Avec le temps... (Post Saison 5)
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Avec le temps... (Post Saison 5)
e-mail : batchoupi@msn.com (je mets pas mon adresse pour faire joli !! des mails ça fait tjrs plaisirs )
résumé : Final de la saison 5, 6 ans après la mort de Jack. Que sont ils tous devenus et comment feront ils face, à la résurrection d’un des leurs.
genre : Drame avec peut être de l’humour, tout dépend de mon humeur.
Disclaimer : en gros c’est pas à moi, pas de sous, pour le fun. Sinon je serais déjà riche à million ! lol ! Suis qu’une pauv’ shippeuse qui écrit pour se défrustrer !!
note de l’auteur : 20/05/2007. ça faisait longtemps que j’avais pas écrit de fic sur Alias, je sais ! Mais me revoilà avec une petite idée en tête qui trotte depuis déjà un petit moment je l’avoue ! Bien sur on aura du SVS parce que c’est inconcevable qu’il n’y en ai pas dans mes fic et je vous laisse découvrir l’autre ship !^^
6 ans qu’il les avait tous quittés ! Comment réagiraient ils à son retour ? Tout s’était précipité, Rambaldi, Sloane, Sark… D’ailleurs le jour où Sark l’avait retrouvé, il lui aurait bien mit son poing dans la figure, mais il n’était vraiment pas en état à ce moment là. Il soupira longuement. Il marchait dans le sable, distinguant une maison au loin. Dire que c’était Vaughn qui l’avait laissé partir ! ça il n’en revenait toujours pas. Depuis son départ de Los Angeles, il avait prit maintes et maintes précautions, vérifiant qu’il n’était pas suivit. Il aperçut un petite fille sur les marches de la maison. Il esquissa un très léger sourire en devinant qui ça devait être. Isabelle…
Il hésita encore une longue minute puis voyant le regard rayonnant de la petite fille, il se dit que lui aurait pourrait avoir la chance de connaître ça un jour, même si les enfants sont encore pour lui, une certaine source de souffrance. Il ôta sa veste de costume et remonta jusqu’à la maison, faisant face à la petite fille. Il fléchit ses jambes, posant ses mains sur ses cuisses en lui parlant :
« - Salut… »
Il la vit froncer les sourcils. Un souvenir le frappa. Cette gamine avait le regard de sa mère avec la lueur de ceux de son père. Il lui sourit doucement alors qu’elle le fixait intensément.
« - Dis moi ta maman est là ? »
« - Vous êtes qui ? »
« - Un ami- »
« - c’est pas vrai… »
Cette voix, il ne s’attendait pas l’entendre ou du moins pas immédiatement. Il se redressa et otant ses lunettes de sa tête, il releva les yeux vers elle. Elle était livide. Il comprenait que pour elle, ça soit un choc… enfin il comprenait que ça le soit pour tout le monde en réalité.
« - Tu es déclaré mort- »
« - Je sais… »
Que pouvait il ajouter de plus, sa vie était devenue un enfer depuis l’explosion. C’était déjà miraculeux qu’il soit vivant. Un silence s’installait entre eux et il ne savait pas trop comment aborder la discussion.
« - Comment tu nous as retrouvé ? » demanda t’elle encore sous le choc. « peu de personnes connaissent cet endroit- »
« - C’est vrai… mais disons que j’avais un piste sérieuse en partant à ta recherche… »
Il marqua une pause puis voyant une silhouette masculine se rapprocher d’elle. Ce dernier était également surprit de le voir.
« - Tom… »
Syd s’appuya un instant contre Vaughn puis finalement entrèrent dans la maison, suivit par Tom. Il ne savait pas sur quel pied danser. Il avait tant de choses à régler. Il observa le salon puis croisant leur regard, il se décida à parler.
« - Sark… il me détenait. »
« - Quoi ? qu’est ce que tu veux dire ? » demanda Vaughn, éberlué.
« - Lors de l’explosion de l’APO… des hommes à Sark surveillaient le secteur, et il y en avait dans la rame du métro… ils m’ont sorti juste avant l’explosion… »
« - C’est impossible, on a retrouvé ton corps- »
« - Sydney, tu sais comme moi, que ça n’était pas le mien… quand ils veulent faire disparaître une personne, ils utilisent tous les moyens… »
« - Mais alors… pendant tout ce temps ? »
Il soupira, et se passant une main dans les cheveux, murmura :
« - Pendant tout ce temps j’ai fait ce qu’ils m’ont demandé, jusqu’à ce qu’ils aient assez confiance pour me laisser sortir… c'est-à-dire depuis 6 mois… »
Syd échangea un regard inquiet avec Vaughn puis finalement s’approcha de Tom.
« - Qui est au courant ? »
« -J’ai laissé un message sur un serveur de la CIA, donc en théorie Dixon et Marshall doivent le savoir maintenant. »
Il marqua une longue avant de les regarder tour à tour.
« - Je ne veux pas vous mettre en danger… Arrêter Sark est ma priorité. »
Il savait qu’il allait faire face à un certain refus mais il avait connaissance de certains détails.
« - Vaughn je sais que c’est toi qui l’a laissé partir… aujourd’hui il est un des terroristes les plus dangereux et le plus recherché. Je connais sa prochaine cible après moi… »
Vaughn le regarda, Sark avait toujours été son pire cauchemar après Lauren. Il jeta un regard à Syd puis ajouta :
« - Tu veux une équipe… »
« - Non… c’est vous que je veux. Pour l’arrêter, il me faut les meilleurs ! »
Syd soupira, tout recommençait. Elle avait eu un répit mais voilà que tout repartait comme avant. Au fond sa vie serait régenté par ça, les terroristes et les appels à l’aide. Elle échangea un long regard avec Vaughn. Il la laisserait prendre la décision, elle le savait parce que c’était elle qui avait tenu à quitter cette vie, même s’ils s’étaient mis d’accord ensemble. Elle regarda Tom.
« - Ok mais juste pour Sark ! »
Il leur adressa un léger sourire et murmura presque inaudiblement :
« - Rachel ? »
« - Ne comptes pas dessus… » Lança Vaughn. « Elle est mission d’infiltration- »
« - Au Honduras… » finit il, alors qu’ils le regardaient tous les deux. « j’ai fouillé dans les missions top secrètes sur le serveur de la CIA… »
« - Je vois que tu perds pas tes bonnes habitudes ! » ironisa Syd, en lui adressant un petit sourire. « Allez explique nous tout ça… »
*.*.*.*.*.*.
Pieds nus sur le parquet du salon, elle se dirigeait dans la cuisine, réchauffant une barquette d’un plat cuisiné. Cette mission commençait sérieusement à la fatiguer. Ça n’avançait pas, elle était passé maître dans l’art de tromper les gens avec un compliment ou un sourire mais sa vie était on ne peut monotone et vide de sens depuis des années. Il n’y avait pas un jour sans qu’elle se remémore cette explosion et ce moment avec lui dans son appartement. Elle avait eu des relations mais rien de bien sérieux et qui ne durait pas. Elle ne devait pas s’attacher, la douleur serait trop difficile à supporter. Elle n’avait que très peu de lien avec le reste du groupe depuis le départ de Sydney et Vaughn. Depuis son infiltration, elle ne parlait plus à personne. Tout ça l’effrayait elle espérait que les résultats seraient bientôt là et qu’elle pourrait rentrer chez elle. Dixon lui devrait des vacances ! de très longues vacances même. La sonnerie du micro onde retentit, son repas était donc prêt. Elle le déballa, après l’avoir posé sur le comptoir et regarda son dîner. Elle soupira puis après longue réflexion, elle le jeta à la poubelle. Elle mangera mieux demain !
Elle retourna alors s’affaler sur son canapé, fermant les yeux et posant le dos de sa main sur ses yeux, tentant de repousser tous ses souvenirs. Son portable sonna au même moment.
« - Gibson… »
« - Salut… »
Elle se redressa lentement reconnaissant cette voix. Les yeux grands ouverts, elle avait du mal à réaliser.
« - Je suis en bas de chez toi, j’aurais aimé qu’on prenne un café ensemble… »
« - Je… j’arrive… »
Elle raccrocha rapidement, le portable dans sa main alors qu’elle avait encore du mal à réaliser que Sydney venait de l’appeler. Elle se leva et sortit de l’appart, dévalant les escaliers. Sur le trottoir, elle distingua au loin sa silhouette. Elle s’avança dans sa direction mais rapidement, des hommes en noirs surgirent, la ceinturant et plaquant un tissu imprégné d’un liquide sur sa bouche et son nez. Elle s’évanouit instantanément.
*.*.*.*.*.*.
Cauchemars, réalités, elle ne savait plus ce qu’il en était. Elle se réveilla dans ce qu’elle imaginait un entrepôt, avec un marteau piqueur dans la tête. Ça devait faire des heures qu’elle avait été enlevée. Assise sur une chaise, elle s’aperçut qu’elle ne semblait pas séquestrer. Elle se leva faisant le tour de la pièce quand la pièce s’ouvrit doucement.
« - Tu es réveillée… »
« - Syd ? » lâcha t’elle surprise. « c’est toi qui m’a fait enlever ? je rêve ! »
Syd esquissa un léger sourire puis l’observa un moment. Après toutes ses années, elle n’avait pas changé si ce n’est qu’elle avait les cheveux un peu plus courts.
« - En effet… on devait te parler… immédiatement- »
« - Tu sais le téléphone, les emails… c’est connu pour être un moyen de communi- »
Elle s’arrêta alors subitement alors qu’une seconde personne entrait dans la pièce.
« - Vaughn… »
Elle les regarda tour à tour puis comprit que c’était sérieux.
« - Okay, vous êtes là tous les deux… donc c’est pas une coïncidence. Qu’est ce qui se passe ? Un problème à la CIA ? Dixon ? Marshall- »
Sydney jeta un regard à Vaughn, s’avançant vers Rachel.
« - Non… c’est plus compliqué. Il s’agit de Sark et- »
Le regard de Rachel allait au-delà de Syd et cette fois, elle se figea en voyant sa stature. Il était comme six auparavant, rien n’avait changé. Toujours aussi sexy avec sa petite cicatrice au dessus de l’œil. Elle déglutit difficilement alors qu’elle n’entendait plus les paroles de Sydney, plongé dans son regard.
« - Bonjour Rachel… » murmura t’il tout aussi troublé qu’elle.
*.*.*.*.*.*.*
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résumé : Final de la saison 5, 6 ans après la mort de Jack. Que sont ils tous devenus et comment feront ils face, à la résurrection d’un des leurs.
genre : Drame avec peut être de l’humour, tout dépend de mon humeur.
Disclaimer : en gros c’est pas à moi, pas de sous, pour le fun. Sinon je serais déjà riche à million ! lol ! Suis qu’une pauv’ shippeuse qui écrit pour se défrustrer !!
note de l’auteur : 20/05/2007. ça faisait longtemps que j’avais pas écrit de fic sur Alias, je sais ! Mais me revoilà avec une petite idée en tête qui trotte depuis déjà un petit moment je l’avoue ! Bien sur on aura du SVS parce que c’est inconcevable qu’il n’y en ai pas dans mes fic et je vous laisse découvrir l’autre ship !^^
NE PAS PUBLIER SANS MON AUTORISATION ! MERCI !
Avec le temps…
6 ans qu’il les avait tous quittés ! Comment réagiraient ils à son retour ? Tout s’était précipité, Rambaldi, Sloane, Sark… D’ailleurs le jour où Sark l’avait retrouvé, il lui aurait bien mit son poing dans la figure, mais il n’était vraiment pas en état à ce moment là. Il soupira longuement. Il marchait dans le sable, distinguant une maison au loin. Dire que c’était Vaughn qui l’avait laissé partir ! ça il n’en revenait toujours pas. Depuis son départ de Los Angeles, il avait prit maintes et maintes précautions, vérifiant qu’il n’était pas suivit. Il aperçut un petite fille sur les marches de la maison. Il esquissa un très léger sourire en devinant qui ça devait être. Isabelle…
Il hésita encore une longue minute puis voyant le regard rayonnant de la petite fille, il se dit que lui aurait pourrait avoir la chance de connaître ça un jour, même si les enfants sont encore pour lui, une certaine source de souffrance. Il ôta sa veste de costume et remonta jusqu’à la maison, faisant face à la petite fille. Il fléchit ses jambes, posant ses mains sur ses cuisses en lui parlant :
« - Salut… »
Il la vit froncer les sourcils. Un souvenir le frappa. Cette gamine avait le regard de sa mère avec la lueur de ceux de son père. Il lui sourit doucement alors qu’elle le fixait intensément.
« - Dis moi ta maman est là ? »
« - Vous êtes qui ? »
« - Un ami- »
« - c’est pas vrai… »
Cette voix, il ne s’attendait pas l’entendre ou du moins pas immédiatement. Il se redressa et otant ses lunettes de sa tête, il releva les yeux vers elle. Elle était livide. Il comprenait que pour elle, ça soit un choc… enfin il comprenait que ça le soit pour tout le monde en réalité.
« - Tu es déclaré mort- »
« - Je sais… »
Que pouvait il ajouter de plus, sa vie était devenue un enfer depuis l’explosion. C’était déjà miraculeux qu’il soit vivant. Un silence s’installait entre eux et il ne savait pas trop comment aborder la discussion.
« - Comment tu nous as retrouvé ? » demanda t’elle encore sous le choc. « peu de personnes connaissent cet endroit- »
« - C’est vrai… mais disons que j’avais un piste sérieuse en partant à ta recherche… »
Il marqua une pause puis voyant une silhouette masculine se rapprocher d’elle. Ce dernier était également surprit de le voir.
« - Tom… »
Syd s’appuya un instant contre Vaughn puis finalement entrèrent dans la maison, suivit par Tom. Il ne savait pas sur quel pied danser. Il avait tant de choses à régler. Il observa le salon puis croisant leur regard, il se décida à parler.
« - Sark… il me détenait. »
« - Quoi ? qu’est ce que tu veux dire ? » demanda Vaughn, éberlué.
« - Lors de l’explosion de l’APO… des hommes à Sark surveillaient le secteur, et il y en avait dans la rame du métro… ils m’ont sorti juste avant l’explosion… »
« - C’est impossible, on a retrouvé ton corps- »
« - Sydney, tu sais comme moi, que ça n’était pas le mien… quand ils veulent faire disparaître une personne, ils utilisent tous les moyens… »
« - Mais alors… pendant tout ce temps ? »
Il soupira, et se passant une main dans les cheveux, murmura :
« - Pendant tout ce temps j’ai fait ce qu’ils m’ont demandé, jusqu’à ce qu’ils aient assez confiance pour me laisser sortir… c'est-à-dire depuis 6 mois… »
Syd échangea un regard inquiet avec Vaughn puis finalement s’approcha de Tom.
« - Qui est au courant ? »
« -J’ai laissé un message sur un serveur de la CIA, donc en théorie Dixon et Marshall doivent le savoir maintenant. »
Il marqua une longue avant de les regarder tour à tour.
« - Je ne veux pas vous mettre en danger… Arrêter Sark est ma priorité. »
Il savait qu’il allait faire face à un certain refus mais il avait connaissance de certains détails.
« - Vaughn je sais que c’est toi qui l’a laissé partir… aujourd’hui il est un des terroristes les plus dangereux et le plus recherché. Je connais sa prochaine cible après moi… »
Vaughn le regarda, Sark avait toujours été son pire cauchemar après Lauren. Il jeta un regard à Syd puis ajouta :
« - Tu veux une équipe… »
« - Non… c’est vous que je veux. Pour l’arrêter, il me faut les meilleurs ! »
Syd soupira, tout recommençait. Elle avait eu un répit mais voilà que tout repartait comme avant. Au fond sa vie serait régenté par ça, les terroristes et les appels à l’aide. Elle échangea un long regard avec Vaughn. Il la laisserait prendre la décision, elle le savait parce que c’était elle qui avait tenu à quitter cette vie, même s’ils s’étaient mis d’accord ensemble. Elle regarda Tom.
