Tu es à moi.
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Tu es à moi.
auteur: Rauz
genre: romance, enfin ship, pour ce qu'il en reste ...
Spoiler: saison 9
disclaimer: J'ai gagné à l'euromillion ce matin, et j'ai décidé d'acheter la franchise Stargate ... si seulement ...
note: J'en suis pas totalement satisfaite mais Malice dit qu'elle est bien, donc ... si Malice dit ... C'est encore tiré d'une somnolence.
Je devrais dormir encore plus, j'aurai encore plus d'idées brillantes. Hum, hum.
***
Que fallait-il penser de la jalousie ? Sentiment provoqué par un autre sentiment. Il fallait que l’autre soit totalement à soi dans une relation où l’un devait logiquement se donner à l’autre. Cette jalousie était qualifiée de sexy, mignonne, adorable … lorsqu’elle ne dépassait pas un certain degré. Et si par malheur cela était le cas, les instigateurs de cette jalousie étaient des empêcheurs de tourner en rond, des envahisseurs, des pots de colle, des fous …
Le plus dur était, comme souvent dans ces cas-là, de savoir où se trouvait la frontière.
Il faisait un froid polaire en ce quatre février à Washington. Les rues étaient totalement noyées dans la neige, d’ailleurs, peu de voitures s’y aventuraient. Beaucoup de gens étaient à pieds, vêtus autant que possible pour survivre à ces conditions particulières. Gros manteaux et caches-nez pour faire face aux tempêtes sévissant sur la ville dans leurs bourrasques glaciales. Après-ski et Moon-Boots pour éviter les chutes fâcheuses.
Le ciel blanc faisait mal aux yeux et se reflétait sur la neige, accentuant sa blancheur éclatante.
Les portiers du Pentagone faisaient les cent pas pour ne pas geler sur place et soufflaient dans leurs mains, calées dans de grosses mitaines.
Une limousine s’arrêta devant une entrée de verre et Marco, le chauffeur, en sortit pour venir ouvrir la portière. Une allée avait été débarrassée de sa neige pour permettre l’accès au célèbre bâtiment.
_ Attention madame, c’est assez glissant, prévint le jeune italo-américain en tendant sa main à l’occupante de la limousine.
Sam sortit alors délicatement de l’imposant véhicule et regarda autour d’elle. Jamais elle n’e s’y ferait. Elle regarda Marco qui lui tenait toujours la main.
_ Merci, Marco, fit-elle souriante.
Il l’accompagna ainsi jusqu’à l’intérieur du bâtiment.
_ Je vous attends là, indiqua encore le jeune homme.
Elle acquiesça silencieusement.
Au troisième étage, on avait contemplé cette scène avec attention.
L’intérieur était encore moins chaleureux que l’extérieur. L’apparente modernité du lieu faisait froid dans le dos. Les murs de béton et le marbre blanc strié de gris rappelaient à quiconque l’aurait oublié que l’on n’était pas ici pour s’amuser. Les seules touches de couleurs auxquelles on avait droit étaient le symbole du Pentagone à même le sol du hall d’entrée et les drapeaux des Etats-Unis et des différents corps d’armées. Même le personnel civil semblait vouer un culte au gris et au noir.
Sam frissonna avant d’avancer jusqu’à la réception.
Deux femmes brunes y trônaient et jonglaient entre coups de fil, informations aux « visiteurs » et paperasseries.
_ Bonjour, s’adressa le colonel à l’une d’elle.
_ Bonjour, lui répondit celle qu’un badge désignait du nom de Beth. Que puis-je pour vous ?
Un ton monocorde et presque dur, pas un sourire pour briser le masque froid de la réceptionniste.
_ Je cherche le bureau du général O’Neill.
_ Home World Security, troisième étage. Couloir A3. Vous pouvez pas vous tromper, c’est juste au dessus.
Sam la remercia mais Beth ne l’entendit pas, déjà absorbée par d’autres occupations.
Elle prit l’un des quatre ascenseurs mis à disposition dans ce même hall et rêva aussitôt d’en sortir le plus vite possible ; l’habillage en acier trempé lui donnait des sueurs froides.
Comment faisaient-ils au SGC pour que les mêmes matières paraissent aussi douillettes ?
Enfin, la cabine la cracha au troisième. Elle atterrit sur une banale moquette gris souris, sans doute chargée d’adoucir un peu les murs blanc banquise. …
Carter pensa que le décorateur devait être en pleine phase suicidaire le jour où il s’était occupé du Pentagone.
Des lettrages bleu sombre indiquaient qu’elle était cependant dans le bon couloir. À côté d’une porte, une seconde inscription lui indiqua le bureau d’O’Neill. La porte était ouverte, elle entra et trouva ce qui devait être la secrétaire de Jack.
