Auteur Anonyme

Encore un vieux truc que je met ici. Pas une de mes meilleures même moi je le reconnais alors .

Auteur anonyme

Note de l’auteur :
Je n’ai pas été payée pour cette histoire, les personnages ne m’appartiennent pas. Je ne possède pas non plus le poème de Verlaine mais les autres sont mes créations. Ce n’est pas ma meilleure histoire mais je devais me la sortir de la tête, vous savez ce que c’est! Si vous désirez publier cette histoire ailleurs, veuillez m’en aviser s’il vous plaît! J’attends vos commentaires avec impatience!

Genre: romance


Vos yeux sont un océan où j’aimerais me noyer
Votre sourire est un soleil dans la noirceur de ma vie
Vos lèvres les miennes ont goûté
Vous êtes le trésor de ma galaxie

Le lieutenant-colonel Samantha Carter venait de trouver ce poème collé sur la porte de son laboratoire. C’était le troisième qu’elle recevait. Elle ne savait pas qui les écrivait mais elle se doutait qu’il s’agissait de l’un de ses collègues de travail puisque la base était interdite d’accès aux civils. Mais qui pouvait bien lui écrire des poèmes? Et surtout, pourquoi? Elle n’avait parlé de ces messages à personne. Autrefois, elle aurait consulté Janet mais sa meilleure amie n’était plus. Sam ne s’était pas lié d’amitié avec une autre femme depuis la disparition du médecin en chef et aborder un sujet aussi personnel avec Daniel ou Teal’c ne lui disait rien. Quant au général O’Neill… ce n’était pas exactement la personne avec laquelle elle voulait discuter de son admirateur secret. Pas pour le moment. Les poèmes ne la menaçaient aucunement et ne l’empêchaient pas de faire son travail correctement. Elle les trouvait plutôt flatteurs quoiqu’un peu dérangeants.

À chaque fois qu’elle en recevait un, elle passait des heures à chercher qui pouvait en être l’auteur. Elle en était venue à soupçonner tous les hommes de la base. Seuls Daniel et Teal’c échappaient à ses soupçons. Ils l’aimaient comme une sœur et ne lui feraient jamais un coup pareil. Le général avait lui aussi été écarté. Elle le connaissait trop bien. Même si elle savait qu’il avait des sentiments pour elle, elle savait qu’il n’était pas l’auteur des poèmes. Une partie d’elle-même ne pouvait s’empêcher d’être déçue. Ce serait tellement plus simple si c’était lui. Elle décida de ranger le nouveau poème avec les deux autres et de ne plus y penser pour l’instant.

Le reste de la semaine s’écoula sans que son admirateur secret ne se manifeste. Ils avaient obtenu deux jours de permission et comme cela coïncidait avec la fin de semaine, Sam décida de rentrer chez elle. Sortir de la base lui ferait du bien et elle pouvait très bien travailler de la maison sur son ordinateur portable. À peine arrivée, un livreur se présenta à la porte.

- Êtes-vous Samantha Carter?
- Oui, c’est moi.
- J’ai un paquet pour vous. Vous pourriez signer mon accusé de réception, s’il vous plaît?
- Bien sûr. Vous avez le nom de l’expéditeur?

Le livreur regarda le papier où figuraient tous les renseignements disponibles.

- Désolé, madame, je ne l’ai pas.

Sam signa le papier et le livreur lui remit une longue boîte blanche avec un énorme ruban rouge. Elle retourna à l’intérieur, curieuse de connaître le contenu du paquet mais surtout son expéditeur. La carte qui accompagnait le paquet n’était pas très révélatrice :

Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches
Et voici mon cœur qui ne bat que pour vous
Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches
Et qu’à vos yeux si beaux l’humble présent soit doux

C’était le début d’un poème de Verlaine. Elle l’avait étudié lorsqu’elle était encore adolescente. Apparemment son admirateur secret aimait la poésie française. Elle défit le ruban et ouvrit le paquet. Il contenait deux douzaines de roses rouges. Sam était sous le choc. Cette histoire commençait à devenir sérieuse. Elle décida d’en parler à ses amis dès le lundi matin. Elle mit les fleurs dans un vase et se mit au travail.