« - Ok mais juste pour Sark ! »
Il leur adressa un léger sourire et murmura presque inaudiblement :
« - Rachel ? »
« - Ne comptes pas dessus… » Lança Vaughn. « Elle est mission d’infiltration- »
« - Au Honduras… » finit il, alors qu’ils le regardaient tous les deux. « j’ai fouillé dans les missions top secrètes sur le serveur de la CIA… »
« - Je vois que tu perds pas tes bonnes habitudes ! » ironisa Syd, en lui adressant un petit sourire. « Allez explique nous tout ça… »
*.*.*.*.*.*.
Pieds nus sur le parquet du salon, elle se dirigeait dans la cuisine, réchauffant une barquette d’un plat cuisiné. Cette mission commençait sérieusement à la fatiguer. Ça n’avançait pas, elle était passé maître dans l’art de tromper les gens avec un compliment ou un sourire mais sa vie était on ne peut monotone et vide de sens depuis des années. Il n’y avait pas un jour sans qu’elle se remémore cette explosion et ce moment avec lui dans son appartement. Elle avait eu des relations mais rien de bien sérieux et qui ne durait pas. Elle ne devait pas s’attacher, la douleur serait trop difficile à supporter. Elle n’avait que très peu de lien avec le reste du groupe depuis le départ de Sydney et Vaughn. Depuis son infiltration, elle ne parlait plus à personne. Tout ça l’effrayait elle espérait que les résultats seraient bientôt là et qu’elle pourrait rentrer chez elle. Dixon lui devrait des vacances ! de très longues vacances même. La sonnerie du micro onde retentit, son repas était donc prêt. Elle le déballa, après l’avoir posé sur le comptoir et regarda son dîner. Elle soupira puis après longue réflexion, elle le jeta à la poubelle. Elle mangera mieux demain !
Elle retourna alors s’affaler sur son canapé, fermant les yeux et posant le dos de sa main sur ses yeux, tentant de repousser tous ses souvenirs. Son portable sonna au même moment.
« - Gibson… »
« - Salut… »
Elle se redressa lentement reconnaissant cette voix. Les yeux grands ouverts, elle avait du mal à réaliser.
« - Je suis en bas de chez toi, j’aurais aimé qu’on prenne un café ensemble… »
« - Je… j’arrive… »
Elle raccrocha rapidement, le portable dans sa main alors qu’elle avait encore du mal à réaliser que Sydney venait de l’appeler. Elle se leva et sortit de l’appart, dévalant les escaliers. Sur le trottoir, elle distingua au loin sa silhouette. Elle s’avança dans sa direction mais rapidement, des hommes en noirs surgirent, la ceinturant et plaquant un tissu imprégné d’un liquide sur sa bouche et son nez. Elle s’évanouit instantanément.
*.*.*.*.*.*.
Cauchemars, réalités, elle ne savait plus ce qu’il en était. Elle se réveilla dans ce qu’elle imaginait un entrepôt, avec un marteau piqueur dans la tête. Ça devait faire des heures qu’elle avait été enlevée. Assise sur une chaise, elle s’aperçut qu’elle ne semblait pas séquestrer. Elle se leva faisant le tour de la pièce quand la pièce s’ouvrit doucement.
« - Tu es réveillée… »
« - Syd ? » lâcha t’elle surprise. « c’est toi qui m’a fait enlever ? je rêve ! »
Syd esquissa un léger sourire puis l’observa un moment. Après toutes ses années, elle n’avait pas changé si ce n’est qu’elle avait les cheveux un peu plus courts.
« - En effet… on devait te parler… immédiatement- »
« - Tu sais le téléphone, les emails… c’est connu pour être un moyen de communi- »
Elle s’arrêta alors subitement alors qu’une seconde personne entrait dans la pièce.
« - Vaughn… »
Elle les regarda tour à tour puis comprit que c’était sérieux.
« - Okay, vous êtes là tous les deux… donc c’est pas une coïncidence. Qu’est ce qui se passe ? Un problème à la CIA ? Dixon ? Marshall- »
Sydney jeta un regard à Vaughn, s’avançant vers Rachel.
« - Non… c’est plus compliqué. Il s’agit de Sark et- »
Le regard de Rachel allait au-delà de Syd et cette fois, elle se figea en voyant sa stature. Il était comme six auparavant, rien n’avait changé. Toujours aussi sexy avec sa petite cicatrice au dessus de l’œil. Elle déglutit difficilement alors qu’elle n’entendait plus les paroles de Sydney, plongé dans son regard.
« - Bonjour Rachel… » murmura t’il tout aussi troublé qu’elle.
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Dernière édition par le Ven 8 Juin - 19:45, édité 1 fois
Re: Avec le temps... (Post Saison 5)
Chapitre 2
Ça n’était pas son premier voyage en avion, pourtant un léger malaise l’envahissait sur la destination de ce voyage. Il tentait de rester impassible face à tout ça. Il se rendait chez lui en quelque sorte. Le regard insistant de son supérieur qui se révélait parfois très amical envers lui, le décontenança quelque peu. Il s’attendait à recevoir une remarque de sa part sur le fait qu’il ne soit pas concentré sur sa tâche, mais l’homme ne semblait pas lui en tenir rigueur. Il croisa un bref instant son regard avant d’émettre un silencieux soupir, se renfonçant dans son siège, situé à des milliers de mètres au-dessus de la terre ferme.
L’homme observait toujours celui qu’il connaissait depuis plusieurs années. Il était surprit de l’agitation de ce dernier. Jamais il ne l’avait vu ainsi, troublé, anxieux, les nerfs à fleur de peau. Il ajouta cependant d’une voix profondément amicale.
- Le retour à la maison semble vous inquiéter...
- La maison... murmura t’il pour lui-même avant de reprendre. Los Angeles n’est plus ma maison depuis plusieurs années, Monsieur... poursuivit - il à voix basse.
L’homme hésitait à continuer cette conversation qui semblait éprouver son subordonné. Il le scruta durant plusieurs secondes alors que ce dernier fermait les yeux. L’homme se ravisa à ajouter une quelque remarque et s’empara alors d’un dossier financier posé sur le siège à coté de lui.
*.*.*.*.*.*.
En bas des marches devant la maison, elle scrutait l’horizon. Ses yeux posés sur l’océan, ses pensées vaquaient à vitesse inimaginable. Ce retour dans ce lieu réveillait des tas de souvenirs parfois bons et d’autres fois affreusement douloureux. Sa vie avait changé depuis son départ et son mariage. Ses enfants grandissaient et la présence de Vaughn à ses cotés la rassurait de façon incontestable. Malgré toutes les épreuves qu’elle avait traversé, Vaughn restait l’élément stable de sa vie. Toujours présent et utilisant les mots qui la réconfortent, elle ne savait ce qu’elle serait devenue s’il n’était pas rentré dans sa vie. Le SD-6 serait - il toujours sur pieds ? Sloane serait - il vivant ? Et son père ? Aurait elle découverte l’existence de sa demie – soeur aujourd’hui disparu de la main de son propre père ? Danny, Fran seraient - ils encore vivant ?
Et Will, dans toute cette histoire que serait – il devenu ? Tant de questions auxquelles elle savait qu’elle n’aurait pas de réponses. La seule qui existait était celle qui encerclait sa taille d’un bras protecteur et posait son menton sur son épaule. Evidemment il avait conscience que revenir à Los Angeles réveillerait de sourdes douleurs chez Syd. Qu’y avait - il à dire dans ses moments si ce n’est lui prouver qu’une fois de plus il était là, avec elle, comme il l’avait toujours fait, ou du moins comme il l’avait toujours souhaité. Il ne l’avait jamais caché mais disparaître après la fusillade qui l’avait laissé pour mort, avait été une épreuve des plus difficile. Il l’avait considéré plus comme un abandon qu’une solution à leur problème. Ça n’était pas une voie de recours mais Jack avait été plus que convaincant et tous deux sachant ce qu’allait représenter leur quotidien, avaient accepté le fait que Vaughn doivent disparaître aux yeux de tous. Cependant jamais elle n’avait imaginé qu’elle perdrait tant en acceptant la proposition de son père. Se tenir loin de Vaughn était une épreuve, mais se faire trahir une fois de plus par sa mère et accoucher en mission n’avait jamais été son but. Elle avait toujours voulu cette vie normale et jamais elle ne se souvenait d’y avoir eu droit. Depuis la disparition de Nadia, puis de son père, ils avaient quitté Los Angeles et encore aujourd’hui, elle ressentait ce troublant vide dans sa vie du à la perte de ceux qu’elle aimait. Elle émit un très léger soupir tout en essayant de rester elle-même.
- Rappelle-moi pourquoi on a accepté de revenir...
- Parce que Tom est impliqué et que Sark semble prendre de plus en plus d’importance... à moins que ça soit parce qu’il a prononcé le nom de Sloane, qui serait vivant-
- C’est complètement absurde ! lança t-elle. Si Sloane est vivant, on aurait entendu parler de lui depuis toutes ses années ! il ne serait jamais resté tapis dans l’ombre de Sark-
- Sauf si c’est ce qu’ils veulent nous faire croire... murmura Vaughn d’une voix légère.
- Je ne vois pas l’intérêt qu’ils pouvaient avoir à garder Tom en tant que prisonnier. Il faisait parti de la section mais-
- Tom a fait équipe avec vous tous, il avait donc la possibilité de vous approcher sans crainte.
- Je ne vois pas qu’elle serait leur intérêt de nous approcher. Ils ont pratiquement réussi leur projet d’immortalité avec les manuscrits de Rambaldi. Que cherchent - ils de plus ?
- Il est bien là le problème... on n’en a aucune idée, mais je crois qu’on ne tardera pas à le savoir...
Il devint alors silencieux et même si un jour il devra la forcer la parler, il était conscient que ce moment n’était pas arrivé. Il se contentait de lui apporter son soutien ainsi que la force nécessaire pour surmonter ses nombreux démons. Il ajouta simplement dans un murmure :
- Tu veux rester un peu seule ?
- Non... c’est bon. Je crois que ça suffit pour aujourd’hui... et puis Isa doit commencer à s’impatienter...
Elle se retourna alors dans ses bras et glissant le sien autour de sa taille, ils firent demi-tour pour entrer dans la maison retrouvant leur petite famille.
*.*.*.*.*.*.
Elle ne s’attendait pas à de la visite. Surtout que personne n’était au courant de son retour en ville. Enfin personne, non mais sa famille ne l’était pas. D’ailleurs en y songeant, ses rapports avec celle ci, se faisait de plus en plus distante. Enfin c’était ce qu’elle voulait. Cette distance, c’est elle qui l’avait mise. Elle ne voulait pas souffrir de la perte de l’un des siens, elle ne se sentait pas capable d’y faire face. Vautrée sur son canapé à ressasser les évènements des derniers jours, elle tentait de trier ses pensées. Tom ! ça, elle n’arrivait toujours pas à le digérer. Elle qui le pensait droit, franc et en dessous de tous soupçons, elle se mettait à douter. Il avait joué avec elle et tout ce qu’il lui avait confié la faisait bouillir de rage. Ce sentiment d’avoir été trahi la rendait malade. Il l’avait utilisé et rien que l’idée de lui parler, faisait naître cette rage en elle. Cependant ce qu’elle ne parvenait pas à comprendre c’était la présence de Sydney et Vaughn, comment avaient - ils pu tomber dans son piège ?
Les sonneries de l’entrée ne l’aidèrent pas à chasser toutes ses pensées et elle soupira en se levant. Simplement vêtu d’un bas de survêtement et d’un débardeur révélant ses épaules musclées et sa poitrine, elle ouvrit la porte. Elle n’attendait personne et encore moins à voir un membre de sa famille sur le pas de la porte. Elle déglutit difficilement avant de se composer une attitude normale, souriant à sa soeur qu’elle fit naturellement entrer.
- Ma visite à l’air de te faire plaisir à ce que je vois...
Rachel grommela quelques mots en se dirigeant dans la cuisine. Elle en ressortit quelques secondes plus tard avec deux verres de jus de fruits à la main, s’avançant vers sa soeur. Elle lui tendit le verre en cherchant ses mots.
- J’étais surprise c’est tout... je ne m’attendais pas à de la visite, et encore moins à la tienne.
- Tu sous entends que je n’ai plus le droit de venir voir comment va ma soeur ?! Dis le moi franchement si je te dérange ? si c’est ça, je ne reste pas plus longtemps-
- Arrête tu veux !! il ne s’agit pas de ça...
Elle soupira en posant son verre sur la table, puis se passa une main sur le visage. Elle releva lentement les yeux vers sa soeur.
- Le problème ça n’est aucun de vous tu m’entends ?! Le problème... le problème c’est moi.
Elle vit sa soeur commencer à froncer les sourcils, signe qu’elle ne comprenait pas. Rachel resta un moment silencieuse puis reprit doucement.
- Je sais que vous êtes tous inquiet à mon sujet et surtout papa et maman... mais vous n’avez pas à le faire. J’ai une vie qui me plait et si je reste loin de vous, c’est pour votre bien-
- Pour notre bien ?! Tu te fous de moi là ?! Depuis l’enlèvement, il y a 7 ans, tu ne nous donnes pratiquement plus de tes nouvelles ! Quand on t’appelle, c’est toujours la voix de ton répondeur qui nous parle ! Tu crois que c’est rassurant pour nous ?!
- S’il m’était arrivé quelque chose vous l’auriez su !
Rachel marqua une pause, soupirant puis fixa sa soeur.
- Je ne peux pas t’en dire plus...
Avec une telle remarque, sa soeur se leva et posa bruyamment son verre sur la table basse avant de fusiller Rachel du regard. Elle se dirigea vers l’entrée de l’appartement, ajoutant :
- Dans ce cas, on n’a plus rien à se dire Rachel ! Adieu !
Elle ne lui jeta pas un regard et sortit de l’appart. Rachel ferma les yeux, et sursauta légèrement en entendant la porte claquer. Les mots de sa soeur pénétraient lentement son esprit, et une plaie béante apparut dans son coeur.
*.*.*.*.*.*.
Ça n’était pas son premier voyage en avion, pourtant un léger malaise l’envahissait sur la destination de ce voyage. Il tentait de rester impassible face à tout ça. Il se rendait chez lui en quelque sorte. Le regard insistant de son supérieur qui se révélait parfois très amical envers lui, le décontenança quelque peu. Il s’attendait à recevoir une remarque de sa part sur le fait qu’il ne soit pas concentré sur sa tâche, mais l’homme ne semblait pas lui en tenir rigueur. Il croisa un bref instant son regard avant d’émettre un silencieux soupir, se renfonçant dans son siège, situé à des milliers de mètres au-dessus de la terre ferme.
L’homme observait toujours celui qu’il connaissait depuis plusieurs années. Il était surprit de l’agitation de ce dernier. Jamais il ne l’avait vu ainsi, troublé, anxieux, les nerfs à fleur de peau. Il ajouta cependant d’une voix profondément amicale.
- Le retour à la maison semble vous inquiéter...
- La maison... murmura t’il pour lui-même avant de reprendre. Los Angeles n’est plus ma maison depuis plusieurs années, Monsieur... poursuivit - il à voix basse.