Une belle afro-américaine aux yeux verts dans la bonne cinquantaine, élancée et extravagante. Des vêtements flashy, de gros bijoux et des cheveux blonds platines. Elle leva soudainement la tête et détailla Sam comme un bout de viande au Supermarché.
_ Qu’est-ce que je peux faire pour vous chérie ?
Elle esquissa un sourire en coin, avec un air presque canaille.
Sam écarquilla les yeux avant de se reprendre.
_ Je suis le colonel Carter, j’aimerai voir le général O’Neill, s’il vous plaît.
L’intercom s’enclencha justement, laissant entendre la voix de Jack.
_ Anita, tu m’amènes le fichu dossier de ce Malcom X, s’il te plaît ?
_ Marvin Dicks, répondit ladite Anita dans un éclat de rire.
Cependant elle ne laissa pas à Jack le temps de répliquer. Elle fouilla dans un tiroir et en sortit un dossier de carton blanc cassé.
_ Venez chérie, je vous dépose, plaisanta la secrétaire.
Totalement éberluée, Sam suivit la femme dans le bureau suivant.
Elle y soupira presque de bien être. Les murs jaune pâle étaient agrémentés de diverses cartes et photos d’avions. Un bazar parfait régnait ; des piles de dossiers de toutes les couleurs étant « disposés » un peu partout. La pièce était d’une taille tout à fait convenable, ni trop grande, ni trop petite. Il y avait même une petite baie vitrée donnant sur l’extérieur, là où la limousine l’avait déposée un peu plus tôt.
_ Tiens mon chou, je t’amène de la compagnie, lança Anita en contournant le bureau de Jack avec un grand sourire.
Jack souriait aussi.
Mon chou ? Se répéta Sam en elle-même avec une grimace mentale.
_ C’est gentil, je commençais à m’ennuyer, ironisa Jack en regardant Carter.
_ Hm, ben tiens.
Cette fois-ci, la femme ébouriffa les cheveux de Jack et tenta d’effacer du pouce, une trace de crayon qu’il avait sur la joue.
Ces petits gestes, pourtant pas bien méchants, eurent le don d’irriter Sam presque malgré elle. Surtout que tout cela n’avait pas l’air de gêner O’Neill outre mesure.
_ Bon, je retourne dans mon coin, plaisanta Anita avec un clin d’œil.
Sam crut un instant qu’elle avait atterrit dans une autre dimension.
Anita posa une main amicale sur l’épaule de Sam en passant à côté d’elle puis sortit en fermant la porte.
_ Ça va ? Commença Jack les sourcils froncés.
_ Oui, mentit Sam.
Mais le général n’était pas dupe.
_ J’ai froid, mentit-elle encore.
_ Ah, fit seulement Jack en se levant.
Il contourna son bureau et se posta devant Sam avant de la prendre dans ses bras et de frotter doucement son dos.
_ Ça va mieux ?
_ Oui.
Pensez-vous donc … les bras de Jack O’Neill pour elle toute seule.
Jack la laissa pour prendre son manteau sur son fauteuil et revint pour ouvrir la porte et lui faire signe de passer.
_ Oh, alors c’est vous la chanceuse qui arrivez à emmener déjeuner Jack, hm ?
Sam sourit. D’autres femmes avaient tenté d’inviter Jack ?
_ Z’avez bien de la chance, ma belle, continua Anita.
_ Je sais.
Ouh, glorieuse vanité …
Jack regardait sa montre, elle indiquait 12h20.
_ Anita, je reviens vers 14h30, pendant ce temps …
_ Je sais ce qu’il me reste à faire, le coupa-t-elle en se levant. Allez, dehors.
Elle les mit gentiment à la porte et referma derrière eux.
Jack et Sam se retrouvèrent dans ce même affreux couloir, toujours aussi dépeuplé.
_ Qu’est-ce qu’il ne va pas ? Relança Jack après quelques pas.
_ Rien, c’est juste … très étrange ici.
_ Hmm, et le pire, c’est qu’on ne s’y fait pas.
Dans l’ascenseur, ils trouvèrent deux femmes. A priori jolies mais c’était difficile à dire avec ces chignons et ces tailleurs stricts qui les enlaidissaient.
_ Général O’Neill, salua l’une d’entre elle avec une voix suave tandis que l’autre sortait de son attirail un sourire carnassier.
_ Karen, Missy.
_ On est de sortie ce midi, et on ne nous invite même pas ? fit la voix suave.
_ Nous qui n’attendions que ça, compléta le sourire carnassier.
_ Désolé mesdames.
Il leur adressa un fin sourire.
_ Oh, je ne vous ai pas présenté le lieutenant-colonel Samantha Carter.
Les traits des deux femmes se crispèrent légèrement.
