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[SG-1] Révélations

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Sammie
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Message  Sammie Lun 26 Nov - 13:22

Auteur : Sammie
Saison : Après la 10
Genre : heu, je sais pas trop, chalenge siressien ça marche ?
Disclamer : Stargate n’est toujours pas à moi et comme je n’ai toujours pas gagné à l’euro million, c’est pas prêt d’être le cas ; mais je m’en contente assez bien finalement. Donc j’ai écris cette petite chose parce qu’il faut bien s’occuper, pour m’amuser et non pas pour m’enrichir.
Remerciements : ils vont à Sandra, pour sa relecture merveilleuse de rapidité et de clarté. Merci beaucoup.

---

Elle pénétra timidement dans les locaux du magazine national. La façade grise et impressionnante par sa hauteur, l’avait surprise. A force de passer ses journées sous terre dans des bureaux enfouis à des centaines de mètres, elle en oubliait parfois qu’à la surface, les hommes avaient pu construire de tels bâtiments. La folie des grandeurs… ou des hauteurs en l’occurrence.

Elle avait été invitée par le journal Life pour répondre à une interview. Elle avait d’abord dénigré l’offre, ne se croyant pas capable de répondre à des questions mettant en jeu une vie mondaine à laquelle elle n’était pas habituée… Mais depuis que le projet Stargate avait été dévoilé, la politique de l’Air Force, en matière médiatique, s’était faite plus volontariste. Il fallait faire passer la pilule au peuple terrien après des années de mensonges. On lui avait donc demandé, de manière un peu autoritaire, de se rendre à Washington pour répondre aux quelques questions de la journaliste.

Sam s’approcha du bureau d’accueil et se fit annoncer. On lui indiqua de se rendre au 17e étage où elle rencontrerait Mlle Beaster, une jeune journaliste pleine de talent et qui couvrait les affaires ayant trait au SGC depuis leur début.

Elle s’engouffra dans l’ascenseur où elle patienta seule, écoutant en soupirant cette petite musique d’ambiance agaçante… Elle fut soulagée de sortir de cette machine infernale : pour elle le faux confort de cet ascenseur était surfait ; comme pour les immeubles, elle préférait la simplicité et même l’austérité des ascenseurs de la base… Quoique, depuis quelques années, ils perdaient de leur intérêt dans la mesure où elle n’y faisait plus certaines rencontres qui mettaient son cœur en émois et lui chatouillaient l’estomac.

En parlant de chatouilles dans le ventre, elle fut très surprise de tomber nez à nez, à l’ouverture des portes de l’ascenseur, avec l’objet du délit :

- « Mon général ? Bonjour, qu’est-ce que vous faites ici ?

- Carter ! Ca faisait longtemps ! Je suis heureux de vous voir…

- Moi aussi…

- Vous venez répondre aux questions de cette ignoble journaliste ?

- Mlle Beaster, oui. J’y aurais bien échappé mais les ordres venaient de très haut.

- Oui je sais… J’en viens… Méfiez vous c’est une vraie teigne… »
Sam lui sourit.

- « Colonel Carter ? » appela une voix féminine au fond du couloir, « vous voilà ! »

Ann Beaster venait d’apparaître dans l’encadrement de la porte de son bureau. Elle s’approcha, de cette démarche élégante qui catégorisait les femmes que Sam rangeait dans la case « mondaines ».

- « Général, vous nous avez retrouvé le colonel Carter ! Contente pour vous, mais je vais devoir vous l’enlever. Nous avons du travail Colonel », ajouta t’elle avec un regard pour Sam.

- « Vous nous donnez encore une seconde, et je lui ordonne de vous rejoindre.

- Vous me l’ordonnez ? » releva Sam en haussant les sourcils.

- « Je vous connais Carter, vous seriez capable de me suivre quand je vais partir… Vous détestez ce genre de rencontre.

- C’est plutôt vrai.

- Bien je vous laisse, mais je compte sur vous pour le déjeuner, n’est-ce pas Carter ?

- D’accord.