L’homme hésitait à continuer cette conversation qui semblait éprouver son subordonné. Il le scruta durant plusieurs secondes alors que ce dernier fermait les yeux. L’homme se ravisa à ajouter une quelque remarque et s’empara alors d’un dossier financier posé sur le siège à coté de lui.
*.*.*.*.*.*.
En bas des marches devant la maison, elle scrutait l’horizon. Ses yeux posés sur l’océan, ses pensées vaquaient à vitesse inimaginable. Ce retour dans ce lieu réveillait des tas de souvenirs parfois bons et d’autres fois affreusement douloureux. Sa vie avait changé depuis son départ et son mariage. Ses enfants grandissaient et la présence de Vaughn à ses cotés la rassurait de façon incontestable. Malgré toutes les épreuves qu’elle avait traversé, Vaughn restait l’élément stable de sa vie. Toujours présent et utilisant les mots qui la réconfortent, elle ne savait ce qu’elle serait devenue s’il n’était pas rentré dans sa vie. Le SD-6 serait - il toujours sur pieds ? Sloane serait - il vivant ? Et son père ? Aurait elle découverte l’existence de sa demie – soeur aujourd’hui disparu de la main de son propre père ? Danny, Fran seraient - ils encore vivant ?
Et Will, dans toute cette histoire que serait – il devenu ? Tant de questions auxquelles elle savait qu’elle n’aurait pas de réponses. La seule qui existait était celle qui encerclait sa taille d’un bras protecteur et posait son menton sur son épaule. Evidemment il avait conscience que revenir à Los Angeles réveillerait de sourdes douleurs chez Syd. Qu’y avait - il à dire dans ses moments si ce n’est lui prouver qu’une fois de plus il était là, avec elle, comme il l’avait toujours fait, ou du moins comme il l’avait toujours souhaité. Il ne l’avait jamais caché mais disparaître après la fusillade qui l’avait laissé pour mort, avait été une épreuve des plus difficile. Il l’avait considéré plus comme un abandon qu’une solution à leur problème. Ça n’était pas une voie de recours mais Jack avait été plus que convaincant et tous deux sachant ce qu’allait représenter leur quotidien, avaient accepté le fait que Vaughn doivent disparaître aux yeux de tous. Cependant jamais elle n’avait imaginé qu’elle perdrait tant en acceptant la proposition de son père. Se tenir loin de Vaughn était une épreuve, mais se faire trahir une fois de plus par sa mère et accoucher en mission n’avait jamais été son but. Elle avait toujours voulu cette vie normale et jamais elle ne se souvenait d’y avoir eu droit. Depuis la disparition de Nadia, puis de son père, ils avaient quitté Los Angeles et encore aujourd’hui, elle ressentait ce troublant vide dans sa vie du à la perte de ceux qu’elle aimait. Elle émit un très léger soupir tout en essayant de rester elle-même.
- Rappelle-moi pourquoi on a accepté de revenir...
- Parce que Tom est impliqué et que Sark semble prendre de plus en plus d’importance... à moins que ça soit parce qu’il a prononcé le nom de Sloane, qui serait vivant-
- C’est complètement absurde ! lança t-elle. Si Sloane est vivant, on aurait entendu parler de lui depuis toutes ses années ! il ne serait jamais resté tapis dans l’ombre de Sark-
- Sauf si c’est ce qu’ils veulent nous faire croire... murmura Vaughn d’une voix légère.
- Je ne vois pas l’intérêt qu’ils pouvaient avoir à garder Tom en tant que prisonnier. Il faisait parti de la section mais-
- Tom a fait équipe avec vous tous, il avait donc la possibilité de vous approcher sans crainte.
- Je ne vois pas qu’elle serait leur intérêt de nous approcher. Ils ont pratiquement réussi leur projet d’immortalité avec les manuscrits de Rambaldi. Que cherchent - ils de plus ?
- Il est bien là le problème... on n’en a aucune idée, mais je crois qu’on ne tardera pas à le savoir...
Il devint alors silencieux et même si un jour il devra la forcer la parler, il était conscient que ce moment n’était pas arrivé. Il se contentait de lui apporter son soutien ainsi que la force nécessaire pour surmonter ses nombreux démons. Il ajouta simplement dans un murmure :
- Tu veux rester un peu seule ?
- Non... c’est bon. Je crois que ça suffit pour aujourd’hui... et puis Isa doit commencer à s’impatienter...
Elle se retourna alors dans ses bras et glissant le sien autour de sa taille, ils firent demi-tour pour entrer dans la maison retrouvant leur petite famille.
*.*.*.*.*.*.
Elle ne s’attendait pas à de la visite. Surtout que personne n’était au courant de son retour en ville. Enfin personne, non mais sa famille ne l’était pas. D’ailleurs en y songeant, ses rapports avec celle ci, se faisait de plus en plus distante. Enfin c’était ce qu’elle voulait. Cette distance, c’est elle qui l’avait mise. Elle ne voulait pas souffrir de la perte de l’un des siens, elle ne se sentait pas capable d’y faire face. Vautrée sur son canapé à ressasser les évènements des derniers jours, elle tentait de trier ses pensées. Tom ! ça, elle n’arrivait toujours pas à le digérer. Elle qui le pensait droit, franc et en dessous de tous soupçons, elle se mettait à douter. Il avait joué avec elle et tout ce qu’il lui avait confié la faisait bouillir de rage. Ce sentiment d’avoir été trahi la rendait malade. Il l’avait utilisé et rien que l’idée de lui parler, faisait naître cette rage en elle. Cependant ce qu’elle ne parvenait pas à comprendre c’était la présence de Sydney et Vaughn, comment avaient - ils pu tomber dans son piège ?
Les sonneries de l’entrée ne l’aidèrent pas à chasser toutes ses pensées et elle soupira en se levant. Simplement vêtu d’un bas de survêtement et d’un débardeur révélant ses épaules musclées et sa poitrine, elle ouvrit la porte. Elle n’attendait personne et encore moins à voir un membre de sa famille sur le pas de la porte. Elle déglutit difficilement avant de se composer une attitude normale, souriant à sa soeur qu’elle fit naturellement entrer.
- Ma visite à l’air de te faire plaisir à ce que je vois...
Rachel grommela quelques mots en se dirigeant dans la cuisine. Elle en ressortit quelques secondes plus tard avec deux verres de jus de fruits à la main, s’avançant vers sa soeur. Elle lui tendit le verre en cherchant ses mots.
- J’étais surprise c’est tout... je ne m’attendais pas à de la visite, et encore moins à la tienne.
- Tu sous entends que je n’ai plus le droit de venir voir comment va ma soeur ?! Dis le moi franchement si je te dérange ? si c’est ça, je ne reste pas plus longtemps-
- Arrête tu veux !! il ne s’agit pas de ça...
Elle soupira en posant son verre sur la table, puis se passa une main sur le visage. Elle releva lentement les yeux vers sa soeur.
- Le problème ça n’est aucun de vous tu m’entends ?! Le problème... le problème c’est moi.
Elle vit sa soeur commencer à froncer les sourcils, signe qu’elle ne comprenait pas. Rachel resta un moment silencieuse puis reprit doucement.
- Je sais que vous êtes tous inquiet à mon sujet et surtout papa et maman... mais vous n’avez pas à le faire. J’ai une vie qui me plait et si je reste loin de vous, c’est pour votre bien-
- Pour notre bien ?! Tu te fous de moi là ?! Depuis l’enlèvement, il y a 7 ans, tu ne nous donnes pratiquement plus de tes nouvelles ! Quand on t’appelle, c’est toujours la voix de ton répondeur qui nous parle ! Tu crois que c’est rassurant pour nous ?!
- S’il m’était arrivé quelque chose vous l’auriez su !
Rachel marqua une pause, soupirant puis fixa sa soeur.
- Je ne peux pas t’en dire plus...
Avec une telle remarque, sa soeur se leva et posa bruyamment son verre sur la table basse avant de fusiller Rachel du regard. Elle se dirigea vers l’entrée de l’appartement, ajoutant :
- Dans ce cas, on n’a plus rien à se dire Rachel ! Adieu !
Elle ne lui jeta pas un regard et sortit de l’appart. Rachel ferma les yeux, et sursauta légèrement en entendant la porte claquer. Les mots de sa soeur pénétraient lentement son esprit, et une plaie béante apparut dans son coeur.
*.*.*.*.*.*.
Re: Avec le temps... (Post Saison 5)
Ce voyage n’avait pas simple but la découverte de la cité des anges des Etats Unis. Non, derrière ce voyage, se cachait un vrai problème. Une sorte de boule se noua à son estomac lorsqu’ils passèrent les différentes sécurités de la Rotonde. De nombreux souvenirs l’envahirent à cet instant, des heureux évidemment mais d’autres beaucoup moins joyeux. Il tenta de les chasser tandis qu’ils étaient escortés jusqu’au bureau de la direction. A peine referma – t’il la porte derrière lui, qu’il croisa un regard connu. La personne lui adressa un salut professionnel et plein de reconnaissance avant de s’adresser à l’homme le précédent.
- Monsieur le président... lança Chase en lui tendant une main.
Ce dernier lui adressa un sourire de convenance en lui serrant la main, alors qu’elle lui faisait signe de s’asseoir dans un des fauteuils du bureau. Chase se tourna vers l’autre personne et la tension qui semblait s’installer dans le bureau, parut commencer à se dissiper.
- Agent Weiss...
- Directrice Chase, ajouta t’il d’une voix encore mal assurée.
- Je ne m’attendais pas à vous voir si rapidement dans nos locaux...
Le président l’observait. Cette femme d’âge mûr, noire, bien habillé dans son costume tailleur – pantalon qui lui seyait à merveilles, attisa la curiosité du président. Il n’ajouta rien tandis que Weiss s’avançait dans la pièce répondant naturellement.
- Notre programme est assez chargé et nous ne restons pas longtemps en ville... Monsieur veut visiter les locaux est être tenu personnellement au courant des différentes menaces et organisations existantes qui nous défendent.
Avec professionnalisme et une voix posée, Weiss exprimait sans mal les volontés de son supérieur. Chase comprit immédiatement où Weiss voulait en venir, pourtant elle ne laissa rien transparaître.
- Bien... dans ce cas agent Weiss, je suppose que vous n’aurez aucun mal pour lui faire la visite guidée de la Rotonde...
Elle n’avait pas apprécié et pour une fois, il n’avait pas prit de gants. Il n’avait rien de spécial contre elle, enfin hormis qu’on lui ait caché certains éléments de ces dernières années. Cependant Eric ne comptait pas se taire, après tout elle n’était plus rien pour lui !
- Je ne comptais pas sur votre autorisation pour la visite... Monsieur le président serait certainement plus enclin à parler des menaces et de nos organisations de défenses ! Vous êtes bien placé pour en parler, il me semble !
Il était dur et sans merci. Aujourd’hui il n’avait plus rien à perdre, il fusillait Chase du regard, avec une douleur qui semblait plus vive que jamais. Le président sentait un malaise entre les personnes présentent dans la pièce et il fit part de sa présence tout en jetant un regard à Weiss.
- Eric s’il vous plait...
Weiss ouvrit la bouche pour ajouter une remarque quand Chase la devança :
- Non Monsieur, l’agent Weiss a raison... reprit t’elle, gênée. Depuis plusieurs années, nous vous cachons l’existence d’unités secrètes qui se chargent de défendre nos intérêts...
Le président fronça les sourcils tandis que Weiss restait impassible. Le président Turner l’interrompit alors.
- Vous voulez dire que depuis des années, des hommes et des femmes risquent leurs vies en sachant qu’aucun secours ne leurs seront portés,s’ils leurs arrivent quelque chose ?
Chase hésitait à répondre mais il s’agissait du président et il avait tout le pouvoir pour la démettre de ses fonctions. Elle croisa le regard de Weiss qui esquissa un sourire à peine visible sur ses lèvres. Il semblait bien connaître le président et n’était nul étonné de sa réponse. Elle déglutit difficilement répondant naturellement :
- C’est un fait... diverses organisations secrètes travaillent dans le but qu’un monde dénué de menaces se multiplie. Cependant ils travaillent en équipe et il est très rare que l’on perde certains de nos agents. Ce sont des personnes très qualifiées et qui ont un sens du devoir inébranlable. Ils avaient l’occasion de refuser l’offre d’intégrer ce genre de cellule secrète...
- ça n’est pas une raison ! Ces agents ont des familles, ce sont des humains ! Vous n’avez pas le droit de les réduire à de simples numéros de dossier ! A compter d’aujourd’hui j’exige que ces agents soient tout autant protégés que ceux de la CIA ou du FBI !
Chase se sentait de plus en plus mal, jamais elle n’avait imaginé qu’il le prendrait ainsi. Oui elle se doutait qu’il y aurait des divergences mais pas à ce point ! Après tout, ils défendaient le pays de terroristes des plus notoires !
- Monsieur le Président-
- Vous remettez mon autorité en question Directrice Chase ? reprit il durement.
- Non Monsieur le Président...
- Bien, la coupa – t’il. Passons aux menaces... qui sont - elles et qui nous défend ?
Elle jeta un regard à Weiss, qui restait impassible, et qui ne la quittait pas des yeux. Elle tenta de reprendre contenance et d’une voix peu assurée répondit :
- Notre principal terroriste, sévit depuis des années. Il est l’un des descendants des Romanov...
Il n’en suffit pas plus pour Weiss, afin de comprendre de qui elle parlait. Il secoua la tête puis croisa le regard de Chase alors que le président continuait de l’écouter.
- Julian Sark est un terroriste connu de nos services depuis de nombreuses années. Beaucoup de nos agents le connaissent...
- Comment se fait il qu’il soit encore en liberté si vous le traquez depuis si longtemps ?
Chase échangea un bref regard avec Weiss tandis que celui ci en profita pour répondre rapidement :
- Sark n’est pas un commanditaire ! L’arrêter n’a jamais été difficile... il est comment dire... il a une loyauté très flexible. Si je ne me trompe votre but est d’arrêter son patron... Directrice Chase...
- C’est bien cela agent Weiss... D’autant plus il semblerait que depuis plusieurs années, il séquestrait un de nos agents considérés comme morts en mission, il y a 7 ans-
Le président écoutait et les observait tour à tour tandis que Weiss murmurait :
- 7 ans...
- De plus cet agent vient de nous contacter ainsi que son ancienne équipe semble t’il... continua t’elle avant de marquer une rapide pause. Nous venons également de rapatrier un de nos agents infiltré en Amérique du Sud...
Weiss n’en revenait toujours pas. Il commençait à comprendre ce qu’elle sous-entendait et rien de tout ça ne le rassurait.
- Je ne vois pas ce qu’aurait gagné Sark à séquestrer un des nôtres, reprit Eric.
- D’après notre agent, un autre terroriste qui se fait passer pour mort depuis quelques années, serait derrière tout ça, lança t’elle, mal à l’aise.
- vous voulez dire, Directrice Chase, que toute votre affaire repose sur des suppositions ?
- Non, nos sources sont fiables à 200 % ! On ne connaît pas encore les détails ni comment Sloane aurait pu s’en tirer... mais rester tapis dans l’ombre pendant des années avant de frapper un grand coup pour montrer son retour lui ressemble grandement-
- La dernière fois, vous avez signé la rédemption de Sloane et quand on vous soumettait qu’il n’aurait pas fini de nous trahir, vous avez douté de notre parole ! Et maintenant vous demandez à ce que vos agents le traquent ! Vous trouvez pas que vous poussez le bouchon ! Vous savez qui sont les cibles ! il a tué sa propre fille pour les travaux d’un savant fou du XVième siècle-
- C’est pour ça que j’ai besoin de votre appui Weiss... ajouta t’elle en le fixant. Vous seul pourrez trouver la force de convaincre-
Il ouvrit grand les yeux, la fixant alors qu’il sentait le regard insistant du Président.
