, Clémentine était d’un rouge écarlate. Elle commençait même à avoir du mal à respirer.

- Heu … ça dépend d’où je suis ! Si je suis chez les moldus ou chez les sorciers, répondit Clémentine, consciente que le dialogue virait à la catastrophe à cause de sa bêtise légendaire.
- Par exemple …
- Heu … quand je suis chez les sorciers, je me promène dans la nature, je ris avec mes amies … heu … je lis beaucoup et quand je suis chez les moldus, je fais la même chose que chez les sorciers mais en plus j’écoute de la musique, je joue à la ps… heu … jeux vidéo, je vais sur Internet, je joue de la guitare ….
- Tu surfes sur les vagues d’Hawaii ! s’exclama Séraphine.

Le professeur Lupin eut l’air surprit.

- Oui, je suis allée en vacances à Hawaii cet été.
- Vous en avez de la chance ! Et je trouve que la guitare est un très bel instrument. Et vous Miss Fonteneuille ?
- J’adore m’amuser avec mes amies et me promener au bord du lac. En fait, nous avons toutes les mêmes goûts et loisirs, dit Séraphine en montrant du doigt Clémentine, Emma et Alice.

Les deux heures de cours servirent à faire le tour de la classe. Lorsque la cloche retentit, le dernier élève venait de terminer sa phrase.

- Et bien ! Le cours est terminé ! Vous pouvez récupérer vos affaires et aller vous divertir, dit le professeur Lupin en les regardant, un large sourire sur le visage.

Clémentine et ses amies sortirent de la classe en laissant derrière elle un professeur Lupin rayonnant.

- A mon avis, dit Alice, il doit être content de son premier cours ! Vous avez vu comme il était heureux !
- Oui, mais je pense qu’il n’y a pas que le cours qui l’a rendu heureux ! s’exclama Emma.
- Quoi d’autre ? interrogea Clémentine d’un air légèrement désintéressé.
- Toi ! s’exclama Emma.
- Quoi ? Encore ! C’est quoi cette histoire ? Vous me faites une blague, hein ! s’énerva Clémentine.

Celle-ci venait de s’arrêter brusquement et s’était retournée vers ses amies, le visage courroucé, les deux mains sur les hanches. En général, c’était le signal d’alarme, il ne fallait pas l’énerver plus qu’elle ne l’était déjà.

- Donc, à votre avis, le professeur Lupin, lui aussi, aurait des vues sur moi ! En plus de Rogue ! Qu’est ce qui vous fait dire ça, d’abord ? Vous me faites une blague, n’est ce pas ? Vous avez tout manigancé depuis le début ! Vous avez monté un plan et …
- Non, Clemy, arrête ! Je te promets qu’on a rien manigancé du tout, jura Alice. Nous sommes toutes aussi surprise que toi ! C’est vrai que c’est un truc de dingue ce qu’il t’arrive là mais on ne fait que constater ! Nous avons toutes les trois trouvé que le professeur Lupin te regardait assez souvent.
- Et vous ne pensez pas que l’histoire de Rogue aurait pu vous amener d’autres soupçons sur les autres professeurs et vous rendre complètement paranoïaques, les filles ?
- On a peut-être été influencée, c’est vrai. Peut-être que le prof te regardait tout à fait normalement, comme les autres élèves mais, disons qu’on était un peu sur le qui vive et que voilà … c’est peut-être de la simple parano ! s’exclama Emma.
- Ecoute, Clemy, le mieux, c’est que tu fasses un carnet comme pour Rogue et que tu notes tout ce qui pourrait te paraître bizarre, expliqua Séraphine.
- Mais je ne vais tout de même pas espionner tous mes profs comme ça !
- On a pas dit tous les profs ! Juste Rogue et Lupin, répondit calmement Séraphine. De toutes façons, ça ne sert à rien de t’énerver, Clemy. Bien au contraire, tu risques d’avoir les idées encore plus embuées.
- Elle a raison, dit Alice. Et puis, après tout, on n’a aucune preuve ! Juste des soupçons. Pour l’un comme pour l’autre. Et puis … il m’a semblé que toi aussi tu regardais souvent Lupin ! Et à chaque fois que tu croisais son regard, tu devenais rouge pivoine … dit-elle en regardant Clémentine avec un sourire en coin.
- Ben … j’ai toujours été timide, vous le savez bien … avec les profs … surtout les nouveaux …
- Oui, mais si je me souviens bien, avec les autres profs, tu ne les regardes et tu ne rougis jamais ! Tu te contentes de garder la tête baissée, d’admirer ton banc et de t’en foutre royalement !