Le lundi matin, elle arrivait à peine lorsque l’alarme de la base se mit à retentir. Les Tok’Ra avaient besoin de leur aide pour une mission de secours. Et ainsi de suite pendant deux semaines, sans arrêts. Elle n’avait toujours pas parlé de son admirateur secret à ses amis et il ne s’était pas manifesté depuis la dernière fois qu’elle était rentrée chez elle. Ce soir-là, elle sortit de son laboratoire aux petites heures du matin. Jamais elle n’aurait pensé que le grade de lieutenant-colonel et la direction d’une équipe pouvait demander de remplir autant de paperasse. Il était trop tard pour rentrer chez elle et elle décida donc de dormir dans ses quartiers. Sur son oreiller était posé un petit ourson en peluche qui tenait une rose blanche et un morceau de papier. Sam le prit et lu ce qui y était écrit :

J’arrive tout couvert encore de rosée
Que le vent du matin vient glacer à mon front
Souffrez que ma fatigue à vos pieds reposée
Rêve des chers instants qui la délasseront
Sur votre jeune sein laissez rouler ma tête
Toute sonore encor de vos derniers baisers
Laissez-la s’apaiser de la bonne tempête
Et que je dorme un peu puisque vous reposez

C’était la suite du poème de Verlaine. Trop épuisée pour penser, elle mit la fleur dans le verre qui était posé sur sa table de chevet avant de s’effondrer tout habillé sur son lit. Sa tête avait à peine touchée l’oreiller qu’elle s’endormit, sur les couvertures et serrant l’ourson sur son cœur. Ce fut Daniel qui la réveilla trois heures plus tard.

- Sam? Sam, réveillez-vous!

Elle ouvrit ses yeux encore gorgés de sommeil.

- Daniel? Que faites-vous là?
- Vous n’êtes pas venue au briefing et Jack m’a envoyé pour voir ce qui se passait puisque vous ne répondiez à aucun appel. Ça va?
- Oui, je me suis couchée très tard ou plutôt très tôt. J’irai voir le général dès que j’aurai changé de vêtements.
- D’accord.

Il allait sortir lorsqu’il remarqua l’ourson.

- Ça fait longtemps que vous dormez avec un ours en peluche?

Sam rougit un peu mais décida de répondre franchement à la question.

- Non, je l’ai reçu hier.
- C’est un cadeau de Cassie?
- Non, en fait je l’ai trouvé sur mon oreiller avec cette rose et ce poème.

Daniel lu le papier attentivement.

- C’est un poème de Verlaine.
- Je sais.
- Qui pourrait bien vous envoyer cela?
- Je ne sais pas mais ce poème n’est pas le premier.
- Vous en avez reçu d’autres?
- Oui.

Elle sortit les autres poèmes et les lui montra.

- Vous pouvez les examiner pendant que je me change.

Pendant qu’elle enfilait un nouvel uniforme dans la salle de bain, Daniel étudia les poèmes. Les trois premiers n’étaient pas des poèmes célèbres. Ils semblaient avoir été écrit par un adolescent mais il y avait tout de même une certaine recherche.

Vous m’avez ramené à la vie
À vos côtés, toujours le soleil brille même sous la pluie
Dès que votre regard a croisé le mien
L’amour est né en mon sein

Le second n’était guère mieux.

Oserai-je un jour
Vous déclarer mon amour?
Je ne peux qu’espérer
Que vous aussi vous m’aimez

- En tout cas, on ne peut pas dire que c’est un Baudelaire.

Entre-temps, Sam était sortit de la salle de bain dans un uniforme propre.

- Oui, il semblerait que ce soit un Cyrano amateur.
- Très amateur, si vous voulez mon avis.

Sam se mit à rire et ramassa les poèmes qu’elle rangea dans un tiroir.

- Vous en avez parlé à Jack?
- Le général?
- Vous connaissez plusieurs Jack? Bien sûr le général! Il pourrait trouver l’auteur de ces lettres.

La simple idée de discuter de ça avec le général rendait Sam mal à l’aise.

- En parlant du général, je devrais me dépêcher d’aller le voir.

Elle se dépêcha de se rendre au bureau du général et frappa à la porte.

- Entrez!

Sam entra et se mit au garde-à-vous.

- Repos, Carter, repos.
- Mon général, je suis désolée d’avoir manqué le briefing, ça ne se reproduira plus.
- Vous étiez encore plongée dans une de vos expériences?
- Non, mon général, j’ai passé tout droit.
- Vous avez eu une panne d’oreiller?
- Oui, mon général.

Elle ne pu s’empêcher de sourire ce qui le ravi.

- Dans ce cas vous êtes pardonnée, Carter.
- Merci, mon général!

Elle s’apprêtait à quitter la pièce lorsqu’il rajouta :

- À une seule condition.

- Mon général?
- Vous devez me promettre de vous coucher tôt ce soir.

Cette fois-ci, elle éclata de rire.

- Je suis sérieux, Carter! S’il le faut, j’irai vous mettre au lit moi-même!