_ Enchantée, fit le sourire (forcé maintenant) alors que Sam répondait d’un signe de tête.
L’ascenseur s’arrêta au deuxième étage pour laisser entrer un capitaine de la Navy.
Il fut tout de suite captivé par Samantha à qui il adressa un gentil sourire, que cette dernière lui rendit par politesse.
Jack roula des yeux.
Ils arrivèrent enfin dans le hall d’entrée. Quand Sam et Jack sortirent de la cabine, les femmes ne mirent pas longtemps à remarquer la présence du beau général. Même les « Reines de glaces » comme les surnommait maintenant Sam, Beth et sa collègue, eurent soudain de beaux sourires.
Les hommes remarquèrent aussi Sam. Une femme magnifique portant magnifiquement bien l’uniforme.
Le couple accéléra le pas. Ils étaient gênés par l’attention que leur propre personne suscitait et irrités par celle que générait l’autre.
Marco les attendait dehors avec un parapluie car une pluie glaciale s’était mélangée à la neige depuis quelques minutes maintenant.
_ Madame, Monsieur, les accueilla-t-il avec ce doux sourire qui semblait ne jamais le quitter.
Il les amena jusqu’à la limousine et ouvrit la portière avant de tendre sa main libre à Sam pour l’aider à monter. Mais Jack le devança, puis il s’installa lui-même aux côtés de Carter.
Marco ferma la portière et prit place au volant quelques secondes plus tard.
Quand il démarra, Jack ferma la vitre séparant le poste de conduite du reste de la voiture. À peine fut-elle totalement fermée que Sam se jeta sur lui et l’embrassa sauvagement, presque brutalement.
C’est ainsi que O’Neill se retrouva sous une femme au bord de l’hystérie.
Sam le relâcha « enfin ». Leurs lèvres brûlaient.
_ Tu es à moi, asséna-t-elle, possessive.
Jack eût un sourire espiègle. Il les fit tomber de la banquette et se retrouva à son tour sur Sam. Il lui rendit son baiser et répondit sur le même ton qu’elle :
« Tu es à moi. »
genre: romance, enfin ship, pour ce qu'il en reste ...
Spoiler: saison 9
disclaimer: J'ai gagné à l'euromillion ce matin, et j'ai décidé d'acheter la franchise Stargate ... si seulement ...
note: J'en suis pas totalement satisfaite mais Malice dit qu'elle est bien, donc ... si Malice dit ... C'est encore tiré d'une somnolence.
Je devrais dormir encore plus, j'aurai encore plus d'idées brillantes. Hum, hum.
***
« Tu es à moi. »
Que fallait-il penser de la jalousie ? Sentiment provoqué par un autre sentiment. Il fallait que l’autre soit totalement à soi dans une relation où l’un devait logiquement se donner à l’autre. Cette jalousie était qualifiée de sexy, mignonne, adorable … lorsqu’elle ne dépassait pas un certain degré. Et si par malheur cela était le cas, les instigateurs de cette jalousie étaient des empêcheurs de tourner en rond, des envahisseurs, des pots de colle, des fous …
Le plus dur était, comme souvent dans ces cas-là, de savoir où se trouvait la frontière.
Il faisait un froid polaire en ce quatre février à Washington. Les rues étaient totalement noyées dans la neige, d’ailleurs, peu de voitures s’y aventuraient. Beaucoup de gens étaient à pieds, vêtus autant que possible pour survivre à ces conditions particulières. Gros manteaux et caches-nez pour faire face aux tempêtes sévissant sur la ville dans leurs bourrasques glaciales. Après-ski et Moon-Boots pour éviter les chutes fâcheuses.
Le ciel blanc faisait mal aux yeux et se reflétait sur la neige, accentuant sa blancheur éclatante.
Les portiers du Pentagone faisaient les cent pas pour ne pas geler sur place et soufflaient dans leurs mains, calées dans de grosses mitaines.
Une limousine s’arrêta devant une entrée de verre et Marco, le chauffeur, en sortit pour venir ouvrir la portière. Une allée avait été débarrassée de sa neige pour permettre l’accès au célèbre bâtiment.
_ Attention madame, c’est assez glissant, prévint le jeune italo-américain en tendant sa main à l’occupante de la limousine.
Sam sortit alors délicatement de l’imposant véhicule et regarda autour d’elle. Jamais elle n’e s’y ferait. Elle regarda Marco qui lui tenait toujours la main.
_ Merci, Marco, fit-elle souriante.
Il l’accompagna ainsi jusqu’à l’intérieur du bâtiment.
_ Je vous attends là, indiqua encore le jeune homme.
Elle acquiesça silencieusement.
Au troisième étage, on avait contemplé cette scène avec attention.