- OK, j’enverrai quelqu’un vous chercher. »

Sam répondit par un hochement de tête en le regardant s’engouffrer dans l’ascenseur ; puis elle se retourna vers Ann qui l’attendait. Celle-ci avait le regard bienveillant des gens qui pensent être dans la confidence de quelque chose.

- « Vous avez l’air de bien vous connaître, admit-elle sur le chemin qui les menait à son bureau.

- Plus de huit ans sur le terrain passés ensemble créent des liens », répondit Sam.

Elles s’installèrent dans le bureau autour de la table de travail.

- « Des liens vous dites ? Je travaille avec certains de mes collaborateurs depuis notre sortie de l’école de journalisme et pourtant je ne les connais pas aussi bien. Vous comprenez que ce soit difficile à concevoir pour moi ?

- Oui… Mais je crois que l’armée a ce formidable effet sur les gens qui appartiennent à une même équipe ou même à une même base. SG1 et moi avons tissé des liens indéfectibles, irremplaçables. Ces gens sont mes amis, certes, mais peut-être même plus. Coupés du monde extérieur on se fabrique une famille de substitution. Daniel est un peu comme un frère pour moi…

- Le professeur Jackson ?

- Oui. Je vois Mitchell comme un cousin ; vous savez le cousin un peu agaçant que tout le monde a, qui vous enquiquine un peu mais sur qui vous pouvez toujours compter. Teal’c est un peu comme un oncle proche, surprotecteur et attentif à chacun. Vala est devenue la vraie amie dont j’avais besoin dans ce monde d’hommes, après la mort de celle que je considérais comme ma petite sœur, le docteur Janet Frasier.

- Elle a été tuée en mission, c’est bien cela ? »

Sam redressa le nez et acquiesça avec le regard triste qui l’habitait chaque fois qu’on évoquait Janet. La blessure était toujours là et le souvenir des quelques jours qui avaient suivis sa mort remontait toujours aussi douloureusement.

- « Et le Général O’Neill ? Vous avez l’air très proche malgré le fait qu’il ait été l’un de vos supérieurs

- Je, … Oui sans doute. C’est quelqu’un sur qui je sais que je peux compter…

- Vous éludez la question colonel. Vous le savez comme moi, si vous êtes ici c’est avant tout pour me parler de lui. Vous étiez son second, sa plus proche collègue durant les années qu’il a passé à la tête de SG1. Il est un véritable héro. Et les dernières révélations de l’Air Force sur ces premières années à la tête de SG1 ont encore plus mis un coup de projecteur sur cet homme hors du commun. »

Les yeux d’Ann s’étaient agrandis à l’évocation de Jack et de ses mérites. Elle était comme les autres se dit Sam ; une de ces greluches qui ne voyaient en lui qu’un super héros, fort, inaccessible par la douleur et les maux du monde, réussissant tout ce qu’il entreprenait. Elles ne savaient pas ce qu’elle, Sam Carter, avait pu apprendre sur cet homme et à son contact au fil des ans. Elle sourit alors.

- « Je vous écoute.

- Bien, commençons par le début. Je vous lis les questions que j’ai préparées au fur et à mesure et vous répondez en prenant votre temps ; nous ne sommes pas pressées. Tout ce dont nous allons parler sera enregistré. Donc, première question : comment vous et le Général O’Neill vous êtes vous rencontrés ?

- Je connaissais le Colonel –à l’époque- de réputation bien avant notre rencontre : j’avais épluché les rapports de mission de la première sortie sur Abydos et j’avais cerné sa personnalité. Enfin c’est ce que je croyais. Je le voyais comme un chef dur et exigent, machiste et visiblement anti-scientifique et cela a certainement donné le ton à notre rencontre », avoua Sam avec un sourire. « A ce moment là, il m’est vraiment apparu comme cela… J’ai peu à peu appris à mieux le connaître ; il a fini par m’apparaître avec ses défauts, ses faiblesses, ses bons comme ses mauvais côtés. Et même si les débuts ont pu être difficiles, nous nous sommes vite bien entendus et la cohésion de l’équipe a pu se bâtir sur ce tissu de bonnes relations.