Clémentine, devenue blanche comme la neige, reste bouche bée pendant quelques instants.

- Heu … mais je … me suis dis que c’était assez impoli de faire ça toujours … alors … et puis je suis une adulte maintenant … j’ai 17 ans … dit Clémentine en bafouillant.
- Ah Ah Ah ! s’exclama Emma d’un air victorieux. Tu le trouves mignon ! Allez avoue !
- Non … je …
- Ne joue pas à ce petit jeu là avec nous, chérie ! continua Emma. On sait reconnaître quand une fille est sur le point de tomber amoureuse et toi, tu as tous les symptômes depuis le début du cours de défense alors, conclusion : tu commences à tomber amoureuse de notre nouveau prof ! Remarque, je le préfère 100 fois à Rogue !

Clémentine, assez stressée, angoissée, énervée, excédée et tout ce qui s’en suit, décida de ne plus mentir à ses amies. Ca n’en valait plus la peine.

- Très bien ! J’avoue que je le trouve très gentil, très sympathique et assez beau mais …
- Et voilà ! C’est comme ça que ça commence ! Au début, il est juste gentil et sympa et beau et ensuite, on ne peut plus s’en passer et on en devient complètement folle ! dit Séraphine.
- Je trouve que c’est une bonne chose pour toi, Clemy ! Tu vas enfin connaître l’amour ! dit Alice. A 17 ans, c’est un bel âge !
- Vous oubliez juste un truc ! C’est un professeur !
- Et alors ? Toi tu es une élève et ça n’a pas l’air de le déranger ! répliqua Séraphine. Je vais regarder dans le règlement tout à l’heure pour voir si on dit quelque chose là-dessus.

La porte de la classe s’ouvrit et le professeur Lupin apparut, une cape sur les épaules.

- Que faites-vous encore là ? demanda-t-il en regardant ses élèves et, bien évidemment, en s’attardant quelques secondes sur Clémentine. Vous devriez profiter des derniers rayons de soleil pour aller vous promener dans le parc tant qu’il fait encore bon.
- Oui, c’est ce que nous allions faire mais …
- Je pensais avoir oublié quelque chose, répondit Clémentine, le regard fuyant.
- Et vous avez oublié quelque chose, Miss ? demanda-t-il avec douceur, ce qui eut pour effet de faire fondre Clémentine.
- Non, je m’étais trompée, répondit cette dernière en le regardant dans les yeux.

Ils étaient légèrement brillants et une lueur du bonheur y était bien présente.
Le professeur partit de son coté et les jeunes filles du leur. Une fois arrivées dans le parc, Alice proposa d’aller sur l’herbe près du lac noir. Les trois autres filles acquiescèrent.

- J’y crois pas ! Tu as vu comme il t’a parlé ! Comme il t’a regardé ! Ca ne fait qu’un jour qu’il te connaît et il est déjà amoureux ! s’exclama Emma.
- Pourquoi tu dis ça ? demanda nonchalamment Clémentine.
- Parce que ça crève les yeux, Clemy. Et toi aussi tu l’as remarqué ! Tu es devenue toute chose …
- Bref, on pourrait peut-être parler d’autre chose, maintenant ! C’est passager, ça va passer. Je remplirai mes carnets et puis voilà ! répondit Clémentine.
- Très bien ! Alors ! Comment avez-vous trouvé notre première journée de cours ?