- Non mais vous me prenez pour qui ?! Vous m’entendez, jamais je n’entrerais dans votre jeu ! Vous voulez qu’ils reviennent ? alors allez les voir vous même. Vous n’avez aucune idée de la souffrance qu’ils ont enduré à cause d’ordure telles que Sloane et Derevko !
Chase était on ne peut plus surprise de la réaction de Weiss, elle poursuivit cependant alors qu’elle voyait le président s’apprêter à faire une remarque :
- Un caveau cryogénique situé à Langley à disparu...
Ça n’était vraiment pas son jour, il sentit son calme s’évaporer à cette phrase. Peu de terroriste était cryogénisé, du moins il en connaissait qu’un seul qui ait un lien avec lui ou une autre personne de l’agence. Il soupira puis entendit la porte s’ouvrir derrière lui. Se retournant, il croisa un regard familier. L’homme s’avança vers lui, un sourire franc sur le visage, ajoutant :
- Weiss quelle surprise !
- Salut Dixon... lança t’il les mâchoires encore un peu serrés.
Dixon adressa un signe de tête au Président puis un léger sourire à Chase. Il était au courant de cette visite et se doutait que ça ne devait pas être si simple pour Weiss. Le président interrompit ses pensées.
- Un caveau cryogénique ? Qui est enfermé dedans ?
Weiss soupira en levant les yeux au ciel puis reprit en fixant Chase et Dixon :
- Lauren... il manquait vraiment plus qu’elle !
Il se passa une main sur le visage puis ajouta en fixant Dixon.
- Marshall n’a pas pu la localiser ? Selon la procédure, un émetteur était introduit avant la cryogénisation-
- Il est dessus... cependant il n’y a aucune trace d’émetteur. Soit il avait un dysfonctionnement, soit il a déjà été enlevé... Il travaille sur toutes les vidéos du secteur...
Weiss était conscient du pourquoi de la visite et tout ça commençait à l’agacer. Tout avait été organisé pour qu’il tente de convaincre Syd et Vaughn de revenir. Ça, il n’était pas prêt de le faire. Jamais. Il les fixa tour à tour en leur confiant sa décision.
- Je ne reviendrais pas sur mon choix. C’est non.
Dixon l’observait et même s’il comprenait son choix, il s’agissait de Sark et Sloane.
- Les laisser tous les trois comploter n’apporteront que des ennuis-
- Lauren n’est pas encore en vie à ce que je sache ! Pour qu’elle vive, ils doivent guérir ses blessures, or ça n’est pas encore fait ! Bon sang Dixon ! Tu crois pas qu’ils ont droit à de la tranquillité ?! Ils ont donné plus de 10 ans à ce job et perdu pratiquement tout leurs proches !
Weiss était catégorique, il ne céderait pas sous la pression. Il les fusilla du regard puis jeta un coup d’oeil au président qui lui fit un léger signe de tête. Il sortit du bureau en claquant la porte. Il avait vraiment besoin d’air !
- Monsieur le président... lança Chase en lui tendant une main.
Ce dernier lui adressa un sourire de convenance en lui serrant la main, alors qu’elle lui faisait signe de s’asseoir dans un des fauteuils du bureau. Chase se tourna vers l’autre personne et la tension qui semblait s’installer dans le bureau, parut commencer à se dissiper.
- Agent Weiss...
- Directrice Chase, ajouta t’il d’une voix encore mal assurée.
- Je ne m’attendais pas à vous voir si rapidement dans nos locaux...
Le président l’observait. Cette femme d’âge mûr, noire, bien habillé dans son costume tailleur – pantalon qui lui seyait à merveilles, attisa la curiosité du président. Il n’ajouta rien tandis que Weiss s’avançait dans la pièce répondant naturellement.
- Notre programme est assez chargé et nous ne restons pas longtemps en ville... Monsieur veut visiter les locaux est être tenu personnellement au courant des différentes menaces et organisations existantes qui nous défendent.
Avec professionnalisme et une voix posée, Weiss exprimait sans mal les volontés de son supérieur. Chase comprit immédiatement où Weiss voulait en venir, pourtant elle ne laissa rien transparaître.
- Bien... dans ce cas agent Weiss, je suppose que vous n’aurez aucun mal pour lui faire la visite guidée de la Rotonde...
Elle n’avait pas apprécié et pour une fois, il n’avait pas prit de gants. Il n’avait rien de spécial contre elle, enfin hormis qu’on lui ait caché certains éléments de ces dernières années. Cependant Eric ne comptait pas se taire, après tout elle n’était plus rien pour lui !
- Je ne comptais pas sur votre autorisation pour la visite... Monsieur le président serait certainement plus enclin à parler des menaces et de nos organisations de défenses ! Vous êtes bien placé pour en parler, il me semble !
Il était dur et sans merci. Aujourd’hui il n’avait plus rien à perdre, il fusillait Chase du regard, avec une douleur qui semblait plus vive que jamais. Le président sentait un malaise entre les personnes présentent dans la pièce et il fit part de sa présence tout en jetant un regard à Weiss.
- Eric s’il vous plait...
Weiss ouvrit la bouche pour ajouter une remarque quand Chase la devança :
- Non Monsieur, l’agent Weiss a raison... reprit t’elle, gênée. Depuis plusieurs années, nous vous cachons l’existence d’unités secrètes qui se chargent de défendre nos intérêts...
Le président fronça les sourcils tandis que Weiss restait impassible. Le président Turner l’interrompit alors.
- Vous voulez dire que depuis des années, des hommes et des femmes risquent leurs vies en sachant qu’aucun secours ne leurs seront portés,s’ils leurs arrivent quelque chose ?
Chase hésitait à répondre mais il s’agissait du président et il avait tout le pouvoir pour la démettre de ses fonctions. Elle croisa le regard de Weiss qui esquissa un sourire à peine visible sur ses lèvres. Il semblait bien connaître le président et n’était nul étonné de sa réponse. Elle déglutit difficilement répondant naturellement :
- C’est un fait... diverses organisations secrètes travaillent dans le but qu’un monde dénué de menaces se multiplie. Cependant ils travaillent en équipe et il est très rare que l’on perde certains de nos agents. Ce sont des personnes très qualifiées et qui ont un sens du devoir inébranlable. Ils avaient l’occasion de refuser l’offre d’intégrer ce genre de cellule secrète...
- ça n’est pas une raison ! Ces agents ont des familles, ce sont des humains ! Vous n’avez pas le droit de les réduire à de simples numéros de dossier ! A compter d’aujourd’hui j’exige que ces agents soient tout autant protégés que ceux de la CIA ou du FBI !
Chase se sentait de plus en plus mal, jamais elle n’avait imaginé qu’il le prendrait ainsi. Oui elle se doutait qu’il y aurait des divergences mais pas à ce point ! Après tout, ils défendaient le pays de terroristes des plus notoires !
- Monsieur le Président-
- Vous remettez mon autorité en question Directrice Chase ? reprit il durement.
- Non Monsieur le Président...
- Bien, la coupa – t’il. Passons aux menaces... qui sont - elles et qui nous défend ?
Elle jeta un regard à Weiss, qui restait impassible, et qui ne la quittait pas des yeux. Elle tenta de reprendre contenance et d’une voix peu assurée répondit :
- Notre principal terroriste, sévit depuis des années. Il est l’un des descendants des Romanov...
Il n’en suffit pas plus pour Weiss, afin de comprendre de qui elle parlait. Il secoua la tête puis croisa le regard de Chase alors que le président continuait de l’écouter.
- Julian Sark est un terroriste connu de nos services depuis de nombreuses années. Beaucoup de nos agents le connaissent...
- Comment se fait il qu’il soit encore en liberté si vous le traquez depuis si longtemps ?
Chase échangea un bref regard avec Weiss tandis que celui ci en profita pour répondre rapidement :
- Sark n’est pas un commanditaire ! L’arrêter n’a jamais été difficile... il est comment dire... il a une loyauté très flexible. Si je ne me trompe votre but est d’arrêter son patron... Directrice Chase...
- C’est bien cela agent Weiss... D’autant plus il semblerait que depuis plusieurs années, il séquestrait un de nos agents considérés comme morts en mission, il y a 7 ans-
Le président écoutait et les observait tour à tour tandis que Weiss murmurait :
- 7 ans...
- De plus cet agent vient de nous contacter ainsi que son ancienne équipe semble t’il... continua t’elle avant de marquer une rapide pause. Nous venons également de rapatrier un de nos agents infiltré en Amérique du Sud...
Weiss n’en revenait toujours pas. Il commençait à comprendre ce qu’elle sous-entendait et rien de tout ça ne le rassurait.
- Je ne vois pas ce qu’aurait gagné Sark à séquestrer un des nôtres, reprit Eric.
- D’après notre agent, un autre terroriste qui se fait passer pour mort depuis quelques années, serait derrière tout ça, lança t’elle, mal à l’aise.
- vous voulez dire, Directrice Chase, que toute votre affaire repose sur des suppositions ?
- Non, nos sources sont fiables à 200 % ! On ne connaît pas encore les détails ni comment Sloane aurait pu s’en tirer... mais rester tapis dans l’ombre pendant des années avant de frapper un grand coup pour montrer son retour lui ressemble grandement-
- La dernière fois, vous avez signé la rédemption de Sloane et quand on vous soumettait qu’il n’aurait pas fini de nous trahir, vous avez douté de notre parole ! Et maintenant vous demandez à ce que vos agents le traquent ! Vous trouvez pas que vous poussez le bouchon ! Vous savez qui sont les cibles ! il a tué sa propre fille pour les travaux d’un savant fou du XVième siècle-
- C’est pour ça que j’ai besoin de votre appui Weiss... ajouta t’elle en le fixant. Vous seul pourrez trouver la force de convaincre-
Il ouvrit grand les yeux, la fixant alors qu’il sentait le regard insistant du Président.
- Non mais vous me prenez pour qui ?! Vous m’entendez, jamais je n’entrerais dans votre jeu ! Vous voulez qu’ils reviennent ? alors allez les voir vous même. Vous n’avez aucune idée de la souffrance qu’ils ont enduré à cause d’ordure telles que Sloane et Derevko !
Chase était on ne peut plus surprise de la réaction de Weiss, elle poursuivit cependant alors qu’elle voyait le président s’apprêter à faire une remarque :
- Un caveau cryogénique situé à Langley à disparu...
Ça n’était vraiment pas son jour, il sentit son calme s’évaporer à cette phrase. Peu de terroriste était cryogénisé, du moins il en connaissait qu’un seul qui ait un lien avec lui ou une autre personne de l’agence. Il soupira puis entendit la porte s’ouvrir derrière lui. Se retournant, il croisa un regard familier. L’homme s’avança vers lui, un sourire franc sur le visage, ajoutant :
- Weiss quelle surprise !
- Salut Dixon... lança t’il les mâchoires encore un peu serrés.
Dixon adressa un signe de tête au Président puis un léger sourire à Chase. Il était au courant de cette visite et se doutait que ça ne devait pas être si simple pour Weiss. Le président interrompit ses pensées.
- Un caveau cryogénique ? Qui est enfermé dedans ?
Weiss soupira en levant les yeux au ciel puis reprit en fixant Chase et Dixon :
- Lauren... il manquait vraiment plus qu’elle !
Il se passa une main sur le visage puis ajouta en fixant Dixon.
- Marshall n’a pas pu la localiser ? Selon la procédure, un émetteur était introduit avant la cryogénisation-
- Il est dessus... cependant il n’y a aucune trace d’émetteur. Soit il avait un dysfonctionnement, soit il a déjà été enlevé... Il travaille sur toutes les vidéos du secteur...
Weiss était conscient du pourquoi de la visite et tout ça commençait à l’agacer. Tout avait été organisé pour qu’il tente de convaincre Syd et Vaughn de revenir. Ça, il n’était pas prêt de le faire. Jamais. Il les fixa tour à tour en leur confiant sa décision.
- Je ne reviendrais pas sur mon choix. C’est non.
Dixon l’observait et même s’il comprenait son choix, il s’agissait de Sark et Sloane.
- Les laisser tous les trois comploter n’apporteront que des ennuis-
- Lauren n’est pas encore en vie à ce que je sache ! Pour qu’elle vive, ils doivent guérir ses blessures, or ça n’est pas encore fait ! Bon sang Dixon ! Tu crois pas qu’ils ont droit à de la tranquillité ?! Ils ont donné plus de 10 ans à ce job et perdu pratiquement tout leurs proches !
Weiss était catégorique, il ne céderait pas sous la pression. Il les fusilla du regard puis jeta un coup d’oeil au président qui lui fit un léger signe de tête. Il sortit du bureau en claquant la porte. Il avait vraiment besoin d’air !
Re: Avec le temps... (Post Saison 5)
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En prenant la décision de revenir, elle savait qu’elle encourait un risque pour sa famille. Cependant Rachel et Tom étaient ses amis. Qu’aurait-elle fait s’il avait s’agit de Fran ou de Will ou même Weiss ? Elle n’aurait pas hésité !
Des enterrements, elle en avait fait plusieurs, surtout depuis la fausse mort de sa mère. Elle songea aux derniers auquel elle avait assisté. Le dernier en fait, le corps de son père n’avait toujours pas été retrouvé et même si cette douleur ne la quittait pratiquement plus, elle aurait aimé avoir un endroit où se recueillir pour lui parler. La seule qui avait une plaque était sa soeur. Elle ne se connaissait peu et elle le regrettait mais qu’aurait elle pu faire ? Entre les secrets de Sloane et de sa mère, sans parler des évènement de Sovogda où elle avait faillit perdre Nadia. Le plus dur était d’accepter d’être la survivante et que c’est Sloane qui l’avait tué. Si elle était devant sa stèle dans ce cimetière, c’était pour se faire pardonner son absence et tenter de ce libéré de cette culpabilité qui l’envahissait chaque jour. Vaughn lui avait même proposé de l’accompagné mais elle lui avait rétorqué qu’elle avait besoin de le faire seule. Il comprenait parfaitement sa souffrance et il ferait toujours le nécessaire pour son bonheur mais pour l’instant elle devait évacuer toute cette rage et colère à l’encontre de Sloane, elle craignait trop de prendre une mauvaise décision lors d’une mission. Disposant quelques fleurs sur la stèle, elle lui murmurait quelques mots d’excuses mais s’interrompit en croisant un regard qu’elle n’avait pas revu depuis près de 5 ans. Deux choses l’une, soit elle lui sautait dans les bras laissant sa joie de le revoir, soit elle lui balançait à la figure toutes les reproches qu’elle avait en tête, lui faisant payer son silence de ses dernières années !
- Je commençais à croire que tu étais mort comme tous les autres ! Lança t’elle sarcastique.
- Tu as raison de m’en vouloir...
Il marqua une pause la fixant. Il se sentait si mal depuis son arrivée à Los Angeles. Bien sur, Syd ne savait rien de tout ça. Depuis des années ils avaient des rapports de politesse et même si ça lui avait coûté de mettre cette distance, il pensait toujours avoir fait le bon choix.
- Tu nous as laissé tombé Weiss !
Il acquiesça du chef puis baissa la tête. Pour lui, ils étaient toujours ses amis mais la douleur qu’il lut dans le regard de Syd l’acheva.
- C’était pour votre bien... je ne pensais pas que vous reviendriez un jour à Los Angeles...