- Comment qualifieriez vous le Général O’Neill en tant que militaire ? »

Ce n’était pas la première fois que l’on posait ce genre de question à Sam. Elle acceptait d’y répondre avec bienveillance, au risque de se faire taper sur les doigts. Mais avec le temps et l’habitude, elle commençait à avoir des réponses toutes faites pour y répondre.

- « Je pense qu’il est le meilleur supérieur qu’il m’ait été donné d’avoir : droit, courageux et juste, il était toujours prêt à écouter les propositions de ses subordonnés… Surtout sur le terrain. C’est indubitablement un homme de terrain. Je sais qu’il ne s’en plaint pas ouvertement aujourd’hui mais il préférerait être avec nous sur le terrain derrière son P90 plutôt qu’à Washington derrière un bureau à remplir de la paperasse ou à relire des rapports. Il accepte mieux sa tâche au HWS mais il a mal vécu son année à la tête du SGC. Il supportait mal le stress de rester derrière et d’attendre.


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[SG-1] Révélations Empty Re: [SG-1] Révélations

Message  Sammie Lun 26 Nov - 13:23

- Bien, pendant toutes ces années estimez vous avoir beaucoup appris auprès de Jack O’Neill ? Est-il un bon formateur ?

- Si le Général est un bon formateur ? C’est certain, c’est peut être l’un des meilleurs. Nos jeunes recrues font de leur mieux pour se faire mousser et être sélectionnées pour faire partie de l’équipe qu’il va préparer au terrain. Même à Washington, il continue à participer à ces semaines de formation qui ont lieu à Cheyenne Mountain. J’ai beaucoup appris avec lui, il n’est pas forcément très pédagogue mais il sait remettre les gens en face d’eux-mêmes et les aider à choisir le bon chemin et à apprendre à le choisir.

- Ce n’est pas très clair Colonel.

- Hum, quand j’ai eu des doutes, le Général a toujours su me dire les bons mots pour m’aider à prendre la bonne option, à faire le bon choix. Et petit à petit j’ai appris à prendre les bonnes décisions sur le terrain par moi-même sans avoir à en référer forcément à mes supérieurs. Et c’est grâce à lui que je suis aujourd’hui capable de diriger ma propre équipe off world.

- Et en tant qu’homme ?

- Oh… heu, je ne sais pas si je suis la mieux placée pour répondre à cette question… »

Ann acquiesça vigoureusement :

- « Si, si, c’est votre point de vue que je veux !

- Heu… Jack O’Neill est quelqu’un d’attachant, de passionné et de passionnant. Il a un sens de l’humour particulier mais qui lui permet de détendre l’atmosphère dans les pires moments. Une plaisanterie circulait d’ailleurs à la base quand il nous a quitté pour Washington : on disait que le président l’avait fait muter pour dérider les personnels de la Maison Blanche et du Pentagone. Il peut aussi être très paternel, et il adore les enfants… »

Ann la coupa :

- « Pensez vous que cela vienne de la mort accidentelle de son fils Charly, qu’il n’arrive pas à se pardonner ?

- Je ne répondrai pas à cette question. Ce sujet est trop privé et je ne veux pas en parler en son absence.

- Pas de commentaires alors ?

- Pas de commentaires…

- Très bien, poursuivez alors, dites nous en plus.

- C’est quelqu’un de relativement charmant… » ajouta Sam en se remémorant la réplique d’une scientifique russe au cours de l’une de leur mission ; « même s’il a quelques mauvais côtés.

- Ah bon ?

- Oui, il peut être un peu lunatique, il n’est pas toujours prêt au dialogue, il peut être très maladroit en parole et vous dire sans s’en rendre compte quelque chose de vexant ou de blessant ; et il adore la pêche finit-elle par soupirer dans un sourire.

- Quel rapport ?