Les quatre filles restèrent près de deux heures à parler, discuter et rire de leur première journée. Le soir commençait à tomber quand Séraphine prit conscience de l’heure qu’il était.

- Si on ne se dépêche pas de rentrer, on ne pourra plus rien manger !
- Oui, je meurs de faim ! Avec toutes ces émotions ! s’exclama Clémentine.

Lorsqu’elles entrèrent dans la grande salle, celle-ci était remplie, comme toujours.
Alice se mit sur la pointe des pieds et aperçu quelques places libres … près de la table des profs.

- C’est vraiment fait exprès ! se dit Clémentine.

Elle suivit ses amies en ayant l’air de rien, niant totalement le professeur Rogue et presque totalement le professeur Lupin. En effet, elle ne pouvait s’empêcher de lancer quelques discrets regards à ce dernier, se disant que ce que ses amies avaient dit était vrai, elle commençait à tomber amoureuse. Elle se gifla mentalement et se servit une bonne portion de lasagne au poulet et aux champignons. Elle mangea son plat silencieusement et elle fut bien contente que ses amies le respectent. Elle prit finalement la parole à la fin du repas en donnant, par la même occasion, l’autorisation de parler.

- Et bien ! J’ai très bien mangé ! Et vous ?
- Cette lasagne était délicieuse, vraiment ! répondit Emma.
- Qu’est ce que vous voulez qu’on fasse, les filles ? demanda Alice.
- On … on ne prend pas de dessert ? demanda Clémentine, au bord de la crise d’angoisse.
- Ho ! Si tu veux, tu peux en prendre un mais, personnellement …
- Oui, je sais ! Ta ligne ! Ou plutôt, votre ligne …
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Message  Clémentine Dutour Mar 26 Juin - 18:19

Chapitre 4 : Les cours recommencent (partie 5)


En attendant que les desserts arrivent, Emma, Alice et Séraphine dévisageaient les garçons pour trouver leur future victime. Pour une fois que leur Clemy chérie était amoureuse, elles devaient l’être elles aussi !
Lorsque les desserts apparurent sur la table, Clémentine se servit de la glace au chocolat avec une marre de sauce caramel. Une fois qu’elle ait avalé goulûment son délicieux dessert sous le regard ébahi de ses trois amies, Clémentine s’essuya élégamment la bouche avec sa serviette et les regarda d’un air satisfait.

- Alors ! dit-elle en joignant ses mains. Qu’est ce qu’on fait maintenant que mon adorable petit estomac est rempli ?
- Heu … On pourrait aller dans la salle commune pour être un peu plus à l’aise peut-être, dit Emma en regardant les autres d’un air inquiet.
- Oui, on peut y aller, répondit Séraphine en haussant les épaules.
- On y va ! lança Alice en se levant.

Clémentine et les autres ne se firent pas prier et se levèrent immédiatement.
Clémentine jeta un léger regard au professeur Lupin qui était en train de discuter joyeusement avec le professeur Dumbledore. Evidemment, elle fut surprise par Alice.

- Tu ne peux plus t’empêcher de le regarder, hein ! dit-elle d’un air coquin en traversant la grande salle.
- Non, pas du tout ! C’est la première fois depuis le début du repas !
- Oui mais ne me dit pas que tu n’en avais pas envie !
- Si mais je ne voudrais pas qu’il se sente harcelé.
- En tout cas, lui n’a pas peur que tu le sois … Il n’a pas arrêté de te jeter des petits coups d’œil. Tu vas me dire que ce n’était pas trop difficile pour lui étant donné que tu étais juste en face de lui, répondit Emma.
- J’aimerais, s’il vous plait, ne plus parler de ça avant que l’on soit dans la salle commune. Les gens pourraient nous entendre et les murs ont des oreilles, dit Clémentine en accélérant le pas.