- Pour notre bien ?! Explosa t’elle. Tu as abandonné Eric ! Vaughn, puis Nadia !! Comment tu peux affirmer que c’est pour notre bien ?!
Il la connaissait et le fait qu’elle déverse sa colère sur lui, il préférait réellement ça, à de l’ignorance ou de l’hypocrisie. Il baissa la tête durant quelques secondes.
- En me tenant loin de vous, je vous évitais de penser à l’agence, à Nadia, à Sloane, Sark et compagnie !
Il la fixait à présent et il avait mal, oui parce qu’à cet instant il réalisait qu’il avait sûrement fait le mauvais choix. Elle avait été seule durant toute cette année où il avait quitté la cellule. Elle avait fait face seule à la séparation avec Vaughn, à sa grossesse, et aux menaces qui pesait sur elle et son enfant. Il s’en voulait de n’avoir pas été présent, c’était son rôle d’amis ! Et il avait complètement occulté toutes ses choses.
- Je voulais pas que ça se passe comme ça Syd...
- Le mal est fait maintenant...
- Une fois de plus j’ai pas été malin. J’aurais dû rester à tes cotés-
Syd secoua la tête le fixant, en ajoutant d’une voix plus calme.
- Non... tu avais une opportunité. Tu as fait le bon choix...
- Tu as tors, j’aurais du être là pour Nadia, pour toi et Vaughn-
- Tu ne pouvais pas, tu jouais aux échecs avec le président ! lança t’elle avec un petit sourire.
Il rit doucement en s’approchant d’elle et la prenant dans ses bras.
- Il est nul aux échecs, Bristow !
- Et tu n’es pas le meilleur non plus !
Elle se détacha de son étreinte, finalement heureuse de le revoir. Elle le fixa se demandant le pourquoi de sa présence mais songea que le moment était mal choisi pour l’interroger à ce sujet. Ils se regardèrent durant de longues secondes puis finalement leurs regards convergèrent vers la tombe de Nadia. Tous deux murmurèrent quelques mots puis cote à cote, ils prirent la sortie du cimetière ensemble.
- Elles te courent toutes après maintenant... lança t’elle avec son sourire malicieux.
- Tu ne m’auras pas Bristow !
Il marqua une légère pause et reprit naturellement souriant :
- Vaughn me faisait de l’ombre ! Maintenant j’ai de vrai succès-
- Comment elle s’appelle ?
Il rit. Syd pouvait être aussi exaspérante que la femme la plus drôle, gentille, curieuse, franche, cynique et têtue. Cependant chez elle, il l’acceptait, peut être parce que tout ça était naturel et que cette complicité qui les liait était sincère. Il lui jeta alors un regard discret.
- Comment vont les enfants ? S’enquit il en espérant qu’elle ne verrait pas clair dans son jeu.
- Mauvaise réponse Weiss ! Je pose les questions, tu réponds ! Et on se défile pas ! poursuivit elle sans se départir de son sourire angélique.
- Tu m’as manqué Syd... lâcha t’il en la fixant sans détourner les yeux.
Elle lui sourit et déposa un baiser sur sa joue avant d’ajouter :
- Même si t’es plus beau avec quelques kilos en moins, t’arrive pas à la cheville de Vaughn !
- Raaaaaaaaah Syd !!! Tu veux ma mort !
Ils rigolèrent ensemble puis se dirigeant vers la voiture de Syd, ils s’arrêtèrent quelques minutes :
- Pourquoi tu viens pas dîner à la maison ce soir ?
- Je... c’est pas l’envie qui m’en manque, crois-moi... mais je suis attendu par le président figure-toi, et il apprécie pas les retard !!
- comme tu veux... laissa t’elle tomber. Ça aurait fait plaisir à Vaughn de te voir...
- Je passerais... je te le promets Syd... ajouta t’il, un sourire dans la voix.
Elle acquiesça alors de la tête et fit glisser ses lunettes fumées sur son nez. Elle lui adressa un dernier sourire avant d’entrer dans sa voiture et de disparaître au coin de la rue.
*.*.*.*.*.*.
Il entrait dans cet appart qui sentait le renfermé. Il claqua la porte derrière lui puis jeta ses clefs sur la table basse du salon. Son entretien avec Chase n’avait pas éclairci d’un pouce sa stratégie. Pour lui, il n’y avait qu’avec Rachel qu’il pouvait résoudre toute cette affaire. En solo, même s’il aimait ça, il ne pourrait y parvenir. Ce dont il était persuadé c’était que Sloane et Sark ne mettraient pas longtemps à faire parler d’eux et à se défouler sur Sydney. Il ne connaissait que très peu Vaughn même s’il avait parcourut son dossier et connaissait les missions auxquelles il avait participé. Il avait apprit beaucoup sur lui, rien que par son engagement envers Sydney et son patriotisme, puis son histoire personnelle. Il respectait Vaughn pour des tas de raisons dont un professionnalisme à toute épreuve et pour son sens du devoir. En parcourant son dossier, il avait prit connaissance de la vérité au sujet de son ex femme terroriste, et la façon dont l’histoire c’était terminé. Il soupira puis se dirigea dans la cuisine, ouvrant son frigo pour en sortir une bière bien fraîche. D’un coup de pouce il la décapsula sans mal et se dirigea dans le salon s’installant sur son canapé.
Il réfléchissait à ce qui avait cloché avec Rachel. Elle lui en voulait mais elle ne lui avait pas laissé le temps de s’exprimer pour autant. Il la reconnaissait à peine. C’est vrai qu’elle pouvait être cynique et impulsive, mais jamais il n’avait soupçonné que ça serait à ce point. Il but une gorgée de bière repensant à sa vulnérabilité lorsqu’il était passé chez elle quelques années plus tôt. Il ne pouvait pas nier qu’il était insensible à Rachel. Bien au contraire, elle était belle, futé, intelligente, drôle et compréhensive. Et elle avait le don de la surprendre dès qu’il s’y attendait le moins. Le souvenir de son regard bleu l’envahit et il ferma les yeux un instant en pensant à elle durant de longues secondes mais il du se reprendre en sentant son portable vibrer dans sa poche de Jean. Il décrocha rapidement avant d’émettre un petit soupir.
- Grace !! aboya t’il, avant de marquer une pause, il reprit doucement. Très bien j’arrive !
Il referma son portable puis posa sa bière sur la table basse avant d’attraper ses clefs d’un geste rapide et de sortir de cet appartement, pour le nouveau QG de l’APO.
*.*.*.*.*.*.
Ils étaient dans les temps. Le caveau était arrivé, une dizaine d’heure plus tôt et pour le moment les scientifiques et médecin menaient à bien leur mission. Sark enfermé dans ce petit bureau surplombait une ville entière, regardait par la fenêtre quand il sentit une présence dans son dos.
- Je ne laisserais personne entraver notre collaboration...
- Vous avez intérêt à ne pas changer d’avis Julian ! Cette fois je n’admettrais pas l’échec ! on doit venir à bout de l’expérience...
- On y parviendra, ils ne s’en sortiront pas cette fois ci, le nombre d’obstacle est réduit ! Et j’ai un cadeau qui mettra du piment dans leur vie !
- Ne soyez pas si sur de vous Julian !
- Lauren sera l’élément qui fera sombrer leur vie ! Faites-moi confiance M. Sloane !
Un homme en blouse blanche, portant un calot sur la tête se tenait sur le seuil de la porte. Sentant une présence les deux convives se retournèrent dans sa direction. L’homme anxieux de son sort parvint difficilement à articuler :
- Nous venons de terminer l’opération... nous attendons maintenant le réveil de la patiente-
- Bien... on va pouvoir s’amuser et passer à la phase deux... lança Sark avec ce petit sourire cynique à l’encontre des deux hommes.
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En prenant la décision de revenir, elle savait qu’elle encourait un risque pour sa famille. Cependant Rachel et Tom étaient ses amis. Qu’aurait-elle fait s’il avait s’agit de Fran ou de Will ou même Weiss ? Elle n’aurait pas hésité !
Des enterrements, elle en avait fait plusieurs, surtout depuis la fausse mort de sa mère. Elle songea aux derniers auquel elle avait assisté. Le dernier en fait, le corps de son père n’avait toujours pas été retrouvé et même si cette douleur ne la quittait pratiquement plus, elle aurait aimé avoir un endroit où se recueillir pour lui parler. La seule qui avait une plaque était sa soeur. Elle ne se connaissait peu et elle le regrettait mais qu’aurait elle pu faire ? Entre les secrets de Sloane et de sa mère, sans parler des évènement de Sovogda où elle avait faillit perdre Nadia. Le plus dur était d’accepter d’être la survivante et que c’est Sloane qui l’avait tué. Si elle était devant sa stèle dans ce cimetière, c’était pour se faire pardonner son absence et tenter de ce libéré de cette culpabilité qui l’envahissait chaque jour. Vaughn lui avait même proposé de l’accompagné mais elle lui avait rétorqué qu’elle avait besoin de le faire seule. Il comprenait parfaitement sa souffrance et il ferait toujours le nécessaire pour son bonheur mais pour l’instant elle devait évacuer toute cette rage et colère à l’encontre de Sloane, elle craignait trop de prendre une mauvaise décision lors d’une mission. Disposant quelques fleurs sur la stèle, elle lui murmurait quelques mots d’excuses mais s’interrompit en croisant un regard qu’elle n’avait pas revu depuis près de 5 ans. Deux choses l’une, soit elle lui sautait dans les bras laissant sa joie de le revoir, soit elle lui balançait à la figure toutes les reproches qu’elle avait en tête, lui faisant payer son silence de ses dernières années !
- Je commençais à croire que tu étais mort comme tous les autres ! Lança t’elle sarcastique.
- Tu as raison de m’en vouloir...
Il marqua une pause la fixant. Il se sentait si mal depuis son arrivée à Los Angeles. Bien sur, Syd ne savait rien de tout ça. Depuis des années ils avaient des rapports de politesse et même si ça lui avait coûté de mettre cette distance, il pensait toujours avoir fait le bon choix.
- Tu nous as laissé tombé Weiss !
Il acquiesça du chef puis baissa la tête. Pour lui, ils étaient toujours ses amis mais la douleur qu’il lut dans le regard de Syd l’acheva.
- C’était pour votre bien... je ne pensais pas que vous reviendriez un jour à Los Angeles...
- Pour notre bien ?! Explosa t’elle. Tu as abandonné Eric ! Vaughn, puis Nadia !! Comment tu peux affirmer que c’est pour notre bien ?!
Il la connaissait et le fait qu’elle déverse sa colère sur lui, il préférait réellement ça, à de l’ignorance ou de l’hypocrisie. Il baissa la tête durant quelques secondes.
- En me tenant loin de vous, je vous évitais de penser à l’agence, à Nadia, à Sloane, Sark et compagnie !
Il la fixait à présent et il avait mal, oui parce qu’à cet instant il réalisait qu’il avait sûrement fait le mauvais choix. Elle avait été seule durant toute cette année où il avait quitté la cellule. Elle avait fait face seule à la séparation avec Vaughn, à sa grossesse, et aux menaces qui pesait sur elle et son enfant. Il s’en voulait de n’avoir pas été présent, c’était son rôle d’amis ! Et il avait complètement occulté toutes ses choses.
- Je voulais pas que ça se passe comme ça Syd...
- Le mal est fait maintenant...
- Une fois de plus j’ai pas été malin. J’aurais dû rester à tes cotés-
Syd secoua la tête le fixant, en ajoutant d’une voix plus calme.
- Non... tu avais une opportunité. Tu as fait le bon choix...
- Tu as tors, j’aurais du être là pour Nadia, pour toi et Vaughn-
- Tu ne pouvais pas, tu jouais aux échecs avec le président ! lança t’elle avec un petit sourire.
Il rit doucement en s’approchant d’elle et la prenant dans ses bras.
- Il est nul aux échecs, Bristow !
- Et tu n’es pas le meilleur non plus !
Elle se détacha de son étreinte, finalement heureuse de le revoir. Elle le fixa se demandant le pourquoi de sa présence mais songea que le moment était mal choisi pour l’interroger à ce sujet. Ils se regardèrent durant de longues secondes puis finalement leurs regards convergèrent vers la tombe de Nadia. Tous deux murmurèrent quelques mots puis cote à cote, ils prirent la sortie du cimetière ensemble.
- Elles te courent toutes après maintenant... lança t’elle avec son sourire malicieux.
- Tu ne m’auras pas Bristow !
Il marqua une légère pause et reprit naturellement souriant :
- Vaughn me faisait de l’ombre ! Maintenant j’ai de vrai succès-
- Comment elle s’appelle ?
Il rit. Syd pouvait être aussi exaspérante que la femme la plus drôle, gentille, curieuse, franche, cynique et têtue. Cependant chez elle, il l’acceptait, peut être parce que tout ça était naturel et que cette complicité qui les liait était sincère. Il lui jeta alors un regard discret.
- Comment vont les enfants ? S’enquit il en espérant qu’elle ne verrait pas clair dans son jeu.
- Mauvaise réponse Weiss ! Je pose les questions, tu réponds ! Et on se défile pas ! poursuivit elle sans se départir de son sourire angélique.
- Tu m’as manqué Syd... lâcha t’il en la fixant sans détourner les yeux.
Elle lui sourit et déposa un baiser sur sa joue avant d’ajouter :
- Même si t’es plus beau avec quelques kilos en moins, t’arrive pas à la cheville de Vaughn !
- Raaaaaaaaah Syd !!! Tu veux ma mort !
Ils rigolèrent ensemble puis se dirigeant vers la voiture de Syd, ils s’arrêtèrent quelques minutes :
- Pourquoi tu viens pas dîner à la maison ce soir ?
- Je... c’est pas l’envie qui m’en manque, crois-moi... mais je suis attendu par le président figure-toi, et il apprécie pas les retard !!
- comme tu veux... laissa t’elle tomber. Ça aurait fait plaisir à Vaughn de te voir...
- Je passerais... je te le promets Syd... ajouta t’il, un sourire dans la voix.
Elle acquiesça alors de la tête et fit glisser ses lunettes fumées sur son nez. Elle lui adressa un dernier sourire avant d’entrer dans sa voiture et de disparaître au coin de la rue.
*.*.*.*.*.*.
Il entrait dans cet appart qui sentait le renfermé. Il claqua la porte derrière lui puis jeta ses clefs sur la table basse du salon. Son entretien avec Chase n’avait pas éclairci d’un pouce sa stratégie. Pour lui, il n’y avait qu’avec Rachel qu’il pouvait résoudre toute cette affaire. En solo, même s’il aimait ça, il ne pourrait y parvenir. Ce dont il était persuadé c’était que Sloane et Sark ne mettraient pas longtemps à faire parler d’eux et à se défouler sur Sydney. Il ne connaissait que très peu Vaughn même s’il avait parcourut son dossier et connaissait les missions auxquelles il avait participé. Il avait apprit beaucoup sur lui, rien que par son engagement envers Sydney et son patriotisme, puis son histoire personnelle. Il respectait Vaughn pour des tas de raisons dont un professionnalisme à toute épreuve et pour son sens du devoir. En parcourant son dossier, il avait prit connaissance de la vérité au sujet de son ex femme terroriste, et la façon dont l’histoire c’était terminé. Il soupira puis se dirigea dans la cuisine, ouvrant son frigo pour en sortir une bière bien fraîche. D’un coup de pouce il la décapsula sans mal et se dirigea dans le salon s’installant sur son canapé.