- Oh, je disais cela comme ça…une image qui m’est venue… Le général O’Neill est un fan de pêche, c’est sa manière de se détendre, même si par les temps qui court il doit moins avoir le temps d’y aller. Il a toujours voulu que nous l’accompagnions lors de nos vacances. Seul Teal’c a succombé à la tentation et il l’a longtemps regretté. Nous avons fini par nous y retrouver tous les quatre (je veux dire la première SG1) pour y passer quelques jours de vacances avant ce qui aurait dû être un changement de cap pour chacun d’entre nous. Je pense notamment à sa mutation à Washington. C’était juste après la mort de mon père, le Général et Tok’ra Jacob Carter.

- Donc il vous arrivait de vous voir à l’extérieur de la base ?

- Cela arrivait. Un peu moins après la promotion d’O’Neill au grade de Général, mais nous avions l’habitude de passer quelques soirées ensembles. Comme je vous l’ai dit nous n’avons pas beaucoup de temps pour nous et nous ne sommes pas maîtres de nos emplois du temps, dans ces conditions, créer des relations à l’extérieur de la base s’avère complexe. Les garçons étant des fans de sports, de cinéma actuel, et de pizzas, nous organisions quelques petites choses dans les périodes les plus calmes… La tradition s’est poursuivie avec ce que j’appelle la SG1 nouvelle génération.

- Vous dites qu’il était difficile d’avoir des relations à l’extérieur de la base. Vous n’aviez donc pas de vie privée ?

- Euh, si. Ce n’est pas toujours facile parce que vous ne pouvez rien dire de vos activités à votre partenaire. Cela rend les relations plus difficiles mais pas impossibles. J’ai été ainsi fiancée pendant près d’un an avec quelqu’un qui ne savait pas très bien ce que je faisais. Toutefois rien n’interdit les relations entre le personnel militaire et les civils qui connaissent ou travaillent sur le projet.

- Un exemple ?

- Si vous voulez : le général O’Neill a eu une courte relation avec un agent de liaison de la CIA. Même si pour des raisons externes à la volonté de cette jeune femme cette relation ne s’est pas poursuivit, elle a bien exister, et n’a pas entacher les activités de la base »
Sam ne savait pas pourquoi elle avait raconté cet épisode, c’était sortit tout seul, comme ça sans qu’elle ne pût rien y faire. Peut être un besoin de se soulager, de pouvoir enfin dire à quelqu’un que elle, elle avait su. Peut être un besoin de rappeler à cette Mlle Johnson – dont elle avait appris qu’elle avait tenté de renouer avec Jack – que non, même s’il était parti, la place restait occupée dans son cœur et dans son esprit.

- Vous dites que vous avez été fiancée, ça n’a pas duré ?

- Non, je l’ai quitté pour des raisons personnelles.

- Vous ne voulez pas nous en dire plus ?

- Je ne préfère pas, d’abord par respect pour lui, et ensuite parce que je ne suis pas certaine que ce soit le genre de sujet qui intéresse vos lecteurs.

- Me laisseriez vous faire un rapprochement entre cette rupture et les accusations de relation amoureuse qui pèsent sur vous et sur le Général O’Neill ?

- Non je ne vous laisserais certainement pas le faire. Ces rumeurs ont été démenties, plusieurs fois, par nos supérieurs. Elles ont été l’objet d’enquêtes auprès de nos collègues et ces enquêtes ont été publiées ; elles nous innocentent complètement… Et j’aimerais que l’on arrête de nous questionner l’un et l’autre sur des affaires telles que celles-ci qui ne regardent que nous et l’Air Force.

- A ce propos, pouvez vous nous donner votre position sur cette loi de non fraternisation ?

- La loi est la loi, en tant que militaire je n’ai pas le droit de parler avec vous et publiquement de mon avis sur une quelconque question d’ordre politique. Sachez toutefois qu’il existe des associations qui s’opposent à l’application de cette loi dans certaines structures de l’armée très secrète.

- Et aujourd’hui, alors que vous n’êtes plus dans la même chaîne de commandement direct, imaginez vous possible une relation de ce type entre vous ?

- Cela ne vous regarde absolument pas et je ne suis pas venue ici pour répondre à ce genre de question.