- Lutins de Cornouaille ! s’écria théâtralement Séraphine.

Le portrait s’ouvrit sur la salle commune des Poufsouffle. Elle était presque désertique. Les autres élèves étaient allés dans le parc pour profiter du beau temps. Comme la fin de l’été approchait, le soleil allait se faire de plus en plus rare et les nuages et les averses allaient commencer à montrer le bout de leur nez.

- On ne serait pas mieux installée dans notre dortoir ? demanda Clémentine. J’ai envie de mettre ma nuisette et de faire le légume jusque demain matin.
- Oui, ça peut se faire ! dit Alice. Moi aussi je suis fatiguée ! La première journée de cours est toujours la plus dure. Pourtant nous n’avons pas encore de devoirs et de leçons.
- Pfff ! Pitié ne m’en parle pas ! dit Emma en se mettant l’oreiller sur la tête.


Clémentine attrapa son beauty case, sa nuisette et avança en direction de la salle de bain d’un pas lent et mou.

- Je vais prendre une douche ! J’en ai besoin. J’ai eu beaucoup de sueurs froides aujourd’hui !
- Je n’en doute pas ! C’est vrai qu’elle a du transpirer, la pauvre, avec toutes ses émotions !

Après être restée immobile plusieurs minutes sous l’eau chaude, Clémentine consenti enfin à se laver. Une vingtaine de minutes plus tard, elle sortait de la salle de bain, un exploit, et allait se vautrer dans ses couvertures malgré l’heure, 20h30.
En attendant que ses amies soient prêtes à leur habituel papotage d’avant dodo, Clémentine feuilleta ses livres de cours.

- Et bien ! On va en apprendre des choses cette année ! se dit-elle.

Les filles furent toutes dans leur lit aux alentours de 21h45.

- Alors ! dit Alice. Que pensez-vous de votre première journée.
- Certains cours ont été intéressants, d’autres ennuyants … répondit Séraphine.
- La journée aurait pu être bonne si on n’avait pas eu cours, s’exclama Emma en haussant les épaules.
- La journée aurait pu être bonne si je n’avais pas eu toutes ces émotions, ces sueurs froides, ces … je ne trouve plus les mots, répliqua Clémentine.
- Il est vrai que ton cas est assez particulier … Oh mais attends ! Profites-en pour commencer ton carnet ! lança Séraphine.
- Oui ! J’allais oublier !

Clémentine plongea dans sa malle et en sortit un petit carnet rose pâle.

- Comment je fais ? Une partie pour Rogue et une partie pour Lupin ? Ou une couleur pour Rogue et une couleur pour Lupin ?
- Les deux ! Divise ta page en deux dans le sens de la longueur, fais une colonne Rogue et fais une colonne Lupin et choisis une couleur par personne pour bien distinguer les deux, expliqua Alice.
- Excellente idée ! répondit Clémentine qui suivit immédiatement les ordres de son amies. Voilà ! Je mets la date et j’écris ! Alors ! Que c’est-il passé hier, pour commencer ?
- Hier … tu es rentrée dans le professeur Lupin dans le couloir du Poudlard Express, tu te souviens ?
- Oui mais c’est moi qui lui ait rentré dedans, pas lui. Et il ne s’est rien passé de spécial. Il m’a empêchée de m’assommer contre la vitre et il m’a dit de faire attention … A ce niveau là, je ne vois pas … Lupin m’a regardé et m’a sourit hier soir au festin, ce matin il m’a parlé, pendant le cours, il n’arrêtait pas de me regarder, d’après vous … et Rogue … m’a souvent regardé pendant son cours, également d’après vous, …
- Il s’est précipité pour te ramasser quand tu t’es prise la porte, dit Séraphine, interrompant le monologue de Clémentine. Et, apparemment, il ne t’a pas donné de retenue. Un exploit !
- Oui, tu as raison et il m’a dit que c’était bien parce que c’était moi. Ensuite, il a hésité quelques secondes avant de dire la suite de sa phrase. En gros, il a trouvé une excuse au début de sa phrase mais il s’est quand même fait avoir, le pigeon ! répondit Clémentine.