Il réfléchissait à ce qui avait cloché avec Rachel. Elle lui en voulait mais elle ne lui avait pas laissé le temps de s’exprimer pour autant. Il la reconnaissait à peine. C’est vrai qu’elle pouvait être cynique et impulsive, mais jamais il n’avait soupçonné que ça serait à ce point. Il but une gorgée de bière repensant à sa vulnérabilité lorsqu’il était passé chez elle quelques années plus tôt. Il ne pouvait pas nier qu’il était insensible à Rachel. Bien au contraire, elle était belle, futé, intelligente, drôle et compréhensive. Et elle avait le don de la surprendre dès qu’il s’y attendait le moins. Le souvenir de son regard bleu l’envahit et il ferma les yeux un instant en pensant à elle durant de longues secondes mais il du se reprendre en sentant son portable vibrer dans sa poche de Jean. Il décrocha rapidement avant d’émettre un petit soupir.
- Grace !! aboya t’il, avant de marquer une pause, il reprit doucement. Très bien j’arrive !
Il referma son portable puis posa sa bière sur la table basse avant d’attraper ses clefs d’un geste rapide et de sortir de cet appartement, pour le nouveau QG de l’APO.
*.*.*.*.*.*.
Ils étaient dans les temps. Le caveau était arrivé, une dizaine d’heure plus tôt et pour le moment les scientifiques et médecin menaient à bien leur mission. Sark enfermé dans ce petit bureau surplombait une ville entière, regardait par la fenêtre quand il sentit une présence dans son dos.
- Je ne laisserais personne entraver notre collaboration...
- Vous avez intérêt à ne pas changer d’avis Julian ! Cette fois je n’admettrais pas l’échec ! on doit venir à bout de l’expérience...
- On y parviendra, ils ne s’en sortiront pas cette fois ci, le nombre d’obstacle est réduit ! Et j’ai un cadeau qui mettra du piment dans leur vie !
- Ne soyez pas si sur de vous Julian !
- Lauren sera l’élément qui fera sombrer leur vie ! Faites-moi confiance M. Sloane !
Un homme en blouse blanche, portant un calot sur la tête se tenait sur le seuil de la porte. Sentant une présence les deux convives se retournèrent dans sa direction. L’homme anxieux de son sort parvint difficilement à articuler :
- Nous venons de terminer l’opération... nous attendons maintenant le réveil de la patiente-
- Bien... on va pouvoir s’amuser et passer à la phase deux... lança Sark avec ce petit sourire cynique à l’encontre des deux hommes.
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Re: Avec le temps... (Post Saison 5)
Chapitre 3
Sa cravate desserrée, soupirant et marchant d’un pas traînant, il longeait un grand couloir avant de se stopper devant une porte, il frappa un coup puis entra après avoir entendu l’invitation. Il se dirigea vers le petit salon aménagé dans la grande suite. Relevant la tête, il vit son supérieur se redresser et ôter ses lunettes de repos. Il délaissa son dossier pour ce concentrer sur lui.
- Eric... je vous attendais-
Weiss soupira discrètement puis ôta sa veste, la posant sur une chaise.
- Monsieur le président... commença t’il.
- Ecoutez moi Eric. En 7 ans, j’ai eu tout le loisir de vous connaître et vous apprécier. Vous êtes un des meilleurs dans votre domaine et vous vous êtes accordé très peu de temps pour vous. Et même si je devrais m’en réjouir parce que vous vous êtes concentré sur votre travail, aujourd’hui je m’aperçois que j’aurais peut être du vous arrêter...
Fronçant les sourcils, Weiss ne comprenait pas où il voulait en venir. Cependant le président reprit très vite, ne lui laissant pas le temps de poser sa question.
- Dans votre dossier... je savais que vous faisiez parti de la CIA mais il y a environ une année où vous avez presque disparu de circulation-
- On dirait pourtant que j’ai réapparu... lança t’il cyniquement.
- ça ne vous ressemble pas... réalisa le Président. Vous êtes un homme brillant. Los Angeles semble avoir rouvert certaines blessures et votre agressivité ressort-
- Je n’ai pas toujours fait les bons choix... et j’ai certainement eu tors de revenir ici-
- La Directrice Chase...
Eric traversa la pièce, se plantant devant la fenêtre de la suite, faisant dos au Président.
- Alex... commença Weiss. Je suis un agent, mais avant tout je suis un humain. J’ai vu des choses effroyable et digne d’une série de science fiction... mais comme vous le savez, je n’ai pas le droit d’en dire mot.
Il marqua une pause et le souvenir des mots de Sydney lui revint à l’esprit.
- En venant travailler pour vous, j’ai perdu mes meilleurs amis et j’ai laissé la femme que j’aimais derrière moi... sans compter que les terroristes dont nous avons parlé, sont responsable de la disparition de la personne auquel je tenais... je suis désolé si je me suis emporté mais je suis trop impliqué pour rester impassible dans cette situation-
- Et vos amis là dedans ? vous avez bien des appuis non ?
- Je doute qu’ils veuillent encore me parler...
- S’ils tiennent à vous, ils sauront vous pardonner... peut importe ce que vous avez fait.
Eric esquissa un très léger sourire, sceptique.
- Vous ne les connaissez pas... ce sont des agents et ils ont perdus beaucoup de monde dans leurs vies-
- Dans ce cas, ils doivent connaître la douleur de perdre un être cher...
Connaissant Syd et Vaughn, Eric était sceptique. Le souvenir de Nadia le hantait depuis des années et même s’il aurait voulu se construire une vie de famille, il s’était résolu, à ce que plus jamais ça n’arrive. Il se tourna vers son supérieur et ami.
- je vous donne votre soirée et profitez en pour aller les voir... vous avez besoin de vacances Eric-
- Je suis chargé de votre protection-
- Je pense être capable de me défendre. C’est un ordre Agent Weiss, disparaissez de ma vue... avant que je doive recourir à la force pour vous mettre dehors ! lança t’il avec un sourire franc et complice.
Eric lui sourit, ajoutant :
- Vous feriez pas de mal à une mouche Alex... ou alors la mouche devra être énorme !
Alex sourit de la remarque d’Eric, c’était digne de lui. Il était un agent avec un grand sens de l’humour. Même s’il y a encore des inconnus dans son dossier, il avait assez confiance en Eric pour savoir qu’il lui en parlerait si un jour il serait prêt.
*.*.*.*.*.*.
Jack dans ses bras, Vaughn lui donnait son biberon tandis qu’il entendait Isabelle jouer dans sa chambre. Il avait proposé à Sydney de l’accompagner au cimetière mais elle avait refusé. Il ne lui en voulait mais d’un coté, il aurait voulu être présent pour l’épauler. Il se doutait de l’état dans lequel elle serait en revenant et ça ne le rassurait pas. Il était dans le salon, tenant le biberon de Jack qui buvait lentement quand finalement il vit la grande baie vitrée s’ouvrir sur Syd. Il releva les yeux vers elle, tentant de la sonder et de s’assurer qu’elle allait bien. Il croisa son regard puis la vit esquisser un petit sourire avant de s’avancer vers eux. Elle fit glisser un doigt sur la petite main de Jack et murmura :
- Ton papa s’applique à ce que je vois !
Elle releva les yeux vers Vaughn qui la fixait intensément :
- Il s’applique et il en profite, tu vois… murmura t’il avant de reprendre doucement. Et toi, ta… tournée ?
Syd sourit doucement à sa remarque mais se détacha rapidement lorsqu’il la questionna. Elle n’avait pas envie de répondre, cependant elle savait qu’il parviendrait à la faire parler. Elle se contenta alors de demander :
- Où est Isa ?
- Dans sa chambre… tu devrais aller la voir. Elle avait le nez dans certaines de tes affaires…
Syd se retourna alors vivement vers Vaughn, suite à sa remarque.
- Mes affaires ? Quelles affaires ?
Vaughn esquissa un petit sourire amusé et répondit d’une voix douce :
- Une certaine perruque rouge et… certaines robes qui me rappelle bien des souvenir…
Elle comprit alors où il venait en venir et fronça les sourcils.
- Pourquoi tu l’a laissé faire-
- Syd, c’est une enfant… elle ne sait pas. Elle ne craint absolument rien…
Syd n’était pas de son avis. Elle songeait qu’il oubliait un peu facilement qu’ils étaient les parents d’Isa et que par conséquent les gênes parlent d’eux même. Elle se détourna alors et Vaughn l’observa se diriger vers la chambre d’Isa. Il baissa la tête, regardant Jack qui gazouillait.
Syd était sur le seuil de la chambre de sa fille dont la porte était ouverte. Elle resta alors stupéfaite en la voyant assembler le puzzle de Kholokov. Ce puzzle même qu’elle avait assembler sous les yeux de son père au même âge. Une angoisse sournoise l’envahit et figé, elle resta sans voix durant de longues secondes.
*.*.*.*.*.*.
Sa cravate desserrée, soupirant et marchant d’un pas traînant, il longeait un grand couloir avant de se stopper devant une porte, il frappa un coup puis entra après avoir entendu l’invitation. Il se dirigea vers le petit salon aménagé dans la grande suite. Relevant la tête, il vit son supérieur se redresser et ôter ses lunettes de repos. Il délaissa son dossier pour ce concentrer sur lui.
- Eric... je vous attendais-
Weiss soupira discrètement puis ôta sa veste, la posant sur une chaise.
- Monsieur le président... commença t’il.
- Ecoutez moi Eric. En 7 ans, j’ai eu tout le loisir de vous connaître et vous apprécier. Vous êtes un des meilleurs dans votre domaine et vous vous êtes accordé très peu de temps pour vous. Et même si je devrais m’en réjouir parce que vous vous êtes concentré sur votre travail, aujourd’hui je m’aperçois que j’aurais peut être du vous arrêter...
Fronçant les sourcils, Weiss ne comprenait pas où il voulait en venir. Cependant le président reprit très vite, ne lui laissant pas le temps de poser sa question.
- Dans votre dossier... je savais que vous faisiez parti de la CIA mais il y a environ une année où vous avez presque disparu de circulation-
- On dirait pourtant que j’ai réapparu... lança t’il cyniquement.
- ça ne vous ressemble pas... réalisa le Président. Vous êtes un homme brillant. Los Angeles semble avoir rouvert certaines blessures et votre agressivité ressort-
- Je n’ai pas toujours fait les bons choix... et j’ai certainement eu tors de revenir ici-
- La Directrice Chase...
Eric traversa la pièce, se plantant devant la fenêtre de la suite, faisant dos au Président.
- Alex... commença Weiss. Je suis un agent, mais avant tout je suis un humain. J’ai vu des choses effroyable et digne d’une série de science fiction... mais comme vous le savez, je n’ai pas le droit d’en dire mot.
Il marqua une pause et le souvenir des mots de Sydney lui revint à l’esprit.
- En venant travailler pour vous, j’ai perdu mes meilleurs amis et j’ai laissé la femme que j’aimais derrière moi... sans compter que les terroristes dont nous avons parlé, sont responsable de la disparition de la personne auquel je tenais... je suis désolé si je me suis emporté mais je suis trop impliqué pour rester impassible dans cette situation-
- Et vos amis là dedans ? vous avez bien des appuis non ?
- Je doute qu’ils veuillent encore me parler...
- S’ils tiennent à vous, ils sauront vous pardonner... peut importe ce que vous avez fait.
Eric esquissa un très léger sourire, sceptique.
- Vous ne les connaissez pas... ce sont des agents et ils ont perdus beaucoup de monde dans leurs vies-
- Dans ce cas, ils doivent connaître la douleur de perdre un être cher...
Connaissant Syd et Vaughn, Eric était sceptique. Le souvenir de Nadia le hantait depuis des années et même s’il aurait voulu se construire une vie de famille, il s’était résolu, à ce que plus jamais ça n’arrive. Il se tourna vers son supérieur et ami.
- je vous donne votre soirée et profitez en pour aller les voir... vous avez besoin de vacances Eric-
- Je suis chargé de votre protection-
- Je pense être capable de me défendre. C’est un ordre Agent Weiss, disparaissez de ma vue... avant que je doive recourir à la force pour vous mettre dehors ! lança t’il avec un sourire franc et complice.
Eric lui sourit, ajoutant :
- Vous feriez pas de mal à une mouche Alex... ou alors la mouche devra être énorme !
Alex sourit de la remarque d’Eric, c’était digne de lui. Il était un agent avec un grand sens de l’humour. Même s’il y a encore des inconnus dans son dossier, il avait assez confiance en Eric pour savoir qu’il lui en parlerait si un jour il serait prêt.
*.*.*.*.*.*.
Jack dans ses bras, Vaughn lui donnait son biberon tandis qu’il entendait Isabelle jouer dans sa chambre. Il avait proposé à Sydney de l’accompagner au cimetière mais elle avait refusé. Il ne lui en voulait mais d’un coté, il aurait voulu être présent pour l’épauler. Il se doutait de l’état dans lequel elle serait en revenant et ça ne le rassurait pas. Il était dans le salon, tenant le biberon de Jack qui buvait lentement quand finalement il vit la grande baie vitrée s’ouvrir sur Syd. Il releva les yeux vers elle, tentant de la sonder et de s’assurer qu’elle allait bien. Il croisa son regard puis la vit esquisser un petit sourire avant de s’avancer vers eux. Elle fit glisser un doigt sur la petite main de Jack et murmura :
- Ton papa s’applique à ce que je vois !
Elle releva les yeux vers Vaughn qui la fixait intensément :
- Il s’applique et il en profite, tu vois… murmura t’il avant de reprendre doucement. Et toi, ta… tournée ?
Syd sourit doucement à sa remarque mais se détacha rapidement lorsqu’il la questionna. Elle n’avait pas envie de répondre, cependant elle savait qu’il parviendrait à la faire parler. Elle se contenta alors de demander :
- Où est Isa ?
- Dans sa chambre… tu devrais aller la voir. Elle avait le nez dans certaines de tes affaires…
Syd se retourna alors vivement vers Vaughn, suite à sa remarque.
- Mes affaires ? Quelles affaires ?
Vaughn esquissa un petit sourire amusé et répondit d’une voix douce :
- Une certaine perruque rouge et… certaines robes qui me rappelle bien des souvenir…
Elle comprit alors où il venait en venir et fronça les sourcils.
- Pourquoi tu l’a laissé faire-
- Syd, c’est une enfant… elle ne sait pas. Elle ne craint absolument rien…
Syd n’était pas de son avis. Elle songeait qu’il oubliait un peu facilement qu’ils étaient les parents d’Isa et que par conséquent les gênes parlent d’eux même. Elle se détourna alors et Vaughn l’observa se diriger vers la chambre d’Isa. Il baissa la tête, regardant Jack qui gazouillait.
Syd était sur le seuil de la chambre de sa fille dont la porte était ouverte. Elle resta alors stupéfaite en la voyant assembler le puzzle de Kholokov. Ce puzzle même qu’elle avait assembler sous les yeux de son père au même âge. Une angoisse sournoise l’envahit et figé, elle resta sans voix durant de longues secondes.
*.*.*.*.*.*.
Re: Avec le temps... (Post Saison 5)
Il avait rejoins le nouveau QG de l’APO mais il s’était avéré que ça n’était pas eux qui l’avait appelé. Il était alors encore à se demander qui aurait eu les ressources de lui faire ça, Sark peut être. Il ressortit alors des locaux à pieds tout en y songeant. C’est alors que le souvenir de la dispute avec Rachel ressurgit.
FLASHBACK
Elle resta de longues secondes sans réaction, son regard plongé dans le sien, la bouche ouverte. Elle n’arrivait pas à y croire. Etait ce réellement lui ? non c’était impossible il était mort dans l’explosion 7 ans plus tôt. Elle jeta un regard à Syd puis Vaughn avant qu’ils sortent de la pièce. Se retrouver seule avec lui n’était pas vraiment son but de la journée mais là, elle n’avait plus vraiment le choix. Elle se retrouvait prisonnière de sa présence. Elle se détourna de lui, commençant à faire les cent pas dans cette pièce avant de lâcher sarcastiquement.