- D’accord, très bien.... » soupira Ann avec un air contrit. « Vous nous parliez des années de la première SG1, quand le général O’Neill la dirigeait. Est-ce que vous auriez quelques anecdotes de terrain à nous raconter pour finir? »

Sam ouvrit de grands yeux, fronça le nez et fit un peu la grimace, cherchant qu’est-ce qu’elle pourrait bien raconter à cette journaliste de malheur qui commençait à l’agacer avec ses questions.

- « Je ne sais pas trop, de quoi voulez vous que je vous parle ?

- Votre meilleur souvenir de mission peut-être…

- Il y en a un certain nombre… Mais je garde un excellent souvenir de la fois où à cause d’une éruption solaire la porte nous a ramené en 1969. C’était à la fois étrange de revenir en arrière et aussi très intéressant d’un point de vue sociologique et scientifique. Nous avons vécu cette fois là (et d’autres fois après) le rêve de tout historien : vivre une période du passé en direct… L’ambiance de la fin des années 60, les jeunes rêveurs qui refusaient la guerre, les voitures anciennes, le style baba-cool… Nous avons rencontré des gens formidables, certains que nous connaissions déjà et d’autres que nous ne connaissions pas. Nous nous étions même fait passé pour un groupe d’extra-terrestres face à un couple de jeunes gens qui fuyaient la guerre du Vietnam.

- Ce devait être amusant en effet. Sachez que quand j’ai posé la question au Général O’Neill il m’a parlé d’un épisode pendant lequel lui et Teal’c revivait sans interruption la même journée.

- Alors vous avez de la chance. Il n’a jamais voulu m’avouer totalement ce qu’ils avaient fait tous les deux lors de ces répétitions interminables. D’après mes recherches cela a duré environ 3 mois. Pour se sortir de là ils ont du travailler d’arrache pied sur une traduction mais ils se sont, d’après ce que j’ai compris, offert quelques boucles de pause pendant lesquelles ils se sont autorisés des activités assez loufoques. J’ai entendu parler de poterie et de golf par exemple…

Soudain le téléphone mobile d’Ann se mit à sonner.

- Excusez moi, Colonel

Ann répondit et entama une petite conversation avec son correspondant. Pendant ce temps là, Sam essayait de se remémorer l’essentiel de la conversation. Ca allait, elle ne devrait pas avoir de problèmes avec sa hiérarchie. Pas de mots déplacés… Pas un plus haut que l’autre… Elle avait bien renvoyé la journaliste à ses notes une fois ou deux mais l’USAF lui en serait reconnaissante vu les questions qu’elle avait posées.

C’est dans cet état de pensée qu’Ann qui avait terminé sa discussion s’adressa à elle :

- « Je suis désolée mais je vais devoir partir Colonel. De toute façon nous en avions à peu près fini. Si j’ai besoin d’informations complémentaires je n’hésiterai pas à vous appeler.

- Très bien, alors c’est d’accord.

- Bien » termina Ann en la raccompagnant. « L’article devrait être publié dans la fin de semaine prochaine si cela vous intéresse.

- Ok, merci et bonne journée.

- C’est moi qui vous remercie encore », répondit Ann avec un dernier regard hautain.

Décidément elle ne faisait pas une bonne impression à Sam. Trop différente. Trop urbaine. Trop sophistiquée. Trop femme en fait. Ce genre de femme qui lui rappelait qu’elle, Samantha Carter était bien loin de la norme de ces femmes qui passaient du temps à se pomponner pour sortir au bras d’un mari attentif et amoureux… Et c’était reparti, elle recommençait à se morfondre sur son sort, elle se sentait de nouveau tirée vers le bas alors que consciemment elle savait qu’elle avait à peu près tout pour être heureuse.

Elle était là la vraie raison qui faisait qu’elle ne voulait pas venir répondre à cette interview. Elle ne voulait pas se frotter pour « de vrai » à des « vraies » femmes qui avaient une « vraie » vie normale…

Devant l’ascenseur, après une courte réflexion, elle bifurqua et fit le choix de prendre l’escalier. Là elle consulta son portable et parcourut le texto qu’elle avait reçu. Jack lui donnait de plus amples informations sur le lieu où ils devaient déjeuner ensemble et l’heure à laquelle la voiture la prendrait... Finalement elle n'était pas si malheureuse de sa vie "anormale": elle lui ouvrait des possibilités... originales!