Clémentine écrivit son compte rendu dans son carnet et le rangea sous son oreiller.

- J’aimerais vous faire promettre quelque chose, les filles ! dit Clémentine d’un ton catégorique. J’aimerais que toute cette histoire avec Lupin et Rogue reste notre petit secret à nous quatre et seulement à nous quatre. Pas question de le répéter ou de l’écrire ou de faire quoi que ce soit ! Pas question que quelqu’un d’autre que nous soit au courant ! Vous jurez ?
- Je le jure ! dit Alice en levant la main droite.

Emma et Séraphine l’imitèrent.

- Croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer ! dirent-elle en chœur.

Clémentine eut un sourire satisfait.

- Oh ! Maintenant que j’y pense ! s’exclama Alice. La prédilection de Trewlaney !
- Vous pensez qu’elle parlait du quel des deux ? demanda Clémentine, assez angoissée.
- A première vue, ce serait Lupin puisque tu détestes Rogue. Expliqua posément Emma.
- Donc … vous pensez que je vais avoir une relation amoureuse avec le professeur Lupin ! conclut Clémentine.
- D’après Trewlaney, oui.

Clémentine se plaqua une main sur la bouche et commença à rire toute seule.

- Tu ris parce que tu es contente ou tu ris parce que tu trouves que c’est une histoire de dingue et que tu voudrais bien que ça finisse ? demanda Alice, un sourire coquin sur les lèvres.
- Et bien … je pense que je suis contente ! s’écria Clémentine. Je ne pourrais pas vous expliquer comment ça s’est passé ! Tout a été si vite ! C’est incroyable mais j’ai réussis à tomber amoureuse d’un prof en 24 heures !
- On appelle ça le coup de foudre ! répondit Emma.
- Maintenant que la mise au point est faite et que la vérité est dite, on peut passer à des choses plus sérieuses, dit calmement Séraphine.
- Qu’est ce que tu veux dire ? demanda Clémentine.
- Je parle de la phase de séduction. Tu vas le séduire et pour ça, tu vas te transformer en vraie femme !
- Comment veux-tu que je fasses ? demanda Clémentine, incrédule.
- En allant à Pré-au-lard à la première sortie et dépenser ton argent en nouveaux vêtements beaucoup plus sexy, en produits de beauté, parfum, maquillage, bijoux et compagnie ! s’exclama Alice, surexcitée.
- Très bien mais je ne veux pas dépenser tout mon argent. Ce serait un peu ridicule. A part tout ça, j’aimerais aller chez Honeyducks et chez Zonko ….

Clémentine regarda machinalement son réveil.

- Déjà 22h 56 !
- Il est temps de dormir si on veut être en forme pour demain ! lança Emma.

Les quatre filles s’allongèrent confortablement et Séraphine éteignît les bougies.
Clémentine passa une nuit assez mouvementée, se retournant dans tous les sens.
Le professeur Rogue lui courait après dans un couloir et le professeur Lupin la prenait dans ses bras pour la protéger. Tout à coup, elle revit toutes les scènes avec Lupin et Rogue de sa journée comme si elle avait tout revécu en quelques minutes. Elle se redressa brusquement dans son lit, ruisselante de sueur.
Ce n’était qu’un cauchemar. Du moins, le pensait-elle.


Voilà le début!
Cette fanfiction n'est pas encore terminée mais son écriture est en cours.
Le prochain chapitre devrait arriver dans quelques jours.
Merci


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Gjc
Clémentine Dutour
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