L’intérieur était encore moins chaleureux que l’extérieur. L’apparente modernité du lieu faisait froid dans le dos. Les murs de béton et le marbre blanc strié de gris rappelaient à quiconque l’aurait oublié que l’on n’était pas ici pour s’amuser. Les seules touches de couleurs auxquelles on avait droit étaient le symbole du Pentagone à même le sol du hall d’entrée et les drapeaux des Etats-Unis et des différents corps d’armées. Même le personnel civil semblait vouer un culte au gris et au noir.
Sam frissonna avant d’avancer jusqu’à la réception.
Deux femmes brunes y trônaient et jonglaient entre coups de fil, informations aux « visiteurs » et paperasseries.
_ Bonjour, s’adressa le colonel à l’une d’elle.
_ Bonjour, lui répondit celle qu’un badge désignait du nom de Beth. Que puis-je pour vous ?
Un ton monocorde et presque dur, pas un sourire pour briser le masque froid de la réceptionniste.
_ Je cherche le bureau du général O’Neill.
_ Home World Security, troisième étage. Couloir A3. Vous pouvez pas vous tromper, c’est juste au dessus.
Sam la remercia mais Beth ne l’entendit pas, déjà absorbée par d’autres occupations.
Elle prit l’un des quatre ascenseurs mis à disposition dans ce même hall et rêva aussitôt d’en sortir le plus vite possible ; l’habillage en acier trempé lui donnait des sueurs froides.
Comment faisaient-ils au SGC pour que les mêmes matières paraissent aussi douillettes ?
Enfin, la cabine la cracha au troisième. Elle atterrit sur une banale moquette gris souris, sans doute chargée d’adoucir un peu les murs blanc banquise. …
Carter pensa que le décorateur devait être en pleine phase suicidaire le jour où il s’était occupé du Pentagone.
Des lettrages bleu sombre indiquaient qu’elle était cependant dans le bon couloir. À côté d’une porte, une seconde inscription lui indiqua le bureau d’O’Neill. La porte était ouverte, elle entra et trouva ce qui devait être la secrétaire de Jack.
Une belle afro-américaine aux yeux verts dans la bonne cinquantaine, élancée et extravagante. Des vêtements flashy, de gros bijoux et des cheveux blonds platines. Elle leva soudainement la tête et détailla Sam comme un bout de viande au Supermarché.
_ Qu’est-ce que je peux faire pour vous chérie ?
Elle esquissa un sourire en coin, avec un air presque canaille.
Sam écarquilla les yeux avant de se reprendre.
_ Je suis le colonel Carter, j’aimerai voir le général O’Neill, s’il vous plaît.
L’intercom s’enclencha justement, laissant entendre la voix de Jack.
_ Anita, tu m’amènes le fichu dossier de ce Malcom X, s’il te plaît ?
_ Marvin Dicks, répondit ladite Anita dans un éclat de rire.
Cependant elle ne laissa pas à Jack le temps de répliquer. Elle fouilla dans un tiroir et en sortit un dossier de carton blanc cassé.
_ Venez chérie, je vous dépose, plaisanta la secrétaire.
Totalement éberluée, Sam suivit la femme dans le bureau suivant.
Elle y soupira presque de bien être. Les murs jaune pâle étaient agrémentés de diverses cartes et photos d’avions. Un bazar parfait régnait ; des piles de dossiers de toutes les couleurs étant « disposés » un peu partout. La pièce était d’une taille tout à fait convenable, ni trop grande, ni trop petite. Il y avait même une petite baie vitrée donnant sur l’extérieur, là où la limousine l’avait déposée un peu plus tôt.
_ Tiens mon chou, je t’amène de la compagnie, lança Anita en contournant le bureau de Jack avec un grand sourire.
Jack souriait aussi.
Mon chou ? Se répéta Sam en elle-même avec une grimace mentale.
_ C’est gentil, je commençais à m’ennuyer, ironisa Jack en regardant Carter.
_ Hm, ben tiens.
Cette fois-ci, la femme ébouriffa les cheveux de Jack et tenta d’effacer du pouce, une trace de crayon qu’il avait sur la joue.
Ces petits gestes, pourtant pas bien méchants, eurent le don d’irriter Sam presque malgré elle. Surtout que tout cela n’avait pas l’air de gêner O’Neill outre mesure.
_ Bon, je retourne dans mon coin, plaisanta Anita avec un clin d’œil.
Sam crut un instant qu’elle avait atterrit dans une autre dimension.
Anita posa une main amicale sur l’épaule de Sam en passant à côté d’elle puis sortit en fermant la porte.
_ Ça va ? Commença Jack les sourcils froncés.
_ Oui, mentit Sam.
Mais le général n’était pas dupe.
_ J’ai froid, mentit-elle encore.
_ Ah, fit seulement Jack en se levant.