Elle passa les portes de l’immeuble en sens inverse et prit une grande goulée d’air en sortant. Elle se sentit tout de suite un peu mieux… Hormis la pollution ambiante de l’air, tout semblait même aller beaucoup mieux. Elle afficha alors un grand sourire sur son visage et commença à longer le trottoir.



Deux semaines plus tard, SG1 se retrouvait au grand complet autour d’une table du O’Malley, comme au bon vieux temps. Ils étaient là tous les quatre, ayant enfin trouvé un moment pour accorder leurs quatre emplois du temps complexes. La discussion et les plaisanteries allaient bon train. La raison officielle de cette réunion – puisqu’ils avaient toujours besoin d’en trouver une pour exprimer l’envie de se retrouver sans avouer qu’ils s’aimaient tous tout simplement – était justement la sortie de ce fameux numéro de Life. Ils avaient été tous les quatre pressés de répondre aux questions d’Ann Beaster et l’avaient fait avec plus ou moins de bonne volonté.

- « Je dois avouer que j’en ai plus appris sur vous en lisant cet article qu’en, combien déjà, onze ans ?

- Daniel vous exagérez », pouffa Sam.

- « Carter a raison je suis une encyclopédie vivante sur moi-même ! Si vous vouliez savoir quelque chose vous n’aviez qu’à demander.

- Daniel Jackson a toutefois raison sur le fait que vous n’êtes pas très loquace O’Neill. »

La réaction des trois terriens fut très rapide : le fou rire fut immédiat. L’atmosphère était très détendue.

- « En attendant je n’ai pas du tout aimé répondre aux questions de cette journaliste » reprit Jack ; « elle est assez désagréable, elle minaude sans arrêt.

- Vous avez une touche mon général.

- Peut-être mais entre nous ça ne m’intéresse pas vraiment.

- Et vous Sam, je sais que ce n’est pas votre fort » demanda Daniel

- « Je n’ai pas franchement aimé l’interview, mais l’après midi qui a suivi à Washington a été des plus agréables » répondit-elle avec un sourire complice pour Jack.

Daniel fronça les sourcils et échangea un regard lourd de sous-entendus avec Teal’c. Leurs habitudes n’avaient pas changé même avec l’éloignement : ils continuait à observer le jeu de séduction qui s’opérait entre leurs deux amis depuis le début. Il l’avait tout de même dit, ils se connaissaient depuis un peu moins de onze ans, et onze ans c’était trop long dans la vie de deux héros. Le magazine voulait présenter Jack O’Neill comme un grand héros qui avait tout sacrifié à la cause de la planète. Lui, Daniel voyait deux héros ; deux être qui étaient heureux de cette brève proximité d’un soir ; mais aussi deux êtres qui souffraient d’une séparation à laquelle ils avaient été obligés, sans jamais avoir même consommés l’idée d’une union.

- « Les commentaires que vous faites sur la loi de non fraternisation sont assez restreints », osa Daniel.

- « Daniel, vous marchez sur un terrain glissant », murmura Jack en guise de réponse.

- « Quoi ? Je veux juste un complément de réponse. Ca fait des années que je vous supporte tous les deux, j’y ai bien droit ! » s’exclama l’archéologue. Il avait peut-être trop bu ce soir encore. Il ne s’y ferait jamais, il n’aurait jamais assez d’entraînement.

- « C’est privé Daniel, RAS… Un point c’est tout » ; ajouta Sam en le voyant rouvrir la bouche.

La serveuse arriva pour les servir, ce qui mit fin à la discussion.


Il était tard et le moment de grâce qu’ils s’étaient autorisés devait se terminer. Tous les quatre devraient retourner à leurs occupations habituelles dès le lendemain matin. Ils avaient passé une bonne soirée. Daniel avait un peu abusé de l’alcool mais Teal’c avait gentiment offert de le raccompagner.

Alors qu’il s’installait dans la voiture, Daniel osa un coup d’œil dans le rétroviseur. Et il comprit alors.