« - si c’était pour l’invitation au resto, il existe des moyens plus courant pour ça ! »
Son ton sarcastique, le fit sourire. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle se jette dans ses bras, non. C’était lui qui était effrayé de leur relation et c’est elle qui l’avait soutenue durant tout cette période où ils ont travaillés ensemble. Il l’observa durant plusieurs secondes et murmura :
« - C’est un fait… »
Il marqua une légère pause et reprit en croisant son regard :
« - Mais tu as accepté cette invitation il me semble… il y a 7 ans… »
« - Il y a 7 ans Tom ! » lança t’elle furieuse. « 7 ans Tom !! 7 ans !! Tu crois que tu peux revenir comme ça dans ma vie ?! Tu crois que ma vie est vide de sens sans toi ?! Tu ne penses pas qu’il pourrait y avoir quelqu’un qui partage ma vie ?! »
« - C’est le cas ? » dit il un peu rapidement. « Désolé… je n’aurais pas dû… »
Il s’arrêta rapidement, et croisa de nouveau son regard si bleu. En 6 ans elle n’avait pas changé. Elle était toujours aussi ravissante et semblait s’être endurcie mais il devinait une douleur sourde et profonde en elle. Perdu dans ses pensées, elle le vit revenir rapidement :
« - Pour quelle raison as-tu besoin de moi ? Parce que c’est ça il me semble… »
Il baissa la tête en esquissant un très léger sourire. Il en avait presque oublié combien elle était intelligente.
« - (relevant la tête) Je pense que ça va t’intéresser… je te propose d’arrêter ton ex… Sark- »
« - Je t’interdis d’utiliser ce mot pour lui ! il n’est rien du tout pour moi ! »
« - Oh… bien… Alors ça veut dire que tu es des nôtres ? »
Elle le fixait. Elle n’avait pas droit à plus d’explications que ça ?! Elle le détestait ! Pour son fichu rendez vous, il pouvait se mettre de doigt dans l’œil. Il était si exaspérant et sur de lui, que ça faisait monter son envie de le frapper. Elle se rapprocha, se plantant devant lui.
« - Alors c’est pour ça… Pour attraper Sark ? » Lança t’elle suspicieuse. « Je suis au regret de te décevoir mais tu n’as pas besoin de moi pour ça ! Tu es un excellent agent, tu as tout à fait les moyens d’y parvenir seul ! »
Elle était butée et il le savait, d’ailleurs sans ça, elle ne serait pas devenu cet agent si réputé.
« - Ok je l’admets il n’y a pas que Sark… il parait que Sloane serait aussi vivant que moi… » ajouta t’il sans la quitter des yeux. « Il parait même que leur collaboration est toujours d’actualité. Alors pour la dernière fois, es tu oui ou non avec nous ? »
Elle le fixa. D’un coté elle était tenté de dire oui, parce qu’elle pourrait enfin avoir des réponses à toutes ces questions qui la torturait depuis 7 ans… et de l’autre, 7 ans c’était passé et il n’avait pas trouvé le temps de lui faire parvenir un quelconque message pour qu’elle sache qu’il était vivant ? qu’il aille au diable ! Sark n’était qu’un menu frottin, il pourrait très bien s’en charger seul. Et puis il avait finalement Syd et Vaugn pour le seconder. Il n’avait pas réellement besoin d’elle.
« - Je n’ai pas changé d’avis. Débrouille toi tout seul ! »
Ils échangèrent alors un long regard puis elle passa devant lui avant de sortir de la pièce et de claquer la porte derrière elle. Son corps sursauta légèrement en entendant la porte puis quelques secondes plus tard, il croisa le regard de Sydney.
« - Elle a refusé… » dit il d’une voix morne.
« - Laisse lui le temps de réfléchir… » ajouta t’elle alors que lui savait qu’elle ne reviendrait pas sur sa décision. Il soupira puis ils se mirent à parler du plan pour arrêter Sark.
FIN DU FLASHBACK
Il arrivait sur le pas de sa porte et s’apprêtait à entrer chez lui, quand il s’aperçut que la porte était entrouverte. Il chassa le souvenir de sa dispute avec Rachel, très difficilement puis entra chez lui. Il distingua alors un silhouette dans son appartement. L’effarement l’envahit. Il s’attendait à un terroriste ou à un agent mais pas à cet homme ! Il se redressa instinctivement fixant l’homme droit dans les yeux. Ce dernier reconnut immédiatement la trempe d’un agent très professionnel.
- Agent Grâce… commença t’il. C’est un plaisir de vous rencontrer. Même si je me doute que les circonstances ne s’y prêtent pas-
- Monsieur… bafouilla Tom. C’est un honneur de vous rencontrer-
- Oubliez ces formalités Agent Grâce…
Le Président marqua une longue pause avant de faire un geste à Tom, l’incitant à s’asseoir au salon.
- J’ai apprit très récemment que vous avez été détenu par des terroristes… fit il alors que Tom, fronçait les sourcils.
- Mon dossier est censé rester secret-
- Il l’est… cependant j’ai eu un entretien avec la directrice Chase…
- Et ça vous donne le droit de pénétrer chez moi sans mon accord ?!!
Le Président se pinça les lèvres. Ce type était d’une froideur inimaginable, ne laissant paraître aucune de ses émotions. Quelque part il était bluffé par autant de professionnalisme et sa capacité à s’adapter à la situation. L’improvisation ne semblait pas le déranger plus que ça.
- Vous avez raison. Je n’aurais pas du pénétrer dans votre espace… mais vos voisins risquaient de trouver ça suspect de me voir sur le pas de votre porte à vous attendre.
- Ils seraient sortis et je suis persuadé qu’ils auraient trouvé un sujet de conversation afin de vous tenir compagnie.
Le Président esquissa un petit sourire. Ces agents avaient une répartie propre à eux et il aimait ça. Il reprit cependant sérieusement :
- J’ai cru comprendre que durant votre détention… vous auriez eu des contacts avec certains terroristes-
- C’est un fait. Où voulez vous en venir ? et pourquoi êtes vous chez moi ? demanda t’il perdant soudainement patience.
- Eh bien… j’aimerais en savoir plus sur ces terroristes et… ce qu’ils vous ont fait-
- Je ne pense pas que vous soyez prêt à entendre un récit détaillé des tortures que peuvent faire subir certains terroristes-
- Dans ce cas parlez moi de cette cellule secrète… et de votre équipière… l’agent Gibson, si je ne me trompe-
Tom fronça les sourcils, ne comprenait pas où il voulait en venir. Il retint un soupir et reprit.
- Je ne vois pas ce que Rachel vient faire dans cette discussion-
- Vous étiez très proche, il me semble-
- Vous voulez bien arrêter de prendre des gants avec moi ! dites moi exactement ce que vous voulez !!
- Ce que je veux… en tant qu’homme, c’est comprendre comment on a pu laisser un terroriste notoire diriger une cellule secrète de la CIA sans qu’aucun n’agent objecte ! Je veux savoir comment vous vous en êtes sortis… dans le métro, il y a 7 ans… toute cette histoire est tout bonnement incroyable…
Tom le scruta de longues minutes puis se leva, se tournant vers la fenêtre. Il passa sa langue sur ses lèvres, puis inspirant longuement, commença :
- Je venais de dire adieu à Ra- l’agent Gibson… on ne se connaissait que depuis quelques mois et elle avait du accepter son sort, le fait d’être trahit la tuait à petit feu… de plus on était les nouveaux de la cellules, instinctivement on a crée des liens et à deux on était plus fort…
Il marqua une pause, il sentait le Président presque impatient mais comment expliquer tout ça. Pour lui, Rachel devait être la première à savoir.
- Lorsque la bombe explosa… j’ai perdu connaissance… apparemment je me suis réveillé quelques jours plus tard dans leurs locaux. Je ne sais pas comment je m’en suis sortis… finit il en se tournant vers le Président.
Ce sujet était toujours une épreuve pour lui, parce que ça n’était que le début de son cauchemar. Il n’avait pas encore abordé les tortures physiques et psychologiques qu’il avait endurées…
- Et ensuite ? reprit le président.
Tom explosa, il voulait en savoir plus. Tom serra les dents, et lui lançant un regard noir, ajouta :
- Vous avez mon rapport, il vous suffit de le lire ! vociféra t’il… il n’y a rien d’autre à savoir !
Il marqua alors une pause puis le fixant, reprit avec toujours autant de véhémence.
- Maintenant j’aimerais que vous sortiez de chez moi, Monsieur le Président !
Le Président n’était jamais rembarré de façon aussi abrupte. Même s’il en avait beaucoup apprit avec ces agents grâce à la présence d’Eric, il fut légèrement décontenancé. Il finit par obtempérer après plusieurs minutes puis se dirigeant vers la porte d’entrée, il ajouta :
- Vous devriez en parler à quelqu’un Tom…
- Mêlez vous de vos affaires et retourner à Washington !
Le Président sortit sur ses mots, encore troublé par la force de caractère de Tom. Il songea qu’il devrait parler à Eric pour comprendre comment les émotions pouvaient être aussi parfaitement retenues. Il descendit alors les quelques marches jusqu’au trottoir où la limousine s’arrêta. Deux minutes passèrent, puis le chauffeur prit la direction de l’hôtel.
*.*.*.*.*.*.
Se disputer avec Tom avait été éprouvant, affronter sa sœur n’avait pas été de tout repos mais pourtant c’était sa dispute avec Tom qui l’inquiétait le plus. Elle soupira puis l’image de Sark, de Sloane puis de Tom se dessina sur le sac de sable face à elle. Elle frappait de toutes ses forces, son visage déjà ruisselant de sueur, elle se débattait contre ses nouveaux démons. Elle vivait recluse depuis la disparition de Tom. Bien sur qu’elle avait essayé de se relever et d’avancer, mais sans but et sans un homme susceptible de la comprendre c’était une mission qui s’avéra impossible. Du moins, c’est ce qu’elle pensait parce qu’à chaque qu’elle se décidait à avancer, l’image de Tom revenait au galop et elle s’interdisait de le trahir. Elle lui avait clairement fait comprendre qu’elle ne lui pardonnerait pas un silence de 7 ans, en claquant des doigts. Elle frappait toujours ce sac de sable avec une rage qui ne la quittait plus pourtant, elle se stoppa et ferma les yeux, s’appuyant contre le sac quand une voix la suppliant de s’arrêter, l’obligea à se stopper. Elle sentit qu’une personne prenait ses poignets. Elle ne bougeait plus tandis que cette personne lui ôtait se gants. Les bandages ensanglantés, il murmura entre ses dents tandis qu’il la sentait sur le point de s’écrouler. D’un geste doux, il lui retira les bandages. Elle ne sentait pas la douleur et se retourna vivement faisant face à cet homme qu’elle aurait reconnu entre mille. Alors qu’elle chancelait, il la rattrapa, la serrant contre lui.
- C’est bon Rach’… c’est bon… murmura t’il à son oreille.
Il la serrait contre lui, tentant de l’apaiser. Il sentit des larmes humidifier son tee shirt puis il glissa une main dans son dos, le caressant tendrement.
- Laisses toi aller…
- Logan… murmura t’elle entre deux hoqueté, il est vivant… ils sont tous vivant ! il m’a trahit Logan ! il m’a trahit !
Sa main parcourait son dos et il espérait qu’elle retrouverait son calme, ses mots lui faisaient mal.
- Qui ça tous ?
- Sloane, Sark… et… et Tom…
Il ferma les yeux, il savait que toute sa douleur devait sortir et il avait beau être son ami depuis longtemps, il ressentait combien elle souffrait.
- Rachel…
Il marqua une pause puis se détacha légèrement avant de croiser son regard. Il hésita une brève seconde puis se reprit murmurant :
- Viens… il faut nettoyer tes mains…
Elle remarqua son hésitation et le suivit jusqu’à un banc de la salle de remise en forme des locaux de la cellule. Il s’assit près d’elle en revenant avec un trousse de secours, nettoyant ses blessures.
- Quoi qu’il arrive Rachel… tu peux compter sur moi. Quoi qu’il arrive… finit il en la fixant dans les yeux. Elle se contenta alors de hocher la tête tandis qu’il finissait de désinfecter les plaies.
*.*.*.*.*.*.
FLASHBACK
Elle resta de longues secondes sans réaction, son regard plongé dans le sien, la bouche ouverte. Elle n’arrivait pas à y croire. Etait ce réellement lui ? non c’était impossible il était mort dans l’explosion 7 ans plus tôt. Elle jeta un regard à Syd puis Vaughn avant qu’ils sortent de la pièce. Se retrouver seule avec lui n’était pas vraiment son but de la journée mais là, elle n’avait plus vraiment le choix. Elle se retrouvait prisonnière de sa présence. Elle se détourna de lui, commençant à faire les cent pas dans cette pièce avant de lâcher sarcastiquement.
« - si c’était pour l’invitation au resto, il existe des moyens plus courant pour ça ! »
Son ton sarcastique, le fit sourire. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle se jette dans ses bras, non. C’était lui qui était effrayé de leur relation et c’est elle qui l’avait soutenue durant tout cette période où ils ont travaillés ensemble. Il l’observa durant plusieurs secondes et murmura :
« - C’est un fait… »
Il marqua une légère pause et reprit en croisant son regard :
« - Mais tu as accepté cette invitation il me semble… il y a 7 ans… »
« - Il y a 7 ans Tom ! » lança t’elle furieuse. « 7 ans Tom !! 7 ans !! Tu crois que tu peux revenir comme ça dans ma vie ?! Tu crois que ma vie est vide de sens sans toi ?! Tu ne penses pas qu’il pourrait y avoir quelqu’un qui partage ma vie ?! »
« - C’est le cas ? » dit il un peu rapidement. « Désolé… je n’aurais pas dû… »
Il s’arrêta rapidement, et croisa de nouveau son regard si bleu. En 6 ans elle n’avait pas changé. Elle était toujours aussi ravissante et semblait s’être endurcie mais il devinait une douleur sourde et profonde en elle. Perdu dans ses pensées, elle le vit revenir rapidement :
« - Pour quelle raison as-tu besoin de moi ? Parce que c’est ça il me semble… »
Il baissa la tête en esquissant un très léger sourire. Il en avait presque oublié combien elle était intelligente.
« - (relevant la tête) Je pense que ça va t’intéresser… je te propose d’arrêter ton ex… Sark- »
« - Je t’interdis d’utiliser ce mot pour lui ! il n’est rien du tout pour moi ! »
« - Oh… bien… Alors ça veut dire que tu es des nôtres ? »
Elle le fixait. Elle n’avait pas droit à plus d’explications que ça ?! Elle le détestait ! Pour son fichu rendez vous, il pouvait se mettre de doigt dans l’œil. Il était si exaspérant et sur de lui, que ça faisait monter son envie de le frapper. Elle se rapprocha, se plantant devant lui.
« - Alors c’est pour ça… Pour attraper Sark ? » Lança t’elle suspicieuse. « Je suis au regret de te décevoir mais tu n’as pas besoin de moi pour ça ! Tu es un excellent agent, tu as tout à fait les moyens d’y parvenir seul ! »
Elle était butée et il le savait, d’ailleurs sans ça, elle ne serait pas devenu cet agent si réputé.