Il contourna son bureau et se posta devant Sam avant de la prendre dans ses bras et de frotter doucement son dos.
_ Ça va mieux ?
_ Oui.
Pensez-vous donc … les bras de Jack O’Neill pour elle toute seule.
Jack la laissa pour prendre son manteau sur son fauteuil et revint pour ouvrir la porte et lui faire signe de passer.
_ Oh, alors c’est vous la chanceuse qui arrivez à emmener déjeuner Jack, hm ?
Sam sourit. D’autres femmes avaient tenté d’inviter Jack ?
_ Z’avez bien de la chance, ma belle, continua Anita.
_ Je sais.
Ouh, glorieuse vanité …
Jack regardait sa montre, elle indiquait 12h20.
_ Anita, je reviens vers 14h30, pendant ce temps …
_ Je sais ce qu’il me reste à faire, le coupa-t-elle en se levant. Allez, dehors.
Elle les mit gentiment à la porte et referma derrière eux.
Jack et Sam se retrouvèrent dans ce même affreux couloir, toujours aussi dépeuplé.
_ Qu’est-ce qu’il ne va pas ? Relança Jack après quelques pas.
_ Rien, c’est juste … très étrange ici.
_ Hmm, et le pire, c’est qu’on ne s’y fait pas.
Dans l’ascenseur, ils trouvèrent deux femmes. A priori jolies mais c’était difficile à dire avec ces chignons et ces tailleurs stricts qui les enlaidissaient.
_ Général O’Neill, salua l’une d’entre elle avec une voix suave tandis que l’autre sortait de son attirail un sourire carnassier.
_ Karen, Missy.
_ On est de sortie ce midi, et on ne nous invite même pas ? fit la voix suave.
_ Nous qui n’attendions que ça, compléta le sourire carnassier.
_ Désolé mesdames.
Il leur adressa un fin sourire.
_ Oh, je ne vous ai pas présenté le lieutenant-colonel Samantha Carter.
Les traits des deux femmes se crispèrent légèrement.
_ Enchantée, fit le sourire (forcé maintenant) alors que Sam répondait d’un signe de tête.
L’ascenseur s’arrêta au deuxième étage pour laisser entrer un capitaine de la Navy.
Il fut tout de suite captivé par Samantha à qui il adressa un gentil sourire, que cette dernière lui rendit par politesse.
Jack roula des yeux.
Ils arrivèrent enfin dans le hall d’entrée. Quand Sam et Jack sortirent de la cabine, les femmes ne mirent pas longtemps à remarquer la présence du beau général. Même les « Reines de glaces » comme les surnommait maintenant Sam, Beth et sa collègue, eurent soudain de beaux sourires.
Les hommes remarquèrent aussi Sam. Une femme magnifique portant magnifiquement bien l’uniforme.
Le couple accéléra le pas. Ils étaient gênés par l’attention que leur propre personne suscitait et irrités par celle que générait l’autre.
Marco les attendait dehors avec un parapluie car une pluie glaciale s’était mélangée à la neige depuis quelques minutes maintenant.
_ Madame, Monsieur, les accueilla-t-il avec ce doux sourire qui semblait ne jamais le quitter.
Il les amena jusqu’à la limousine et ouvrit la portière avant de tendre sa main libre à Sam pour l’aider à monter. Mais Jack le devança, puis il s’installa lui-même aux côtés de Carter.
Marco ferma la portière et prit place au volant quelques secondes plus tard.
Quand il démarra, Jack ferma la vitre séparant le poste de conduite du reste de la voiture. À peine fut-elle totalement fermée que Sam se jeta sur lui et l’embrassa sauvagement, presque brutalement.
C’est ainsi que O’Neill se retrouva sous une femme au bord de l’hystérie.
Sam le relâcha « enfin ». Leurs lèvres brûlaient.
_ Tu es à moi, asséna-t-elle, possessive.
Jack eût un sourire espiègle. Il les fit tomber de la banquette et se retrouva à son tour sur Sam. Il lui rendit son baiser et répondit sur le même ton qu’elle :
« Tu es à moi. »
Dernière édition par le Jeu 6 Sep - 22:22, édité 1 fois
rauz- Lecteur du Larousse
- Nombre de messages : 1955
Age : 37
Date d'inscription : 15/06/2006
Re: Tu es à moi.
Là, je dois dire, que c'est... comment dire un peu comme la description du
Vive ton inspiration lorsque tu es endormie... Conseil d'amie (enfin surtout de lectrice shippeuse en manque, pr être honnête):Fais comme Gaston Lagaffe, fais des nuits de 35h..
EDIT: j'ai oublié, Malice avait raison, elle est super cette petite fic.