Son rire s’arrêta net. Les sirènes se déclenchèrent, l’empêchant ainsi de répondre. Ils se dirigèrent en salle de contrôle et la journée de déroula sans qu’ils ne se reparlent de l’incident. En début de soirée, Sam travaillait dans son labo lorsque Jack passa devant la porte.

- Carter!

Elle sursauta ce qui fit mélanger deux produits qu’elle manipulait. Le mélange se mit à chauffer et à dégager une épaisse fumée. Jack se précipita sur Sam et ils tombèrent sur le sol.

- Attention!

Le mélange produisit une petite explosion. Sam se releva, furieuse.

- Mon général! Vous venez de saboter des semaines de travail!

Jack se sentit très mal. Il se releva et fit signe que tout allait bien aux soldats qui venaient voir ce qui se passait. Sam marchait de long en large pour contenir sa fureur.

- Carter, je suis désolé.
- Qu’est-ce que vous veniez faire ici?
- Je voulais être sûr que vous étiez rentrée chez vous pour dormir mais ce n’est apparemment pas le cas.
- Je comptais partir après cette expérience, mon général, mais grâce à vous j’en ai sûrement pour plusieurs heures à nettoyer.
- Je suis sincèrement désolé. Je ne voulais pas vous faire peur.
- Je sais.
- Laissez-moi vous aider.
- Mon général…
- S’il vous plaît, Carter! Pour me faire pardonner!

Afin de prouver sa bonne volonté, il se mit à ramasser les papiers qui jonchaient le sol. Elle ne dit mot et se mit à nettoyer la surface de sa table de travail qui était recouverte d’une couche de suie. Ils travaillèrent dans un silence quasi-total pendant plus d’une heure. Jack posa finalement sa dernière pile de papier sur la table.

- Voilà!

Sam eut un petit sourire.

- Merci, mon général, vous pouvez y aller je vais terminer seule.
- C’était la moindre des choses, Carter, mais je ne pars pas d’ici sans vous.

Sam le regarda sans comprendre.

- Mon général?
- Carter, vous avez eu une panne d’oreiller ce matin parce que vous n’aviez pas suffisamment dormi. Je vous ai dit ce matin que s’il le fallait, j’irais vous coucher moi-même, alors vous laissez votre chiffon et vous venez avec moi.
- Mais…
- Ah! C’est un ordre, Carter!
- À vos ordres!

Se retenant pour ne pas ronchonner, elle posa son chiffon et suivit son supérieur. Elle demanda à passer à ses quartiers pour récupérer quelques affaires, Elle prit les poèmes qu’elle cacha dans une poche et l’ourson. Celui-ci ne rentrait pas dans une poche, aussi elle dû l’emporter dans ses mains. Jack ne posa aucune question ce qui lui paru étrange mais elle en fut rassurée. Elle n’aurait pas à expliquer la provenance de la peluche. À la surface, Sam voulu prendre sa voiture mais Jack insista pour qu’ils prennent son camion. Il la conduit jusque chez elle sans qu’une parole ne soit échangée. Arrivés à destination, elle constata que son admirateur secret s’était manifesté une fois de plus. Un second ourson avait été posé sur le pas de sa porte. Cette fois, il tenait une rose rouge et aucun message. Elle le ramassa et huma la fleur. Le parfum délicat mit un baume sur son horrible journée.

- Vous avez repris avec Pete?

Il savait que Pete l’avait quittée parce qu’il en avait eu assez de ne presque jamais la voir, mais peut-être était-il revenu sur sa décision?

- Non.
- Alors qui vous envoie des ours en peluche et des fleurs?
- Je ne sais pas.

Visiblement, elle n’avait pas envie d’en parler et il préféra changer de sujet.

- Vous devriez aller prendre un bain avant de vous coucher, ça va vous détendre.
- C’est une bonne idée, mon général. Bonne nuit!

Elle entra et il la suivit à l’intérieur malgré elle.

- Carter, lorsque j’ai dit que j’irais vous coucher, je ne plaisantais pas. Je veux être sûr que vous allez dormir et que vous n’en profiterez pas pour travailler à un quelconque projet.

Elle aurait voulu protester mais la fatigue l’avait envahie et elle ne s’en sentait plus la force. Elle ne voulait plus penser pendant quelques heures. Laisser son esprit se reposer. Elle savait qu’ils étaient en terrain dangereux mais pour une fois, elle décida de courir le risque.

- Comme vous voudrez, mon général. Il y a de la bière dans le réfrigérateur et vous savez où se trouve la télévision.