Il comprit qu’il valait mieux, en effet, que la vision de la loi de non fraternisation des deux militaires reste dans le domaine privé… C’était certain ! S’en voulant de jouer les voyeurs, Daniel se retourna vers Teal’c et susurra avec un sourire qui en disait long qu’il était temps de partir.

La voiture démarra.

Derrière elle, Jack O’Neill embrassait Samantha Carter à en perdre haleine. Oui, définitivement oui, il fallait que cela reste dans le domaine du privé… Parce que l’intensité de ce baiser aurait pu défriser une none…

The fin. J'attends vos commentaires!


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Message  rauz Lun 26 Nov - 13:44

Le texte aurait gagné à être un peu plus aéré et il manque peut-être quelques descriptions, mais j'ai littéralement adoré.

Ca reste simple, Stargatien

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Message  bibiche Lun 26 Nov - 14:48

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Message  Fan21 Lun 26 Nov - 14:59

J'ai adoré Rolling Eyes je ne trouve pas que ça manque de descriptions, après tout le challenge porte sur une interview, tu as amené un contexte, il y a une suite à l'interview, elle ne tombe pas comme un cheveu sur la soupe.
Non franchement je l'ai trouvé très bien cette fic et la fin ... Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes
Bref, bravo !
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Message  malice Lun 26 Nov - 20:32

vraiment agréable à lire et bien ecrit. bravo Wink
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Message  Miss O'Neill Mar 27 Nov - 18:51

Tu avais oublié de mettre le nom de la série dans ton titre. Oubli rectifié ! Wink

Sinon, j'ai bien aimé cette fic et tu as le mérite d'avoir tenté ta chance sur un sujet qui n'a pas beaucoup inspiré les membres apparemment !

Je regrette juste une chose :
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Message  Megane Carter Mer 28 Nov - 21:51

Je suis un peu d'accord avec le commentaire de Miss O'Neill, mais sinon c'est sympa et agréable à lire Wink
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Message  taaz23 Jeu 29 Nov - 5:13

Très agréable à lire.
J'ai bien aimer
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Message  Sammie Jeu 29 Nov - 13:56

Coucou vous toutes!

alors d'abord un merci global à toutes pour avoir fait l'effort de lire ce machin non aéré en effet, mais j'avais posté ça un peu trop rapidement, j'ai rectifié le tir; ca devrait faire plaisir à Rauz.

@ Rauz (justement): merci, contente que la dernière phrase t'ai plus, j'avaous que j'en suis assez fière même si globalement elle ne veut pas dire grand chose!

@Bibiche: un com' qui a le mérite d'être net et précis, on reconnait là la qualité des cavalière (j'en suis aussi)! Ca me fait très plaisir que tu ai lu. Merci!

@Fan 21: merci beaucoup, ca me touche, et pour la fin, ben.. tant mieux, moi qui me demandait si elle était pas de trop, ... tant mieux

@Malice: merci tout simplement

@Miss O': mille excuses, en effet je n'avais pas toute ma tête quand j'ai poste, ca se confirme. Sinon, pour ce que tu dis, c'est fais exprès rien que pour vous frustrer! niarc niarc niarc Twisted Evil ! non en fait je n'y ai même pas pensé!

@Megane Carter: encore un merci tout simple

et @taaz: et bien encore un tant mieux, contente que ca vous plaise.

Bises à toutes
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[SG-1] Révélations Empty Re: [SG-1] Révélations

Message  CLD Ven 30 Nov - 11:42

L'histoire m'a bien plu. Le manque de descriptions ne me gêne pas, et ce contexte s'y prete bien.
Merci
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[SG-1] Révélations Empty Re: [SG-1] Révélations

Message  rauz Ven 30 Nov - 11:54

Ouep, ça me plaît. Thanks Girl! Wink
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Message  Trukounette Mar 8 Jan - 19:06

Avec du retard je lis ta fic mais je suis pas deçu de l'avori lu !
J'ai bien aimé, c'est simple et bien ecrit poru ma part je ne trouve pas qu'il manque de description !

Et puis la phrase de fin j'adore lol!

Donc bravo !
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