- Spoiler:
- Pentagone
Vive ton inspiration lorsque tu es endormie... Conseil d'amie (enfin surtout de lectrice shippeuse en manque, pr être honnête):Fais comme Gaston Lagaffe, fais des nuits de 35h..
EDIT: j'ai oublié, Malice avait raison, elle est super cette petite fic.
Re: Tu es à moi.
tres bien!! j'aurais cru que ca aurait ete l'inverse (pour la jalousie)
marina119- Lecteur de Harlequin
- Nombre de messages : 338
Date d'inscription : 06/12/2005
Re: Tu es à moi.
Trop fort !
Jusqu'au bout je me suis demandée où tu voulais nous emmener et bien je ne suis pas déçue ! Tout ton talent d'écriture mêlé à ta shippattitude reconnue et ton imagination débordante nous donne ce petit bijour très agréable.
Jusqu'au bout je me suis demandée où tu voulais nous emmener et bien je ne suis pas déçue ! Tout ton talent d'écriture mêlé à ta shippattitude reconnue et ton imagination débordante nous donne ce petit bijour très agréable.
- Spoiler:
- J'ai adoré aussi la description du pentagone et le dernière scène évidemment (on se refait pas ).
Miss O'Neill- Modo : La sulfateuse
- Nombre de messages : 1938
Localisation : L'autre bout de la galaxie
Loisirs : Des tas !
Date d'inscription : 23/11/2005
Re: Tu es à moi.
Superbe petite fic, avec un humour qui nous emmène on sait pas trop où. C'est très bien écrit, léger et maintenant je souris bêtement devant mon écran. Bravo et encore !
Re: Tu es à moi.
euh... Comment dire...
*retiens un cri histérique*(c'est pas censé être une réaction de fille ça ? j'ai peur !)
*retiens un cri histérique*(c'est pas censé être une réaction de fille ça ? j'ai peur !)
- Spoiler:
- J'ai pensé à un film en lisant ta fic.
Ce film est "SpyGame". J'y ai pensé à cause de la secrétaire.
On dirait que Jack la choisit lui-même, que tous les autres souhaitaient la secrétaire "générique" mais que lui était bien content de pouvoir l'avoir.
Elle est son dernier rempart contre les harpies du Pentagone.
Et en même temps, elle est un peu maternelle avec lui, après tonton Hammond voici tata Anita.
Tant qu'à la jalousie, dans ce contexte, je dirais que c'est le sentiment "normal" (mais pas souhaité pour autant) qu'on ressend dans ce genre de situation. Sam est jalouse de ceux qui le cotoyent chaque jour alors qu'elle a une meilleure raison qu'eux. Et Jack de son côté, n'aime pas que les autres militaires roulent des gallons devant elle, mais en même temps il sourit intérieurement, sachant qu'ils s'y casseraient les dents.
La conclusion, révèle la frustration de devoir attendre, de devoir "se tenir" en public,mais ce n'est qu'un souffle de plus venant attiser les braises de leur passion...
Implicite- Lecteur du Journal
- Nombre de messages : 153
Localisation : Région Lyonnaise
Date d'inscription : 19/06/2007
Re: Tu es à moi.
Et pour changer, une fic de Rauz et Sammie est pliée, sciée, et très amusée ou tout autre adjectifs allant dans ce sens et finissant en ée.
- Spoiler:
- Je crois bien que j'ai adoré les collègues de Jack, même si je suis plus réservée sur Anita qui je pense va un peu trop loin. Je me suis même demandé à un moment si Jack ne lui demandé pas d'être comme ça après l'avoir vu avec le chauffeur, comme pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Sinon à moi ça m'a plutot rappelé les premiers chapitres de Le diable s'habille en Prada et j'ai trouvé l'analogie amusante
Re: Tu es à moi.
OU-AH-OUH!!
Alors, là ... Merci beaucoup! Je ne m'attendais pas à ce que cette fic soit si bien reçue!
@BiBiche: Je vais essayer de dormir 35h mais en cemoment c'est dur, et ce le sera encore plus avec de tels coms.
@Marina119: Je suis vraiment désolée, mais je ne comprends pas le sens de ton com ...
@ MissO: Continue à me faire d'aussi beaux compliments, j'adore. Fais gaffe quand même à ce que je ne te rende pas sentimentale pour de bon.
@Aurélia: C'est un honneur, merci beaucoup, je ne savais même pas que cette fic était drôle.
@Impy: On ne sait plus où on en est?
@Sammie: Contente de t'avoir fait rire, même si c'était totalement inconscient sur ce coup-là.
Alors, là ... Merci beaucoup! Je ne m'attendais pas à ce que cette fic soit si bien reçue!
@BiBiche: Je vais essayer de dormir 35h mais en cemoment c'est dur, et ce le sera encore plus avec de tels coms.