Sans attendre de réponse, elle se dirigea vers la salle de bains et se fit couler un bain chaud. Elle se glissa dans l’eau et se détendit, laissant son esprit vagabonder. Des images des dernières semaines lui vinrent en mémoire. Plus particulièrement les attentions dont elle avait été l’objet de la part de son admirateur secret. Puis, soudainement, tout s’éclaira. Elle savait qui était l’auteur des poèmes. Elle l’avait toujours su. Elle sortit de la baignoire, se sécha et enfila un pyjama. Puis, elle se rendit au salon où Jack n’était nulle part en vue. Elle trouva cependant une douzaine de roses rouges et une douzaine de roses blanches posées sur la table basse. À côté des bouquets se trouvait une enveloppe. Elle l’ouvrit et lu ce qu’elle contenait. Son cerveau n’enregistra que les mots dérogation, loi de non fraternisation, Jack O’Neill et Samantha Carter.

Son cœur se mit à battre la chamade. C’était lui. Depuis le début. Elle l’avait souhaité et maintenant que son rêve devenait réalité, elle sentit la tête lui tourner. Où était-il? Elle partit à sa recherche et fit le tour de la maison sans le trouver. Son camion était toujours dans l’allée, il ne pouvait donc pas être bien loin. Elle avait regardé partout sauf… sauf dans sa chambre… Il n’avait quand même pas osé! Elle se précipita dans sa chambre. Il était là, assit sur le lit, l’air nerveux. Lorsqu’il la vit, son visage s’illumina d’un grand sourire. Elle resta figée dans le cadre de porte pendant quelques minutes, ne sachant que dire.

- Pourquoi ne m’avoir rien dit?
- Parce que j’avais peur de votre réaction. J’avais peur que vous ne vouliez pas de moi.

Lentement, elle s’approche du lit et s’assoit à côté de lui.

- Qu’est-ce qui vous a fait croire ça?
- Je crois que le fait que vous sortiez avec Pete m’a fait comprendre que vous aviez tourné la page.
- Je crois que ce fut le cas pendant quelques temps. Mais vous avez toujours eut une place particulière dans mon esprit et dans mon cœur et même Pete n’a pas réussit à vous déloger.
- Oh!
- Ça fait longtemps que vous avez ce papier?
- Environ deux mois. Hammond l’avait oublié dans son bureau. Un cadeau d’adieu en quelque sorte.

Elle sourit et il lui prit la main avant de sortir une rose bleue qu’il avait dissimulée sous l’oreiller.

- Celle-ci est pour aller avec vos yeux. Je suis un piètre poète, Sam, tu as pu le constater toi-même. Ce que je voulais que tu comprennes c’est que je t’aime, Sam. Je t’aime comme un fou depuis des années. J’aimerais passer le reste de notre vie à te le prouver. Je suis prêt à attendre si tu as besoin de temps. Je suis prêt à faire ce que tu veux mais j’aimerais que l’on se donne une chance.

Sam ne savait plus quoi dire tant elle était émue. Ces mots, elle en avait rêvé pendant des années. Elle prit son autre main et la posa sur son cœur.

- Je ne veux pas attendre. Je t’aime moi aussi depuis des années. Ce que tu as fait pour moi ces dernières semaines, c’est un rêve de petite fille qui s’est réalisé. Personne n’a jamais été aussi romantique avec moi et je ne peux que t’aimer davantage.

Ils s’étaient rapprochés et ce fut le plus naturellement du monde qu’il posa ses lèvres sur les siennes. Leur étreinte sembla durer une éternité. Lorsqu’ils se séparèrent, ils lurent du désir dans leurs yeux et doucement, se débarrassèrent du superflu qu’ils portaient. Ce soir-là, ils franchirent la porte du paradis pour la première fois ensemble. Tard cette nuit-là, Sam s’endormit en serrant sur son cœur l’homme de sa vie.

Je la trouve très bien cette fic. Bon

Spoiler:

c'est peut être pas ce qu'il y a de plus crédible, mais on s'en fiche, parce que c'est tout mimi, tout doux, ça donne le sourire, et ça c'est l'essentiel

je l'avais deja lu , mais en tout elle est genial cet fic !!

C'est guimauve juste comme il faut...

J'ai adoré, très bien écrite, et juste un mot SHIP!!!

Je l'avais déjà lu et l'ai relue avec autant de plaisir!
La fin dégouline à souhait mais j'adore !

.... c'est fleur bleue, mielleux, joyeux... que demander de mieux !!


joli !

Je me souviens d'avoir deja lu cette fic ! J'aime beaucoup !

ship power, moi qui était en manque ... aaaaaah je me sens meiux là ...