« - Ok je l’admets il n’y a pas que Sark… il parait que Sloane serait aussi vivant que moi… » ajouta t’il sans la quitter des yeux. « Il parait même que leur collaboration est toujours d’actualité. Alors pour la dernière fois, es tu oui ou non avec nous ? »
Elle le fixa. D’un coté elle était tenté de dire oui, parce qu’elle pourrait enfin avoir des réponses à toutes ces questions qui la torturait depuis 7 ans… et de l’autre, 7 ans c’était passé et il n’avait pas trouvé le temps de lui faire parvenir un quelconque message pour qu’elle sache qu’il était vivant ? qu’il aille au diable ! Sark n’était qu’un menu frottin, il pourrait très bien s’en charger seul. Et puis il avait finalement Syd et Vaugn pour le seconder. Il n’avait pas réellement besoin d’elle.
« - Je n’ai pas changé d’avis. Débrouille toi tout seul ! »
Ils échangèrent alors un long regard puis elle passa devant lui avant de sortir de la pièce et de claquer la porte derrière elle. Son corps sursauta légèrement en entendant la porte puis quelques secondes plus tard, il croisa le regard de Sydney.
« - Elle a refusé… » dit il d’une voix morne.
« - Laisse lui le temps de réfléchir… » ajouta t’elle alors que lui savait qu’elle ne reviendrait pas sur sa décision. Il soupira puis ils se mirent à parler du plan pour arrêter Sark.
FIN DU FLASHBACK
Il arrivait sur le pas de sa porte et s’apprêtait à entrer chez lui, quand il s’aperçut que la porte était entrouverte. Il chassa le souvenir de sa dispute avec Rachel, très difficilement puis entra chez lui. Il distingua alors un silhouette dans son appartement. L’effarement l’envahit. Il s’attendait à un terroriste ou à un agent mais pas à cet homme ! Il se redressa instinctivement fixant l’homme droit dans les yeux. Ce dernier reconnut immédiatement la trempe d’un agent très professionnel.
- Agent Grâce… commença t’il. C’est un plaisir de vous rencontrer. Même si je me doute que les circonstances ne s’y prêtent pas-
- Monsieur… bafouilla Tom. C’est un honneur de vous rencontrer-
- Oubliez ces formalités Agent Grâce…
Le Président marqua une longue pause avant de faire un geste à Tom, l’incitant à s’asseoir au salon.
- J’ai apprit très récemment que vous avez été détenu par des terroristes… fit il alors que Tom, fronçait les sourcils.
- Mon dossier est censé rester secret-
- Il l’est… cependant j’ai eu un entretien avec la directrice Chase…
- Et ça vous donne le droit de pénétrer chez moi sans mon accord ?!!
Le Président se pinça les lèvres. Ce type était d’une froideur inimaginable, ne laissant paraître aucune de ses émotions. Quelque part il était bluffé par autant de professionnalisme et sa capacité à s’adapter à la situation. L’improvisation ne semblait pas le déranger plus que ça.
- Vous avez raison. Je n’aurais pas du pénétrer dans votre espace… mais vos voisins risquaient de trouver ça suspect de me voir sur le pas de votre porte à vous attendre.
- Ils seraient sortis et je suis persuadé qu’ils auraient trouvé un sujet de conversation afin de vous tenir compagnie.
Le Président esquissa un petit sourire. Ces agents avaient une répartie propre à eux et il aimait ça. Il reprit cependant sérieusement :
- J’ai cru comprendre que durant votre détention… vous auriez eu des contacts avec certains terroristes-
- C’est un fait. Où voulez vous en venir ? et pourquoi êtes vous chez moi ? demanda t’il perdant soudainement patience.
- Eh bien… j’aimerais en savoir plus sur ces terroristes et… ce qu’ils vous ont fait-
- Je ne pense pas que vous soyez prêt à entendre un récit détaillé des tortures que peuvent faire subir certains terroristes-
- Dans ce cas parlez moi de cette cellule secrète… et de votre équipière… l’agent Gibson, si je ne me trompe-
Tom fronça les sourcils, ne comprenait pas où il voulait en venir. Il retint un soupir et reprit.
- Je ne vois pas ce que Rachel vient faire dans cette discussion-
- Vous étiez très proche, il me semble-
- Vous voulez bien arrêter de prendre des gants avec moi ! dites moi exactement ce que vous voulez !!
- Ce que je veux… en tant qu’homme, c’est comprendre comment on a pu laisser un terroriste notoire diriger une cellule secrète de la CIA sans qu’aucun n’agent objecte ! Je veux savoir comment vous vous en êtes sortis… dans le métro, il y a 7 ans… toute cette histoire est tout bonnement incroyable…
Tom le scruta de longues minutes puis se leva, se tournant vers la fenêtre. Il passa sa langue sur ses lèvres, puis inspirant longuement, commença :
- Je venais de dire adieu à Ra- l’agent Gibson… on ne se connaissait que depuis quelques mois et elle avait du accepter son sort, le fait d’être trahit la tuait à petit feu… de plus on était les nouveaux de la cellules, instinctivement on a crée des liens et à deux on était plus fort…
Il marqua une pause, il sentait le Président presque impatient mais comment expliquer tout ça. Pour lui, Rachel devait être la première à savoir.
- Lorsque la bombe explosa… j’ai perdu connaissance… apparemment je me suis réveillé quelques jours plus tard dans leurs locaux. Je ne sais pas comment je m’en suis sortis… finit il en se tournant vers le Président.
Ce sujet était toujours une épreuve pour lui, parce que ça n’était que le début de son cauchemar. Il n’avait pas encore abordé les tortures physiques et psychologiques qu’il avait endurées…
- Et ensuite ? reprit le président.
Tom explosa, il voulait en savoir plus. Tom serra les dents, et lui lançant un regard noir, ajouta :
- Vous avez mon rapport, il vous suffit de le lire ! vociféra t’il… il n’y a rien d’autre à savoir !
Il marqua alors une pause puis le fixant, reprit avec toujours autant de véhémence.
- Maintenant j’aimerais que vous sortiez de chez moi, Monsieur le Président !
Le Président n’était jamais rembarré de façon aussi abrupte. Même s’il en avait beaucoup apprit avec ces agents grâce à la présence d’Eric, il fut légèrement décontenancé. Il finit par obtempérer après plusieurs minutes puis se dirigeant vers la porte d’entrée, il ajouta :
- Vous devriez en parler à quelqu’un Tom…
- Mêlez vous de vos affaires et retourner à Washington !
Le Président sortit sur ses mots, encore troublé par la force de caractère de Tom. Il songea qu’il devrait parler à Eric pour comprendre comment les émotions pouvaient être aussi parfaitement retenues. Il descendit alors les quelques marches jusqu’au trottoir où la limousine s’arrêta. Deux minutes passèrent, puis le chauffeur prit la direction de l’hôtel.
*.*.*.*.*.*.
Se disputer avec Tom avait été éprouvant, affronter sa sœur n’avait pas été de tout repos mais pourtant c’était sa dispute avec Tom qui l’inquiétait le plus. Elle soupira puis l’image de Sark, de Sloane puis de Tom se dessina sur le sac de sable face à elle. Elle frappait de toutes ses forces, son visage déjà ruisselant de sueur, elle se débattait contre ses nouveaux démons. Elle vivait recluse depuis la disparition de Tom. Bien sur qu’elle avait essayé de se relever et d’avancer, mais sans but et sans un homme susceptible de la comprendre c’était une mission qui s’avéra impossible. Du moins, c’est ce qu’elle pensait parce qu’à chaque qu’elle se décidait à avancer, l’image de Tom revenait au galop et elle s’interdisait de le trahir. Elle lui avait clairement fait comprendre qu’elle ne lui pardonnerait pas un silence de 7 ans, en claquant des doigts. Elle frappait toujours ce sac de sable avec une rage qui ne la quittait plus pourtant, elle se stoppa et ferma les yeux, s’appuyant contre le sac quand une voix la suppliant de s’arrêter, l’obligea à se stopper. Elle sentit qu’une personne prenait ses poignets. Elle ne bougeait plus tandis que cette personne lui ôtait se gants. Les bandages ensanglantés, il murmura entre ses dents tandis qu’il la sentait sur le point de s’écrouler. D’un geste doux, il lui retira les bandages. Elle ne sentait pas la douleur et se retourna vivement faisant face à cet homme qu’elle aurait reconnu entre mille. Alors qu’elle chancelait, il la rattrapa, la serrant contre lui.
- C’est bon Rach’… c’est bon… murmura t’il à son oreille.
Il la serrait contre lui, tentant de l’apaiser. Il sentit des larmes humidifier son tee shirt puis il glissa une main dans son dos, le caressant tendrement.
- Laisses toi aller…
- Logan… murmura t’elle entre deux hoqueté, il est vivant… ils sont tous vivant ! il m’a trahit Logan ! il m’a trahit !
Sa main parcourait son dos et il espérait qu’elle retrouverait son calme, ses mots lui faisaient mal.
- Qui ça tous ?
- Sloane, Sark… et… et Tom…
Il ferma les yeux, il savait que toute sa douleur devait sortir et il avait beau être son ami depuis longtemps, il ressentait combien elle souffrait.
- Rachel…
Il marqua une pause puis se détacha légèrement avant de croiser son regard. Il hésita une brève seconde puis se reprit murmurant :
- Viens… il faut nettoyer tes mains…
Elle remarqua son hésitation et le suivit jusqu’à un banc de la salle de remise en forme des locaux de la cellule. Il s’assit près d’elle en revenant avec un trousse de secours, nettoyant ses blessures.
- Quoi qu’il arrive Rachel… tu peux compter sur moi. Quoi qu’il arrive… finit il en la fixant dans les yeux. Elle se contenta alors de hocher la tête tandis qu’il finissait de désinfecter les plaies.
*.*.*.*.*.*.
Re: Avec le temps... (Post Saison 5)
Elle rangeait du linge dans l’armoire lorsqu’elle s’aperçut de la présence de Vaughn. Sur le pas de la porte, il était silencieux, se contentant de l’observer. Elle était conscience qu’arriverait le moment où il essayera de la faire parler, cependant elle n’avait pas peur. Autrefois ça aurait été le cas, mais maintenant elle l’avait et était sur de leur couple. Leur histoire avait été compliquée à une époque et aujourd’hui elle était heureuse de sa présence, de son soutien quotidien, sans parler de cet amour qui les unissait. Elle pliait les vêtements des enfants et s’approcha de la porte, où Vaughn n’avait toujours pas bougé. Elle s’apprêtait à passer devant lui, quand il posa sa main sur son bras, la retenant.
- Hey…
Elle s’arrêta, baissant la tête et instinctivement, il prit le linge le posant sur la commode près de lui. Sa main sur son bras, il l’obligea à se tourner vers lui. Elle releva lentement la tête, murmurant :
- Hey… répondit elle, ironiquement. Vaughn avait toujours été un fou des onomatopées, tout comme Weiss pensa t’elle.
- T’a un moment à consacré à ton petit mari… reprit il en glissant un bras possessif autour de sa taille.
Elle esquissa un sourire puis croisant son regard, fit glisser son bras autour de son cou.
- C’est possible… si mon mari est convaincant… dit elle avec son petit sourire malicieux, qui avait toujours fait craquer Vaughn.
Il sourit naturellement puis passa ses deux bras autour de sa taille.
- Les enfants sont couché tu sais… et on a pas eu de moments à nous depuis quelques temps déjà-
- Ah… tu veux faire un scrabble. J’ai comprit, prépare le jeu, j’arrive chéri ! lança t’elle en le fixant.
Il rit secouant la tête. Elle utilisait toujours cet humour pour le dérouter et il adorait ça. La serrant contre lui, ils se dirigèrent dans le salon et se laissèrent tomber sur le canapé, enlacés.
- J’ai pas précisé la nature du jeu… ça peut aussi être quelques chose de plus… sensuel…
Il lui adressa ce sourire emplit de sous entendu tandis qu’elle lui répondait sans hésitation.
- Oh… tu veux ta poupée… attends je vais la chercher-
Il la retint contre lui, murmurant :
- Ma poupée c’est toi… la coupa t’il l’embrassant furieusement, ses mains se mirent alors à glisser sur son corps, de plus en plus suggestivement.
Elle riait sous sa remarque puis soupira de plaisir au contact de ses lèvres dans son cou. Elle bascula la tête en arrière, lui laissant un passage plus large pour ses lèvres. Ses mains trouvaient le chemin sous son vêtement, caressant sa peau halée. Cependant il grogna murmurant quelques mots quand la sonnerie retentit.
- non non non !!!
- C’est le destin mon ange ! reprit elle avec un sourire amusé.
Il se releva alors en soupirant, rageant contre le visiteur qui osait les déranger dans ce moment de douceur. Syd se redressait puis se passait une main dans les cheveux avant de rejoindre Vaughn dans l’entrée. Celui-ci ouvrant la porte, resta stupéfait face à la personne qui le regardait.
- Salut Mike…
Il était sans voix et ce qui l’envahit à ce moment précis, ne fit que se décupler. Il le fixa droit dans les yeux, laissant sa colère sortir.
- Weiss… qu’est ce que tu veux ? demanda t’il froidement.
- Hey…
Elle s’arrêta, baissant la tête et instinctivement, il prit le linge le posant sur la commode près de lui. Sa main sur son bras, il l’obligea à se tourner vers lui. Elle releva lentement la tête, murmurant :
- Hey… répondit elle, ironiquement. Vaughn avait toujours été un fou des onomatopées, tout comme Weiss pensa t’elle.
- T’a un moment à consacré à ton petit mari… reprit il en glissant un bras possessif autour de sa taille.
Elle esquissa un sourire puis croisant son regard, fit glisser son bras autour de son cou.
- C’est possible… si mon mari est convaincant… dit elle avec son petit sourire malicieux, qui avait toujours fait craquer Vaughn.
Il sourit naturellement puis passa ses deux bras autour de sa taille.
- Les enfants sont couché tu sais… et on a pas eu de moments à nous depuis quelques temps déjà-
- Ah… tu veux faire un scrabble. J’ai comprit, prépare le jeu, j’arrive chéri ! lança t’elle en le fixant.
Il rit secouant la tête. Elle utilisait toujours cet humour pour le dérouter et il adorait ça. La serrant contre lui, ils se dirigèrent dans le salon et se laissèrent tomber sur le canapé, enlacés.
- J’ai pas précisé la nature du jeu… ça peut aussi être quelques chose de plus… sensuel…
Il lui adressa ce sourire emplit de sous entendu tandis qu’elle lui répondait sans hésitation.
- Oh… tu veux ta poupée… attends je vais la chercher-
Il la retint contre lui, murmurant :
- Ma poupée c’est toi… la coupa t’il l’embrassant furieusement, ses mains se mirent alors à glisser sur son corps, de plus en plus suggestivement.
Elle riait sous sa remarque puis soupira de plaisir au contact de ses lèvres dans son cou. Elle bascula la tête en arrière, lui laissant un passage plus large pour ses lèvres. Ses mains trouvaient le chemin sous son vêtement, caressant sa peau halée. Cependant il grogna murmurant quelques mots quand la sonnerie retentit.
- non non non !!!
- C’est le destin mon ange ! reprit elle avec un sourire amusé.
Il se releva alors en soupirant, rageant contre le visiteur qui osait les déranger dans ce moment de douceur. Syd se redressait puis se passait une main dans les cheveux avant de rejoindre Vaughn dans l’entrée. Celui-ci ouvrant la porte, resta stupéfait face à la personne qui le regardait.
- Salut Mike…
Il était sans voix et ce qui l’envahit à ce moment précis, ne fit que se décupler. Il le fixa droit dans les yeux, laissant sa colère sortir.
- Weiss… qu’est ce que tu veux ? demanda t’il froidement.
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