- Spoiler:
- Pour le Pentagone, je voulais vraiment changer des descriptions habituelles, le rendre moins "Hôtel 5 étoiles". Ces descriptions-là sont très bien, mais de moins en moins originales et je connais les esprits poitilleux ici.
@Marina119: Je suis vraiment désolée, mais je ne comprends pas le sens de ton com ...
@ MissO: Continue à me faire d'aussi beaux compliments, j'adore. Fais gaffe quand même à ce que je ne te rende pas sentimentale pour de bon.
@Aurélia: C'est un honneur, merci beaucoup, je ne savais même pas que cette fic était drôle.
@Impy: On ne sait plus où on en est?
- Spoiler:
- Ton com me flatte énormément, moi qui n'aie jamais vu ce film et qui n'aie donc certainement pas pu m'en inspirer pour écrire ma fic, je trouve ça génial que tu y aies vu une si belle référence. (Je dis qu'elle est belle parce que je sais malgré tout que c'est un film culte, aimé par beaucoup de monde.)
Pour ce qui est de la jalousie, je ne voulais pas que soit un sentiment déplacé qui fausse les personnages ou la vision, aussi juste possible, que l'on a d'eux. Donc, je suis on ne peut pus soulagée que tu aies perçu la chose de cette manière.
@Sammie: Contente de t'avoir fait rire, même si c'était totalement inconscient sur ce coup-là.
- Spoiler:
- Sinon, j'ai vu le film (que j'adore) mais je n'ai pas lu le bouquin. Pour ce qui est de la secrétaire, je me suis inspirée de la procureur de Bones, Carolyn. Vous voyez de qui je veux parler, je suppose?
Dernière édition par le Jeu 6 Sep - 22:35, édité 1 fois
rauz- Lecteur du Larousse
- Nombre de messages : 1955
Age : 37
Date d'inscription : 15/06/2006
Re: Tu es à moi.
Aurélia a écrit:Superbe petite fic, avec un humour qui nous emmène on sait pas trop où. C'est très bien écrit, léger et maintenant je souris bêtement devant mon écran. Bravo et encore !
+1 Salutations à toi !
stargate girl- Lecteur de Harlequin
- Nombre de messages : 437
Date d'inscription : 20/03/2006
Re: Tu es à moi.
dsl! je vais reformuler :
Edit modo : Oui mais là c'est un spoiler !
- Spoiler:
- je pensais que c t jack qui etait jaloux
Edit modo : Oui mais là c'est un spoiler !
marina119- Lecteur de Harlequin
- Nombre de messages : 338
Date d'inscription : 06/12/2005
Re: Tu es à moi.
Elle est trés belle ta fic
COLONEL59- Lecteur de Harlequin
- Nombre de messages : 216
Age : 34
Loisirs : surfer sur internet , lire des fics , regarder stargate
Date d'inscription : 02/07/2006
Re: Tu es à moi.
@marina119: Oui.
Et merci à vous les filles.
Et merci à vous les filles.
rauz- Lecteur du Larousse
- Nombre de messages : 1955
Age : 37
Date d'inscription : 15/06/2006
Re: Tu es à moi.
Hum hum que dire qui n'a pas déjà été dit ? (je voudrais rien dire mais quand ce sont des auteurs eux-mêmes qui écrivent des coms ça se sent ! Et merde il faut que je passe après moi maintenant.... )
Donc je me joindrai à la vox populi comme dirait l'autre, et oui moi aussi j'ai adoré !
Ce qui m'a le plus accroché au délà de l'histoire (qui est déjà toute mignone et assez originale je l'avoue) c'est ton style.
En commençant à lire j'ai eu l'impression, chose rare pour une fic, que je commençais un nouveau roman. Ton point fort on commence à le savoir, ce sont les descriptions hautes en couleurs et très recherchées (à la fois du coté des personnages et des décors) qui nous transporte instantanément dans un univers que tu nous offre et dont on a bien du mal à ressortir...
Donc je me joindrai à la vox populi comme dirait l'autre, et oui moi aussi j'ai adoré !
Ce qui m'a le plus accroché au délà de l'histoire (qui est déjà toute mignone et assez originale je l'avoue) c'est ton style.
En commençant à lire j'ai eu l'impression, chose rare pour une fic, que je commençais un nouveau roman. Ton point fort on commence à le savoir, ce sont les descriptions hautes en couleurs et très recherchées (à la fois du coté des personnages et des décors) qui nous transporte instantanément dans un univers que tu nous offre et dont on a bien du mal à ressortir...
- Spoiler:
Et pis bon évidement la fin ship quand on est en manque c'est un gros plus.... C'est qu'elle est limite sauvage la Samantha !
Re: Tu es à moi.
Aaah, merci Ayana, je suis très touchée! Et contente que ça vous ait plut à tous!
Je ne savais que je savais d'aussi bonnes descriptions que ce tu as l'air de dire ...
Je ne savais que je savais d'aussi bonnes descriptions que ce tu as l'air de dire ...
rauz- Lecteur du Larousse
- Nombre de messages : 1955
Age : 37
Date d'inscription : 15/06/2006
Re: Tu es à moi.
Je me suis demandé jusqu'au bout ou tu voulais en venir et je dois dire que la fin me plaît beaucoup! (On ne se refait pas lol )
Je me suis laissé porter par ton ecriture et tes descriptions qui montrent ton sens des details et ce qui nous permet d'être pleinement dans l'histoire. Et je dois bien sur rajouter ton imagination debordante et ton humour qui fait toujours plaisir!
Apres ca je pense que tu as comprise que j'avais aimé ta fic
Je me suis laissé porter par ton ecriture et tes descriptions qui montrent ton sens des details et ce qui nous permet d'être pleinement dans l'histoire. Et je dois bien sur rajouter ton imagination debordante et ton humour qui fait toujours plaisir!
Apres ca je pense que tu as comprise que j'avais aimé ta fic
Trukounette- Lecteur du Larousse
- Nombre de messages : 1004
Age : 34
Localisation : Rêve d'accent anglais !!
Loisirs : House, Hugh laurie, Alan rickman Colin Firth <3... sisi ce sont des loisirs ^^
Date d'inscription : 30/05/2006
Re: Tu es à moi.
Merci Truk!
Por les descriptions, que dire, j'essaie juste de faire voir aux gens ce que j'ai dans la tête en écrivant la fic, ravie de voir que ça ne marche pas trop mal.
Pour le reste, ben merci, merci.
Por les descriptions, que dire, j'essaie juste de faire voir aux gens ce que j'ai dans la tête en écrivant la fic, ravie de voir que ça ne marche pas trop mal.
Pour le reste, ben merci, merci.
rauz- Lecteur du Larousse
- Nombre de messages : 1955
Age : 37
Date d'inscription : 15/06/2006
Re: Tu es à moi.
mdrr Rauz ! bravo ! ca fait super plaisir de lire une nouvelle fic sur S/J !! merci beaucoup de ce plaisir, jai un sourire niais sur les levres et p*** ce que ca fait du bien !!!
merci !
merci !
Tya- Lecteur du Larousse
- Nombre de messages : 1065
Age : 41
Localisation : La cité des Papes
Date d'inscription : 28/03/2006
Re: Tu es à moi.
Mais de rien Tia, tout le plaisir est pour moi!
Merci à toi.
Merci à toi.
rauz- Lecteur du Larousse
- Nombre de messages : 1955
Age : 37
Date d'inscription : 15/06/2006
Re: Tu es à moi.
Ben ... je crois que tout a été dit.
On cherche comment vas finir la fin, et elle finit très bien pour le ship
- Spoiler:
- J'ai bien aimé la description du pentagone.
On cherche comment vas finir la fin, et elle finit très bien pour le ship
Re: Tu es à moi.
Que veux-tu SiresS, je suis une incorrigible shippeuse, et puis j'ai intérêt, sinon, yen a une qui va se faire un plaisir de me taper sur les doigts.
Merci à toi!
Merci à toi!
rauz- Lecteur du Larousse
- Nombre de messages : 1955
Age : 37
Date d'inscription : 15/06/2006
Re: Tu es à moi.
c'est vraiment du ship comme j'aime
merci pour cette fic qui me fait sourire a chaque fois que je la lis
merci pour cette fic qui me fait sourire a chaque fois que je la lis
samelojen- Lecteur de Prospectus
- Nombre de messages : 23
Age : 37
Localisation : nord
Loisirs : stargate sg1, foot, serie télé 80's
Date d'inscription : 09/12/2007
Re: Tu es à moi.
idem ici, j'adore !!
bravo !!
bravo !!
Kida- Lecteur du Télé 7 jours
- Nombre de messages : 27
Age : 33
Localisation : Sous ma couette XD
Loisirs : Stargate, équitation, sorties...
Date d'inscription : 07/12/2007
Re: Tu es à moi.
Merci beaucoup à vous deux!
rauz- Lecteur du Larousse
- Nombre de messages : 1955
Age : 37
Date d'inscription : 15/06/2006
Re: Tu es à moi.
super fics j adore . Tu as de trés bonnes idées cotinue c est super ce que tu fais
lilyplay- Lecteur de Voici
- Nombre de messages : 109
Age : 41
Localisation : souvent au boulo
Date d'inscription : 01/02/2008
Re: Tu es à moi.
Hey, merci beaucoup Lilyplay.
rauz- Lecteur du Larousse
- Nombre de messages : 1955
Age : 37
Date d'inscription : 15/06/2006
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